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« Fudgesicles » maison totalement santé et vraiment délicieux !

Le chocolat est certainement l’une des gâteries les plus populaires et avec raison. Quel délice ! En le consommant sous sa forme la plus épurée, le cacao cru, les bénéfices pour la santé s’additionnent au goût divin.

Saviez-vous que la poudre de cacao crue contient plus de 300 composés phytochimiques et que son pouvoir antioxydant équivaut à presque quatre fois celui du chocolat noir – donc 20 fois plus puissant que celui des bleuets ? Pas étonnant que les Espagnols l’aient autrefois surnommé « l’or brun ».

 

C’est bon pour le moral !

Bien que tout le monde sache depuis longtemps que le chocolat a la mystérieuse capacité de faire sourire même les plus grognons, la science explique maintenant son secret. Le cacao a un effet réconfortant et parfois même euphorisant puisqu’il fait augmenter le niveau de sérotonine dans le cerveau ainsi qu’un autre neurotransmetteur appelé l’anandamide (1).

 

Pour ceux qui n’osent pas croire que le chocolat peut être santé (impossible puisque c’est si bon, n’est-ce pas ?), voici l’argument final

Il n’y a que 3 g de sucre par once de cacao cru (2). C’est ce qui est fait avec le cacao qui gâche le portrait idyllique de cet aliment. Les procédés de transformation à haute température et le raffinement des fèves de cacao détruisent les micronutriments ainsi que leurs bénéfices santé. Sans compter l’ajout de sucre raffiné, de sirop de maïs, d’huile hydrogénée et d’agents de conservation.

Si vous voulez vraiment goûter au bonheur du chocolat tout en gavant vos cellules de super-aliments, oubliez les palettes de chocolats commerciales et concoctez plutôt vos propres gâteries chocolatées. Et puisque c’est l’été et que les petits comme les grands raffolent des desserts glacés, pourquoi ne pas faire vos débuts en tant que maître chocolatier avec cette délicieuse recette de « fudgesicles » maison ?

« Fudgesicles »

Portions : 10

Ingrédients
  • ½ tasse d’huile de noix de coco
  • ½ tasse de dattes dénoyautées (environ 6 grosses dattes)
  • 2 onces de chocolat noir (cru de préférence)
  • 3 c. table de poudre de cacao (crue de préférence)
  • 2 c. table de miel
  • 1 pincée de sel de mer
  • 2 tasses d’eau pure
Préparation
  1. Réduire les dattes en purées avec l’eau dans un mélangeur et réserver.
  2. Faire fondre l’huile de noix de coco et le chocolat à basse température dans un bain-marie.
  3. Mélanger tous les ingrédients dans le mélangeur jusqu’à obtenir un coulis onctueux.
  4. Verser dans des moules à popsicles et laisser au congélateur pendant au moins 4 heures.
  5. Se régaler !

 

 Références :

  1. What is cacao good for ? par Dr Joseph Mercola. Food Facts : http://foodfacts.mercola.com/cacao.html
  2. Valeur nutritive du produit PRANA : Éclats de cacao cru biologique :https://www.prana.bio/fr_ca/eclats-de-cacao-cru-bio-en-gros

 

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Pourquoi la technologie ruine le cerveau des enfants [et quoi faire pour éviter les dommages…]

Vos enfants, aujourd’hui, ne grandissent pas du tout dans le même environnement que vous avez connu dans votre jeunesse. Jeu, imagination, activité, nature… tous vos sens étaient sollicités. Si vous rêviez d’être un grand chef, vous prépariez de bons gâteaux à la boue. Si vous rêviez d’être un explorateur, vous transformiez la cour arrière en vaste étendue sauvage. Si vous rêviez d’être une princesse, vous sortiez la boîte de costumes et le conte de fées commençait.

 

Les enfants d’aujourd’hui ont encore ces options de jeu idyllique au bout des doigts, mais un concurrent qui soulève bien des préoccupations a fait son apparition : les écrans de toutes sortes. Téléviseur, ordinateur, téléphone intelligent, tablette. La tentation est omniprésente. Comme tout le monde dit, c’est une bonne gardienne. Mais les effets néfastes sont nombreux et pas du tout anodins.

 

Obésité, déficit d’attention et cie

 

La recherche révèle maintenant des liens directs entre le temps passé devant un écran et l’obésité. Le ministère de la Santé de l’Australie-Méridionale affirme notamment que « regarder la télévision peut contribuer au surpoids et à l’obésité puisque l’utilisation d’appareils électroniques remplace d’autres activités comme le jeu libre et l’activité physique structurée, incite à une consommation accrue de collations ou à une augmentation de la demande pour des aliments riches en calories, qui apparaissent grandement dans les publicités. » [1]
Toutefois, les problèmes de poids ne sont pas les seules préoccupations liées au temps passé devant un écran. On parle aussi de perte en ce qui a trait à la qualité du sommeil, aux habiletés sociales et aux aptitudes cognitives de même que des impacts physiologiques tels qu’une mauvaise posture, des blessures aux pouces, poignets et coudes et une détérioration de la vue. [2] La recherche indique que pour chaque heure qu’un enfant passe devant la télévision par jour, le risque de développer des problèmes de déficit d’attention augmente de 10 %. [1]

Combien d’enfants passent plus de deux heures accrochés à l’écran de la télévision? Apparemment, ce serait la moitié de tous les enfants de 5 à 15 ans et jusqu’à 92 % des jeunes de 12 à 17 ans en Australie [2]. Mais on se doute bien que les résultats doivent être semblables ici.

 

Débrancher le cerveau

 

Selon le psychologue Dr Aric Sigman, « que ce soit Facebook, internet ou jeux informatiques, le temps passé devant l’écran n’est plus qu’une simple question culturelle sur la manière dont les enfants comblent leurs temps libres, ni une inquiétude uniquement relative à la valeur pédagogique ou au contenu inapproprié – il s’agit d’un problème médical. » [3]

 

Dr Victoria Dunckley, pédopsychiatre utilisant l’approche intégrative, a rédigé un article à ce sujet dans le Psychology Today en se concentrant sur ce qui se passe lorsque l’enfant entre dans l’adolescence. Elle y met en garde les parents :
« En bref, le temps excessif passé devant l’écran semble perturber la structure et la fonction cérébrale. Les dommages se produisent principalement dans le lobe frontal du cerveau, qui subit des changements considérables de la puberté à la mi-vingtaine. Le développement du lobe frontal joue un rôle crucial dans tous les secteurs de la vie – du sentiment de bien-être à la réussite scolaire et du succès professionnel aux qualités relationnelles. » [4] Vous trouvez peut-être tout ça extrême, mais d’autres études démontrent à quel point un adolescent peut devenir anxieux lorsqu’il est séparé de son téléphone intelligent ou autre appareil électronique. [5]

 

Changer les habitudes

 

Alors que pouvez-vous faire à propos de la problématique? Allez-y doucement, disent les experts. Vous ne changerez pas des habitudes bien ancrées du jour au lendemain et il est important que les parents donnent l’exemple. Voici les meilleures stratégies à adopter [6] :

 

  • Aucun appareil électronique dans la chambre à coucher.
  • Aucun appareil électronique lors des repas; profitez du moment pour vous asseoir et discuter en famille.
  • Horaires d’utilisation des écrans; bannir tout écran une heure avant d’aller au lit.
  • Autres activités encouragées comme la lecture, les jeux de société, les casse-tête et surtout les activités extérieures.
  • Discussion avec les plus grands au sujet de choix intelligents en ce qui a trait à la télévision, aux médias et aux publicités.

Voilà un problème auquel nous n’avions pas pensé devoir faire face il y a une génération, mais la technologie fait maintenant partie de nos vies et elle est là pour rester. Il peut être difficile ou même carrément impossible de complètement éviter les écrans vu la panoplie de gadgets électroniques qui nous entoure, mais vous avez le pouvoir de réduire leur impact sur les jeunes cerveaux de vos enfants.

 

Bonne chance!

 

 

 

Traduction et adaptation d’un article de l’Australian Spinal Research Fondation : The Impact Of Screen Time On Children 

Article original disponible au https://spinalresearch.com.au/impact-screen-time-children/

Références

[1] Staff Writer (2015), “Give the Screen a Rest. Active Play is Best”, South Australian Department of Health

[2] Staff Writer (2016), “Switch off the screen”, Healthy Kids (An initiative of NSW Ministry of Health, NSW Department of Education, Office of Sport and the Heart Foundation)

[3] Jary, S (2015), “How much screen time is healthy for children?”, PC Advisor

[4] Dunckley, V (2014), “Gray matters: too much screen time damages the brain”, Psychology Today

[5] Rosen, L (2015), “Iphone Separation Anxiety”, Psychology Today

[6] Beard, C Ed. (2011), “TV and Kids: How to cut screen time”, Web MD

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Enfiler ses souliers de course… une bonne idée?

Dès les premiers jours du printemps, les coureurs commencent à envahir les rues. Et c’est parti pour une nouvelle saison! Faites-vous partie des nombreux nouveaux adeptes de la course à pied? Évidemment qu’il s’agit d’une excellente activité! Mais la variété est ce qui rend la vie intéressante, et c’est aussi le cas pour l’entraînement. Il ne faudrait donc pas vous en tenir qu’à la course. Afin d’atteindre une santé optimale, il faut viser une forme physique optimale, et la diversité est la clé de la réussite.

 

Selon le créateur du CrossFit, Greg Glassman, la forme physique consiste à posséder les dix compétences suivantes : endurance cardiovasculaire/respiratoire (génial avec la course à pied!), développement musculaire, souplesse, force, puissance, vitesse, coordination, équilibre, agilité et précision. Voyez les dix piliers de la forme physique comme les différentes pièces d’un casse-tête. Chaque pièce que vous rajoutez à votre entrainement vous rapproche de l’objectif ultime : votre forme physique idéale.

 

Aujourd’hui, les gens qui s’entraînent le font souvent avec une approche très limitative. Ils choisissent une activité (course, yoga, vélo, etc.) et la répètent pendant des années. Vous pouvez retirer d’incroyables bénéfices de chacune de ces activités, mais en elles-mêmes elles ne feront pas de vous une personne ayant une forme physique complète et équilibrée. Ces activités produisent des athlètes spécialisés avec une forme physique restreinte. Par exemple, il n’est pas difficile d’exposer les faiblesses d’un coureur de marathon : il suffit de lui demander de démontrer une manœuvre nécessitant de la force, de mettre à l’épreuve sa souplesse ou de simplement lui demander de sauter en hauteur. Dans le même ordre d’idée, demandez à un haltérophile de courir une grande distance. Vous comprenez l’idée!

 

Si votre objectif est la forme physique optimale, vous devez varier votre entraînement constamment. Dans le monde idéal vous devriez :

  1. bouger à basse intensité régulièrement (p. ex., marche, vélo en famille),
  2. faire des activités de haute intensité périodiquement,
  3. lever des objets lourds occasionnellement et, surtout,
  4. ne pas oublier de vous reposer suffisamment.

 

Dans son livre The Primal Blueprint, Mark Sisson résume très bien ce principe en disant: « Bougez souvent mais lentement, soulevez des objets lourds et piquez un sprint de temps en temps. »

 

 

Alors par où devez-vous commencer?

 

Commencez où vous êtes. Si vous ne pratiquez aucune activité, tout exercice que vous entreprendrez aujourd’hui sera un pas vers une meilleure santé. Vous êtes celui qui a le plus à gagner. Selon une étude de Harvard, les plus grands gains en santé et en forme physique sont réalisés par la population qui passe d’aucun exercice à trois séances par semaine. Allez-y, foncez!

 

Pour les personnes qui se considèrent en très grande forme, évaluez vos niveaux et vos méthodes d’entraînement en fonction des dix piliers de la forme physique. Trouvez vos faiblesses ou vos manques et réglez la situation. Vous n’atteindrez jamais votre potentiel de forme physique si vous n’élargissez pas vos horizons.

 

Pour tout le reste de la population, entre les deux extrêmes, bougez. Trouvez de nouvelles manières de vous entraîner ou de faire de l’activité physique. Repoussez vos limites, sortez de votre zone de confort et soyez créatif. L’idéal est de vous entraîner différemment chaque fois et de ne jamais répéter une même séance. Votre corps s’épanouit lorsqu’il a besoin de s’adapter à diverses sources de stress. Que votre objectif soit de perdre du poids, d’augmenter votre masse musculaire, de raffermir votre corps ou d’élever votre niveau d’énergie, vous vous rendrez compte que les résultats seront apparents plus rapidement de cette manière.

 

Bougez pour votre santé. Bougez pour vous amusez. Bouger pour exprimer votre plein potentiel !

 

 

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Cette recette est délicieuse et parfaite pour l’été !

HOUMOUS À L’AIL RÔTI ET AU KALE

 

Un seul mot : incroyable!

 

Le meilleur houmous au monde. Une texture lisse et onctueuse. Une saveur renversante. Ce houmous, ce n’est pas un simple houmous. L’ail rôti et le kale ajoutent profondeur et complexité… vous serez conquis!

 

Vous devrez prévoir un peu de temps pour rôtir l’ail, mais autrement la recette est extrêmement facile et rapide à préparer. Vous déposez tous les ingrédients dans le robot culinaire et vous le laissez faire tout le travail.

 

Dégustez avec des chips de pita maison ou des crudités. Tartinez dans un sandwich ou un wrap. Les possibilités sont infinies. Tant mieux parce que cette recette vous donnera une tonne de houmous! C’est parfait pour une réception, sinon n’hésitez pas à préparer seulement la moitié de la recette.

 

Voici ce que vous devez savoir à propos de cette recette.

 

  1. C’est trop bon.
  2. Vous pouvez tricher. Habituellement, lorsqu’on faire rôtir de l’ail, on met le bulbe entier au four. En faisant rôtir les gousses séparées, cela permet de diminuer le temps de moitié. Aucun changement notable dans le résultat. Et pendant qu’on y est, RIEN ne bat l’ail rôti. L’ail qui rôtit au four devient incroyablement doux et crémeux, vous en aurez l’eau à la bouche, c’est certain.
  3. Le tahini est un ingrédient de la recette, il s’agit en fait d’une pâte de sésame. Si vous n’êtes pas habitué avec le tahini, vous constaterez à l’ouverture du contenant que c’est comme du beurre d’arachide naturel : l’huile flotte sur le dessus. Il faut donc remuer le tout. Non, cette étape n’est pas plaisante. Vous en aurez pour au moins 10 minutes à remuer doucement pour rendre le tahini homogène. Soyez vigilant; si vous remuez trop fort, vous risquez de vous en mettre plein sur les mains. Mais, évidemment, tout ce travail en vaut amplement la peine.
  4. Cette recette de houmous peut facilement être adaptée. Vous voulez davantage d’ail rôti? Faites rôtir un bulbe d’ail supplémentaire ou quelques autres gousses. Ça ne goûte pas assez le kale pour vous? Ajoutez-en! Vous pouvez vraiment y aller selon votre goût.
  5. Attention! En faisant cette recette, vous aurez des demandes spéciales pour la refaire souvent.

 

 

HOUMOUS À L’AIL RÔTI ET AU KALE

 

TEMPS DE PRÉPARATION

25 minutes

TEMPS DE CUISSON

25 minutes

Donne 3 tasses

 

 

INGRÉDIENTS

  • 1 bulbe d’ail
  • 5 feuilles de kale
  • 2 boîtes de pois chiches (15,5 oz chacune)
  • 2 citrons (environ ½ tasse de jus)
  • ½ tasse de tahini
  • 4 c. à table d’huile d’olive
  • 1 c. à thé de sel
  • 2 c. à table d’eau
  • Piment de Cayenne et poivre noir

 

PRÉPARATION

  1. Préchauffer le four à 400 degrés.
  2. Séparer un bulbe d’ail en ayant soin de laisser chaque gousse dans son enveloppe.
  3. Mettre une gousse d’ail de côté, qui sera ajoutée crue à la recette.
  4. Placer les gousses d’ail sur un morceau de papier d’aluminium et arroser légèrement d’huile d’olive. Saler et poivrer.
  5. Envelopper les gousses d’ail dans le papier d’aluminium et rôtir pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que les gousses d’ail soient tendres.
  6. Laisser refroidir l’ail rôti.
  7. Porter de l’eau à ébullition dans une casserole pour la cuisson du kale.
  8. Retirer la tige des feuilles de kale et hacher grossièrement.
  9. Préparer un bol d’eau glacée.
  10. Mettre le kale dans l’eau bouillante et cuire pendant 1 minute et 30 secondes.
  11. Transférer le kale dans le bol d’eau glacée afin d’arrêter la cuisson.
  12. Dans un robot culinaire, mettre les pois chiches, le jus de citron, le tahini, l’huile d’olive, le sel, l’eau, le kale, l’ail rôti et la gousse d’ail crue.
  13. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une texture lisse et onctueuse.
  14. Servir dans un bol et arroser légèrement d’huile d’olive et saupoudrer une pincée de piment de Cayenne et de poivre noir.

Bon appétit !

 

 

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L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

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Crème solaire: toxique ou bénéfique ?

Vous êtes-vous déjà demandé si la crème solaire est réellement efficace contre le cancer et le vieillissement prématuré de la peau? Difficile de s’y retrouver quand plusieurs compagnies proclament détenir la solution.

 

Voici un guide pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour la santé de votre peau et celle de votre famille.

 

Comment choisir votre écran solaire ?

 

Il existe deux types d’écrans solaires sur le marché : les écrans chimiques et les écrans physiques.

 

1- Les écrans chimiques sont composés d’ingrédients actifs permettant une protection efficace contre les rayons UVB, limitant ainsi les coups de soleil. Par contre, l’indice de protection UVA de la plupart des produits nord-américains est faible. C’est-à-dire que les dommages profonds créés par les UVA, tels que le vieillissement de la peau, ne seraient pas prévenus. Bien que plusieurs compagnies affichent une protection UVA ou à large spectre, on ne peut s’y fier puisque la régulation n’est pas aussi sévère qu’elle le devrait.

 

De plus, ces ingrédients actifs pénètrent la peau et se retrouvent dans la circulation sanguine. Parmi ceux-ci, on retrouve des agents toxiques et potentiellement cancérigènes : homostalate, oxybenzone, avobenzone, octocrylène, octisalate, etc.  Alors la crème qui devrait protéger contre le développement du cancer serait propice à en créer elle-même ?! Voici ce que le Environmental Working Group (EWG)*  vous suggère d’éviter :

 

  • Pas de protection solaire en vaporisateur : Ce type de produit est populaire pour les enfants, mais l’inhalation est fréquente et toxique. De plus, l’application n’est pas uniforme et donc propice aux coups de soleil en forme de nuage.

 

  • Pas de FPS supérieur à 50 : Le FPS (facteur de protection solaire) tient compte des rayons UVB seulement. En utilisant un FPS élevé, on pense à tort pouvoir allonger l’exposition au soleil, ce qui augmente les dommages créés par les UVA (diminution du système immunitaire, vieillissement prématuré de la peau, cancer). De plus en en plus de pays limitent le FPS à 50.

 

  • Pas d’oxybenzone, d’avobenzone, ni de dérivés : Ces ingrédients pénètrent la circulation sanguine et perturbent le système endocrinien (sécrétion d’hormones).

 

  • Pas de palmitate de rétinyle : Il s’agit d’une forme de vitamine A qui devient instable au soleil et crée des dommages possiblement cancérigènes à la peau.

 

Encore selon l’EWG, les marques les plus populaires sont justement celles à éviter, dont  plusieurs produits de Neutrogena, de Coppertone et de Banana Boat.

 

2- Les écrans physiques sont composés de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc. Ces deux ingrédients produisent un filtre minéral efficace contre les UVA/UVB qui reste en superficie de la peau et donc ne pénètrent pas dans la circulation sanguine. Ces  écrans sont normalement conseillés pour les jeunes enfants (6 mois et plus) et les peaux sensibles puisqu’ils sont plus doux en plus d’être moins polluants pour l’environnement.

 

Ils ont perdu la cote dans le passé puisqu’il s’agissait d’un produit dispendieux, opaque et difficile à appliquer. À ce jour, de nombreuses compagnies respectueuses de la santé et de l’environnement ont développé des formules beaucoup plus pratiques et accessibles. Voici quelques produits parmi une gamme variée que vous pourrez trouver chez n’importe quel détaillant de produits naturels, voire même dans certaines pharmacies :

 

  • Goddess Garden
  • Aubrey Organics
  • Nature’s Gate
  • Alba Botanica
  • Green Beaver
  • Dermamed

 

 

Cet été, protégez votre peau et celle de vos enfants à l’aide d’un écran efficace, doux et naturel. Souvenez-vous toutefois que l’utilisation d’une crème solaire n’est pas la première option pour vous protéger du soleil. En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié.

 

Bon été ensoleillé!

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleur santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre.  Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

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Éviter le soleil pourrait causer plus de tort que de bien

C’est officiel, le soleil est arrivé! Et qui dit soleil, dit crème solaire. C’est un bon réflexe de vouloir vous protéger; l’exposition prolongée au soleil est un réel danger. Mais qu’en est-il de l’exposition de courte durée? Le corps n’a-t-il pas besoin du soleil pour créer sa dose quotidienne de vitamine D? La crème solaire bloque-t-elle sa production?

 

Voici comment profiter des bienfaits du soleil tout en limitant les dégâts sur votre santé et celle de vos enfants.

 

 

1- Les rayons du soleil sont nécessaires pour fabriquer la vitamine D

 

Votre corps synthétise lui-même de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D à partir des rayons UVB du soleil. Le rôle de la vitamine D est crucial à la santé de vos os et de votre système immunitaire, notamment pour la protection contre le cancer de la peau.

 

Mauvaise nouvelle : Selon la Société canadienne du cancer (SCC), la majorité des Canadiens présente une déficience en vitamine D – manque de soleil en hiver et écrans protecteurs en été. Bien que la crème solaire protège des coups de soleil lors d’une exposition prolongée, elle bloque la production de vitamine D au quotidien, met en garde le ministère de la Santé du Québec.

 

Bonne nouvelle : Il est possible de combler votre apport en vitamine D en vous exposant intelligemment au soleil en combinaison avec un supplément de vitamine D3 (min de 1000 UI par jour durant l’été). Voici l’exposition que vous devriez viser :

 

  • En moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min selon les types de peau)
  • Minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Meilleur moment pour l’absorption des rayons UV : entre 11 h et 14 h
  • Exposer minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Sans écran solaire sur la peau

 

Dans sa campagne Sun Safety, le Environmental Working Group (EWG)* souligne le consensus des experts pour prévenir le cancer de la peau : « Il est crucial d’éviter les coups de soleil, mais pas l’exposition complète au soleil! »

 

 

2- Faites preuve de bon sens sous le soleil!

 

Bien qu’une courte exposition soit bénéfique pour la santé, une longue ballade au gros soleil expose votre peau à de graves dangers! L’exposition prolongée au soleil crée des dommages apparents à la peau et d’autres plus vicieux : les rayons UVB causent les coups de soleil de façon immédiate et les rayons UVA provoquent le vieillissement prématuré de la peau à long terme. Qui plus est, lorsque la peau est exposée au soleil trop longuement, trop fréquemment ou trop intensément, les deux types de rayons UV créent le cancer de la peau.

 

Selon le EWG, le cancer de la peau est l’une des formes les plus fréquentes de cancer en Amérique du Nord. L’incidence du mélanome (cancer agressif de la peau) a triplé depuis les 35 dernières années et pourtant la population en général ne semble pas se sentir concernée.

 

Cet été, profitez du soleil de façon sécuritaire en respectant les critères suivants (pour les expositions prolongées de plus de 15 min) :

 

  • Couvrez-vous : chandail pour les épaules, short pour les cuisses et chapeau couvrant le cou, les oreilles et le visage.
  • Installez-vous à l’ombre : évitez à tout prix les longues siestes au soleil!
  • Planifiez vos longues sorties au soleil avant 11 h et après 14 h.
  • Évitez les coups de soleil : lorsque les trois premiers critères ne peuvent être remplis, utilisez un bon écran solaire de FPS 15 minimum.

 

Dans tous les cas, n’allez pas au salon de bronzage en pensant préparer votre peau au soleil. Vous ne faites que l’endommager à l’avance!

 

En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié. Ne manquez pas le prochain sujet des secrets de santé optimal : un dossier complet sur le choix des crèmes solaires. C’est une question de santé et d’environnement!

 

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleure santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre. Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

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Cinq trucs pour manger santé même au resto

Vous êtes souvent sur la route? Comment faire pour manger santé si vous n’avez pas le temps de cuisiner vous-même lorsque vous faites le taxi pour vos enfants, que vous voyagez pour le travail ou que vous êtes en vacances?

 

Dites-vous une chose : ce n’est pas parce que vous décidez d’avoir de saines habitudes alimentaires que vous devez vous priver de sortie et mettre votre vie sociale sur pause. Utilisez plutôt l’approche 80‑20. Il s’agit de bien manger 80 % du temps et de s’accorder des petits écarts 20 % du temps.

 

N’oubliez pas que vous seul avez le contrôle de votre corps, de votre vie, de votre aventure. Vous avez tous les droits de vouloir être en santé et de prendre les moyens pour y arriver! Voici donc 5 trucs pour vous aider à bien manger lorsque vous n’êtes pas à la maison, sans faire d’obsession et vous privez de tout.

 

Truc 1 : Privilégiez les aliments frais

Où que vous alliez, il y aura toujours une option santé sur le menu. La majorité des restos offre au moins une salade; si ce n’est pas le cas, informez-vous s’il est tout de même possible d’en commander une.

 

Bien entendu, personne ne veut se transformer en lapin et manger seulement des salades peut devenir blasant. Il suffit alors de chercher sur le menu les plats qui sont préparés à partir d’ingrédients frais ou crus. Vous pouvez même combiner différents à-côtés constitués de légumes, de poisson, de viande ou autre option végétarienne pour créer un repas santé et complet.

 

Aussi, en optant pour les plats préparés sur place, vous éviterez plus facilement le piège des agents de conservation.

 

Truc 2 : Fuyez la friture

Tout le monde sait bien qu’une alimentation saine ne doit pas inclure de friture… Mais les expressions «croustillant», «rissolé» et «poêlé» devraient aussi sonner l’alarme. Les aliments cuits dans une huile raffinée chauffée à haute température perdent leurs nutriments. Ainsi, une belle assiette de légumes tempura n’aura aucun effet positif sur votre santé. Choisissez le plus souvent des plats grillés ou cuits à la vapeur. Dans ce cas, les nutriments sont préservés et la structure et la saveur des aliments sont moins affectées.

 

Truc 3 : Laissez tomber la corbeille de pain, les vinaigrettes et les sauces

Ne pas se laisser tenter par le pain présenté avant l’arrivée de votre repas n’est peut-être pas si facile, mais ce n’est pas impossible! Si vous savez que vous devrez patienter avant de pouvoir manger, alors prévoyez le coup en grignotant un fruit ou des noix avant d’arriver sur place.

 

Aussi, si vous commandez une belle salade et qu’elle arrive noyée dans la vinaigrette, vos bonnes intentions viennent de s’envoler. La majorité des sauces à salade commerciales sont faites à base d’huile végétale raffinée en plus d’être incroyablement sucrées et salées. Demandez à ce qu’elle soit servie à part et veillez à n’en ajouter qu’une petite quantité à votre salade. Toutefois, si vous êtes dans un resto santé, il y a de fortes chances que votre vinaigrette soit à base d’huile d’olive, d’avocat, de tournesol, etc. Ne vous empêchez pas de consommer de bons gras!

 

En ce qui concerne les condiments (ketchup, mayonnaise, sauce BBQ, etc.), vous avez peut-être l’habitude d’en consommer sans compter. Pourtant, ces sauces qui semblent inoffensives sont peu intéressantes en ce qui a trait aux avantages liés à la santé. Attendez plutôt d’être à la maison pour en consommer des versions que vous aurez préparées vous-même.

 

Truc 4 : Hydratez-vous

Boire de l’eau est bénéfique pour la gestion du poids, l’apparence de la peau, la santé des cellules et le maintien de l’énergie, entre autres. Il est donc important que vous consommiez de l’eau de façon régulière, mais prendre un verre d’eau avant chaque repas présente aussi des avantages.

 

Évidemment, si vous étanchez votre soif avec de l’eau avant de commander, vous serez moins tenté par les boissons sucrées et bourrées d’additifs.

 

Mais ce n’est pas tout. Boire de l’eau avant de manger (15 à 30 minutes) aide le système digestif à se préparer au repas à venir. C’est un bon signal pour enclencher graduellement la salive, le mouvement dans les conduits digestifs et la production d’enzymes digestives.

 

L’eau sert aussi à transporter les nutriments aux cellules et à permettre l’évacuation de certaines toxines du corps qui ont été filtrées par les reins (urine).

 

Truc 5 : Suivez la règle du « un pour un »

Lorsque vous êtes à l’extérieur, en bonne compagnie, dans une atmosphère agréable, vous avez sûrement plus de difficulté à résister au deuxième verre de vin qu’à la maison. Si c’est le cas, profitez-en tout en faisant preuve de stratégie.

 

La meilleure règle à suivre est celle du «un pour un» : pour chaque verre d’alcool, prenez un verre d’eau. Assurez-vous de ne pas commander une autre consommation avant d’avoir terminé votre verre d’eau. L’eau aidera votre corps à métaboliser l’alcool et à vous maintenir hydraté au cours de la nuit, s’il s’agit du souper.

 

Un autre truc à retenir : un des meilleurs choix sur la carte des boissons est le vin rouge. Le vin rouge est riche en antioxydants et favorise la santé cardiovasculaire grâce à l’abondance de resvératrol qu’il contient.

 

Alors voilà cinq trucs faciles à suivre lors de vos repas à l’extérieur de la maison et vous resterez sur le chemin de la santé!

 

 

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

13 trucs pour améliorer la qualité de l’air de votre maison

Faites-vous partie de la grande majorité qui passe jusqu’à 90 % de son temps entre quatre murs? C’était sûrement le cas cet hiver, mais peut-être aussi garderez-vous les fenêtres fermées pour partir le climatiseur dès les premières chaleurs.

Sachez que la qualité de l’air intérieur peut être jusqu’à cinq fois inférieure à la qualité de l’air extérieur.  Vous imaginez l’impact sur votre santé?

Évidemment, vous ne tomberez pas malade immédiatement en entrant dans un immeuble à bureaux ou une maison, mais votre corps absorbera avec le temps des substances potentiellement toxiques qui circulent librement dans l’air.

Par exemple, selon l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), une mauvaise qualité de l’air intérieur peut causer ou aggraver les problèmes suivants :

  • asthme, allergies et autres problèmes respiratoires,
  • maux de tête,
  • irritation de la peau et des yeux,
  • maux de gorge, rhume et grippe,
  • perte de mémoire, étourdissements, fatigue et dépression.

Parmi les effets à long terme de l’exposition à des particules toxiques en suspension dans l’air, on retrouve les maladies cardiaques, les maladies respiratoires, les troubles de reproduction, la stérilité et même le cancer.

Comment améliorer facilement la qualité de l’air dans votre maison

Autre que de choisir judicieusement vos matériaux de construction ou de rénovation et vos meubles ainsi que d’utiliser un système de purification d’air efficace, il existe d’autres astuces pour prendre en charge la qualité de votre air et diminuer considérablement la quantité de polluants générés dans votre environnement immédiat.

  • Passez l’aspirateur régulièrement. Notez que tous les aspirateurs ne sont pas égaux. Privilégiez un aspirateur muni d’un filtre à haute efficacité (HEPA) ou, encore mieux, un aspirateur central. Il est important de savoir que les aspirateurs conventionnels (avec ou sans sac) sont un des principaux facteurs de la mauvaise qualité de l’air intérieur.
  • Augmentez la ventilation en ouvrant quelques fenêtres tous les jours pendant 5 à 10 minutes, préférablement sur des côtés opposés de la maison pour permettre une bonne circulation. Rappelez-vous que même si la qualité de l’air extérieur est mauvaise, l’air vicié intérieur est normalement encore pire!
  • Procurez-vous quelques plantes vertes. Elles ont une capacité remarquable de filtration et d’absorption des particules ambiantes toxiques. Même la NASA s’en sert pour assainir l’air confiné des capsules spatiales!
  • Retirez vos chaussures dès que vous entrez et laissez-les près de la porte pour éviter de faire pénétrer dans la maison d’autres particules toxiques.
  • Interdisez la fumée de tabac dans votre maison.
  • Utilisez des produits nettoyants non toxiques (tels que le bicarbonate de soude, le peroxyde d’hydrogène et le vinaigre). Recherchez les nettoyants sans COV (composé organique volatil). Évitez les aérosols, les désodorisants ambiants et les chandelles parfumées, qui peuvent carrément libérez des milliers de produits chimiques différents dans l’air que vous respirez.
  • Évitez les poudres. Le talc et autres peuvent représenter un problème puisqu’ils flottent dans l’air après chaque utilisation. De nombreuses poudres sont allergènes en raison de la taille minuscule des particules et peuvent causer des problèmes respiratoires.
  • Ne suspendez pas immédiatement dans votre penderie des vêtements nettoyés à sec. Suspendez-les plutôt à l’extérieur pour un jour ou deux. Encore mieux, informez-vous s’il existe un nettoyeur professionnel respectueux de l’environnement près de chez vous.
  • Remplacez le filtre de votre fournaise. Les nouveaux modèles retiennent davantage de particules que les anciens modèles. Faites nettoyez régulièrement les conduits de votre système de chauffage, de ventilation et de climatisation.
  • N’entreposez pas de peintures, d’adhésifs, de solvants ni d’autres produits chimiques nocifs dans votre maison/garage.
  • N’utilisez pas d’articles culinaires anti-adhésifs. À haute température, le revêtement anti-adhésif se dégrade et créer une fumée toxique et cancérigènes. Procurez-vous plutôt des poêles en fer ou en fonte qui sont durables, écologiques, saines et économiques.
  • Assurez-vous que la ventilation de vos appareils à combustion est adéquate.
  • Assurez-vous que le drainage de votre maison est adéquat et que l’étanchéité de la fondation permet d’éviter la formation de moisissure.

 

Les mêmes principes s’appliquent à la ventilation dans votre voiture – surtout si elle est neuve. Les produits chimiques contenus dans les plastiques, les solvants, les tapis et l’équipement audio créent tout un mélange toxique à l’intérieur de l’habitacle. Cette fameuse odeur de « char neuf » peut contenir jusqu’à 35 fois la limite recommandée de COV.

 

Profitez donc du printemps pour faire respirer votre maison, vous débarrasser des éléments toxiques et remplir vos poumons d’air pur.

 

 

 

Traduction et adaptation d’un texte de Dr. Joseph Mercola DO

 

 

Categories Bougez mieux

L’activité physique est maintenant optionnelle

Plus personne n’est obligé de bouger de nos jours! Le monde « évolué » dans lequel nous vivons a éliminé le besoin de toute activité physique de notre quotidien alors qu’autrefois c’était une nécessité, voir même une question de survie. Résultat, la vie sédentaire a engendré une panoplie de problèmes de santé qui vous affectent peut-être même déjà.

Le corps est conçu pour bouger, pas pour rester assis. La bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir de décision sur vos actions. Vous pouvez choisir de poursuivre votre style de vie sédentaire (en acceptant les conséquences) ou vous pouvez, dès aujourd’hui, vous mettre à l’œuvre pour renverser la vapeur.

Les options pour mettre votre corps en mouvement sont nombreuses. Avez-vous entendu parler de l’entrainement fonctionnel? Il s’agit du type d’entrainement idéal pour stabiliser la colonne vertébrale et se diriger vers une santé optimale. Et connaissez-vous l’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT)? Une séquence courte et efficace qui vous permettra de voir des résultats rapidement.

À vous de jouer!

Vous avez déjà eu recours à au moins une des excuses suivantes pour ne pas vous entraîner de façon régulière : pas le temps, pas l’énergie, pas l’argent.

Première bonne nouvelle : On peut faire de l’exercice sans dépenser un sou, chez soi, en n’utilisant que le poids de son propre corps.

Deuxième bonne nouvelle : Plus d’énergie vous investissez, plus d’énergie vous retirez.

Troisième bonne nouvelle : Les entrainements de courte durée, mais à haute intensité, nécessitent moins de temps qu’un entrainement classique et donnent de meilleurs résultats.

Vous n’avez donc désormais plus de raisons de ne pas vous y mettre.

Retour aux sources

La première chose qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à vous entrainer est probablement l’image typique du gym avec ses poids et autres machines impressionnantes. Bien qu’un entrainement classique au gym vaille 100 fois mieux que de rester assis à la maison, ce n’est pas l’option idéale si votre but est d’atteindre un niveau de santé optimal.

Optez plutôt pour l’entrainement fonctionnel. C’est l’une des principales tendances dans le monde de l’activité physique en 2016. Une nouvelle mode pensez-vous? En fait, il s’agissait de la SEULE forme d’exercice ou d’activité connue jusqu’à il y a 4 ou 5 générations. L’idée est de bouger selon les besoins de l’humain, selon sa programmation génétique. Non, l’homme des cavernes ne faisait pas de flexions du biceps à répétition.

L’entrainement fonctionnel s’oppose à l’entrainement dit classique en ce sens qu’il ne vise pas l’isolation des muscles. Le concept de l’entrainement fonctionnel est de travailler des mouvements plutôt que des muscles dans le but de préparer le corps à mieux fonctionner dans la vie de tous les jours : sortir la poussette de l’auto, transporter les sacs d’épicerie, jouer au parc avec les enfants, pelleter le banc de neige dans l’entrée…

Alors à moins que votre objectif d’entrainement ne soit purement esthétique, songez à adopter l’entrainement fonctionnel pour atteindre un bien-être optimal et durable.

Entrainement par intervalles à haute intensité

L’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT pour high intensity interval training en anglais) est une autre nouvelle tendance sur laquelle il vaut la peine de s’attarder. Le HIIT est caractérisé par l’alternance de périodes d’exercices très intenses suivies de périodes de repos. Finies les séances interminables sur le tapis roulant!

 

Ce type d’entrainement a de nombreux avantages : il augmente votre métabolisme, il se pratique n’importe où, avec ou sans équipement, il s’effectue rapidement (entre 10 et 30 minutes), il améliore la gestion de la glycémie, etc.

 

Toutefois, soyez vigilant si vous n’êtes pas déjà physiquement actif : le HIIT n’est peut-être pas indiqué pour vous. Si vous vous considérez en bonne condition physique, allez-y tout de même graduellement puisqu’il s’agit d’un programme très exigeant.

Que choisissez-vous?

 

Si vous pensez que l’entrainement fonctionnel et le HIIT réfèrent exclusivement au CrossFit, détrompez-vous! Le CrossFit intègre parfaitement ces deux concepts, mais ce n’est pas le seul. De plus en plus de centres de conditionnement physique, d’entraineurs privés et même de programmes à faire à la maison offrent des entrainements de type fonctionnel et à haute intensité qui peuvent être adaptés à votre niveau. Pas besoin d’être un athlète pour vous entrainer! N’oubliez pas que l’important est de bouger et d’en faire aujourd’hui plus que vous en faisiez hier.

 

L’activité physique est optionnelle. Vous avez le choix entre augmenter considérablement vos chances de vivre longtemps et en santé ou de vous préparer à vous battre pendant des années contre des maladies chroniques souffrantes. La balle est dans votre camp!

 

 

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