Ajustements chiropratiques pour douleur au coccyx à L'atelier Santé, clinique chiropratique à Beloeil
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Douleur au coccyx ou coccydynie : comment s’en débarrasser

Les douleurs à la colonne vertébrale font souvent référence à la région cervicale ou la région lombaire. Cependant, d’autres zones peuvent être touchées et le coccyx en fait partie. Cette petite section située à la base de la colonne vertébrale n’est pas à négliger et peut être source de différentes douleurs. Dans cet article, vous découvrirez l’anatomie liée à la région du coccyx et les différentes causes de douleurs lui étant associées. Bonne lecture!

Coccyx : partie intégrante de la colonne vertébrale

La petite section terminale de la colonne vertébrale s’appelle le coccyx. Il est formé par la fusion de 4 vertèbres coccygiennes et est d’allure triangulaire, dont la base est située en haut et le sommet, en bas. Sa base s’articule avec le sacrum, qui, lui, s’articule aussi avec la 5e vertèbre lombaire.

Le coccyx serait considéré comme le vestige d’une queue que possédaient nos ancêtres et qui a disparu avec l’évolution de l’homme. En effet, avec la station debout, la queue des primates a perdu de son utilité, ce qui lui a valu sa disparition avec le temps.

L’articulation sacro-coccygienne est de type cartilagineuse, c’est-à-dire qu’elle est constituée de cartilage et est peu mobile. Elle n’est pas formée d’une capsule articulaire contenant du liquide synovial comme les autres articulations de la colonne vertébrale.

Bien que ce segment soit considéré comme un vestige et n’ait plus d’utilité, il est bien présent et, tout comme le reste de la colonne vertébrale, il peut faire partie de conditions neuromusculosquelettiques nécessitant un suivi particulier.

Coccyx et conditions communes

La douleur au coccyx (coccydynie) est plus fréquente qu’on le croit. Elle peut se présenter de différentes façons :

  • Douleur locale
  • Douleur irradiante aux fesses, d’un côté ou des 2 côtés
  • Douleur à la position assise
  • Douleur à la position debout
  • Douleur au passage de la position assise à la position debout

Plus fréquemment, la douleur est très localisée et à la position assise, l’inconfort est très présent. En conséquence, on tentera de s’asseoir d’un côté ou l’autre afin d’éviter un contact direct entre le coccyx et l’assise de la chaise sur laquelle on se retrouve.

La douleur au coccyx peut être causée de différentes façons. Les conditions neuromusculosquelettiques sont la plupart du temps impliquées :

1. Traumatisme direct

Les chutes sont des causes fréquentes de douleur au coccyx.

  • Chute dans les escaliers
  • Chute sur la glace
  • Chute pendant la pratique d’un sport

Afin de limiter les risques de chute, prenez note de certains conseils pratiques :

  • L’hiver, prenez l’habitude de porter des crampons sous vos bottes afin qu’ils mordent dans la glace et permettent une bonne adhérence.
  • Lorsque vous descendez les escaliers, utilisez la main courante pour vous supporter et vous donner un appui.
  • Chaussez-vous adéquatement lorsque vous pratiquez un sport. Les chaussures permettent un support à la cheville et au pied et favorisent une stabilité.

Dans un cas de traumatisme direct, une fracture du coccyx peut survenir. En conséquence, une évaluation de la condition est importante. Comme chaque condition nécessite son propre traitement, il est essentiel d’obtenir un diagnostic précis afin d’assurer un suivi approprié. Le chiropraticien, de par sa formation doctorale peut, encore une fois, évaluer, diagnostiquer et émettre des recommandations chiropratiques appropriées pour des conditions neuromusculosquelettiques.

2. Douleur d’origine lombosacrée

Parfois, la douleur localisée au coccyx peut provenir d’ailleurs. Le coccyx n’est donc pas impliqué directement. En conséquence, il est important de consulter un professionnel de la santé qui saura déterminer la cause exacte de la douleur. Puisqu’il est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques, le chiropraticien pourrait très bien vous aider avec ce type de douleur.

Les articulations lombosacrées peuvent perdre de leur mobilité et devenir irritées, ce qui provoque une douleur locale ou une douleur irradiante au niveau du coccyx. Cette perte de mobilité peut être causée de différentes façons :

3. Accouchement

À l’accouchement, le passage de la tête de l’enfant dans le bassin peut causer un mouvement de l’articulation sacro-coccygienne. Il peut en résulter une douleur locale assez intense. Comme mentionné plus haut, l’articulation sacro-coccygienne est de type cartilagineuse, donc peu mobile, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas bouger. Comme n’importe quelle articulation, lorsque le mouvement se perd, des douleurs peuvent apparaître. Dans ce cas précis, elles seront présentes principalement à la position assise.

Suivi d’une douleur au coccyx

La chiropratique peut aider des conditions comme celles touchant la mobilité du coccyx :

Manipulations de l’articulation sacro-coccygienne

Selon les techniques utilisées, la manipulation peut être externe ou interne. Puisque chaque condition diffère, le chiropraticien pourra déterminer quelle technique est la plus appropriée pour celle de son patient.

Travail des tissus mous

La région du coccyx comporte plusieurs types de tissus mous :

  • Muscles
  • Ligaments
  • Tendons

Certains s’attachent directement sur le coccyx, d’autres, non. Comme pour les autres régions anatomiques, la chiropratique ne considérera pas seulement la région affectée. Elle regardera les tissus environnants puisqu’elle tient compte de l’ensemble du corps humain.

Manipulations des articulations connexes

En lien avec une condition ciblant le coccyx, la chiropratique portera également une attention particulière aux articulations sacro-iliaques, aux articulations vertébrales, aux articulations des hanches et à l’articulation de la symphyse pubienne.

Conseils pour soulager la douleur

Dans certains cas, des conseils peuvent être donnés :

  • Utiliser un beigne pour s’asseoir afin d’éviter un contact direct sur le coccyx
  • Glace
  • Exercices d’étirements

Thérapies complémentaires

Certaines thérapies complémentaires comme les ultrasons (ondes) et la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) peuvent être utilisées pour la gestion de la douleur. Conjointement aux manipulations et aux recommandations données, elles peuvent permettre une récupération efficace de la douleur.

Puisque la santé globale est au cœur de la vision chiropratique, votre consultation vous aidera à récupérer suite à la douleur pour laquelle vous consultez. Elle vous guidera également sur la marche à suivre pour éviter les récidives et maintenir un état de santé optimal. À bientôt!

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Manque de sommeil et fatigue : conditions sous-jacentes et pistes de solutions

Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.

Trouble du sommeil : les faits

Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.

Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :

  • 50 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi
  • 20 % des Canadiens trouvent que leur sommeil n’est pas suffisamment réparateur
  • 33 % des Canadiens avouent avoir de la difficulté à rester éveillés pendant les heures de travail

Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :

  • 25 % des adultes canadiens de 18 à 34 ans disent ne pas avoir une quantité de sommeil suffisante
  • Ce pourcentage est de 33 % pour les 35 à 64 ans
  • Il est de 25 % pour les 65 à 79 ans

Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.

Le sommeil et ses phases

Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.

Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.

Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.

Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :

1. N1 – sommeil léger

Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.

2. N2 – sommeil lent

Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.

3. N3 – sommeil lent profond

Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.

Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.

Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.

Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.

Trouble du sommeil : comment le définir

Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :

  • Fatigue
  • Irritabilité
  • Impatience
  • etc.

En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.

1. Trouble lié au cycle circadien

Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :

  • Décalage horaire
  • Travailler à un poste dont l’horaire est irrégulier
  • Endormissement et réveil à des heures irrégulières (non constant)
  • Être alité longtemps
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes
  • Prise de certains médicaments
  • Maladie (ex.: cancer)
  • Génétique
  • Trouble anxieux

Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.

2. Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.

3. Insomnie

L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :

  • État de stress quelconque
  • Mauvaise hygiène de sommeil en général
  • Trouble du sommeil comme l’apnée du sommeil et les troubles du cycle circadien
  • Environnement de sommeil inadéquat (bruit, lumière)
  • Utilisation des écrans
  • etc.

4. Douleurs limitant le sommeil

Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.

Trouble du sommeil : pistes intéressantes

Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :

  • Éviter l’alcool, la caféine et la nicotine avant le coucher
  • Avoir un horaire de sommeil régulier
  • Utiliser des techniques de détente comme la pleine conscience et la méditation
  • Avoir un environnement de sommeil calme
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un matelas et un oreiller adéquats
  • Ne pas faire de siestes de plus de 30 minutes
  • Pratiquer l’activité physique régulièrement

La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :

  1. Aller au lit seulement lorsque la fatigue se fait sentir, peu importe l’heure
  2. Avoir une routine de préparation au sommeil une heure avant le coucher (laver les dents, mettre son pyjama)
  3. Garder le lit seulement pour dormir
  4. Sortir du lit et changer de pièce si l’endormissement n’est pas arrivé après 10 ou 20 minutes (en profiter pour relaxer ou méditer)
  5. Se lever toujours à la même heure
  6. Ne pas faire de sieste le jour (maximum 30 minutes)

Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!

Sources, telles que consultées le 22 août 2023

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-secrets-des-quatre-phases-du-sommeil#:~:text=PHASE%201%20%3A%20ENDORMISSEMENT%20ET%20D%C3%89CONNEXION&text=Nos%20r%C3%A9cepteurs%20sensoriels%20se%20d%C3%A9connectent,langage%20et%20de%20la%20conscience

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien#:~:text=Les%20troubles%20du%20rythme%20circadien,de%20sommeil%20et%20de%20veille

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Découvrez l’importance des pieds dans votre santé globale

Ils représentent la base de la posture. Sans eux, la station debout est impensable puisqu’ils participent à la majorité de nos mouvements. Les pieds, avec leurs os, leurs tendons, leurs ligaments, leurs muscles et leurs articulations, sont des structures puissantes et fragiles à la fois. Dans cet article, vous apprendrez l’anatomie des pieds, vous découvrirez quelles conditions les affectent le plus souvent et surtout, comment vous pouvez optimiser leur fonctionnement au quotidien.

Les pieds : la base de la base

Comme mentionné d’entrée de jeu, les pieds sont à la base de la posture. Chaque pied possède 26 os qui s’articulent les uns aux autres, ce qui permet plusieurs mouvements afin d’assurer une fonction motrice exceptionnelle tout en s’adaptant aux irrégularités du sol :

  • 14 phalanges (5 distales, 4 moyennes et 5 proximales)
  • 5 métatarses
  • 7 os du tarse :
    • 3 cunéiformes (latéral, intermédiaire et médial)
    • Naviculaire
    • Cuboïde
    • Talus
    • Calcanéus

Les phalanges sont au nombre de 14, puisque le gros orteil n’en compte que 2, comparativement aux autres orteils qui en comptent 3. La zone du pied comportant les phalanges est la plus mobile.

Les métatarses ont comme fonction de relier les phalanges à la région du tarse (cuboïde, cunéiformes (3), naviculaire, calcanéus et talus). Ce sont les os du pied les plus longs.

Les os du tarse relient le pied à la cheville et sont au nombre de 7. Le calcanéus reçoit l’impact lors de la mise en charge du pied sur le sol et joue donc un grand rôle dans la biomécanique du pied. Le talus s’articule avec les os de la jambe (tibia et fibula); son rôle est également très important.

Avec ses articulations, ses ligaments, ses muscles et ses tendons, le pied peut effectuer des mouvements complexes et même en combiner certains à la fois :

  • flexion plantaire (pointer le pied vers le sol)
  • flexion dorsale (pointer le pied vers le haut)
  • inversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’intérieur)
  • éversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’extérieur)
  • pronation (amener le pied vers l’intérieur)
  • supination (amener le pied vers l’extérieur)
  • adduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’intérieur)
  • abduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’extérieur)

Chaque mouvement du pied a un rôle à jouer. Afin que chacun soit effectué de façon optimale et ainsi contribuer à la santé globale, il est nécessaire d’assurer le bon fonctionnement de chaque structure.

Comment la chiropratique peut-elle optimiser la biomécanique des pieds

Un adulte moyen peut faire jusqu’à 10 000 pas par jour. Déposer le talon au sol 10 000 fois dans une journée nécessite donc que les structures en place puissent supporter le poids corporel et effectuer un mouvement adéquat afin de transférer ce poids et permettre une foulée optimale.

Si on ajoute à ce nombre la pratique d’un sport comme la course par exemple, il est de plus en plus évident que l’intégrité des structures doive être optimale. Il en va de même lors du développement de l’enfant ou même la récupération lors d’une blessure localisée au pied.

Puisque le chiropraticien possède les aptitudes pour évaluer les mouvements articulaires, le consulter pourrait être bénéfique.Le chiropraticien, c’est bien plus que pour le mal de dos et la sciatique!

– Chez l’enfant

Chez l’enfant (et à tout âge), il peut aider à déterminer si l’arche plantaire est normale, affaissée ou trop prononcée. Saviez-vous qu’une arche plantaire affaissée ou trop prononcée peut, en plus de donner des douleurs localisées aux pieds, mener à des déséquilibres posturaux importants?

– Chez le coureur

Chez le coureur, il peut être d’excellent conseil quant à la démarche à utiliser en cas de retour à la course après une période d’arrêt et même donner des conseils sur la technique. Puisque la foulée doit être bien exécutée afin d’optimiser l’activité et limiter les douleurs aux pieds et aux articulations adjacentes comme les genoux et les hanches, il est essentiel d’être bien outillé et le chiropraticien pourrait très bien être le professionnel à consulter. Ainsi, vous pourriez éviter l’apparition de plusieurs conditions :

Malgré la petite taille de cette zone anatomique par rapport au reste du corps, les pieds nécessitent une attention particulière, et ce, chez l’enfant autant que chez l’aîné.

Quelles conditions ciblent les pieds et comment puis-je améliorer mon sort?

Plusieurs conditions peuvent occasionner une douleur aux pieds et selon chaque situation, certains conseils peuvent être mis de l’avant afin d’aider la récupération.

1. Fasciite plantaire

La fasciite plantaire est une inflammation du fascia plantaire, cette grosse structure qui donne la forme à l’arche du pied. Elle peut apparaître suite à une surutilisation comme lors de la course, ou en raison d’une arche trop prononcée ou affaissée. Dans tous les cas, une évaluation de la douleur au talon par un professionnel de la santé est essentielle afin d’établir un diagnostic précis. Une fois le diagnostic posé, vous pourrez suivre certaines recommandations de base, en plus du suivi proposé par ce professionnel :

  • Étirer les mollets
  • Étirer le pied (l’arche plantaire)
  • Utiliser une balle de tennis ou une balle de golf et la rouler sous le pied, directement sur le fascia plantaire, afin d’aider à relâcher la structure
  • Mettre de la glace à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéus afin d’aider à faire diminuer l’inflammation.

2. Névrome de Morton

Le Névrome de Morton est l’irritation d’un nerf, le plus souvent situé entre le 3e et le 4e métatarse. Comme mentionné pour la fasciite plantaire, un diagnostic doit être posé afin de proposer un suivi approprié. La douleur est très localisée. Pour aider au soulagement, voici quelques conseils :

  • Évaluer que les chaussures ne soient pas trop serrées
  • Mettre de la glace
  • Effectuer des massages entre les métatarses
  • Évidemment, suivre les recommandations du professionnel consulté

3. Épine de Lenoir

L’épine de Lenoir est localisée à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéus. Elle se caractérise par la formation d’une structure osseuse entre le fascia et l’os en raison d’une inflammation du fascia. Elle est donc la conséquence d’une fasciite plantaire. Une fois diagnostiquée et le suivi recommandé effectué, les conseils de base à la maison sont sensiblement les mêmes qu’avec la fasciite plantaire :

  • Mettre de la glace
  • Utiliser la balle de tenir ou de golf
  • Étirer le pied (arche plantaire)
  • Étirer le mollet

4. Hallux valgus

L’hallux valgus (oignon) est une difformité de l’articulation entre le métatarse et la phalange proximale du 1er orteil. Cette condition apparaît souvent avec l’âge. Selon l’importance de la difformité, certains conseils peuvent aider à soulager la douleur :

  • Porter des chaussures souples
  • Éviter des chaussures à talon et à bout pointu
  • Massage doux de la région
  • Glace au besoin

N’oubliez pas : dans tous les cas, un diagnostic doit être posé afin que vous puissiez bénéficier d’un suivi et de recommandations appropriés. La vision globale prônée par la chiropratique vous ouvre la voie vers l’optimisation de votre santé, et ce, de la tête aux pieds! N’hésitez pas à consulter en chiropratique!

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Bonne posture et rentrée scolaire : un must pour vos enfants

Comment rendre la rentrée scolaire santé et efficace? Chaque année, c’est la même chose : on fait le tri de ce qui est encore utilisable, on achète ce qui manque, on passe en magasin pour trouver des vêtements adéquats et on termine en espérant que tous ces accessoires survivent aux 10 prochains mois sans être trop abîmés. Dans cet article, vous découvrirez nos secrets de santé pour vivre une rentrée scolaire sous le signe de la santé et de l’efficacité, autant à la maison que dans le sac à dos de vos ados!

Efficacité : quand l’action prend le dessus sur la perfection

Étiquettes de noms autocollantes qui s’agencent avec la couleur du sac à dos et de la boîte à lunch. Chaussures intérieures mode. Habit d’hiver de marque. Lunchs plus que complets. Pas étonnant que la rentrée soit pratiquement sur les lèvres de tous les parents dès le mois de juillet, n’est-ce pas? À trop vouloir que tout soit parfait, on perd l’essence de cette période de l’année. Si vous êtes de ceux et celles pour qui la rentrée scolaire est signe de stress , il se peut très bien que votre style de gestion ne soit pas celui qui vous convienne réellement! Pourquoi ne pas mettre de côté ces éléments stressants et y aller avec des actions qui vous collent plus à la peau? Une action qui vous rejoint sera toujours plus gagnante que le désir d’atteindre la perfection!

1. Les marques, toujours nécessaires?

Bien sûr que non! Vous le savez très bien.
Faites des recherches sur les avis donnés pour certains produits et demandez conseil aux parents qui ont l’expérience des rentrées scolaires vous verrez rapidement que ce n’est pas toujours nécessaire d’acheter en fonction du nom d’un produit. À bien y penser, la légèreté a aussi sa place dans la gestion du portefeuille, n’est-ce pas?

2. Toujours offrir des repas sans sucre ajouté, sans gluten et sans gras, c’est réaliste?

Entendons-nous : nous prônerons toujours la santé et la saine alimentation. En tant que chiropraticien, ces valeurs font partie intégrante de notre mission. Toutefois, gardez en tête la règle du 80-20 : il n’y a pas de mal à ce que vos enfants mangent des aliments moins santé une fois de temps en temps.

Une rentrée santé : pour que l’esprit et le corps restent alignés

Nos secrets de santé ne mettent pas seulement le physique à l’avant-plan. La santé ne se caractérise pas seulement par l’absence de maladie et nous sommes convaincus que le dicton “un esprit sain dans un corps sain” est essentiel afin de vivre pleinement.

La rentrée – et tout ce qui la touche de près ou de loin pendant les 10 mois du calendrier scolaire – devrait donc permettre à tous les membres de la famille d’y trouver leur compte pour optimiser leur santé. La posture sera le point d’ancrage de cet article et vous comprendrez que si elle est optimale, elle pourra contribuer au bien-être global de votre enfant.

La posture, encore et toujours

La posture optimale devrait être intégrée dès le jeune âge afin de permettre une bonne santé neurovertébrale. Les conseils de base sont toujours les mêmes, surtout en période scolaire :

  • La colonne vertébrale devrait être droite le plus possible, en respectant ses courbes naturelles
  • Éviter d’avoir des postures immobiles prolongées
  • Porter des chaussures qui aident à la stabilisation de l’arche plantaire et de la cheville
    Pour les enfants, ce conseil est primordial. Les pieds représentent la base de la posture. Les chaussures choisies pour l’année scolaire devraient toujours prendre en considération ce critère. Les chaussures de type ballerine pour les fillettes devraient être évitées. Optez plutôt pour des chaussures fermées qui remontent près de la cheville avec des lacets avec une semelle qui procure une stabilité. Si la chaussure peut être tordue sur elle-même, c’est que le support qu’elle offre n’est pas optimal. Votre enfant jouera, courra et fera des déplacements rapides : mieux vaut vous assurer qu’il puisse les faire de façon sécuritaire.
  • Choisir un sac à dos adapté
    Chaque année, ce conseil revient et est essentiel : le sac à dos de l’enfant devrait respecter certains critères afin de lui assurer une posture optimale.
  1. Assurez-vous que sa grosseur respecte les mensurations de votre enfant : pas plus large que la cage thoracique, pas plus bas que le pli au bas des fesses et pas plus haut que les épaules.
  2. Veillez à ce que les bretelles soient de bonne largeur : elles devraient mesurer environ 5 cm.
  3. Optez pour un tissu léger : les livres se chargeront d’augmenter le poids sur le dos de votre enfant!
  4. Le sac doit offrir un support ergonomique. Il devrait avoir 2 ceintures : une à la poitrine et l’autre au niveau des hanches. Elles devraient être attachées et permettre au sac d’être stabilisé près du corps et le plus près de la colonne vertébrale. Ceci diminue la charge imposée au bas du dos lorsque le sac est plein.
  5. Le sac à dos devrait être rempli optimalement
    Pour les enfants du primaire, le sac ne devrait pas dépasser 10 % du poids de l’enfant alors que pour le secondaire, ce ratio passe à 15 %.

Une rentrée sous le signe de la santé : Mieux vaut prévenir que guérir

En optant pour une posture optimale, on évite plusieurs conséquences à long terme :

Aller en aval lorsqu’il est question de santé est toujours payant à long terme. En inculquant de bonnes valeurs en lien avec la santé à vos enfants, vous investissez dans leur bien-être. La posture joue et jouera toujours un élément clé dans le quotidien, aussi bien en apprendre les bases rapidement!

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Été 2023 : des vacances santé inoubliables

Vivement les vacances! Sachant que le travailleur moyen a 4 semaines de vacances par année, pourquoi ne pas en profiter pour les rendre extraordinaires et santé à la fois? Puisque notre rôle est d’optimiser votre santé, nous avons pensé vous conseiller sur comment faire de vos vacances 2023 les plus merveilleuses qui soient. Cet article mettra en lumière des astuces et conseils santé qui vous permettront de passer du bon temps en famille cet été.

Penser léger en partant, c’est gagnant!

C’est bien le temps des vacances, non? Commencez d’abord par mettre à l’avant-plan la définition même de ce terme, qui se veut être un temps d’arrêt. Ne quittez pas le travail en vous disant que vos vacances devront être réglées au quart de tour afin de profiter de chaque instant! Ne tombez pas dans le piège de retourner au travail pour vous reposer de vos vacances! Trop de gens ont tendance à se mettre de la pression quant aux activités à faire. Allez-y plutôt avec l’intention de les rendre agréables et saines à la fois. La légèreté a toujours sa place, ne l’oubliez pas. En conséquence, votre esprit sera tout aussi reposé que votre corps. Pour commencer, voici comment vous pourriez rendre votre période de vacances plus légère. Par la suite vous pourrez les optimiser en prenant en considération nos astuces santé.

La légèreté, c’est la capacité à modifier une habitude sans se soucier du résultat. C’est prendre le temps de prendre le temps, de voir les choses différemment pendant cette période différente de l’année.

Vacances santé : comment y parvenir

Maintenant que vous comprenez que les habitudes peuvent être modifiées, ajoutez des astuces santé qui vous permettront d’optimiser vos vacances.

1. Planifiez pour vous amuser

Oui, nous venons de vous dire que la légèreté a sa place pendant la période des vacances. Détrompez-vous : la planification n’ajoutera pas nécessairement de la lourdeur à vos vacances. Au contraire, elle contribuera en quelque sorte à les alléger.

  • Planifier les repas
    À moins que vous partiez une semaine complète dans un tout-inclus, vous aurez sans doute besoin de planifier certains repas. Profitez de l’occasion pour leur ajouter une touche de fraîcheur. Pas de changement, pas d’agrément!
  • Planifier quelques activités sans en faire une maladie
    Comme mentionné d’entrée de jeu, les vacances reposent sur le principe d’un temps d’arrêt. Bien que nous vous disions de ne pas surcharger ce temps, planifier quelques sorties ou activités permet de réaliser des choses – petites ou grandes – qu’on attend depuis longtemps. C’est génial quand on y pense! Pour le reste, se laisser aller au gré du temps peut être une excellente façon d’agrémenter ce temps d’arrêt.

2. De l’eau, encore et toujours

L’hydratation est essentielle pour le corps humain, encore plus lors des journées chaudes et humides comme on les connaît depuis quelques étés. Le corps humain est composé en majorité d’eau et puisque la chaleur nous en fait perdre une bonne quantité, il est important de boire. En conséquence, on évite la déshydratation.

Prenez l’habitude de partir avec une gourde par personne afin de les remplir aux endroits prévus à cet effet. De plus, le fait de traîner sa bouteille d’eau permet de conserver cette bonne habitude plutôt que de vous laisser tenter par des boissons moins optimales et qui amputent votre budget vacances. Entendons-nous : la coupe de vin ou la bière ne sont pas interdites, loin de là! L’eau permet de vous supporter tout au long de votre journée, surtout lorsque l’alcool fait partie des plans!

3. Le soleil avec parcimonie

Les rayons UVB du soleil permettent à votre corps de synthétiser de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D. Ils sont importants puisque la vitamine D est essentielle à la santé de vos os et de votre système immunitaire. D’un autre côté, l’impact néfaste des rayons de soleil sur votre état de santé est réel lorsque l’exposition n’est pas bien planifiée. Il n’est pas question de ne pas profiter des rayons, soyez sans crainte! Néanmoins, une exposition prolongée sans être protégé adéquatement n’est pas recommandée. Pensez à mettre ces conseils en pratique :

  • Exposez-vous en moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min. selon les types de peau)
  • Profitez des rayons au minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Sachez que le meilleur moment pour l’absorption des rayons UV se situe entre 11 h et 14 h
  • Exposez minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Utilisez un écran solaire

4. Bouger au quotidien

Que vous soyez à l’hôtel, à la maison ou en visite, pensez à bouger chaque jour. Les installations des hôtels offrent généralement des salles d’entraînement. Si ce n’est pas le cas, la marche demeure toujours l’exercice par excellence. Voici comment bouger chaque jour pendant vos vacances :

  • La marche en sentier, à la campagne et même en ville
  • Le paddlebord sur le lac près du chalet de votre amie
  • Une balade à vélo
  • Une séance de yoga sur la plage
  • Un jogging au lever du soleil
  • Un entraînement en salle à l’hôtel

5. Un moment sans réseau

Oui oui! Vous avez bien lu! Pas de réseau internet pendant un certain temps! On pense d’abord aux enfants qui pourraient rouspéter, mais nous sommes convaincus que ce n’est pas plus facile pour les parents, n’est-ce pas? Troquez le temps d’écran par une partie de cartes, un feu de soirée ou une activité nouvelle! Limitez-vous à la prise de vos courriels et la visite de vos réseaux sociaux une seule fois par jour.

6. Se gâter et éviter les excès

C’est possible, le saviez-vous? Le gros bon sens a toujours sa place, ne l’oubliez pas! Une bouteille de vin, ça se referme avec un bouchon hermétique… et le sac de chips aussi! En vacances, l’alcool, la nourriture et le soleil sont souvent “consommés” en même temps. L’un influence l’autre et vice versa, donc pensez à garder en tête le conseil sur l’hydratation : alterner entre le vin et l’eau vous permettra de profiter pleinement de votre journée plus longtemps!

Bonnes vacances!

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Cet été, pratiquez vos activités sans vous blesser

Vivement les vacances! C’est le temps d’en profiter pleinement et afin de vous aider à pratiquer vos activités de façon sécuritaire, nous avons pensé vous lister les plus populaires et vous donner quelques conseils pratiques! Cet article vous permettra de vous amuser tout en respectant certains conseils de base. Bonne lecture!

1. Paddle board : une question d’équilibre

L’une des activités estivales les plus en vogue dans les dernières années est sans aucun doute le paddle board. Ne nécessitant pas un investissement exubérant, cette activité permet une expérience en nature sans pareil. Quoi de mieux que de passer un bon moment sur les eaux tranquilles de votre lac préféré? Pour être en mesure de la pratiquer de façon sécuritaire, voici quelques conseils :

  • Portez une veste de sauvetage adaptée à votre poids et votre grandeur
  • Ayez un sifflet accessible en tout temps, attaché à votre veste
  • Attachez votre planche à pagaie à votre pied à l’aide d’une laisse prévue à cet effet
  • Assurez-vous d’avoir une corde d’au moins 15 mètres (ligne d’attrape)
  • Pensez à avoir une lampe de poche résistante à l’eau.

La ligne d’attrape et la lampe de poche peuvent être rangées dans un sceau qui s’attache à la planche et flotte sur l’eau. Vous n’avez donc pas à les porter sur vous.

Quant à la technique en soi, adoptez une posture qui vous permet de vous sentir stable. Si vous êtes plus à l’aise en position assise ou à genoux pour débuter, allez-y comme ça! Ensuite, vous pourrez passer à la posture debout. Étant donné que le centre de gravité se retrouve surélevé, cette posture est plus difficile que lorsque vous êtes assis ou à genoux. C’est à pratiquer!

Autre conseil technique élémentaire : plus votre base d’appui sera large, meilleur sera votre équilibre. Pensez donc, lorsque vous êtes à genoux ou debout, à mettre une bonne distance entre vos genoux ou vos pieds. Vous serez plus stable. Il ne vous reste qu’à contracter vos abdos et espérer que les vagues ne soient pas trop fortes! Et… n’oubliez pas votre bouteille d’eau et votre crème solaire!

2. Tennis : gare à vos coudes!

Saviez-vous qu’une des blessures les plus liées à la pratique du tennis est l’épicondylite latérale?

Cette condition touche le coude et est associée à l’utilisation de la raquette. Afin d’éviter son apparition, certains conseils sont à suivre :

  • Avant de débuter, faites des étirements dynamiques (en mouvement) du haut du corps afin d’augmenter la circulation sanguine dans vos muscles tout en leur donnant une meilleure souplesse. Vous devriez par le fait même en faire pour tout le corps, puisque cette activité exige que chaque partie du corps soit sollicitée. Demandez conseil à votre chiropraticien, il sera en mesure de vous aider à trouver les bons exercices.
  • Utilisez une raquette qui est adaptée pour vous. Un matériau léger vous aidera à moins forcer lors de vos mouvements, ce qui limitera le stress à l’articulation du coude.
  • Conseil supplémentaire : chaussez-vous adéquatement! Le tennis est un sport qui nécessite des déplacements rapides dans différentes directions. En conséquence, le soutien au pied est primordial afin de vous permettre de bouger adéquatement et de façon sécuritaire afin d’éviter les blessures à la cheville. Que vous soyez un débutant ou un expert, ce conseil n’est pas à négliger!

3. Course à pied : maîtrisez votre technique!

Très populaire depuis quelques années, la course à pied est facile à pratiquer et ne nécessite pas un trop grand investissement. Veillez toutefois à porter le bon type de chaussures afin d’éviter les blessures au pied, mais à tout le membre inférieur également. Nous nous permettons de vous donner ces conseils suivants afin de vous permettre de pratiquer votre sport de façon sécuritaire :

  1. Ne courez pas trop longtemps, surtout lorsque vous débutez ou reprenez la course.
  2. Ne courez pas trop vite, vous risquez de vous blesser.
  3. Optez pour une surface qui vous permet d’être stable.
  4. Pensez à entraîner votre corps autrement en ajoutant à votre routine de course des exercices de renforcement du corps en entier : vous serez plus stable et plus fort, ce qui vous aidera entre autres avec l’endurance.
  5. Écoutez votre corps : prenez des pauses au besoin, même si vous êtes un athlète de haut niveau!
  6. Si vous ressentez une douleur, ne l’ignorez pas. Faites-la évaluer rapidement afin d’éviter qu’elle progresse et risque de vous nuire davantage. Penser qu’elle disparaîtra d’elle-même serait une erreur!

4. Golf : à vos bâtons!

Retraité? Athlète? Adepte du 18e trou? Qu’à cela ne tienne, votre technique au golf doit être efficiente à un minimum afin de vous permettre d’apprécier votre activité tout en évitant les blessures.

Au golf, les blessures au coude et au dos sont fréquentes. Pour cette raison, on ne peut pas s’improviser joueur sans mettre ces conseils en pratique :

  • Vous avez un intérêt marqué? Pensez à suivre des cours pour avoir la base quant au positionnement de votre corps et à la façon dont le mouvement doit être effectué pour frapper la balle. La majorité des clubs de golf offrent des cours pour les débutants, n’hésitez pas! Quelle belle façon d’éviter une entorse lombaire, n’est-ce pas? Votre transfert de poids sera optimisé et votre technique, améliorée!
  • Encore une fois, chaussez-vous adéquatement. La chaussure de golf a son utilité et vous devriez vous informer sur celle qui vous convient le mieux. Crampons ou non? Quelle est la meilleure option pour votre confort à vous? Quel est le coût à envisager selon votre budget? Autant de questions qui nécessitent une réponse claire afin que vous puissiez faire un choix éclairé!
  • Le poids des bâtons joue un rôle dans votre swing : plus il est léger, plus le mouvement est facile. En assumant que la technique est optimale, le fait d’utiliser des bâtons légers peut aider à éviter les blessures.

Allez hop! Amusez-vous en toute sécurité! Et bon été!

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Vertiges et étourdissements : causes communes et conseils pratiques

Les vertiges et les étourdissements sont fréquents. Ils sont parfois confondus et leur compréhension n’est pas toujours évidente. Lorsqu’un patient se présente avec l’un de ces symptômes, un raisonnement clinique doit être fait de façon judicieuse afin de déterminer quelle en est la cause et établir le suivi approprié. Puisque plusieurs conditions peuvent être associées aux vertiges et étourdissements, nous vous invitons à lire l’article qui suit. Il vous éclairera sur ces symptômes et vous permettra de mieux comprendre leurs enjeux.

Vertige et étourdissement : la différence

Souvent comparés et confondus, les vertiges et les étourdissements sont différents. Voyons comment les comprendre et les différencier :

1. Étourdissement

L’étourdissement correspond à la description d’une sensation ou d’un état. Il n’est pas un diagnostic. Les patients décrivent généralement l’étourdissement de cette façon :

  • Sensation d’être sur le point de s’évanouir
  • Sensation d’être en état d’ébriété
  • Sensation d’instabilité et de déséquilibre, comme sur un bateau

2. Vertige

Le vertige n’est pas un diagnostic non plus. Il décrit donc une sensation et fait partie d’une condition qui peut, quant à elle, être diagnostiquée.

  • Sensation d’être en mouvement soi-même alors qu’en réalité, rien ne bouge
  • Sensation que l’environnement est en mouvement alors qu’en réalité, rien ne bouge
  • Sensation que l’environnement et la personne elle-même tournent en même temps
  • Sensation d’instabilité
  • Sensation de déséquilibre
  • Sensation d’être poussé d’un côté ou l’autre

Le vertige peut être accompagné de nausées, de vomissement et de perte d’équilibre à la marche.

L’étourdissement et le vertige peuvent être décrits ou perçus différemment d’un patient à l’autre, ce qui renforce une fois de plus le fait qu’ils sont un symptôme et représentent la description d’une sensation; ils ne sont pas un diagnostic. Pour une personne, l’un peut même être confondu avec l’autre.

Vertige et étourdissement : symptômes communs

Comme mentionné d’entrée de jeu, les vertiges et les étourdissements sont relativement fréquents. Ils font souvent partie d’un groupe de signes et symptômes qui, réunis ensemble, permettent d’établir un diagnostic. Ils peuvent parfois être invalidants et inquiétants, d’où l’importance de les adresser de la bonne façon.

En clinique, le chiropraticien pourra faire une évaluation précise afin de déterminer la cause des vertiges et/ou étourdissements. Par la suite, si le diagnostic est d’ordre neuromusculosquelettique, il pourra déterminer le suivi approprié afin d’optimiser la santé de son patient.

L’implication de l’oreille interne dans le vertige et l’étourdissement

L’oreille se divise en 3 parties :

  1. Oreille externe
  2. Oreille moyenne
  3. Oreille interne

L’oreille interne comprend les canaux semi-circulaires, le saccule et l’utricule. C’est ce que l’on appelle l’appareil vestibulaire. Ces structures permettent au corps humain de détecter sa position dans son environnement.

Cette position est déterminée par l’entremise du système nerveux, c’est-à-dire le nerf crânien #8, le tronc cérébral et le cervelet. Si l’une de ces structures ne fonctionne pas bien, il peut en résulter une difficulté du corps à trouver son positionnement dans l’environnement et ainsi créer des vertiges ou des étourdissements. L’appareil vestibulaire pourrait donc être en cause dans certains cas de vertiges ou étourdissements :

Vertiges positionnels paroxystiques bénins

Ce type de vertige est causé par le déplacement d’otolithes (petits cristaux) qui se retrouvent dans les structures de l’oreille interne. Ce mouvement stimule certaines cellules de l’oreille interne et crée une illusion de mouvement. S’ensuit donc la sensation de vertige. Cette condition peut être causée de différentes façons :

  • Dégénérescence des membranes otolithiques de l’oreille interne
  • Infection virale
  • Traumatisme crânien
  • Troubles vestibulaires
  • Trouble artériel (occlusion de l’artère vestibulaire antérieure)

Les vertiges positionnels paroxystiques bénins se traitent généralement par la manœuvre d’Epley, qui consiste à faire bouger la tête dans différentes positions préétablies afin de permettre aux otolithes de reprendre leur position initiale. La chiropratique peut très bien faire partie du plan de match pour traiter cette condition.

La maladie de Ménière

La maladie de Ménière touche l’oreille interne et se caractérise par ceci :

  1. Vertiges
  2. Perte d’audition
  3. Acouphène (perception d’un bruit dans l’oreille atteinte)

La maladie de Ménière se présente par l’apparition soudaine de vertige. Souvent, ces vertiges sont accompagnés de nausées et vomissements. Les acouphènes surviennent sous forme de bourdonnements. Cette maladie peut progresser, mais au départ, elle présente de longues périodes sans symptômes. Éventuellement, elle peut s’aggraver et avoir des épisodes de plus en plus rapprochés.

La labyrinthite

La labyrinthite est une infection située au niveau de l’oreille interne souvent causée par la propagation d’une infection déjà présente comme une otite. La labyrinthite se présente souvent de cette façon :

  • Vertige sévère
  • Nausées et vomissements
  • Acouphène
  • Perte d’audition variable
  • Douleur à l’oreille potentielle
  • Fièvre potentielle

La neuronite vestibulaire

La neuronite vestibulaire est causée par l’inflammation du 8e nerf crânien. Elle peut ressembler de très près à la labyrinthite, mais contrairement à cette dernière, elle ne s’accompagne pas d’acouphène et/ou de pertes auditives. L’absence d’acouphène la distingue également de la maladie de Ménière. Les symptômes de la neuronite vestibulaire sont donc les vertiges.

Vertige et étourdissement : autres causes potentielles

Outre les conditions liées à l’appareil vestibulaire, le vertige et l’étourdissement peuvent survenir dans différentes situations :

  • Effets secondaires de certains médicaments
  • Hypoglycémie
  • Anxiété
  • Sensation de déprime
  • Trouble de panique
  • Essoufflement
  • AVC
  • Tumeur
  • Grossesse

Puisque les causes varient beaucoup, nous mettons encore l’emphase sur l’importance d’une évaluation complète de l’état de santé du patient. L’implication d’un vertige dans un contexte de tumeur n’est pas la même que celle d’un vertige associé à une grossesse, n’est-ce pas?

Pour cette raison, assurez-vous de consulter afin de pouvoir obtenir un suivi approprié. Si votre chiropraticien détermine que la cause du vertige ou de l’étourdissement de son patient n’est pas d’ordre neuromusculosquelettique, il vous orientera vers le professionnel de la santé le plus approprié selon vos besoins. La collaboration interprofessionnelle sera donc un élément clé dans ce suivi!

 

Sources, telles que consultées le 17 juin 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/affections-de-l-oreille,-du-nez-et-de-la-gorge/prise-en-charge-du-patient-pr%C3%A9sentant-une-affection-de-l-oreille/vertiges

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-nez,-de-la-gorge-et-de-l%E2%80%99oreille/sympt%C3%B4mes-des-maladies-de-l%E2%80%99oreille/%C3%A9tourdissements-et-vertiges?query=vertige

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Chiropratique : au-delà du mal de dos et de la sciatique

Faites-vous partie de ceux et celles qui croient que le chiropraticien traite seulement les douleurs au dos et le sciatique? En effet, la plupart du temps, la profession chiropratique est associée à ce genre de condition. Lorsqu’il obtient son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien peut toutefois aider une multitude de conditions neuromusculosquelettiques. Dans cet article, vous découvrirez 5 problèmes de santé pour lesquels vous ou un membre de votre famille pouvez consulter en chiropratique.

1. La plagiocéphalie (tête plate)

Lorsqu’il gradue, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. De plus, la clientèle qu’il peut aider est très variée. Dès la naissance, il peut aider le nouveau-né. Sachant que la grossesse et l’accouchement peuvent être une source de stress pour la colonne vertébrale de l’enfant, le chiropraticien est tout indiqué afin de promouvoir la santé de ce dernier. La plagiocéphalie fait partie des conditions que le chiropraticien peut traiter. il sera en mesure d’évaluer ceci :

  • Le mouvement articulaire de la colonne vertébrale cervicale
  • Le mouvement et le positionnement (chevauchement) des os crâniens
  • La présence de restriction dans les mouvements cervicaux
  • La forme de la tête de l’enfant (d’où le nom du syndrome de la tête plate)
  • La préférence à tourner la tête d’un côté
  • La difficulté à prendre le sein d’un côté
  • L’asymétrie faciale

Si le diagnostic de plagiocéphalie est émis, le chiropraticien pourra traiter les restrictions articulaires présentes et donner des conseils posturaux aux parents. Outre l’impact sur l’apparence de la tête de l’enfant, le chiropraticien aura comme objectif principal de redonner une amplitude de mouvement normale à la colonne cervicale et favoriser un développement optimal. La première année de vie étant primordiale, le chiropraticien se fait toujours un devoir de rendre ce développement maximal.

2. Les troubles de la mâchoire

Le chiropraticien a également la capacité de traiter les conditions ciblant les articulations périphériques, c’est-à-dire celles qui ne sont pas nécessairement associées à la colonne vertébrale. La mâchoire (temporo-mandibulaire) fait partie de ces articulations. Elle comporte un disque, une capsule, des muscles et des ligaments, tout comme les articulations vertébrales. Elle peut être associée à différentes sources de douleurs et nécessiter un traitement. Souvent, des changements concernant les habitudes de vie peuvent grandement contribuer à l’amélioration de la condition ciblant la mâchoire :

  • Ne plus mâcher de gomme
  • Cesser de se ronger les ongles
  • Porter un appareil la nuit pour éviter de grincer des dents
  • Tenter de diminuer le serrement des dents au quotidien

Bien qu’elle soit petite, l’articulation temporo-mandibulaire est complexe. Avec sa formation, le chiropraticien peut être impliqué positivement dans le traitement des conditions qui la touchent.

3. Maux de tête et migraines

Plusieurs types de maux de tête existent. Lorsqu’ils sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien peut être en mesure d’aider à les améliorer :

  • Céphalée de tension
    Mal de tête souvent bilatéral, d’intensité moyenne et qui donne l’impression d’avoir la tête prise dans un étau.
  • Céphalée cervicogénique
    Mal de tête reproduit par un mouvement cervical.
  • Migraine avec ou sans aura
    La migraine est un type de céphalée souvent très intense, unilatérale, pulsatile et qui peut se présenter avec des signes et symptômes annonciateurs. Elle peut être causée par certains aliments, le manque de sommeil et même le stress.
  • Céphalée de Horton
    Céphalée très intense unilatérale qui cible souvent l’œil.
  •  Etc.

Comme chaque condition a ses propres caractéristiques, des questions précises servent à confirmer ou infirmer la cause exacte du mal de tête et ainsi permettre de déterminer le diagnostic précis. Le traitement approprié sera mis de l’avant et les résultats seront attendus en conséquence :

  • Ajustements chiropratiques
  • Travail musculaire
  • Exercices d’étirement ou de renforcement
  • Modification des habitudes de vie (ex.: sommeil , posture)

4. Conditions chiropratiques rencontrées pendant la grossesse

Quoi de plus magique que le fait de travailler 24 heures sur 24 à la fabrication d’un être humain, n’est-ce pas? S’il est vrai que tout se fait de façon naturelle et que le corps a des capacités exceptionnelles, il faut aussi comprendre que le corps de la mère subit d’importants stress tout au long de la grossesse.

  • La prise de poids crée un stress au niveau de la région lombaire
  • Certaines hormones comme la relaxine aident au passage du bébé dans le bassin, mais rendent toutes les articulations plus laxes, ce qui peut engendrer différentes sources de douleur
  • L’augmentation de liquide dans le corps de la mère peut être à l’origine d’œdème et causer l’apparition du syndrome du canal carpien
  • La pression du ventre sur le bassin peut causer des douleurs à l’articulation de la symphyse pubienne
  • Dans certains cas, la prise de masse au niveau de la poitrine peut engendrer des douleurs aux niveaux thoracique et lombaire

Les techniques chiropratiques utilisées pour la femme enceinte sont adaptées à celle-ci, comme pour chaque type de clientèle suivi en chiropratique. Le chiropraticien aura comme mission de supporter la mère pendant la grossesse, donner des conseils naturels en termes de santé optimale, préparer l’arrivée du bébé et sera également disponible après l’accouchement afin de permettre au corps de récupérer plus facilement.

5. Ostéoarthrose (arthrose)

Les douleurs liées à l’apparition de l’ostéoarthrose peuvent être soulagées par la chiropratique :

  • Raideurs / restrictions articulaires
  • Douleurs articulaires
  • Douleurs associées à la diminution des amplitudes de mouvement

Puisque l’ostéoarthrose est dégénérative, le suivi chiropratique visera à préserver les amplitudes de mouvement des articulations touchées. Plus une articulation demeure mobile, moins la progression de la condition est rapide, ce qui permet à la clientèle atteinte de maintenir ses capacités physiques le plus longtemps possible.

Dans tous les cas, la fonction optimale du système nerveux est essentielle afin d’aider au maximum à la qualité de vie des patients qui consultent en chiropratique.

Ce système est le système maître du corps humain et sans lui la santé optimale n’est pas réellement envisageable. De par sa formation, le chiropraticien pourra évaluer les fonctions neurovertébrales et mettre en lumière les besoins particuliers de chaque patient. Vous dire à quel point la chiropratique va au-delà des traditionnels maux de dos!

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Alliez neuroplasticité et légèreté pour optimiser votre été!

Faites-vous partie de ceux et celles pour qui l’été est aussi la saison des “il faudrait que”? Il faudrait que je me remette à faire du sport. Il faudrait que je sois plus en forme. Il faudrait que je bouge plus. Il faudrait que je joue plus dehors avec les enfants.

Vous savez que l’une de nos missions en tant que chiropraticiens est de vous éduquer sur la santé optimale, n’est-ce pas? Avec le texte qui suit, vous comprendrez qu’il est possible de passer un été à s’amuser sans nécessairement se mettre une pression de performance sur les épaules. Vous serez plus légers, croyez-nous!

Santé globale et plaisirs de l’été : quel est le lien?

D’entrée de jeu, nous vous avons dit que l’une de nos missions était de vous guider vers la santé optimale. Pour nous, la santé représente beaucoup plus que l’absence de maladie. Elle se veut être un tout qui n’englobe pas seulement le physique. De par notre vision, nous souhaitons amener nos patients à avoir un système nerveux qui fonctionne optimalement tout en prônant les saines habitudes de vie :

Ces habitudes représentent pour nous des ancrages très importants pour l’obtention d’une santé optimale. Pour nos patients, il est facile de les comprendre puisqu’ils sont associés à des concepts concrets.

En parallèle avec ces concepts, il y a également le bien-être émotionnel et mental qui est essentiel à un état de santé optimal. Il est plus abstrait, mais tout aussi important. C’est d’ailleurs sur lui que nous nous baserons pour mettre de l’avant les informations contenues dans cet article.

Pourquoi? Parce que nous croyons fermement que le fait d’être bien avec soi-même nous pousse à être en accord avec nos actions, ce qui contribue sans contredit au fait d’être aligné tout en éliminant les émotions superflues et non essentielles. Évidemment, c’est encore plus facile à réaliser lorsque la santé physique est optimale, d’où l’importance de comprendre que la santé, c’est un tout!

En étant en accord avec nos actions, les “il faudrait que” disparaissent. Ils deviennent superflus et n’ont plus leur place. En conséquence, le temps passé à se questionner inutilement se transforme automatiquement en possibilités infinies liées au plaisir, au bien-être et à l’intégrité envers soi-même.

Quel est le lien scientifique entre mes pensées et mon été de rêve?

La neuroplasticité, vous connaissez? Ce concept est complexe et simple à la fois. À des fins de compréhension, voici comment vous pouvez vous l’imaginer.

Prenons premièrement l’exemple d’une douleur physique :

  1. Chaque stimulus (physique ou mental) envoie une information au cerveau, ce qui crée des connexions entre les neurones afin que le corps s’y adapte et maintienne un état ressemblant le plus possible au bien-être.
  2. En présence d’une douleur au dos, par exemple, le corps cherche à se protéger afin de limiter la sensation de douleur. Plus les signaux persistent, plus il envoie des signaux nerveux qui permettent aux muscles de se contracter, à l’inflammation de s’installer et à la sensation de douleur d’être moins présente. En d’autres mots, le corps s’adapte à son environnement.
  3. Plus il y a persistance, plus l’adaptation devient un état constant. Comme si c’était une nouvelle réalité dans laquelle les muscles sont continuellement en réaction pour limiter la douleur. Vous comprendrez que c’est “bon” pour limiter la douleur, mais “moins bon” pour une santé optimale, car les muscles sont toujours en réaction.
  4. Éventuellement, la douleur finit tout de même par s’installer puisque le corps ne peut plus compenser. Généralement, c’est à ce moment que les gens consultent afin d’améliorer leur condition. Comme le corps compense depuis un certain temps, les résultats peuvent être difficiles à obtenir, puisqu’il faut l’aider en créant de nouvelles connexions visant à rétablir l’équilibre.
  5. Sans suivi, on entre dans un cercle vicieux impliquant des tensions musculaires, des compensations et de la douleur.

Si elle joue un rôle dans l’adaptation du corps à la douleur, la neuroplasticité donne aussi tout son sens à la pensée positive et au fait de poser des actions pour lesquelles on est en accord. Le principe est le même : plus on est stimulé d’une façon, plus cette façon devient notre réalité. Pourquoi donc se priver de poser des gestes qui nous rejoignent, n’est-ce pas?

En lien avec les “il faut que” de l’été, le fait de prendre action et assumer nos choix vient donc créer un mouvement positif autour de cette saison. À partir de maintenant, prenez la décision de faire les choses pour vous et non pour les mauvaises raisons!

  1. Jouez dehors le temps qu’il faut avec vos enfants
  2. Faites de nouveaux sports simplement pour le plaisir
  3. Ne vous limitez pas et osez faire quelque chose de nouveau
  4. Si vous ne voulez pas un horaire précis, ne vous l’infligez pas
  5. Pensez à joindre des moments de gratitude à vos activités

Suite à cette prise de conscience, vous verrez automatiquement la pression de performance tomber et sans que vous le sachiez, vous trouverez légèreté et liberté dans toutes vos activités.

Une fois cette énergie bien installée, c’est à ce moment que vous trouverez le moyen de vous dépasser, si c’est ce que vous souhaitez!

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Misez sur la motricité libre pour maximiser le développement de votre enfant

Nous vous l’avons souvent mentionné : les premières années de vie de l’enfant sont exceptionnelles et exigeantes à la fois. Elles lui permettent de se mettre debout, bouger, parler, créer des liens affectifs avec son environnement, développer son propre caractère et ses propres intérêts. En tant que parent, il est facile de se perdre dans le flot d’informations en lien avec les bonnes ou moins bonnes habitudes à prendre afin de supporter notre enfant dans son développement. Cet article vous permettra de mieux comprendre la place que pourrait prendre la motricité libre dans le développement de votre enfant.

Le développement global et son importance

Tout comme les 9 mois de grossesse, les premières années de vie sont d’une importance capitale pour l’enfant. La stimulation extérieure est essentielle afin qu’il puisse développer son plein potentiel.

C’est dans cette période que tout se développe :

  • Développement de la motricité globale
  • Développement de la motricité fine
  • Développement cognitif
  • Développement du langage
  • Développement des émotions
  • Développement social

Le développement de l’enfant est orchestré par un système nerveux en santé et stimulé adéquatement. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place pour le stimuler de façon optimale et c’est à vous, en tant que parent, de déterminer ce qui vous rejoint le mieux.

D’un point de vue chiropratique, la motricité libre est souvent mise de l’avant lors de nos discussions sur le développement de l’enfant. Ce concept a été proposé par Emmi Pikler, pédiatre, et sa définition est celle-ci :

La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit.

Le lien entre un système nerveux qui fonctionne optimalement et la motricité libre est sans équivoque. Puisque la vision chiropratique prône le fait que le corps peut s’autoréguler par lui-même, le fait de laisser l’enfant se développer à son gré prend tout son sens, surtout lorsque le système nerveux ne comporte pas d’interférence. En ce sens, si le corps fonctionne optimalement, le système nerveux en fait de même. C’est gagnant!

La motricité libre est l’expression la plus parfaite d’un corps qui sait ce qu’il doit faire et surtout, comment le faire. C’est l’enfant lui-même qui est maître de ce qu’il fait et où il va et c’est en majeure partie pour cette raison qu’il développe ses aptitudes motrices et son autonomie.

Dans une ère où la pression sociale est forte, il n’est pas rare que le parent tombe dans le panneau du respect trop exigeant des étapes de développement de son enfant. Il peut être porté à le mettre en position assise trop tôt pour “le pratiquer”, mais dans les faits, cela ne respecte pas les capacités physiques de son enfant.

À vouloir accélérer les étapes de développement, on peut créer une entrave au rythme de l’enfant, ce qui en soit, pourrait même aller jusqu’à avoir l’effet contraire, c’est-à-dire repousser le développement et avoir un impact négatif sur ses structures neuromusculosquelettiques. Soyez avisé!

La motricité libre : un concept de plus de 60 ans

Vous l’avez compris : la motricité libre laisse l’enfant se développer à son rythme. À moins d’un diagnostic précis, on le répète, il finira par atteindre les étapes de développement moteur sans aucun problème, alors pourquoi ne pas le laisser aller seul?

Avec une surveillance mais sans aide précise, un enfant a toutes les capacités pour développer sa motricité par lui-même. Déposez-le au sol et vous verrez comment il se comportera! Il passera à travers toutes ces étapes :

  1. Il partira de la position sur le dos, se tournera sur le ventre et fera des roulades.
  2. Il se retrouvera sur le ventre, débutera les mouvements pour initier la position mimant le 4 pattes, sur les genoux et les mains, pour finalement être capable de le faire facilement.
  3. Il travaillera à développer la position assise.
  4. Il apprendra à se mettre debout en s’appuyant sur des objets.
  5. Il se tiendra debout sans avoir à se supporter.

Outre les capacités motrices, la motricité libre comporte d’autres avantages pour l’enfant :

  • Elle favorise l’autonomie.
  • Elle respecte l’anatomie.
  • Elle laisse place au développement de la créativité, de la confiance et de l’estime de soi.
  • Diminue les risques de plagiocéphalie en plaçant régulièrement l’enfant sur le ventre.
  • Aide à une meilleure connaissance de son environnement.
  • Elle permet à l’enfant de se sentir libre.

Comment aider mon enfant dans sa motricité libre?

Un enfant qui utilise la motricité libre est un enfant qui n’a pas de limite de mouvement. Pour cette raison, il est important de s’assurer qu’il n’a pas de restrictions articulaires.

La chiropratique pourrait être un excellent moyen de faire évaluer la fonction du système neuromusculosquelettique de votre enfant. De par sa formation comme docteur en chiropratique, votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter en fonction de ce qu’il trouve comme résultats d’examens. Que son patient soit un bébé naissant ou une personne du troisième âge, il saura déterminer la marche à suivre pour optimiser la fonction de son système nerveux. N’hésitez pas à contacter votre chiropraticien de famille!

Une fois que le côté “santé neurovertébrale” est évalué, votre rôle est de vous assurer que l’environnement de votre enfant soit sécuritaire et adapté à ses besoins afin de le laisser exploiter son environnement à son maximum :

  • Mettez des jouets d’éveil à sa disposition
  • Utilisez un tapis d’éveil
  • Mettez des barrières près des escaliers
  • Utilisez des verrous pour les portes d’armoires et les tiroirs
  • Assurez-vous que les prises électriques ne soient pas accessibles ou qu’elles soient bouchées
  • Enlevez les nappes longues afin que l’enfant ne tire pas dessus et reçoive des bibelots sur la tête
  • Habillez-le convenablement, afin qu’il ne soit pas limité dans ses mouvements

Avec ces conseils, vous aurez tout en main pour vous assurer que le développement moteur de votre enfant soit libre et optimal!