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Horaire de fou et manque d’énergie : comment survivre à l’appel du divan

Grosse journée au boulot? Pareille comme celle d’hier et sans doute comme celle de demain? Votre travail vous demande beaucoup de temps et d’énergie, assez qu’il n’y a que le divan qui vous appelle lorsque vous rentrez à la maison? Saviez-vous que vous n’êtes pas seul(e) et que, malheureusement, cette routine de vie est néfaste à long terme? Dans cet article, vous découvrirez comment vaincre les horaires de fou et faire en sorte que vos soirées ne soient pas seulement consacrées à dormir sur le fauteuil par manque d’énergie et de vitalité. Finie, l’excuse du divan!

Le divan : un élément clé dans la hausse du taux de sédentarité

La sédentarité se définit par un mode de vie avec un faible taux d’activité physique et souvent associé à de longues périodes passées en position assise (comme devant un ordinateur ou une télévision). Elle est devenue un problème de santé publique important en raison de ses effets néfastes sur la santé. Selon Santé Canada, la sédentarité est associée à un risque accru d’obésité, d’hypertension, de dépression, de problèmes de santé chroniques et de maladies, ainsi qu’à une mortalité prématurée.

Plusieurs facteurs peuvent “expliquer” la sédentarité, mais au final, elle demeure un choix de vie et de priorités. Lorsque nos journées nous épuisent à un point tel que la seule option au retour du travail est de s’endormir sur le divan en écoutant la télévision, il pourrait être intéressant de se demander si ce mode de vie correspond à un besoin réel. Oui, il y a les responsabilités et les factures à payer, mais n’en demeure pas moins que des réajustements peuvent être faits afin de trouver un équilibre de vie qui permette de préserver un état de santé optimal.

Pour contrer les effets de la sédentarité, il est évidemment recommandé d’intégrer des périodes d’activité physique dans la routine quotidienne :

  • Faire des pauses actives au travail
  • Se déplacer à pied ou à vélo au travail
  • Pratiquer un sport de façon régulière
  • S’inscrire à des cours de danse en famille
  • Prendre des marches après le souper

Si la sédentarité représente un enjeu de société, nous sommes conscients que ce ne sont pas ces 5 suggestions (ou plus, puisque les options sont infinies) qui vous feront délaisser le divan en soirée. Nous aborderons donc le sujet sous un angle différent afin de vous faire voir les choses autrement et briser le cycle du métro-boulot-dodo.

Le divan – ou comment détruire une bonne posture

Si les suggestions d’activité physique à inclure dans votre quotidien ne suffisent pas à vous éloigner du divan en soirée, peut-être que vous serez plus interpellés par l’impact que cette posture peut avoir sur votre santé en général.

Premièrement, notez qu’un divan n’offre pas un support adéquat pour permettre une bonne posture :

  • Support insuffisant
  • Surface inégale
  • Positionnement contraignant

Une bonne posture repose sur le fait que la colonne vertébrale demeure en position neutre la majorité du temps. En conséquence, il faut adapter nos activités et nos postures quotidiennes afin de les faire correspondre autant que possible à cet alignement:

Lorsqu’on observe la posture de face :

  • La tête devrait être droite (et non penchée d’un côté ou l’autre)
  • Les épaules devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les épaules
  • Les hanches et le bassin devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les hanches et le bassin
  • Les pieds devraient être alignés et à la largeur du bassin

Lorsqu’on observe la posture de côté :

  • La tête devrait être droite et le regard vers l’avant
  • Le conduit auditif devrait être aligné avec les épaules
  • Les courbes vertébrales devraient être dans leur alignement naturel (lordose cervicale, cyphose thoracique, lordose lombaire)
  • En posture debout, les hanches, les genoux et les chevilles devraient être alignés
  • En posture assise, les genoux devraient former un angle de 90° avec les hanches et les pieds

À la lumière de ces informations, vous comprendrez que de passer la soirée sur le divan à regarder la télévision, à jouer à des jeux vidéos ou à avoir le cellulaire en main ne vous permet pas de maintenir une posture de base optimale. Sachez de plus que cette posture peut être liée à l’apparition de différentes conditions :

Évidemment, il n’est pas interdit de s’installer sur le divan pour relaxer! Si ce moment de la journée est important pour vous — ce qui est fort légitime — gardez en tête que votre posture devrait maintenir votre colonne vertébrale en position neutre.

Le divan – ou comment nuire à sa santé globale

Outre les enjeux posturaux, passer de longues heures sur le divan n’optimise pas la santé globale. La plupart du temps, on finit par s’endormir et cette pratique ne contribue pas à un sommeil réparateur.

Puisque le stress lié au travail et à la charge mentale suffit à lui seul pour nuire au sommeil, il serait judicieux d’optimiser la routine du soir en débutant la nuit dans un lit et en évitant les écrans comme méthode d’endormissement.

Le divan – ou comment fuir le changement

Soyons réalistes : la vie d’adulte comporte son lot de défis. Dans une ère où la pression sociale est relativement forte, il peut être difficile de faire des choix qui correspondent à nos besoins. En fait, nous sommes de plus en plus conscients de nos besoins, mais les modèles de perfection qui nous sont proposés semblent tellement inatteignables que le simple fait de passer à l’action devient impensable. Vous vous reconnaissez dans ces situations?

  • Bouger plus
  • Manger plus de protéines
  • Manger moins de sucre raffiné
  • Faire 10 000 pas par jour
  • Boire plus d’eau
  • Couper le vin la semaine
  • Prendre plus de temps pour entretenir ses amitiés
  • Prendre plus de temps pour son couple
  • Prendre plus de temps pour soi
  • Pratiquer le “good enough” dans toutes les sphères de sa vie
  • Agir en pleine conscience, tout le temps
  • Être aligné dans chaque choix
  • Pratiquer le laisser aller
  • Gérer le budget familial de main de maître
  • Faire des collations santé pour les enfants
  • Et surtout… avoir une santé mentale inébranlable

Pas étonnant qu’on prenne la fuite puisqu’il est beaucoup plus confortable de rester dans une habitude qui ne correspond plus à nos besoins que d’aller vers quelque chose de nouveau même si on sait le bienfait qu’on pourrait en retirer.

À notre avis, il est là, le réel enjeu. Il ne réside pas dans nos capacités physiques ou notre niveau d’énergie de fin de journée; il est surtout lié aux choix et aux actions posées pour créer le changement nécessaire. La grande majorité d’entre nous est capable d’intégrer un mode de vie sain dans lequel les soirées ne sont pas consacrées aux écrans ou des activités sédentaires.
C’est pour cette raison que nous avons pensé introduire la notion d’habitude et d’intention afin de vous aider à passer à l’action. Lisez bien ce qui suit!

Délaisser le divan : quand l’intention et l’habitude surpassent la motivation

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire qu’il “fallait” qu’il se motive pour reprendre l’activité physique? Peut-être l’avez-vous déjà dit vous-même. À notre avis, ce n’est pas la motivation qui fera la différence, mais bien l’intention et l’habitude .

En effet, lorsque l’habitude surpasse la motivation, les actions posées deviennent automatiques et ne dépendent plus du niveau de motivation. Il en va de même pour l’intention : lorsqu’elle est réelle, elle facilite l’entrée en action sous toutes ses formes. À long terme, l’habitude et l’intention peuvent être très bénéfiques puisqu’elles permettent des actions posées sur une base régulière qui font partie de votre routine de vie. Elles laissent place à des comportements bien ancrés plutôt qu’à des comportements sporadiques. De plus, cet ancrage est bénéfique puisqu’il élimine les périodes de remise en question et le temps perdu à espérer ou tergiverser.

Voici quelques autres avantages des habitudes :

  1. La stabilité : Elles permettent une structure et ajoutent quelque chose de prévisible, ce qui réduit les remises en question et la prise de décision. Quelle belle façon de gagner du temps dans une journée, n’est-ce pas?
  2. La réduction de l’effort : Les habitudes bien ancrées demandent moins d’effort mental que celles qui découlent d’une motivation non fondée ou sans intention réelle. Elles contribuent donc à un sentiment de légèreté au quotidien.
  3. La répétition et l’ancrage : Les habitudes permettent la répétition d’une action ou d’un comportement. Plus cette action ou ce comportement est répété, plus il est ancré et s’enracine pour laisser place à un automatisme. Finie, la recherche du “timing parfait”!
  4. La persistance : Sans grande surprise, la mise en place d’une habitude permet le maintien d’un comportement dans le long terme.

À vous de choisir celle qui vous permettra d’optimiser votre temps et votre énergie pour éliminer les heures passées sur le divan en fin de journée! Allez hop! Déjouez les statistiques!

 

Sources, telles que consultées le 6 septembre 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2022010/article/00002-fra.htm

https://sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/blogue-apcss.html

Prince, S. A., A. Melvin, K. C. Roberts, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour Surveillance in Canada: Trends, Challenges and Lessons Learned », International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, vol. 17, article 34.

Biswas A, P. Oh, G. E. Faulkner, et coll. 2015. « Sedentary Time and Its Association with Risk for Disease Incidence, Mortality, and Hospitalization in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 162, no 2, p. 123-132.

Chau, J. Y., A. C. Grunseit, T. Chey, et coll. 2013. « Daily Sitting Time and All-Cause Mortality: A Meta-Analysis », PLOS ONE, vol. 8, no 11, article e80000.

Jingjie, W., L. Yang, Y. Jing, L. Ran, X. Yiqing et N. Zhou. 2022. « Sedentary Time and Its Association with Risk of Cardiovascular Diseases in Adults: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis of Observational Studies », BMC Public Health, vol. 22, article 286.

Saunders, T. J., T. McIsaac, K. Douilette, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour and Health in Adults: An Overview of Systematic Reviews », Applied Physiology Nutrition and Metabolism, no 10, suppl. 2, p. S197-S217.

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Votre temps est précieux, cessez de vous le faire voler!

Le temps est une ressource précieuse. Une fois passé, il nous est impossible de le récupérer. Faire des choix judicieux, vivre le moment présent et le consacrer aux personnes et aux choses qui comptent réellement pour nous devient de plus en plus évident lorsqu’on en prend conscience. Une façon de mettre cette vision de la vie est d’identifier les voleurs de temps afin d’optimiser nos actions pour profiter au maximum des moments qui se présentent à nous. Dans cet article, nous mettrons en lumière les voleurs de temps les plus souvent rencontrés et gageons qu’à la fin de votre lecture, vous serez mieux outillés pour les reconnaître et pourrez profiter au maximum de chaque moment qui s’offre à vous!

Une journée de 24 heures, ça passe vite!

C’est un fait : il n’y a que 24 heures dans une journée. Après le temps consacré au sommeil, près du tiers de cette journée est passé. Sachant qu’une grande majorité des individus fonctionne sur un horaire de travail d’environ 8 heures par jour, il n’en reste que 8 autres pour faire en sorte de vivre pleinement tout en répondant aux obligations et responsabilités faisant partie du quotidien. Comment faire pour que tout s’amalgame de façon harmonieuse? Évidemment, tout part de soi (gestion interne), mais parfois, certains impondérables influencent le déroulement de la journée (éléments externes). Voyons voir comment les reconnaître et s’ajuster en conséquence.

Les voleurs de temps internes

Puisque le temps est précieux, mieux vaut mettre son énergie à l’utiliser de façon judicieuse. Lorsqu’on parle de voleurs de temps internes, il faut penser à tout ce qui est influencé par notre propre comportement. Voici les voleurs de temps internes les plus fréquents :

1. La procrastination

La procrastination consiste à remettre à plus tard des tâches ou des décisions (importantes ou non). Ce comportement peut être conscient ou non et est souvent suscité par différents facteurs :

La peur de l’échec
La peur de ne pas réussir peut être assez grande pour repousser une tâche ou une action. La clé de la réussite pour passer par-dessus cette peur réside dans la mise en action de petites tâches plutôt que de voir tout ce qui doit être fait dans sa globalité. Chaque petite tâche est aussi importante que le résultat final et c’est ce qui permet d’avancer plus rapidement pour finalement “gagner” du temps.

Le mental est fort et nous joue parfois des tours; la prise de conscience de cette peur de l’échec représente en soi une victoire interne afin d’optimiser son temps, bien sûr, mais aussi pour être aligné sur soi de façon consciente et continuelle.

2. Le manque de motivation

Laisser les vêtements propres dans le panier à linge ou remettre le lavage de la vaisselle à plus tard n’a jamais tué personne. D’un autre côté, chercher des vêtements propres (et fripés) partout dans la maison ou fouiller dans le fond de l’évier pour laver le chaudron manquant n’optimise pas nécessairement le temps, n’est-ce pas?

Il n’y a pas de doute que les tâches ennuyeuses ou moins intéressantes sont repoussantes. Nous ne pouvons pas y échapper, donc mieux vaut se fixer des objectifs réalistes afin de passer à l’action. Laver toutes les fenêtres de la maison en une seule journée peut sembler essoufflant avant même de commencer et si c’est le cas, il peut être intéressant de diviser la tâche. À vous de voir ce qui vous convient le mieux! Soyez indulgents, donnez-vous le droit d’essayer et permettez-vous d’ajuster votre gestion au besoin.

Avez-vous pensé vous récompenser après l’accomplissement des tâches moins intéressantes? C’est peut-être l’élément qu’il vous faudrait afin de vous motiver à passer à l’action!

3. L’absence de planification

La planification restera toujours un élément clé dans la gestion du temps et l’accomplissement de n’importe quelle tâche. Elle peut même être en lien avec tous les autres voleurs de temps internes dans le sens où si elle n’est pas mise en place, on peut facilement repousser la mise en action par peur d’échouer ou par manque de motivation, par exemple. La planification permet d’avoir une image claire de ce qui doit être fait et en conséquence, apaise les émotions négatives en lien avec la mise en action.

La meilleure façon de planifier est de décortiquer ce qui doit être fait en étapes simples et garder en tête que lorsque tout est aligné, le temps devient de plus en plus disponible pour tout ce qui nous tient vraiment à cœur!

4. La fatigue et le stress

Comment penser à gérer le temps de façon efficiente alors que le stress et la fatigue influencent notre comportement?

Une bonne hygiène de vie est essentielle afin d’avoir les idées claires et rester aligné. Il est capital que certains éléments soient présents au quotidien afin d’optimiser sa qualité de vie et par la bande, sa gestion du temps :

Pensez à tout ce qui vous sera accessible en mettant en place ces éléments : meilleur focus, meilleur état d’esprit, meilleure santé et meilleure gestion du temps!

5. Les distractions

Qu’elles soient numériques ou liées à votre environnement, les distractions détournent généralement l’attention des tâches qui doivent être faites, surtout si ces dernières ne sont pas les plus intéressantes.

Nous le répétons, le mental est excellent pour jouer des tours et il n’hésitera pas à détourner l’attention vers la fuite ou l’évitement. Il est crucial d’apprendre à le déjouer malgré que cela représente un combat quotidien!

L’exemple le plus facile à mettre à l’avant est l’utilisation du téléphone intelligent. Avez-vous déjà pris le temps de calculer combien de temps son écran est allumé? Vous pourriez être surpris, et pas nécessairement positivement! Le cumul de tous les petits moments dans une journée peut facilement se terminer en plusieurs heures d’utilisation au bout de 24 heures.

De plus, l’utilisation du cellulaire peut être à l’origine de douleurs qui, en bout de piste, pourraient elles aussi vous limiter au quotidien.

La clé : mettez-vous des balises et respectez-les! Vous serez surpris de voir à quel point vous pourrez libérer un temps fou pour vous réaliser dans les autres sphères de votre vie! Certaines applications pourraient vous être grandement utiles à ce sujet!

Les voleurs de temps externes

La gestion (optimisation) du temps n’est pas seulement influencée par notre propre comportement. En effet, des éléments externes sur lesquels nous n’avons pas toujours un contrôle ont un impact sur le déroulement du quotidien. Il faut savoir les reconnaître, les accepter et s’ajuster en conséquence, surtout en milieu de travail.

1. Les retards et l’attente

Devoir attendre après un collègue (ou un ami/parent) peut être frustrant. Sans pouvoir contrôler leur comportement, utilisez votre temps d’attente à bon escient en effectuant des tâches courtes et qui ne nécessitent pas une concentration trop importante. Évidemment, n’hésitez pas à mentionner l’importance que vous portez à la ponctualité afin d’éviter que ce retard se reproduise à l’avenir!

2. Les problèmes techniques

La technologie a révolutionné notre vie, certes, mais nous ne sommes pas à l’abri de pannes de systèmes ou d’une mauvaise connexion internet. La meilleure chose à faire afin d’éviter ce genre de situation est de s’assurer de faire un entretien régulier des systèmes utilisés. Cela n’élimine pas à 100% les bogues informatiques, mais il s’agit tout de même d’une excellente façon de mettre toutes les chances du bon côté!

3. Un environnement bruyant

Ce n’est pas donné à tout le monde de garder une bonne concentration dans un environnement bruyant. Avez-vous déjà pensé utiliser des bouchons ou des écouteurs à bruit blanc? Il pourrait être judicieux de conjuguer les moments les moins bruyants avec les tâches nécessitant une plus grande concentration afin d’optimiser votre temps, que ce soit au travail ou à la maison.

4. Les notifications et les alertes

Bien que les technologies aient révolutionné notre monde, elles peuvent parfois avoir un impact négatif sur la gestion du temps. Puisqu’il est prouvé qu’interrompre une tâche est contreproductif, agir afin d’éviter les coupures serait judicieux. Les notifications de réseaux sociaux, les textos et courriels non essentiels auraient tout avantage à être mis en sourdine le temps que les tâches importantes soient effectuées!

Bien plus qu’une question de temps, les voleurs de temps impactent la productivité au travail. Il ne tient qu’à vous d’établir des objectifs clairs, de décomposer vos tâches, d’utiliser des techniques de gestion du temps, d’éliminer les distractions et d’aller chercher un soutien au besoin afin que vous puissiez vivre de façon optimale, autant dans votre vie personnelle qu’au travail.

Nous sommes curieux, quels sont les voleurs de temps les plus présents dans votre quotidien?

 

Sources, telles que consultées le 28 juillet 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=4510001401

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Comment faire pour que votre santé soit au TOP? Lisez bien ce qui suit.

La santé est un concept vaste qui peut se traduire par un état de bien-être physique, mental et social. Cet état n’est donc pas seulement caractérisé par l’absence de maladie. La santé est une notion dynamique, c’est-à-dire qu’elle permet à l’individu de fonctionner adéquatement dans chacune des sphères de sa vie tout en s’adaptant aux événements quotidiens. Elle nous permet donc de vaquer à nos occupations de façon optimale, de maintenir des relations harmonieuses avec notre entourage et de nous ajuster de façon continuelle à notre environnement. Dans cet article, vous découvrirez quelles habitudes sont les plus bénéfiques pour vous afin de maximiser votre état de santé afin qu’il soit optimal et global.

La santé au Canada : des chiffres surprenants

Comme mentionné d’entrée de jeu, la santé est un concept très large. Elle ne se mesure et se quantifie pas facilement puisqu’elle comporte plusieurs facettes. De plus, son évaluation comporte parfois des critères subjectifs qui viennent la faire varier selon la perception des individus.

  • Chaque heure, 14 Canadiens âgés de 20 ans ou plus et souffrant d’une maladie du cœur décèdent.
  • En 2023, il a été estimé que 124 200 hommes et 114 900 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer.
  • Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près de 1 000 000 de personnes vivant avec un ou des troubles neurocognitifs d’ici 2030.
  • En 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances.
  • En 2022, l’espérance de vie des Québécoises était de 84,1 ans et celle des Québécois était de 80,5 ans.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble sur la santé de la population canadienne. Elles aident à avoir une idée globale quant à la prévalence et l’incidence de certaines maladies et sur les mesures à prendre afin “d’améliorer” le sort de la population.

Certaines conditions de santé sont inévitables. Somme toute, il appartient à chacun d’entre nous de prendre les actions nécessaires afin d’optimiser ce sur quoi nous pouvons avoir un impact. Certaines actions sont prônées depuis très longtemps, mais comme l’être humain apprend par répétition, leur rappel sera peut-être celui qu’il vous faudra pour le mettre en pratique!

1. Assurez-vous que votre système nerveux fonctionne optimalement

C’est la base! Vous qui êtes des adeptes de notre blogue, vous savez à quel point nous prônons le bon fonctionnement du système nerveux. Puisqu’il est le système maître du corps humain, sa fonction doit être optimale afin qu’il puisse permettre aux autres systèmes de bien fonctionner à leur tour. Voici quelques exemples du rôle du système nerveux :

  • Il permet au cœur de pomper le sang sans que nous ayons à le contrôler volontairement. C’est la fonction végétative du système nerveux qui permet cette action.
  • Il permet la bonne communication entre le cerveau et la périphérie lorsque vient le temps d’entrer en mouvement.
  • Il contribue à la fonction digestive, à la perception de la douleur et des émotions et au relâchement des hormones.

La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, a comme objectif de libérer les interférences susceptibles de limiter le bon fonctionnement du système nerveux. La subluxation vertébrale peut créer ces interférences. Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien aide à rétablir la fonction vertébrale et par la bande, celle du système nerveux. En consultant un chiropraticien, vous empruntez donc la route de la santé globale en favorisant une bonne hygiène neurovertébrale tout en optimisant la fonction de votre système nerveux.

2. Éliminez les comportements néfastes de votre quotidien

Pour optimiser sa santé, il faut nécessairement adopter des habitudes qui auront un impact positif. Ces dernières en remplaceront fort probablement certaines qui n’apportent rien de bénéfique à votre santé globale. Voici donc certaines habitudes que vous devriez cesser afin que votre santé soit optimale :

  • Dormir sur le ventre
    Cette position de sommeil influence négativement votre santé physique puisqu’elle crée un stress au niveau de la colonne vertébrale et des tissus mous environnants.
  • Passer beaucoup de temps devant les écrans en adoptant une mauvaise posture
    Le syndrome du cou texto peut découler d’un usage excessif du cellulaire. En conséquence, cette habitude a un impact sur la colonne vertébrale et peut occasionner des maux de tête, des douleurs au dos et des douleurs au cou.
  • Cesser de vivre dans un état de stress continuel
    Qu’il s’agisse de stress au travail, de stress financier ou de stress familial, l’état dans lequel il nous plonge nous met à risque de développer des troubles liés à l’humeur et l’anxiété. Éliminer le stress peut sembler plus facile à dire qu’à faire, mais certaines méthodes d’introspection comme la méditation, des trucs pour améliorer l’estime de soi ou mettre en pratique des techniques pour amener le positif dans son quotidien peuvent être des pistes de solutions intéressantes.
  • Prendre action afin d’éliminer l’inaction
    C’est un fait : la sédentarité est liée à l’apparition de plusieurs conditions de santé. Si vous ne pratiquez pas d’activité physique, cessez de procrastiner et passez à l’action en trouvant quelque chose qui vous intéresse. La marche, la course, l’entraînement fonctionnel et les sports d’eau sont toutes des suggestions intéressantes qui vous permettent de bouger à votre rythme, ne trouvez-vous pas? Mettez les excuses de côté et laissez place à l’action!

3. Idéalement, laisser de côté les aliments transformés

La saine alimentation est un sujet aussi vaste que la santé globale. Somme toute, la plupart d’entre vous connaissent les principes de base d’une alimentation basée sur les aliments moins transformés :

  • Plus un aliment est transformé, plus il perd sa valeur nutritive
  • Plus un aliment est transformé, plus les chances qu’il contienne des ingrédients additifs augmentent

En conséquence, plus un aliment reste près de sa “matière première”, plus sa valeur nutritive est élevée et répond à nos besoins de consommation. Bien que les aliments transformés soient moins coûteux et se conservent généralement plus longtemps, il faut s’éduquer et faire des choix judicieux afin de maximiser notre potentiel de santé. Pensez-y!

4. Écouter les signaux envoyés par le corps

Le corps est en continuelle adaptation avec son environnement. L’objectif de cette adaptation est de permettre à l’être humain d’exprimer au maximum son potentiel de santé et de bien-être.

  • Masquer une sensation de douleur et espérer qu’elle disparaisse d’elle-même ne devrait pas être une option. Les chances qu’elle disparaisse d’elles-mêmes sont réelles, toutefois, la façon dont le corps s’y prendra ne sera peut-être pas celle qui vous sera la plus bénéfique à long terme. Revenons au conseil #1 et assurez-vous que votre système nerveux fonctionne de façon optimale afin que votre potentiel de santé soit optimal lui aussi. Votre corps sera alors en meilleure position pour s’adapter à son environnement.
  • Éviter une émotion revient un peu à la même chose que de masquer une douleur. Tôt ou tard, vous devrez faire face au réel problème. N’oubliez pas qu’en 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances. Chaque situation est unique, certes, mais en prenant sa santé mentale au sérieux, il y a fort à parier que cette statistique pourrait être différente.

Nous sommes curieux, quelle astuce mettrez-vous en priorité afin de maximiser votre potentiel de santé? Un petit pas à la fois et vous y arriverez!

Bonne santé!

 

Sources, telles que consultées le 5 mai 2024 :

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-infographic-fra.pdf

https://cancer.ca/fr/research/cancer-statistics/cancer-statistics-at-a-glance?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwltKxBhDMARIsAG8KnqUPQdWllSjNcBWYr5GqpQ5k_FaWm-vC4lvM3TdbvOnTN_9HcZDthHgaAsFKEALw_wcB

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/chiffres

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4691-la-sante-mentale-des-canadiennes-et-des-canadiens-cest-important

https://statistique.quebec.ca/vitrine/egalite/dimensions-egalite/sante/esperance-de-vie

 

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Les 3 types de muscles qui composent votre corps (et à quoi ils servent)

Le système neuromusculosquelettique permet au corps humain de fonctionner au quotidien. La synergie des systèmes neurologique, musculaire et squelettique est essentielle pour que l’être humain se réalise de façon optimale. Les muscles, les tendons, les ligaments et les bourses jouent un rôle important dans cette synergie et c’est ce qui sera mis de l’avant dans cet article. Grâce à ce dernier, vous découvrirez la fonction et l’importance des différents tissus mous du corps humain.

Le système neuromusculosquelettique : pour assurer des fonctions physiologiques optimales

Les différents systèmes du corps humain fonctionnent en synergie, et ce, à chaque instant. Lorsqu’ils fonctionnent optimalement, ils lui permettent d’exprimer son plein potentiel au quotidien. Le système nerveux orchestre le tout et par la suite, les autres systèmes peuvent jouer le rôle qui leur est attribué :

  • Système cardiovasculaire : fonctions cardiaques et circulatoires
  • Système pulmonaire : fonctions respiratoires
  • Système digestif : fonctions digestives
  • Système endocrinien : fonction des différentes glandes et sécrétion de différentes hormones (ex.: thyroïde, ovaires, hypophyse, pancréas, etc.)
  • Système urinaire : filtration du sang et élimination des déchets par l’urine
  • Système reproducteur : fonctions associées à la reproduction et la grossesse
  • Système lymphatique : fonctions de défense du corps humain (fonction immunitaire)
  • Système musculosquelettique : fonctions associées au mouvement volontaire des articulations et au mouvement involontaire de certains muscles comme les muscles intestinaux

De façon générale, les muscles sont associés au mouvement volontaire :

Les muscles qui permettent ce type de mouvement sont les muscles striés squelettiques.

Saviez-vous que le corps humain est constitué d’autres types de muscles? En effet, ces derniers créent des mouvements, mais ils ne sont pas volontaires. Ils permettent, par exemple, aux intestins de remplir une partie de leur fonction en favorisant le mouvement des aliments et l’absorption de leurs nutriments dans le tube digestif. Ces muscles sont appelés les muscles lisses.

Il existe une 3e catégorie de muscle et il s’agit du muscle strié cardiaque. Il a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, mais ne se contracte pas de façon volontaire. En effet, il n’a jamais été question que vous demandiez à votre cœur de pomper le sang, n’est-ce pas? Cette contraction se fait sans aide et est orchestrée par le système nerveux autonome.

Le muscle : différentes catégories, différentes fonctions, différentes compositions

Comme mentionné précédemment, il existe différentes catégories de muscles :

  1. Muscle strié squelettique
  2. Muscle strié cardiaque
  3. Muscle lisse

1. Muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est celui auquel on pense d’emblée : il permet le mouvement des articulations et donc le déplacement des différents membres du corps humain.

Ses fibres se fixent à un os par l’intermédiaire d’un tendon (qui se veut être l’extension d’un muscle). Dépendamment de l’orientation des fibres du muscle, le mouvement de l’articulation et du membre se fera dans une direction précise.

Puisque le muscle strié squelettique entre en contraction de façon volontaire (action décidée volontairement), il reçoit son innervation de neurones moteurs (cellules nerveuses). Lorsque la contraction doit se faire, l’influx nerveux part d’une région précise du cerveau, se dirige vers la moelle épinière et se rend directement à la fibre musculaire afin de créer une contraction et ainsi engendrer le mouvement désiré.

Fait important à noter : pour qu’un muscle réalise le mouvement qui lui est attribué, ses fibres doivent se contracter, donc se raccourcir. L’influx nerveux entraîne une cascade d’évènements chimiques qui auront comme résultat de raccourcir momentanément la longueur de la fibre afin de créer le mouvement.

2. Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, c’est-à-dire que visuellement, ils se ressemblent beaucoup. La majeure différence est que le muscle cardiaque n’entre pas en action de façon volontaire. Sa contraction vient des commandes du système nerveux autonome. Le chemin emprunté par l’influx nerveux pour se rendre aux cellules musculaires cardiaques n’est pas le même qu’avec le muscle squelettique.

En passant par le système nerveux autonome, la contraction du muscle cardiaque s’ajuste en fonction des besoins du corps humain. Puisque la contraction cardiaque impacte directement le flot sanguin dans le corps en entier, elle sera plus ou moins rapide selon ce qui est nécessaire pour que le corps fonctionne optimalement :

  • En période de repos, la contraction cardiaque n’est pas aussi rapide qu’en période d’effort. C’est tout à fait normal, puisque le corps n’a pas besoin que le flot sanguin soit augmenté pour apporter l’oxygène aux tissus.
  • En période d’action et/ou de réaction à une situation de fuite, la contraction cardiaque augmente par rapport à la normale puisque les tissus doivent recevoir un apport en oxygène plus élevé afin de permettre au corps de fonctionner adéquatement face à la situation dans laquelle il se retrouve. En conséquence, la fréquence des contractions cardiaques augmente pour que cette pompe qu’est le cœur puisse pousser plus efficacement le sang dans tout le corps.

3. Muscle lisse

Les muscles lisses sont présents dans la paroi de différents organes.

Dans les intestins par exemple, ils permettent entre autres le péristaltisme, c’est-à-dire les contractions qui font bouger les aliments dans le tractus digestif. En parcourant les différentes zones du système digestif, les aliments se dégradent, ce qui permet l’absorption des nutriments. Sans ce mouvement, le système digestif ne peut pas remplir ses fonctions de motilité et d’absorption de façon optimale. Tout comme le muscle strié cardiaque, le muscle lisse entre en action de façon involontaire, c’est-à-dire qu’il est régulé par le système nerveux autonome.

Le muscle lisse se retrouve également dans la paroi des vaisseaux sanguins. Lorsque le sang quitte le cœur, il parcourt le corps pour se rendre aux organes via les vaisseaux sanguins. Ceux-ci contribuent également au transport du sang et au maintien de la pression sanguine en se contractant à l’aide des muscles lisses. Personne n’a la capacité de contracter les muscles qui tapissent la paroi de leurs vaisseaux sanguins, n’est-ce pas?

La synergie est cruciale entre les différents systèmes du corps humain. Le système nerveux est à la base de cette synergie puisque le fonctionnement des autres systèmes dépend directement de sa fonction à lui. Que le muscle se contracte de façon volontaire (comme le muscle strié squelettique) ou non (comme le muscle strié cardiaque et le muscle lisse), l’entrée en action est directement reliée à la capacité du système nerveux à acheminer les bonnes informations aux bons endroits.

Raison de plus de prendre sa santé en main afin qu’elle soit optimale et vous permette d’exprimer votre plein potentiel!

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Position optimale lors de l’allaitement maternel : un gage de réussite!

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Santé Canada, l’allaitement maternel offre un soutien nutritionnel, affectif et immunologique inégalé pour les nourrissons et les jeunes enfants. Si la plupart des familles qui offrent ce type d’alimentation à leur nourrisson vivent une expérience positive, certaines rencontrent des défis liés à des contraintes physiques associées au positionnement. Dans cet article, vous découvrirez qu’il n’y a pas que la position de la madone qui peut être choisie en allaitement maternel. Vous réaliserez l’importance de bien choisir votre positionnement. Vous comprendrez que votre morphologie et celle de votre enfant, votre production de lait et même certaines conditions neuromusculosquelettiques peuvent jouer un rôle dans la réussite ou l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

L’allaitement maternel : les éléments positifs à considérer

L’allaitement maternel existe depuis la nuit des temps. Comme mentionné d’entrée de jeu, il favorise un apport nutritionnel, affectif et immunologique hors pair et comporte plusieurs avantages pour le bébé, la mère et leur famille.

Saviez-vous que le lait maternel s’adapte aux besoins de l’enfant à mesure que ce dernier grandit? C’est ce qui fait de lui une source exceptionnelle de nutriments. Selon Santé Canada, il améliore le développement cognitif et peut protéger contre les infections gastro-intestinales, l’otite moyenne aiguë et les infections des voies respiratoires. De plus, il serait associé à une diminution du syndrome de mort subite du nourrisson et protègerait contre l’obésité.

Pour la mère, l’allaitement maternel est une mesure de santé préventive puisqu’il est associé à une diminution de l’incidence du cancer du sein et du cancer de l’ovaire.

Pour les familles, l’allaitement maternel est une option intéressante du point de vue financier puisqu’il ne demande pas l’achat de biberons et de substituts au lait maternel.

Globalement, l’allaitement maternel a un impact positif sur la société puisque le fait d’avoir des enfants et des mères en meilleure santé diminue entre autres les coûts liés aux soins de santé. De plus, du point de vue environnemental, il n’est pas associé à la production de déchets dus à la fabrication et l’achat des substituts de lait maternel. Cela représente une solution écoresponsable.

La parentalité est différente d’une famille à l’autre. En conséquence, la décision d’allaiter son enfant ou non demeure un choix légitime qui ne se discute pas et ne devrait pas être débattu.

L’allaitement maternel : lorsque les difficultés sont au rendez-vous

Ce ne sont pas toutes les mères (et leur bébé) qui ont une expérience facile avec l’allaitement maternel. Selon Statistiques Canada, la vaste majorité des femmes canadiennes commencent à allaiter peu après l’accouchement et plus de la moitié d’entre elles arrêtent avant 6 mois, ce qui laisse croire que la facilité n’est pas toujours au rendez-vous. Si l’allaitement maternel était toujours vécu positivement, fort à parier qu’une plus grande majorité de femmes allaiteraient leur enfant, et ce, pour une plus longue période. Certaines familles se voient confrontées à différentes situations lors de l’allaitement maternel :

  • Le torticolis congénital chez l’enfant
    Le torticolis congénital limite la rotation de la tête de l’enfant et l’empêche d’avoir une prise au sein optimale. La mère peut se retrouver avec des blessures au mamelon et le nourrisson peut avoir des douleurs.
  • Une production de lait limitée chez la mère
    Parfois, la production de lait ne semble pas suffire aux besoins de l’enfant. En conséquence, le bébé peut sembler irritable et impatient. Si la production est en cause, des conseils peuvent être mis en place afin de la stimuler.
  • Un frein de langue trop court chez le bébé
    Cette condition peut mener à un allaitement maternel plus difficile puisque la prise du sein n’est pas toujours optimale en raison du frein de langue trop court. La succion n’est pas optimale, ce qui peut entre autres blesser le sein de la mère.
  • Une complication due à l’accouchement a retardé le contact entre la mère son bébé
    L’accouchement peut parfois se compliquer et limiter le contact rapide entre la mère et son bébé après la naissance. Comme le contact peau à peau est un des éléments de départ important pour la réussite de l’allaitement maternel, son absence peut avoir un impact sur la lactation chez la mère.
  • Des douleurs physiques chez la mère et/ou son bébé
    La grossesse et l’accouchement sont des moments exceptionnels. Toutefois, ils ont un impact sur le corps de la mère. Même chose pour l’enfant qui a passé 9 mois dans un environnement restreint. Certaines restrictions physiques peuvent ressurgir et rendre la mère et/ou le bébé inconfortables dans certaines positions d’allaitement. C’est pour cette raison que différentes positions existent. Elles sont là pour faciliter l’allaitement maternel en fonction de différentes situations.
  • Engorgement, mastite, muguet et canal lactifère bloqué
    Certaines conditions ciblant le sein peuvent se développer lors de l’allaitement maternel. Elles compliquent parfois le tableau et nuisent à “l’harmonie” envisagée initialement. Elles doivent être adressées, mais ne mettent pas en péril la réussite de l’allaitement maternel.
  • Fort réflexe d’éjection
    Certaines mères ont un réflexe d’éjection puissant. Ce réflexe est normal et survient après le début de la tétée en raison de la stimulation du sein. Il se traduit par une contraction dans le sein et une éjection un peu plus forte du lait. Il ne dure pas pendant toute la tétée et l’écoulement revient à la normale ensuite. Lorsqu’il est puissant, le bébé peut décrocher du sein pour reprendre son souffle et diminuer la quantité ingérée. Lorsqu’il décroche, il peut avaler de l’air, ce qui peut être à l’origine de reflux. Des conseils peuvent être donnés, entre autres, quant à la position à adopter lorsque ce réflexe est puissant chez la mère.

Fait important à noter : le secret de l’allaitement est multifactoriel. Souvent, un élément qui peut sembler banal à la base en influencera un autre, qui lui en influencera un autre, et un autre.

Voici l’exemple d’une cascade d’événements associés à l’arrêt de l’allaitement maternel :

  1. Le bébé présente des restrictions au niveau de ses mouvements cervicaux.
  2. Il ne réussit pas à prendre le sein de façon adéquate.
  3. Sa prise n’est pas complète et plutôt que de prendre le mamelon ET l’auréole (grande prise), il ne prend que le mamelon (petite prise).
  4. Le lait s’écoule quand-même en raison de la stimulation, mais la succion sur le mamelon blesse le sein. À plus long terme, ces éléments peuvent avoir un impact négatif sur la production de lait (mauvaise stimulation, sentiment d’anxiété lié à l’allaitement, sentiment de stress, fatigue, douleur, …).
  5. La mère a mal et anticipe la prochaine tétée.
  6. Une cascade négative qui, partant d’un mouvement inadéquat, mène à l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

Votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Lors de l’allaitement maternel, certaines d’entre elles peuvent être présentes. En conséquence, votre chiropraticien peut très bien faire partie de votre cercle de professionnels en matière de santé globale. La mère et le bébé peuvent bénéficier d’un suivi chiropratique et c’est en collaborant que les chances de réussite de l’allaitement maternel augmentent.

L’allaitement maternel : les différentes positions à adopter

Le positionnement associé à l’allaitement maternel est essentiel. La mère et le bébé ne doivent faire qu’un afin que l’expérience soit optimale. En prenant en considération que différentes positions d’allaitement existent, on met en place une base solide. Sachant qu’il est recommandé d’allaiter exclusivement pendant les 6 premiers mois et de poursuivre l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans en offrant des aliments complémentaires à l’enfant, mieux vaut être informé adéquatement afin de pouvoir varier le positionnement au besoin!

1. La Madone

La position de la Madone est celle que la plupart des mères adoptent de façon instinctive. Le bébé est positionné sur le côté et face à la mère. Son corps, son cou et sa tête sont supportés par l’avant-bras qui est sur le même côté que le sein stimulé. Au départ, cette position peut demander un support sous le bras de la mère (coussin, coussin d’allaitement) puisque le bébé n’a aucun contrôle et qu’elle doit supporter tout son poids avec son avant-bras. De plus, si le dos de la mère n’est pas bien appuyé et que son avant-bras n’est pas suffisamment supporté, elle risque de se pencher inconsciemment vers l’avant afin de porter son sein à la bouche de l’enfant.

Dans les faits, et pour toutes les positions, c’est la bouche qui devrait être portée vers le sein et non le contraire.

Lorsque le support est inadéquat au niveau de l’avant-bras de la mère, il est possible que la position du bébé change et qu’il se décolle du ventre de la mère. En conséquence, sa tête et son tronc ne sont plus alignés, ce qui induit une rotation du cou du bébé pour qu’il puisse garder sa prise au sein. À long terme, ce n’est pas ce qui a de plus bénéfique pour le bébé.

2. La Madone inversée

Très semblable à la position de la Madone, le bébé est positionné de la même façon, mais c’est l’autre avant-bras qui le supporte.

3. Le football

Comme un joueur de football qui court avec le ballon sous le bras, cette position d’allaitement place le bébé au niveau des côtes de la mère avec les pieds dirigés vers le dossier de la chaise ou du fauteuil. La tête du bébé est supportée par la main de la mère, qui s’assure de maintenir la prise au sein de façon optimale. Cette position est souvent utilisée par les mères qui ont des jumeaux puisque les 2 bébés peuvent boire simultanément. Elle est moins pratique pour les mères qui ont une petite poitrine puisque le bébé peut avoir de la difficulté à se rendre au sein. Lorsque la mère a des douleurs au dos, cette position n’est pas toujours confortable puisqu’elle a tendance à se pousser du dossier afin de laisser la place au bébé.

4. La position biologique

Dans cette position, la mère est couchée ou semi couchée (inclinée) sur le dos et le bébé est couché sur elle. Ils sont ventre à ventre. Cette position permet au bébé de stimuler ses réflexes pour chercher le sein, d’où son nom de position biologique.

5. La position couchée sur le côté

Cette position place les 2 corps face à face, couchés sur le côté. Elle est pratique pour un repos complet en même temps que l’allaitement et peut être très utile pour les tétées nocturnes. Pour les mères ayant eu une césarienne ou qui ont des douleurs particulières, cette position est parfaite puisqu’elle “n’impose” pas de charge à la mère ni de pression sur le ventre.

6. L’allaitement en porte-bébé

Comme son nom l’indique, l’allaitement en porte-bébé place le bébé dans le porte-bébé au moment du boire. C’est pratique si vous êtes à l’extérieur ou si le bébé aime être en mouvement. Une fois bien placé dans le porte-bébé (toujours avoir un contact visuel avec son visage et s’assurer que son menton ne soit pas appuyé sur sa poitrine), il peut jouir d’un moment bien collé sur sa mère!

Comme dans plusieurs situations, la clé du succès de l’allaitement maternel réside également dans l’essai-erreur. Ce ne sont pas les choix qui manquent, donc afin de maximiser vos chances de réussite, faites des essais et surtout… variez!

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, ses connaissances en santé globale et neurovertébrale vous aideront sans doute à faciliter votre expérience d’allaitement!

 

Sources, telles que consultées le 9 mars 2024

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/soins-meres-nouveau-ne-lignes-directrices-nationales-chapitre-6.html

http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/42680/9242562211.pdf?sequence=1

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois.html

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois/6-24-mois.html

Kramer M, Aboud F, Mironova E, Vanilovich I, Platt R, Matush L, et al. Breastfeeding and child cognitive development: new evidence from a large randomized trial. Arch Gen Psychiatry. 2008;65(5):578-84.

Quigley M, Hockley C, Carson C, Kelly Y, Renfrew M, Sacker A. Breastfeeding is associated with improved child cognitive development: a population-based cohort study. J Pediatr. 2012;160(1):25-32.

Ip S, Chung M, Raman G, Chew P, Magula N, DeVine D, et al. Breastfeeding and maternal and infant health outcomes in developed countries. Evid Rep Technol Assess (Full Rep). 2007(153):1-186.

Arenz S, Rückerl R, Koletzko B, Von Kries R. Breast-feeding and childhood obesity-a systematic review. Int J Obes. 2004;28(10):1247-56.

Hauck F, Thompson J, Tanabe K, Moon R, Vennemann M. Breastfeeding and reduced risk of sudden infant death syndrome: A meta-analysis. Pediatrics. 2011;128(1):103-110.

Newcomb P, Storer B, Longnecker M, Mittendorf R, Greenberg E, Clapp R, et al. Lactation and a reduced risk of premenopausal breast cancer. N Engl J Med. 1994;330(2):81-7.

Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer. Breast cancer and breastfeeding: collaborative reanalysis of individual data from 47 epidemiological studies in 30 countries, including 50 302 women with breast cancer and 96 973 women without the disease. Lancet. 2002;360(9328):187-95.

Rosenblatt K, Thomas D, The WHO Collaborative Study of Neoplasia and Steroid Contraceptives. Lactation and the risk of epithelial ovarian cancer. Int J Epidemiol. 1993;22(2):192-7.

Dewey KG, Heinig MJ, Nommsen LA. Maternal weight-loss patterns during prolonged lactation. Am J Clin Nutr. 1993;58(2):162-6.

Ball TM, Wright AL. Health care costs of formula-feeding in the first year of life. Pediatrics. 1999;103(4):870-6.

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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK52682/pdf/Bookshelf_NBK52682.pdf

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/1422-la-vaste-majorite-des-femmes-canadiennes-commencent-allaiter-peu-apres-laccouchement-et

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/allaitement-problemes-courants/#:~:text=Engorgement%20du%20sein,-Vos%20seins%20peuvent&text=Vos%20seins%20deviennent%20lourds%2C%20volumineux,%C3%A0%2012%20fois%20par%20jour)

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Doctorat de premier cycle en chiropratique : Suivez les traces d’un chiropraticien dans son parcours académique!

Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651

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Système nerveux : des capacités insoupçonnées

Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain. Contraction musculaire. Réaction à la douleur. Gestion des fonctions cardiaques et digestives. Contrôle du mécanisme de défense face à une menace. Si le corps est en mesure de faire toutes ces actions, c’est grâce au système nerveux. Sans lui, le cœur ne bat pas, la digestion ne se fait pas et les articulations ne peuvent pas bouger. Quel système phénoménal, n’est-ce pas? Dans cet article, nous mettrons encore une fois l’emphase sur le système nerveux et sur l’importance de son fonctionnement optimal. Vous lui découvrirez certains rôles, qui, gageons-le, vous étaient jusqu’à présent inconnus. Bonne lecture!

Le système nerveux, encore et toujours!

Vous connaissez notre mission? Celle de faire exprimer le plein potentiel de votre corps. Chaque article minutieusement rédigé par notre équipe met en lumière la force innée qui existe en vous afin d’élever votre santé globale à un niveau supérieur. Qu’il s’agisse de conseils santé ou d’explications sur le rôle du corps humain, nous mettons toujours l’emphase sur le fonctionnement optimal du système nerveux afin de vous permettre de mieux vivre au quotidien.

Cette fois-ci, nous avons choisi de vous démontrer à quel point le système nerveux joue un rôle crucial dans votre vie en mettant en lumière différentes fonctions qu’il occupe et dans lesquelles vous n’auriez peut-être jamais pensé le voir impliqué. Certaines vous seront évidentes, certes, mais nous sommes certains que d’autres vous laisseront sans mots!

Votre système nerveux a une fonction végétative, le saviez-vous?

Le rôle végétatif du système nerveux lui permet de fonctionner de façon autonome. En gros, il peut s’autoréguler et s’autogérer lui-même. Il a ses propres mécanismes de contrôle afin de permettre au corps humain de fonctionner optimalement, et ce, sans qu’on ait à intervenir consciemment. C’est essentiel afin que les différents systèmes de votre corps puissent fonctionner adéquatement :

  • Réguler la pression artérielle
  • Réguler la fréquence cardiaque
  • Réguler la température corporelle
  • Contrôler la sudation
  • Contrôler l’équilibre hydrique (quantité d’eau absorbée versus quantité d’eau éliminée, selon les besoins)
  • Contrôler l’équilibre électrolytique (quantité d’électrolytes absorbés versus quantité d’électrolytes éliminés)
  • Contrôler la miction (quantité d’urine éliminée)
  • Réguler la défécation

Pour qu’il puisse exercer son autonomie de façon optimale, le système nerveux se divise, entre autres, en 2 catégories :

– Le système nerveux sympathique (SNS)

Le système nerveux sympathique est activé en situation de fuite ou de combat. Il permet au corps de s’adapter à un environnement où l’action doit être rapide, comme dans un mode de survie. En conséquence, toute l’énergie utilisée servira à maximiser les fonctions permettant différentes actions :

  • Meilleure vision (dilatation de la pupille)
  • Apport sanguin maximal (augmentation de la fréquence cardiaque)
  • Réponse physiologique pour une capacité physique augmentée (sécrétion d’adrénaline)
  • Utilisation intelligente de l’énergie disponible pour entrer en action (diminution des fonctions non essentielles à la fuite, comme la digestion et la miction)
  • etc.

– Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le système nerveux parasympathique conserve et restaure les fonctions de base de l’organisme. Contrairement au système nerveux sympathique, il préserve l’énergie :

  • Vision normale (contraction de la pupille)
  • Rythme cardiaque et respiratoire normaux (diminution de la fréquence cardiaque)
  • Fonctions urinaires normales (contraction de la vessie pour permettre la miction)
  • etc.

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont des fonctions dites réciproques, c’est-à-dire qu’ils influencent les autres systèmes de façon contraire.

Exemple : si le système nerveux sympathique diminue la motilité intestinale (diminution de la fonction intestinale), le système nerveux parasympathique l’augmente (augmentation de la fonction intestinale). C’est de cette façon que l’autonomie du système nerveux se crée et il est important de comprendre que ce n’est pas toujours noir ou blanc, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement être en mode survie pour que le système nerveux sympathique fonctionne.

En effet, le corps s’adapte continuellement et les besoins changent, ce qui fait que les systèmes sympathique et parasympathique unissent leurs forces pour réguler les autres fonctions corporelles et permettre un équilibre général. C’est ce que l’on appelle un travail de synergie.

3 fonctions insoupçonnées du système nerveux

1. La digestion

La digestion permet la transformation des aliments en nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain. Cette fonction est primordiale pour la survie. Outre les fonctions liées aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique, la digestion suit un rythme en fonction des besoins du corps.

La digestion se fait sans que vous ayez à décider à quel moment il est temps de sécréter les différentes enzymes pour favoriser la transformation des aliments. Il ne vous est jamais passé par la tête de demander à vos intestins d’augmenter ou diminuer la vitesse de votre transit afin de le rendre plus efficace, n’est-ce pas?

2. La vision

Sans que vous le sachiez, votre pupille se contracte et se dilate plusieurs fois par jour. Encore une fois, ce phénomène n’est pas sous notre contrôle “volontaire”. La contraction et la dilatation se créent en fonction des besoins.

La grosseur de la pupille est directement liée à la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Plus elle est petite (contractée), moins la lumière pénètre dans l’œil. Au contraire, plus elle est grande (dilatée), plus la lumière passe dans l’œil. Elle sera contractée pour ne pas être éblouie comme lorsqu’on est face au soleil ou elle sera dilatée lorsqu’on sera dans une pièce sombre afin de maximiser la vision dans le noir.

En période de stress ou dans une situation de danger, les pupilles se dilatent automatiquement afin de permettre une meilleure vision, et ce, malgré une forte lumière. En effet, dans un moment où la fuite pourrait être envisagée, la vision doit être optimale et couvrir un large spectre. Quelle belle synergie entre les fonctions sympathique et parasympathique, n’est-ce pas?

3. La fonction immunitaire

Le système immunitaire est chargé de défendre l’organisme contre des éléments extérieurs nommés “agresseurs” afin de protéger l’intégrité des cellules du corps humain.

Lorsqu’un agresseur (ex.: se blesser avec un couteau de cuisine) est détecté, le système nerveux orchestre une cascade d’événements afin de protéger le corps d’une éventuelle contamination tout en assurant la guérison de la plaie.

La première défense contre l’agresseur est la peau, mais lors d’une coupure, cette défense n’est plus efficace. Le corps travaille donc avec la défense de deuxième ligne, c’est-à-dire les cellules immunitaires (phagocytes, cytokines) qui sont déployées directement au site de la blessure afin d’éviter une contamination. C’est le système nerveux qui est le chef d’orchestre de cette cascade. Il sait ce qu’il doit faire pour limiter les dégâts.

Puisque l’immunité est un concept très vaste, nous n’entrerons pas dans les détails les plus complexes, mais nous trouvons très intéressant de vous laisser savoir que le système nerveux peut avoir un rôle très important à jouer lors d’une blessure. Imaginez tout ce qu’il peut mettre en œuvre lorsque le corps est en présence d’un agresseur aussi imposant qu’une cellule cancéreuse. C’est tout simplement exceptionnel!

Il n’y a plus de doute, le système nerveux est vraiment le système maître du corps humain!

 

Sources, telles que consultées le 3 janvier 2024 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/neuropathies-v%C3%A9g%C3%A9tatives

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

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Vacances des fêtes : éliminez le stress et priorisez vos besoins!

Passer les vacances des fêtes en priorisant nos besoins et ceux de notre famille, est-ce réellement possible? Si vous avez vécu les dernières semaines en redoutant l’arrivée de cette période de l’année, force est d’admettre qu’une mise à jour s’impose dans la gestion de vos priorités! La vie va vite et le temps est précieux, alors pourquoi ajouter un stress en s’imposant des vacances parfaites, des tenues parfaites et des menus parfaits? Dans cet article, vous apprendrez comment vivre des vacances à votre image et comprendrez pourquoi le stress des fêtes est néfaste pour votre santé (et celle de vos enfants).

La date butoir du 25 décembre est finalement arrivée : les cadeaux sont emballés, les tenues sont agencées, les menus sont planifiés et les soirées peuvent commencer. Faites-vous partie de ceux pour qui la simple idée de penser aux vacances des fêtes enlève la supposée magie les entourant? Comme nous vous le rappelons souvent, tout est une question de choix et de priorités. Plus on s’impose des choix qui ne nous conviennent pas, plus la lourdeur s’installe et plus le stress occupe une place dans notre esprit. Ceux entourant l’organisation de la période des fêtes ne font pas exception. Évidemment, comme dans n’importe quelle prise de décision, un minimum d’organisation et de planification est nécessaire. Il serait utopique de penser qu’une absence complète de stress soit possible, mais n’en demeure pas moins qu’il peut être limité.

Raison #1 de limiter le stress pendant les fêtes

Le stress agit directement sur le métabolisme. Son rôle est essentiel, car en situation d’urgence, c’est lui qui nous permet de passer en mode solution : action rapide, mode de défense, fuite des menaces… Le système nerveux sympathique se met en action et permet au corps de se sortir de cet état de stress. Les fonctions essentielles à la réaction sont mises de l’avant alors que les autres sont diminuées :

  • Contractions musculaires
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Diminution de l’activité intestinale
  • Dilatation des pupilles

Pour obtenir ces réactions, des hormones et des molécules doivent interagir partout dans le corps.

Ces réactions sont essentielles, rappelons-le, dans une situation de réel danger. Rappelez-vous l’évolution de l’homme, lorsqu’il devait chasser pour survivre. Il est évident que ses réactions à l’environnement devaient être rapides afin de fuir en cas de danger et de stress. C’est l’essence même de la réaction du corps à une situation urgente.

Le stress peut prendre différentes formes et être plus ou moins important selon les situations. Un état de stress permanent plonge inévitablement le corps dans des réactions permanentes. Puisque le système nerveux s’adapte à l’environnement en tout temps, s’il perçoit un élément stressant, il réagira automatiquement.

Avec l’évolution, les éléments stressants ont bien changé : nous n’avons plus à chasser et être aux aguets en tout temps pour survivre. Néanmoins, le stress fait partie de notre vie. Les causes sont différentes, mais les réactions demeurent les mêmes.

Lorsque présent pendant une période plus longue (stress chronique), le stress plonge le corps dans un état d’alerte constant. La sécrétion continue d’hormones et de molécules liées au stress impacte le fonctionnement de plusieurs systèmes :

  • Système cardiorespiratoire
  • Système digestif
  • Système hormonal
  • Système musculaire

De plus, elles sont en lien avec la création d’inflammation dans le corps et contribuent à une forme d’épuisement physique et éventuellement, mental. L’état chronique lié au stress et l’inflammation qui en découle seraient en lien avec plusieurs troubles de santé :

  • Diabète de type 2
  • Maladies cardiovasculaires
  • État dépressif
  • Troubles digestifs
  • etc.

Pensez-y… est-ce que le stress qu’on peut s’imposer dans les semaines précédant les fêtes en vaut vraiment le coup? Pesez le pour et le contre, et faites les choix en conséquence! Laissez votre système nerveux s’ajuster aux réelles sources de stress et laissez le superflu de côté!

Astuces pour des vacances des fêtes sous le signe de la sérénité (fini, le stress!)

1. Prioriser ses besoins et ceux de notre famille

Se prioriser ne veut pas nécessairement dire que les autres ne sont pas considérés.Trop souvent, la peur de décevoir ou de dire non prend le dessus sur nos réels besoins. S’écouter et se prioriser est un apprentissage et les fêtes de fin d’année pourraient être un excellent moyen de débuter cette pratique.

Avez-vous déjà vécu l’épisode du “Allez, vous jouerez plus tard avec vos nouveaux cadeaux. On doit se laver, se préparer pour le réveillon chez grand-maman et on a 2 heures de route à faire”? Est-ce suffisant pour repenser votre planning? Quels sont les réels besoins de votre famille? Quels sont vos besoins à vous? Il serait pratiquement irréaliste de croire que faire les 4 coins du Québec en 3 jours puisse combler un besoin précis.

Consultez vos enfants lorsqu’ils sont d’âge pour contribuer aux discussions familiales. Ils pourraient vous surprendre avec leurs réflexions et leurs suggestions. Ensemble, vous pourriez repenser une nouvelle formule, non? Il n’est pas trop tard pour le faire, les vacances ne font que commencer!

2. Planifier et organiser en fonction des choix qui sont faits

Une fois les besoins établis, vous aurez une vision d’ensemble plus réaliste des prochains jours. Vos enfants tiennent à aller à une fête plus qu’à une autre? Planifier votre déplacement en conséquence, quitte à annuler votre présence à d’autres invitations. Les gens qui vous estiment comprendront la situation et ne devraient pas vous en tenir rigueur. Au contraire, ils vous respecteront et voudront peut-être prendre exemple sur vous! Quel bel exemple à donner, n’est-ce pas?

3. S’ajuster et être conciliant

Vous souhaitez revoir vos besoins et être respectés dans vos décisions? Il en va probablement de même pour les gens qui vous entourent. Si vous proposez des alternatives aux gens qui vous entourent afin d’adapter la situation à vos besoins, il est possible qu’on vous propose autre chose en retour afin que tous soient gagnants. Prenez le temps de considérer ce qui vous est suggéré et qui sait, votre terrain d’entente donnera peut-être lieu à de nouvelles traditions plus adaptées!

4. Prendre du temps pour soi (dormir, relaxer, jouer dehors)

Prendre du temps pour soi devrait faire partie du quotidien. En considérant que la majorité des travailleurs attendent avec impatience la pause des fêtes, cette pratique devrait d’autant plus être intégrée pendant cette période.

  • La méditation est un excellent exemple d’activité à faire pour reconnecter avec ses besoins et ainsi être cohérents avec nos choix.
  • Les nuits de sommeil complètes sont très réparatrices et les siestes d’après-midi également.
  • La pratique d’activité physique (avons-nous besoin de le répéter?) est un élément clé dans un mode de vie épanoui et équilibré.
  • Écouter une série, pourquoi pas? Popcorn, doudou et pantoufles en prime! Prendre le temps de prendre le temps sans se casser la tête, ça permet aussi de faire le vide.. et le plein en même temps!

5. Respecter le budget

Bien qu’à cette date, les achats soient probablement complétés, n’oubliez pas que demain, c’est le boxing day. Les items à rabais sont-ils vraiment nécessaires à votre survie? Le stress financier n’échappe pas à la frénésie des fêtes, alors revoyez également vos besoins en termes de dépenses. Vous vous en porterez mieux, et votre porte-monnaie également.

En conclusion, nous vous souhaitons de très Joyeuses Fêtes, mais surtout, d’être zen envers vous-mêmes pour les prochaines journées. Tout part de vous et de l’importance que vous vous accordez, ne l’oubliez pas!

Sources, telles que consultées le 17 décembre 2023:
https://draxe.com/health/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/

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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Le squelette humain : pourquoi est-il si important?

Composé de plus de 200 os, le squelette de l’homme est impressionnant. Si le fonctionnement du corps humain repose sur un amalgame de différentes structures, le système squelettique fait sans aucun doute partie de ceux qui jouent un rôle de premier plan. Dans cet article, vous découvrirez les diverses fonctions des os, comment ils se construisent et surtout, vous réaliserez que les squelettes ne servent pas juste à faire peur à l’Halloween!

Les os et le calcium : un duo essentiel à l’homme

Les os sont des structures rigides composées de protéines et de minéraux. L’un de ces minéraux est le calcium (il est le minéral le plus abondant dans le corps) et il est indispensable à différentes fonctions de l’organisme :

  • Formation des os, évidemment!
  • Formation des dents
  • Fonctionnement de plusieurs enzymes
  • Coagulation sanguine
  • Fonction cardiaque normale (rythme cardiaque)
  • Contraction musculaire

Environ 99 % du calcium de l’organisme se retrouve dans les os. En tout temps, le corps contrôle les besoins de calcium sanguin. Le calcium se déplace donc des os vers le sang et du sang vers les organes selon les besoins.

Le contrôle du calcium sanguin est régulé par 2 hormones : la parathormone et la calcitonine.

1. La parathormone

Cette hormone est sécrétée par les glandes parathyroïdes, qui sont situées de chaque côté de la glande thyroïde. Elle joue son rôle de différentes façons :

  • Lorsque le taux de calcium sanguin diminue, les parathyroïdes sécrètent plus de parathormone, ce qui favorise la libération de calcium dans le sang par les os.
  • Lorsque le taux de calcium sanguin augmente, les parathyroïdes sécrètent moins de parathormone, ce qui diminue la quantité de calcium libéré dans le sang.

2. La calcitonine

Cette hormone est produite par la thyroïde et elle a comme fonction d’abaisser le taux de calcium sanguin.

Un apport adéquat de calcium dans l’organisme assure donc une fonction optimale de plusieurs systèmes du corps humain.

  • Chez l’enfant, le calcium permet la croissance osseuse
  • Chez l’adulte, le calcium aide au maintien du capital osseux
  • Chez la personne du bel âge, le calcium aide à la prévention de l’ostéoporose

Concernant la densité osseuse, il est facile de comprendre que si le calcium assure une bonne structure au niveau de l’os, un manque de ce minéral affaiblit sa matrice. Au lieu d’avoir un os dense, on pourra se l’imaginer comme un fromage suisse : il sera parsemé de petits trous, ce qui le rendra moins résistant.

Le processus de remodelage osseux est important à comprendre : il s’agit d’un état continuel de dégradation et de reconstruction (production) de la matrice osseuse suite à l’adaptation de l’os à son environnement et aux demandes de l’organisme. Ce remodelage a un impact sur la forme et la densité de l’os. Pendant la croissance, la production osseuse surpasse la dégradation, ce qui permet la croissance. Plus on avance en âge, moins cette production est importante. Vers l’âge de 30 ans, la densité osseuse est à son état maximal et par la suite, le processus de dégradation osseuse est plus important que sa production, ce qui entraîne une diminution de la densité.

Comme une image vaut mille mots, nous nous permettons de reprendre un schéma que nous vous avons partagé dernièrement dans un article sur l’entraînement fonctionnel et qui concerne la densité osseuse et l’âge :

Un squelette en santé : comment y parvenir

Partant du principe que la santé de l’os passe nécessairement par un taux de calcium adéquat dans le sang, il est facile de comprendre que le maintien de ce taux est essentiel. Comment faire en sorte qu’il soit optimal? En passant par une alimentation qui en contient sous forme assimilable!

Depuis très longtemps, on associe le calcium aux produits laitiers. Cependant, plusieurs autres aliments contiennent du calcium :

  • Les légumes verts
    Chou, brocoli, chou frisé (kale), roquette
  • Les poissons
    Le saumon en conserve avec arêtes, les sardines, les palourdes
  • Les légumineuses
  • Le tofu

La vitamine D, elle? Quel est son rôle?

Quel est le lien avec la vitamine D, les os et le calcium? Il est fort simple puisque la vitamine D permet au calcium d’être absorbé par l’organisme. Lorsque consommé, le calcium doit être absorbé afin qu’il puisse jouer ses différents rôles au sein de l’organisme.

La vitamine D peut être obtenue de différentes façons :

  • Par l’exposition aux rayons UVB (soyez prudents!)
  • Par l’alimentation (œufs, poissons gras comme le saumon)
  • Par la prise de suppléments

Les 3 rôles majeurs du système squelettique

Le squelette est essentiel à la survie. Maintenant que vous savez comment le préserver, voici les bienfaits qui sont à votre portée lorsque vous prenez soin de le préserver :

1. Le squelette donne la forme au corps

Bien au-delà de l’esthétisme, le squelette permet au corps d’avoir la forme qu’on lui connaît.

2. Le squelette protège les organes

  • Le cerveau est protégé par le crâne
  • Le cœur et les poumons sont protégés par la cage thoracique
  • La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale

3. La moelle osseuse, qui aide à la fabrication des cellules sanguines, est contenue dans les os longs et plats (ex.: sternum et hanches) du squelette

La moelle osseuse fabrique les cellules sanguines :

  • Les globules rouges, qui transportent entre autres l’oxygène partout dans l’organisme
  • Les globules blancs, qui jouent un rôle dans la défense immunitaire
  • Les plaquettes, qui préviennent les saignements et aident à la coagulation (formation de caillot pour arrêter le saignement)

Une fois les cellules sanguines bien construites, la circulation sanguine leur permet de se rendre partout dans l’organisme. Les organes sont oxygénés, ce qui permet leur fonctionnement optimal. Les caillots se forment aux endroits nécessaires. Le système immunitaire remplit son rôle de défense.

Ces 3 fonctions ne vous laissent sans doute pas indifférent, n’est-ce pas? Gageons qu’à partir de maintenant, vous ne verrez plus les déguisements de squelette de la même façon! ☺

 

Sources, telles que consultées le 25 octobre 2023 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-%C3%A9lectrolytique/pr%C3%A9sentation-du-r%C3%B4le-du-calcium-dans-l-organisme

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