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Pour une Halloween 2025 réussie : trucs et astuces chiropratiques

L’Halloween est une période magique pour les enfants : déguisements, friandises, rires et aventures nocturnes. Mais derrière cette effervescence se cachent parfois des défis physiques et posturaux qui peuvent affecter leur bien-être. C’est l’occasion parfaite pour nous de parler de chiropratique pédiatrique, de prévention vertébrale, et du rôle fondamental que peut jouer le chiropraticien dans le développement des enfants.

Dans cet article, nous abordons donc la posture, le développement moteur pendant l’enfance, ainsi que les diverses conditions qui touchent la clientèle pédiatrique. Halloween ou non, la chiropratique pédiatrique a toujours sa place dans le parcours de santé globale des tout-petits!

Qu’est-ce que la chiropratique pédiatrique?

La chiropratique pédiatrique s’intéresse à la santé neuromusculosquelettique des enfants, et ce, dès la naissance. Elle repose sur une approche douce, sécuritaire et adaptée à chaque étape du développement. Comme pour la clientèle adulte, les soins chiropratiques pour enfants sont personnalisés selon l’âge, la condition physique et les besoins spécifiques de l’enfant. Les principes chiropratiques sont exactement les mêmes, et chaque chiropraticien est apte à traiter les enfants.

Les enfants peuvent bénéficier de la chiropratique pour une multitude de raisons :

  • Conditions posturales liées à la croissance ou à de mauvaises habitudes de vie (comme le port d’un sac à dos trop lourd, une posture inadéquate en classe ou l’utilisation des technologies).
  • Conditions musculaires causées par des chutes fréquentes, des sports ou des activités physiques intenses
  • Perte de mobilité articulaire (avec ou sans douleur) suite à une blessure
  • Asymétrie de mouvement (parfois dès la naissance, comme le torticolis congénital ou la plagiocéphalie)
  • Support au développement moteur

Le chiropraticien utilise des techniques spécifiques, comme des ajustements, des mobilisations et des conseils posturaux afin de favoriser une croissance harmonieuse et un fonctionnement optimal du système nerveux. Sa vision reste la même pour n’importe quelle clientèle : il ne fait que s’ajuster en fonction de la réalité de chacune, et c’est ce qui le rend si pertinent et précieux tout au long de la vie.

La science derrière les soins chiropratiques

La chiropratique repose sur des principes scientifiques bien établis. Le système nerveux contrôle toutes les fonctions du corps, et toute interférence dans sa communication peut affecter les autres systèmes. En corrigeant les subluxations vertébrales, le chiropraticien vise une meilleure régulation du système nerveux, ce qui peut avoir un effet positif sur toutes les fonctions corporelles, et ce, pour tous les types de clientèles.

La subluxation vertébrale : parfois silencieuse, mais souvent significative

Vous l’aurez compris : au cœur de la chiropratique se trouve le concept de subluxation vertébrale. Il s’agit d’un dysfonctionnement articulaire au niveau de la colonne vertébrale qui peut perturber la communication entre le cerveau et le reste du corps. Chez les enfants, les subluxations peuvent survenir dès la naissance (par exemple, lors d’un accouchement, ou suite à une position intra-utérine non optimale), ou au fil du développement, à travers les chutes, les mauvaises postures ou les stress physiques et émotionnels.

À long terme, la subluxation peut entraîner :

  • Une diminution de la mobilité articulaire
  • Une modification de la posture
  • Des douleurs ou inconforts
  • Une perturbation de la fonction nerveuse

Le chiropraticien est formé pour détecter et corriger ces subluxations à l’aide d’ajustements chiropratiques précis et sécuritaires. Ceux-ci permettent d’optimiser l’équilibre neurovertébral, ce qui peut aider à favoriser une meilleure santé globale.

La prévention chiropratique : un pilier de la santé globale pour votre enfant (et votre famille!)

La chiropratique ne se limite pas à soulager les douleurs. Elle joue aussi un rôle clé dans la prévention des troubles neuromusculosquelettiques et dans le maintien d’une santé globale optimale. Intégrer les soins chiropratiques à la routine de santé d’un enfant, c’est lui offrir un accompagnement précieux à chaque étape de sa croissance.

Voici ce que les enfants (et les parents) peuvent en retirer :

  • Des conseils adaptés au quotidien : posture à l’école, utilisation des écrans, transport du sac à dos… ou même du sac de bonbons d’Halloween parfois bien trop lourd!
  • Une meilleure récupération après l’activité physique : une mobilité articulaire optimale favorise un mouvement global optimal et peut réduire les tensions suite à un effort physique.
  • Un soutien au développement moteur et cognitif : un système nerveux libre d’interférence fonctionne généralement mieux, ce qui peut contribuer à un développement global harmonieux.
  • Une réduction du risque de blessures : en favorisant l’équilibre postural et un mouvement optimal, les risques de compensations, de chutes et de blessures peuvent diminuer.
  • Une amélioration du sommeil et de la concentration : un système nerveux libre d’interférence peut favoriser un repos de qualité, ce qui est essentiel à l’apprentissage et à la gestion des émotions.

Un suivi régulier peut donc permettre de détecter rapidement les déséquilibres, et, ensuite, intervenir avant qu’ils ne deviennent problématiques. La chiropratique est une approche proactive qui mise sur le bien-être à long terme plutôt que sur la gestion de la douleur.

Le rôle du chiropraticien : un professionnel de premier contact

Le chiropraticien est un professionnel de la santé de première ligne, ce qui signifie qu’il peut être consulté sans référence médicale. Il possède une formation universitaire rigoureuse et est apte à :

  • Évaluer la condition neuromusculosquelettique de l’enfant
  • Poser un diagnostic chiropratique
  • Élaborer un plan de traitement personnalisé et répondant aux besoins de l’enfant
  • Recommander des exercices spécifiques et des conseils posturaux
  • Collaborer avec d’autres professionnels de la santé au besoin

Son approche globale vise à améliorer la qualité de vie de l’enfant, en tenant compte de son mode de vie, de ses activités et de ses besoins spécifiques. Il agit comme un partenaire de santé, à l’écoute des parents, mais surtout, attentif aux besoins et au développement de l’enfant.

Quand consulter un chiropraticien pour son enfant?

Voici quelques signes qui peuvent indiquer qu’une consultation chiropratique serait bénéfique :

Il n’est jamais trop tôt pour consulter. Même les nouveau-nés peuvent bénéficier d’une évaluation chiropratique!

Halloween et chiropratique : un lien plus que pertinent

L’Halloween est une période de plaisir, mais peut aussi être une source de stress physique pour les enfants. C’est une courte période, certes, mais il ne faut pas pour autant négliger les impacts que ces quelques jours peuvent avoir sur leur posture, leur système neuromusculosquelettique et leur bien-être global.

Voici quelques conseils chiropratiques pour une fête en santé :

  • Choisir un costume confortable qui ne limite pas les mouvements ni la respiration.
  • Éviter les sacs trop lourds : privilégier un sac à dos bien ajusté ou répartir les friandises dans plusieurs contenants.
  • Surveiller la posture : les enfants ont tendance à pencher vers l’avant lorsqu’ils courent ou portent des charges.
  • Encourager des pauses : après une longue soirée de marche, un moment de repos et d’étirement pourrait être bénéfique. Tenter de les faire ralentir pendant la cueillette des bonbons pourrait être plutôt difficile… il est préférable de garder ce moment de repos avant le coucher, une fois le bain pris et les bonbons rangés.
  • Pensez à la sécurité lors de la cueillette : soyez visibles, et assurez-vous de respecter les zones dédiées aux piétons et aux véhicules.
  • Prévoyez une visite chez le chiropraticien après l’Halloween pour corriger les subluxations vertébrales de vos petits squelettes.

Rappel : À l’Halloween, c’est la sécurité avant tout!

L’Halloween, c’est une soirée magique remplie de rires, de costumes et de bonbons… mais aussi un moment où la vigilance est de mise! Pour que la fête reste amusante et sécuritaire, voici quelques rappels essentiels :

  • Assurez-vous que les costumes soient visibles la nuit, avec des bandes réfléchissantes ou une lampe frontale.
  • Choisissez des vêtements confortables et bien ajustés, sans traîne ni masque qui gênent la vision ou la respiration.
  • Restez sur les trottoirs et traversez toujours aux intersections, en regardant des deux côtés.
  • Rappelez aux enfants de ne jamais courir entre les voitures stationnées et de marcher du côté opposé à la circulation.
  • Inspectez les friandises avant de les consommer — rien d’ouvert, d’abîmé ou de suspect.
  • Les plus jeunes devraient toujours être accompagnés d’un adulte, d’un grand frère ou d’une grande sœur responsable.

Permettre un suivi chiropratique à son enfant, c’est lui offrir un outil de prévention et de bien-être qui l’accompagnera tout au long de sa croissance. À l’Halloween, entre les bonbons et les déguisements, pensez à planifier une visite en clinique… parce qu’un squelette bien aligné, c’est aussi un élément essentiel pour une fête réussie!

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Nerf sciatique et chiropratique : causes, symptômes et approches possibles pour réduire la douleur

L’atteinte du nerf sciatique, souvent appelée la sciatique, est une condition neuromusculosquelettique douloureuse qui touche de nombreuses personnes. Comprendre son origine, ses symptômes et les options de traitement possibles est essentiel pour trouver un soulagement adéquat et découvrir des pistes de solutions de prévention. La chiropratique pourrait jouer un rôle important dans la gestion de la sciatalgie, et cet article vous permettra d’en apprendre davantage sur cette condition, tout en vous offrant des pistes de solutions efficaces et durables.

Anatomie de la région lombaire

La région lombaire se situe au bas du dos. Voici de quoi elle est composée :

  • Cinq vertèbres lombaires, numérotées de L1 à L5, qui s’articulent les unes avec les autres
  • Du sacrum, composé généralement de 5 segments, qui s’articule à la colonne vertébrale lombaire
  • Des disques intervertébraux, situés entre les vertèbres, qui servent en quelque sorte d’amortisseur de choc et aident au mouvement de la région lombaire
  • Du canal rachidien, formé par les vertèbres lombaires, et dans lequel passe la moelle épinière
  • Les racines nerveuses lombaires, qui émergent de la moelle épinière, sortent par des ouvertures latérales (foramens intervertébraux) à travers les vertèbres lombaires et innervent les structures des jambes et des pieds. Le nerf sciatique naît de certaines de ces racines, et descend dans la fesse, la cuisse, le mollet et se rend jusqu’au pied.

Cette structure complexe qu’est la région lombaire joue à la fois un rôle de support (porter le poids du corps, permettre le mouvement) et de protection des éléments nerveux. Elle sert de lien afin de transmettre l’information nerveuse vers les membres inférieurs. Toute perturbation dans cette synergie (disque, vertèbre, racine nerveuse, inflammation, articulation) peut conduire à une dysfonction qui, à son tour, peut entraîner une douleur locale ou irradiante en lien avec le nerf sciatique.

Les causes de la douleur sciatique

Les causes potentielles de l’atteinte du nerf sciatique sont variées :

  • Hernie discale : Il s’agit de l’une des causes les plus fréquentes associées à l’atteinte du nerf sciatique. Dans cette condition, le noyau pulpeux du disque intervertébral fait saillie à travers l’anneau fibreux, ce qui peut comprimer une racine nerveuse. Dans le cas présent, il s’agit d’une racine nerveuse faisant partie du nerf sciatique.
  • Sténose lombaire : La sténose lombaire est associée à un rétrécissement du canal rachidien ou des foramens intervertébraux, ce qui peut exercer une compression sur les racines nerveuses et causer une douleur associée à celle du nerf sciatique.
  • Syndrome du piriforme : Le nerf sciatique peut être irrité ou comprimé par le muscle piriforme (muscle de la fesse), puisqu’il passe sous ce muscle. Si ce dernier est hypertonique ou inflammé, il peut avoir un impact sur le nerf sciatique et causer les symptômes connus de la sciatalgie.
  • Arthrose : L’arthrose est une forme de dégénérescence articulaire qui peut s’installer avec le processus naturel de vieillissement ou de façon secondaire à un traumatisme physique. Au niveau vertébral, l’arthrose peut toucher les disques intervertébraux ou les foramens intervertébraux, ce qui entraîne une diminution de l’espace nécessaire au bon fonctionnement des structures nerveuses et ainsi causer les douleurs associées au nerf sciatique.
  • Traumatismes ou microtraumatismes : Mouvement brusque, soulever des poids de façon inadéquate, chute, mouvement de torsion répétée, postures inadéquates, etc.
  • Moins fréquemment : tumeurs, infections, maladies métaboliques, etc.

Le chiropraticien est en mesure de déterminer l’origine de l’atteinte du nerf sciatique. En conséquence, si elle est de nature neuromusculosquelettique et que la condition décrite est traitable en chiropratique, il établira le suivi le plus approprié pour aider son patient. Dans l’éventualité où la cause serait d’origine infectieuse ou métabolique, par exemple, il pourra orienter son patient vers le professionnel de la santé apte à le prendre en charge. Dans tous les cas, l’évaluation chiropratique aura servi à orienter le patient de la bonne façon, tout en lui assurant un suivi adéquat.

Les symptômes de la douleur associée au nerf sciatique

Les symptômes associés au nerf sciatique peuvent varier eux aussi. Selon la cause, la gravité, le lieu de l’atteinte et la racine touchée, ils peuvent être légers, ou au contraire, très incommodants. Leur intensité, leur durée et leur localisation peuvent également varier. En général, les signes et les symptômes les plus fréquemment rapportés sont ceux-ci :

  • Douleur qui irradie : douleur qui part du bas du dos ou de la fesse et qui descend dans l’arrière de la jambe, parfois jusqu’au pied. Cette douleur peut être décrite comme une brûlure, une décharge électrique, une douleur lancinante ou un engourdissement.
  • Sensation d’engourdissements, de fourmillements ou picotements dans la jambe ou le pied.
  • Faiblesse musculaire dans certains muscles de la jambe, difficulté à marcher ou à se tenir debout, selon la racine atteinte.
  • Douleur aggravée par certains mouvements : se pencher en avant, éternuer, tousser, torsion du tronc, flexion lombaire, etc.
  • Limitation de la mobilité et adoption d’une posture de compensation pour éviter les douleurs (ex.: avoir tendance à préférer rester penché vers l’avant).

Dans plusieurs cas, la douleur est ressentie d’un seul côté du corps. Toutefois, il peut y avoir des cas où la douleur est bilatérale.

Mise en garde : une douleur bilatérale associée à de l’incontinence pourrait être signe d’une condition nécessitant une prise en charge médicale immédiate, soit le syndrome de la queue de cheval. Assez rare, elle ne doit pas être prise à la légère.

Subluxation vertébrale et nerf sciatique : quel est le lien?

Le concept de subluxation vertébrale fait partie intégrante de la philosophie chiropratique.

Une subluxation vertébrale est définie comme une dysfonction d’une articulation vertébrale, qui se traduit par une mobilité altérée ou une perte de qualité de mouvement, ainsi que par une interférence dans la transmission nerveuse.

Les causes de la subluxation sont multiples : stress physique (traumatismes, microtraumatismes, mauvaises postures), stress chimique (toxines, nutrition), stress émotionnel.

Les conséquences possibles de la subluxation sont celles-ci :

  • Douleur locale ou qui irradie
  • Perte d’amplitude de mouvement
  • Inflammation
  • Raideurs musculaires
  • Altérations possibles du fonctionnement nerveux
    (Dans le cas de la sciatalgie, la présence de la subluxation peut avoir un impact sur la transmission de l’information nerveuse, puisqu’elle peut engendrer de l’inflammation et une perte de mobilité articulaire. En conséquence, les structures nerveuses peuvent ne pas fonctionner optimalement).

Traitement chiropratique et atteinte du nerf sciatique : pourquoi?

La chiropratique propose plusieurs avenues de traitement pour réduire les symptômes de la sciatalgie, restaurer la fonction et tenter de prévenir les récidives. Pour déterminer la nature de la condition présentée par son patient, le chiropraticien procède à différentes étapes d’évaluation.

1. Diagnostic chiropratique

  • Une anamnèse complète (historique de santé complet, mode de vie, antécédents de douleurs, actions qui aggravent ou soulagent la douleur, moment d’apparition de la douleur, intensité, etc.). Suite à cette anamnèse, le chiropraticien a généralement une liste de diagnostics potentiels (diagnostics différentiels) en tête. La suite de la rencontre servira à mettre en lumière celui qui correspond le mieux aux signes et symptômes observés et décrits par le patient.
  • Un examen physique : évaluation de la posture, palpation de la colonne vertébrale, examen orthopédique et examen neurologique adaptés aux diagnostics différentiels établis.
  • Si nécessaire, des examens complémentaires (radiographies, IRM) sont effectués ou prescrits pour confirmer la présence d’une hernie discale, d’une sténose ou d’une autre cause anatomique comme l’arthrose.

2. Ajustements chiropratiques et thérapies complémentaires au besoin

Puisque la chiropratique met l’accent sur l’évaluation du fonctionnement vertébral et nerveux, elle pourrait identifier des subluxations ou des dysfonctions articulaires contribuant à la compression nerveuse ou au maintien de l’inflammation.

Les ajustements chiropratiques, qui visent à corriger la subluxation vertébrale, peuvent redonner mobilité aux vertèbres ou aux articulations affectées, et diminuer les interférences nerveuses.

Le travail des tissus mous (muscles, fascias) et les mobilisations articulaires peuvent quant à eux être bénéfiques pour améliorer la mobilité articulaire, relâcher les tensions et, dans certains cas, diminuer la compression sur le nerf.

3. Gestion de la douleur

Conjointement aux ajustements chiropratiques, certaines stratégies de gestion de la douleur peuvent être envisagées et recommandées, telles que l’application de froid ou chaud, le repos, les exercices d’étirement ou de renforcement.

Lorsqu’il est en présence d’un diagnostic chiropratique, le chiropraticien est à même de proposer ce qui est le plus bénéfique pour son patient. De plus, en fonction de ses habitudes de vie, il peut suggérer un changement de posture au travail, par exemple. Avec sa vision globale de la santé, il fait sans aucun doute partie des professionnels à consulter pour ce type de condition, d’autant plus que son suivi aura également comme objectif d’éviter les récidives.

La sciatalgie est une douleur qui peut être très invalidante, mais une meilleure compréhension de l’anatomie lombaire, des causes possibles, des symptômes usuels, et du rôle de la chiropratique peut aider à envisager des solutions efficaces, sécuritaires et durables. La chiropratique pourrait offrir des options pour soulager la douleur, améliorer la mobilité, corriger les subluxations, et soutenir la guérison naturelle du corps, et ce, tout en ayant comme objectif d’éviter les récidives et maintenir un état de santé optimale. Grâce à une évaluation rigoureuse et à un diagnostic précis, votre chiropraticien pourrait sans doute être le professionnel de choix pour vous accompagner efficacement dans la réalisation de vos objectifs en matière de santé!

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Mieux vaut prévenir que guérir : adoptez les bonnes habitudes avec la chiropratique

À tort, nous avons tendance à consulter un professionnel de la santé seulement lorsque la douleur devient trop importante, que le mouvement est limité ou que la qualité de vie est affectée. Ce mode d’action est plutôt réactif, alors qu’il pourrait être bien plus bénéfique d’y aller de façon préventive. Puisque le corps nous envoie généralement des signaux bien avant que les symptômes ne deviennent trop importants, la prévention constitue donc une approche essentielle pour conserver une bonne santé neuromusculosquelettique, et la chiropratique pourrait jouer un rôle important dans cette démarche. Dans cet article, vous serez sensibilisés au concept de prévention et vous apprendrez comment éviter l’apparition de douleurs et d’inconforts dans différentes situations du quotidien.

Comprendre le système neuromusculosquelettique

Le bien-être physique dépend, entre autres, d’un équilibre constant entre le système nerveux , les muscles et les articulations. Ensemble, ils permettent la mobilité, la coordination, la force et l’adaptation aux différentes contraintes de la vie quotidienne. Lorsque cet équilibre est perturbé — par une mauvaise posture, un faux mouvement, un traumatisme ou simplement par la répétition de gestes — des inconforts sont susceptibles d’apparaître. Avec le temps, elles peuvent mener à des douleurs plus importantes, à une perte de mobilité ou à une diminution de la performance dans la pratique de certains sports.

En mettant l’emphase sur la fonction du système nerveux, le rôle du chiropraticien est d’évaluer ses interactions avec les autres systèmes du corps humain. Il met l’emphase sur la mobilité des articulations vertébrales, et il veille à corriger les déséquilibres présents à ce niveau pour que l’information nerveuse circule de façon optimale. L’objectif est donc d’offrir au corps toutes les ressources nécessaires pour maintenir un fonctionnement harmonieux de tous les systèmes. Cette approche ne se limite pas aux douleurs liées à la colonne vertébrale (lombaires ou cervicales) ; elle concerne l’ensemble du système neuromusculosquelettique, des épaules aux chevilles, en passant par la mâchoire.

L’impact invisible des gestes du quotidien

On pense souvent que les blessures surviennent lors d’événements traumatiques, comme un accident ou une chute. Pourtant, la majorité des douleurs qui mènent à une consultation en chiropratique proviennent d’habitudes quotidiennes répétées (ex.: mauvaise posture, mouvement répétitif).

  • Le travail de bureau : rester assis plusieurs heures par jour devant un écran entraîne souvent un changement de posture qui amène la tête et les épaules vers l’avant
  • L’utilisation des écrans : le syndrome du cou du texto illustre bien l’impact de nos nouvelles habitudes technologiques. La flexion prolongée du cou vers l’avant augmente la pression sur les vertèbres cervicales.
  • Les tâches ménagères : passer l’aspirateur, pelleter ou encore transporter l’épicerie sont des gestes qui sollicitent beaucoup la région lombaire lorsqu’ils sont mal exécutés.
  • Le manque de mouvement : l’inactivité physique (sédentarité) peut contribuer à la perte de la mobilité articulaire, à une endurance moins présente et peut augmenter le risque de blessures à l’effort

De façon ponctuelle, ces éléments ne créent pas nécessairement de problème, mais à long terme, ils peuvent engendrer des stress (micro-traumatismes). En conséquence, la capacité d’adaptation du corps humain peut être mise à l’épreuve, et certaines douleurs peuvent apparaître.

La chiropratique : une alliée en termes de prévention

Avec sa vision de santé optimale et globale, la chiropratique offre une vision proactive. Elle traite la douleur, certes, mais elle propose également une approche préventive.

Grâce à sa formation, le chiropraticien peut, entre autres, évaluer la posture et la mobilité articulaire afin de détecter certains signes qui pourraient être précurseurs de déséquilibre.

Un suivi préventif peut offrir certains avantages :

  • Optimiser la fonction nerveuse : en corrigeant les restrictions articulaires (subluxations vertébrales), la communication entre le système nerveux et le corps est facilitée.
  • Viser l’amélioration de la mobilité articulaire : en redonnant du mouvement aux segments articulaires qui ne bougent pas de façon optimale, il est possible de réduire le risque de compensation et de surcharge d’autres articulations. En conséquence, la mobilité peut être préservée.
  • Réduire les stress musculaires : lorsque le système nerveux fonctionne de façon optimale, il peut envoyer des signaux optimaux partout ailleurs dans le corps, et le système musculosquelettique en fait partie. Les muscles peuvent donc fonctionner optimalement eux aussi.
  • Adopter de meilleures habitudes : grâce à des conseils personnalisés en ergonomie, en exercices et en hygiène de vie, la chiropratique éduque et aide la communauté à avoir des habitudes de vie optimales.

Ainsi, la chiropratique s’inscrit dans une approche de santé globale (bouger mieux, manger mieux, dormir mieux, penser mieux).

Prévenir les douleurs selon les différentes étapes de vie

Chaque étape de la vie comporte des défis particuliers. La chiropratique s’adapte à ces réalités pour prévenir les conditions spécifiques à chacun.

  • Chez les nouveaux-nés : la chiropratique offre une approche douce et adaptée pour détecter et corriger les subluxations vertébrales (restrictions articulaires), souvent causées par la grossesse et le stress de l’accouchement. Elle contribue à favoriser un allaitement plus confortable, prévenir le torticolis congénital ou la plagiocéphalie, et promouvoir un développement moteur harmonieux.
  • Chez les enfants et adolescents : le suivi permet de dépister tôt les déséquilibres liés au port du sac à dos, aux activités sportives ou encore aux longues heures passées devant les écrans.
  • Chez l’adulte actif : la gestion du stress, les postures prolongées au travail et les efforts physiques occasionnels sont souvent en cause lors de l’apparition de douleurs.
  • Chez les sportifs : un accompagnement préventif permet d’optimiser les performances et de réduire le risque de blessures récurrentes.
  • Chez les gens du bel âge : l’objectif principal est de maintenir la mobilité, l’équilibre et l’autonomie le plus longtemps possible.

Chiro-conseils : passons en mode prévention

  1. Bouger toutes les heures : même une simple marche de 2 minutes ou quelques étirements suffisent pour réduire la tension et le stress accumulés
  2. Adopter une posture dynamique : varier les positions assises, utiliser un bureau ajustable ou simplement se lever régulièrement.
  3. Renforcer le tronc (core) : en s’assurant d’avoir un tronc fort, le risque de blessures peut être grandement diminué. Connaissez-vous l’entraînement fonctionnel? Il pourrait vous être grandement utile.
  4. Privilégier la récupération : le sommeil et l’hydratation sont essentiels pour favoriser la régénération musculaire et articulaire.
  5. Écouter son corps : la douleur, même légère ou occasionnelle, est un signal d’alarme qu’il ne faut pas ignorer. Attendre qu’elle parte par elle-même n’est pas toujours la meilleure solution!

Ces conseils, intégrés au quotidien et combinés à des ajustements chiropratiques réguliers, peuvent avoir un impact positif dans le quotidien et ainsi viser la réduction de l’apparition de douleurs.

La vision préventive de la chiropratique : un investissement payant

La prévention en chiropratique ne se résume pas à traiter et éviter la douleur. Elle vise avant tout à favoriser un fonctionnement optimal du corps et à améliorer la qualité de vie. En misant sur une approche globale, le chiropraticien accompagne son patient dans ses objectifs personnels : plus d’énergie, une meilleure posture, une plus grande capacité de récupération et une mobilité durable, etc.

Plutôt que de se limiter à traiter une douleur lorsqu’elle devient trop intense, l’approche préventive peut permettre de préserver la santé pour continuer à profiter des activités quotidiennes et des loisirs, et ce, sans limitations.

La prévention, c’est en quelque sorte un investissement (capital santé) sur le long terme. En intégrant la chiropratique à une routine de soins préventifs, chacun peut y gagner : réduction des risques de douleurs, amélioration de la mobilité articulaire, préservation de l’autonomie.

Que ce soit pour le nouveau-né qui doit s’adapter à son nouvel environnement, l’enfant qui débute un sport, l’adulte qui passe de longues heures au bureau ou la personne âgée qui souhaite continuer à bouger avec aisance, la chiropratique peut être un allié précieux.

Mieux vaut agir aujourd’hui pour préserver la santé de demain!

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Routine et santé optimale : conseils chiropratiques pour une rentrée réussie

La fin des vacances rime souvent avec la rentrée scolaire, et pour plusieurs familles, cette période apporte son lot de défis. Reprendre la routine après des semaines de détente peut sembler parfois contraignant, surtout lorsqu’il faut jongler avec les horaires, les repas, les devoirs et les activités parascolaires. Pourtant, instaurer une routine saine et plaisante est possible, et cela peut même devenir une occasion de renforcer l’équilibre familial.

La chiropratique, jumelée à une approche globale de la santé, peut jouer un rôle important dans l’atteinte de certains objectifs en lien avec une routine familiale réussie. En intégrant de bonnes habitudes de vie liées entre autres au sommeil, à la posture, à la gestion du sac à dos et à l’alimentation, vous pouvez espérer avoir un quotidien harmonieux, où les enfants – et les parents – s’épanouissent et vivent pleinement. Dans cet article, différents sujets incontournables de la rentrée seront abordés. Bonne lecture!

Retrouver une routine familiale saine après les vacances

Le retour à l’école ne signifie pas seulement la reprise des cours. Il s’agit aussi de réinstaurer une forme de structure quotidienne qui permet à chaque membre de la famille de se sentir bien. Les enfants ont besoin de repères clairs : heures de coucher régulières, repas structurés, moments réservés aux jeux et aux devoirs.

Pour que la transition se fasse en douceur, il peut être utile d’impliquer les enfants dans la mise en place de la routine. Préparer ensemble le sac à dos la veille ou choisir les collations de la semaine, sont des éléments qui peuvent facilement contribuer à leur autonomie tout en diminuant la charge qu’imposent parfois les matins plus pressés. Cette approche favorise aussi un climat familial plus détendu, car chacun sait à quoi s’attendre. Même si parfois, il est plus “facile” de le faire sans leur aide, à long terme, cette stratégie n’a que des bienfaits.

La chiropratique : un soutien pour une santé optimale

La chiropratique est souvent associée à la gestion des douleurs, mais elle peut aller bien au-delà des maux de dos. Puisqu’elle vise à maintenir un système nerveux fonctionnel et une santé neuromusculosquelettique équilibrée, elle peut permettre au corps de mieux s’adapter aux exigences du quotidien, et la rentrée ne fait pas exception.

Pour les enfants, recevoir des soins chiropratiques peut contribuer à améliorer leur posture, leur mobilité et leur confort, surtout en période de croissance. Pour les parents, la chiropratique peut aider à soulager les tensions et douleurs liées aux longues heures de travail devant un ordinateur ou aux déplacements répétés en voiture.

En intégrant la chiropratique à votre routine familiale, vous pouvez aider à soutenir non seulement votre santé physique, mais aussi votre bien-être global. Un corps en équilibre est mieux disposé à faire face aux défis quotidiens!

L’importance du sommeil dans la routine familiale

Le sommeil est l’un des piliers d’une santé optimale.


Un manque de sommeil peut affecter la concentration et l’humeur des enfants (comme pour les adultes). Pour favoriser une rentrée réussie, certains conseils peuvent être mis en pratique :

  • Instaurer une routine du coucher régulière
  • Éteindre les écrans une heure avant d’aller dormir
  • Instaurer un rituel relaxant comme la lecture
  • Maintenir une heure de coucher constante

La chiropratique peut aussi jouer un rôle indirect dans la qualité du sommeil. En réduisant les tensions physiques et en favorisant une meilleure communication nerveuse, elle peut contribuer à un repos plus réparateur (ex.: moins de douleurs liées à la posture de sommeil). Ainsi, les enfants peuvent arriver à l’école plus reposés, et les parents, quant à eux, peuvent avoir plus d’énergie pour débuter la journée.

Posture à l’école et devant les écrans : prévenir les problèmes

Les enfants passent plusieurs heures assis en classe, puis souvent devant un écran à la maison pour les devoirs ou les loisirs. Cette réalité peut avoir un impact important sur leur posture.

Quelques conseils simples peuvent aider :

  • À l’ordinateur, l’écran doit être placé à la hauteur des yeux (les yeux doivent arriver au tiers supérieur de l’écran) pour éviter de pencher la tête vers l’avant. Les épaules devraient pouvoir être au repos et ne pas avoir tendance à remonter vers le cou. Les coudes devraient être à 90 degrés et appuyés sur le bureau, prêts à utiliser le clavier. Les pieds devraient être à plat au sol.
  • Prévoir des pauses régulières : bouger et s’étirer toutes les 30 à 45 minutes.
  • Au cellulaire, l’appareil devrait être le plus possible vis-à-vis des yeux. Les coudes et le dos devraient être appuyés ou supportés. Les épaules devraient être relâchées.

Une posture inadéquate peut entraîner des tensions au cou, au dos ou aux épaules, ainsi que des maux de tête. À long terme, ces déséquilibres peuvent avoir un impact négatif sur la santé neuromusculosquelettique. La chiropratique, qui a comme objectif d’optimiser la mobilité articulaire, peut également accompagner les familles vers le chemin de la santé globale :

  • Conseils en lien avec la posture (ex.: au travail, pendant le sommeil)
  • Recommandation d’exercices précis et personnalisés en lien avec la réalité et la condition des patients
  • Adaptation du suivi en fonction des besoins de chacun

Le sac à dos : allié ou ennemi de la santé?

Chaque rentrée scolaire amène son lot de nouveaux cahiers, manuels et effets scolaires. Mais attention : un sac à dos trop lourd ou mal ajusté peut devenir un facteur de risque en lien avec l’apparition de différentes douleurs :

Voici quelques règles à respecter concernant le port du sac à dos :

  • Le poids du sac ne devrait pas dépasser 10 à 15 % du poids de l’enfant.
  • Les bretelles doivent être bien ajustées : le sac doit rester près du corps, le haut du sac ne doit pas dépasser les épaules, et le bas, ne pas descendre plus bas que les fesses.
  • Le contenu doit être organisé en plaçant les objets les plus lourds près du corps.
  • L’utilisation des deux bretelles est essentielle : porter le sac sur une seule épaule augmente les déséquilibres. De plus, des sangles reliant les 2 bretelles seraient très bénéfiques afin d’ajouter à la stabilité du sac (une à la poitrine et l’autre aux hanches)

Prendre le temps de bien ajuster le sac à dos favorise une posture adéquate et prévient les inconforts. C’est un petit geste qui fait une grande différence sur la santé à long terme!

Les repas de la boîte à lunch : légers, pour une bonne concentration et une énergie durable.

Une autre clé du succès à l’école est l’alimentation. Les repas et collations glissés dans la boîte à lunch doivent fournir l’énergie nécessaire pour soutenir la concentration et l’apprentissage.

Quelques astuces pratiques :

  • Miser sur des protéines (œufs, poulet) pour la satiété.
  • Ajouter des fruits et légumes colorés pour les vitamines et fibres.
  • Éviter les aliments trop sucrés (sucres raffinés et aliments transformés) qui entraînent des baisses d’énergie rapides.
  • Prévoir une bonne hydratation, avec de l’eau plutôt que des boissons sucrées.

Une alimentation équilibrée soutient non seulement la santé physique, mais aussi la capacité à gérer le stress et à maintenir une humeur stable. Elle a un impact vraiment positif sur la santé globale et optimale. C’est un complément essentiel à la routine familiale, au même titre que le sommeil et la posture.

Une approche globale pour un quotidien harmonieux

Reprendre la routine après les vacances ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais plutôt comme une occasion de bâtir un environnement sain pour toute la famille. En intégrant des soins chiropratiques, en priorisant une routine de sommeil, en mettant l’emphase sur une posture optimale et en misant sur des repas équilibrés, vous contribuez à créer un équilibre durable.

Chaque petit geste – qu’il s’agisse de préparer la boîte à lunch la veille, de planifier un moment de lecture avant le coucher ou de vérifier l’ajustement du sac à dos – participe à un bien-être global qui peut être bénéfique pour tous les membres de la famille. En intégrant une routine, il reste davantage de temps pour le plaisir et les activités familiales.

Pour nous, la rentrée scolaire est donc un moment idéal pour revoir ses habitudes et instaurer une routine familiale saine. De plus, en misant sur la chiropratique pour soutenir la santé optimale, vous favorisez un quotidien harmonieux et optimal.

Chaque membre de la famille y gagne : des enfants plus concentrés et en meilleure santé, des parents plus détendus et une maison où règnent équilibre et sérénité.

Reprendre la routine après les vacances, c’est aussi apprendre à investir dans votre santé globale. Et si vous choisissiez, cette année, d’en faire une priorité?

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Neuroplasticité et chiropratique : stimulez vos connexions nerveuses pour un bien-être global

La neuroplasticité est la capacité du cerveau et du système nerveux à remodeler leurs connexions selon nos expériences et apprentissages. Active surtout pendant l’enfance, elle reste présente toute notre vie, permettant d’apprendre, de consolider des acquis et d’adapter notre comportement bien au-delà de l’âge adulte.

En favorisant un environnement nerveux optimal, on peut soutenir cette fonction afin de préserver nos habiletés et améliorer notre bien-être. Les soins chiropratiques, qui optimisent la communication nerveuse entre le cerveau et le corps, s’inscrivent naturellement dans cette démarche.

Cet article vous aidera à comprendre l’importance de la neuroplasticité au quotidien et le rôle que la chiropratique peut jouer pour soutenir votre système nerveux, avec des conseils pour adopter des habitudes favorables à une santé neurologique optimale.

La neuroplasticité : comprendre le fonctionnement

Le principe fondamental de la neuroplasticité repose sur l’idée que les connexions nerveuses les plus utilisées se renforcent, tandis que celles qui ne sont pas sollicitées s’affaiblissent ou disparaissent. C’est ce qui permet au corps humain et au système nerveux de s’adapter continuellement à son environnement, et ce, tout au long de la vie.

Lors de l’apprentissage d’une nouvelle compétence, comme jouer d’un instrument, apprendre une langue ou pratiquer un sport, le cerveau réorganise ses réseaux neuronaux pour soutenir cette nouvelle habileté. À l’inverse, le manque de stimulation peut réduire l’efficacité des circuits nerveux concernés. Il est donc primordial de favoriser les bonnes connexions, n’est-ce pas? En effet, ce mécanisme explique pourquoi la stimulation régulière, variée et ciblée est essentielle à tout âge pour entretenir nos capacités motrices, sensorielles et cognitives.

Rappelons que notre cerveau et notre système nerveux s’adaptent continuellement aux stimulations qu’ils reçoivent : ce que nous répétons, pensons, faisons ou vivons façonne directement nos connexions neuronales. Autrement dit, nos expériences quotidiennes sculptent notre réalité et influencent nos capacités futures. Adopter des décisions éclairées et bénéfiques, que ce soit sur le plan physique ou mental, s’avère crucial pour construire un terrain favorable à la santé, à l’adaptabilité et au bien-être global.

La neuroplasticité : pourquoi est-il essentiel de stimuler ses connexions nerveuses?

Chaque fois que nous pratiquons une activité qui sollicite notre cerveau, nous renforçons les réseaux neuronaux associés. Plus la stimulation est fréquente, plus les connexions deviennent solides et efficaces.

Cette stimulation peut être :

  • Cognitive : lecture, résolution de problèmes, apprentissage de nouvelles connaissances
  • Motrice : pratique d’un sport, exercices de coordination, danse
  • Sensorielle : musique, arts visuels, exploration d’environnements nouveaux
  • Émotionnelle et sociale : interactions humaines, échanges, soutien affectif

Sans ces sollicitations régulières, les acquis peuvent s’atténuer. Entretenir et diversifier ce genre de stimulations est donc une clé pour préserver ses capacités et continuer à progresser à long terme.

La neuroplasticité et la chiropratique : un duo complémentaire

La capacité du cerveau à se remodeler et à créer de nouvelles connexions neuronales repose en partie sur la qualité des signaux qu’il reçoit et qu’il envoie au reste du corps. La chiropratique, en veillant à optimiser cette communication nerveuse, peut aider à potentialiser la neuroplasticité. En favorisant un environnement nerveux harmonieux et en soutenant la santé globale, elle crée des conditions idéales pour l’apprentissage, l’adaptation et la performance au quotidien.

Au Québec, les chiropraticiens sont membres d’un ordre professionnel reconnu, ce qui leur permet de proposer une approche sécuritaire, encadrée et personnalisée qui s’intègre très bien dans une vision préventive de la santé, où chaque ajustement (manipulation) peut contribuer à optimiser la fonction du système nerveux et ainsi aider le corps à exprimer son plein potentiel de santé.

1. Optimiser la communication nerveuse

Le système nerveux contrôle l’ensemble des fonctions du corps. Les ajustements chiropratiques visent à corriger les interférences (subluxations vertébrales) qui peuvent perturber la circulation des messages nerveux. En visant à libérer le système nerveux de ces interférences, la communication entre le cerveau et le reste du corps devient plus fluide, créant un environnement propice à une neuroplasticité optimale.

2. Bienfaits indirects sur la santé globale

En améliorant la fonction nerveuse, la chiropratique peut favoriser une meilleure posture, un meilleur sommeil, et un meilleur rendement physique. Ces effets indirects contribuent à un état général qui facilite la stimulation, l’apprentissage et la performance cérébrale.

3. La chiropratique : une pratique encadrée et sécuritaire

La chiropratique est une profession réglementée, pratiquée par des chiropraticiens qui évaluent, émettent des diagnostics chiropratiques et interviennent selon des normes strictes. Leurs soins personnalisés intègrent la prévention et la promotion de saines habitudes de vie, toujours dans le respect de leur mission : favoriser une communication nerveuse optimale et favoriser le plein potentiel de santé de leurs patients.

La neuroplasticité : maintenir et renforcer les acquis nerveux

Pour que la neuroplasticité joue pleinement son rôle, il est essentiel d’adopter des stratégies qui favorisent le renforcement des connexions neuronales. Cela passe nécessairement par la création d’un environnement nerveux sain et propice à l’intégration de différents apprentissages. Voici certaines pratiques à privilégier pour soutenir efficacement la neuroplasticité au quotidien, et à tout âge :

1. Miser sur la répétition et la variété

Pour renforcer les circuits neuronaux, il est nécessaire de répéter régulièrement des exercices, tout en variant les types de stimulation. Chaque fois que vous introduisez un changement — que ce soit dans vos habitudes, votre environnement ou votre manière de penser — vous stimulez vos connexions neuronales. Par exemple :

  • Alterner entre des exercices physiques et cognitifs
  • Apprendre des gestes nouveaux, même simples, pour créer de nouvelles connexions
  • S’exposer à des environnements variés pour solliciter différents sens

2. Offrir un environnement nerveux optimal

Lorsque la communication nerveuse est fluide, l’intégration des apprentissages est facilitée. Les soins chiropratiques peuvent contribuer à préparer ce terrain en réduisant les interférences dans le système nerveux, et ainsi aider au rôle de la neuroplasticité.

3. Bouger régulièrement

La marche est un exemple simple et efficace d’activité bénéfique pour le système nerveux. Elle peut aider à l’amélioration de la posture, stimuler la circulation sanguine, favoriser l’équilibre et l’état de bien-être général. Pratiquée quotidiennement, elle entretient la mobilité articulaire et soutient le bon fonctionnement nerveux. La marche (et généralement toute forme d’activité physique) aide donc, en quelque sorte, à favoriser le rôle de la neuroplasticité!

4. Adopter des habitudes de vie favorables au bon fonctionnement du système nerveux

  • Sommeil : essentiel pour consolider la mémoire et favoriser la récupération cérébrale
  • Alimentation équilibrée : fournit les nutriments nécessaires au bon fonctionnement du système nerveux
  • Activité physique régulière (encore et toujours) : augmente l’oxygénation, aide aux fonctions motrices et favorise le maintien d’un corps et d’un esprit en santé
  • Gestion du stress : la relaxation, la méditation ou la respiration consciente soutiennent l’équilibre nerveux et favorisent un état émotionnel optimal

5. Se recentrer et choisir l’essentiel

Dans un quotidien saturé d’informations, il est crucial de choisir l’essentiel pour stimuler le cerveau de façon optimale. Comme mentionné précédemment, les stimulations non essentielles influencent elles aussi la neuroplasticité, et sachant ce qui peut en résulter, il est primordial de faire des choix judicieux. Optez pour les vraies connexions, le contact avec la nature et les expériences de vie de qualité, et laissez de côté le superflu!

La neuroplasticité prouve que notre cerveau est capable de s’adapter et de se renforcer à tout âge, à condition d’être régulièrement sollicité dans un environnement favorable. Le suivi chiropratique, qui a comme objectif d’optimiser la fonction nerveuse, peut offrir un soutien précieux à ce processus naturel.

En intégrant une gamme d’activités stimulantes sur le plan cognitif, moteur, sensoriel et social, ainsi qu’un mode de vie sain, un sommeil réparateur et des soins chiropratiques préventifs, il est possible de favoriser des conditions optimales pour maintenir nos compétences, accroître notre potentiel et cultiver un bien-être durable, même au-delà de l’âge adulte!

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J’ai mal au cou! Découvrez comment la chiropratique pourrait vous aider

Le mal de cou est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en chiropratique. Il peut se présenter sous différentes formes, apparaître seul ou être associé à d’autres symptômes, comme les maux de tête. Il peut réduire la mobilité, nuire au sommeil, limiter les activités quotidiennes et parfois même diminuer la productivité au travail. Le mal de cou est l’expression par le corps d’une douleur qui cible cette région, mais un diagnostic précis doit être émis afin de mieux comprendre la cause liée à l’apparition de cette dernière. Ensuite, il est beaucoup plus facile de déterminer le suivi approprié afin d’optimiser le soulagement, favoriser une bonne récupération et mettre en place une stratégie pour éviter les risques de récidive.

Dans cet article, les causes les plus communes de mal de cou seront abordées, et à travers votre lecture, vous découvrirez comment la chiropratique pourrait s’inscrire dans votre démarche de mieux-être. En misant sur une approche personnalisée, naturelle et fondée sur une compréhension globale du système neuromusculosquelettique, les soins chiropratiques pourraient fort probablement contribuer à soulager les douleurs cervicales, prévenir leur récidive et optimiser votre bien-être au quotidien.

Mal de cou : quelles sont les causes les plus communes?

Raideur, inconfort en position assise prolongée ou pendant la nuit, douleur au mouvement… Le mal de cou est une condition fréquente qui peut grandement nuire au quotidien. Que ce soit à la suite d’un traumatisme en raison de mauvaises postures, d’un stress physique prolongé ou d’un déséquilibre au niveau de la colonne vertébrale cervicale, les causes sont nombreuses, et peuvent parfois être interreliées. Pour le chiropraticien, comprendre l’origine de cette douleur est essentiel pour intervenir efficacement.

1. Causes mécaniques et microtraumatismes

Les douleurs cervicales sont fréquemment d’origine mécanique : accidents, gestes brusques ou microtraumatismes répétés associés à une posture prolongée inadéquate (comme devant un écran ou avec un cellulaire).

À long terme, ces contraintes peuvent irriter les structures cervicales, provoquer de l’inflammation, entraîner une perte de mouvement articulaire et contribuer à l’apparition ou au maintien de la douleur.

Lorsqu’une articulation vertébrale ne bouge pas optimalement, on peut parler de subluxation vertébrale. En chiropratique, la subluxation vertébrale désigne une dysfonction articulaire au niveau de la colonne vertébrale qui peut altérer la mobilité, causer des tensions musculaires et interférer avec le bon fonctionnement du système nerveux. Cette perturbation biomécanique peut entraîner divers symptômes, dont des douleurs localisées (dans le cas présent, un mal de cou), une raideur, une perte de mobilité ou des douleurs irradiées (à distance). L’évaluation chiropratique vise donc à détecter ces dysfonctions vertébrales afin d’intervenir de façon ciblée et sécuritaire pour restaurer l’équilibre neuromusculosquelettique.

2. Mauvaise posture à l’écran et au cellulaire

Adopter une posture de flexion du cou, avec la tête inclinée vers l’avant, peut augmenter la charge imposée sur les vertèbres cervicales inférieures. En conséquence, les structures vertébrales de la région travaillent davantage pour supporter le poids de la tête et maintenir cette dernière en position verticale. À long terme, cette posture peut avoir un impact négatif sur les articulations et modifier la courbure naturelle du cou (lordose cervicale). Les raideurs intermittentes ressenties initialement peuvent donc se transformer en douleurs de plus en plus intenses et constantes (ex.: syndrome du cou texto).

3. L’arthrose

L’arthrose, aussi appelée ostéoarthrose, est une forme de dégénérescence progressive des articulations de la colonne vertébrale. La région cervicale peut donc être touchée. Avec le temps, les disques intervertébraux peuvent perdre de leur élasticité, et les articulations vertébrales peuvent se détériorer, entraînant de la douleur, de la raideur et une diminution de la mobilité.

Bien qu’il s’agisse d’un processus dégénératif naturel souvent lié au vieillissement, certains facteurs, comme une mauvaise posture, des traumatismes anciens ou des mouvements répétitifs peuvent en accélérer l’apparition.

4. Autres facteurs contributifs

D’autres habitudes de vie peuvent jouer un rôle dans l’apparition de la douleur cervicale et du mal de cou :

Dans de rares cas, le mal de cou peut être le signe d’une condition plus grave (fracture, infection, tumeur). Lors de son évaluation, si le chiropraticien détermine des signes précurseurs ou en lien avec ces conditions, il pourra orienter son patient vers le professionnel de la santé approprié afin d’assurer un suivi adapté.

Le mal de cou : déroulement du suivi chiropratique

Pour n’importe quelle condition, la chiropratique a une approche structurée et alignée avec des standards de pratique élevés. Chaque motif est évalué selon des étapes précises, et ce, dans le but de déterminer si le diagnostic est d’ordre chiropratique et quel serait le suivi approprié :

– Anamnèse structurée

Le chiropraticien questionne en profondeur les différentes caractéristiques de la douleur : localisation, intensité, type (irradiation ou non), durée et évolution. Il se penche aussi sur le mode de vie de son patient, ses antécédents de santé et ses habitudes posturales générales ou associées au travail.

– Examen physique et chiropratique

Lors de cette étape de l’évaluation, le chiropraticien observe la posture générale et les courbes vertébrales. Il palpe les structures anatomiques vertébrales afin d’évaluer leur mobilité, détecter des zones douloureuses et voir la présence de subluxations vertébrales.

Selon les besoins, des tests orthopédiques spécifiques à la région concernée sont faits afin de confirmer ou d’infirmer l’implication de certaines structures dans le diagnostic.

En fonction de l’historique du patient et des résultats de l’examen physique, un examen neurologique de base ou plus spécialisé est effectué pour compléter la collecte des données.

– Imagerie si nécessaire

Au besoin, une radiographie ou une autre imagerie peut être prescrite, toujours en respectant les normes de pratique établies.

– Diagnostic

Le chiropraticien est apte à distinguer les différents types de mal de cou (ex.: mécanique/chiropratique vs condition nécessitant un suivi médical). En ayant toutes les informations en main, il peut donc conclure à un diagnostic chiropratique ou à une condition nécessitant une référence vers le professionnel de la santé le mieux adapté aux besoins de son patient.

Le mal de cou : quelles sont les possibilités de traitement?

Un diagnostic chiropratique amènera le chiropraticien à établir son plan de traitement. Ce dernier pourra comporter différentes propositions :

– Ajustements chiropratiques

L’ajustement chiropratique est la base du traitement pour le chiropraticien. Cette technique manuelle appliquée (haute vélocité, faible amplitude) vise à corriger une dysfonction articulaire segmentaire, souvent causée par une subluxation vertébrale. L’ajustement aide à rétablir la mobilité, réduire l’inflammation et améliorer la communication nerveuse.

– Mobilisations et thérapies complémentaires au besoin

Selon le cas, des mobilisations, des techniques musculaires (ex.: points gâchettes et autres) peuvent être associées à l’ajustement pour favoriser un relâchement des tissus et viser une bonne mobilité articulaire.

– Exercices et conseils généraux

En fonction du diagnostic, le chiropraticien peut proposer des exercices de renforcement ou d’étirement. Ces derniers sont adaptés à chaque patient, ce qui rend son approche encore plus personnalisée. Des conseils ergonomiques et posturaux, ainsi que des suggestions quant aux habitudes de vie peuvent également faire partie du suivi proposé.

Le mal de cou : que se passe-t-il une fois la douleur estompée?

La porte d’entrée chez le chiropraticien est le plus souvent associée à un état douloureux (ex.: mal de cou). En conséquence, l’objectif premier sera d’avoir un impact sur la sensation de douleur. C’est ce qu’on appelle la phase de soulagement. Par la suite, une phase de correction peut être envisagée, de façon à consolider l’état de bien-être, s’assurer d’une bonne mobilité articulaire et veiller à optimiser l’état global. La phase préventive, quant à elle, a pour objectif de maintenir un état de santé optimal en veillant à détecter et corriger les subluxations vertébrales sur une base régulière, proposée par le chiropraticien et acceptée par le patient. À ce stade, il n’est plus question de gestion de douleur, mais plutôt d’optimisation et de plein potentiel de santé.

La vision chiropratique est globale, et, en ce sens, le concept de prévention résonne très fort pour le chiropraticien. N’hésitez pas à discuter des différentes options de traitement avec lui, il saura vous écouter, proposer un suivi adapté et respecter vos besoins, puisque, pour lui, votre consentement aux soins sera au centre de ses préoccupations!

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8 raisons de consulter un chiropraticien (autres que pour le mal de dos)

Souvent perçue comme une solution pour soulager les douleurs lombaires ou cervicales, la chiropratique est en réalité bien plus qu’un simple traitement contre la douleur.

Cette approche naturelle et préventive mise sur l’optimisation de la fonction du système nerveux, qui contrôle toutes les fonctions du corps humain. Lorsque la colonne vertébrale présente des subluxations vertébrales, des interférences peuvent nuire à cette communication essentielle entre le cerveau et le reste du corps. Résultat : le corps fonctionne moins bien, et ce, même sans douleur apparente.

En optimisant l’équilibre neurovertébral, le suivi chiropratique peut contribuer à un bien-être global : plus de vitalité, meilleure mobilité, amélioration de la posture, etc. De plus, la chiropratique s’adresse à toute la famille et peut nous accompagner à différentes étapes de la vie, toujours en ayant une optique de santé globale dans le but de laisser le corps exprimer son plein potentiel de santé. Voici donc 8 raisons, autres que les maux de dos, qui pourraient vous permettre d’envisager un suivi en chiropratique.

1. Le système nerveux : au cœur du bien-être global

Le système nerveux régule chaque fonction du corps humain : respiration, digestion, mouvement, circulation sanguine, réponse au stress… Il agit comme un chef d’orchestre qui assure l’harmonie entre les différents systèmes. Lorsqu’il fonctionne de manière optimale, le corps peut s’autoréguler et s’adapter à son environnement. Cependant, lorsqu’il est perturbé — notamment par des subluxations vertébrales —, l’équilibre global dans lequel il se trouve peut être compromis. En conséquence, des douleurs peuvent s’installer. Mais ce déséquilibre peut également avoir des impacts à d’autres niveaux, notamment en ce qui concerne la régulation de tous les systèmes du corps humain.

Le corps peut être en déséquilibre sans nécessairement que nous en soyons conscients. Puisqu’il a une excellente capacité d’adaptation à son environnement, il peut compenser longtemps avant que des symptômes (physiques ou non) n’apparaissent, ce qui rend la détection des déséquilibres d’autant plus importante en consultant en chiropratique de façon préventive.

La première raison de consultation en chiropratique vise donc ceci: l’optimisation de la fonction du système nerveux. Le saviez-vous?

2. La subluxation vertébrale : élément central dans l’approche chiropratique

La subluxation vertébrale est une dysfonction articulaire au niveau de la colonne vertébrale qui peut interférer avec la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps. Elle résulte souvent d’un stress physique (mauvaise posture, chute, efforts répétés), chimique (alimentation transformée, toxines), ou émotionnel (sensation de stress et/ou anxiété).

Même en l’absence de douleur, une subluxation peut :

À long terme, cela peut affecter la vitalité générale, accélérer la dégénérescence articulaire et restreindre les capacités d’autorégulation du corps. Les subluxations peuvent passer inaperçues au début, mais, avec le temps, leurs effets peuvent s’accumuler et influencer subtilement l’équilibre global de la santé.

La deuxième raison (elle pourrait également être la première) pour consulter en chiropratique : la détection de la subluxation vertébrale!

3. Les ajustements chiropratiques : optimiser la communication nerveuse

Grâce à des ajustements vertébraux précis et sécuritaires, les chiropraticiens corrigent les subluxations vertébrales dans l’optique de restaurer et maintenir la mobilité vertébrale et rétablir une communication optimale entre le cerveau et le reste du corps. Ces ajustements peuvent avoir différents impacts sur la santé :

  • Une meilleure régulation nerveuse
  • Une amélioration de la mobilité articulaire
  • Une diminution des tensions musculaires
  • Une amélioration de la posture

L’ajustement chiropratique vise l’équilibre global de l’organisme en stimulant ses capacités naturelles d’autorégulation et de guérison. C’est ce qui fait de lui la raison #3 pour consulter en chiropratique!

4. Consulter sans douleur : une approche préventive

Une des idées préconçues (et véhiculées dans le monde de la santé) les plus fréquentes est de croire que l’on doive attendre d’avoir mal pour consulter un chiropraticien. Pourtant, la prévention est au cœur de l’approche chiropratique. Les subluxations peuvent exister sans provoquer de douleur apparente, ce qui ne signifie pas nécessairement qu’elles soient sans effet sur la santé globale.

En consultant un chiropraticien régulièrement, même en l’absence de symptômes, différents objectifs peuvent être envisagés :

  • Maintenir une bonne mobilité articulaire
  • Prévenir l’apparition de douleurs ou de récidive
  • Optimiser la fonction des différents systèmes du corps humain, y compris le système nerveux
  • Viser une santé globale et optimale à long terme

Raison #4 pour consulter en chiropratique : adopter une approche préventive et proactive pour aider le corps à fonctionner à son plein potentiel, jour après jour.

5. Soutenir l’équilibre nerveux pour mieux composer avec le stress (physique et émotionnel)

C’est bien connu : le stress surcharge le système nerveux et provoque une dominance du système nerveux sympathique, celui qui nous maintient en état d’alerte. Cela peut se traduire par :

  • Des tensions musculaires
  • La mise sur pause de différents systèmes afin de laisser le corps gérer l’état de stress dans lequel il se retrouve (ex.: ralentissement de la fonction digestive)
  • Des douleurs
  • Un sentiment de stress
  • Etc.

Les soins chiropratiques visent à optimiser la fonction nerveuse, donc à rétablir un équilibre entre les systèmes sympathique et parasympathique. Le résultat : favoriser l’équilibre dans le fonctionnement des différents systèmes du corps humain.

Raison #5 pour consulter en chiropratique : favoriser une meilleure réponse du système nerveux face aux différents stresseurs du quotidien.

6. Vitalité, posture et potentiel de vie

En optimisant la mobilité articulaire, la chiropratique peut améliorer la posture, réduire les compensations musculaires et, ultimement, favoriser un fonctionnement biomécanique optimal. Un corps qui bouge bien est un corps qui fonctionne mieux, n’est-ce pas?

Les ajustements chiropratiques peuvent avoir ces impacts sur la mobilité articulaire :

  • Plus de fluidité dans le mouvement
  • En présence d’arthrose, préserver la mobilité articulaire
  • Diminution des douleurs associées au mouvement

En agissant sur la colonne vertébrale, le système nerveux et les habitudes de vie, les soins chiropratiques peuvent créer un cercle vertueux : plus de mobilité, moins de tensions, plus de vitalité.

Raison #6 pour consulter en chiropratique : bouger mieux!

7. Un accompagnement personnalisé et orienté vers le patient

Au-delà des ajustements chiropratiques, les chiropraticiens peuvent jouer un rôle important dans la vie de leurs patients en proposant des recommandations concrètes et personnalisées en fonction de leur style de vie, de leurs habitudes et de leurs objectifs.

Les conseils peuvent inclure :

Cette approche globale fait de la chiropratique un véritable allié santé au quotidien. Elle permet non seulement de soulager, mais surtout d’éduquer, d’outiller et de responsabiliser les patients dans leur propre bien-être.

Raison #7 pour consulter en chiropratique : être appuyé par un professionnel de la santé qui a la même vision que vous ET un sac à outils bien rempli!

8. La chiropratique : un outil pour tous, à tout âge

La chiropratique est adaptée à tous les âges, de la naissance à la vieillesse. Elle accompagne les différentes étapes de la vie et les transitions majeures (croissance, grossesse, sédentarité, vieillissement …).

Même les enfants, sans douleur apparente, peuvent bénéficier d’un suivi chiropratique, notamment pour :

Chez les aînés, elle peut aider à maintenir :

  • La souplesse
  • L’équilibre
  • L’autonomie

La chiropratique respecte vos besoins et vos objectifs de santé. Que vous consultiez pour retrouver votre vitalité, prévenir les blessures, soutenir un mode de vie actif ou simplement vous sentir mieux au quotidien, le chiropraticien vous accompagnera dans une démarche personnalisée.

Les plans de soins sont ajustés en fonction de votre réalité : fréquence, durée, intensité… Vous restez maître de votre santé, et chaque intervention est adaptée à vos objectifs de bien-être global.

Raison #8 pour consulter en chiropratique : choisir une profession qui s’adapte facilement aux diverses clientèles et qui a une approche préventive ET évolutive.

Choisir la chiropratique, c’est faire le choix d’une santé optimale et d’un mode de vie aligné avec vos besoins.

En favorisant une bonne communication nerveuse, en vous accompagnant dans vos choix de santé et en misant sur la prévention, le chiropraticien devient un allié précieux dans votre démarche de bien-être global. Et, bien que nous soyons formés pour vous aider à traverser des épisodes douloureux comme ceux associés au mal de dos, le suivi chiropratique va bien au-delà de la gestion de la douleur. Il s’inscrit dans une approche globale qui vise à optimiser le fonctionnement du système nerveux, à soutenir l’équilibre du corps et à favoriser une meilleure adaptation au stress de la vie quotidienne.

N’hésitez pas à consulter… toutes les raisons sont bonnes!

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Douleur à l’épaule et chiropratique : un duo gagnant

Tout en étant l’articulation avec la plus grande amplitude de mouvement du corps humain, l’épaule fait également partie de celles qui sont plus sollicitées au quotidien. Sa grande mobilité, bien qu’essentielle à nos activités, en fait aussi une région très fragile et ciblée par différentes conditions neuro-musculo-squelettiques. Lorsque des douleurs apparaissent à l’épaule, elles peuvent rapidement nuire aux activités professionnelles, sportives et quotidiennes, affectant ainsi la mobilité, la performance et la qualité de vie. Avec sa vision, la chiropratique propose une approche globale, sécuritaire et naturelle pour soulager la douleur et restaurer la fonction.

Dans cet article, nous explorons les principales conditions neuro-musculo-squelettiques de l’épaule vues en chiropratique, les causes fréquentes qui leur sont associées, ainsi que le rôle du chiropraticien dans l’évaluation, le traitement et la prévention de ces dernières.

Comprendre les douleurs à l’épaule : une articulation complexe

L’épaule est constituée de plusieurs structures anatomiques :

  • L’humérus
  • La scapula (omoplate)
  • La clavicule
  • L’acromion
  • Les tendons
  • Les ligaments
  • Les muscles
  • Les bourses
  • Les éléments de la capsule articulaire

Sa mobilité exceptionnelle repose sur un équilibre délicat entre la stabilité et la liberté de mouvement. C’est donc une articulation très complexe!

Lorsque le système de l’épaule est perturbé (par un traumatisme, une surutilisation, une posture inadéquate ou un déséquilibre musculaire), diverses conditions neuro-musculo-squelettiques peuvent apparaître.

Les chiropraticiens sont qualifiés pour évaluer et traiter plusieurs conditions de l’épaule. En voici quelques-unes parmi les plus courantes :

– Tendinite de la coiffe des rotateurs

La coiffe des rotateurs de l’épaule est composée de 4 muscles (supra-épineux, infra-épineux, subscapulaire et petit rond). Les tendons de ces muscles sont responsables, entre autres, de la stabilisation de l’épaule. Ces 4 muscles sont également sollicités dans une grande partie des mouvements de l’épaule. Une inflammation ou une dégénérescence de ces tendons (tendinite) peut causer une douleur locale, souvent accentuée par les mouvements qui sont faits par les muscles de la coiffe (principalement la rotation et l’élévation du bras).

– Bursite sous-acromiale

Une bourse (ou bourse séreuse) est une structure en forme de sac, rempli de liquide synovial, situé dans certaines articulations du corps. Son rôle principal est de réduire la friction entre les tissus, notamment entre les tendons et les os, les muscles et les os et les tendons et les ligaments. Elle agit comme un coussin lubrifiant qui permet un glissement fluide des structures entre elles lors des mouvements.

La bourse sous-acromiale, quant à elle, facilite le mouvement des tendons de la coiffe des rotateurs sous l’acromion (l’acromion fait partie de l’omoplate). Lorsqu’une bourse s’irrite ou s’enflamme (par surutilisation ou traumatisme), on parle de bursite, une condition souvent douloureuse.

– Syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage survient lorsque des structures (souvent le tendon du supra-épineux) sont comprimées entre l’humérus (l’os du bras) et l’acromion (une des parties de l’omoplate qui se situe vers l’avant de l’épaule). Cela entraîne une douleur à l’élévation du bras, souvent assez intense et limitante. La surutilisation et les mouvements répétitifs chez les sportifs, par exemple, peuvent mener à ce genre de condition. Les nageurs, avec les mouvements répétitifs de grande amplitude, sont souvent touchés par le syndrome d’accrochage.

– Capsulite adhésive (frozen shoulder)

La capsulite adhésive est une condition douloureuse caractérisée par une raideur importante de l’articulation de l’épaule. Elle se développe souvent de façon graduelle, et peut durer plusieurs mois, voire quelques années si elle n’est pas prise en charge. La douleur, parfois très vive, limite les mouvements du bras, rendant difficiles des gestes simples, comme s’habiller ou se coiffer.

Cette condition touche principalement la femme, et peut apparaître après une blessure, une immobilisation prolongée ou sans cause apparente. En chiropratique, les soins sont adaptés à chaque phase de l’évolution et visent à soulager la douleur, préserver la mobilité et accompagner la récupération en douceur. Un suivi régulier peut faire une réelle différence pour retrouver confort et amplitude dans les mouvements.

– Instabilité articulaire

L’instabilité de l’épaule se produit lorsque l’articulation ne réussit pas à rester bien “centrée” pendant les mouvements. Cela peut donner l’impression que l’épaule glisse ou perd sa stabilité, comme si elle allait sortir de son axe. Elle peut être causée par une blessure, comme une dislocation, ou se développer progressivement chez certaines personnes ayant une laxité plus importante et une faiblesse musculaire autour de l’épaule.

Certaines personnes ressentent de la douleur, une gêne lors de mouvements précis (comme lever le bras), ou de l’appréhension à bouger l’épaule par peur qu’elle lâche. Cela peut affecter les gestes quotidiens ou diminuer les performances chez les sportifs.

– Douleurs référées d’origine cervicale

La douleur à l’épaule peut aussi provenir de la colonne cervicale. Des dysfonctions articulaires (subluxations vertébrales) ou discales au niveau du cou peuvent irradier vers l’épaule, simulant une condition qui provient de cette articulation.

Posture de travail et blessures sportives : souvent à l’origine des douleurs à l’épaule

De nombreuses douleurs à l’épaule sont directement liées à une posture inadéquate au bureau, surtout en télétravail. Travailler des heures devant un écran mal positionné, dans une chaise non adaptée, peut entraîner :

  • Une protraction des épaules (épaules arrondies vers l’avant)
  • Une tension accrue des trapèzes et des deltoïdes
  • Un manque de mobilité thoracique et cervicale

Ces facteurs favorisent l’irritation des structures de l’épaule, et, éventuellement, la possible chronicité des douleurs.

Avec ses connaissances en ergonomie, le chiropraticien peut aider à réaliser une analyse ergonomique du poste de travail, suggérer des ajustements simples (hauteur d’écran, support lombaire, position de la souris), proposer des exercices de micro-pauses pour maintenir la mobilité et relâcher les tensions et corriger les dysfonctions posturales par des soins adaptés.

Avec la pratique des sports, l’épaule peut être mise à rude épreuve : natation (rappelons-nous l’information en lien avec le syndrome d’accrochage), tennis, baseball, volleyball, musculation, etc. Les mouvements répétitifs, les charges élevées ou les gestes techniques peuvent en effet causer différentes conditions, comme une tendinite, une entorse, l’instabilité articulaire.

Afin de favoriser une bonne pratique du sport et, pour les sportifs de plus haut niveau, permettre une performance appropriée, la chiropratique joue un rôle clé dans la prévention des douleurs à l’épaule, et ce, en visant la correction des déséquilibres et l’optimisation de la biomécanique.

Chez les athlètes, le chiropraticien intervient à plusieurs niveaux :

  • Prévention : évaluation biomécanique, correction des compensations, programme d’exercices personnalisé
  • Traitement : techniques ciblées pour réduire la douleur et améliorer la fonction
  • Rééducation : exercices spécifiques au sport pratiqué
  • Retour au jeu sécuritaire : suivi personnalisé pour éviter les récidives

Évaluation chiropratique de l’épaule : professionnalisme, rigueur et approche personnalisée

Une visite chez le chiropraticien débute toujours par une évaluation complète, basée sur :

  • Un historique détaillé des symptômes et de l’historique de santé de son patient
  • Une observation de la posture, de la mobilité articulaire et du contrôle musculaire
  • Un examen physique incluant des tests orthopédiques et neurologiques
  • La prescription et l’analyse d’imagerie au besoin (ex.: radiographies)

Cette démarche permet de poser un diagnostic chiropratique précis, d’écarter les conditions qui nécessitent une prise en charge médicale ou vers un autre professionnel et de déterminer si le patient est un bon candidat pour les soins chiropratiques.

Douleur à l’épaule : le traitement chiropratique expliqué en détail

Une fois le diagnostic établi, le chiropraticien élabore un plan de traitement personnalisé, en fonction de la condition, de la cause et des objectifs du patient. Les soins peuvent inclure :

  1. Ajustements chiropratiques au niveau de la colonne cervicale, thoracique ou lombaire ou de l’articulation de l’épaule, pour rétablir la mobilité et la coordination neuromusculaire.
  2. Thérapies manuelles ciblant les muscles, les tendons et les fascias, comme les points gâchette.
  3. Mobilisations articulaires pour améliorer l’amplitude de mouvement.
  4. Exercices de renforcement et de stabilité pour corriger les déséquilibres et éviter les récidives.
  5. Conseils posturaux et ergonomiques adaptés au quotidien du patient, comme ceux décrits pour le suivi des athlètes.

Prévenir les douleurs à l’épaule : conseils chiropratiques ET pratiques

Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas? Voici quelques recommandations simples issues de la pratique chiropratique :

  • Adoptez une posture adéquate, surtout au bureau : redressez le haut du dos, gardez les épaules détendues et ouvertes. Assurez-vous que les structures de votre colonne vertébrale soient le plus souvent possibles au neutre (ex.: évitez d’avoir la tête tournée vers un écran mal positionné)
  • Variez vos positions au travail : autant que possible, alternez entre la posture assise, debout et en mouvement. Pensez à prendre des mini-pauses régulièrement lorsque vous faites du travail de bureau.
  • Pensez à développer vos muscles stabilisateurs de l’épaule
  • Sachant que les douleurs à l’épaule sont fréquentes, consultez rapidement en cas de douleur persistante : plus le problème est pris en charge tôt, meilleures sont les chances de récupération.

En présence d’une douleur à l’épaule, une évaluation chiropratique peut s’avérer tout indiquée. En identifiant les causes sous-jacentes et en intervenant de façon ciblée, le chiropraticien peut contribuer non seulement à soulager la douleur, mais aussi à restaurer la fonction et tenter de prévenir les récidives. Grâce à une approche globale, sécuritaire et personnalisée, la chiropratique soutient la santé de l’épaule à long terme et permet un retour aux activités quotidiennes en toute confiance. N’attendez pas avant de consulter!

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La chiropratique chez l’enfant : un allié précieux pour un développement optimal

Quand on pense à la chiropratique, on imagine souvent un adulte qui consulte pour un mal de dos ou une douleur cervicale. Il s’agit en effet de l’information la plus véhiculée au sujet des soins chiropratiques, mais il est important de savoir qu’elle est également adaptée aux enfants, et ce, dès les premiers jours de vie.

Pourquoi envisager la chiropratique pour un bébé naissant, un enfant ou un adolescent? Parce que le système neuromusculosquelettique joue un rôle essentiel dans leur développement global et que le rôle principal du chiropraticien est de favoriser une fonction optimale de ce système.

Comprendre la chiropratique pour enfants (chiropratique pédiatrique)

La chiropratique est une discipline de la santé orientée sur la détection, le traitement et la prévention des troubles du système neuromusculosquelettique (les nerfs, les muscles, les articulations et les os). Ce système soutient non seulement le corps dans ses mouvements, mais influence également son équilibre global, et le système nerveux est celui qui est à la tête de toutes ces fonctions.

Le système nerveux de l’enfant (et de l’adulte) ne se contente pas de transmettre des signaux entre le cerveau et le corps : il joue un rôle clé dans le développement global et sa capacité à s’ajuster à l’environnement. En chiropratique, on comprend que ce système est en constante adaptation aux nombreux stimuli auxquels l’enfant est exposé — apprentissages moteurs, émotions, environnement, rythme de vie, etc. Un système nerveux bien régulé permet à l’enfant de mieux réagir aux diverses stimulations et de soutenir une croissance harmonieuse. En conséquence, un suivi chiropratique adapté dès la naissance peut contribuer à optimiser le développement neuromusculosquelettique et favoriser un équilibre durable à chaque étape du développement.

La croissance de l’enfant est rapide. Dans la première année de vie, l’évolution de la motricité est impressionnante : tenir sa tête, se tourner, s’asseoir, ramper, puis marcher… Autant d’étapes qui exigent une bonne coordination entre les muscles, les articulations et le système nerveux. Bien qu’ils soient impressionnants, ces apprentissages exposent l’enfant à divers stress physiques, et ces derniers ne cessent pas après la première année, bien au contraire!

Afin de permettre au système neuromusculosquelettique d’exprimer son plein potentiel, la chiropratique peut intervenir puisqu’elle vise à rétablir la mobilité et l’alignement des structures impliquées afin d’optimiser leur fonctionnement.

La naissance : un événement magique, mais parfois éprouvant pour la colonne vertébrale

Saviez-vous que la naissance est l’un des premiers stress physiques que subit le système neuromusculosquelettique d’un enfant? Lors de l’accouchement, des forces importantes s’exercent sur le crâne, le cou et la colonne vertébrale du bébé (ces forces peuvent être amplifiées en cas d’accouchement difficile, de travail très rapide ou très long, ou encore lorsqu’il y a recours à des instruments comme les forceps, la ventouse ou une césarienne).

En conséquence, il peut en résulter une restriction de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale, ce qu’un chiropraticien peut évaluer à l’aide d’un examen neuromusculosquelettique adapté.

Dans les jours ou les semaines qui suivent la naissance, certains signes peuvent être associés à une perte de mobilité articulaire chez le bébé, par exemple :

  • Il tourne toujours la tête du même côté
  • Il a du mal à prendre le sein d’un côté (ou les 2 côtés)
  • Il semble inconfortable ou pleure fréquemment sans cause évidente

Ces manifestations peuvent être liées à des restrictions au niveau de la région cervicale. Un suivi chiropratique peut alors aider à favoriser un développement moteur plus fluide et confortable.

Information à prendre en considération : le corps (en l’occurrence le système nerveux) a une capacité d’adaptation phénoménale. En conséquence, des restrictions, nommées subluxations vertébrales peuvent être présentes sans nécessairement que les manifestations physiques soient apparentes. Ce constat souligne l’importance d’une approche préventive : une consultation chiropratique peut être envisagée afin de détecter précocement d’éventuels déséquilibres et soutenir un développement optimal, même en l’absence de signes et symptômes apparents chez l’enfant.

La chiropratique et le développement moteur

Chaque étape du développement moteur — tenir la tête, se retourner, s’asseoir, ramper, marcher — repose sur une bonne coordination entre les muscles, les articulations et le système nerveux. Si l’un de ces éléments ne fonctionne pas optimalement, le développement peut être affecté.

Certains indices peuvent indiquer un déséquilibre dans la posture ou le mouvement chez le jeune enfant :

  • Une asymétrie dans la motricité (ex. : se traîner d’un seul côté pour avancer)
  • Une épaule plus basse (ou plus haute) que l’autre à l’observation de la posture
  • Une hanche plus basse (ou plus haute) que l’autre à l’observation de la posture
  • Des plaintes de douleurs au cou, au dos ou à d’autres articulations, comme les épaules et les genoux

Ces signes peuvent avoir un impact sur le développement de l’enfant, et surtout, indiquer qu’un déséquilibre puisse être en cause. Le chiropraticien est formé pour les détecter, déterminer leur implication et proposer un suivi visant à rétablir un mouvement optimal des articulations afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de santé. En favorisant un mouvement fluide des articulations, meilleures sont les chances que le développement global soit optimal.

La posture : à surveiller très tôt!

L’entrée à l’école apporte son lot de défis physiques :

  • Longues périodes assises
  • Sac à dos mal ajusté
  • Ergonomie parfois inadéquate au pupitre (chaise trop haute ou trop basse par rapport à la hauteur du bureau)

Ces facteurs peuvent avoir une influence directe sur la posture et la mobilité de la colonne vertébrale.

Conjointement à l’utilisation des technologies, les enfants adoptent souvent, sans s’en rendre compte, des positions qui sollicitent de façon inadéquate leur dos et leur cou. En effet, l’une des postures les plus fréquentes aujourd’hui est celle associée au syndrome du cou texto, causée par l’utilisation prolongée d’appareils électroniques. Cette posture crée une tension dans les muscles du cou et peut entraîner une fatigue musculaire, un déséquilibre postural, et, ultimement, des douleurs.

Un suivi chiropratique permet de dépister ces problématiques de et d’outiller les jeunes à développer de meilleures habitudes posturales, tant à l’école qu’à la maison.

L’adolescence : la poursuite de la croissance et les déséquilibres potentiels

Tout comme la première année de vie, l’adolescence est une période de transformation rapide du corps. La croissance osseuse et musculaire, ainsi que le développement hormonal, peuvent créer des déséquilibres temporaires. Il n’est pas rare d’observer :

  • Des douleurs de croissance
  • Une asymétrie des épaules et des hanches
  • Des douleurs aux articulations comme les genoux, le dos et les hanches (liées au sport ou non)
  • L’apparition de déviation au niveau de la colonne vertébrale (possible scoliose)

Les soins chiropratiques, combinés à une évaluation neuromusculosquelettique, peuvent accompagner les adolescents durant cette phase afin de minimiser l’inconfort, et, encore une fois, favoriser une croissance harmonieuse.

Le suivi chiropratique chez les enfants : adapté, sécuritaire et reconnu

Les soins chiropratiques sont reconnus pour leur sécurité lorsqu’ils sont pratiqués par des professionnels qualifiés, d’où l’importance de valider la présence de votre chiropraticien au tableau des membres de l’ordre des chiropraticiens du Québec. De plus, tous les chiropraticiens sont formés pour traiter la clientèle pédiatrique, mais certains ont développé un intérêt plus marqué pour cette dernière. En conséquence, il peut être intéressant de compléter votre recherche afin de trouver le chiropraticien qui saura répondre à vos besoins.

Chez les nourrissons, les techniques utilisées sont très douces et respectent la fragilité de leur système. En termes de force lors du traitement, on parle souvent d’une pression équivalente à celle qui suffit à faire blanchir le bout d’un doigt. Elle est donc très adaptée aux structures du nouveau-né.

À mesure que l’enfant grandit, les ajustements sont adaptés à sa morphologie, à son développement et à ses besoins.

La chiropratique : la prévention avant tout

L’un des grands avantages des soins chiropratiques est leur potentiel préventif. En intervenant tôt, il est possible de limiter l’apparition de compensations posturales, de douleurs ou de conditions associées au développement moteur.

La santé globale étant de plus en plus au cœur des priorités familiales, plusieurs intègrent désormais la chiropratique dans une approche préventive, au même titre qu’une alimentation équilibrée et l’activité physique.

L’approche adaptée et personnalisée de la chiropratique

Chaque enfant est unique, et c’est pourquoi l’approche chiropratique se doit d’être personnalisée. L’évaluation initiale permet de dresser un portrait global de la santé neuromusculosquelettique de l’enfant et elle comprend un historique de santé complet, un examen physique adapté à l’âge et, si nécessaire, des examens complémentaires comme la prise de radiographies.

Le chiropraticien peut ensuite, en collaboration avec le parent, proposer un suivi qui tient compte de la condition de l’enfant, de ses habitudes de vie et de ses objectifs de santé.

La chiropratique s’inscrit dans une approche globale de santé centrée sur la prévention, le développement moteur optimal et l’équilibre du système neuromusculosquelettique. Grâce à une évaluation rigoureuse et à des soins adaptés, elle offre aux enfants de tout âge un accompagnement sécuritaire respectueux des étapes de développement des structures à traiter. En agissant tôt, elle favorise une croissance harmonieuse et contribue à instaurer des bases solides pour la santé future de l’enfant.

Consulter en chiropratique, c’est offrir à son enfant les meilleures conditions pour lui permettre de se développer à son plein potentiel et s’épanouir pleinement. On vous attend!

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Le système nerveux : l’initiateur du développement de votre enfant

À tort, le système nerveux est souvent perçu comme un réseau complexe de neurones permettant de penser, de ressentir et de bouger. Pourtant, son rôle commence bien avant que l’on prenne conscience de notre existence! Dès la fécondation, le système nerveux joue un rôle fondamental dans le développement de l’être humain. Ce véritable chef d’orchestre commence à façonner les premières étapes de la vie. Il détermine ainsi le rôle et la spécialisation de chaque cellule, ce qui permet d’établir les bases pour que les fonctions motrices, cognitives et émotionnelles soient à leur plein potentiel lorsque le bébé naîtra.

Dans cet article, nous explorerons comment le système nerveux se développe, et ce, dès les premières étapes de la vie embryonnaire. Vous comprendrez alors pourquoi il est essentiel au bon développement du corps humain, et au terme de votre lecture, vous serez en mesure de saisir le rôle que la chiropratique peut jouer dans l’optimisation de la santé de la mère et du bébé à naître.

La fécondation : la fusion de deux cellules et le début du développement humain

La fécondation marque la fusion de deux cellules sexuelles, soit l’ovule et le spermatozoïde, pour donner naissance à une cellule unique : le zygote. Cette cellule contient tout le matériel génétique nécessaire pour former un être humain complet. Si, à ce stade, aucun tissu nerveux n’est encore visible, le destin du futur système nerveux est déjà en train de se jouer.

Dès la fécondation, les premières divisions cellulaires s’activent, et rapidement, les cellules commencent à se différencier et se spécialiser. Une synergie au sein du zygote est déjà présente afin de débuter le développement du tube neural, qui deviendra la moelle épinière et le cerveau.

Le système nerveux et les premières connexions nerveuses : un réseau en construction

Dans les premières semaines de gestation, le cerveau commence à se diviser en plusieurs structures dites “primitives”. Ces dernières évolueront ensuite pour donner naissance aux hémisphères cérébraux, au tronc cérébral et au cervelet.

Les premiers neurones se forment et commencent à établir des connexions synaptiques. Ces liaisons entre les neurones permettront aux cellules nerveuses de communiquer entre elles. Il est fascinant de constater que, bien avant la naissance, le cerveau en développement est déjà en activité, n’est-ce pas? Il permet la croissance des organes, la régulation hormonale et, éventuellement, les mouvements fœtaux. En effet, lorsque ceux-ci apparaissent, ce sont des manifestations d’un système nerveux fonctionnel. Ce ne sont pas de simples réflexes, mais des réponses coordonnées, signe que le cerveau et la moelle épinière sont à l’œuvre.

Le système nerveux autonome : un acteur clé dans le développement intra-utérin

Une autre composante essentielle du système nerveux se met en place pendant le développement embryonnaire : le système nerveux autonome. À titre de rappel, ce système contrôle les fonctions involontaires de l’organisme, comme la respiration, la digestion, la température corporelle ou encore les battements du cœur.

Pendant la grossesse, le système nerveux autonome se met donc en œuvre pour réguler la fréquence cardiaque fœtale. Comme vous le savez sans doute, l’évaluation de la fréquence cardiaque est un indicateur utilisé par les professionnels de la santé pour évaluer le bien-être du fœtus. En effet, savoir que le cœur bat est un excellent moyen de comprendre que le système nerveux fonctionne correctement.

D’autre part, savoir que le système nerveux autonome fonctionne optimalement est crucial, puisqu’après l’accouchement, il devra moduler la fréquence respiratoire, la circulation sanguine et la température corporelle du bébé en s’adaptant à un environnement très différent de celui de l’utérus.

Le système nerveux : une ressource inestimable pour les autres systèmes

En plus de se développer lui-même, l’une des fonctions du système nerveux est d’orienter le développement du reste du corps :

  • Il travaille à la croissance des muscles. D’ailleurs, tout comme les battements cardiaques, les mouvements fœtaux servent à mesurer les signes de vie intra-utérine.
  • Il contribue au développement osseux
  • Il aide à la fabrication des organes, comme le cœur, les yeux, la vessie, les intestins, etc.

Sans une stimulation nerveuse adéquate, le fonctionnement des différents organes et systèmes du corps humain peut être compromis, et ce, même in utero.

De plus, le système nerveux est impliqué dans le développement du système immunitaire via différentes interactions avec les cellules immunitaires, cellules qui auront elles-mêmes été façonnées selon ses propres indications. Fascinant, n’est-ce pas?

Toutes ces interactions, établies pendant la période fœtale, auront un impact majeur sur la santé globale de l’enfant.

S’assurer d’un environnement propice lors de la grossesse : un facteur clé pour le système nerveux de la mère ET du bébé

Il n’y a aucun doute : pendant la grossesse, la qualité du développement du système nerveux de l’enfant à naître peut avoir un impact majeur sur la santé après la naissance.

En effet, des facteurs sont à considérer afin d’offrir au bébé (et à la mère) un environnement dans lequel son développement sera considéré optimal. Certaines expositions pendant la vie intra utérine, comme le stress, les carences nutritionnelles et certaines toxines comme les drogues peuvent altérer de façon permanente (ou non) la structure et le développement du cerveau, et donc le système nerveux en entier.

L’apport nutritionnel de la mère, entre autres, joue un rôle central dans le développement global du fœtus. C’est bien connu, une carence en acide folique en début de grossesse peut empêcher la fermeture du tube neural, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé de l’enfant. Puisque dans le développement, le tube neural devient le cerveau et la moelle épinière, mieux vaut s’assurer d’avoir des apports suffisants en acide folique afin d’éviter qu’il ne se ferme pas correctement, et ainsi éviter, par exemple, le spina-bifida (absence de fermeture de la colonne vertébrale) ou l’anencéphalie (absence d’une partie ou de la totalité du cerveau et du crâne).

Quant à lui, le stress n’offre pas non plus un environnement optimal pour le bébé. Pour toutes les raisons qu’on lui connaît, il est donc conseillé pour la mère (et pour tout le monde en général) d’éviter toute forme de stress.

La chiropratique et le système nerveux de la mère et de l’enfant : un trio sans égal

C’est bien connu : les changements physiologiques et physiques vécus pendant la grossesse rendent les femmes enceintes particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs lombaires et pelviennes, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc.

La chiropratique et les ajustements chiropratiques peuvent permettre de traiter efficacement et de façon sécuritaire plusieurs symptômes neuro-musculo-squelettiques courants associés à la grossesse. Ils peuvent également contribuer à faciliter le déroulement de l’accouchement et à favoriser une récupération post-partum plus rapide. En conséquence, la chiropratique peut permettre à la mère de vivre une grossesse plus harmonieuse, sous différents plans, tout en s’assurant du bon fonctionnement de son système nerveux.

Sachant qu’elle se retrouve dans un environnement émotionnel et physique favorable, elle offre à son tour à son enfant un environnement tout aussi favorable. En conséquence, nul doute que tous les éléments sont présents afin de permettre un développement optimal du système nerveux de ce dernier!

Le système nerveux représente l’essence même de notre développement, de notre identité et de notre capacité à interagir avec le monde. Dès la fécondation, il contribue au développement de l’être humain à naître, ce qui fait en sorte que la santé neurologique ne commence pas seulement à la naissance, mais bien avant!

En prenant soin de cette période importante — par une alimentation adaptée, un suivi de qualité et un environnement émotionnel stable et optimal — nous offrons à chaque être humain la meilleure chance d’exprimer son plein potentiel de santé, et ce, dès le premier instant de sa vie.

Puisque la chiropratique a comme objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, nul doute qu’elle pourrait jouer un rôle intéressant pour le bien-être de la mère et du futur bébé. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

Sources, telles que consultées le 6 avril 2025 :
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/grossesse/acide-folique.html