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La science se prononce : les médicaments opioïdes, inefficaces pour les maux de dos

Voilà une découverte qui fait sourire les chiropraticiens. Une étude scientifique vient enfin appuyer ce que nous constatons régulièrement dans nos bureaux. Des centaines de patients se présentent avec des maux de dos qui persistent malgré la prise d’analgésiques opioïdes (Percocet, OxyContin…)

Les résultats de l’étude sont passés un peu inaperçus, pourtant les opiacés se sont souvent montrés inefficaces pour les douleurs lombaires de près de 8000 participants.1 Il s’agit là d’un élément qui tend à prouver que nous avons raison depuis longtemps : on ne peut pas simplement masquer les maux de dos. Il faut traiter la cause.

 

Des résultats peu reluisants…

Le New York Times a publié un article au sujet de l’étude en question.2 Les résultats sont clairs, les opiacés n’apportent pas de soulagement réel. Les médicaments soulageaient légèrement la douleur, mais les effets n’étaient pas significatifs sur le plan clinique. De plus, ils n’amélioraient pratiquement pas l’incapacité. Des doses plus importantes semblaient offrir de meilleurs résultats, mais les taux d’abandon étaient élevés (jusqu’à 75 %) en raison des effets secondaires indésirables ou de l’inefficacité du médicament. Le soulagement rapporté était finalement comparable à celui des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) de type Aspirin.2

Bien que l’étude en soi n’apporte aucune recommandation de meilleures solutions pour les douleurs au bas du dos, l’auteur principal, Andrew McLachlan, souligne l’importance de l’activité physique dans la récupération.2

 

Épidémie de lombalgie au Canada

Les douleurs au bas du dos sont un véritable fléau au Canada et dans l’ensemble des pays industrialisés, où la population est de plus en plus sédentaire. Dans le cadre d’une étude canadienne, 5 personnes sur 10 avaient souffert de douleurs lombaires à l’intérieur d’une période de six mois et il avait été déterminé que jusqu’à 85 % de la population active peut s’attendre à souffrir de lombalgie à un moment ou à un autre. Toutefois, le chiropraticien est outillé pour intervenir efficacement. Il a été démontré que « les patients traités au moyen d’une combinaison d’ajustements et d’exercices ont fait état d’une amélioration importante lors des suivis de trois et douze mois, un élément déterminant, car le taux de récurrence est élevé en matière de lombalgie. » 3

 

Les preuves sont là : faites appel à votre chiropraticien!

D’autres études ont démontré la grande efficacité de la chiropratique dans le traitement des douleurs lombaires. Une d’entre elles mentionne notamment qu’il est possible de recommander avec confiance l’utilisation des manipulations de la colonne vertébrale en tant que traitement des douleurs au bas du dos et des douleurs au cou. Alors si vous souffrez de maux de dos, oubliez les opiacés, ayez plutôt le réflexe chiropratique! C’est la science qui vous le dit.

 

 

Traduction et adaptation d’un article de l’Australian Spinal Reseach Foundation : https://spinalresearch.com.au/studies-find-opiods-often-ineffective-back-pain/

Références :

[1] Christina Abdel Shaheed et coll., Efficacy, Tolerability, and Dose-Dependant Effects of Opioid Analgesics for Low Back Pain: A Systematic Review and Meta-Analysis, JAMA Internal Medicine, 2016

[2] Nicholas Bakalar, Opioids Often Ineffective for Low Back Pain, New York Times, 25 mai 2016

[3] Douleurs lombaires : une épidémie au Canada, Association chiropratique canadienne

[4] Andrew M Briggs et Rachelle Buchbinder, Back pain : a National Priority Area in Australia?,   Medical Journal of Australia, 2009

[5] Gert Bronfort et coll., Efficacy of spinal manipulation and mobilization for low back pain and neck pain: a systematic review and best evidence synthesis, The Spine Journal, 2004.

 

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Ce que toute femme enceinte (ou qui désire l’être) devrait savoir

De plus en plus de femmes se tournent vers la chiropratique pour soulager les inconforts qui font trop souvent surface durant la grossesse. Toutefois, ce qu’elles expérimentent va bien au-delà du soulagement et ce n’est pas qu’une question de perception.

Il y a quelques années, un groupe de chercheurs a voulu comprendre comment le plancher pelvien se comporterait pendant l’accouchement si on rétablissait l’équilibre naturel du système nerveux qui le contrôle et celui du bassin. L’étude a débuté par la collaboration d’une sage-femme, Dre Jenny Kruger, et d’une chercheure en chiropratique, Dre Heidi Haavik. Une telle étude n’avait encore jamais été faite et les résultats, actuellement en publication, sont incroyablement encourageants : l’ajustement chiropratique permettrait une meilleure détente des muscles du plancher pelvien chez la femme enceinte [1].

Un peu d’anatomie

Le plancher pelvien est composé de trois couches musculaires qui s’étendent du pubis au coccyx. Ensemble, elles referment la base du bassin et permettent le support des viscères, comme un hamac le ferait. En plus de cette fonction vitale, les muscles du plancher pelvien permettent de stabiliser les articulations de votre bassin et d’assurer la fermeture du sphincter urinaire et anal (empêche de perdre de l’urine ou de souffrir d’incontinence fécale).

Lorsque vous êtes enceinte, ces muscles doivent être en pleine forme. Ils doivent supporter l’utérus qui grossit et s’alourdit de jour en jour en plus de stabiliser les articulations du bassin qui deviennent très souples, mais aussi souvent instables (ce qui mène aux maux de dos et à la sciatalgie). Tout ça sans compter leur rôle majeur à la suite de l’accouchement pour éviter les pertes d’urine et d’autres complications comme le prolapsus du vagin et la descente de l’utérus. [2] En bref, les muscles du plancher pelvien s’assurent que tout tient en place!

Que se passe-t-il durant l’accouchement?

Toutefois, le plancher pelvien ne sert pas qu’au soutien. Durant le travail (actif et passif), l’habileté d’une femme à relâcher ses muscles pelviens est essentielle pour aider son bébé à descendre graduellement dans le canal vaginal. Si elle n’y arrive pas, elle s’épuise plus vite et les risques d’interventions pour assister la naissance augmentent. Dans un monde idéal, le plancher pelvien devrait pouvoir travailler en intervalles de contractions et de relâchements pour assurer une naissance naturelle [1]. Et c’est là que la chiropratique peut jouer un rôle important.

Donc oui, chiropratique et femmes enceintes vont de paire! Les auteurs de l’étude prétendent que ce relâchement musculaire aurait le potentiel d’augmenter le niveau de contrôle de la femme sur ses muscles pelviens durant l’accouchement. Cela pourrait en retour faciliter la naissance par voie naturelle [3]. Sans compter que si les articulations du bassin sont en équilibre (mouvement et alignement), le bébé a beaucoup plus d’aisance pour faire son chemin dans le canal vaginal.

Conseil de mamans

Les mamans sont nombreuses à le dire : un suivi de grossesse en chiropratique prépare le terrain pour un accouchement plus confortable et sécuritaire pour la femme et le bébé [4]. Le but est de permettre à la femme de retrouver son équilibre physiologique naturel afin de pouvoir donner naissance comme la nature l’a prévu. Des techniques spécifiques et adaptées ont même été développées en chiropratique pour prendre soin de la femme enceinte et du petit être qu’elle porte dans son nid, et ce, tout en douceur. Si vous êtes enceinte, n’attendez pas la fin de votre grossesse pour préparer votre accouchement. Faites-le dès le début avec l’accompagnement de votre chiropraticien de famille.

« J’espère, avec mon travail, augmenter les chances que les femmes puissent mettre au monde leurs enfants de façon naturelle et sans complication [5]. »

– Dre Heidi Haavik, PhD

 

 

 

Références

[1] H. Haavik et al. Pelvic floor functional changes with spinal manipulation in pregnant and non-pregnant women: A pilot study. JMPT 2016. In Press.

[2] http://www.babycenter.com.au/a536339/your-pelvic-floor-in-pregnancy

[3] Spinal Research, Ground-breaking study approved for publication: Chiropractic and pelvic floor control, Mars 2016. https://spinalresearch.com.au/ground-breaking-study-approved-publication-chiropractic-pelvic-floor-control-3/

[4] Cara L. Borggren. Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature. J Chiropr Med. 2007 Spring; 6 (2): 70–74.

[5] Heidi Haavik, entrevue avec Spinal Research.

 

 

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Comment bien choisir le sac à dos de votre enfant

Avez-vous déjà pesé le sac d’école de vos enfants? Qu’ils soient à la maternelle ou au secondaire, c’est incroyable tout ce qu’ils peuvent traîner là-dedans : manuels scolaires, cahiers d’études, vêtements de sport, boîte à lunch, ordinateur portable pour les plus vieux… ça finit par peser lourd sur les épaules des petits comme des grands.  Tout ça sans compter que le sac à dos est trop souvent porté sur une seule épaule.

Et la colonne vertébrale, vous y avez pensé?

Imaginez un peu tout le stress que subit la colonne vertébrale de votre enfant dès le départ de la maison jusqu’à la sortie des classes. En plus d’un sac à dos lourd et mal ajusté, ajoutez à l’équation une posture affaissée sur le pupitre, un manque d’activité physique et des heures passées devant un écran d’ordinateur. Pas étonnant que près de la moitié (46,1 %)1 des enfants d’âge scolaire développent des douleurs au dos. Eh oui!  il faut prendre soin tôt de la colonne vertébrale.

Les chiropraticiens ne sont pas les seuls à trouver les sacs à dos trop lourds

Une étude publiée dans le renommé journal scientifique Spine a démontré que 79 %1 des enfants trouvent que leur sac d’école est trop lourd et que 66 %1 se plaignent que leur sac à dos les dérange. Qu’en pensent les vôtres?

Quels sont les dangers à long terme?

Les impacts d’un sac à dos lourd et mal ajusté sont nombreux et étroitement liés à ceux d’une mauvaise posture :

  • déformation des courbes naturelles de la colonne vertébrale (bas du dos, haut du dos et même la courbe cervicale),
  • arrondissement des épaules et du haut du dos (posture affaissée),
  • irritation des articulations de la colonne vertébrale et de la cage thoracique,
  • irritation du système nerveux par un manque de mobilité de la colonne vertébrale,
  • tensions et irritations des muscles des épaules, du cou et du dos,
  • altération de l’équilibre : le centre de gravité de l’enfant est anormalement modifié puisqu’il doit être penché vers l’avant pour contrer le poids du sac à dos.

De telles perturbations de la colonne vertébrale peuvent affecter la capacité de votre enfant à se concentrer et à participer à des activités sportives.

Que faire pour protéger le dos de vos enfants?

Évidemment, en prenant soin de la colonne vertébrale de votre enfant dès son jeune âge, vous éviterez qu’il développe des problèmes plus graves à l’âge adulte.  Voici comment y arriver :

  1. La première étape est de motiver votre enfant à garder une belle posture au quotidien et de l’encourager à bouger en faisant tout plein d’activité physique.
  2. Ensuite, il est primordial de faire évaluer la colonne vertébrale de votre enfant le plus tôt possible (si ce n’est déjà fait). Votre chiropraticien de famille sera en mesure de vous indiquer son niveau de santé vertébrale et ce qui doit être fait pour l’améliorer.
  3. Finalement, assurez-vous de suivre les conseils1 suivants pour l’achat, le remplissage et le port du sac d’école.

Choisir un bon sac d’école

  • Proportionnel à la grandeur de votre enfant : largeur maximale de sa cage thoracique, pas plus haut que les épaules et pas plus bas que les hanches (ne devrait pas toucher les fesses). Il est donc important que votre enfant soit présent avec vous lors de l’achat.
  • Bretelles de 5 cm de largeur et rembourrées. Pas de sac en bandoulière!
  • Ergonomique avec ceinture à la taille. En l’ajustant adéquatement, elle permet de répartir le poids du sac sur les hanches de votre enfant (structure osseuse forte et conçue pour soutenir le poids du corps) au lieu de ses épaules.
  • Tissu résistant, mais léger. Pas de cuir SVP!

Remplir son sac d’école

  • Objets lourds près du corps : manuels scolaires, livres, cahiers à reliure.
  • Objets légers répartis également des deux côtés dans les différents compartiments. Attention aux bouteilles d’eau : s’il y en a deux, utilisez les compartiments prévus sur le côté, mais s’il n’y en a qu’une seule, placez-la au centre du sac, près du corps, le bouchon bien fermé pour éviter les déversements!
  • Poids total du sac d’un maximum de 10 % du poids de votre enfant de niveau primaire et 15 % du poids au secondaire.

Bien porter son sac d’école

  • Ajustez les bretelles pour que le sac ne touche pas les fesses et que le poids soit bien réparti sur les deux épaules.
  • Ne serrez pas trop les bretelles sinon vous risquez de couper la circulation sous les bras.
  • Ajustez la ceinture sur les hanches (doit être assez serrée pour répartir le poids).

Bonne rentrée scolaire!

 

Références :

  1. S. Negrini et al. Backpacks on! Schoolchildren’s perceptions of load, associations with back pain and factors determining the load. Spine (2002) Jan 15;27(2):187-95.
  2. Conseils présentés par L’Association de chiropraticiens du Québec (ACQ)

 

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Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

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8 effets insoupçonnés d’une mauvaise posture

Bas du dos creux, ventre flasque, épaules arrondies, tête penchée vers l’avant… vous reconnaissez quelqu’un ? Plus ou moins flatteur comme portrait, sans compter les maux de dos, de cou et de tête qui apparaissent tôt ou tard.  Mais bien au-delà de l’esthétique, votre mauvaise posture entraîne son lot d’effets secondaires néfastes pour la santé. Voici 8 excellentes raisons de soigner votre posture peu importe votre âge.

1.      Système nerveux irrité

Une mauvaise posture crée un stress immense sur la colonne vertébrale et lui fait perdre de sa flexibilité. L’exemple parfait est celui d’un vieillard qui, au fil du temps, est devenu figé dans cette posture recourbée. Évidemment, ce genre de situation est évitable si on prend soin de sa posture dès un jeune âge.

Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on adopte une mauvaise posture, les multiples articulations de la colonne deviennent dysfonctionnelles et créent de l’irritation au système nerveux. Ceci affecte la capacité du cerveau à bien communiquer avec le corps. Cette connexion corps-cerveau est évidement primordiale pour un bon fonctionnement général de tous les organes et une bonne santé globale.

C’est donc dire que si votre posture se dégrade, votre santé globale se dégrade aussi et ce, peu importe votre âge.

2.      Mode de survie constant

Une mauvaise posture signifie aussi une sollicitation constante de certains muscles qui sont nécessaires en état de survie. Par exemple, si vous êtes assis, les muscles psoas sont rétractés, comme si vous étiez en train de vous enfuir à la course. Lorsque votre cerveau détecte une contraction soutenue de ces muscles, il entre graduellement en mode « fuite ou attaque » et enclenche une cascade de réactions physiologiques telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone de stress).

3.      Amplification d’émotions négatives

Comme l’explique la psychologue sociale, Dre Amy Cuddy PhD, dans sa présentation sur TED Talks « Votre langage corporel forge qui vous êtes », la posture que vous adoptez peut littéralement affecter la biochimie de votre cerveau et vos hormones. Ainsi, une posture recourbée indique au corps un comportement replié, renfermé et effacé, ce qui cause et amplifie des sentiments de dépression, d’isolation, de baisse d’énergie et de diminution de la confiance en soi.

 

4.      Langage corporel nuisible

Si vous optez pour une posture affaissée, cela n’affectera pas que votre humeur et votre attitude, vous verrez aussi une incidence sur la manière dont les autres vous perçoivent. Si votre patron entre dans votre bureau et vous voit affalé sur votre chaise, il ne pensera peut-être pas à vous au moment de distribuer les promotions. Et probablement que le premier rendez-vous galant n’aura pas de suite si vous projetez l’image d’une personne qui n’a « pas de colonne ».

5.      Troubles digestifs

Une bonne posture tonifie les muscles qui supportent les organes digestifs. Les chercheurs croient qu’une mauvaise posture peut contribuer à divers problèmes digestifs, notamment les reflux gastriques, la constipation et même certains types d’hernies. De plus, l’estomac et les intestins sont alors comprimés, ce qui ralentit le transit et diminue l’absorption des nutriments. Grand-mère avait raison : à table, on se tient droit!

 

6.      Arthrose et ostéoporose

Un bon alignement postural aide le squelette à supporter la masse corporelle tel qu’il le doit et, par conséquent, les os restent forts et les articulations saines. À l’inverse, une mauvaise posture oblige les muscles, tendons et ligaments à faire tout le travail. Avec le temps, la densité osseuse diminue et les articulations s’érodent. Si vous voulez renforcer vos os, garder vos articulations mobiles et retarder l’usure de vos articulations (arthrose), tenez-vous bien droit.

7.      Circulation entravée

Votre corps est une machine qui fait circuler les fluides sans arrêt. Demeurer assis pendant une longue période, particulièrement les jambes croisées et le dos courbé, peut obstruer la circulation sanguine, augmenter la pression et même causer des varices. Il en va de même pour le système lymphatique qui est ralenti dans son drainage des toxines.

8.      Stress intense et anxiété

Une étude récente de Harvard a démontré que le fait de s’affaisser causait une diminution de 10% de la testostérone et une augmentation de 15% du cortisol, conséquemment un niveau élevé de stress et d’anxiété.

 

Si vous êtes inquiet au sujet de votre posture ou de celle d’un membre de votre famille, parlez-en à un chiropraticien. Après tout, c’est lui l’expert de la colonne vertébrale et du système nerveux! Il sera en mesure de bien évaluer la situation et de vous conseiller sur les meilleures solutions possibles.

 

Maintenir une bonne posture, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle, et ça permet d’éviter une panoplie de problèmes!

 

 

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Le stress ruine-t-il votre santé ?

On veut tous être zen… Exit les soucis financiers et les relations conflictuelles! Mais qui est vraiment prêt à faire un trait sur toutes ses sources de stress? À sabrer dans sa vie familiale, professionnelle et sociale? Soyez réaliste : vous ne laisserez pas tomber votre emploi du jour au lendemain et vous ne voulez sûrement pas non plus quitter vos obligations familiales.

Que faire alors pour sortir de l’état de survie qui ruine votre santé?

Vos options pour moins subir de stress

Logiquement, vous avez deux choix : 1 – diminuer vos sources de stress ou 2 – augmenter votre capacité d’adaptation au stress. Alors que la première option peut s’avérer difficile à appliquer, la deuxième sera synonyme de productivité, vitalité et énergie. Quand la capacité d’adaptation est assez grande, le stress peut devenir une opportunité de croissance, un défi, un apprentissage sain. C’est ce qui fait la différence entre s’épanouir et subir.

L’ingrédient secret pour augmenter votre adaptation au stress

Le stress est une question de perception. Ce qui vous stresse n’est peut-être qu’un simple défi pour un autre. Il est donc important de travailler sur vos perceptions mentales et émotives du stress.

Votre corps utilise notamment son ordinateur central, votre cerveau, aussi appelé système nerveux central, pour percevoir le stress. C’est lui qui traite toutes les informations provenant autant de vos cinq sens que de votre mental afin de déterminer ce qui est stressant dans votre environnement et ce qui ne l’est pas.

Pour que votre cerveau capte bien les informations et qu’il s’adapte correctement aux situations, il doit être lui-même en équilibre neurophysiologique. Pour cela, ses canaux de communication (nerfs et moelle épinière) doivent être libres d’interférence et le cerveau doit être stimulé de façon adéquate. Et la plus grande stimulation dont le cerveau a besoin, c’est le mouvement adéquat de la colonne vertébrale. C’est aussi lorsque la colonne ne bouge pas bien qu’elle crée de l’interférence dans la transmission de l’information nerveuse. Si vous avez l’impression que vous perdez le contrôle et que vous vous sentez constamment envahi par le stress, c’est possiblement parce que votre système nerveux ne fonctionne pas à 100 %.

Un système nerveux équilibré pour une vie plus zen

Depuis ses débuts en 1895, la chiropratique a pour but d’aider la fonction optimale du système nerveux central. Avec les connaissances de la neurologie contemporaine, on comprend mieux pourquoi le corps a une meilleure capacité d’adaptation lorsque le système nerveux est équilibré.

Beaucoup de gens l’expliquent comme des effets secondaires positifs qu’ils observent lors de leur suivi chiropratique : leur système immunitaire fonctionne mieux, leur digestion est plus efficace, ils ont plus d’énergie et devinez quoi… ils se sentent moins stressés!

N’oubliez pas que la santé de votre système nerveux et votre capacité d’adaptation au stress dépendent aussi de vos bonnes habitudes de vie. Chaque fois que vous mangez une branche de céleri, que vous allez courir, que vous profitez d’une bonne nuit de sommeil ou que vous avez une pensée positive, vous investissez dans votre capital santé. Il en va de même lorsque vous recevez un ajustement chiropratique. Chacune de ses petites actions est un dépôt dans votre banque d’adaptation. Et plus votre banque est pleine, plus vous êtes riche en santé et en vitalité!

 

 

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Votre 6e sens est-il développé? (Cet article est 0% ésotérique)

Vous êtes-vous déjà imaginé devenir non-voyant ou malentendant? Certes, perdre la vue ou l’ouïe demanderait une grande adaptation, mais imaginez un instant perdre le sens qui vous permet de vous tenir droit, de mettre un pied devant l’autre et de faire n’importe quel mouvement. Impossible! C’est pourtant ce qui arrive à petit feu à la majorité des gens. Le mode de vie sédentaire mène à la perte d’un des sens les plus raffinés du corps humain : la proprioception. C’est peut-être votre cas. Lisez ce qui suit pour mieux comprendre ce qui se passe.

 

ProprioQUOI? Petit cours de neurologie 101

Avez-vous déjà glissé sur une plaque de glace sans comprendre comment vous avez fait pour ne pas tomber? Une bonne proprioception vous permet de vous rattraper en l’espace d’une microseconde pour éviter les catastrophes et les blessures. Ce sixième sens a pour fonction d’envoyer l’information très précise de la position de votre corps dans l’espace à votre cerveau. La précision est telle que chacune des articulations de votre corps est détaillée.

La transmission nerveuse de cette information se fait par l’entremise de petits capteurs dans les articulations : les mécanorécepteurs. C’est comme si vous aviez des mini GPS partout dans le corps, branchés directement à vote cerveau par des neurones transmetteurs. C’est aussi grâce à eux que l’être humain peut se tenir debout. Pensez-y un instant… Vingt-quatre vertèbres empilées en série et reposant sur votre sacrum. C’est un miracle que la colonne vertébrale puisse être maintenue en position verticale, contre la gravité! C’est sans doute aussi pourquoi le corps humain a jugé bon de placer 80 % des mécanorécepteurs dans cette structure complexe et raffinée qu’est la colonne vertébrale et les petits muscles profonds qui s’y attachent.

 

Le meilleur entrainement cérébral : activez vos mécanorécepteurs!

Pensez à la proprioception comme étant la nourriture de vos neurones. Bien sûr elles ont besoin de bons nutriments provenant de l’alimentation, mais elles ont surtout besoin de stimulation. Et tenez-vous bien, vos neurones sont stimulés quand vous bougez (et donc quand vous activez vos mécanorécepteurs!). Le style de vie sédentaire, la position assise statique et les postures recourbées font que la majorité des gens sont en manque de stimulation proprioceptive.

Souvenez-vous que la majorité des mécanorécepteurs sont dans la colonne vertébrale. Alors quand vous restez assis devant l’ordinateur, ils ne sont pas stimulés. Et comme les neurones fonctionnent sur le principe de « utilisez-nous ou perdez-nous », moins vous stimulez vos mécanorécepteurs, moins bonne est votre proprioception et moins efficace est votre cerveau à répondre aux mouvements de vos articulations… le cercle vicieux est enclenché!

 

Voici ce qui se passe au quotidien lorsque votre proprioception n’est pas assez développée

Que diriez-vous d’un GPS qui localise « à peu près »? C’est ce qui se passe pour votre cerveau : il n’a pas l’information complète de la position des différentes parties de votre corps. Ça rend la navigation plus laborieuse. Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par une faible capacité à éviter les blessures (comme l’exemple de glisser sur la glace) et surtout une faible capacité à protéger les tissus délicats (muscles, ligaments, etc.).

Par exemple : Vous vous penchez pour soulever une boîte du sol. Votre cerveau doit avoir l’information exacte de la position de chaque vertèbre, de votre bassin, de vos genoux, etc. Si votre proprioception est adéquate, il sera en mesure d’activer tous les petits muscles stabilisateurs profonds du dos, de la ceinture abdominale et de la ceinture pelvienne pour protéger vos articulations (c’est-à-dire vos os, ligaments, tendons, autres muscles et même vos disques intervertébraux). Dans le cas contraire, si votre cerveau n’a pas la carte précise provenant des mécanorécepteurs, les chances de blessure sont très élevées. Les premières fois, vous ne ressentirez peut-être que de simples courbatures, mais en répétant l’expérience plusieurs fois, votre corps n’aura d’autres choix que de vous envoyer des signaux de douleur. Viendra peut-être même le jour où vous « barrerez » suite à ce que vous appellerez un « faux mouvement ».

 

Prévenez les blessures

Vous l’avez compris, les faux mouvements n’existent pas réellement. Quand la santé articulaire et musculaire est dysfonctionnelle et qu’il y a un déficit proprioceptif, le terrain est faible et un simple petit mouvement peut devenir un déclencheur de blessure. Malheureusement, c’est souvent à ce moment seulement que la majorité des gens décident de consulter un chiropraticien.

La prévention semble évidente quand il s’agit d’aller voir le dentiste même si vos dents ne sont pas douloureuses. C’est exactement le même principe avec la santé de votre système nerveux et de votre colonne vertébrale.

 

Imitez l’élite sportive

Les athlètes et les danseurs entrainent leur sixième sens à un niveau tel qu’ils développent des réflexes qui semblent surhumains. Ils ont seulement compris qu’une bonne proprioception, comme un muscle, peut se développer et doit être stimulée régulièrement.

« J’estime qu’au moins 90 % des athlètes les plus performants au monde utilisent la chiropratique régulièrement pour prévenir les blessures et améliorer leurs performances. »

– Sean Atkins, PhD

« Quand je suis en haut de la piste, de savoir que mon corps est en condition parfaite, grâce à la chiropratique, je peux alors me concentrer à 100 % sur ma descente. »

– Mikaël Kingsbury

« Je ne savais pas à quel point je pouvais m’améliorer jusqu’à ce que je consulte un chiropraticien. Depuis, j’ai fait des pas de géants autant mentalement que physiquement. »

– Michael Jordan

« Je consulte un chiropraticien depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir. C’est aussi important pour mon entrainement que de pratiquer mon élan. »

– Tiger Woods

En tant que chiropraticiens, c’est notre travail de vous aider à retrouver une proprioception optimale. N’attendez pas d’avoir mal!

 

 

 

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