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Mal de cou : causes, traitements et recommandations

Le mal de cou (ou cervicalgie) fait partie des causes les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Avec les technologies, les jeux d’écran et le travail de bureau, il y a fort à parier que chacun d’entre nous expérimentera un épisode de douleur au cou au moins une fois dans sa vie et que ce dernier surviendra probablement plus tôt comparé aux décennies précédentes. Dans cet article, vous découvrirez les causes communes associées au mal de cou et avec les recommandations qui vous seront partagées, gageons que vous serez outillés pour espacer les prochains incidents douloureux!

Le cou : structures anatomiques et système nerveux

La région du cou est d’une importance capitale dans le corps humain. Il joue différents rôles, tout aussi fondamentaux les uns que les autres :

1. Rôle de support

Le cou supporte et stabilise la tête.

2. Rôle de mobilité

En plus de son rôle de support et de stabilisation, le cou permet le mouvement de la tête :

  • Flexion
  • Extension
  • Flexion latérale
  • Rotation

Les mouvements du cou, comme tous ceux de la colonne vertébrale, sont rendus possibles grâce à la présence d’articulations situées au niveau des vertèbres. L’amplitude de mouvement sera déterminée en fonction de l’orientation et de la configuration de ces articulations.

3. Rôle de protection

Les différentes parties du cou permettent de protéger des structures importantes comme la trachée, l’œsophage, les vaisseaux sanguins et les nerfs. La trachée et l’œsophage se rendent dans le thorax alors que les vaisseaux sanguins et les nerfs prennent différentes directions en fonction de leurs rôles respectifs.

Le défilé thoracique est une région située à la base du cou. Il permet le passage de vaisseaux et de nerfs entre le muscle sternocléidomastoïdien et la première côte. Ces vaisseaux et ces nerfs se dirigent dans le bras et permettent la circulation sanguine ainsi que les fonctions nerveuses du membre supérieur.

4. Rôle de transmission de l’information nerveuse

La moelle épinière se situe à l’intérieur du canal vertébral. Elle permet la transmission de l’information nerveuse entre le cerveau et le reste du corps humain. Comme mentionné précédemment, elle doit être protégée puisque les structures nerveuses sont très fragiles. En conséquence, les vertèbres cervicales forment un canal qui laisse passer la moelle épinière et permettent une transmission optimale de l’information nerveuse.

5. Rôle facilitant l’expression et la communication

Les muscles du cou ainsi que différentes structures comme les cordes vocales permettent la production de la voix et les mouvements liés à la parole. Ce n’est pas à négliger!

Douleurs cervicales : 4 causes communes

Plusieurs causes peuvent être associées à l’apparition d’une douleur cervicale et c’est en partie ce qui fait de cette condition l’une des plus rencontrées en chiropratique. Plusieurs structures ayant une origine et une fonction différente sont présentes dans la région du cou et en conséquence, elles peuvent toutes jouer dans l’apparition d’une condition douloureuse à cet endroit.

Douleur cervicale d’origine posturale

Il n’y a plus de doute quant à l’importance de la posture sur la santé globale et optimale. Une mauvaise posture influence nécessairement le corps en entier puisque des déséquilibres se créent et des compensations s’installent. Le corps a cette capacité de s’adapter afin d’éviter l’apparition de douleur, mais cette adaptation devient parfois impossible et c’est à ce moment que les conditions apparaissent.

Le travail de bureau est sans aucun doute l’un des facteurs clés dans l’apparition de douleurs au cou d’origine posturale. Avec le travail à la maison, les postes de travail ont dû être adaptés afin de limiter le stress au niveau de la colonne vertébrale. Ce n’est pas évident d’être bien installé. En conséquence, l’alignement du haut du corps avec l’écran et l’ajustement de la chaise par rapport au bureau ne sont pas toujours optimaux, ce qui influence la posture générale. Des douleurs au cou, au dos et aux coudes sont souvent rencontrées chez nos patients qui travaillent à l’ordinateur.

La posture de sommeil est également liée à l’apparition de douleurs cervicales. La posture de sommeil idéale est celle où la colonne vertébrale est au neutre, c’est-à-dire sur le côté ou sur le dos avec un oreiller qui laisse la tête au neutre et un autre entre les genoux ou sous les genoux pour que la colonne vertébrale lombaire et le bassin soient stables.

La posture avec le cellulaire peut provoquer des douleurs cervicales et c’est ce que l’on appelle le syndrome du cou texto. Lorsqu’on utilise le téléphone cellulaire, le cou a tendance à se fléchir, ce qui déplace le centre de gravité de la tête et crée un stress au niveau des éléments cervicaux postérieurs qui tentent de supporter son poids. Il n’en faut pas moins pour créer des douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine articulaire (subluxation, facettaire, arthrose…)

La douleur au cou peut être causée par une condition articulaire. Souvent, elle sera associée à une douleur au mouvement, ce qui peut même diminuer les amplitudes de mouvement.

La subluxation vertébrale se caractérise elle-même par une diminution du mouvement vertébral. En d’autres mots, la vertèbre perd de sa capacité à bouger normalement. La subluxation peut être associée ou non à une douleur et elle est détectée lorsque le chiropraticien effectue une palpation de la région. Différentes causes sont en lien avec l’apparition de la subluxation (causes physiques, causes chimiques, causes émotionnelles). L’ajustement vertébral sera alors très utile afin d’aider la région du cou à retrouver ses amplitudes optimales.

L’arthrose, l’irritation facettaire et l’arthrite sont également des conditions qui ciblent les articulations et qui peuvent être à l’origine de douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine traumatique (whiplash, chute)

Il est normal qu’un traumatisme soit lié à l’apparition d’une douleur. Dans un cas comme un accident de voiture (ex.: le whiplash) ou une chute, la colonne vertébrale absorbe un impact de plus ou moins grande force et les structures cervicales réagissent afin de limiter la douleur. En conséquence, l’équilibre général de la région est atteint et la compensation peut mener à l’apparition de la douleur au cou.

Douleur cervicale d’origine discale

Le disque intervertébral sert principalement à amortir les chocs et participer au mouvement vertébral. S’il contribue au mouvement, il a un rôle articulaire. Nous aurions donc pu classer cette catégorie avec les douleurs cervicales d’origine articulaire.

Dans un contexte d’arthrose vertébrale, les fonctions du disque peuvent être compromises puisque ce dernier perd de ses propriétés. Sa vascularisation diminue et sa capacité à se régénérer ralentit. Sa hauteur diminue, ses insertions sur la vertèbre deviennent irrégulières et son rôle d’amortisseur devient moins présent. La douleur peut alors s’installer.

Dans un contexte traumatique, le disque peut se rompre et créer une hernie discale. Le résultat de la hernie est que le noyau du disque intervertébral fuit à travers son anneau fibreux. En conséquence, la hernie peut comprimer la moelle épinière et être à l’origine de douleur au cou. Dans certains cas, la hernie peut causer des engourdissements dans la région du bras et de la main puisque certaines racines nerveuses peuvent être comprimées également.

Douleur cervicale : comment prévenir

La prévention demeure sans aucun doute un élément clé dans le maintien d’une santé globale et optimale. Sachant que plusieurs causes associées au mal de cou sont en lien avec les habitudes de vie, une partie des douleurs pourrait facilement être évitée (ou limitée) en mettant de l’avant de saines pratiques au quotidien. Penser à maintenir une posture neutre le plus souvent possible, travailler avec le bon équipement et penser à la sécurité ne sont que quelques exemples qui prônent la prévention.

En ayant comme objectif d’aider son patient dans l’atteinte d’un état de santé global, le chiropraticien porte lui-même une attention particulière aux éléments à mettre en pratique afin de vivre de façon optimale. Ses connaissances vous permettront sans aucun doute d’améliorer votre condition et faire en sorte d’éviter une récidive par le biais d’une éducation axée sur le bien-être général.

N’hésitez pas à le consulter!

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Sports et blessures : comprenez les risques associés à la pratique de votre sport

Que vous soyez débutant ou de niveau professionnel, la pratique de votre sport vous expose nécessairement à un risque de blessure. Certains facteurs sont prédisposants et il est important de les connaître pour minimiser les chances de blessures et demeurer à son plein potentiel de santé et de performance. Puisqu’il n’y a pas que la technique qui est garante de la réussite d’un sport, voici comment vous pourriez maximiser vos résultats à long terme et de façon sécuritaire. Bonne lecture!

Les blessures sportives : facteurs de risque

Les blessures sportives peuvent être influencées par une multitude de facteurs. Ils peuvent être indépendants les uns des autres, mais ils sont parfois interreliés et c’est ce qui peut complexifier le processus de compréhension et ultimement, la guérison. Voyons lesquels sont souvent impliqués :

1. Niveau de compétence

Le niveau de compétence et/ou de compréhension d’un sport influence généralement les résultats. Au-delà de la réussite, il peut aussi être associé à un risque de blessure plus élevé.

En effet, en tant que débutant, la maîtrise de la technique n’est pas toujours optimale et en conséquence, il peut arriver que des blessures s’installent en raison d’un mouvement mal exécuté ou d’une technique inappropriée :

  • Un joueur de golf qui se blesse au dos en raison d’un élan mal exécuté
  • Un gardien de but qui se blesse à l’aine ou la hanche en faisant un déplacement latéral sans avoir développé sa souplesse
  • Un coureur qui développe une douleur au genou alors qu’il ne connaît pas parfaitement la technique à utiliser.

Au niveau professionnel, les risques sont présents également, mais pas nécessairement en lien avec la mauvaise technique ou l’incompréhension des mouvements à exécuter. Ils sont plutôt associés à la surutilisation :

  • Un coureur qui subit une fracture de stress en lien avec un sport pratiqué de façon intensive et prolongée.
  • Un nageur qui se blesse à l’épaule en raison des mouvements répétitifs de grande amplitude exigés par son sport.
  • Un joueur de tennis professionnel qui se blesse le coude par surutilisation.

2. Type de sport

La course et le football ne sont pas associés aux mêmes types de blessures. En effet, certaines catégories de sports vont causer des blessures très peu probables dans d’autres disciplines :

  • Sports de contact : les sports comme le rugby, le football et le hockey ont un risque plus élevé de blessures dues aux contacts physiques. Les fractures traumatiques et les commotions cérébrales sont plus probables que chez les gens qui pratiquent un sport comme le golf, par exemple.
  • Sports d’impact : les sports comme la course à pied peuvent entraîner des blessures en lien avec le stress imposé aux articulations en raison des impacts répétitifs. Dans ce cas précis, le pied, la cheville, le genou, la hanche et le bas du dos peuvent être impliqués. Les fractures de stress demeurent un des types des blessures les plus fréquentes pour les coureurs. De plus, les mouvements répétitifs peuvent être à l’origine de certaines atteintes musculaires comme les tendinites et le syndrome fémoropatellaire.
  • Sports avec mouvements répétitifs : Le tennis est l’exemple parfait de mouvement répétitif causant des atteintes musculaires et articulaires. En effet, le mouvement effectué avec le bras pour frapper la balle peut être à l’origine d’une épicondylite (tendinite).

3. Technique

La base pour pratiquer un sport de façon sécuritaire et optimale demeure toujours la méthode d’exécution. Si plusieurs utilisent l’improvisation au moment de débuter un sport, n’en demeure pas moins que les risques de blessures sont plus importants lorsque les mouvements ne sont pas exécutés optimalement. Informez-vous avant de débuter!

Une mauvaise technique influence la posture négativement. En conséquence, l’équilibre et les forces du corps ne sont pas utilisés adéquatement. À long terme, un stress s’accumule sur les os, muscles, tendons, ligaments et articulations, ce qui provoque de blessures qui auraient peut-être pu être évitées.

4. Condition de santé générale

Une santé optimale permet au corps humain d’exprimer son plein potentiel en tout temps. Lorsque le système nerveux fonctionne optimalement, tous les autres systèmes du corps humain fonctionnent optimalement aussi. En conséquence, on est plus alerte, on a une meilleure concentration et on réagit plus facilement. De plus, en cas de blessure, le corps a une meilleure capacité à retrouver son équilibre général (homéostasie). En consultant un chiropraticien, vous pourriez bénéficier des compétences d’un professionnel de la santé pour qui le système neuromusculosquelettique n’a pas de secrets et ainsi faire en sorte de pratiquer votre sport de façon sécuritaire et optimale.

Des conditions spécifiques peuvent influencer la pratique d’un sport. En conséquence, il faut parfois adapter son jeu afin d’éviter les risques de blessures. Encore une fois, aller chercher des conseils chez les experts pourrait faire toute la différence entre la poursuite ou l’arrêt d’un sport. Il ne faut pas baisser les bras trop vite!

5. Équipement

Tout comme l’état de santé et la technique utilisée, le choix d’équipement est primordial dans la pratique d’un sport.

  • Un équipement de qualité : Courir avec des chaussures qui n’offrent pas un soutien adéquat au pied et à la cheville rend la pratique de ce sport plus risquée. Il en va de même pour le choix de la longueur du bâton au hockey ou au golf. Les conseils d’experts demeurent essentiels afin de permettre au sportif de jouer (ou performer) de façon sécuritaire.
  • Un équipement complet : Un sport pratiqué sans équipement de protection rend le sportif à risque de blessure, donc il n’y a pas que la qualité qui importe. Le manque de protection peut mener à des blessures importantes! Pensez au joueur de hockey qui n’a pas de casque, de plastron ou de protection au cou. Il aura beau avoir la meilleure technique au monde, il ne sera pas moins à risque de recevoir une rondelle à la poitrine et n’est pas à l’abri des mises en échec qui pourraient le faire tomber sur la tête.

6. L’état mental (surmenage, stress)

Les sportifs de haut niveau vivent souvent des périodes de grand stress avant, pendant et même après les compétitions. Il faut être bien entouré afin de composer avec les exigences du sport professionnel. À un niveau non compétitif, les stress et la fatigue du quotidien peuvent influencer eux aussi les performances sportives et augmenter les risques de blessures. Le manque de concentration en général, peu importe ce qui le cause, est directement lié à l’apparition de blessures.

Règle générale, avoir un bon sommeil et des habitudes de vie axées sur le bien-être global contribuent au maintien d’un état d’esprit sain. Y aviez-vous pensé?

7. L’environnement

La pratique d’un sport peut être influencée par les différents éléments environnementaux :

  • Dans certains sports, la pluie ou le froid et la chaleur intenses augmentent le risque de blessures. Il faut être prévoyant lorsque vient le temps de pratiquer son activité. La météo telle que nous la connaissons actuellement n’est pas la plus stable, donc mieux vaut prévenir les engelures, les chutes et la déshydratation avant de débuter!
  • Les surfaces de jeu mal entretenues et les terrains accidentés augmentent les risques de blessures. Raison de plus de consulter en chiropratique afin que votre professionnel aide votre système nerveux et votre corps entier à fonctionner de façon optimale. Vous serez donc plus alertes et réagirez plus facilement aux éléments imprévus!

L’éducation, la sécurité, la connaissance de soi et la prévention sont essentielles dans la pratique d’un sport afin de minimiser les risques de blessures. Soyez vigilants et surtout… informez-vous!

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Votre temps est précieux, cessez de vous le faire voler!

Le temps est une ressource précieuse. Une fois passé, il nous est impossible de le récupérer. Faire des choix judicieux, vivre le moment présent et le consacrer aux personnes et aux choses qui comptent réellement pour nous devient de plus en plus évident lorsqu’on en prend conscience. Une façon de mettre cette vision de la vie est d’identifier les voleurs de temps afin d’optimiser nos actions pour profiter au maximum des moments qui se présentent à nous. Dans cet article, nous mettrons en lumière les voleurs de temps les plus souvent rencontrés et gageons qu’à la fin de votre lecture, vous serez mieux outillés pour les reconnaître et pourrez profiter au maximum de chaque moment qui s’offre à vous!

Une journée de 24 heures, ça passe vite!

C’est un fait : il n’y a que 24 heures dans une journée. Après le temps consacré au sommeil, près du tiers de cette journée est passé. Sachant qu’une grande majorité des individus fonctionne sur un horaire de travail d’environ 8 heures par jour, il n’en reste que 8 autres pour faire en sorte de vivre pleinement tout en répondant aux obligations et responsabilités faisant partie du quotidien. Comment faire pour que tout s’amalgame de façon harmonieuse? Évidemment, tout part de soi (gestion interne), mais parfois, certains impondérables influencent le déroulement de la journée (éléments externes). Voyons voir comment les reconnaître et s’ajuster en conséquence.

Les voleurs de temps internes

Puisque le temps est précieux, mieux vaut mettre son énergie à l’utiliser de façon judicieuse. Lorsqu’on parle de voleurs de temps internes, il faut penser à tout ce qui est influencé par notre propre comportement. Voici les voleurs de temps internes les plus fréquents :

1. La procrastination

La procrastination consiste à remettre à plus tard des tâches ou des décisions (importantes ou non). Ce comportement peut être conscient ou non et est souvent suscité par différents facteurs :

La peur de l’échec
La peur de ne pas réussir peut être assez grande pour repousser une tâche ou une action. La clé de la réussite pour passer par-dessus cette peur réside dans la mise en action de petites tâches plutôt que de voir tout ce qui doit être fait dans sa globalité. Chaque petite tâche est aussi importante que le résultat final et c’est ce qui permet d’avancer plus rapidement pour finalement “gagner” du temps.

Le mental est fort et nous joue parfois des tours; la prise de conscience de cette peur de l’échec représente en soi une victoire interne afin d’optimiser son temps, bien sûr, mais aussi pour être aligné sur soi de façon consciente et continuelle.

2. Le manque de motivation

Laisser les vêtements propres dans le panier à linge ou remettre le lavage de la vaisselle à plus tard n’a jamais tué personne. D’un autre côté, chercher des vêtements propres (et fripés) partout dans la maison ou fouiller dans le fond de l’évier pour laver le chaudron manquant n’optimise pas nécessairement le temps, n’est-ce pas?

Il n’y a pas de doute que les tâches ennuyeuses ou moins intéressantes sont repoussantes. Nous ne pouvons pas y échapper, donc mieux vaut se fixer des objectifs réalistes afin de passer à l’action. Laver toutes les fenêtres de la maison en une seule journée peut sembler essoufflant avant même de commencer et si c’est le cas, il peut être intéressant de diviser la tâche. À vous de voir ce qui vous convient le mieux! Soyez indulgents, donnez-vous le droit d’essayer et permettez-vous d’ajuster votre gestion au besoin.

Avez-vous pensé vous récompenser après l’accomplissement des tâches moins intéressantes? C’est peut-être l’élément qu’il vous faudrait afin de vous motiver à passer à l’action!

3. L’absence de planification

La planification restera toujours un élément clé dans la gestion du temps et l’accomplissement de n’importe quelle tâche. Elle peut même être en lien avec tous les autres voleurs de temps internes dans le sens où si elle n’est pas mise en place, on peut facilement repousser la mise en action par peur d’échouer ou par manque de motivation, par exemple. La planification permet d’avoir une image claire de ce qui doit être fait et en conséquence, apaise les émotions négatives en lien avec la mise en action.

La meilleure façon de planifier est de décortiquer ce qui doit être fait en étapes simples et garder en tête que lorsque tout est aligné, le temps devient de plus en plus disponible pour tout ce qui nous tient vraiment à cœur!

4. La fatigue et le stress

Comment penser à gérer le temps de façon efficiente alors que le stress et la fatigue influencent notre comportement?

Une bonne hygiène de vie est essentielle afin d’avoir les idées claires et rester aligné. Il est capital que certains éléments soient présents au quotidien afin d’optimiser sa qualité de vie et par la bande, sa gestion du temps :

Pensez à tout ce qui vous sera accessible en mettant en place ces éléments : meilleur focus, meilleur état d’esprit, meilleure santé et meilleure gestion du temps!

5. Les distractions

Qu’elles soient numériques ou liées à votre environnement, les distractions détournent généralement l’attention des tâches qui doivent être faites, surtout si ces dernières ne sont pas les plus intéressantes.

Nous le répétons, le mental est excellent pour jouer des tours et il n’hésitera pas à détourner l’attention vers la fuite ou l’évitement. Il est crucial d’apprendre à le déjouer malgré que cela représente un combat quotidien!

L’exemple le plus facile à mettre à l’avant est l’utilisation du téléphone intelligent. Avez-vous déjà pris le temps de calculer combien de temps son écran est allumé? Vous pourriez être surpris, et pas nécessairement positivement! Le cumul de tous les petits moments dans une journée peut facilement se terminer en plusieurs heures d’utilisation au bout de 24 heures.

De plus, l’utilisation du cellulaire peut être à l’origine de douleurs qui, en bout de piste, pourraient elles aussi vous limiter au quotidien.

La clé : mettez-vous des balises et respectez-les! Vous serez surpris de voir à quel point vous pourrez libérer un temps fou pour vous réaliser dans les autres sphères de votre vie! Certaines applications pourraient vous être grandement utiles à ce sujet!

Les voleurs de temps externes

La gestion (optimisation) du temps n’est pas seulement influencée par notre propre comportement. En effet, des éléments externes sur lesquels nous n’avons pas toujours un contrôle ont un impact sur le déroulement du quotidien. Il faut savoir les reconnaître, les accepter et s’ajuster en conséquence, surtout en milieu de travail.

1. Les retards et l’attente

Devoir attendre après un collègue (ou un ami/parent) peut être frustrant. Sans pouvoir contrôler leur comportement, utilisez votre temps d’attente à bon escient en effectuant des tâches courtes et qui ne nécessitent pas une concentration trop importante. Évidemment, n’hésitez pas à mentionner l’importance que vous portez à la ponctualité afin d’éviter que ce retard se reproduise à l’avenir!

2. Les problèmes techniques

La technologie a révolutionné notre vie, certes, mais nous ne sommes pas à l’abri de pannes de systèmes ou d’une mauvaise connexion internet. La meilleure chose à faire afin d’éviter ce genre de situation est de s’assurer de faire un entretien régulier des systèmes utilisés. Cela n’élimine pas à 100% les bogues informatiques, mais il s’agit tout de même d’une excellente façon de mettre toutes les chances du bon côté!

3. Un environnement bruyant

Ce n’est pas donné à tout le monde de garder une bonne concentration dans un environnement bruyant. Avez-vous déjà pensé utiliser des bouchons ou des écouteurs à bruit blanc? Il pourrait être judicieux de conjuguer les moments les moins bruyants avec les tâches nécessitant une plus grande concentration afin d’optimiser votre temps, que ce soit au travail ou à la maison.

4. Les notifications et les alertes

Bien que les technologies aient révolutionné notre monde, elles peuvent parfois avoir un impact négatif sur la gestion du temps. Puisqu’il est prouvé qu’interrompre une tâche est contreproductif, agir afin d’éviter les coupures serait judicieux. Les notifications de réseaux sociaux, les textos et courriels non essentiels auraient tout avantage à être mis en sourdine le temps que les tâches importantes soient effectuées!

Bien plus qu’une question de temps, les voleurs de temps impactent la productivité au travail. Il ne tient qu’à vous d’établir des objectifs clairs, de décomposer vos tâches, d’utiliser des techniques de gestion du temps, d’éliminer les distractions et d’aller chercher un soutien au besoin afin que vous puissiez vivre de façon optimale, autant dans votre vie personnelle qu’au travail.

Nous sommes curieux, quels sont les voleurs de temps les plus présents dans votre quotidien?

 

Sources, telles que consultées le 28 juillet 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=4510001401

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Les fractures : quelles sont les causes les plus communes?

Rares sont ceux qui ne connaissent pas quelqu’un qui a déjà eu une fracture. La témérité des enfants, les sports de contact, la surutilisation chez les athlètes ou les facteurs liés à diverses conditions de santé ne sont que quelques exemples qui démontrent à quel point les fractures sont relativement communes. Dans cet article, vous comprendrez de quoi est constitué un os et quel est le processus de guérison derrière la fracture osseuse. De plus, nous mettrons en lumière différents types de fractures en fonction de l’âge, la maturité osseuse et certains diagnostics prédisposants.

Pour commencer : bien comprendre la composition osseuse

Le squelette humain est composé de plus de 200 os. Certains sont plats alors que d’autres sont tubulaires. Peu importe leur forme, la composition de base des os reste sensiblement la même et leur fonction globale aussi :

  1. Donner la forme au corps humain
  2. Protéger les organes internes
  3. Fabrication des cellules sanguines (globules blancs, globules rouges, plaquettes) via la moelle osseuse contenue dans les os longs et plats (comme le sternum et la hanche)

La composition des os peut se diviser en 2 :

  1. La région périphérique, le cortex, qui est dense et confère la rigidité à l’os. En présence d’une fracture, le cortex se voit interrompu. Nous y reviendrons plus loin lorsqu’il sera question du suivi et de la guérison de la fracture.
  2. La région interne, l’os trabéculaire, qui est moins dense que le cortex. Cette région participe tout de même à la résistance osseuse et lorsque sa densité diminue, le risque de fracture augmente.

L’os est évidemment entouré de nerfs et de vaisseaux sanguins.

Un système osseux fort : d’une importance capitale

C’est un fait : la densité osseuse joue un rôle primordial dans la capacité du système squelettique à remplir son rôle de protection. Plusieurs facteurs influencent la densité osseuse, mais les principaux sont en lien avec le calcium puisque ce minéral est un constituant essentiel dans la composition de l’os (d’autres minéraux ainsi que la vitamine D sont également essentiels à cette composition). En conséquence, il participe à sa solidité et à sa rigidité. Un apport quotidien en calcium est donc essentiel afin d’aider le corps à optimiser son rôle au sein du squelette humain.

L’os est en continuel remodelage. C’est un processus normal et c’est ce qui lui permet de maintenir une densité et une forme adéquates au fil du temps. Avec l’âge (à partir de 30 ans environ), ce processus ralentit, ce qui résulte en une diminution de la densité osseuse. Lorsque la densité diminue à un certain niveau, il est question d’ostéoporose et cette condition est associée à un risque plus élevé de fracture puisque l’os est moins dense. Selon Statistique Canada, en 2019-2020, il y a eu 665 fractures liées à l’ostéoporose pour 100 000 Canadiens âgés de 40 ans et plus.

Les fractures : différents mécanismes, différentes conditions

1. Les fractures en fonction de l’âge

Le squelette de l’enfant n’est pas mature. De façon imagée, l’os est considéré plus “mou” que celui de l’adulte, ce qui augmente le risque de fracture par rapport à un squelette à pleine densité.

Comme mentionné précédemment, la densité osseuse diminue avec l’âge. Lorsque la densité diminue (ostéoporose), l’os devient moins “fort” et moins résistant aux chutes et impacts potentiels. En conséquence, les fractures augmentent chez les personnes du bel âge.

Entre l’enfance et le bel âge, la densité osseuse est à son maximum, ce qui rend l’os plus résistant et donc moins à risque de fracture. Évidemment, même si un os est dense et fort, il n’est pas à l’abri de traumatisme qui puisse mener à une fracture.

2. La fracture de stress

Les sportifs tels les coureurs sont à risque de fracture de stress. En effet, ce type de fracture est associé à la surutilisation (stress répétitif) et les impacts répétés au niveau des structures osseuses du pied lors de la pratique de la course.

3. La fracture d’ordre traumatique

Les traumatismes sont associés aux fractures. L’allure de la fracture sera directement liée à la direction et la force de l’impact sur l’os.

4. Les facteurs de risque associés aux fractures

Certaines conditions de santé/habitudes de vie ont un impact sur la qualité de l’os et peuvent augmenter les risques de fractures :

  • Différents types de cancers ciblant les os (primaires ou secondaires)
  • Maladie de Paget
  • Tabagisme
  • Corticothérapie
  • Carence en vitamine D
  • Immobilisation prolongée
  • Certaines infections
  • Manque d’apport en calcium

La fracture, son suivi et sa guérison

Le corps humain a la capacité de permettre à l’os fracturé de se guérir en mettant en place un processus de réparation précis (évidemment, toute fracture doit être adressée au domaine médical afin de permettre un suivi approprié de la condition).

Dès la fracture, un hématome se crée afin d’augmenter la circulation sanguine dans la région touchée et débuter le processus de guérison (comme n’importe quelle blessure). La première étape sera de créer un cal primaire pour stabiliser la région. Par la suite, le cal change et se constitue principalement des mêmes cellules qu’un os non blessé, ce qu’on appelle le cal osseux. Une fois le cal osseux formé, l’os est nouvellement formé et la guérison est complétée. Dépendamment du type de fracture (localisation et gravité), l’immobilisation de la région touchée fait partie du processus de guérison afin de permettre un remodelage se rapprochant le plus possible de l’os initial. La guérison aura passé par les étapes d’inflammation, de réparation et de remodelage.

Le temps de guérison associé à une fracture varie évidemment en fonction de plusieurs facteurs (clientèle touchée, type de fracture, localisation, etc.), mais en général il faut compter 6 à 8 semaines afin que le cal osseux soit complet.

La radiographie est le moyen privilégié afin d’observer une interruption au niveau du cortex osseux, et potentiellement, une fracture. La gestion de cette condition doit être orientée en médecine afin que le suivi approprié soit effectué.

Puisqu’au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité, cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité afin d’orienter son patient vers le professionnel de la santé le plus adapté à son besoin lorsqu’il sera en présence d’une interruption au niveau du cortex osseux. Une corde de plus à son arc!

 

Sources, telles que consultées le 14 juillet 2024 :

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/ecart-soins-osteoporose-fractures-connexes-canada-2021.html

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/promotion-sante-prevention-maladies-chroniques-canada-recherche-politiques-pratiques/vol-43-no-2-2023/blessures-enfants-jeunes-canadiens-analyse-enquete-canadienne-sante-enfants-jeunes-2019.html

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/biologie-du-syst%C3%A8me-musculosquelettique/os

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/fractures/pr%C3%A9sentation-des-fractures

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Nerf coincé et déplacé : mythe ou réalité?

Vous est-il déjà arrivé de ressentir un pincement au cou sans raison? Avez-vous déjà eu un blocage à l’omoplate? Souvent, on pense qu’un nerf coincé ou déplacé peut être à l’origine de la limitation de mouvement et des douleurs ressenties. Comme s’il tirait sur quelque chose et empêchait le reste de bouger. Plusieurs structures anatomiques peuvent être en cause dans des conditions semblables et le nerf coincé n’est pas, pour la grande majorité des cas, à l’origine de ces douleurs et ces limitations de mouvement. Cet article vous aidera à comprendre ce qu’est réellement un nerf coincé et mettra en lumière les causes possibles de blocage au cou, à l’omoplate et au dos.

Le nerf : anatomie

Revenons à la base. Le nerf est une composante du système nerveux. Émergeant de la base du cerveau, la moelle épinière se dirige dans un espace prévu à cet effet dans la colonne vertébrale et de là se forment les nerfs qui se dirigent partout dans le corps humain.

Le nerf peut avoir différentes fonctions :

  • Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain
  • Contraction musculaire (rôle moteur)
  • Réaction à la douleur (rôle sensitif)
  • Gestion des fonctions cardiaques et digestives
  • Contrôle du mécanisme de défense face à une menace

Sans un système nerveux efficace (y compris les nerfs), le cœur ne peut pas battre, la digestion ne peut pas se faire et les articulations ne peuvent pas bouger.

Vous le savez, le système nerveux est complexe. C’est ce qui fait de lui le système maître du corps humain puisqu’il contrôle tous les autres systèmes.

Le nerf qui émerge de la colonne vertébrale, peu importe sa fonction, n’est pas “libre” dans le corps humain. Il ne bouge pas librement. Il est fixe en raison de plusieurs tissus qui le stabilisent. En conséquence, et contrairement à certaines croyances, il ne se déplace pas et n’est pas mobile. Évidemment, il suit le mouvement créé par un membre, mais à l’intérieur du membre lui-même, il est fixe.

Pensez-y : le nerf est une structure très petite et très fragile. Il serait utopique de penser qu’il puisse se déplacer sans conséquence directe sur sa fonction. D’ailleurs, il en va de même pour toutes les structures du corps humain. Chaque chose à sa place!

Le nerf déplacé : si ce n’est pas possible, c’est quoi alors?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’une douleur. Elles ne seront pas toutes passées en revue, mais nous vous listerons celles qui sont réellement associées à ce qui nous est rapporté comme étant une sensation de nerf pincé ou déplacé.

1. Irritation facettaire

Chaque vertèbre compte 4 facettes (processus articulaires). Ces facettes sont les surfaces articulaires qui permettent le mouvement vertébral. Il y a 2 facettes au niveau supérieur et 2 facettes au niveau inférieur. Le corps ayant une excellente capacité d’adaptation et de modulation, il est fréquent que la colonne vertébrale compense un stress (ex.: mauvaise posture de travail, mauvaise posture de sommeil). Le résultat est qu’une diminution de l’amplitude de mouvement s’installe au niveau du cou afin d’éviter l’apparition de douleur. En conséquence, un mouvement qui excède la capacité du corps donnera l’impression d’un pincement relativement aigu pour signifier la présence du problème et ainsi éviter d’aller plus loin dans le mouvement. S’ajoutent à cette perte de mouvement l’inflammation et les tensions musculaires. L’irritation facettaire peut se trouver à n’importe quel niveau vertébral.

2. Subluxation vertébrale

La subluxation vertébrale est elle aussi associée à une perte de mouvement articulaire. Elle se présente à la suite d’un stress subi par le corps. 3 types de stress peuvent être associés à l’apparition d’une subluxation vertébrale :

  • Stress physique
  • Stress chimique
  • Stress émotionnel

La présence de subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement lors de la palpation de la colonne vertébrale par le chiropraticien et peut être ressentie comme un pincement au mouvement. Au cou comme au dos, la sensation reste sensiblement la même.

Le traitement de la subluxation vertébrale joue un facteur clé dans le rôle du chiropraticien puisque c’est avec les ajustements vertébraux qu’il permet le bon mouvement articulaire, aide au fonctionnement optimal du système nerveux et permet au corps d’exprimer son plein potentiel de santé.

3. Hernie discale

La hernie discale est un problème du disque intervertébral. Les symptômes sont très variables et dépendent de la gravité et de la localisation de la hernie.

La hernie discale est un déplacement du matériel à l’intérieur du disque, qui déforme celui-ci. Les disques sont de petits coussins situés entre chacune des vertèbres. Ils servent d’amortisseurs lors des chocs (marche, course, saut) et des mouvements de la colonne vertébrale (se pencher vers l’avant, faire une rotation). À l’intérieur du disque, on retrouve un liquide gélatineux, le noyau, qui se déplace selon les mouvements du corps. Un anneau de fibres retient le contenu du disque. Lorsque cet anneau se fissure (assèchement, traumatisme, mouvements répétés), le noyau se faufile à l’extérieur du disque et peut venir comprimer une ou des structures environnantes comme la moelle épinière ou les racines nerveuses. C’est donc ce que l’on appelle une hernie discale et c’est principalement de ce seul cas que l’on peut dire qu’un nerf est pincé ou coincé (comprimé). Comme pour la subluxation et l’irritation facettaire, la hernie discale peut se retrouver à chaque niveau intervertébral où un disque est présent.

Comme la hernie discale, d’autres conditions peuvent amener une compression sur un nerf :

Un syndrome vient généralement avec plusieurs signes et symptômes, ce qui aide grandement dans l’établissement d’un diagnostic.

4. Irritation costovertébrale

Il n’est pas rare que des patients se présentent avec un point lancinant entre la colonne vertébrale et l’omoplate. Généralement, la douleur associée à ce point est assez intense et la plupart des gens nous diront qu’ils ont la sensation d’avoir un nerf coincé ou pincé dans le dos. La plupart du temps, cette douleur est associée à une irritation costovertébrale, c’est-à-dire une irritation de l’articulation entre une côte et la vertèbre sur laquelle elle s’articule. Cette douleur peut être locale et précise, mais elle peut également irradier vers l’avant en traversant la cage thoracique.

5. Hypertonicité musculaire

Pour protéger le corps, un muscle peut se contracter suite à un faux mouvement. La conséquence est que le mouvement associé à ce muscle peut être limité en raison de cette contraction. Ses fibres ne s’étirent pas comme convenu et ensuite, l’amplitude de mouvement habituelle n’est pas possible. Cette perception de blocage liée au mouvement est souvent traduite comme un nerf coincé. L’hypertonicité d’un muscle vient rarement seule, puisque pour se protéger, le corps aura également tendance à créer de l’inflammation.

S’il est une notion que nous souhaitons qui soit comprise dans cet article, c’est qu’un nerf ne bouge pas et ne se déplace pas et qu’en aucun cas votre chiropraticien vous diagnostiquera un nerf de nerf pincé ou déplacé. Vous aurez compris que certaines conditions sont associées à des compressions nerveuses et que dans ces cas, le diagnostic sera fait en conséquence.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il pourra vous aider à trouver la cause de votre douleur, déterminer si elle est associée ou non à une composante nerveuse et établira le meilleur suivi pour vous aider sur le chemin de la santé optimale.

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La cheville et le pied : diagnostics communs et pistes de solution

Le pied et la cheville sont souvent ciblés par des conditions neuromusculosquelettiques. D’origines multiples, ces conditions ont des impacts différents dans le quotidien de ceux qui en sont atteints. Afin de faire le point sur ce qui peut causer des douleurs à la cheville et au pied, cet article mettra en lumière différents diagnostics et permettra d’avoir une idée plus précise sur ce qui peut être mis de l’avant afin de les comprendre, les soulager et les prévenir. Gageons qu’avec nos précieux conseils, vous pourrez une fois de plus améliorer votre santé globale et celle des membres de votre famille!

Le pied et la cheville : comprendre leur synergie

Le pied et la cheville travaillent en synergie afin de permettre une multitude de mouvements. Ces mouvements sont possibles grâce à la présence de plusieurs os, articulations, muscles, tendons et ligaments. Ces structures sont essentielles au bon fonctionnement du pied et de la cheville, mais elles ont également un impact sur les articulations du genou et de la hanche. Raison de plus pour s’assurer que tout fonctionne optimalement!

Au niveau osseux, le pied compte 26 os :

  • Le calcanéum
  • Le talus
  • Le cuboïde
  • Le naviculaire
  • Les cunéiformes (3)
  • Les métatarses (5)
  • Les phalanges proximales (5)
  • Les phalanges intermédiaires (4) (le gros orteil n’en compte pas)
  • Les phalanges distales (5)

Afin de compléter l’articulation de la cheville, 2 os doivent s’ajouter :

  • Le tibia
  • La fibula (péroné)

 

Considérant le nombre total d’os présents et que chacun d’entre eux s’articule avec ceux qui lui sont adjacents, il est facile de comprendre que le pied et la cheville comptent à eux seuls un bon nombre d’articulations! Ces articulations permettent donc une multitude de mouvements :

  • flexion plantaire (pointer le pied vers le sol)
  • flexion dorsale (pointer le pied vers le haut)
  • inversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’intérieur)
  • éversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’extérieur)
  • pronation (amener le pied vers l’intérieur)
  • supination (amener le pied vers l’extérieur)
  • adduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’intérieur)
  • abduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’extérieur)

Les articulations du pied sont pour la plupart des articulations synoviales, c’est-à-dire qu’en plus des ligaments et d’une capsule articulaire, elles contiennent du liquide synovial agissant à titre de lubrifiant afin d’éviter le frottement entre les os.

Le tibia et la fibula sont liés avec le talus pour former l’articulation de la cheville. Bon nombre de ligaments supportent cette articulation. Vous comprendrez plus loin dans le texte pourquoi elle peut parfois être instable.

Le pied et la cheville : différents âges, différentes conditions

1. Le pied bot

Le pied et la cheville peuvent être la cible de conditions particulières dès la naissance. En effet, il n’y a pas que les entorses et l’épine de Lenoir qui peuvent toucher ces articulations!

Le pied bot est une condition congénitale dans laquelle les os du pied sont positionnés de façon inadéquate les uns par rapport aux autres. On observe des déformations osseuses, une déformation et une mauvaise orientation des surfaces articulaires ainsi qu’une rigidité de mouvement associée à des rétractions des muscles, tendons et ligaments.

Le pied bot ne se corrige pas seul et nécessite une intervention auprès des professionnels du domaine médical afin de rétablir autant que possible la mauvaise position des os et les rétractions présentes. Cette condition n’est pas liée au positionnement intra-utérin et est le plus souvent d’origine inconnue.

2. Le pied plat

Les nouveau-nés ont les pieds plats à la naissance, mais l’arche se développe pendant les premières années de vie. Le pied plat se caractérise par une diminution de l’arche plantaire. En conséquence, la courbe naturelle sous le pied n’est pas présente et la surface d’appui en contact avec le sol est augmentée. Une arche plantaire diminuée amène le pied dans une position d’hyperpronation et peut avoir un impact sur le genou, la hanche et le dos puisque cette posture influence potentiellement l’alignement de toute la jambe.

Une évaluation par un professionnel de la santé comme le chiropraticien peut être grandement utile afin d’évaluer la présence d’un pied plat. Ensuite, selon les cas, le chiropraticien pourra traiter en conséquence et collaborer avec un podiatre, par exemple, afin de déterminer la nécessité ou non de porter des orthèses pour corriger l’arche.

3. L’entorse de la cheville

L’entorse de la cheville survient lorsque l’amplitude de mouvement de la cheville dépasse les limites normales. Généralement, l’entorse se produit accidentellement :

  • Mettre le pied dans un trou sur un terrain accidenté
  • Porter des chaussures qui ne supportent pas adéquatement le pied pendant la pratique d’un sport

Elle peut aussi être associée à une hyperlaxité ligamentaire, ce qui amène les ligaments à faire leur travail moins efficacement en laissant l’articulation aller dans des amplitudes plus grandes que la normale.

Dans d’autres cas, l’entorse peut se produire suite à la mauvaise réhabilitation d’une première entorse. Puisque l’entorse entraîne l’articulation dans des amplitudes plus grandes que la normale, les ligaments sont étirés, ce qui influence les récepteurs associés à la proprioception du pied. Si la réhabilitation n’est pas complète, la capacité du système nerveux à reconnaître la position du pied dans l’espace peut ne pas être optimale. Ceci peut entraîner un déséquilibre postural et augmenter le risque de récidive.

L’entorse de la cheville peut être traitée en chiropratique. Les manipulations articulaires ainsi que les conseils axés sur la réhabilitation favorisent généralement une récupération optimale et un retour aux activités sans risque de récidive.

4. La fracture de stress

La fracture de stress est associée à la surutilisation. Au niveau du pied, elle se développe lorsque la mise en appui de façon répétitive dépasse la capacité des muscles et des tendons à absorber et amortir l’impact. La fracture de stress au niveau du pied peut toucher, par exemple, les coureurs qui augmentent rapidement la durée ou l’intensité de leur course, et ce, sans nécessairement inclure le repos dans leur plan d’entraînement.

Même si la fracture de stress n’est pas traumatique, elle demeure quand même une fracture! En conséquence, elle demande une période de repos afin que le cortex de l’os  puisse se régénérer et rendre possible la reprise de l’exercice.

5. La fasciite plantaire

La fasciite plantaire est caractérisée par une douleur localisée sous le talon, directement à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéum. Le fascia plantaire est, quant à lui, une grosse structure fibreuse qui maintient le pied et donne la forme à l’arche plantaire.

Parfois, l’inflammation peut s’installer au niveau de l’attache du fascia sur le calcanéum, ce qui crée la fasciite. Les causes sont souvent associées à une tension accrue dans le fascia. Cette tension crée des microdéchirures dans le fascia et conséquemment, l’apparition d’inflammation.

Pour traiter la fasciite plantaire, le chiropraticien peut effectuer des manipulations articulaires, proposer des exercices d’étirement et suggérer la modification de certaines habitudes de vie comme celles-ci :

  • Adopter des habitudes qui favorisent la perte de poids
  • Abandonner le tabagisme
  • Porter des chaussures adéquates
  • Diminuer la posture debout de façon prolongée

6. L’épine de Lenoir

Lorsque la fasciite plantaire persiste, la traction exercée sur le calcanéum par le fascia plantaire peut causer l’apparition de l’épine de Lenoir. L’épine de Lenoir est facile à diagnostiquer par radiographie puisqu’elle se caractérise par la formation d’un bec osseux directement sur le calcanéum.

Le traitement de l’épine de Lenoir vise principalement à soulager la douleur en diminuant la tension (et ainsi limiter la traction sur le calcanéum) dans le fascia plantaire.

L’épine de Lenoir a longtemps été pointée du doigt pour expliquer les douleurs au talon. Aujourd’hui, la science a plutôt démontré qu’elle n’était pas en cause. En effet, de nombreuses personnes ont une épine de Lenoir sans nécessairement ressentir de douleur. C’est plutôt l’inflammation à l’insertion du fascia plantaire (fasciite plantaire) qui est à l’origine de la douleur. L’épine de Lenoir est donc une conséquence de la fasciite plantaire et peut être asymptomatique.

7. La bursite

Une bursite est une condition caractérisée par l’inflammation d’une bourse séreuse. Les bourses séreuses sont de petites poches remplies de liquide situées près des articulations, entre les tendons, les muscles et les os. Elles jouent un rôle crucial en réduisant le frottement entre les différentes structures articulaires et en permettant une fluidité de mouvement.

L’inflammation peut être causée par plusieurs facteurs, notamment des mouvements répétitifs, des blessures et même des infections. Les symptômes typiques d’une bursite comprennent la douleur locale assez importante, la sensibilité au toucher, un gonflement souvent marqué et une limitation de mouvement de l’articulation touchée.

Au niveau du pied, on compte 3 bourses :

  • Entre le talus et le tendon d’Achille
  • Entre le tendon d’Achille et la peau
  • Sous le calcanéum, près de l’insertion du fascia plantaire

Le traitement de la bursite inclut généralement le repos et l’application de glace pour commencer. En consultant en chiropratique, un diagnostic précis pourra être établi et un plan de traitement approprié à votre condition sera proposé afin d’optimiser votre santé.

8. Névrome de Morton

Le névrome de Morton se caractérise par une hypertrophie bénigne de la gaine d’un nerf interdigital dans le pied, le plus souvent celui situé entre le 3e et le 4e orteil. Il peut survenir en lien à des forces compressives dans cette région du pied et donc être associé à certaines habitudes et/ou conditions :

  • Le port de chaussures à bouts pointus
  • Le port de chaussures à talons hauts
  • Les gens ayant les pieds plats
  • Etc.

Lorsque le nerf est comprimé par les structures qui l’entourent, une douleur peut s’installer et on peut même ressentir un épaississement de ce nerf. La douleur peut être très localisée, mais lorsque plusieurs structures sont comprimées, elle peut être diffuse.

9. L’hallux valgus (oignon)

L’hallux valgus (oignon) est une difformité de l’articulation entre le métatarse et la phalange proximale du 1er orteil. Cette condition apparaît souvent avec l’âge. Selon l’importance de la difformité, certains conseils peuvent aider à soulager la douleur :

  • Porter des chaussures souples
  • Éviter des chaussures à talon et à bout pointu
  • Massage doux de la région
  • Glace au besoin

L’hallux valgus peut être très limitant. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé comme le chiropraticien afin qu’il puisse vous guider optimalement dans la gestion de cette condition.

10. L’ostéoarthrose

L’ostéoarthrose s’installe généralement avec l’âge. Elle peut parfois être secondaire à un traumatisme et survenir plus tôt. Dans tous les cas, l’objectif est de maintenir les amplitudes de mouvement afin de limiter l’atteinte des articulations. Les manipulations articulaires peuvent très bien être indiquées afin de préserver ce mouvement.

Tant de conditions possibles pour une si petite région anatomique, n’est-ce pas? Sachant que le pied et la cheville vous permettent de vous déplacer et faire en moyenne 10 000 pas par jour, ne négligez pas les symptômes associés à ces structures. Pensez à consulter votre chiropraticien!

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Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

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Comment faire pour que votre santé soit au TOP? Lisez bien ce qui suit.

La santé est un concept vaste qui peut se traduire par un état de bien-être physique, mental et social. Cet état n’est donc pas seulement caractérisé par l’absence de maladie. La santé est une notion dynamique, c’est-à-dire qu’elle permet à l’individu de fonctionner adéquatement dans chacune des sphères de sa vie tout en s’adaptant aux événements quotidiens. Elle nous permet donc de vaquer à nos occupations de façon optimale, de maintenir des relations harmonieuses avec notre entourage et de nous ajuster de façon continuelle à notre environnement. Dans cet article, vous découvrirez quelles habitudes sont les plus bénéfiques pour vous afin de maximiser votre état de santé afin qu’il soit optimal et global.

La santé au Canada : des chiffres surprenants

Comme mentionné d’entrée de jeu, la santé est un concept très large. Elle ne se mesure et se quantifie pas facilement puisqu’elle comporte plusieurs facettes. De plus, son évaluation comporte parfois des critères subjectifs qui viennent la faire varier selon la perception des individus.

  • Chaque heure, 14 Canadiens âgés de 20 ans ou plus et souffrant d’une maladie du cœur décèdent.
  • En 2023, il a été estimé que 124 200 hommes et 114 900 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer.
  • Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près de 1 000 000 de personnes vivant avec un ou des troubles neurocognitifs d’ici 2030.
  • En 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances.
  • En 2022, l’espérance de vie des Québécoises était de 84,1 ans et celle des Québécois était de 80,5 ans.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble sur la santé de la population canadienne. Elles aident à avoir une idée globale quant à la prévalence et l’incidence de certaines maladies et sur les mesures à prendre afin “d’améliorer” le sort de la population.

Certaines conditions de santé sont inévitables. Somme toute, il appartient à chacun d’entre nous de prendre les actions nécessaires afin d’optimiser ce sur quoi nous pouvons avoir un impact. Certaines actions sont prônées depuis très longtemps, mais comme l’être humain apprend par répétition, leur rappel sera peut-être celui qu’il vous faudra pour le mettre en pratique!

1. Assurez-vous que votre système nerveux fonctionne optimalement

C’est la base! Vous qui êtes des adeptes de notre blogue, vous savez à quel point nous prônons le bon fonctionnement du système nerveux. Puisqu’il est le système maître du corps humain, sa fonction doit être optimale afin qu’il puisse permettre aux autres systèmes de bien fonctionner à leur tour. Voici quelques exemples du rôle du système nerveux :

  • Il permet au cœur de pomper le sang sans que nous ayons à le contrôler volontairement. C’est la fonction végétative du système nerveux qui permet cette action.
  • Il permet la bonne communication entre le cerveau et la périphérie lorsque vient le temps d’entrer en mouvement.
  • Il contribue à la fonction digestive, à la perception de la douleur et des émotions et au relâchement des hormones.

La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, a comme objectif de libérer les interférences susceptibles de limiter le bon fonctionnement du système nerveux. La subluxation vertébrale peut créer ces interférences. Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien aide à rétablir la fonction vertébrale et par la bande, celle du système nerveux. En consultant un chiropraticien, vous empruntez donc la route de la santé globale en favorisant une bonne hygiène neurovertébrale tout en optimisant la fonction de votre système nerveux.

2. Éliminez les comportements néfastes de votre quotidien

Pour optimiser sa santé, il faut nécessairement adopter des habitudes qui auront un impact positif. Ces dernières en remplaceront fort probablement certaines qui n’apportent rien de bénéfique à votre santé globale. Voici donc certaines habitudes que vous devriez cesser afin que votre santé soit optimale :

  • Dormir sur le ventre
    Cette position de sommeil influence négativement votre santé physique puisqu’elle crée un stress au niveau de la colonne vertébrale et des tissus mous environnants.
  • Passer beaucoup de temps devant les écrans en adoptant une mauvaise posture
    Le syndrome du cou texto peut découler d’un usage excessif du cellulaire. En conséquence, cette habitude a un impact sur la colonne vertébrale et peut occasionner des maux de tête, des douleurs au dos et des douleurs au cou.
  • Cesser de vivre dans un état de stress continuel
    Qu’il s’agisse de stress au travail, de stress financier ou de stress familial, l’état dans lequel il nous plonge nous met à risque de développer des troubles liés à l’humeur et l’anxiété. Éliminer le stress peut sembler plus facile à dire qu’à faire, mais certaines méthodes d’introspection comme la méditation, des trucs pour améliorer l’estime de soi ou mettre en pratique des techniques pour amener le positif dans son quotidien peuvent être des pistes de solutions intéressantes.
  • Prendre action afin d’éliminer l’inaction
    C’est un fait : la sédentarité est liée à l’apparition de plusieurs conditions de santé. Si vous ne pratiquez pas d’activité physique, cessez de procrastiner et passez à l’action en trouvant quelque chose qui vous intéresse. La marche, la course, l’entraînement fonctionnel et les sports d’eau sont toutes des suggestions intéressantes qui vous permettent de bouger à votre rythme, ne trouvez-vous pas? Mettez les excuses de côté et laissez place à l’action!

3. Idéalement, laisser de côté les aliments transformés

La saine alimentation est un sujet aussi vaste que la santé globale. Somme toute, la plupart d’entre vous connaissent les principes de base d’une alimentation basée sur les aliments moins transformés :

  • Plus un aliment est transformé, plus il perd sa valeur nutritive
  • Plus un aliment est transformé, plus les chances qu’il contienne des ingrédients additifs augmentent

En conséquence, plus un aliment reste près de sa “matière première”, plus sa valeur nutritive est élevée et répond à nos besoins de consommation. Bien que les aliments transformés soient moins coûteux et se conservent généralement plus longtemps, il faut s’éduquer et faire des choix judicieux afin de maximiser notre potentiel de santé. Pensez-y!

4. Écouter les signaux envoyés par le corps

Le corps est en continuelle adaptation avec son environnement. L’objectif de cette adaptation est de permettre à l’être humain d’exprimer au maximum son potentiel de santé et de bien-être.

  • Masquer une sensation de douleur et espérer qu’elle disparaisse d’elle-même ne devrait pas être une option. Les chances qu’elle disparaisse d’elles-mêmes sont réelles, toutefois, la façon dont le corps s’y prendra ne sera peut-être pas celle qui vous sera la plus bénéfique à long terme. Revenons au conseil #1 et assurez-vous que votre système nerveux fonctionne de façon optimale afin que votre potentiel de santé soit optimal lui aussi. Votre corps sera alors en meilleure position pour s’adapter à son environnement.
  • Éviter une émotion revient un peu à la même chose que de masquer une douleur. Tôt ou tard, vous devrez faire face au réel problème. N’oubliez pas qu’en 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances. Chaque situation est unique, certes, mais en prenant sa santé mentale au sérieux, il y a fort à parier que cette statistique pourrait être différente.

Nous sommes curieux, quelle astuce mettrez-vous en priorité afin de maximiser votre potentiel de santé? Un petit pas à la fois et vous y arriverez!

Bonne santé!

 

Sources, telles que consultées le 5 mai 2024 :

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-infographic-fra.pdf

https://cancer.ca/fr/research/cancer-statistics/cancer-statistics-at-a-glance?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwltKxBhDMARIsAG8KnqUPQdWllSjNcBWYr5GqpQ5k_FaWm-vC4lvM3TdbvOnTN_9HcZDthHgaAsFKEALw_wcB

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/chiffres

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4691-la-sante-mentale-des-canadiennes-et-des-canadiens-cest-important

https://statistique.quebec.ca/vitrine/egalite/dimensions-egalite/sante/esperance-de-vie

 

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Douleur au dos et hernie discale : découvrez la cause de la douleur et les structures impliquées

Les maux de dos (douleurs lombaires, lombalgie) sont des motifs très fréquents de consultation dans le domaine de la santé. Selon l’OMS, cette condition est un problème de santé mondial et constitue la principale cause d’invalidité dans le monde, indépendamment de l’âge et du sexe. Puisqu’au moins un épisode de mal de dos est susceptible de survenir chez la majorité des adultes au cours de leur vie, il est important de comprendre comment minimiser ses chances de survenue tout en priorisant la santé globale et les saines habitudes de vie.

Cet article vous permettra de comprendre les structures impliquées dans l’apparition des maux de dos et mettra l’emphase sur la santé des disques intervertébraux. Sachant qu’à long terme, ils peuvent jouer un rôle sur l’apparition de douleurs au dos, vous en apprendrez davantage sur ces éléments de la colonne vertébrale et par le fait même, leur lien dans la survenue de la hernie discale.

La colonne vertébrale lombaire : structures et alignement

La région lombaire repose sur le sacrum et constitue la base de la colonne vertébrale. Comme toutes les autres régions de la colonne, son alignement et ses structures doivent fonctionner en synergie afin que le corps puisse exprimer son plein potentiel de santé. Voici en détail les composantes de la colonne vertébrale lombaire :

1. La colonne vertébrale lombaire est constituée de 5 vertèbres.

2. Chaque vertèbre lombaire s’articule avec celle de son niveau supérieur via les processus articulaires (les facettes, une de chaque côté).

3. Chaque vertèbre lombaire s’articule avec celle de son niveau inférieur via les processus articulaires (les facettes, une de chaque côté). Concernant la 5e vertèbre lombaire, elle s’articule avec la base du sacrum et non une vertèbre, mais le mouvement se fait tout de même via les processus articulaires (les facettes).

4. Entre chaque vertèbre (et entre la 5e vertèbre et la base du sacrum), un disque est présent. Le disque intervertébral a comme fonction d’amortir les chocs et transférer leur énergie en fonction de l’orientation de l’impact. Il contribue également au mouvement vertébral. La santé du disque intervertébral est primordiale puisque sans lui, le mouvement et la transmission des impacts ne peuvent être optimaux. En conséquence, une défaillance dans son fonctionnement peut être à l’origine de maux de dos.

5. Les muscles permettent le mouvement de la colonne vertébrale. Plusieurs groupes influencent la région lombaire. Certains sont superficiels alors que d’autres sont profonds. Dans tous les cas, ils ont comme fonction de permettre le mouvement et donner une stabilité à la colonne vertébrale.

  • Les muscles abdominaux (transverse, obliques, grands droits)
  • Les muscles érecteurs du rachis lombaire
  • Les muscles carrés des lombes
  • Les muscles ilio-psoas
  • Les muscles interépineux
  • Les muscles multifides
  • Les muscles fessiers (petit, moyen, grand)

6. Les ligaments offrent la stabilité à la colonne vertébrale. Ils travaillent en synergie avec le reste des éléments vertébraux. Ils permettent aux diverses articulations de rester dans leurs amplitudes normales et ainsi éviter les mouvements trop grands et les blessures.

  • Ligaments longitudinaux antérieurs
  • Ligaments longitudinaux postérieurs
  • Ligament jaune
  • Ligaments interépineux
  • Ligaments intertransversaires
  • Ligaments supraépineux

Les disques comme source de douleur au dos : pourquoi?

Comme mentionné précédemment, les disques intervertébraux peuvent contribuer à l’apparition de maux de dos. Les douleurs peuvent être légères, modérées ou sévères. Elles peuvent être de courte durée ou persister. Elles peuvent être associées à une condition nouvelle, une récidive ou un état chronique.

Toutes ces possibilités viennent une fois de plus confirmer l’importance de consulter un professionnel de la santé pouvant évaluer, diagnostiquer et traiter de façon adéquate les conditions neurovertébrales comme celles associées aux disques intervertébraux. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien fait partie de ces professionnels.

Différentes conditions peuvent toucher le disque intervertébral et être associées à des douleurs lombaires

L’anatomie du disque est faite de façon à ce qu’il puisse absorber les chocs et transmettre l’énergie reçue en fonction de son orientation. Il est composé de 2 éléments :

  • Le noyau pulpeux, constitué majoritairement d’eau
  • L’anneau fibreux, constitué de fibrocartilage, ce qui le rend rigide et lui permet de contenir le noyau pulpeux

Comme n’importe quelle structure du corps humain, sa fonction peut être compromise. Voici différents facteurs qui peuvent avoir un impact sur le disque intervertébral et en conséquence, sur sa fonction et l’apparition de douleurs :

  • Le processus de vieillissement
  • Les blessures
  • Le surpoids
  • Le tabagisme
  • L’ostéoarthrose
  • La sédentarité

Le processus de vieillissement touche la majorité des structures du corps humain et le disque intervertébral n’y échappe pas. La régénérescence cellulaire se fait moins rapidement avec le vieillissement, la guérison est au ralenti et les capacités du disque à réagir aux impacts sont moins présentes. La vascularisation diminue également. En conséquence, le disque perd ses propriétés, les fibres de l’anneau fibreux sont moins rigides et retiennent moins efficacement le noyau pulpeux.

Les blessures comme les traumatismes directs peuvent blesser automatiquement le disque en faisant ressortir le noyau pulpeux à travers les fibres de l’anneau fibreux.

Le tabagisme influence le disque intervertébral puisqu’il limite la bonne vascularisation, comme partout ailleurs dans le corps humain. Le disque intervertébral voit donc ses capacités habituelles diminuées.

Le surpoids et la sédentarité influencent le corps en général. Avec le surpoids, le centre de gravité se déplace vers l’avant et la charge au niveau de la colonne lombaire augmente. La stabilité du tronc diminue et les risques de blessures augmentent.

L’ostéoarthrose est un processus dégénératif, mais peut se développer suite à un traumatisme à la colonne lombaire (ex.: impact direct, mauvaise posture, etc.). Lorsqu’elle s’installe, elle influence nécessairement le disque intervertébral puisque les surfaces articulaires s’amincissent, le cartilage du disque perd de son élasticité et commence à se désintégrer. Le disque se déforme et le noyau pulpeux peut se frayer un chemin entre les fibres de l’anneau fibreux.

Les douleurs associées au disque intervertébral ne sont pas toujours associées à l’importance de la condition à laquelle elles sont associées puisque certaines personnes qui présentent une ostéoarthrose sévère ne ressentent parfois aucune douleur. En contrepartie, une forme légère d’ostéoarthrose peut quant à elle provoquer des douleurs très importantes.

Elles peuvent se traduire comme ceci :

  • Douleur locale légère, modérée ou sévère
  • Douleur irradiante au dos et/ou à la fesse
  • Douleur associée à une diminution des amplitudes de mouvement lombaires
  • Douleur associée à un engourdissement à la fesse ou la jambe
  • Douleur associée au mouvement du dos ou de la jambe
  • Douleur au repos

Souvent, les conditions discales sont associées à des symptômes neurologiques comme les engourdissements puisque lorsque le disque se bombe ou que le noyau pulpeux sort de l’anneau fibreux comme dans le cas de la hernie discale, une compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses peut survenir. Puisque les symptômes neurologiques peuvent être associés à différentes formes de complications, il est judicieux de consulter lorsqu’ils sont présents.

Dans tous les cas, une consultation avec un chiropraticien pourrait s’avérer très bénéfique pour vous, puisqu’avec ses connaissances en santé globale, il sera en mesure de déterminer quelle est la cause associée à vos douleurs. Il pourra déterminer si le disque est en cause et vous proposer le suivi approprié à vos besoins.

N’hésitez pas à en parler avec lui!

 

Sources, telles que consultées le 21 avril 2024

https://chiropractic.ca/fr/loms-publie-des-lignes-directrices-sur-la-lombalgie-chronique/

https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/376185/9789240085619-fre.pdf

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/douleurs-lombaires-et-cervicales/hernie-discale?query=disque%20intervert%C3%A9bral

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Découvrez 3 catégories de conditions qui touchent la colonne vertébrale et les impacts de ces problématiques sur votre santé

La colonne vertébrale joue plusieurs rôles. Elle permet plusieurs mouvements du corps humain, elle sert de support pour la tête et protège la moelle épinière. Son état est donc généralement un bon indicateur de la santé globale. De nombreuses conditions peuvent toucher la colonne vertébrale. Certaines d’entre elles ont un impact mineur sur la santé globale alors que d’autres peuvent l’influencer négativement. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les diverses atteintes de la colonne vertébrale et sur les conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé générale, à court, moyen ou long terme.

Anatomie 101 de la colonne vertébrale

La colonne vertébrale se divise en 5 régions distinctes :

  1. Région cervicale, composée de 7 vertèbres mobiles
  2. Région thoracique, composée de 12 vertèbres mobiles
  3. Région lombaire, composée de 5 vertèbres mobiles
  4. Région sacrée, composée de 5 segments fusionnés
  5. Région coccygienne, composée de 4 à 5 segments fusionnés

Ces vertèbres et segments confèrent à la colonne vertébrale les rôles qu’on lui connaît :

Afin que ces rôles soient remplis adéquatement, la colonne doit être stable, forte et mobile. Contrairement à la croyance populaire, les os (vertèbres) ne sont pas les seules structures qui confèrent à la colonne vertébrale les capacités qu’on lui connaît.

Plusieurs groupes musculaires permettent le mouvement de la colonne vertébrale. Ces muscles lui permettent de bouger, mais l’aident à stabiliser le tronc.

Les ligaments travaillent également en synergie avec les vertèbres et les muscles. Ils stabilisent les articulations et participent aussi au mouvement.

Les disques intervertébraux contribuent également au bon fonctionnement de la colonne vertébrale. Ils se situent entre chacune des vertèbres mobiles (à l’exception de C1-C2) et agissent comme des coussins qui absorbent les charges/impacts. Conjointement à ce rôle, ils permettent le mouvement du tronc.

Ils sont constitués de 2 parties distinctes :

  • Le noyau pulpeux, très dense, composé principalement d’eau, qui supporte les charges et les distribue en fonction de leur direction vers l’anneau fibreux.
  • L’anneau fibreux, très solide, composé principalement de collagène, qui maintient le noyau pulpeux en place et aide à la distribution de la charge.

Ensemble, ces structures permettent à la colonne vertébrale de jouer ses rôles de façon optimale.

Conditions pouvant compromettre les fonctions vertébrales

Plusieurs conditions touchent la colonne vertébrale. Selon le cas, elles peuvent avoir un impact plus ou moins grand sur les rôles joués par la colonne vertébrale et sur la santé en général.

1. Les conditions congénitales (présent à la naissance)

a. La sacralisation de L5 ou la lombarisation de S1

Il est également possible qu’on en compte un de moins qu’à l’habitude. En conséquence, ceci ajoute ou enlève un segment mobile à la colonne vertébrale. L’impact au niveau de la santé n’est pas majeur, mais la biomécanique de la colonne vertébrale change puisque le poids du corps n’est pas réparti sur le même nombre de segments. Un disque en moins diminue la capacité de mouvement au niveau de la colonne vertébrale. De plus, le disque surnuméraire n’est pas toujours composé comme les autres, ce qui impacte la répartition des charges à ce niveau. La conséquence la plus fréquente de cette condition reste la formation d’ostéoarthrose (arthrose) locale.

Dépendamment de son importance, elle influencera plus ou moins la mobilité vertébrale et pourra à long terme être associée (ou non) à la douleur lombaire. L’ostéoarthrose sera expliquée en détail plus loin dans l’article.

b. L’occipitalisation de C1

Au niveau cervical, il est possible que la première vertèbre vertébrale soit fusionnée au crâne. Le résultat est le même qu’avec la sacralisation de L5, c’est-à-dire que le mouvement est absent entre les 2 structures. Généralement, l’articulation entre ces 2 structures permet principalement la flexion et l’extension de la tête.

Lorsque cette condition est isolée (n’est pas associée à d’autres conditions), elle n’est pratiquement pas douloureuse. Lorsqu’elle l’est (ex.: le syndrome de Klippel-Feil), elle peut être associée à des douleurs cervicales et une compression des structures neurologiques environnantes comme la moelle épinière. Le résultat d’une compression de la moelle épinière peut avoir des conséquences potentiellement plus dangereuses que celles associées à une perte de mouvement d’un segment vertébral.

c. La vertèbre papillon

La vertèbre papillon est une affection plutôt rare et tient son nom de la forme associée à la vertèbre, puisqu’elle ressemble aux ailes d’un papillon. Cette malformation vient de la non-union de certains centres d’ossification pendant le développement embryonnaire. La vertèbre est donc de forme inhabituelle, ce qui influence la colonne vertébrale. La posture est altérée, d’autant plus qu’assez souvent, il n’y a pas qu’une seule vertèbre qui présente cette malformation. La conséquence est que les vertèbres et les disques intervertébraux adjacents doivent s’ajuster et compenser pour tenter de garder une posture droite. La biomécanique de la colonne vertébrale est altérée, ce qui peut mener à des troubles posturaux, la formation d’ostéoarthrose et de complications neurologiques.

2. Les conditions dégénératives

a. L’ostéoarthrose (arthrose) et l’atteinte discale

L’ostéoarthrose, ou arthrose, est une condition qui touche les articulations. Celles de la colonne vertébrale peuvent être atteintes. Lorsqu’elle s’installe, l’arthrose provoque une cascade de changements au niveau du cartilage de l’articulation :

  • Amincissement du cartilage
  • Diminution de l’élasticité du cartilage
  • Désintégration du cartilage

Lorsqu’il se désintègre, le cartilage laisse flotter certains fragments dans l’articulation. Afin de compenser la perte de stabilité, l’os tentera de se “reconstruire” en formant des becs osseux (ostéophytes) aux pourtours de l’articulation. Plus l’arthrose évolue, plus l’articulation est touchée, car le liquide synovial se perd, les surfaces articulaires se rapprochent, les nouvelles parties osseuses se touchent et peuvent fusionner, ce qui empêche le mouvement articulaire. Le disque intervertébral perd son élasticité et sa forme habituelle. Le noyau pulpeux peut même sortir à travers les fibres de l’anneau fibreux et créer ce qu’on appelle une hernie discale. Au niveau vertébral, l’arthrose et la perte de mobilité qu’elle provoque à long terme peuvent être associées à l’apparition de douleur, l’absence de mouvement et une atteinte des structures nerveuses environnantes, comme les racines nerveuses et la moelle épinière.

b. La spondylolisthésis (spondylolyse)

La spondylolisthésis se caractérise par le glissement d’une vertèbre par rapport à celle qui se situe à son niveau inférieur. Elle peut se classifier en différentes catégories, mais dans un contexte dégénératif, elle cible principalement la région de L4-L5 et survient la plupart du temps après l’âge de 50 ans. Les causes de la spondylolisthésis sont multifactorielles et souvent associées à d’autres conditions comme la dégénérescence discale et l’ostéoarthrose.

3. La scoliose

Un article complet pourrait porter sur la scoliose! Cette condition très complexe apparaît (ou commence à s’observer) pendant la croissance et se définit par une rotation tridimensionnelle de la colonne vertébrale. Cette rotation donne donc à la colonne vertébrale une forme en C ou en S, selon le cas. Puisque la colonne vertébrale est généralement en croissance lors du diagnostic, une progression de la courbe (qui suit la croissance des vertèbres) peut avoir un impact très grand et même occasionner une compression au niveau des organes comme le cœur et les poumons lorsque la condition est sévère. Sachant les complications potentielles de la scoliose, le chiropraticien sait que son dépistage est primordial auprès de la clientèle ciblée.

Une multitude de conditions peuvent atteindre la colonne vertébrale. Elles n’ont pas toutes été abordées et comme mentionné pour la scoliose, chacune d’entre elles pourrait être le sujet principal d’un seul article.

Lors de votre suivi chiropratique, votre chiropraticien peut contribuer à améliorer votre santé globale en évaluant, diagnostiquant et traitant des conditions qui ciblent la colonne vertébrale. Il sera également là afin de collaborer avec d’autres professionnels de la santé lorsque nécessaire. N’hésitez pas à le consulter!

 

Sources, telles que consultées le 5 avril 2024 :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2213653313000657

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2270383/#:~:text=Degenerative%20spondylolisthesis%20(DS)%20is%20a,low%20back%20and%20leg%20pain

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