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Comment optimiser vos habitudes de vie en éliminant des comportements nuisibles

Chaque action posée au quotidien se cumule avec celles qui ont été faites et celles qui viendront. Comme tout ce qui est fait mérite d’être bien fait, pourquoi ne pas favoriser des actions avec une posture optimale ou qui produiront des effets bénéfiques à long terme pour vous et votre famille? Cet article met en lumière 7 actions à proscrire ou à modifier afin de rendre votre quotidien optimal et vous permettre de vivre pleinement.

1. Cessez de dormir sur le ventre

La posture de sommeil sur le ventre entraîne un stress important au niveau de la colonne vertébrale.

  1. Elle impose nécessairement que la tête soit tournée d’un côté ou l’autre afin de vous permettre de respirer. En conséquence, la rotation du cou empêche une posture vertébrale neutre. Si elle persiste plusieurs heures pendant la nuit et que cette action est répétée chaque nuit, des douleurs au cou peuvent apparaître.
  2. Au niveau lombaire, elle crée une augmentation de la lordose (augmentation de la courbe du dos), ce qui engendre également un déséquilibre au niveau neurovertébral.

2. Ne portez plus votre portefeuille dans votre poche arrière

C’est un fait : plus la posture est symétrique, plus les chances qu’elle soit optimale dans le temps sont bonnes. Lorsque le portefeuille est porté dans la poche arrière du pantalon et qu’on s’assoit, un débalancement postural se crée. Le bassin se soulève du côté du portefeuille et la colonne vertébrale compense afin que le corps soit le plus droit possible. De façon répétée, cette habitude influence négativement la posture globale. Messieurs, soyez avisés!

3. Diminuez votre temps passé sur les réseaux sociaux

Ce n’est plus un secret pour personne : bien qu’ils puissent aider à rester en contact, les réseaux sociaux tendent à créer davantage d’effets néfastes pour la santé.

  • Un temps d’écran exagéré et répété engendre une fatigue oculaire et peut même causer une sécheresse oculaire.
  • La posture adoptée avec l’usage du téléphone cellulaire est en lien direct avec le syndrome du cou texto. La tête penchée et les épaules souvent remontées créent un stress au niveau neurovertébral et peuvent être associées à l’apparition de douleurs cervicales, thoraciques et lombaires.
  • Connaissez-vous la lumière bleue? Elle émane des écrans.
    Trop de lumière bleue engendre une fatigue oculaire, stimule le cerveau et peut avoir un impact négatif sur le sommeil. En conséquence, il est recommandé de ne pas utiliser d’écran au moins une heure avant l’heure du coucher.

4. N’utilisez pas de sac à bandoulière

Au même titre que le portefeuille dans la poche arrière, le sac à bandoulière débalance la posture. Un sac déposé seulement sur une épaule abaisse celle-ci et déséquilibre la colonne vertébrale. Pour cette raison, il est primordial de porter des sacs avec 2 bretelles, et évidemment, de les utiliser!

Saviez-vous que le sac à dos des enfants devrait respecter certains critères de base afin d’optimiser son utilisation?

  • Avoir 2 bretelles
  • Ne pas descendre plus bas que les fesses
  • Ne pas remonter plus haut que les épaules
  • Avoir 2 sangles qui s’attachent afin de le maintenir adéquatement au corps (à la poitrine et aux hanches)
  • Avoir plusieurs poches afin de répartir le poids un peu partout à l’intérieur
  • Pour les élèves du primaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 10% du poids de l’enfant
  • Pour les élèves du secondaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 15% du poids de l’enfant

5. Ne doutez plus de vos capacités

Cette action n’est pas reliée directement à la posture. Cependant, être constamment dans le doute, ne pas assumer ses choix, ne pas avoir confiance en soi et se remettre en question sont des actions qui influencent le corps en entier. Le système nerveux s’adapte à tout, même aux pensées négatives. Il faut renverser la vapeur maintenant! Si vous souhaitez améliorer votre confiance en soi et optimiser par le fait même votre bien-être, suivez ces conseils :

  • Allez-y une étape à la fois.
  • Entourez-vous de gens en qui vous pouvez avoir confiance.
  • Laissez aller le superflu et les ondes négatives.
  • Partagez vos états d’âme lorsque vous êtes dans le doute : les gens qui vous aiment sauront vous écouter et vous aider à trouver des pistes de solution.
  • Prenez du temps pour vous, afin de vous centrer sur vos besoins réels.
  • Prenez l’habitude de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler; le reste ne vous appartient pas.

6. Cessez de repousser l’activité physique

“Quand le printemps arrivera, je me mettrai à la course.”
“Cet été, je vais sortir prendre des marches, car je n’aime pas l’hiver.”
“Je vais commencer à m’entraîner lundi prochain.”
“Du vélo? Non, ce n’est pas pour moi.”

Les preuves quant à l’importance de l’activité physique ne sont plus à faire. La question est davantage de savoir pourquoi elle ne serait pas pratiquée régulièrement. Évidemment, les efforts demandés penchent dans la balance, mais les bénéfices devraient le faire tout autant. La procrastination ne mène jamais à des résultats, sachez-le!

  • L’activité physique peut être pratiquée sans vider son portefeuille
  • L’activité physique aide au sommeil
  • L’activité physique procure une excellente source d’énergie
  • L’activité physique pratiquée de façon intense sur une courte période optimise le temps et favorise une bonne dépense énergétique

Bougez en famille, allez-y par étapes, ne voyez pas la montagne trop grosse en partant et amusez-vous!

7. N’ignorez plus vos douleurs

La douleur est un signal d’alarme. Si elle est présente, c’est qu’il y a une interférence au niveau de votre système nerveux. En conséquence, il est important de comprendre d’où elle vient et poser des actions qui aideront à la contrôler.

  • Comment est votre posture générale?
  • Pratiquez-vous votre sport adéquatement?
  • Êtes-vous stressé?
  • Comment est votre sommeil?
  • Êtes-vous tombé dernièrement?
  • Votre posture de travail est-elle optimale?
  • Quel type de chaussures portez-vous?
  • Est-ce que vous croisez vos jambes lorsque vous vous asseyez?

Votre chiropraticien, avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, est formé pour établir un diagnostic chiropratique, proposer un suivi approprié et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. S’il juge que la condition n’est pas dans son champ de compétences, il évaluera vers quel professionnel de la santé il sera plus adéquat de vous diriger. Pensez à l’avoir dans votre cercle de professionnels.

Par où commencerez-vous?

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Douleurs à l’épaule : apprenez-en davantage sur le syndrome d’accrochage

Les douleurs à l’épaule sont fréquentes. Elles peuvent avoir plusieurs origines et être complexes, ce qui nécessite sans aucun doute une évaluation précise. Le syndrome d’accrochage fait partie des diagnostics fréquents liés aux douleurs à l’épaule, et cet article vous permettra de le comprendre et voir quel rôle la chiropratique pourrait jouer dans son diagnostic et son traitement.

Comment fonctionne l’épaule : anatomie 101

L’épaule est composée d’os, de muscles, d’articulations, de tendons et de ligaments. Ici, l’avantage sera porté sur les os, les muscles et les articulations de l’épaule :

1. Os

  • Scapula (omoplate)
  • Acromion (partie de l’omoplate importante du syndrome d’accrochage)
  • Humérus (os du bras)
  • Clavicule (à l’avant de l’épaule)

2. Muscles

3. Articulations

  • Gléno-humérale (entre l’humérus et l’omoplate)
  • Acromio-claviculaire (entre la clavicule et l’omoplate)
  • Sterno-claviculaire (entre le sternum et l’omoplate)
  • Scapulo-thoracique (entre l’omoplate et la cage thoracique)

L’épaule est une articulation qui permet beaucoup de mouvements, et certains de ces mouvements sont d’une très grande amplitude :

  • Flexion (élever le bras vers le haut et l’avant)
  • Extension (amener le bras vers l’arrière)
  • Abduction (éloigner le bras du corps, vers le haut)
  • Adduction (rapprocher le bras du tronc en le gardant à l’horizontale)
  • Rotation interne (amener l’avant de l’humérus vers l’intérieur)
  • Rotation externe (amener l’avant de l’humérus vers l’extérieur)

La flexion et l’abduction sont les 2 amplitudes qui permettent les plus grands mouvements de l’épaule. Elles sont impliquées dans la plupart des mouvements de l’épaule.

Comment se développe le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est un diagnostic très commun qui touche l’épaule. Globalement, il se développe lorsqu’il y a un “accrochage” entre l’acromion (partie de l’omoplate) et les tendons des muscles de la coiffe des rotateurs de l’épaule.

Différentes causes sont à l’origine de l’accrochage :

  • Mouvement répétitif en abduction et en flexion de l’épaule.
    Lors de ces mouvements, les tendons des muscles impliqués sont sollicités entre l’humérus et l’acromion. Il peut résulter d’une inflammation de ces tendons. L’inflammation engendre quant à elle un frottement entre l’acromion et les tendons, d’où l’accrochage.
  • L’anatomie de l’acromion.
    Une variante dans l’anatomie de l’acromion peut créer un frottement entre ce dernier et les tendons des muscles. Un acromion plus gros, par exemple, peut être à l’origine de ce frottement.
  • Un débalancement au niveau de la biomécanique de l’épaule
    Une faiblesse musculaire, une perte de proprioception ou une articulation dysfonctionnelle peuvent engendrer un mauvais mouvement de la tête de l’humérus. En conséquence, un frottement peut se créer entre l’acromion et la tête humérale.
  • L’âge
    Le processus de vieillissement amène une diminution de l’apport sanguin aux muscles. Ceci engendre des processus dégénératifs des muscles et peut être associé au syndrome d’accrochage.

Il n’y a pas que les muscles qui développent des processus dégénératifs liés à l’âge. Les os également. L’ostéoarthrose est un processus dégénératif qui pousse la matière osseuse à se créer sur l’os. L’ostéoarthrose peut cibler tous les os, en passant par l’acromion, la clavicule et l’omoplate. Le résultat reste le même, c’est-à-dire qu’un frottement peut se créer et créer un syndrome d’accrochage.

Les mouvements répétitifs associés au syndrome d’accrochage touchent certains types de clientèle :

  • Les sportifs
    En natation, les mouvements demandés à l’épaule pour la plupart des types de nage impliquent une grande amplitude. Les muscles de la coiffe des rotateurs sont impliqués et leur utilisation fréquente peut mener à l’apparition du syndrome d’accrochage.
  • Les travailleurs debout
    La posture de travail debout demande généralement que les bras soient surélevés. Bien qu’elle soit efficace pour certains postes de travail, elle est souvent mal adaptée, ce qui pousse le haut du corps à compenser. La biomécanique de l’épaule peut être atteinte, ce qui déséquilibre le mouvement et occasionne parfois l’apparition du syndrome d’accrochage.

Les douleurs du syndrome d’accrochage

Les patients ayant le syndrome d’accrochage présentent des douleurs typiques :

  • Douleur à l’avant de l’épaule aux mouvements d’abduction et de flexion le plus souvent. Le mouvement de rotation interne lorsque le bras est surélevé peut également être douloureux. L’accrochage survient généralement dans un angle précis du mouvement. Votre chiropraticien sera en mesure de le reproduire afin de déterminer si votre douleur est réellement liée au syndrome d’accrochage.
  • Douleur à l’avant de l’épaule au repos, lorsque la condition peut être plus avancée.
  • Douleur irradiant le long du bras et allant au coude
  • Sensation de pincement lors du mouvement douloureux

Comment soulager le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est une condition pouvant être diagnostiquée et traitée en chiropratique. Par son doctorat de premier cycle en chiropratique (doctorat de premier cycle en chiropratique), le chiropraticien est habileté à poser un diagnostic chiropratique et établir un suivi approprié pour son patient.

Le traitement pourrait consister en différentes modalités :

  • Ajustements chiropratiques au niveau vertébral, mais également au niveau des articulations de l’épaule.
  • Travail musculaire (surtout lorsque la condition découle des mouvements répétitifs)
  • Thérapie complémentaire au besoin (ultrason, glace, TENS)
  • Conseils posturaux (pour les travailleurs debout ou les sportifs)
  • Exercices de renforcement ou d’étirement au besoin.
  • Collaboration avec un professionnel de la santé afin d’optimiser la santé (ex.: kinésiologue, médecin, physiothérapeute). Lorsque la forme de l’acromion est en cause, une référence en médecine peut être envisagée puisque parfois, une acromioplastie peut être pratiquée.

Dans tous les cas, votre chiropraticien devrait être considéré comme un professionnel à part entière dans la gestion des conditions neuromusculosquelettiques de tous les membres de votre famille. Sa formation doctorale en chiropratique lui permettra sans aucun doute de vous aider et vous proposer un suivi adapté à vos besoins.

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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/

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Sécurité en hiver : pelletage, crampons et tralala

L’hiver actuel est loin de ceux où la neige atteignait le toit des maisons, n’est-ce pas? Un peu de neige, beaucoup de doux temps, de la pluie et du verglas, c’est ce à quoi nous avons droit depuis quelques semaines. La pelle est essentielle, mais d’autres outils nous sont utiles afin d’affronter les changements de température auxquels nous faisons face depuis les dernières années. De la pelle aux différents types de crampons, cet article vous permettra de passer à travers la météo variable de nos hivers québécois.

Comment pelleter de façon sécuritaire et efficace

C’est un fait : personne ne se sauve de la pelle pendant l’hiver. Bien que certains cherchent à la repousser, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour rendre son utilisation agréable et sécuritaire? Mettez ces conseils en application afin de l’apprivoiser et vous faciliter la tâche lors de vos séances de pelletage. Gageons que votre perception changera dès la prochaine bordée!

Sans parler des risques de blessures associés, travailler avec un outil mal adapté est sans contredit l’élément qui rend une tâche plus difficile et désagréable. Le pelletage ne fait pas exception. Soyez conscients de l’outil que vous utilisez.

  • Le poids de la pelle
    Plus on a une charge importante à manipuler, plus l’effort demandé sera grand. En conséquence, plus une pelle est lourde, plus il peut être difficile de pelleter. Veillez à prendre une pelle d’un poids d’environ 1,5 kg.
  • La longueur de la pelle
    Un manche long diminue l’impact sur les muscles du dos alors qu’un manche plus court donne une meilleure stabilité lors du transfert de la neige.
    Idéalement, la longueur totale à privilégier pour une pelle serait celle qui, placée à la verticale, lui permettrait d’atteindre la hauteur du coude lorsque le bras est placé le long du corps. Évidemment, allez-y avec votre jugement.
  • La forme du manche ne changera rien
    Bien que plusieurs pensent que le manche de type ergonomique (courbé) soit à privilégier par rapport à un manche droit, aucune étude n’a démontré qu’il procurait un avantage lors de son utilisation. Il peut être plus facile d’utiliser un manche courbé lorsqu’on doit pousser la neige alors qu’un manche droit peut aider à la soulever plus efficacement. Évaluez la tâche que vous avez à effectuer et faites votre choix en conséquence.
  • Habillez-vous adéquatement
    Portez des bottes ou chaussures qui vous procureront une stabilité. Habillez-vous pour éviter que vos mouvements soient limités.
  • Bougez intelligemment
    Lors du pelletage :
    1. Gardez les jambes écartées et assurez-vous que la pelle est près de la jambe avant.
    2. Mettez le poids de votre corps sur la jambe avant et utilisez-la pour pousser la pelle.
    3. Gardez toujours la charge près de votre corps.
    4. Utilisez un transfert de poids entre les 2 jambes et orientez vos pieds vers la direction où la neige sera poussée.
  • Soyez respectueux de vos capacités
    Trop, c’est comme pas assez. Le pelletage peut s’avérer être une tâche
    (ou une activité, selon votre vision) exigeante, alors il est important de garder une cadence raisonnable.

Afin d’optimiser votre travail, mettez ceci en perspective :

  1. Plus la charge dans la pelle est importante, plus le système neuromusculosquelettique est sollicité.
    L’endurance peut être mise à l’épreuve lorsque les charges sont trop grandes. En conséquence, le pelletage peut devenir exigeant pour une mauvaise raison. Augmenter le nombre de pelletées pourrait permettre d’accomplir la tâche plutôt que de l’arrêter prématurément en raison d’un épuisement.
  2. Plus la vitesse d’exécution est grande, plus le système cardiovasculaire est stimulé.
    Selon vos capacités, variez la vitesse afin de faire un travail sécuritaire et maintenir une cadence plus longue plutôt que d’arrêter trop rapidement pour cause d’essoufflement.
  3. Plus on projette la neige haut et loin, plus on demande un effort à notre corps.
    Minimiser l’effort permet de prolonger la durée du travail. Évaluez à quelle distance vous devez vous installer pour rendre votre travail efficace et sécuritaire. Si la hauteur de projection n’est pas celle à laquelle vous êtes à l’aise pour travailler, pensez à pousser la neige ailleurs.

Déneiger la voiture : votre indispensable

Le déneigement de la voiture fait partie de notre réalité. Encore une fois, l’équipement utilisé fait toute la différence entre une tâche “nécessaire” agréable et sécuritaire plutôt que désagréable avec risque de blessure.

D’un point de vue ergonomique, travailler à bout de bras n’est pas optimal pour la colonne vertébrale. En conséquence, utiliser un balai à neige trop court vous pousse à déplacer votre centre de gravité vers l’avant, ce qui augmente la charge sur le bas de votre dos et peut causer des blessures.

Un balai à neige télescopique peut être une excellente option pour vous aider à garder une posture idéale lors du déneigement de votre véhicule. Avec ce genre de balai, votre dos demeure droit, ce qui favorise une posture optimale et diminue la charge imposée aux structures lombaires.

En cas de verglas, pensez aux crampons

Le chiropraticien a une vision globale de l’individu. Pour cette raison, la prévention occupe une grande place dans les conseils qu’il émet à ses patients.

Une chute sur la glace peut avoir des conséquences importantes. Pensez à utiliser des crampons sous vos bottes lorsque la glace est présente au sol.

  • Certains modèles de bottes offrent maintenant des crampons intégrés et rétractables au niveau de la semelle.
  • Des crampons peuvent être vendus séparément et ajoutés sur la botte. À vous de voir ce qui vous convient le mieux afin de travailler sécuritairement!

La prévention pour une santé optimale

Lorsqu’il est question de sécurité en hiver, la pensée se tourne plus souvent vers les déplacements extérieurs. Voici une liste de conseils généraux à mettre en place, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur :

  • Vous chauffez avec un poêle à bois? Assurez-vous que votre cheminée soit fonctionnelle à 100%. L’hiver est déjà bien entamé, mais gardez ce conseil en tête. Vos avertisseurs de fumée fonctionnent-ils adéquatement?
  • Vous partez en randonnée? Informez vos proches de vos déplacements.
  • Pensez à mettre une trousse d’urgence dans votre véhicule.
  • Consultez la météo : elle peut vous donner des indices sur les précautions à prendre pour vos déplacements et la préparation de la maison en cas de conditions particulières.
  • À la maison, vérifiez votre trousse d’urgence de base : couvertures, nourriture, eau, lampes de poche, radio à piles, etc.
  • Assurez-vous d’avoir du sel ou du sable (matières abrasives) afin de rendre les surfaces extérieures praticables et sécuritaires.

Saviez-vous qu’une santé neurovertébrale optimale pourrait vous aider à mieux bouger, ce qui serait bénéfique pour la prévention des chutes ou l’amélioration de vos capacités à pelleter et déneiger votre véhicule? N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 5 janvier 2023
https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/shovel.html
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/rsrcs/sfttps/tp201212-fra.aspx?rss=true
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/kts/bsc-kt-fr.aspx

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La hanche : problèmes communs et solutions efficaces

La hanche fait partie des articulations les plus sollicitées du corps humain. Considérant qu’un humain fait en moyenne 10 000 pas par jour, il va de soi qu’elle doit fonctionner adéquatement afin d’assurer une santé optimale pour le présent, mais aussi pour le futur. Dans cet article, vous découvrirez les conditions qui ciblent le plus souvent la hanche et apprendrez comment pallier leur présence.

La hanche, une articulation synoviale

En gros, le corps humain est constitué de plus de 300 articulations qui sont divisées en 3 catégories différentes :

1. Les articulations synoviales (mobiles)

Ce type d’articulation est celui auquel on pense en premier et la hanche en fait partie.
Les articulations synoviales sont constituées comme ceci :

  • L’extrémité de 2 os adjacents (ex.: pour l’articulation de la hanche, il est question du fémur et du bassin)
  • Du cartilage qui recouvre l’extrémité des 2 os
  • Une capsule articulaire qui englobe les extrémités des 2 os
  • Une membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de la capsule articulaire
  • Du liquide synovial qui est compris à l’intérieur de la membrane
  • Des ligaments qui entourent et stabilisent l’articulation

Évidemment, les articulations mobiles, comme leur nom l’indique, sont mobiles. Elles permettent généralement un mouvement dans plusieurs axes, qui sera de plus ou moins grande amplitude selon la région.

Exemple : Le genou ne permet pas une grande amplitude de mouvement en rotation, contrairement à l’épaule et la hanche, qui elles, oui.

2. Les articulations cartilagineuses

Ce type d’articulation permet un mouvement moins important que le type d’articulation synoviale comme la hanche est constitué comme ceci :

  • L’extrémité de 2 os adjacents OU 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance
  • Présence de cartilage entre les 2 structures osseuses

Ce type d’articulation ne présente aucune cavité articulaire ni liquide synovial.

Vous comprendrez que lorsqu’il s’agit de 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance, le mouvement ne doit pas être important. Le cartilage n’est que temporaire et laisse place à une articulation complètement fusionnée une fois la croissance terminée.

Les articulations cartilagineuses comprennent celles-ci :

  • Symphyse pubienne
  • Articulations discales (intervertébrales)
  • Articulation sacrococcygienne
  • Articulation costosternale

3. Articulations fibreuses

Les articulations fibreuses ne sont pas mobiles, ne présentent aucune cavité articulaire et n’ont pas de liquide synovial. Elles sont composées comme ceci :

  • 2 os adjacents
  • Tissu fibreux qui relie les 2 structures osseuses

Les sutures crâniennes représentent le meilleur exemple d’articulations fibreuses. Pendant l’enfance, les os crâniens sont reliés entre eux par du tissu fibreux, qui, à l’âge adulte, sera remplacé par du tissu osseux qui indiquera la fusion des os les uns avec les autres.

Les grandes amplitudes de mouvement de la hanche

Comme mentionné précédemment, la hanche fait partie des articulations synoviales et permet plusieurs types de mouvements :

  • Rotation interne
  • Rotation externe
  • Flexion
  • Extension
  • Abduction
  • Adduction
  • Circumduction

En conséquence, la hanche, de par sa grande sollicitation au quotidien, nécessite une fonction adéquate.

Les conditions susceptibles de toucher la hanche

Différentes conditions peuvent toucher la hanche. Certaines peuvent être d’origine congénitale, découler de troubles posturaux, être associées à une surutilisation et être secondaires à une blessure/traumatisme. En conséquence, lorsqu’une douleur survient, il est essentiel de faire évaluer l’articulation par votre chiropraticien.

  • Conditions d’origine congénitale à la hanche
    • Malformation osseuse
    • Legg Calve Perthes (dysplasie congénitale)
    • Asymétrie de la longueur des jambes
  • Conditions à la hanche liées à des troubles posturaux
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique
    • Subluxation coxo-fémorale (de la hanche)

Les troubles posturaux peuvent comprendre une mauvaise posture assise à l’ordinateur, une mauvaise posture de sommeil ou une mauvaise posture au travail debout.

  • Conditions ciblant la hanche en raison d’une surutilisation
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique

Les sports comme la course, le jogging, le vélo, la marche, le soccer et le tennis peuvent contribuer à causer l’apparition de ce genre de conditions. On pense souvent à une mauvaise pratique du sport, mais la surutilisation et le mauvais équipement (ex.: mauvaises chaussures, vélo mal adapté) peuvent avoir un impact également.

  • Les conditions à la hanche secondaires à une blessure/traumatisme
    • Séquelle de fracture créant un déséquilibre biomécanique
    • Ostéoarthrose coxofémorale (de la hanche)
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique

Pallier aux conditions ciblant la hanche

La mission principale du chiropraticien est d’optimiser la santé de la communauté. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, il est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique, offrir un traitement chiropratique adapté et émettre des recommandations en lien avec les conditions neuromusculosquelettiques.

  • La base de l’évaluation chiropratique repose d’abord sur une période de questions (anamnèse) ciblée sur la condition présentée par le patient.
  • Suite à l’anamnèse, une évaluation physique de l’articulation de la hanche est nécessaire. Un chiropraticien aguerri aura le réflexe de ne pas seulement évaluer la hanche, puisque le membre inférieur, le bassin et la colonne vertébrale comportent plusieurs articulations qui fonctionnent conjointement à celle-ci.
    • Comment bouge l’articulation de la hanche?
    • Y a-t-il des limitations de mouvement?
    • Les muscles sont-ils impliqués?
    • La bourse est-elle impliquée?
    • Les articulations connexes sont-elles limitées
    • Quel est le jeu articulaire vertébral?

Autant de questions qui, avec leurs réponses, sauront orienter le diagnostic chiropratique et permettre au chiropraticien d’être plus précis dans son suivi.

  • Une fois le suivi établi, le suivi chiropratique pourra aider à soulager la douleur, améliorer la mobilité articulaire, améliorer les tensions musculaires et diminuer les chances de récidive.
  • Puisqu’il a en tête la santé globale de son patient, le chiropraticien pourra, en plus d’offrir un suivi chiropratique, proposer certains conseils sur les habitudes de vie :
    • Amélioration de la posture de sommeil
    • Amélioration de la posture de travail à l’ordinateur
    • Conseils sur la pratique de l’activité sportive

En tout temps, n’hésitez pas à parler à votre chiropraticien, sa formation et son expertise pourraient vous être grandement utiles!

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Une douleur à la cage thoracique? Ça pourrait être une irritation costovertébrale!

Saviez-vous que les côtes pouvaient être à l’origine de certaines douleurs? Les conditions costales sont fréquemment rencontrées en chiropratique et lorsqu’elles sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien possède généralement tous les outils pour aider son patient à retrouver un état de santé optimal. Dans cet article, vous découvrirez l’une des conditions costales les plus fréquentes, c’est-à-dire l’irritation costovertébrale, et vous apprendrez comment la chiropratique pourrait être votre allié dans le traitement de cette condition.

Les côtes et leurs articulations

Anatomiquement parlant, les côtes bougent. Si elles ne bougeaient pas, la respiration serait très difficile puisque leur mouvement permet à la cage thoracique de prendre de l’expansion lors de l’inspiration et l’expiration.

Le corps humain comprend généralement 12 paires de côtes. De ces 12 paires, les 2 dernières sont dites flottantes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’attache à l’avant, contrairement aux 10 autres paires de côtes.

Au niveau dorsal, chaque côte s’articule au niveau vertébral, d’où le nom de l’articulation costovertébrale :

Au niveau ventral, les côtes s’articulent pour la plupart avec le sternum, d’où le nom de l’articulation costosternale :

Même si les articulations ne sont pas du même type entre la région antérieure et postérieure du dos, le mouvement est possible à chaque niveau. Comme dans tout mouvement articulaire, il est possible qu’il y ait une diminution de la mobilité, ce qui peut causer des conditions neuromusculosquelettiques comme l’irritation costovertébrale.

Quand la perte de mobilité engendre la douleur

Chaque articulation a un mouvement qui lui est propre. Ce mouvement se doit d’être optimal si l’on souhaite que l’articulation fonctionne normalement. Plusieurs causes peuvent créer une perte de mobilité articulaire :

  • Traumatisme direct à l’articulation
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Mauvaise posture de travail
  • Mouvement répétitif
  • Mauvaise utilisation de l’articulation (ex.: mauvaise technique de course)
  • Sédentarité (non-utilisation des articulations)

Le processus plus détaillé (mais imagé) menant à l’apparition de douleur ressemble à ceci :

  1. Lorsqu’une articulation ne bouge pas optimalement, les récepteurs articulaires envoient un signal au niveau cérébral indiquant que le mouvement n’est pas idéal.
  2. Lorsque le cerveau reçoit cette information, il la traduit comme un problème à régler et souhaite donc “protéger” le corps.
  3. Les signaux de protection envoyés par le cerveau peuvent être ceux-ci :
    1. Inflammation
    2. Hypertonicités musculaires (contractions musculaires)
      1. Restriction dans l’amplitude de mouvement, avec douleur
      2. Restriction dans l’amplitude de mouvement, sans douleur
      3. Raideur des muscles environnants
    3. Oedème local
    4. Douleur
      1. Douleur au mouvement
      2. Douleur au repos
      3. Douleur intermittente
      4. Douleur constante
      5. Douleur légère
      6. Douleur intense
      7. Douleur locale, au toucher
      8. Douleur irradiante
  4. Vite, on se rend compte que les hypertonicités musculaires engendrent à leur tour une nouvelle diminution de l’amplitude de mouvement. C’est ainsi que le cercle vicieux de la restriction articulaire débute :
    1. Perte d’amplitude de mouvement = hypertonicités musculaires
    2. Hypertonicités musculaires = encore plus de perte d’amplitude
    3. Encore plus de perte d’amplitude = encore plus de réponses de protection = encore plus d’hypertonicités musculaires
    4. Ainsi de suite.

Les articulations costovertébrales ne font pas exception à ce mécanisme. En général, les douleurs liées à l’irritation costovertébrale sont celles-ci :

  • Sensation de point à droite ou à gauche de la colonne vertébrale, dépendamment de l’articulation ciblée.
  • Douleur possible lors de l’inspiration ou de l’expiration, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Douleur possible lors du mouvement des bras/épaules, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Sensation de douleur intense à la poitrine, vis-à-vis l’articulation costovertébrale touchée. Comme si un poignard transperçait la poitrine de l’arrière à l’avant.

Le chiropraticien à la rescousse

Lors de son examen, le chiropraticien aura la tâche de déterminer si la douleur perçue par son patient est d’origine neuromusculosquelettique. Pour se faire, il utilisera l’expertise qu’il a acquise au cours de son doctorat de premier cycle en chiropratique.

  • Des questions précises servent à orienter son cheminement clinique.
    • À quel moment survient la douleur?
    • La douleur est présente depuis quand?
    • La douleur est-elle irradiante?
    • Est-ce que l’intensité de la douleur varie?
    • Le patient a-t-il des difficultés respiratoires?
    • Le patient a-t-il d’autres symptômes?
  • Un examen physique complet en lien avec les réponses aux questions aide le chiropraticien à préciser graduellement son idée diagnostique :
    • Amplitudes de mouvement costovertébrales
    • Amplitudes de mouvement costosternales
    • Palpation chiropratique (subluxations) au niveau vertébral
    • Évaluation des hypertonicités musculaires potentielles
  • Des examens complémentaires en fonction des résultats obtenus (radiographies)
    • Puisque le chiropraticien a la capacité de prescrire et analyser les radiographies, il est possible qu’il veuille avoir une image plus précise de la région impliquée. Comment est la colonne vertébrale? Comment sont les articulations costovertébrales? Comment est la qualité osseuse? Toutes ces réponses peuvent aider à déterminer si le diagnostic est d’origine chiropratique et orienter vers le traitement le mieux adapté pour le patient.
    • Dans l’éventualité où un traumatisme soit à l’origine de la douleur, il est possible que le chiropraticien veuille évaluer l’intégrité osseuse. Si elle est compromise et qu’il suspecte une fracture, il aura à référer son patient du côté médical pour un suivi approprié pour confirmer le diagnostic.

Dans le cas d’un diagnostic d’irritation costovertébrale, un suivi chiropratique pourra être envisagé.

Puisque le chiropraticien évalue la présence de subluxations vertébrales, il traitera celles qu’il a trouvées lors de son examen. Sachant qu’il n’y a pas que les articulations vertébrales qui peuvent être subluxées, il traitera fort probablement l’articulation costovertébrale en cause dans le diagnostic qu’il a émis puisqu’elle présentera sans doute une perte de mouvement.

Si, à son examen, des hypertonicités musculaires ont été mises en lumière, il pourra les travailler afin de rendre le muscle plus souple et moins contracté. Cela aidera à redonner une amplitude de mouvement normale à l’articulation.

Puisqu’on retrouve généralement de l’inflammation au site de l’irritation costovertébrale, il est possible que des techniques complémentaires soient utilisées, selon la localisation, l’indication et les contrindications du patient :

  • TENS (neurostimulation électrique transcutanée)
  • Ultrasons
  • Glace
  • Chaleur

Optimiser la santé de son patient

La vision chiropratique est orientée sur la santé globale de son patient. En conséquence, le chiropraticien ne se penchera pas seulement sur la douleur. Il aura toujours en tête d’optimiser son suivi et la condition de vie des gens qui le consultent en donnant des conseils sur les habitudes de vie, les postures à adopter (sommeil et travail) et les exercices qu’ils pourraient faire afin d’aider leur condition et éviter les récidives.

Le chiropraticien sait très bien que l’absence de douleur n’est pas toujours en lien avec l’absence de maladie/condition de santé. Il pourra être présent pour vous suite à la gestion de la douleur afin de vous guider vers un état de santé optimal et vous proposer des soins d’optimisation. N’hésitez pas à le consulter!

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Le mal des coureurs : comprendre et soulager la périostite tibiale

La course à pied est sans aucun doute l’un des sports ayant connu la hausse de popularité la plus élevée au cours des dernières années. Facile d’accès et à pratiquer, elle rejoint une foule de sportifs, des débutants aux marathoniens. Pratiquée de façon répétée ou avec une technique mal adaptée, elle peut toutefois entraîner l’apparition de plusieurs douleurs. La périostite tibiale est l’une des conditions fréquentes touchant les coureurs, et cet article vous permettra d’en connaître davantage sur le sujet tout en vous donnant des trucs à mettre en pratique si vous en êtes atteint.

Commençons par la base

Puisque cet article se veut éducatif, abordons d’abord le diagnostic lui-même afin de mieux le comprendre.

  1. Le périoste fait partie de l’os. De façon imagée, c’est une membrane fibreuse qui enveloppe les os plats et longs du corps, à l’exception de la zone de l’os qui se trouve à l’intérieur de l’articulation.
  2. La fonction du périoste est d’assurer la croissance des os et le bon fonctionnement des échanges sanguins pour l’os.
  3. Le périoste a également un rôle de protection de l’os puisqu’il a la capacité de transmettre les informations de douleurs, comme dans le cas de fracture de l’os ou de tout état douloureux.
  4. Le périoste joue également un rôle dans la consolidation et la réparation de l’os en cas de fracture, par exemple.
  5. Les termes se terminant par “ite” font référence à un état inflammatoire. Une inflammation du périoste se définit donc comme étant une périostite.

Vous aurez compris que lorsqu’il est question de périostite tibiale, on considère que c’est le périoste du tibia qui est inflammé.

Lorsque le tibia s’enflamme chez le coureur

Le mécanisme de blessure associé à la périostite tibiale est relativement simple. La cause peut se diviser en 2 :

  • La répétition d’impacts
  • Les microtraumatismes

Lors du mouvement de la course, les contractions répétées des muscles impliqués dans le mouvement du pied créent une traction et une irritation au niveau de l’insertion de ces muscles sur le périoste.

Les symptômes associés à la périostite tibiale sont ceux-ci :

  • Douleur/brûlure ciblant le tibia, sur sa partie antérieure et externe
  • Douleur/brûlure ciblant le tibia, sur sa partie postérieure et interne
  • Douleur au mouvement (impact surtout)
  • Douleur au repos parfois
  • Douleur à la palpation de la région impliquée
  • Parfois, un oedème peut être aperçu sur le tibia, au niveau de l’inflammation

La périostite tibiale est fréquente chez le coureur, mais peut se présenter chez certains autres types de clientèles :

  • Marcheurs
  • Sprinteurs
  • Danseurs

Des conditions peuvent également prédisposer à la périostite tibiale. Une arche plantaire affaissée, qui amène le pied en pronation, peut altérer la biomécanique du pied et avoir un impact sur le mouvement normal du membre inférieur lors de la marche ou la pratique d’un sport.

Votre chiropraticien et la périostite tibiale

Évidemment, l’objectif #1 est de diminuer la douleur associée à la périostite tibiale. Votre chiropraticien étant un professionnel formé dans l’évaluation, le diagnostic chiropratique et le traitement des conditions neuromusculosquelettiques, pourrait grandement être une personne-clé dans l’atteinte de vos objectifs de santé. Sommairement, une visite chez votre chiropraticien pourra vous permettre d’en savoir plus sur votre condition en passant par différentes étapes :

  1. Période de questionnement quant à votre douleur (survenue, localisation, durée, intensité, fréquence)
  2. Examen physique complet (colonne vertébrale, hanche, genou, cheville et pied)
    a. Structures osseuses
    b. Tissus mous
    c. Structures articulaires (ligaments, bourses, capsules)
  3. Traitement chiropratique envisagé, en fonction de chaque professionnel
    a. Ajustements vertébraux et articulaires selon le besoin (hanche, genou, cheville et pied)
    b. Travail de tissus mous
    c. Kinesiotaping
    d. Ultrasons
    e. TENS (courant interférentiel)
  4. Autres recommandations possibles telles que :
    a. Repos partiel ou total, selon l’activité et la gravité de la condition
    b. Application de glace afin de diminuer l’inflammation
    c. Exercices d’étirement ou de renforcement selon le cas

Suite à cette phase où l’accent est mis sur le soulagement, la reprise du sport est généralement envisagée selon les recommandations de votre chiropraticien.

Qu’est-ce que je peux faire, docteur?

Outre de suivre les recommandations émises par votre chiropraticien, l’un des exercices les plus recommandés pour aider à la périostite tibiale en est un d’étirement.
Voici comment le faire :

  1. Assoyez-vous sur une chaise et placez le dessus du pied au sol de façon à ce que les orteils pointent vers l’arrière (votre genou sera en position fléchie).
  2. Lentement, avancez vers le bout de la chaise afin de sentir un étirement au niveau de la partie antérieure de la jambe.
  3. Allez au maximum de votre capacité, sans entrer dans la douleur (restez dans une sensation d’étirement).
  4. Maintenez la position pendant 30-40 secondes. Répétez 2 fois. Faire cette séquence entre 2 à 3 fois par jour.
  5. VARIANTE : Vous pouvez faire cet exercice en position debout en pointant le pied vers l’arrière, en appuyant les orteils au sol et en vous stabilisant au mur. Assurez-vous que l’autre jambe soit légèrement plus à l’avant. En maintenant les orteils en position, pliez le genou de la jambe avant afin de venir créer un étirement à la jambe dont les orteils touchent le sol.

N’oubliez pas : la clé de l’étirement ne réside pas dans un mouvement de grande amplitude qui engendre une douleur. Si tel est le cas, c’est que l’exercice est mal fait ou que le mouvement va trop loin. En conséquence, le risque de blessure est davantage présent que les bienfaits escomptés. Soyez avisés!

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Douleur au genou : qu’est-ce que le syndrome fémoro patellaire et comment le soigner

Le genou est une articulation très sollicitée au quotidien : chaque pas et chaque déplacement l’impliquent. Sachant qu’un adulte peut faire en moyenne entre 7 000 et 10 000 pas par jour, nous vous laissons réfléchir à l’importance de maintenir cette articulation en bonne condition! Le syndrome fémoro patellaire est l’une des conditions qui la touchent fréquemment et aujourd’hui, nous souhaitons la mettre en lumière. Dans cet article, vous découvrirez comment elle s’installe et ce qui peut être fait pour vous aider lorsque vous en êtes atteint.

Le genou : bien comprendre l’articulation

Le genou est une articulation complexe formée de 3 os :

  1. Le fémur (os de la cuisse)
  2. Le tibia (os de la jambe)
  3. La patella (la rotule, os qui bouge sur le genou)
    La patella protège le tendon du quadriceps puisqu’elle l’empêche de frotter sur les os. De plus, elle permet au quadriceps d’être plus fort puisqu’elle joue un rôle de poulie en augmentant son bras de levier.

La fibula (os situé sur le côté du tibia) est tout près, mais n’a pas de rôle dans le mouvement du genou.

Pour la compléter, d’autres structures s’ajoutent :

  • Ligaments
  • Muscles
  • Tendons
  • Cartilage

Toutes ces structures permettent au genou de produire ces mouvements :

  1. Flexion
  2. Extension
  3. Rotation interne
  4. Rotation externe

La flexion et l’extension du genou permettent une grande amplitude, alors que la rotation interne et la rotation externe sont plus limitées.

Comme démontré sur l’image, la patella est maintenue à l’articulation par le tendon patellaire, qui, lui, est le prolongement du muscle quadriceps. Par le fait même, si un problème survient avec le quadriceps (ex.: hypertonicité, condition neurologique quelconque, élongation, déchirure ou autre), la synergie qu’il a avec la patella se perd. Le mouvement entre la patella et le fémur n’est donc plus optimal. Retenez cette information, elle vous sera essentielle pour comprendre l’origine du syndrome fémoro patellaire!

Le syndrome fémoro patellaire : bien le comprendre

Commençons par décortiquer ce diagnostic neuromusculosquelettique.

  1. Syndrome : ensemble de symptômes associés à une condition pathologique
  2. Fémoro : qui a trait au fémur
  3. Patellaire : qui a trait à la patella (rotule)

Donc, le syndrome fémoro patellaire est un ensemble de symptômes liés à l’articulation fémoro patellaire.

Lorsque la patella (rotule) est maintenue à sa position dite “normale” par rapport au tibia et au fémur, l’articulation fonctionne optimalement. Dans les cas où la patella (rotule) est désalignée vers l’extérieur par rapport au fémur et que des symptômes sont présents, on parle de syndrome fémoro patellaire.

Différentes causes peuvent mener à un diagnostic de syndrome fémoro patellaire. En voici quelques-unes :

  • Mauvaise position du fémur (pathologique ou non)
  • Mauvaise position de la patella (pathologique ou non)
  • Hypermobilité articulaire (ciblée au genou ou généralisée, selon les cas)
  • Pied en pronation (diminution de l’arche du pied, ce qui peut entraîner un pied plat)
  • Trouble du ligament patellaire (ou trouble généralisé touchant les ligaments)
  • Déviation de l’axe normal du genou (ex.: genu varum, genu valgum, genu recurvatum)
  • Atteinte musculaire (ex.: faiblesse du vaste médial du quadriceps, hypertonicité du vaste latéral du quadriceps)

Généralement, les symptômes associés au syndrome fémoro patellaire sont les suivants :

  • Douleur au genou, le plus souvent à l’avant ou autour de la patella (rotule)
  • Douleur présente lors du mouvement de flexion/extension répété de l’articulation
  • Douleur qui survient lors de l’activité physique et qui peut persister ensuite
  • Sensation de crépitement ou de craquement lors du mouvement de flexion/extension de l’articulation
  • Douleur qui peut apparaître en position assise si elle est maintenue sur une longue période, comme lors des journées scolaires (en raison de la pression exercée entre la patella et le fémur par le quadriceps)
  • Genou qui lâche (parfois, le genou flanche de façon inattendue)

Ça touche qui, le syndrome fémoro patellaire?

Les sportifs peuvent développer un syndrome fémoro patellaire. Tous les mouvements demandant une flexion/extension du genou de façon répétée peuvent mener à l’apparition du syndrome fémoro patellaire :

  • Course
  • Vélo
  • Basketball
  • Soccer

Évidemment, le risque de le développer est accru lorsque les accessoires utilisés ne sont pas adéquats. Une chaussure mal adaptée ou un vélo mal ajusté peuvent à eux seuls contribuer à l’apparition du syndrome fémoro patellaire. Soyez avisés et n’hésitez pas à consulter un professionnel afin de bien pratiquer votre sport!

Fait à noter : puisque le sport fait partie du mode de vie de plusieurs adolescents, le syndrome fémoro patellaire représente le trouble associé au genou le plus fréquent chez cette clientèle.

Les travailleurs qui marchent beaucoup sont plus à risque de développer un syndrome fémoro patellaire. S’ils doivent prendre les escaliers de façon régulière, travailler en position accroupie ou même conduire de façon prolongée, les risques sont également présents.

Quel est le suivi proposé par mon chiropraticien?

Vu le nombre potentiel de causes associées à son apparition et le fait que certaines soient encore mal comprises, le diagnostic du syndrome fémoro patellaire repose majoritairement sur une anamnèse et une évaluation neuromusculosquelettique complètes. Votre chiropraticien, de par son doctorat de premier cycle en chiropratique, sera en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique, traiter et émettre des recommandations en lien avec le syndrome fémoro patellaire.

Puisque certains syndromes fémoro patellaires peuvent découler d’un pied en pronation ou même d’un mauvais alignement du fémur, une évaluation complète des membres inférieurs est indiquée. Dans certains cas, des examens radiologiques peuvent être nécessaires afin de compléter la prise d’information et valider certaines informations.

Une panoplie de diagnostics peuvent toucher le genou, alors votre chiropraticien devra faire la distinction entre plusieurs d’entre eux :

  • Trouble des ménisques
  • Trouble des ligaments croisés
  • Ostéoarthrose
  • Entorse
  • Tendinite
  • Bursite

Une fois le diagnostic de syndrome fémoro patellaire émis et la cause trouvée, le suivi approprié est entamé. La majorité du temps, on ne passe pas à côté d’exercices de réhabilitation (étirement ou renforcement) afin de s’assurer que la biomécanique du genou et du membre inférieur soit optimale, tout ça dans le but de favoriser un bon alignement de la patella par rapport au fémur et au tibia et ainsi diminuer l’irritation derrière la patella.

Vous avez des douleurs au genou? Pensez à consulter votre chiropraticien!

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Changement de saison 2022 : un automne 100 % zen

La rentrée est passée. Les journées raccourcissent. Les vêtements d’automne sont arrivés en boutique et les décorations d’Halloween aussi. La routine semble pointer le bout de son nez et nous guider tranquillement vers le prochain changement de saison. Déjà? Soyez sans crainte, il vous reste encore plusieurs belles journées estivales avant de troquer vos sandales pour vous souliers fermés. En attendant, lisez cet article afin de vous préparer efficacement au prochain changement de saison!

Prévenir pour garder le sourire

Mieux vaut prévenir que guérir, non? Bien que septembre ne fasse que commencer, pourquoi ne pas planifier les prochains mois plutôt que de repousser certaines tâches qui alourdissent le quotidien?

1. Pensez aux corvées d’automne

L’automne, avec ses couleurs magnifiques, nous permet d’apprécier le paysage québécois. Évidemment, après les couleurs viennent les terrains remplis de feuilles! Plutôt que d’attendre que la chute soit complètement terminée, raclez un peu chaque semaine afin de diminuer la charge le moment venu. Vous verrez certains bénéfices à racler plus fréquemment :

  • Diminution de la charge de travail
  • Pratique d’une activité physique plus régulière
  • Moments passés à l’extérieur
  • Diminution des courbatures en raison de la fréquence accrue de l’activité
  • Passer d’excellents moments en famille

Vous aimez jardiner mais mettre un terme à la saison vous pèse sur les épaules? Il n’y a pas de mal à couper les plants qui commencent déjà à être moins productifs. Couper des plantes qui fleurissent moins et qui changent de couleur chaque semaine vous permettra de voir la charge diminuer à coup sûr!

Qui a dit que tout le bois de chauffage devait être cordé la même journée? Dans la même ligne de pensée, un travail étalé sur plusieurs journées n’a jamais tué personne!

2. Planifiez les journées de mise en conserve

Betteraves, tomates, carottes, haricots! Que de bons légumes à mettre en conserve, n’est-ce pas? Préparez-vous à l’avance afin de rendre la tâche plus légère :

  • Réservez vos légumes chez le maraîcher
  • Lavez vos pots à l’avance
  • Achetez vos ingrédients en fonction de la bonne quantité de bouillon

Vos papilles vous remercieront!

Faites un pied de nez à la routine “post activités d’été”

Faites-vous partie de ceux pour qui la routine est signe de liberté? Trouvez-vous qu’elle vous permet de vous accomplir davantage en vous encadrant plus facilement? Il n’y a aucun doute qu’elle est bénéfique à plusieurs niveaux. Soyez toutefois avertis : elle ne devrait pas vous servir d’excuse!

Vous avez été actifs tout l’été. Vous avez profité des soirées avec les enfants pour jouer au tennis ou faire du vélo. Évidemment, avec la rentrée scolaire et la noirceur qui arrive plus tôt, certaines habitudes estivales doivent être modifiées. Mettons ici l’emphase sur la modification plutôt que l’interruption. Il serait facile de rester à l’intérieur pour faire de nos soirées des moments plus casaniers, mais n’oubliez pas que le corps a besoin de bouger chaque jour et qu’il ne fait pas de différence entre le mois de septembre ou celui de juin!

À ce compte, voici un rappel concernant vos besoins en activité physique :

  • Entre 5 17 ans
    Au moins 60 minutes d’activité d’intensité moyenne à élevée chaque jour
    Au moins 3 fois des activités d’intensité soutenue chaque semaine
  • 18 ans et plus
    Au moins 150 minutes d’activité d’intensité moyenne ou 75 minutes à intensité élevée chaque semaine
    Au moins 2 fois des exercices de musculation d’intensité modérée

Avez-vous pensé à jouer dehors avant le souper? Certes, le souper sera plus tard, mais la collation peut être plus grande, non?

Un pique-nique au terrain de jeux de la municipalité peut être une excellente façon de casser la routine et agrémenter les soirées de semaine. De belles joues rouges pour la fin de la journée, ça n’a pas de prix! Une boîte à lunch le soir, pourquoi pas?

Les municipalités et les villes offrent une variété infinie de cours ou d’ateliers pendant l’automne et l’hiver. Sortez et amusez-vous! Vos émissions vous attendront! N’oubliez pas : la planification est la meilleure façon de contrer l’inaction!

Optimisez votre quotidien

Changement de saison ou non, vous méritez de vivre optimalement. Votre quotidien est le reflet de vos habitudes de vie et ces dernières devraient vous permettre d’exprimer votre plein potentiel.

1. Ayez un sommeil optimal

Pour certains, l’automne peut affecter l’humeur. Lorsque cette dernière est affectée, le sommeil peut quant à lui en payer le prix. Voici quelques conseils pratiques afin d’optimiser votre sommeil :

  • Prenez l’habitude d’avoir un horaire de sommeil régulier
  • Limitez le temps d’écran au moins 1 heure avant le coucher
  • Rendez l’atmosphère de la chambre à coucher propice au sommeil : lumières tamisées, ambiance épurée, pas de télévision dans la pièce

Même si l’automne n’affecte en rien votre humeur, adoptez cette habitude puisqu’elle fait partie de la base d’une santé optimale.

2. Pensez optimalement

Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que la pensée et l’attitude jouent un rôle primordial dans la santé optimale. Parfois, la grisaille de l’automne nous affecte plus que nous le croyons et pour cette raison, intégrez certaines pratiques intéressantes :

  • Méditation
  • Relaxation
  • Visualisation
  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque

Elles vous permettront d’optimiser votre pensée et si le stress de l’automne vous pourchasse, elles sauront vous aider à l’apaiser.

3. Mangez optimalement

L’automne est la saison des récoltes. Profitez-en pour vous concocter des recettes alléchantes, d’autant plus que vous avez accès directement à des produits frais remplis de bons nutriments. Les aliments frais et non transformés vous permettent d’aller chercher un maximum de bénéfices et de saveurs, donc ne négligez pas ce conseil! N’oubliez pas les conserves maison!

4. Bougez optimalement

Revenons à ce qui a été mentionné plus haut dans l’article : l’activité physique est un besoin et non une option. L’activité physique n’a plus de preuves à faire concernant son impact positif sur la santé mentale (libération des hormones du bien-être). Il ne devrait donc plus y avoir de doute à l’intégrer à votre quotidien! En plus des effets psychologiques, elle procure bien d’autres bienfaits :

  • aide au maintien d’un poids santé
  • favorise le sommeil
  • soutient les capacités cardiovasculaires
  • aide à la santé des os
  • favorise le maintien de la masse musculaire

5. Ayez un système nerveux optimal

Dernier conseil mais non le moindre : misez sur la santé de votre système nerveux. Puisqu’il contrôle tous les systèmes du corps humain, sa bonne fonction est essentielle à votre bien-être. La chiropratique , par sa vision globale de la santé, mise justement sur l’optimisation de la fonction de votre système nerveux.

Printemps, été, automne ou hiver, votre chiropraticien se fera un honneur de vous guider vers l’atteinte de votre plein potentiel de vie!

 

Sources, telles que consultées le 29 août 2022
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/flash-surveillance/activite-physique-en-quelques-chiffres/

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Découvrez les bienfaits insoupçonnés de la chiropratique pour votre enfant

De la conception à l’âge adulte, l’enfant se transforme d’une façon exceptionnelle. Vous êtes-vous déjà arrêté à y penser? Après un développement intra-utérin de 9 mois, il naît, grandit, apprend à marcher, courir, manger, parler, interagir avec les autres et a une capacité d’apprentissage sans fin. La chiropratique peut jouer un rôle intéressant afin d’optimiser le développement de chacune de ces étapes et cet article vous permettra de découvrir pourquoi.

Vous voulez ce qu’il y a de mieux pour votre enfant, nous le savons!

Tout comme l’adulte, l’enfant possède une colonne vertébrale, n’est-ce pas? Elle est en croissance et subit d’importants changements au fil des années. Afin de supporter son développement et optimiser la fonction de son système neuromusculosquelettique, la chiropratique pourrait être une excellente option à envisager pour le bien-être de votre enfant.

À la base, la chiropratique a pour objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, et ce, que le corps exprime une douleur ou non. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre qu’une condition particulière ou une douleur apparaissent pour consulter.

Si le concept d’optimisation est de plus en plus pris en considération pour la clientèle adulte, il doit encore se tailler une place dans la mentalité des parents. Les nouveau-nés, les enfants et les adolescents auraient tout avantage à avoir une santé neurovertébrale optimale afin que leur développement soit optimal lui aussi.

Ne l’oubliez pas : la santé n’est pas seulement l’absence de maladie!

Bien que l’accouchement soit un moment exceptionnel, la naissance représente un traumatisme obligé pour l’enfant. Par voie naturelle ou par césarienne, la force de traction créée sur sa tête pour le sortir peut engendrer des restrictions cervicales. Elles ne sont pas apparentes et l’enfant ne s’en plaint pas, mais l’expertise et les mains de votre chiropraticien pourraient détecter la présence de subluxations vertébrales. À long terme, ces dernières pourraient quant à elles avoir une influence négative sur la santé neurovertébrale de votre enfant.

Outre la traction sur la tête lors de l’accouchement, voici ce qui pourrait avoir un impact sur la santé neurovertébrale de votre enfant avant l’accouchement :

  • Position intra-utérine normale mais restreinte
  • Position intra-utérine en siège
  • Subluxation vertébrale chez la mère
  • Chute de la mère pendant la grossesse

Vous comprendrez que la mère et l’enfant ne font qu’un. Si l’optimisation est envisagée pour le bébé, elle devrait l’être également pour celle qui le porte puisque sa propre santé impactera celle de son bébé!

Pendant la grossesse, la chiropratique pourrait aider à :

  • Favoriser un bon positionnement de l’enfant dans l’utérus de la mère
  • Diminuer du temps de travail lors de l’accouchement (une étude a démontré une diminution de 23 % du temps de travail chez la primipare et de 39 % chez la multipare)
  • Soulager certaines douleurs pour la mère

Comment la chiropratique pourrait-elle aider mon enfant?

Comme mentionné d’entrée de jeu, la chiropratique aide les troubles neuromusculosquelettiques et ces derniers ne sont pas toujours ressentis ou perceptibles. Encore moins chez un nourrisson. Pour cette raison, une consultation en chiropratique dès la naissance pourrait avoir des bienfaits insoupçonnés pour votre enfant.

1. Chez le nourrisson

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Torticolis congénital (spasme du muscle sternocléidomastoïdien)
  • Difficulté d’allaitement (importance de faire un examen neuromosculosquelettique de l’enfant et de la mère)
  • Plagiocéphalie (difformité de la tête, tête plate)
  • Irritabilité, inconfort, pleurs fréquents

2. Chez le bébé

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Aide au développement moteur
  • Posture inégale (épaules inégales)
  • Chutes fréquentes

3. Chez l’enfant

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Douleurs neuromusculosquelettiques
  • Trouble de posture (épaules inégales, apparence de colonne en forme de S)
  • Maux de tête
  • Chutes et traumatismes
  • Boiterie

4. Chez l’adolescent

La chiropratique : des soins adaptés à votre enfant

Pendant son parcours académique, votre chiropraticien développe l’expertise nécessaire pour évaluer une condition neuromusculosquelettique, émettre un diagnostic chiropratique et effectuer un traitement chiropratique approprié. Avec un doctorat de premier cycle en chiropratique, nul doute qu’il est un professionnel qualifié pour favoriser le bien-être de votre enfant! Selon la condition, il pourra même suggérer une collaboration ou une référence à d’autres professionnels de la santé afin de permettre le meilleur suivi possible.

Votre chiropraticien connaît donc toutes les étapes de développement de l’enfant. Il est conscient de l’immaturité des structures avec lesquelles il travaille. En conséquence, son suivi est adapté.

  • Manipulations utilisant moins de vitesse que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Manipulations utilisant moins de force que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Amplitudes de mouvements adaptées à celles des articulations qu’il traite
  • Exercices adaptés aux capacités du nourrisson, de l’enfant ou de l’adolescent qui le consulte
  • Manipulations très douces : le bout de l’ongle du chiropraticien devient à peine blanc lorsqu’il appuie sur la structure à traiter chez le nourrisson

Que puis-je faire pour favoriser une bonne santé neurovertébrale de mon enfant à la maison?

Le chiropraticien voit la santé d’une façon globale. En conséquence, il ne demande qu’à collaborer avec chacun des membres de la famille afin de maximiser la santé de tous, y compris celle de votre enfant.

L’hygiène de vie est un concept assez large, mais voici quelques conseils à mettre en place au quotidien pour votre enfant :

  • Éduquez-le très tôt quant aux bonnes habitudes posturales (principalement lors de l’utilisation des technologies chez les plus vieux)
  • Favorisez une bonne routine de sommeil
  • Offrez-lui un oreiller adapté
  • Conscientisez-le au concept de douleur (n’oubliez pas: la santé n’est pas que l’absence de maladie)
  • Évitez de laisser votre nourrisson dans une même posture de façon prolongée
  • Pour les enfants d’âge scolaire, assurez-vous que leur sac à dos soit ajusté et d’un poids adapté
  • Stimulez son système nerveux en faisant des jeux d’équilibre et d’agilité

Vous avez des questions relatives aux bienfaits de la chiropratique pour votre enfant? N’hésitez pas à demander conseil à votre chiropraticien! Son expertise saura sans doute vous guider!

 

Sources, telles que consultées le 8 août 2022 :
Fallon J. (1991). The Effect of Chiropractic Treatment on Pregnancy and Labour: A Comprehensive Study. Proceedings of the World Federation of Chiropractic. 24-31.

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