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FAQ santé : tout ce que vous devez savoir (et bien plus encore) sur les bienfaits de la chiropratique

Comment la chiropratique influence-t-elle le système nerveux?
Est-ce possible de prévenir l’apparition de douleur par des conseils posturaux?
Pourquoi les travailleurs de bureau développent-ils si souvent des douleurs au coude?

La liste de questions pourrait s’allonger encore et encore — et c’est précisément ce qui rend le sujet aussi passionnant. Cette semaine, nous vous proposons un tour d’horizon sous forme de questions-réponses afin d’explorer différents aspects de la chiropratique et mieux comprendre son rôle dans le maintien de la santé globale.

De la formation professionnelle aux conditions fréquemment rencontrées en clinique, vous trouverez des réponses claires, accessibles et logiques à une multitude de questions qui vous passent probablement par la tête. Une question à la fois, cet article vous permettra d’approfondir vos connaissances en matière de santé neurovertébrale et de faire le lien entre vos habitudes de vie, le bon fonctionnement de votre système nerveux et l’état de votre santé globale. Bonne lecture!

1. La chiropratique peut-elle aider à prévenir l’apparition de douleurs lombaires même en l’absence de symptômes?

Oui. La chiropratique ne vise pas uniquement le soulagement des douleurs. L’un des rôles principaux de cette profession est d’aider à prévenir leur apparition, et ce, qu’elles se situent ou non au bas du dos. En favorisant une bonne mobilité au niveau des articulations vertébrales, la chiropratique aide le corps humain à exprimer son plein potentiel de santé.

Des articulations vertébrales mobiles permettent des mouvements fluides, certes, mais elles encouragent une communication nerveuse optimale entre le système nerveux central et le reste du corps. En conséquence, les interférences nerveuses sont limitées, ce qui donne lieu à une meilleure coordination, une récupération plus efficace et une résistance accrue au stress physique quotidien.

Constat : Même en l’absence de symptômes, des ajustements chiropratiques réguliers peuvent entre autres contribuer à maintenir un bon équilibre neuro-musculosquelettique, à optimiser la posture et à réduire le risque de blessures ou de douleurs futures, notamment au bas du dos. La chiropratique peut donc, avec son approche préventive et proactive de la santé, jouer un rôle clé en soutenant le bon fonctionnement du système nerveux l’expression du plein potentiel de santé du corps humain.

2. J’ai mal à la mâchoire. Est-ce que mon chiropraticien peut m’aider?

Oui. Le chiropraticien a les compétences nécessaires pour traiter les conditions d’origine neuromusculosquelettique. En conséquence, il peut évaluer les déséquilibres musculaires et les restrictions articulaires associées aux douleurs à la mâchoire. Grâce à des techniques spécifiques et sécuritaires, il travaille à réduire les tensions musculaires et améliorer la mobilité articulaire, ce qui peut grandement soulager la douleur. De plus, il peut recommander l’adoption ou la modification de certaines habitudes de vie qui pourraient contribuer à améliorer votre condition.

Fait à noter : Saviez-vous que de mâcher de la gomme régulièrement peut être un élément qui contribue aux douleurs à la mâchoire? Une mauvaise posture de travail à l’écran peut aussi créer des tensions au niveau de cette articulation. À la recherche de l’élément déclencheur de votre douleur, votre chiropraticien sera en mesure de passer en revue vos habitudes de vie ainsi que vos habitudes posturales et ainsi vous aider à améliorer votre condition.

3. J’ai une hernie discale. Est-ce vrai que je ne devrais pas consulter mon chiropraticien?

Non. La hernie discale n’est pas une contre-indication au suivi chiropratique. Au contraire, la chiropratique peut aider un bon nombre de patients ayant ce diagnostic. Avec sa formation rigoureuse, le chiropraticien est en mesure d’évaluer les conditions neuromusculosquelettiques, prescrire et analyser des examens d’imagerie, diagnostiquer et proposer un suivi adapté, non invasif et sécuritaire en lien avec ce type de condition.

Une bonne partie des hernies discales peuvent être soulagées par un suivi conservateur comme celui qu’offre la chiropratique.

4. Est-ce que l’arthrose et la chiropratique sont compatibles?

Oui. Tout comme le suivi de la hernie discale, et, contrairement à certaines informations véhiculées, l’arthrose n’est pas une contre-indication au suivi chiropratique. En fonction de la sévérité de l’atteinte articulaire, le chiropraticien sera en mesure d’adapter son suivi afin de s’assurer qu’il respecte les normes de pratiques établies.

Fait intéressant : Saviez-vous qu’en chiropratique, on peut parler de contre-indication “relative” et de contre-indication “absolue” concernant le traitement d’une condition? En effet, dans le cas de l’arthrose, par exemple, si elle est avancée au point tel que l’articulation est complètement fusionnée, on parle de contre-indication absolue au traitement. En contrepartie, lorsque le mouvement est encore possible, le chiropraticien déterminera quelle technique sera la plus bénéfique à utiliser pour le patient. Il adapte son traitement, ce qui ne l’exclut pas totalement, mais fait référence à une contre-indication dite relative.

5. Est-ce que je peux faire de l’exercice si j’ai mal au dos? Est-ce préférable de rester au repos?

Oui. L’activité physique est possible dans la majorité des cas de douleur au dos. En étant responsable et guidé dans le choix de l’activité, il pourrait même être bénéfique de la pratiquer, puisque parfois, le repos et l’inactivité contribuent au maintien de la condition douloureuse. En effet, la sédentarité pourrait même avoir un impact sur les douleurs au bas du dos.

Il faut toutefois adapter le type d’exercice à cette condition. Initialement, des mouvements doux et qui respectent des amplitudes de mouvement non douloureuses sont recommandés :

  • La marche
  • La natation
  • Le yoga
  • Le vélo de promenade

Dans tous les cas, il est préférable de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse vous conseiller et vous orienter sur ce que vous pourriez choisir comme activité.

6. Est-ce vrai que de travailler les muscles abdominaux peut aider à ma douleur au dos?

Les exercices ciblant la ceinture pelvienne et le tronc, y compris les muscles abdominaux, peuvent contribuer à l’amélioration des douleurs au dos. Ceci dit, ils doivent s’inscrire dans une approche globale de prise en charge, c’est-à-dire en incluant d’autres éléments, comme par exemples :

  • La modification de certaines habitudes posturales (sommeil, travail à l’écran, téléphone cellulaire, etc.)
  • Un suivi chiropratique pour être conseillé de façon personnalisée
  • La gestion du stress et des éléments psychosociaux environnants
  • La pratique d’activité physique adaptée

Comme tout le reste, il s’agit d’un équilibre et il n’y a rarement qu’un seul élément à prendre en considération pour améliorer une situation!

7. Pendant combien de temps et à quelle fréquence le suivi chiropratique est-il nécessaire?

La durée et la nature de votre suivi dépendent principalement de 2 éléments : la condition actuelle et les objectifs de santé désirés.

Dès les premières consultations, le chiropraticien prendra le temps d’évaluer précisément la situation et proposera des recommandations personnalisées pour favoriser une récupération optimale et réduire les risques de rechute. Il est important de se rappeler que le patient demeure celui qui prend les décisions en fonction de ses propres besoins : c’est lui qui choisit à quel moment débuter ou mettre fin à sa prise en charge, selon ce qui lui convient le mieux.

Certains patients consultent en chiropratique sur une base régulière, et ce, sans nécessairement avoir de symptômes, alors que d’autres optent principalement pour la gestion de la douleur. À chacun son choix!

Qu’il s’agisse de prévention, de soulagement de la douleur ou d’optimisation du fonctionnement du système nerveux, la chiropratique propose une approche globale et proactive de la santé. Les nombreuses questions abordées dans cet article (et celles qui restent encore à explorer) témoignent de la richesse de cette discipline.

Grâce à son expertise en santé neuromusculosquelettique, le chiropraticien est formé pour vous accompagner à chaque étape, que ce soit pour traiter une condition précise ou simplement pour maintenir un état de santé optimal.

Vous avez une question qui ne figure pas ici? Parlez-en à votre chiropraticien! Il est là pour vous guider, vous outiller et vous aider à faire des choix éclairés pour votre santé à long terme.

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Et si votre mode de vie sédentaire avait un impact direct sur vos maux de dos?

Vous le savez sans doute déjà : les maux de dos (lombalgie) représentent la principale cause d’invalidité dans le monde. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 619 millions de personnes dans le monde souffraient de lombalgie en 2020.

En plus de l’impact qu’ils peuvent avoir dans la vie des personnes qui en souffrent, les maux de dos représentent un enjeu de santé publique majeur. En effet, ils sont attribués à une diminution de la productivité et à une augmentation du taux d’absentéisme.

Souvent associées à un traumatisme, au vieillissement ou à l’effort physique, les douleurs lombaires peuvent aussi être en lien avec la sédentarité.

Dans un contexte de travail de plus en plus numérique, où de longues heures sont passées devant un écran, comprendre comment la sédentarité affecte la santé de la colonne vertébrale devient essentiel.

À la suite de cet article, vous serez en mesure de mieux saisir le lien entre la sédentarité et les maux de dos. De plus, avec nos judicieux conseils, vous pourrez faire un pas de plus vers l’adoption de saines habitudes de vie tout en préservant la santé de votre colonne vertébrale.

La sédentarité en quelques mots

Selon le gouvernement du Canada, “le comportement sédentaire désigne les occupations auxquelles nous nous adonnons en position assise ou allongée et qui nous font dépenser très peu d’énergie, comme regarder la télévision, utiliser un ordinateur ou une tablette, se déplacer en autobus, en voiture ou en train.”

Outre le fait que ce comportement soit associé à une absence ou à un très faible taux d’activité physique, il représente également un facteur de risque prédisposant aux maladies chroniques, y compris les conditions d’ordre neuromusculosquelettiques.

En parallèle, on peut également parler de l’inactivité physique, qui est définie comme un niveau d’activité physique n’atteignant pas le seuil recommandé. Ces deux notions vont souvent de pair, puisque les personnes sédentaires sont également susceptibles d’être physiquement inactives, cumulant ainsi les effets néfastes de l’immobilité prolongée et du manque d’exercice.

Cette combinaison augmente significativement le risque de développer des douleurs lombaires (chroniques ou non), des déséquilibres musculaires et une diminution de la capacité fonctionnelle globale. Il devient donc essentiel d’être informé sur ces concepts afin d’agir efficacement sur les habitudes de vie et de promouvoir une meilleure santé neuromusculosquelettique.

De manière concrète, il n’y a qu’une seule solution pour contrer la sédentarité (et le manque d’activité physique), et c’est celle de bouger! Avez-vous besoin de suggestions?

  • Prendre une marche après les repas
  • Débuter l’entraînement
  • Pratiquer la course à pied
  • Faire du vélo
  • Pratiquer la natation (activité très intéressante pour les gens souffrant de mal de dos, car elle diminue beaucoup les charges imposées à la région lombaire tout en permettant d’être actif)
  • Etc.

Nous sommes conscients que les facteurs psychosociaux peuvent rendre le passage à l’action plus difficile qu’il n’y paraît, même lorsqu’on sait que bouger est bénéfique pour la santé :

  • Le stress
  • La charge mentale élevée
  • Les peurs ou croyances limitantes véhiculées par notre environnement (peur de se blesser)
  • Le manque de soutien ou un environnement non adéquat
  • Les habitudes de vie non optimales et bien ancrées

En conséquence, il faut développer une discipline et demeurer constant dans nos intentions. Ne l’oubliez pas : tout est à votre portée, il ne suffit que d’oser!

Les douleurs lombaires et la sédentarité : bien comprendre les mécanismes impliqués

Il n’y a plus de doute à avoir quant au lien qui unit la sédentarité et l’apparition (et même la chronicité) des douleurs lombaires, soulignant ainsi l’importance du mouvement dans le maintien de la santé neurovertébrale.

1. Atteinte musculaire

L’immobilité prolongée peut affecter les muscles stabilisateurs du tronc (ex.: les muscles paravertébraux et les abdominaux). Ce phénomène, appelé déconditionnement musculaire, est caractérisé par un manque d’endurance et de force qui découle d’une période d’immobilisation et/ou de sédentarité. On voit souvent ce phénomène lors d’une hospitalisation prolongée où le patient est immobile, mais la sédentarité peut également être en cause.

En tant que chiropraticiens, nous rappelons l’importance d’avoir des éléments neuromusculosquelettiques en santé, et celle des muscles en fait partie.

2. Atteinte posturale

La position assise (surtout prolongée et mal adaptée) influence sans aucun doute la posture. Elle entraîne un déséquilibre au niveau des courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire). La tête et les épaules se retrouvent souvent déportées vers l’avant, ce qui peut contribuer à l’apparition de symptômes comme les maux de tête et le syndrome du tunnel carpien. À long terme, les disques intervertébraux peuvent subir une pression accrue, ce qui peut contribuer à la dégénérescence discale et l’apparition d’arthrose.

Comme quoi il n’y a pas que la région lombaire qui puisse être touchée par la sédentarité!

3. Perte d’amplitude de mouvement articulaire (hypomobilité articulaire)

Le manque de mouvement réduit la mobilité des segments vertébraux. Cela favorise l’hypomobilité articulaire. Pour contrer cette perte, le corps aura tendance à développer des compensations ailleurs afin que la mobilité générale ne paraisse pas diminuée et que le corps demeure fonctionnel.
Si le résultat global ne semble pas problématique à court terme, ces compensations créent souvent un déséquilibre biomécanique qui, à la longue, peut engendrer des douleurs, de la raideur et une surcharge sur d’autres structures neuromusculosquelettiques.

L’ensemble des mécanismes décrits ci-dessus conduit à une fragilisation des structures et de la fonction globale de la colonne lombaire. En conséquence, la région lombaire est plus susceptible de développer des conditions menant à l’apparition de douleur.

Puisque le corps a une excellente capacité à s’adapter à son environnement, le fait de maintenir des habitudes sédentaires peut donc amener un état de douleur chronique.

La sédentarité : la chiropratique à la rescousse

La chiropratique vise à évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir les conditions neuromusculosquelettiques, notamment celles liées à la colonne vertébrale. Par ses connaissances en santé globale et neurovertébrale, le chiropraticien a comme objectif de permettre à son patient d’exprimer son plein potentiel de santé :

  • En effectuant une évaluation personnalisée axée sur les besoins de chacun
    Il évalue la fonction du système neuromusculosquelettique, identifie les zones de restriction articulaire et les subluxations vertébrales, les déséquilibres musculaires et les atteintes posturales. Cette évaluation permet une approche personnalisée et aide le patient dans sa globalité.
  • En traitant les subluxations par des ajustements vertébraux
    Les manipulations articulaires (ajustements) peuvent avoir un impact positif sur la fonction articulaire et les douleurs lombaires.
  • En recommandant des exercices adaptés
    Le chiropraticien peut recommander des exercices de stabilisation, de renforcement ou d’étirement de la région lombaire en lien avec ses habitudes de vie.
  • En éduquant son patient
    Un aspect important du suivi chiropratique est l’éducation du patient, visant à lui donner les outils pour comprendre sa douleur, prévenir les récidives et adopter un mode de vie actif. Cette approche centrée sur l’autonomie est particulièrement importante et bénéfique dans les cas de douleurs lombaires chroniques, et le chiropraticien sera en mesure de supporter son patient si ce dernier désire apporter des changements positifs dans ses habitudes de vie. Chaque petit conseil peut avoir un impact important dans la vie d’un patient :

    • Intégrer des pauses actives pendant la journée
    • Améliorer l’ergonomie du poste de travail
    • Cibler des exercices de renforcement adaptés à la condition du patient
    • Suggérer des exercices spécifiques qui ne nuiront pas à la condition de santé du patient tout en lui permettant d’être actif au quotidien

Sachant que la sédentarité constitue un facteur de risque majeur, mais modifiable, dans le développement et l’aggravation des douleurs lombaires, mieux vaut agir à titre préventif afin de limiter les conséquences à long terme.

La chiropratique, avec son approche globale centrée sur la santé optimale de son patient, pourrait très bien faire partie intégrante de votre plan de match afin de maintenir une colonne vertébrale mobile et fonctionnelle, prévenir l’apparition de douleurs et vous accompagner vers l’adoption durable de saines habitudes de vie.

En combinant les ajustements vertébraux, les exercices spécifiques et des conseils adaptés, nul doute qu’elle pourra contribuer à maintenir et restaurer une fonction neuromusculosquelettique optimale tout en améliorant votre qualité de vie et vous permettre de gagner en vitalité!

Sources, telles que consultées le 3 mai 2025 :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/low-back-pain
https://sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/blogue-mesure-comportement-sedentaire.html
https://www.sedentarybehaviour.org/sbrn-terminology-consensus-project/french-translation/

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Un pas à la fois, stimulez votre système nerveux avec la marche

Dans une ère où le quotidien “impose” souvent des habitudes de vie plus sédentaires et/ou rythmées par le stress, il est crucial de prendre conscience de l’impact que nos choix peuvent avoir sur notre système nerveux. Bien plus qu’un simple réseau de nerfs qui permettent le mouvement et la perception de la douleur, le système nerveux, rappelons-le, est à la base de toutes les fonctions du corps humain. Sans lui, le cœur ne bat pas, les poumons ne filtrent pas l’air et le corps ne peut pas s’adapter à l’environnement dans lequel il évolue. Mieux vaut donc en prendre soin. Et si la marche pouvait contribuer à cette adaptation et cette fonction optimale? Y avez-vous déjà pensé? Souvent sous-estimée, la marche est un outil naturel de prévention, de guérison et de maintien de la santé vertébrale, et peut donc avoir un impact positif sur les fonctions nerveuses.

Dans cet article, nous désirons mettre en lumière, encore une fois, l’importance d’un système nerveux qui fonctionne de façon optimale. En promouvant une activité physique comme un moyen de contribuer à son bon fonctionnement, nous viserons 3 objectifs précis :

  • Vous sensibiliser quant à l’importance de l’activité physique au quotidien
  • Vous rappeler les différents bienfaits de la marche sur la santé globale
  • Du point de vue “système nerveux”, faire le pont entre une activité physique comme la marche et l’optimisation de la fonction nerveuse (réduction du stress, stimulation de la proprioception, sensation de bien-être, etc.)

Suite à cette lecture, vous serez donc outillés pour intégrer plus consciemment la marche à votre routine, non seulement comme un simple exercice, mais comme un véritable allié de votre système nerveux, de votre santé globale et de votre bien-être au quotidien.

Le système nerveux : une capacité d’adaptation inestimable, mais attention à la surstimulation!

Le système nerveux est souvent perçu comme un simple relais entre le cerveau et le reste du corps. En réalité, il joue un rôle fondamental dans notre capacité à nous adapter à notre environnement. Il est constamment en train d’évaluer, d’interpréter et de réagir à tout ce que nous vivons : nos pensées, nos émotions, notre environnement physique, nos habitudes de vie, etc.

Pour reprendre ce qui a été mentionné en introduction, notre quotidien est rythmé par une multitude de stimulations : bruit constant, surcharge d’informations, délais serrés, pression professionnelle, stress financier, notifications sur les différents appareils… Pas étonnant que notre corps agisse comme s’il était en état de survie même lorsqu’il est au repos!

Ces stimulations continues amènent le système nerveux dans un état d’hypervigilance, c’est-à-dire dans un état où le cerveau et le corps sont constamment en mode d’alerte, même en absence d’une menace réelle. En anglais, c’est ce que l’on nomme l’état de “fight or flight”.

Cet état est contrôlé par le système nerveux autonome, qui gère la réponse aux différentes sources de stress.

De façon ponctuelle, cette réaction est normale, voire essentielle, puisqu’elle permet au corps de s’ajuster aux situations qui nécessitent une action rapide. C’est l’essence même de la fonction nerveuse. D’un autre côté, lorsque le corps est stimulé de façon constante et non essentielle, il s’épuise (et l’esprit aussi). En conséquence, l’adaptation est tellement constante que certains signaux peuvent apparaître. Cette adaptation du système nerveux, qui devient donc sa “nouvelle réalité”, et c’est ce que l’on appelle la neuroplasticité :

  • La fatigue peut s’installer malgré un sommeil réparateur
  • Des sensations physiques peuvent être ressenties, telles que les tensions musculaires au cou, aux épaules et au dos
  • Une difficulté à entrer dans un état d’esprit calme et reposé peut être présente, et ce, même dans un environnement approprié
  • Sentiment de stress et émotions anxiogènes parfois non explicables
  • Un sentiment d’irritabilité peut être présent
  • Un sommeil altéré et non réparateur peut également être présent

Ces signes peuvent donc être en lien avec un système nerveux qui ne parvient pas à revenir vers un état de repos et de récupération lorsque nécessaire, c’est-à-dire lorsque le corps est dans un environnement ne demandant pas un ajustement particulier. La capacité d’adaptation peut être mise à l’épreuve lorsque l’environnement dans lequel nous nous retrouvons n’est pas favorable au calme et à la régulation optimale.

Pour parvenir à cette régulation optimale, le corps a besoin de soutien, et, puisque nous vivons dans un monde où la stimulation est constante, il faut provoquer des moments favorables au calme et à l’équilibre physiologique, émotionnel et mental.

Quelques méthodes pour créer ces moments favorables sont intéressantes à noter :

En chiropratique, on parle souvent d’interférence au niveau du système nerveux. Quand il est stimulé de façon continuelle, sa capacité de communication et d’adaptation peut être altérée. En conséquence, la posture peut être affectée, tout le fonctionnement des autres systèmes du corps humain (rappelons-nous que le système nerveux contrôle tous les autres systèmes du corps humain). Le principal rôle du chiropraticien vise à libérer le système nerveux des interférences (subluxations vertébrales) pour lui permettre de retrouver sa capacité d’adaptation et ainsi optimiser son fonctionnement pour favoriser une santé globale optimale elle aussi. La chiropratique pourrait donc très bien s’inscrire comme “méthode” pour soutenir le fonctionnement optimal et la régulation du système nerveux!

La marche : un exercice complet qui impacte positivement la fonction nerveuse

La marche est bel et bien une activité physique à part entière. Elle fait travailler de nombreux muscles, stimule le système cardiovasculaire et permet des moments passés en nature qui favorisent la paix d’esprit. Pour n’en nommer que quelques-uns, voici les bienfaits de la marche :

  • Une activité douce, mais efficace
    La marche, surtout la marche rapide, est une activité d’endurance qui permet d’améliorer la capacité respiratoire et la circulation sanguine. Elle sollicite les jambes, les fessiers, les abdominaux, et même les bras lorsqu’on marche d’un bon pas.
  • Impact positif sur la posture
    La marche favorise une bonne posture, notamment lorsqu’on est conscient de sa démarche. En marchant, on apprend à redresser le dos, à contracter les abdominaux et à relâcher les épaules. La marche peut aussi améliorer l’équilibre et la coordination, ce qui aide à la prévention des chutes.
  • Favorise un état d’esprit optimal
    Si la marche procure des bienfaits pour le corps physique, il en est de même pour l’esprit. En effet, lorsque le corps va bien, plus grandes sont les chances que l’esprit s’en ressente. Le résultat : permettre au système nerveux de se retrouver dans un environnement sans grandes stimulations. Quel bonheur!

Il est fréquent d’entendre les adeptes de la marche dire qu’ils se sentent bien lorsqu’ils pratiquent leur activité. Ils connectent avec la nature, se sentent libres, moins stressés et développent un sentiment de plénitude et de paix intérieure. Ils profitent même de ce moment pour faire leur introspection journalière, ou s’ils le font en groupe, pour agrémenter leur vie sociale. Encore une fois, on stimule le système nerveux de façon positive!

Intégrer la marche à son quotidien est relativement simple. Sans faire de jeu de mots, il suffit d’y aller un petit pas à la fois!

  • Descendez à un arrêt d’autobus plus tôt
  • Prenez les ascenseurs plutôt que les escaliers
  • Sortez prendre l’air après le souper
  • Si possible, allez chercher les enfants à la marche plutôt qu’en voiture
  • Etc.

Il n’est donc pas nécessaire de planifier une heure par jour dès le départ si vous souhaitez débuter cette activité! Ne l’oubliez pas, l’idée est de stimuler positivement le système nerveux et non d’en ajouter davantage dans un quotidien déjà occupé! Il ne faudrait pas que l’objectif soit perdu de vue.

Une fois l’habitude prise, le reste se fera seul et l’intégration dans la routine sera facile. Le système nerveux pourra donc évoluer dans un environnement favorable et qui le soutient adéquatement. Ayez confiance! Oubliez le nombre de pas quotidiens et pensez tout simplement à votre bien-être.

La marche : vue d’une perspective chiropratique

Pour reprendre ce qui a été mentionné plus tôt, l’un des principes fondamentaux de la chiropratique est que le système nerveux contrôle toutes les fonctions du corps. Une bonne santé neuro-vertébrale est donc essentielle à l’équilibre global.

En plus de favoriser une bonne santé neuro-vertébrale, les éléments positifs nommés plus tôt concernant la marche ne font que potentialiser les bienfaits de la chiropratique sur le système nerveux.

Par les ajustements chiropratiques, le chiropraticien souhaite que les articulations qu’il traite aient une amplitude de mouvement optimale, ce qui permet au système nerveux d’exprimer son plein potentiel, et ce, tout en aidant son patient à pratiquer son activité physique de façon optimale.

La morale de cette histoire: marcher, c’est bien plus qu’un simple exercice. C’est une façon accessible, naturelle et efficace de soutenir l’équilibre du système nerveux, d’encourager une bonne posture, de diminuer le stress et d’honorer le corps dans sa globalité. Lorsqu’elle est accompagnée d’un suivi chiropratique, ses bienfaits peuvent être grandement augmentés. La marche et la chiropratique forment donc un duo intéressant pour préserver la santé vertébrale, influencer positivement l’adaptation du système nerveux et favoriser un bien-être global.

Allez hop! On sort les chaussures!

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Le système nerveux : l’initiateur du développement de votre enfant

À tort, le système nerveux est souvent perçu comme un réseau complexe de neurones permettant de penser, de ressentir et de bouger. Pourtant, son rôle commence bien avant que l’on prenne conscience de notre existence! Dès la fécondation, le système nerveux joue un rôle fondamental dans le développement de l’être humain. Ce véritable chef d’orchestre commence à façonner les premières étapes de la vie. Il détermine ainsi le rôle et la spécialisation de chaque cellule, ce qui permet d’établir les bases pour que les fonctions motrices, cognitives et émotionnelles soient à leur plein potentiel lorsque le bébé naîtra.

Dans cet article, nous explorerons comment le système nerveux se développe, et ce, dès les premières étapes de la vie embryonnaire. Vous comprendrez alors pourquoi il est essentiel au bon développement du corps humain, et au terme de votre lecture, vous serez en mesure de saisir le rôle que la chiropratique peut jouer dans l’optimisation de la santé de la mère et du bébé à naître.

La fécondation : la fusion de deux cellules et le début du développement humain

La fécondation marque la fusion de deux cellules sexuelles, soit l’ovule et le spermatozoïde, pour donner naissance à une cellule unique : le zygote. Cette cellule contient tout le matériel génétique nécessaire pour former un être humain complet. Si, à ce stade, aucun tissu nerveux n’est encore visible, le destin du futur système nerveux est déjà en train de se jouer.

Dès la fécondation, les premières divisions cellulaires s’activent, et rapidement, les cellules commencent à se différencier et se spécialiser. Une synergie au sein du zygote est déjà présente afin de débuter le développement du tube neural, qui deviendra la moelle épinière et le cerveau.

Le système nerveux et les premières connexions nerveuses : un réseau en construction

Dans les premières semaines de gestation, le cerveau commence à se diviser en plusieurs structures dites “primitives”. Ces dernières évolueront ensuite pour donner naissance aux hémisphères cérébraux, au tronc cérébral et au cervelet.

Les premiers neurones se forment et commencent à établir des connexions synaptiques. Ces liaisons entre les neurones permettront aux cellules nerveuses de communiquer entre elles. Il est fascinant de constater que, bien avant la naissance, le cerveau en développement est déjà en activité, n’est-ce pas? Il permet la croissance des organes, la régulation hormonale et, éventuellement, les mouvements fœtaux. En effet, lorsque ceux-ci apparaissent, ce sont des manifestations d’un système nerveux fonctionnel. Ce ne sont pas de simples réflexes, mais des réponses coordonnées, signe que le cerveau et la moelle épinière sont à l’œuvre.

Le système nerveux autonome : un acteur clé dans le développement intra-utérin

Une autre composante essentielle du système nerveux se met en place pendant le développement embryonnaire : le système nerveux autonome. À titre de rappel, ce système contrôle les fonctions involontaires de l’organisme, comme la respiration, la digestion, la température corporelle ou encore les battements du cœur.

Pendant la grossesse, le système nerveux autonome se met donc en œuvre pour réguler la fréquence cardiaque fœtale. Comme vous le savez sans doute, l’évaluation de la fréquence cardiaque est un indicateur utilisé par les professionnels de la santé pour évaluer le bien-être du fœtus. En effet, savoir que le cœur bat est un excellent moyen de comprendre que le système nerveux fonctionne correctement.

D’autre part, savoir que le système nerveux autonome fonctionne optimalement est crucial, puisqu’après l’accouchement, il devra moduler la fréquence respiratoire, la circulation sanguine et la température corporelle du bébé en s’adaptant à un environnement très différent de celui de l’utérus.

Le système nerveux : une ressource inestimable pour les autres systèmes

En plus de se développer lui-même, l’une des fonctions du système nerveux est d’orienter le développement du reste du corps :

  • Il travaille à la croissance des muscles. D’ailleurs, tout comme les battements cardiaques, les mouvements fœtaux servent à mesurer les signes de vie intra-utérine.
  • Il contribue au développement osseux
  • Il aide à la fabrication des organes, comme le cœur, les yeux, la vessie, les intestins, etc.

Sans une stimulation nerveuse adéquate, le fonctionnement des différents organes et systèmes du corps humain peut être compromis, et ce, même in utero.

De plus, le système nerveux est impliqué dans le développement du système immunitaire via différentes interactions avec les cellules immunitaires, cellules qui auront elles-mêmes été façonnées selon ses propres indications. Fascinant, n’est-ce pas?

Toutes ces interactions, établies pendant la période fœtale, auront un impact majeur sur la santé globale de l’enfant.

S’assurer d’un environnement propice lors de la grossesse : un facteur clé pour le système nerveux de la mère ET du bébé

Il n’y a aucun doute : pendant la grossesse, la qualité du développement du système nerveux de l’enfant à naître peut avoir un impact majeur sur la santé après la naissance.

En effet, des facteurs sont à considérer afin d’offrir au bébé (et à la mère) un environnement dans lequel son développement sera considéré optimal. Certaines expositions pendant la vie intra utérine, comme le stress, les carences nutritionnelles et certaines toxines comme les drogues peuvent altérer de façon permanente (ou non) la structure et le développement du cerveau, et donc le système nerveux en entier.

L’apport nutritionnel de la mère, entre autres, joue un rôle central dans le développement global du fœtus. C’est bien connu, une carence en acide folique en début de grossesse peut empêcher la fermeture du tube neural, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé de l’enfant. Puisque dans le développement, le tube neural devient le cerveau et la moelle épinière, mieux vaut s’assurer d’avoir des apports suffisants en acide folique afin d’éviter qu’il ne se ferme pas correctement, et ainsi éviter, par exemple, le spina-bifida (absence de fermeture de la colonne vertébrale) ou l’anencéphalie (absence d’une partie ou de la totalité du cerveau et du crâne).

Quant à lui, le stress n’offre pas non plus un environnement optimal pour le bébé. Pour toutes les raisons qu’on lui connaît, il est donc conseillé pour la mère (et pour tout le monde en général) d’éviter toute forme de stress.

La chiropratique et le système nerveux de la mère et de l’enfant : un trio sans égal

C’est bien connu : les changements physiologiques et physiques vécus pendant la grossesse rendent les femmes enceintes particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs lombaires et pelviennes, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc.

La chiropratique et les ajustements chiropratiques peuvent permettre de traiter efficacement et de façon sécuritaire plusieurs symptômes neuro-musculo-squelettiques courants associés à la grossesse. Ils peuvent également contribuer à faciliter le déroulement de l’accouchement et à favoriser une récupération post-partum plus rapide. En conséquence, la chiropratique peut permettre à la mère de vivre une grossesse plus harmonieuse, sous différents plans, tout en s’assurant du bon fonctionnement de son système nerveux.

Sachant qu’elle se retrouve dans un environnement émotionnel et physique favorable, elle offre à son tour à son enfant un environnement tout aussi favorable. En conséquence, nul doute que tous les éléments sont présents afin de permettre un développement optimal du système nerveux de ce dernier!

Le système nerveux représente l’essence même de notre développement, de notre identité et de notre capacité à interagir avec le monde. Dès la fécondation, il contribue au développement de l’être humain à naître, ce qui fait en sorte que la santé neurologique ne commence pas seulement à la naissance, mais bien avant!

En prenant soin de cette période importante — par une alimentation adaptée, un suivi de qualité et un environnement émotionnel stable et optimal — nous offrons à chaque être humain la meilleure chance d’exprimer son plein potentiel de santé, et ce, dès le premier instant de sa vie.

Puisque la chiropratique a comme objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, nul doute qu’elle pourrait jouer un rôle intéressant pour le bien-être de la mère et du futur bébé. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

Sources, telles que consultées le 6 avril 2025 :
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/grossesse/acide-folique.html

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Mauvaise posture et mal de tête : quel peut être le lien?

Vous souffrez de maux de tête sans comprendre pourquoi? Avez-vous déjà pensé que votre posture pourrait être associée à ces douleurs? Les maux de tête représentent une bonne proportion des consultations en chiropratique et, aujourd’hui, nous souhaitons nous pencher sur le lien qui pourrait les unir avec une mauvaise posture.

De son côté, la posture est elle aussi très affectée chez un bon nombre de nos patients. Les postes de travail à l’ordinateur mal ajustés, les postures immobiles prolongées et l’usage inadéquat du téléphone cellulaire sont 3 exemples très communs associés à une mauvaise posture.

Avec cet article, nous souhaitons vous conscientiser [une fois de plus] sur l’importance d’une bonne posture au quotidien, et ce, tout en vous éduquant sur la condition de santé neuromusculosquelettique très fréquente que représentent les maux de tête. La posture et les maux de tête : 2 sujets intimement liés qui n’ont pas de secrets pour la chiropratique! Bonne lecture!

Rappel : l’importance d’une bonne posture au quotidien

Dès la naissance, l’importance d’une bonne posture est mise de l’avant. La position de l’allaitement, la posture de sommeil et la posture lors des moments d’éveil doivent permettre à la colonne vertébrale du bébé (et de la mère qui allaite) d’être le plus possible en position neutre.

La raison derrière ces recommandations est forte simple : plus les courbes naturelles de la colonne vertébrale sont préservées, moins de stress s’installe sur les différentes structures qui la composent. En conséquence, la synergie des muscles, des ligaments, des os et des éléments du système nerveux est optimale, ce qui permet au corps humain d’exprimer son plein potentiel de santé.

Venu le temps de la rentrée à l’école, la posture est toujours mise de l’avant :

À l’âge adulte, la posture de travail, la posture de sommeil ainsi que la posture associée à l’utilisation des technologies feront encore l’objet de recommandations quotidiennes. Avons-nous besoin de vous rappeler, encore une fois, l’importance d’une bonne posture au quotidien? Les preuves sont faites : une bonne posture est un élément essentiel à la promotion d’une santé optimale puisqu’elle participe au maintien de l’intégrité des structures neuromusculosquelettiques. En conséquence, elle minimise les chances associées à l’apparition de conditions de santé et, ultimement, la douleur qui peut en découler.

Les maux de tête : différents types, différentes causes

Selon leur cause et les symptômes associés, les maux de tête peuvent être regroupés en différents types. Nous avons listé pour vous, 3 types pour lesquels la mauvaise posture pouvait faire partie des éléments associés à leur apparition.

1. Céphalée de tension

La céphalée de tension est une forme courante de mal de tête. Elle se caractérise par une douleur bilatérale, souvent localisée au niveau du front, des tempes ou à l’arrière de la tête. Elle s’étend souvent à ces 3 régions, comme si elle faisait le tour de la tête. La cause de cette condition est associée à des tensions musculaires présentes au niveau du cou et/ou des épaules.

D’intensité légère à modérée, la douleur de la céphalée de tension est décrite comme une sensation de pression ou de serrement, comme si la tête était prise dans un étau. La durée des épisodes liés à la céphalée de tension est variable.

Puisque les tensions musculaires sont à l’origine de la céphalée de tension et qu’une mauvaise posture peut créer des tensions musculaires au cou et aux épaules, le lien entre une mauvaise posture et ce type de mal de tête est facile à faire.

En prenant l’exemple de l’usage prolongé du téléphone cellulaire ou d’une mauvaise posture de travail à l’écran, il est facile de comprendre la cascade d’événements pouvant mener à l’apparition de la céphalée de tension.

  1. La tête est déportée vers l’avant et une flexion du cou s’installe.
  2. Dans cette position, le centre de gravité de la tête ne repose plus sur les dernières vertèbres cervicales comme recommandé.
  3. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  4. À long terme, la demande devient trop grande et ces structures doivent compenser. Les muscles du cou et des épaules deviennent alors tendus. Évidemment, d’autres structures sont impliquées, mais nous désirons ici mettre l’emphase sur la conséquence musculaire et faire le lien avec l’apparition potentielle de la céphalée de tension, puisque nous savons maintenant que les tensions musculaires sont à l’origine de cette forme de mal de tête.

2. Céphalée cervicogénique

La céphalée cervicogénique est une forme de mal de tête qui est en lien avec la dysfonction d’une structure associée à la colonne vertébrale (articulation, vertèbre, disque intervertébral, etc.). Bien qu’elle soit associée à un mauvais fonctionnement de ces structures, la céphalée cervicogénique n’est pas toujours associée à une douleur au cou. Souvent, les amplitudes de mouvement cervicales sont diminuées lors de la céphalée cervicogénique, et la douleur sera aggravée par le mouvement.

Lorsqu’il est question d’une dysfonction touchant une structure cervicale comme la vertèbre, l’articulation et le disque intervertébral, le lien avec la mauvaise posture peut également se faire. En effet, pour reprendre l’exemple de l’usage du téléphone cellulaire, il n’y a pas juste les muscles qui compensent lorsque le poids de la tête est déporté vers l’avant.

  1. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  2. Lorsque les muscles se contractent, ils peuvent entraîner une diminution de l’amplitude de mouvement cervicale. Cette perte d’amplitude de mouvement peut faire partie d’un complexe de subluxation vertébrale (CSV, ou subluxation), c’est-à-dire une dysfonction biomécanique associée à une articulation vertébrale. En conséquence, la céphalée cervicogénique peut, elle aussi, découler d’une mauvaise posture.

3. La névralgie d’Arnold

La douleur associée à la névralgie d’Arnold provient de l’inflammation ou de l’irritation du nerf d’Arnold (ou nerf grand occipital), situé à la base du crâne. La douleur est vive et décrite comme une décharge électrique ou une brûlure qui remonte de la nuque vers le dessus de la tête. Elle peut être accompagnée de douleurs derrière l’œil et est souvent aggravée par les mouvements du cou ou par des pressions directes sur la nuque.

Une mauvaise posture peut donc, encore une fois, être associée à l’apparition de cette forme de mal de tête.

Mauvaise posture, mal de tête et chiropratique : un trio gagnant!

L’objectif principal de la chiropratique est de favoriser la récupération et le maintien de la santé globale. Pour y parvenir, le chiropraticien met l’emphase sur la fonction du système nerveux. Puisque ce dernier assure le fonctionnement de tous les autres systèmes du corps humain, il est en effet primordial qu’il puisse opérer de façon optimale. En effet, ce système maître ne pourrait pas permettre aux systèmes qui dépendent de lui (système respiratoire, système digestif, système circulatoire, système endocrinien) de fonctionner optimalement sans qu’il puisse lui-même le faire, n’est-ce pas?

De par sa formation, le chiropraticien est apte à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Conjointement à son traitement (l’ajustement vertébral), il peut donner des conseils axés sur les saines habitudes de vie et, la posture fait partie des sujets qu’il aborde au quotidien avec ses patients. Sachant les impacts négatifs qu’une mauvaise posture peut avoir sur la santé optimale, il intègre très bien ses conseils posturaux à sa pratique, et ce, en l’adaptant à la réalité de chaque patient.

Les maux de tête n’ont pas que des origines neuromusculosquelettiques. En conséquence, lorsque vous consultez un chiropraticien pour vos maux de tête, il a comme devoir d’en déterminer la cause. Si elle est d’origine neuromusculosquelettique, il pourra établir avec vous un suivi personnalisé afin de vous guider vers l’atteinte de vos objectifs en matière de santé globale. S’il juge nécessaire de vous diriger vers un autre professionnel de la santé ayant les compétences pour vous prendre en charge, il le fera selon un processus bien établi. N’hésitez pas à le consulter!

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Arrivée du printemps : conseils pour optimiser votre quotidien

Ça y est! Il ne reste plus que 2 jours avant de dire au revoir à l’hiver et souhaiter la bienvenue au printemps! Cette période où les journées sont plus longues, les températures s’adoucissent et la nature reprend vie suscite souvent en nous le désir de revisiter certaines habitudes et optimiser notre style de vie. Cette transition saisonnière demande une adaptation progressive, et que ce soit au niveau de l’énergie, du rythme de vie ou du bien-être général, il est important d’accueillir le printemps en douceur et en pleine conscience.

Dans cet article vous découvrirez une tonne de trucs et astuces santé qui vous donneront envie de passer à l’action. Puisque la santé optimale va bien au-delà de l’absence de maladie, gageons que cette lecture saura vous sensibiliser aux bienfaits à long terme de l’adoption d’habitudes de vie saines et équilibrées!

Santé optimale : tout est dans la vision

Le corps humain est fascinant, et opter pour lui offrir ce qu’il y a de mieux est sans aucun doute la meilleure décision qui soit.

Avez-vous déjà réalisé que par lui-même, il peut penser, digérer, respirer, s’adapter à son environnement et même autoréguler sa guérison?

Notre vision cadre parfaitement avec l’idée d’offrir ce qu’il y a de mieux au corps humain afin de lui permettre d’exprimer son plein potentiel :

Peu importe la saison, ces éléments de santé devraient toujours être pris en compte dans les choix de vie. Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile de les intégrer sur une base régulière et de façon constante, mais nous croyons fortement qu’avec l’intention de mettre des actions en place, tout est possible.

Astuce #1 : S’assurer que le corps soit bien connecté

Chaque jour, le corps est sollicité : posture inadéquate, entraînement intensif, malbouffe, blessures, stress lié au travail… Jusqu’à un certain point considéré comme “normale”, cette sollicitation peut limiter le corps à exprimer ses pleines capacités.

Le suivi chiropratique régulier (connexion optimale) peut faire partie des pistes de solutions afin de permettre au corps de s’adapter à son environnement.

Étant donné que le système nerveux régule toutes les fonctions du corps, l’ajustement chiropratique l’aide à optimiser son fonctionnement. Cela peut entraîner différents bienfaits, comme une meilleure digestion, ainsi qu’une amélioration des facultés cognitives, des capacités motrices et du processus de guérison. La chiropratique ne prétend pas guérir les maladies, mais elle facilite, dans la mesure du possible, le travail d’autoguérison du corps.

Astuce #2 : Quand l’intention surpasse la motivation

Au moment de créer un changement dans son comportement, la motivation est souvent ce qui nous pousse à entrer en action. Elle est nourrie par le désir d’atteindre de nouveaux objectifs ou de modifier une habitude de vie afin d’en tirer un bénéfice. La motivation est un excellent levier, pourvu que l’intention qui se cache derrière elle soit juste et alignée avec une vision claire (pensée optimale). C’est ce qui, selon nous, entre dans la catégorie de la “pensée optimale”, c’est-à-dire une pensée vraie, orientée vers nos besoins réels et qui cadre avec notre réalité.

  • Le besoin derrière la motivation est-il réel?
  • Est-ce que l’objectif en vue est le bon pour moi?
  • Est-ce que le désir de changement répond vraiment à un besoin?
  • Suis-je au cœur de ce changement? Suis-je la priorité?

Si l’alignement n’y est pas, le changement ne viendra pas, c’est une quasi-certitude. Pour plusieurs, d’ailleurs, le processus s’arrête ici.

Si, pour certains, l’hiver est une saison morte, l’arrivée du printemps en est une où la motivation pour introduire un changement dans les habitudes de vie refait surface. La lumière change, les journées allongent, la neige fond et la saison de la course est à nos portes. Rappelons-nous qu’il s’agit d’un excellent levier, et que, pour éviter de se retrouver au même point le printemps prochain, l’intention, de même que la constance et la discipline devront être au rendez-vous elles aussi. Sans elles, même les objectifs les plus louables sont voués à l’échec.

Conseil : soyez honnêtes envers vous-mêmes. Le reste suivra!

Astuce #3 : Favorisez un environnement optimal pour le changement

Avez-vous déjà tenté de dormir dans un environnement où la stimulation est trop présente? Vous est-il déjà arrivé de cuisiner une recette avec les mauvais ingrédients? Bien sûr, il est possible de les remplacer ou de les modifier, mais n’en demeure pas moins que lorsqu’on est moins expérimenté, il est plus facile de débuter avec la “vraie recette”. C’est plus réaliste et les chances de réussite sont davantage présentes (environnement optimal).

Le principe est tout à fait le même en ce qui a trait à l’intégration ou au changement des habitudes de vie, tout doit être mis en place afin de surpasser la motivation et maintenir le changement :

  • Y aller un petit pas à la fois
    Peu importe le changement que vous décidez de créer ou l’habitude que vous voulez intégrer (ex.: se mettre à l’entraînement), il faut être réaliste. Changer toute l’alimentation d’un coup ou aller au gym pendant 1h30 minutes 7 jours sur 7 dès le départ n’est peut-être pas une solution viable. Mieux vaut faire des tests et penser à s’ajuster en cours de route. Rien ne sert de s’infliger un stress de ce genre, surtout si l’objectif est de créer un changement sur le long terme!
  • Planifier et organiser
    Intégrer une nouvelle habitude de vie demande une certaine organisation. Si l’arrivée du printemps suscite en vous l’envie de prendre plus de temps pour vous, il est important de le mettre à l’agenda. Si vous désirez optimiser votre alimentation, il faut planifier les moments pour cuisiner davantage ou faire la recherche de recettes qui vous intéressent et répondent à vos besoins. Sans planification, la constance risque de prendre le bord des oubliettes.
  • S’engager
    L’engagement est aussi important que l’intention. Ils se complètent à merveille, et au-delà de l’importance qu’on accorde à l’habitude à changer, l’engagement envers soi est bien plus gratifiant.
  • Communiquer avec l’entourage
    Si un changement nécessite une adaptation et une modification du quotidien pour soi, il n’a aucun doute qu’il en est de même pour notre entourage. En conséquence, prendre le temps de les aviser de votre intention pourrait être avantageux pour tous. Qui sait, ils pourraient vous apporter un soutien supplémentaire dans l’atteinte de vos objectifs!

Astuce #4 : Répondez de façon optimale à vos besoins de base

Manger, dormir et s’hydrater (sommeil optimal et alimentation optimale). Votre corps a besoin que ces besoins soient comblés afin de vous permettre de fonctionner optimalement (mouvement optimal). S’ils ne sont pas comblés, minces sont les chances que vous parveniez à maintenir un changement sur le long terme, n’est-ce pas? Permettre à votre corps de fonctionner optimalement, c’est lui offrir toutes les possibilités auxquelles vous aspirez, par exemple :

  • Modifier le niveau d’entraînement auquel vous êtes habitué
  • Avoir l’énergie nécessaire pour se lever plus tôt et prendre du temps pour soi
  • Permettre au corps de s’adapter plus facilement à une nouvelle activité physique
  • Avoir un bon état d’esprit pour combattre les creux de vagues lorsque la motivation n’aura plus son effet de levier
  • Être davantage disponible (physiquement ET mentalement) pour jouer avec les enfants

Comme on dit, tout est dans tout. Chaque élément en influence un autre afin qu’au final, la santé optimale puisse exercer ses magnifiques pouvoirs.

La vie est remplie de rêves, de désirs, de souhaits et d’objectifs à atteindre. Sans la santé, ces derniers sont souvent remplacés par le seul but de guérir… En prenant action maintenant afin de vous diriger vers une santé optimale, vous pourriez sans aucun doute être plus près de réaliser vos rêves!

Que la prochaine saison vous permette d’agir avec… intention!

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Troubles du sommeil : et si votre système nerveux était impliqué?

Le sommeil joue un rôle fondamental dans le maintien du bien-être physique et mental. Il est essentiel et permet au corps et à l’esprit de récupérer. De plus en plus perçu comme un privilège, il est pourtant indispensable et influence directement l’humeur, la concentration ainsi que les capacités physiques et cognitives.

Pendant le sommeil, le corps veille à réparer les cellules endommagées, renforcer notre système immunitaire et rétablir l’équilibre hormonal. Ce processus de récupération et de mise à niveau, principalement orchestré par un système nerveux qui fonctionne optimalement, est indispensable pour maintenir une bonne santé physique et mentale.

Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les différents troubles du sommeil ainsi que sur leur impact dans le quotidien de ceux qui en souffrent. Vous découvrirez également l’impact du système nerveux sur le sommeil. Vous vous reconnaîtrez peut-être, et si c’est le cas, nous vous donnerons des pistes de solutions efficaces pour l’optimiser et retrouver votre vitalité, tout en améliorant votre santé globale.

Le sommeil : l’importance de sa durée, de sa qualité et de sa régularité

La durée, la qualité et la régularité du sommeil sont 3 éléments essentiels pour assurer un repos réparateur et un bon fonctionnement de l’organisme.

La durée

Le nombre d’heures de sommeil nécessaire varie selon l’âge et les besoins individuels. En moyenne, un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit, tandis qu’un enfant ou un adolescent en nécessite davantage. Un sommeil insuffisant peut entraîner une fatigue chronique et une baisse des performances.

La qualité

Dormir longtemps ne suffit pas si le sommeil est fragmenté ou peu réparateur. Un bon sommeil doit être structuré en cycles complets, incluant un sommeil profond et un sommeil paradoxal, indispensables pour la récupération physique et mentale. Les réveils nocturnes fréquents (s’endormir sur le divan et y passer la nuit) ou un environnement perturbant (bruit, lumière, stress) peuvent altérer cette qualité.

La régularité

Se coucher et se lever à des horaires fixes permet de régulariser l’horloge biologique et d’optimiser le rythme veille-sommeil. Des horaires irréguliers peuvent perturber la production de mélatonine (l’hormone du sommeil), rendant l’endormissement plus difficile et diminuant l’efficacité du sommeil. Cette situation peut mener, comme vous le verrez plus loin, à un trouble du sommeil lié au rythme circadien.


Dormir longtemps sans être dans un environnement favorable n’est pas optimal. Dormir l’équivalent d’une nuit complète, mais à des heures irrégulières, ne l’est pas plus. Les 3 éléments mentionnés doivent, idéalement, tous être présents afin de rendre le sommeil réparateur et ainsi permettre au corps de récupérer et effectuer “ses tâches” pendant cette période de la journée.

Le résultat principal d’un sommeil inadéquat – et des troubles qui lui sont associés – reste sans contredit l’état de fatigue dans lequel est plongé l’individu. En conséquence, son énergie, sa concentration et sa capacité à accomplir efficacement ses tâches quotidiennes peuvent être affectées. À court terme, le corps et le système nerveux, qui ont une capacité d’adaptation inestimable, peuvent trouver les moyens de compenser. Cependant, à moyen et long terme, les mécanismes disponibles s’amoindrissent et deviennent “moins efficaces”, ce qui influence le quotidien de façon plus importante.

Les troubles du sommeil : une meilleure compréhension

Comme mentionné d’entrée de jeu, un trouble du sommeil est une perturbation du cycle naturel du sommeil, pouvant affecter sa durée, sa qualité ou son efficacité. Il peut avoir des répercussions sur la santé physique, mentale et le bien-être quotidien.

Les troubles du sommeil peuvent se manifester sous différentes formes :

  • L’insomnie : difficulté à s’endormir ou à rester endormi, pouvant être causée par le stress, les symptômes d’anxiété ou des dysfonctionnements neurologiques. D’ailleurs, saviez-vous que, selon Santé Canada (données de septembre 2019), 36,3% des adultes qui rapportent ne pas avoir un sommeil suffisant vivent dans un état de stress chronique? Ces chiffres ne font que confirmer ce que l’on sait déjà, c’est-à-dire que le stress influence toutes les sphères de notre quotidien!
  • L’apnée du sommeil : interruptions de la respiration pendant le sommeil, entraînant des réveils fréquents et une fatigue diurne (fatigue le jour).
  • Le syndrome des jambes sans repos : sensations désagréables dans les jambes qui se traduisent par un besoin constant de les bouger et qui perturbent l’endormissement et le sommeil.
  • L’hypersomnie : somnolence excessive pendant la journée.
  • Parasomnie : comportements anormaux pendant le sommeil, comme le somnambulisme ou les cauchemars récurrents.
  • Les troubles du rythme circadien : dérèglements de l’horloge biologique faisant en sorte que l’horaire sommeil-veille d’une personne n’est pas aligné avec le cycle de lumière du jour. Ces troubles peuvent être causés, entre autres, par des horaires de travail inhabituels (mais réguliers) et le décalage horaire.

Les troubles du sommeil et le système nerveux : quel est le lien?

Dans certains cas, les troubles du sommeil peuvent être en lien avec un état de stress :

  • Stress au travail
  • Stress à la maison
  • Stress lié à la maladie
  • Stress financier
  • Stress lié au mode de vie actuel
  • État d’anxiété lié à la performance
  • Etc.

L’ère dans laquelle nous vivons en est une où les charges qui nous sont imposées – ou que nous nous imposons, selon notre vision – rendent le quotidien plus exigeant et stressant. En conséquence, nous pouvons ressentir une fatigue en fin de journée. Faire une sieste sur le divan au retour du travail pour récupérer un peu n’a pas de mal en soi, mais il faut tout de même se poser la question sur le rôle que ce mode de vie peut avoir sur les différents systèmes du corps humain, et principalement, le système nerveux. En effet, un horaire de fou, des responsabilités qui vont parfois au-delà de nos capacités et la charge mentale qui s’ensuit peuvent nous plonger dans un état où le corps doit continuellement être en adaptation à son environnement. Le système nerveux est en continuelle adaptation à son environnement, puisque c’est son principal rôle, mais il y a des limites à ce que demande cette adaptation!

En effet, s’adapter à un besoin ponctuel lors d’un exercice physique n’implique pas la même chose que l’adaptation demandée alors que le corps est un état de stress continuel, n’est-ce pas?


Puisque nous savons que le stress est un élément qui peut perturber le sommeil et qu’il plonge le système nerveux dans un état de réaction et d’adaptation continuelles, il est facile de comprendre le lien entre l’état du système nerveux et la qualité du sommeil (et les troubles du sommeil qui en découlent).

Outre l’état de stress, d’autres éléments peuvent influencer la fonction du système nerveux :

  • Les interférences nerveuses : des subluxations vertébrales peuvent affecter la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps humain, ce qui pourrait également perturber le fonctionnement des autres systèmes.
  • Un déséquilibre du système nerveux autonome : un mauvais équilibre entre le système nerveux sympathique (réponse au stress) et parasympathique (relaxation et récupération) peut influencer la production d’hormones, comme le cortisol (hormone du stress) et la mélatonine (hormone liée à la régulation du cycle veille-sommeil).

Le concept clé est donc le suivant : l’optimisation de la fonction du système nerveux permet aux autres systèmes du corps humain de fonctionner de façon optimale eux aussi. En conséquence, plus le système nerveux est dans un état de “normalité” plutôt que dans un état de “réaction”, plus les autres systèmes risquent de fonctionner optimalement, ce qui peut avoir un impact bénéfique, entre autres, sur tous les systèmes impliqués dans le sommeil (système hormonal, système neuromusculosquelettique, système digestif, système cardiovasculaire, etc.).

La chiropratique et la fonction nerveuse : un atout pour le sommeil

La chiropratique est une approche qui se concentre sur l’alignement de la colonne vertébrale et l’optimisation du système nerveux. Une mauvaise posture, des subluxations vertébrales ou des conditions neuromusculosquelettiques ainsi que diverses tensions musculaires peuvent interférer avec les signaux nerveux et/ou avoir un impact direct sur le sommeil (ex.: douleur à la position couchée en lien avec un problème de cou ou de dos).

Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien vise l’optimisation du système nerveux et la bonne mobilité articulaire. En conséquence, la transmission de l’information nerveuse a plus de chances de s’effectuer de façon optimale et, ainsi, les conditions neuromusculosquelettiques, tout comme la santé globale, ont également plus de chances d’être optimisées. Comme le sommeil fait partie intégrante d’une santé globale optimale et que le chiropraticien a à cœur cette santé, nul doute que ce dernier pourrait faire partie des professionnels de la santé pouvant vous orienter avec la qualité de votre sommeil. Sa formation chiropratique lui permet d’être un allié important dans l’atteinte de vos objectifs en matière de santé globale, et sa rigueur lui permet de vous orienter vers d’autres professionnels s’il juge que votre suivi nécessite des soins qui ne sont font pas partie de son champ de compétence. Ses conseils et ses recommandations sur les habitudes de sommeil ainsi que son professionnalisme sauront sans doute vous guider sur le chemin du bien-être :

  • Adoptez une routine de coucher régulière
  • Évitez les écrans avant de dormir
  • Pratiquez des techniques de relaxation
  • Optimisez votre environnement de sommeil
  • Évitez les stimulants en soirée
  • Assurez-vous d’avoir une bonne posture de sommeil
  • Favorisez la pratique d’activité physique sur une base régulière

En favorisant une meilleure régulation du système nerveux, en vous donnant des conseils pour réduire votre niveau de stress et en optimisant la transmission nerveuse, les soins chiropratiques peuvent contribuer à l’atteinte et au maintien d’un état de santé optimal. N’hésitez pas à contacter votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 23 février 2025 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/pr%C3%A9sentation-du-sommeil

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/trouble-du-mouvement-p%C3%A9riodique-des-membres-mpm-et-syndrome-des-jambes-sans-repos-sjsr#Sympt%C3%B4mes_v736544_fr

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

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Le nerf vague : un acteur clé dans notre équilibre global

Cette semaine, nous explorons le nerf vague, un des éléments essentiels du système nerveux.
En effet, ce nerf, qui prend naissance dans le cerveau, joue un rôle crucial dans la régulation de nombreux processus corporels. Le nerf vague est responsable de la communication entre le cerveau et plusieurs organes importants, notamment le cœur, l’estomac et les intestins.

Nous examinerons donc son origine, son anatomie et ses fonctions, en mettant l’accent sur son rôle dans la régulation des fonctions cardiaque et respiratoire, de la digestion, de la respiration et de l’équilibre émotionnel. Grâce à ses effets sur la fréquence cardiaque, la fonction intestinale et respiratoire et la réponse au stress, le nerf vague est un acteur clé de notre santé physique et mentale et il influence donc notre santé globale.

Dans cet article, vous découvrirez comment le nerf vague contribue à l’équilibre et au maintien de notre bien-être général.

Origine et anatomie du nerf vague

Le nerf vague prend naissance dans le tronc cérébral, plus précisément dans la région du bulbe rachidien. Il est l’un des 12 nerfs crâniens, et, dans l’ordre, il est classé comme étant le 10e. Il s’étend à travers le cou, la poitrine et l’abdomen, et, en conséquence, il innerve plusieurs organes importants, comme le cœur, les poumons et les intestins. Comme la plupart des nerfs, le nerf vague est bilatéral, c’est-à-dire que 2 nerfs vagues émergent au niveau du bulbe rachidien.

Le nerf vague est constitué de fibres nerveuses motrices et sensorielles, et c’est ce qui lui permet de jouer un rôle dans la régulation de certaines fonctions musculaires et dans la transmission d’informations sensorielles du corps vers le cerveau.

 

Pour mieux comprendre le rôle du nerf vague, il faut savoir que le système nerveux se divise en 2 catégories

1. Système nerveux somatique

Le système nerveux somatique est responsable de toutes les activités volontaires, comme le mouvement des muscles squelettiques (comme lever un bras ou marcher), ainsi que des fonctions sensorielles qui permettent au corps de percevoir les stimulations externes, comme la chaleur, la douleur, la pression ou même la texture.

2. Système nerveux autonome

Le nerf vague joue un rôle important au sein du système nerveux autonome. La fonction principale de ce système est de maintenir l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre interne du corps, en régulant le fonctionnement des organes internes, des glandes et des muscles lisses (ex: muscle cardiaque). Le système nerveux autonome se divise quant à lui en 2 : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Le système nerveux autonome s’ajuste en permanence en fonction des besoins de l’organisme, et ce, sans que ce soit conscient :

  • Il permet d’augmenter la fréquence cardiaque pendant un exercice physique
  • Il permet de réduire la fréquence cardiaque lorsque le corps est au repos
  • Il permet la digestion
  • Il permet la réponse au stress : dans une situation de menace, le système nerveux autonome augmente la fréquence cardiaque, dilate les voies respiratoires, libère des hormones de stress comme l’adrénaline et dirige le sang vers les muscles, ce qui permet au corps de réagir rapidement pour prendre la fuite ou potentiellement combattre le danger.

Le rôle du nerf vague : régulation cardiaque

L’un des rôles les plus importants du nerf vague est sa capacité à réguler le rythme cardiaque. En activant le système nerveux parasympathique, le nerf vague peut réduire la fréquence cardiaque en diminuant l’activité électrique du cœur. Lorsque le corps est en état de repos ou de relaxation, l’activation du nerf vague aide à ralentir le cœur, ce qui permet au corps de se détendre et de récupérer.

Les battements cardiaques sont possibles, entre autres, grâce au nœud sinusal. Cette région du cœur génère et régule les impulsions électriques qui déclenchent les battements cardiaques, initiant ainsi le rythme cardiaque. Le nerf vague influence directement le nœud sinusal, et en modulant l’activité de ce nœud, il peut abaisser la fréquence cardiaque, contribuant ainsi à un état de calme et à une réduction du stress. Le nerf vague joue donc un rôle crucial dans la gestion du stress au quotidien, en permettant au cœur de revenir à un rythme normal après des périodes d’activation du système nerveux sympathique (ex.: lors d’un état de “lutte ou fuite”).

Le rôle du nerf vague : la digestion

Le nerf vague est également impliqué dans la régulation de la digestion. En tant que principal nerf parasympathique innervant le système digestif, il aide à réguler de nombreuses fonctions de la digestion, comme la motilité intestinale, la production de sucs gastriques, et la sécrétion des enzymes digestives.

Lorsque nous mangeons, le nerf vague transmet des signaux au système gastro-intestinal pour stimuler les contractions musculaires qui permettent aux aliments de se déplacer le long du tube digestif. Cette fonction, appelée péristaltisme, est essentielle pour une digestion optimale.

En cas de stress, le nerf vague peut moduler ces processus afin de diriger l’énergie du corps aux systèmes devant être sollicités en priorité. Par exemple, lors d’un état de stress où l’on doit agir rapidement (“lutte ou fuite”), le système digestif se met sur pause afin de permettre au système neuromusculosquelettique d’entrer en action pour se déplacer rapidement.

Le rôle du nerf vague : la respiration

Le nerf vague est également impliqué dans la régulation de la respiration. Il joue un rôle dans la régulation du diamètre des voies respiratoires et de la fréquence respiratoire. Lorsque le corps se trouve dans un état de relaxation, le nerf vague aide à ralentir la respiration, permettant à l’oxygène d’être mieux absorbé et favoriser un état de calme.

Le nerf vague joue également un rôle dans la réponse du système respiratoire face au stress. Lors de la réponse de « lutte ou fuite », la respiration devient plus rapide et superficielle, ce qui permet au corps de se préparer à l’action.

Le rôle du nerf vague : l’équilibre émotionnel et la réponse au stress

L’un des aspects importants du nerf vague est son rôle dans la régulation de l’équilibre émotionnel. En influençant les structures du cerveau qui sont impliquées dans les émotions, le nerf vague contribue à la gestion du stress et à la régulation des réponses émotionnelles. Lorsqu’il est activé, il induit un état de relaxation et calme les réactions physiologiques du stress.

En conséquence, des techniques de respiration qui activent le nerf vague, comme la respiration diaphragmatique ou la méditation, peuvent être utilisées pour réduire la sensation d’anxiété et améliorer l’état émotionnel général. Ces pratiques ont des effets mesurables sur la réduction du stress et l’amélioration de l’humeur, montrant ainsi l’importance du nerf vague dans la gestion des émotions.

La chiropratique et fonction optimale du nerf vague : quel est le lien?

Le nerf vague joue un rôle essentiel dans notre santé physique et mentale. En régulant les fonctions vitales, comme le rythme cardiaque, la respiration, la digestion et l’équilibre émotionnel, il a un rôle central dans le maintien de notre bien-être global. Grâce à son action sur le système nerveux parasympathique, il permet au corps de s’adapter aux stress, de favoriser la récupération et d’encourager un état de relaxation. La compréhension de son fonctionnement peut ainsi contribuer à améliorer notre qualité de vie, particulièrement dans une ère où plusieurs sources de stress sont présentes de façon quotidienne.

La chiropratique est une discipline de la santé qui explore 3 côtés : la science (fondement), l’art (la technique) et la philosophie (la mission). Son objectif est de restaurer et de préserver la santé globale en éliminant les blocages présents au niveau du système nerveux, en particulier ceux localisés dans la colonne vertébrale. Puisque le système nerveux contrôle et régule toutes les fonctions corporelles (motrices, sensorielles, digestives, respiratoires, etc.), un blocage peut entraîner un fonctionnement non optimal d’un ou plusieurs systèmes du corps humain.

Partant du principe que la chiropratique cherche à optimiser la fonction du système nerveux (et donc de tous les autres systèmes du corps humain), il est facile de comprendre qu’elle pourrait avoir un impact positif, entre autres, sur la fonction du nerf vague. En consultant un chiropraticien, ce dernier sera en mesure de déterminer s’il peut faire partie des professionnels de la santé pouvant aider à optimiser votre état de santé. Son professionnalisme et sa rigueur sauront vous orienter de la bonne façon. N’hésitez pas à le consulter!

 

Sources, telles que consultées le 7 février 2025 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-du-syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-cardiaques-et-vasculaires/troubles-du-rythme-cardiaque/dysfonction-du-n%C5%93ud-sinusal

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Découvrez le rôle des muscles, des tendons et des ligaments dans la synergie du mouvement

Marcher. Soulever un objet. Tourner la tête. Écrire. Courir. Avez-vous déjà réalisé la quantité de mouvement que vous faites en une seule journée, et ce, de façon totalement automatique? Une bonne partie des mouvements que nous effectuons sont programmés afin de nous permettre d’être fonctionnel et efficace au quotidien. Nos muscles, nos tendons, nos ligaments et nos articulations travaillent en synergie afin de nous permettre d’être actif. Sous le contrôle du système nerveux, ces structures nous rendent mobiles et nous permettent d’accomplir une multitude de tâches sans y réfléchir consciemment tout en maintenant équilibre et coordination.

Dans cet article, vous découvrirez l’incroyable capacité des composantes du système neuromusculosquelettique à entrer en action afin de nous permettre d’être en continuelle interaction avec notre environnement.

Muscles, tendons, ligaments et capsule articulaire : les structures essentielles au mouvement

Bien que visuellement, la flexion du coude semble anodine, ce mouvement est très complexe et implique plusieurs structures qui doivent travailler en synergie. Sous le contrôle du système nerveux, les muscles, les tendons, les ligaments et les éléments de la capsule articulaire sont sollicités afin de créer le mouvement demandé.

Le système nerveux est celui qui permet la mise en action de ces structures afin d’obtenir un mouvement. Il permet la communication entre les différentes fibres nerveuses et la région sollicitée (structures articulaires) afin de faire bouger le membre. Sans cette communication, les muscles, les tendons et les ligaments n’effectuent pas leur rôle.

Le système nerveux moteur est donc celui qui, en fonction des besoins, envoie les bons signaux aux bonnes structures pour créer le mouvement demandé, essentiellement par la contraction des fibres musculaires.

La contraction musculaire commence par un signal émis par le système nerveux central (SNC), qui inclut le cerveau et la moelle épinière. Lorsque le cerveau décide de réaliser un mouvement (par exemple, lever un bras), il envoie un signal électrique via les neurones moteurs qui transmettent l’information vers les muscles. Le système nerveux assure donc la coordination, la régulation et le contrôle de chaque contraction musculaire, permettant des mouvements volontaires (ou réflexes) en créant entre autres la contraction musculaire.

Les articulations jouent également un rôle dans le mouvement et ne fonctionnent pas toutes de la même façon et n’ont pas toutes la même capacité de mouvement. En conséquence, les muscles, les tendons et les ligaments travaillent de manière à pouvoir créer ce mouvement selon l’orientation de leurs fibres et la localisation de leurs insertions sur les os.

La forme de l’articulation influence aussi la quantité de mouvement qu’elle pourra permettre. Par exemple, la forme de l’articulation de l’épaule permet de grandes amplitudes de mouvement dans pratiquement tous les sens, alors que celles du petit orteil n’offrent pratiquement que la flexion et l’extension. Les orteils sont plus petits et permettent une moins grande amplitude en général, mais toutes proportions gardées, le petit orteil ne fait pas autant de rotation que l’épaule, puisque les surfaces articulaires ne sont pas faites de la même façon.

L’état de l’articulation influence également la capacité de mouvement. Si les structures articulaires fonctionnent optimalement, le mouvement est optimal. Si, en contrepartie, ces structures sont dysfonctionnelles, le mouvement peut être limité, et ce, indépendamment de la fonction du système nerveux. En présence d’arthrose, par exemple, il est possible que le mouvement ne soit pas possible dans toutes les amplitudes normales. En effet, l’arthrose, ce processus dégénératif, peut amener une limitation de mouvement.

Puisque plusieurs structures anatomiques (muscles, tendons, ligaments, structures nerveuses et articulaires) sont impliquées dans le mouvement, il est primordial que chacune d’entre elles puisse fonctionner optimalement. Certaines conditions de santé peuvent influencer leur fonctionnement. En conséquence, si un mouvement semble difficile, il pourrait être judicieux de consulter un chiropraticien afin de voir avec lui si cette limitation vient d’une condition neuromusculosquelettique, et si oui, comment il pourrait vous aider à l’améliorer.

Le mouvement : un rôle capital dans le bien-être global

La capacité de mouvement est essentielle pour un bien-être global et une qualité de vie optimale. Le mouvement ne consiste pas seulement à plier le genou et la hanche afin de permettre la marche. Il doit impliquer la fluidité, la coordination et l’équilibre afin que nous puissions avoir un certain contrôle.

Grâce à cette capacité de mouvement, nous pouvons réaliser une multitude de tâches et d’actions au quotidien tout en nous permettant d’être en contact avec notre environnement :

Une capacité de mouvement optimal a une incidence positive dans plusieurs sphères de la vie :

1. Santé physique et prévention des blessures

Un corps capable de bouger efficacement et en toute liberté est moins susceptible de subir des blessures. En effet, la mobilité articulaire, la souplesse et l’équilibre jouent un rôle crucial pour maintenir une bonne posture et aider à la prévention de conditions neuromusculosquelettiques comme la tendinite, la douleur lombaire, les maux de tête ou encore le mal de cou.

Une bonne capacité de mouvement permet aussi aux muscles et aux articulations de travailler de façon optimale, ce qui offre une meilleure stabilité et peut avoir un impact significatif sur la réduction des risques de chutes.

2. Capacité physique accrue

Que ce soit pour une activité sportive ou une tâche en lien avec le travail, une bonne capacité de mouvement est essentielle afin maximiser les performances.

En effet, les athlètes doivent être forts, endurants et avoir une bonne flexibilité pour performer. De plus, pour la majorité des gens, être capable de bouger avec aisance, coordination et précision permet à tout un chacun de mieux réaliser les tâches auxquelles nous nous adonnons.

3. Atteinte d’une forme d’autonomie, d’indépendance et de bien-être mental

Vous l’aurez compris, la capacité à bouger librement influence directement l’autonomie au quotidien. Pouvoir se lever, marcher, s’asseoir ou soulever des objets sans difficulté est indispensable à l’indépendance. Lorsque la mobilité est limitée, même les activités les plus simples deviennent des défis, ce qui peut affecter la qualité de vie et devenir une source de stress.

La capacité de mouvement influence également le bien-être émotionnel. En effet, vous le savez, l’exercice physique s’avère être très bénéfique pour le moral. De plus, bouger librement, sans restriction et sans douleur peut améliorer le sentiment de bien-être général.

4. Vieillir optimalement

Avec l’âge, maintenir une bonne capacité de mouvement est essentiel pour profiter des opportunités qui se présentent. Les gens du bel âge qui conservent une certaine mobilité ont moins de risques de développer des problèmes de santé liés à la sédentarité comme la perte de masse musculaire (qui peut influencer la densité osseuse et être associée avec l’ostéoporose) et peuvent aussi continuer à vivre de manière plus autonome et active.

Mouvement optimal : comment la chiropratique pourrait aider

La chiropratique est à la fois une science, un art et une philosophie. Son objectif est de favoriser le rétablissement et le maintien de la santé globale en éliminant les entraves au bon fonctionnement du système nerveux, en particulier au niveau de la colonne vertébrale.

Étant donné que le système nerveux régule l’ensemble des fonctions corporelles (moteur, sensoriel, digestif, respiratoire, etc.), toute contrainte présente dans le fonctionnement de ce dernier pourrait perturber l’efficacité des autres systèmes. Puisque le mouvement est essentiellement contrôlé par le système nerveux moteur, la chiropratique pourrait être bénéfique afin de favoriser le bon fonctionnement des muscles et des structures articulaires.

La capacité de mouvement est essentielle à notre bien-être global et à la qualité de notre vie quotidienne. Elle permet non seulement de réaliser des tâches simples, mais aussi de maintenir notre autonomie, de prévenir des blessures et d’améliorer notre santé physique et émotionnelle. Lorsque des limitations apparaissent, consulter un chiropraticien pourrait s’avérer une solution de choix pour restaurer une mobilité et ainsi vous permettre de maintenir un mode de vie actif.

N’hésitez pas à nous consulter!

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Mal de dos : conseils pratiques pour un hiver sans tracas

La douleur au dos, communément appelée lombalgie, ne prend pas congé en hiver. Avec les chutes sur la glace et les périodes de pelletage intenses, elle peut même être plus fréquente. En effet, plusieurs patients viennent nous consulter pour une douleur au dos, et principalement, une douleur qui cible le bas du dos, après une chute ou un faux mouvement en lien avec les activités (ou obligations) hivernales. Le mal de dos est donc une cause fréquente de consultation en chiropratique pendant la saison froide. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le mal de dos, la lombalgie, les causes associées à cette condition et les pistes de solution afin de soulager et prévenir cette douleur en hiver.

Diagnostic chiropratique : démystifier la douleur lombaire (ou lombalgie)

De plus, une fois que le niveau vertébral (ou la structure) impliqué dans la douleur est déterminé, il devrait être indiqué dans le diagnostic, par exemple :

Sachant que la lombalgie est un état douloureux, le diagnostic en lien avec une douleur lombaire n’est pas tenu de contenir ce terme. Pour reprendre les exemples cités plus haut, on pourrait parler d’irritation facettaire, de subluxation vertébrale ou de hernie discale tout en spécifiant les niveaux ou les structures impliqués, et ce, sans inclure le terme lombalgie.

N.B. Le diagnostic chiropratique doit inclure d’autres éléments qui ne sont pas abordés dans cet article, mais le doctorat en chiropratique permet au chiropraticien d’y inclure tout ce qui est nécessaire afin de répondre aux exigences de son ordre professionnel. En conséquence, un diagnostic chiropratique devrait toujours comporter le plus d’informations possible afin de le rendre précis et ainsi permettre la planification d’un suivi approprié.

Le mal de dos : quelles sont les causes potentielles liées à cette douleur?

Le risque de douleur au dos peut être augmenté, présent ou associé à différentes conditions et situations :

Évidemment, ces causes font abstraction de la saison dans laquelle on se trouve, mais l’hiver apporte son lot de risques en lien avec la douleur lombaire :

  • Le pelletage
  • Les routes enneigées pour les piétons
  • Les sports d’hiver
  • La présence de glace (à la patinoire, mais dans la cour également!)
  • Etc.

Les risques de blessures, et donc de mal de dos, sont présents pour chacun de ces éléments. Que vous n’ayez aucune douleur, ou que vous soyez déjà aux prises avec une condition de mal de dos, mieux vaut être bien équipé et bien informé pour demeurer actif tout au long de cette belle saison!

Comment adapter les activités hivernales afin d’éviter l’apparition ou l’aggravation d’une douleur lombaire

Conjointement avec les conseils qui vous seront donnés dans les prochains paragraphes, sachez qu’il pourrait vous être grandement bénéfique de consulter en chiropratique sur une base régulière afin d’optimiser votre santé globale et ainsi maximiser votre plein potentiel de santé afin de pratiquer vos activités hivernales sans tracas.

En effet, la chiropratique peut avoir plusieurs impacts positifs sur votre état de santé globale :

Allons-y donc avec nos précieux conseils quant aux comportements à adopter pendant l’hiver afin de maintenir un état de santé optimal.

1. Pelleter de façon adéquate

Choisir les bons outils pour pelleter et planifier l’activité :

  • Utilisez une pelle de taille appropriée en fonction du travail à effectuer (idéalement, le manche arrive juste au-dessus du nombril)
  • Optez pour une pelle légère (1,5 à 2 kg)
  • Portez des bottes antidérapantes et des vêtements résistants à l’humidité.
  • Déterminez à l’avance où la neige sera envoyée afin d’éviter de la déplacer 2 fois

Préparer son corps à l’effort :

  • S’échauffer avant de pelleter est essentiel, car cela sollicite les muscles autant que la pratique d’un sport. Il suffit d’augmenter sa température corporelle avec une courte marche, par exemple.

Exécuter les mouvements de façon sécuritaire :

  • Adoptez une bonne position de base : pieds écartés, dos droit et genoux fléchis. Cela vous donne une bonne stabilité et permet d’utiliser le poids du corps pour déplacer la neige.
  • Lorsque possible, préconisez la poussée plutôt que le soulèvement de la neige. Utilisez tout votre corps et vos jambes.
  • Pour soulever la neige, pliez les genoux et ramassez de petites quantités. Évitez les torsions, déplacez vos pieds et gardez la charge près du corps. Contractez les abdominaux pour éviter les blessures.
  • Adoptez une vitesse modérée, c’est-à-dire environ 15 pelletées par minute. Prenez des pauses de façon régulière.

2. Déneiger la voiture

L’hiver, le déneigement de la voiture fait partie de notre quotidien. L’équipement utilisé peut transformer cette tâche en activité agréable et sécuritaire en un moment où les risques de blessures au dos se voient augmentés. Travailler à bout de bras n’est pas idéal pour la colonne vertébrale et le bas de dos. Un balai à neige trop court force le corps à aller vers l’avant, ce qui augmente la pression sur le bas du dos. Un balai télescopique permet de maintenir une posture droite, réduisant ainsi la charge sur la zone lombaire et minimisant les risques de lombalgie et de douleur au dos.

3. S’amuser dehors

Pour jouer dehors en hiver en toute sécurité, portez des bottes antidérapantes (ou utilisez des crampons) et des vêtements adaptés aux températures froides. Assurez-vous que vos vêtements permettent une bonne mobilité pour éviter les risques de chute. Restez vigilant sur les zones glacées, surtout près des trottoirs ou des allées, et privilégiez des surfaces dégagées pour minimiser les risques de chutes, aggraver ou causer une douleur lombaire. Douleur lombaire ou non, il est possible de jouer dehors en toute sécurité.

4. Restez actif, même par temps froid

En hiver, le manque d’activité physique est fréquent. C’est bien connu: la sédentarité peut avoir un impact négatif sur la santé globale. En l’absence d’exercice, les muscles peuvent perdre de leur flexibilité, ce qui peut entraîner des limitations de mouvement et augmenter les risques de blessures. Pour éviter ces effets, il est important de trouver des moyens de bouger régulièrement, même à l’intérieur, afin de garder une bonne mobilité générale et un corps fort, prêt à affronter les défis de l’hiver. Saviez-vous que l’activité physique n’était pas une contre-indication en présence d’une douleur lombaire? En connaissant votre condition et en le consultant régulièrement, votre chiropraticien pourra vous en dire davantage sur le sujet et vous donner des conseils personnalisés.

Avec ces conseils, vous avez tout en main pour demeurer actif pendant les temps froids, et surtout, vous pourrez poursuivre vos activités même si vous êtes aux prises avec une douleur lombaire.

En consultant en chiropratique, vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté afin de soulager cette douleur et profiter de la neige!

Bon hiver!