Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

2025 : 3 trucs pour une année sous le signe de la santé et du bien-être

Ça y est : nous en sommes au début de la nouvelle année! Pour souligner ce passage vers la nouvelle année, nous avons pensé vous partager nos astuces afin de vous aider à placer votre santé en priorité, et ce, de façon assurée. Pas de pression, de fausse promesse ou de résolution démesurée : juste des conseils judicieux qui vous permettront de comprendre l’importance de votre santé globale. Vous pourrez ensuite mettre des actions en place afin de l’optimiser de façon saine et équilibrée. Que les prochaines lignes soient celles qui vous guideront vers l’atteinte de votre plein potentiel de santé. Bonne lecture!

2025 : Et si on pensait autrement?

L’origine des résolutions de début d’année remonte à des pratiques très anciennes. Si elles avaient davantage une orientation religieuse, elles ont évolué pour devenir des engagements personnels et souvent plus laïques. Avec l’essor de la société moderne, la population a donc commencé à adopter des résolutions, comme “perdre du poids », « arrêter de fumer », ou « être plus organisé ». Ces résolutions sont donc devenues des promesses de transformation personnelle, basées sur des objectifs d’amélioration du bien-être physique et mental. Les gens se servent donc de cette période de transition afin de réévaluer les différents aspects de leur vie, qu’il s’agisse de leur santé physique, de leur carrière, ou même de leur bien-être émotionnel.

L’idée de base associée aux résolutions de fin d’année est excellente, puisqu’elle permet une introspection. En effet, de ces moments de réflexion peuvent émerger de belles prises de conscience lorsqu’elles sont faites pour les bonnes raisons.

Perdre du poids n’est pas mal si les raisons qui justifient cette résolution sont les bonnes. Se remettre en forme est très honorable, mais encore faut-il le faire en fonction de ses propres besoins et de sa propre réalité, et non pour correspondre à quelque chose qui ne nous représente pas. Si c’est le cas, c’est souvent à ce moment que le maintien des résolutions devient difficile. Vous en êtes probablement déjà conscient. Embarquez donc avec nous et tentons de voir les choses autrement afin de délaisser le stress et la pression qui nous sont parfois imposés par cette tendance de fin d’année, qui pourtant, possède des fondements très louables. Nous sommes convaincus que les prochains paragraphes vous fourniront d’excellents conseils!

Misez sur la fonction de votre système nerveux

Résolution ou non, la fonction du système nerveux doit être optimale afin que nous puissions exprimer notre plein potentiel de santé.

Saviez-vous que le système nerveux, grâce à sa fonction autonome, est capable de fonctionner de façon indépendante? En d’autres termes, il peut se réguler et se gérer par lui-même. Il dispose de mécanismes de contrôles internes qui assurent le bon fonctionnement du corps humain, sans nécessiter une intervention consciente de notre part. Cette autonomie est cruciale pour garantir la fonction des autres systèmes (musculaire, squelettique, digestif, cardiaque, pulmonaire, etc.) de notre organisme, qui eux, dépendent de celle du système nerveux.

Pour favoriser le bon fonctionnement du système nerveux, il peut être judicieux de consulter votre chiropraticien. En effet, puisque la chiropratique a pour objectif la réduction de la douleur et l’amélioration des fonctions, elle vise la libération du système nerveux de ses entraves anatomiques, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale. Moins il y a d’entraves, mieux la fonction nerveuse se porte! Ainsi, tous les systèmes de l’organisme sont susceptibles de fonctionner de façon optimale. Pensez-y : si vous choisissez de vous remettre en forme – pour les bonnes raisons, bien sûr – vous auriez tout avantage à ce que vos systèmes musculaire et squelettique soient prêts à performer, n’est-ce pas? La fonction de votre système nerveux devrait donc être l’une de vos priorités, et ce, peu importe vos objectifs de santé.

Voyons maintenant comment vous pourriez passer à l’action en 2025, tant au niveau physique que mental.

1. Astuces pour pratiquer votre sport si vous désirez débuter 2025 en mouvement

Si vous avez choisi de bouger davantage, voici ce qui pourrait être intéressant pour vous :

  • Assurez-vous que votre corps soit apte à bouger, c’est-à-dire qu’il puisse avoir une bonne mobilité afin d’éviter l’apparition de blessures, surtout si vous êtes sédentaires depuis un certain temps.

La mobilité est influencée par la fonction neurologique, musculaire et articulaire de votre corps. Une visite chez votre chiropraticien pourrait grandement vous être bénéfique, puisqu’en plus d’évaluer votre colonne vertébrale et de traiter les subluxations, il pourrait vous donner certaines recommandations en lien avec la pratique de votre sport :

Saviez-vous qu’un tronc fort et stable peut vous être grandement utile dans la pratique de votre sport afin de vous permettre d’effectuer les mouvements de façon sécuritaire et éviter l’apparition de blessures? En conséquence, il n’y a pas que le sport que vous souhaitez pratiquer qui compte : vous auriez aussi avantage à avoir un corps fort et stable, et les exercices fonctionnels pourraient être à considérer afin de mieux cheminer physiquement.

2. Astuces à mettre en place si vous désirez prendre davantage de temps pour vous en 2025

La vie va vite parfois, n’est-ce pas? Entre le travail, l’horaire des enfants, la gestion familiale, les repas, la coparentalité, si c’est le cas et le temps pour soi, il est parfois facile de s’oublier. C’est à ce moment que la mise en place de priorités se voit nécessaire, puisque, si on s’oublie et s’épuise, la gestion familiale et les tâches liées au travail deviendront sans doute impossibles. Personne n’y gagnera au change, c’est certain.

Dans notre dernier billet de blogue, nous avons abordé le principe du bocal et des roches. Ce dernier nous aide à remplir notre journée (bocal) avec des choses/tâches/activités (roches) en fonction de leur priorité, c’est-à-dire des plus grosses aux plus petites. Nous vous suggérons d’ailleurs de le consulter à nouveau si jamais vous désirez mieux le comprendre. Ce billet vous apprendra également à automatiser certains comportements afin de gagner un temps précieux. Une lecture qui vous sera grandement bénéfique, c’est garanti!

Une fois le tri fait dans vos roches, il sera plus facile de prioriser VOTRE temps. Faites des choix judicieux et nous vous garantissons que vous serez en mesure d’accéder à ce temps, qui parfois, semble si rare!

Voici quelques idées d’activités pour vous permettre de prendre plus de temps pour vous (en action ou non) :

Le point focal de ces astuces : prenez le temps de vous questionner pour trouver ce qui vous ferait vraiment du bien comme moment!

3. Astuces à mettre en place si vous choisissez de revoir votre gestion du temps

Pour poursuivre avec le point précédent, la gestion du temps ne profite pas seulement aux moments que l’on consacre à soi-même. En effet, gérer son temps de façon efficiente peut également avoir un impact sur d’autres sphères de la vie, notamment (principalement) la réduction du stress. Nous aurions donc pu nommer ce point comme ceci : “Astuces à mettre en place si vous choisissez de diminuer votre niveau de stress”.

Plusieurs raisons pourraient vous orienter vers ce choix :

  • Sensation de stress au travail
  • Sensation de stress à la maison
  • Sentiment oppressant d’être toujours à la course
  • Désir de passer plus de temps avec les enfants
  • Souhait de ralentir, tout simplement
  • Etc.

Comment y parvenir? En revisitant ses priorités, tout simplement. Tout changement nécessite une mise à niveau des priorités et une prise de décision alignée avec ce même changement. Comme vous le savez, rien ne change si rien ne change, n’est-ce pas? Allez-y une étape à la fois et vous y parviendrez, c’est assuré! N’oubliez pas non plus que, lorsque vous mettez une action en place et que vous la répétez, elle devient automatique et donc moins “exigeante” à long terme. À notre sens, c’est la meilleure façon de maintenir une résolution. Qu’en dites-vous?

Une fois ces conseils mis en place, vous sentirez sans doute un poids disparaître de sur vos épaules. C’est tout à fait normal puisque vous serez aligné avec vos choix. Vous comprendrez d’ailleurs que la clé dans le maintien de toute nouvelle habitude réside d’abord et avant tout dans le fait d’être 100% aligné avec nos décisions, dans la mise en action et le changement de priorités!

Nous sommes curieux, oserez-vous placer VOTRE santé globale en priorité cette année?

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Noël sans stress : pour profiter de la magie des fêtes en toute harmonie

Joyeux Noël à vous tous, chers patients!

En cette journée tant attendue, il serait facile de se laisser envahir par les préparatifs de dernière minute et le désir de rendre tout parfait. Pourtant, Noël ne doit pas être synonyme de perfection, mais plutôt de moments partagés, de simplicité et de joie.

Aujourd’hui, nous vous proposons de prendre une pause, de laisser aller le stress des dernières semaines et de savourer pleinement chaque instant. Cet article vous donnera quelques conseils pour passer un Noël détendu, sans stress, et profiter de cette journée magique en toute sérénité. Nous ne vous conseillerons pas d’activités précises à faire avec les enfants ni de suggestions de repas simplifiés; nous visiterons davantage votre capacité à prendre des décisions éclairées et alignées à vos besoins afin de vous aider à baisser votre niveau de stress. Après tout, le plus beau cadeau que vous puissiez vous offrir, c’est de vivre cette fête et les prochaines journées dans la sérénité et la paix, n’est-ce pas?

Noël : donner un autre sens à la frénésie des fêtes

Une grande proportion de la population travaille entre 47 et 49 semaines par année pour obtenir en retour de 3 à 5 semaines de congé. Pendant la période des fêtes de fin d’année, certains bénéficieront des congés fériés – largement mérités – alors que d’autres profiteront, en plus, de congés supplémentaires (ex.: travailleurs de la construction). Comme le mois de décembre se veut souvent être un mois de préparatifs intenses, pourquoi ne pas apprendre à éliminer le stress des 23 premiers jours pour profiter pleinement des moments qui se présentent à nous? Et si la gestion du budget, des listes de cadeaux, des multiples rencontres et des menus laissait place à une frénésie axée sur la simplicité et la sérénité, permettant à chacun de vraiment savourer le moment présent et de se reconnecter avec l’essence de cette période de l’année?

Vous le lisez régulièrement à travers nos billets de blogue : notre mission est de vous aider à exploiter votre plein potentiel de vie, et ce, de différentes façons :

Puisque nous avons une vision globale de la santé, nous ne portons pas seulement attention à son aspect physique. Notre vision est inclusive, c’est-à-dire qu’elle vous amène à considérer tous les aspects de votre santé. En conséquence, nous voulons vous faire prendre conscience de l’impact de vos choix dans votre bien-être global. Ceux en lien avec la gestion de la période des fêtes ne font pas exception, puisqu’avec tout l’encre qui coule à son sujet dès le 1er novembre, elle mérite bien qu’on s’y attarde nous aussi… mais d’une façon plutôt différente!

Laissons place à la – zen – frénésie des fêtes!!!

1. La base de la base : automatiser les comportements qui permettent une santé globale et optimale… à l’année!

Selon nous, ce conseil surclasse de loin tous ceux qui pourront vous être donnés pour vaincre le stress lié aux fêtes. D’ailleurs, il devrait être appliqué à l’année, puisqu’il permet une économie de temps et d’énergie sans pareil. Automatiser un comportement, c’est se libérer de l’emprise des “il faut que” en étant consciemment en action. En mettant des actions en place, on élimine ce genre de pensée qui augmente considérablement le niveau de stress pouvant être lié, entre autres, au congé des fêtes :

  • Cette année à Noël, il faut que je bouge avec les enfants chaque jour, même si la température n’est pas optimale.
  • Cette année à Noël, il faut que je me prenne à l’avance pour planifier l’achat des cadeaux.
  • Cette année à Noël, il faut que les enfants gardent un horaire de sommeil le plus régulier possible. Il faut profiter des journées de congé pour se reposer.
  • Cette année à Noël, il faut que je fasse attention à ce que je vais manger .
  • Cette année à Noël, il faut que je prenne seulement 1 ou 2 verres d’alcool pendant les soirées.
  • Cette année à Noël, il faut que je respecte le budget établi pour les cadeaux.
  • Cette année à Noël, il faut qu’on prenne du temps pour nous entre les activités familiales.
  • Cette année à Noël, il faut VRAIMENT que je sois raisonnable.

Ça vous dit quelque chose? Essoufflant à lire, non? Pourtant, ces réflexions nous sont souvent partagées en clinique.

Le principe derrière ce conseil est fort simple : en posant une action de façon constante, elle devient ancrée et ne demande plus d’effort. En conséquence, les idées contrôlantes qui surgissent à la venue d’événements festifs et/ou inhabituels sont mises à l’écart, puisqu’elles ne représentent plus une menace face à notre équilibre. Nous développons une confiance en nos habitudes et il devient plus facile de naviguer à travers les imprévus ou les journées qui nous sortent de notre routine.

Quelle économie de temps et d’énergie, n’est-ce pas! Ça en laisse plus pour aller jouer dehors avec les enfants chaque jour, non?

Nous sommes conscients que le 24 décembre est aujourd’hui. Si cette habitude n’est pas ancrée pour l’instant, ne vous mettez pas de pression supplémentaire en vous disant “qu’il faut” automatiser vos comportements! Prenez un pas de recul et accordez-vous un peu de douceur. Offrez-vous ce cadeau: la prise de conscience est toujours le premier pas vers le changement!

2. Assumer. C’est tout!

Noël, c’est Noël. Ça vient avec son lot de soupers, de cadeaux et d’horaires variés. Ça peut faire un bien fou comme ça peut être fatiguant aussi; tout dépend de comment on perçoit les événements! Dès qu’on est conscient des choix qu’on fait et qu’on les assume, la pression et le stress associé s’estompent tranquillement. N’oubliez pas : le stress , ce n’est pas ce qui est le plus bénéfique pour la santé globale!

  • Quand on est confortable avec le budget établi pour les cadeaux, on se fixe des limites et il est plus facile de faire ses choix en conséquence.
  • Quand on décide de rester à la maison pour se reposer, la soirée est plus douce.
  • Quand la soirée est plaisante et qu’on choisit de prendre une coupe de vin de plus, ça peut être plaisant sans nécessairement avoir un impact négatif sur le reste des vacances. Quand on décide de faire une sieste plutôt que d’aller marcher et que c’est un choix conscient, on risque moins d’être déçu puisque c’est assumé. Le contraire l’est tout autant! La sieste peut être repoussée afin de profiter de la belle journée!

La morale : assumer et se donner une latitude! Il n’en tient qu’à vous!

3. Le Noël des temps modernes : penser à prioriser le bien-être des enfants

Les traditions exigent généralement de se réunir chaque année, peu importe les défis rencontrés. Il serait peut-être judicieux de les réévaluer. Jongler avec des familles recomposées, des fêtes de bureau et des célébrations entre amis et avec la famille n’est pas toujours évident. Essayons d’être réaliste!

Réorganiser ses vacances demande de faire des choix, notamment de refuser certaines invitations. Même si cela génère un sentiment de culpabilité, il suffit de penser aux enfants qui passent d’un lit à l’autre et qui font des trajets un peu partout en région pour se rendre compte que cette décision leur est bénéfique.

4. Des fêtes zen : le principe du bocal et des roches

Vous connaissez ce principe? Il est fort simple.

Imaginez un bocal vide et des roches de grosseurs variées. Le bocal représente une journée normale et les roches représentent les choses/tâches/activités à faire pour cette même journée.

L’objectif : Remplir le bocal de la façon la plus convenable possible, c’est-à-dire en pensant à la productivité, à l’efficacité ET à la satisfaction qu’on en retire.

Méthode :

  1. Les roches les plus grosses représentent les besoins de base et doivent être placées en premier. On peut penser à ces besoins : s’alimenter, s’hydrater, bouger, dormir, agir pour être dans un état émotionnel optimal.
  2. Les roches moyennes représentent des choses/actions importantes qu’il faut placer en second (parce que si nos besoins de base ne sont pas satisfaits, ces choses ne pourront pas être accomplies). Ces roches peuvent comprendre le travail pour pouvoir vivre, veiller au bien-être de ses enfants, avoir des passions.
  3. Les petites roches correspondent à ce qui peut sembler urgent sans nécessairement l’être. Le 30 minutes de plus fait au travail pour gagner du temps, rendre des services qui peuvent attendre, prendre en charge des imprévus sans grande importance. Ces roches peuvent prendre une place inutile dans le bocal d’une journée. Elles pourraient parfois être changées pour le bocal d’une autre journée.
  4. Le sable peut, quant à lui, nous jouer des tours. Il se place bien dans un bocal, mais ne le remplit pas toujours de la bonne façon. Le sable comporte des activités qui peuvent être plaisantes, mais qui ne sont pas nécessairement payantes à long terme (ex.: regarder la télévision, aller sur les réseaux sociaux). Il devrait donc être placé après les roches afin de ne pas remplir le bocal de façon moins optimale.

Bien qu’il puisse parfois être plus difficile à remplir de façon efficiente, le bocal des vacances des fêtes n’échappe pas à ce concept. L’idée de base demeure toujours la même, c’est-à-dire qu’il faut d’abord et avant tout faire des choix logiques et surtout penser à l’importance qu’on accorde aux petites roches et au sable.

C’est à ce moment qu’il faut revenir à l’idée d’automatiser ses comportements afin que les priorités soient respectées, et ce, sans nécessairement tomber dans un état de stress si ce n’est pas possible dans l’immédiat. Assumer, ça implique aussi une partie de laisser-aller, et ça rend parfois les journées plus amusantes aussi!

Permettez-vous un Noël différent cette année, vous y gagnerez sans doute… et vos enfants aussi!

Nous vous souhaitons de zen et joyeuses fêtes!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Horaire de fou et manque d’énergie : comment survivre à l’appel du divan

Grosse journée au boulot? Pareille comme celle d’hier et sans doute comme celle de demain? Votre travail vous demande beaucoup de temps et d’énergie, assez qu’il n’y a que le divan qui vous appelle lorsque vous rentrez à la maison? Saviez-vous que vous n’êtes pas seul(e) et que, malheureusement, cette routine de vie est néfaste à long terme? Dans cet article, vous découvrirez comment vaincre les horaires de fou et faire en sorte que vos soirées ne soient pas seulement consacrées à dormir sur le fauteuil par manque d’énergie et de vitalité. Finie, l’excuse du divan!

Le divan : un élément clé dans la hausse du taux de sédentarité

La sédentarité se définit par un mode de vie avec un faible taux d’activité physique et souvent associé à de longues périodes passées en position assise (comme devant un ordinateur ou une télévision). Elle est devenue un problème de santé publique important en raison de ses effets néfastes sur la santé. Selon Santé Canada, la sédentarité est associée à un risque accru d’obésité, d’hypertension, de dépression, de problèmes de santé chroniques et de maladies, ainsi qu’à une mortalité prématurée.

Plusieurs facteurs peuvent “expliquer” la sédentarité, mais au final, elle demeure un choix de vie et de priorités. Lorsque nos journées nous épuisent à un point tel que la seule option au retour du travail est de s’endormir sur le divan en écoutant la télévision, il pourrait être intéressant de se demander si ce mode de vie correspond à un besoin réel. Oui, il y a les responsabilités et les factures à payer, mais n’en demeure pas moins que des réajustements peuvent être faits afin de trouver un équilibre de vie qui permette de préserver un état de santé optimal.

Pour contrer les effets de la sédentarité, il est évidemment recommandé d’intégrer des périodes d’activité physique dans la routine quotidienne :

  • Faire des pauses actives au travail
  • Se déplacer à pied ou à vélo au travail
  • Pratiquer un sport de façon régulière
  • S’inscrire à des cours de danse en famille
  • Prendre des marches après le souper

Si la sédentarité représente un enjeu de société, nous sommes conscients que ce ne sont pas ces 5 suggestions (ou plus, puisque les options sont infinies) qui vous feront délaisser le divan en soirée. Nous aborderons donc le sujet sous un angle différent afin de vous faire voir les choses autrement et briser le cycle du métro-boulot-dodo.

Le divan – ou comment détruire une bonne posture

Si les suggestions d’activité physique à inclure dans votre quotidien ne suffisent pas à vous éloigner du divan en soirée, peut-être que vous serez plus interpellés par l’impact que cette posture peut avoir sur votre santé en général.

Premièrement, notez qu’un divan n’offre pas un support adéquat pour permettre une bonne posture :

  • Support insuffisant
  • Surface inégale
  • Positionnement contraignant

Une bonne posture repose sur le fait que la colonne vertébrale demeure en position neutre la majorité du temps. En conséquence, il faut adapter nos activités et nos postures quotidiennes afin de les faire correspondre autant que possible à cet alignement:

Lorsqu’on observe la posture de face :

  • La tête devrait être droite (et non penchée d’un côté ou l’autre)
  • Les épaules devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les épaules
  • Les hanches et le bassin devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les hanches et le bassin
  • Les pieds devraient être alignés et à la largeur du bassin

Lorsqu’on observe la posture de côté :

  • La tête devrait être droite et le regard vers l’avant
  • Le conduit auditif devrait être aligné avec les épaules
  • Les courbes vertébrales devraient être dans leur alignement naturel (lordose cervicale, cyphose thoracique, lordose lombaire)
  • En posture debout, les hanches, les genoux et les chevilles devraient être alignés
  • En posture assise, les genoux devraient former un angle de 90° avec les hanches et les pieds

À la lumière de ces informations, vous comprendrez que de passer la soirée sur le divan à regarder la télévision, à jouer à des jeux vidéos ou à avoir le cellulaire en main ne vous permet pas de maintenir une posture de base optimale. Sachez de plus que cette posture peut être liée à l’apparition de différentes conditions :

Évidemment, il n’est pas interdit de s’installer sur le divan pour relaxer! Si ce moment de la journée est important pour vous — ce qui est fort légitime — gardez en tête que votre posture devrait maintenir votre colonne vertébrale en position neutre.

Le divan – ou comment nuire à sa santé globale

Outre les enjeux posturaux, passer de longues heures sur le divan n’optimise pas la santé globale. La plupart du temps, on finit par s’endormir et cette pratique ne contribue pas à un sommeil réparateur.

Puisque le stress lié au travail et à la charge mentale suffit à lui seul pour nuire au sommeil, il serait judicieux d’optimiser la routine du soir en débutant la nuit dans un lit et en évitant les écrans comme méthode d’endormissement.

Le divan – ou comment fuir le changement

Soyons réalistes : la vie d’adulte comporte son lot de défis. Dans une ère où la pression sociale est relativement forte, il peut être difficile de faire des choix qui correspondent à nos besoins. En fait, nous sommes de plus en plus conscients de nos besoins, mais les modèles de perfection qui nous sont proposés semblent tellement inatteignables que le simple fait de passer à l’action devient impensable. Vous vous reconnaissez dans ces situations?

  • Bouger plus
  • Manger plus de protéines
  • Manger moins de sucre raffiné
  • Faire 10 000 pas par jour
  • Boire plus d’eau
  • Couper le vin la semaine
  • Prendre plus de temps pour entretenir ses amitiés
  • Prendre plus de temps pour son couple
  • Prendre plus de temps pour soi
  • Pratiquer le “good enough” dans toutes les sphères de sa vie
  • Agir en pleine conscience, tout le temps
  • Être aligné dans chaque choix
  • Pratiquer le laisser aller
  • Gérer le budget familial de main de maître
  • Faire des collations santé pour les enfants
  • Et surtout… avoir une santé mentale inébranlable

Pas étonnant qu’on prenne la fuite puisqu’il est beaucoup plus confortable de rester dans une habitude qui ne correspond plus à nos besoins que d’aller vers quelque chose de nouveau même si on sait le bienfait qu’on pourrait en retirer.

À notre avis, il est là, le réel enjeu. Il ne réside pas dans nos capacités physiques ou notre niveau d’énergie de fin de journée; il est surtout lié aux choix et aux actions posées pour créer le changement nécessaire. La grande majorité d’entre nous est capable d’intégrer un mode de vie sain dans lequel les soirées ne sont pas consacrées aux écrans ou des activités sédentaires.
C’est pour cette raison que nous avons pensé introduire la notion d’habitude et d’intention afin de vous aider à passer à l’action. Lisez bien ce qui suit!

Délaisser le divan : quand l’intention et l’habitude surpassent la motivation

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire qu’il “fallait” qu’il se motive pour reprendre l’activité physique? Peut-être l’avez-vous déjà dit vous-même. À notre avis, ce n’est pas la motivation qui fera la différence, mais bien l’intention et l’habitude .

En effet, lorsque l’habitude surpasse la motivation, les actions posées deviennent automatiques et ne dépendent plus du niveau de motivation. Il en va de même pour l’intention : lorsqu’elle est réelle, elle facilite l’entrée en action sous toutes ses formes. À long terme, l’habitude et l’intention peuvent être très bénéfiques puisqu’elles permettent des actions posées sur une base régulière qui font partie de votre routine de vie. Elles laissent place à des comportements bien ancrés plutôt qu’à des comportements sporadiques. De plus, cet ancrage est bénéfique puisqu’il élimine les périodes de remise en question et le temps perdu à espérer ou tergiverser.

Voici quelques autres avantages des habitudes :

  1. La stabilité : Elles permettent une structure et ajoutent quelque chose de prévisible, ce qui réduit les remises en question et la prise de décision. Quelle belle façon de gagner du temps dans une journée, n’est-ce pas?
  2. La réduction de l’effort : Les habitudes bien ancrées demandent moins d’effort mental que celles qui découlent d’une motivation non fondée ou sans intention réelle. Elles contribuent donc à un sentiment de légèreté au quotidien.
  3. La répétition et l’ancrage : Les habitudes permettent la répétition d’une action ou d’un comportement. Plus cette action ou ce comportement est répété, plus il est ancré et s’enracine pour laisser place à un automatisme. Finie, la recherche du “timing parfait”!
  4. La persistance : Sans grande surprise, la mise en place d’une habitude permet le maintien d’un comportement dans le long terme.

À vous de choisir celle qui vous permettra d’optimiser votre temps et votre énergie pour éliminer les heures passées sur le divan en fin de journée! Allez hop! Déjouez les statistiques!

 

Sources, telles que consultées le 6 septembre 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2022010/article/00002-fra.htm

https://sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/blogue-apcss.html

Prince, S. A., A. Melvin, K. C. Roberts, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour Surveillance in Canada: Trends, Challenges and Lessons Learned », International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, vol. 17, article 34.

Biswas A, P. Oh, G. E. Faulkner, et coll. 2015. « Sedentary Time and Its Association with Risk for Disease Incidence, Mortality, and Hospitalization in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 162, no 2, p. 123-132.

Chau, J. Y., A. C. Grunseit, T. Chey, et coll. 2013. « Daily Sitting Time and All-Cause Mortality: A Meta-Analysis », PLOS ONE, vol. 8, no 11, article e80000.

Jingjie, W., L. Yang, Y. Jing, L. Ran, X. Yiqing et N. Zhou. 2022. « Sedentary Time and Its Association with Risk of Cardiovascular Diseases in Adults: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis of Observational Studies », BMC Public Health, vol. 22, article 286.

Saunders, T. J., T. McIsaac, K. Douilette, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour and Health in Adults: An Overview of Systematic Reviews », Applied Physiology Nutrition and Metabolism, no 10, suppl. 2, p. S197-S217.

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Votre temps est précieux, cessez de vous le faire voler!

Le temps est une ressource précieuse. Une fois passé, il nous est impossible de le récupérer. Faire des choix judicieux, vivre le moment présent et le consacrer aux personnes et aux choses qui comptent réellement pour nous devient de plus en plus évident lorsqu’on en prend conscience. Une façon de mettre cette vision de la vie est d’identifier les voleurs de temps afin d’optimiser nos actions pour profiter au maximum des moments qui se présentent à nous. Dans cet article, nous mettrons en lumière les voleurs de temps les plus souvent rencontrés et gageons qu’à la fin de votre lecture, vous serez mieux outillés pour les reconnaître et pourrez profiter au maximum de chaque moment qui s’offre à vous!

Une journée de 24 heures, ça passe vite!

C’est un fait : il n’y a que 24 heures dans une journée. Après le temps consacré au sommeil, près du tiers de cette journée est passé. Sachant qu’une grande majorité des individus fonctionne sur un horaire de travail d’environ 8 heures par jour, il n’en reste que 8 autres pour faire en sorte de vivre pleinement tout en répondant aux obligations et responsabilités faisant partie du quotidien. Comment faire pour que tout s’amalgame de façon harmonieuse? Évidemment, tout part de soi (gestion interne), mais parfois, certains impondérables influencent le déroulement de la journée (éléments externes). Voyons voir comment les reconnaître et s’ajuster en conséquence.

Les voleurs de temps internes

Puisque le temps est précieux, mieux vaut mettre son énergie à l’utiliser de façon judicieuse. Lorsqu’on parle de voleurs de temps internes, il faut penser à tout ce qui est influencé par notre propre comportement. Voici les voleurs de temps internes les plus fréquents :

1. La procrastination

La procrastination consiste à remettre à plus tard des tâches ou des décisions (importantes ou non). Ce comportement peut être conscient ou non et est souvent suscité par différents facteurs :

La peur de l’échec
La peur de ne pas réussir peut être assez grande pour repousser une tâche ou une action. La clé de la réussite pour passer par-dessus cette peur réside dans la mise en action de petites tâches plutôt que de voir tout ce qui doit être fait dans sa globalité. Chaque petite tâche est aussi importante que le résultat final et c’est ce qui permet d’avancer plus rapidement pour finalement “gagner” du temps.

Le mental est fort et nous joue parfois des tours; la prise de conscience de cette peur de l’échec représente en soi une victoire interne afin d’optimiser son temps, bien sûr, mais aussi pour être aligné sur soi de façon consciente et continuelle.

2. Le manque de motivation

Laisser les vêtements propres dans le panier à linge ou remettre le lavage de la vaisselle à plus tard n’a jamais tué personne. D’un autre côté, chercher des vêtements propres (et fripés) partout dans la maison ou fouiller dans le fond de l’évier pour laver le chaudron manquant n’optimise pas nécessairement le temps, n’est-ce pas?

Il n’y a pas de doute que les tâches ennuyeuses ou moins intéressantes sont repoussantes. Nous ne pouvons pas y échapper, donc mieux vaut se fixer des objectifs réalistes afin de passer à l’action. Laver toutes les fenêtres de la maison en une seule journée peut sembler essoufflant avant même de commencer et si c’est le cas, il peut être intéressant de diviser la tâche. À vous de voir ce qui vous convient le mieux! Soyez indulgents, donnez-vous le droit d’essayer et permettez-vous d’ajuster votre gestion au besoin.

Avez-vous pensé vous récompenser après l’accomplissement des tâches moins intéressantes? C’est peut-être l’élément qu’il vous faudrait afin de vous motiver à passer à l’action!

3. L’absence de planification

La planification restera toujours un élément clé dans la gestion du temps et l’accomplissement de n’importe quelle tâche. Elle peut même être en lien avec tous les autres voleurs de temps internes dans le sens où si elle n’est pas mise en place, on peut facilement repousser la mise en action par peur d’échouer ou par manque de motivation, par exemple. La planification permet d’avoir une image claire de ce qui doit être fait et en conséquence, apaise les émotions négatives en lien avec la mise en action.

La meilleure façon de planifier est de décortiquer ce qui doit être fait en étapes simples et garder en tête que lorsque tout est aligné, le temps devient de plus en plus disponible pour tout ce qui nous tient vraiment à cœur!

4. La fatigue et le stress

Comment penser à gérer le temps de façon efficiente alors que le stress et la fatigue influencent notre comportement?

Une bonne hygiène de vie est essentielle afin d’avoir les idées claires et rester aligné. Il est capital que certains éléments soient présents au quotidien afin d’optimiser sa qualité de vie et par la bande, sa gestion du temps :

Pensez à tout ce qui vous sera accessible en mettant en place ces éléments : meilleur focus, meilleur état d’esprit, meilleure santé et meilleure gestion du temps!

5. Les distractions

Qu’elles soient numériques ou liées à votre environnement, les distractions détournent généralement l’attention des tâches qui doivent être faites, surtout si ces dernières ne sont pas les plus intéressantes.

Nous le répétons, le mental est excellent pour jouer des tours et il n’hésitera pas à détourner l’attention vers la fuite ou l’évitement. Il est crucial d’apprendre à le déjouer malgré que cela représente un combat quotidien!

L’exemple le plus facile à mettre à l’avant est l’utilisation du téléphone intelligent. Avez-vous déjà pris le temps de calculer combien de temps son écran est allumé? Vous pourriez être surpris, et pas nécessairement positivement! Le cumul de tous les petits moments dans une journée peut facilement se terminer en plusieurs heures d’utilisation au bout de 24 heures.

De plus, l’utilisation du cellulaire peut être à l’origine de douleurs qui, en bout de piste, pourraient elles aussi vous limiter au quotidien.

La clé : mettez-vous des balises et respectez-les! Vous serez surpris de voir à quel point vous pourrez libérer un temps fou pour vous réaliser dans les autres sphères de votre vie! Certaines applications pourraient vous être grandement utiles à ce sujet!

Les voleurs de temps externes

La gestion (optimisation) du temps n’est pas seulement influencée par notre propre comportement. En effet, des éléments externes sur lesquels nous n’avons pas toujours un contrôle ont un impact sur le déroulement du quotidien. Il faut savoir les reconnaître, les accepter et s’ajuster en conséquence, surtout en milieu de travail.

1. Les retards et l’attente

Devoir attendre après un collègue (ou un ami/parent) peut être frustrant. Sans pouvoir contrôler leur comportement, utilisez votre temps d’attente à bon escient en effectuant des tâches courtes et qui ne nécessitent pas une concentration trop importante. Évidemment, n’hésitez pas à mentionner l’importance que vous portez à la ponctualité afin d’éviter que ce retard se reproduise à l’avenir!

2. Les problèmes techniques

La technologie a révolutionné notre vie, certes, mais nous ne sommes pas à l’abri de pannes de systèmes ou d’une mauvaise connexion internet. La meilleure chose à faire afin d’éviter ce genre de situation est de s’assurer de faire un entretien régulier des systèmes utilisés. Cela n’élimine pas à 100% les bogues informatiques, mais il s’agit tout de même d’une excellente façon de mettre toutes les chances du bon côté!

3. Un environnement bruyant

Ce n’est pas donné à tout le monde de garder une bonne concentration dans un environnement bruyant. Avez-vous déjà pensé utiliser des bouchons ou des écouteurs à bruit blanc? Il pourrait être judicieux de conjuguer les moments les moins bruyants avec les tâches nécessitant une plus grande concentration afin d’optimiser votre temps, que ce soit au travail ou à la maison.

4. Les notifications et les alertes

Bien que les technologies aient révolutionné notre monde, elles peuvent parfois avoir un impact négatif sur la gestion du temps. Puisqu’il est prouvé qu’interrompre une tâche est contreproductif, agir afin d’éviter les coupures serait judicieux. Les notifications de réseaux sociaux, les textos et courriels non essentiels auraient tout avantage à être mis en sourdine le temps que les tâches importantes soient effectuées!

Bien plus qu’une question de temps, les voleurs de temps impactent la productivité au travail. Il ne tient qu’à vous d’établir des objectifs clairs, de décomposer vos tâches, d’utiliser des techniques de gestion du temps, d’éliminer les distractions et d’aller chercher un soutien au besoin afin que vous puissiez vivre de façon optimale, autant dans votre vie personnelle qu’au travail.

Nous sommes curieux, quels sont les voleurs de temps les plus présents dans votre quotidien?

 

Sources, telles que consultées le 28 juillet 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=4510001401

Categories Pensez mieux

Un esprit sain dans un corps sain : 5 conseils axés sur le bien-être

Rares sont ceux qui n’ont jamais entendu l’expression “un esprit sain dans un corps sain”. Elle nous ramène au fait que notre état d’esprit est davantage positif si le corps dans lequel il se trouve est lui-même dans une condition positive. Selon nous, l’un ne va pas sans l’autre et les 2 doivent travailler en synergie afin que notre potentiel de santé puisse s’exprimer pleinement. De là se traduit l’équilibre parfait qui permet à l’humain de vivre sa vie avec un maximum de plaisir! Dans cet article, nous vous proposerons différentes approches à expérimenter afin que vous développiez un état d’esprit qui sera le reflet de votre corps physique.

Gérer son stress (5 façons d’y parvenir)

Entre le travail, la famille et le budget, il n’est pas rare de vivre dans un état de stress constant. En mettant en pratique les conseils suivants, le stress pourra mieux se gérer et vous pourrez retrouver un état d’esprit plus calme et serein :

1. Maintenez un niveau d’activité physique régulier
Les preuves ne sont plus à faire concernant la pratique régulière d’activité physique et la diminution de l’état de stress. La boucle positive liée à l’activité physique améliore l’état de santé général :

  • Améliore le sommeil
  • Aide à la concentration
  • Donne de l’énergie
  • Aide au bon fonctionnement du système cardiovasculaire
  • Favorise une meilleure gestion de l’humeur

2. Mangez sainement
C’est connu : la saine alimentation n’apporte que des bienfaits. Elle nous fait nous sentir bien et en plus, elle est délicieuse, ce qui nous rend heureux!

3. Gérez plus efficacement le temps consacré aux technologies
Le temps d’écran et tout ce qui entoure les technologies influencent notre comportement. Avoir un téléphone à portée de main de façon continuelle contribue à un sentiment de “devoir” répondre à tout ce que ce dernier nous envoie comme informations (textos et notifications). En conséquence, le moment présent est parfois interrompu et le contenu écouté et regardé peut susciter des émotions qui nous éloignent de la réalité.

4. Connectez davantage avec les autres
Développer des relations saines crée un sentiment d’appartenance et de sécurité. Le fait de se sentir bien entouré joue inévitablement sur le niveau de stress.

5. Mettez en application tout le contenu de cet article!

Développer une résilience à toute épreuve

La résilience se réfère à la capacité d’une personne à faire face aux défis, aux adversités et aux situations difficiles et à en tirer un avantage final. Cela implique d’adapter ses pensées, ses émotions et ses comportements pour surmonter les difficultés et rebondir après des situations stressantes ou traumatisantes. La résilience n’est pas seulement la capacité de résister à l’adversité, mais aussi la capacité de s’épanouir malgré elle en tirant des leçons de l’expérience. En conséquence, on développe sa force mentale. Les personnes résilientes sont capables de voir du positif dans tout, trouver des solutions créatives aux problèmes et maintenir des relations sociales solides qui les soutiennent dans les moments difficiles. Elles développent une ouverture au monde et un lâcher-prise qui leur permettent d’outrepasser des barrières qui n’auraient pas été envisageables sans les expériences vécues.

L’exposition à des situations plus difficiles forge la résilience, mais cette dernière peut toutefois être travaillée au quotidien en se laissant le droit d’accepter des situations que nous ne pouvons pas toujours contrôler :

  • Changement de programme de dernière minute
  • Gestion d’un employé malade
  • Crevaison sur le chemin de l’aéroport
  • Fermeture inattendue d’une autoroute

Comme l’être humain apprend par répétition, plus il travaillera sa résilience, plus elle lui permettra d’être fort mentalement et s’adapter plus facilement à diverses situations.

Trouver une passion / développer des passe-temps

Faire des activités permet de prendre du temps pour soi. Pourquoi donc ne pas optimiser ce temps en faisant des activités qui nous plaisent? Pour certains, il est facile de passer à l’action, alors que pour d’autres, cela représente un défi. Dans tous les cas, le fait de développer une passion et faire des activités qui nous plaisent nous rendent inévitablement dans un état d’esprit positif. En conséquence, cet état de bien-être sera associé à la libération d’endorphines, des hormones liées au bien-être.

Pour diverses raisons, le passage à l’âge adulte nous fait mettre de côté certaines passions présentes pendant l’enfance et l’adolescence. Il est de notre responsabilité de les conserver et de continuer à s’accorder du temps malgré les charges qui apparaissent avec l’arrivée du travail, des enfants et des obligations parentales. L’une des premières actions à poser en ce sens serait de laisser aller son imagination et ne mettre aucune limite – ni jugement – à ce qui nous plaît :

Pratiquer la pleine conscience et la gratitude

La pleine conscience est un concept populaire. C’est une pratique qui consiste à être pleinement conscient [et présent] dans l’instant présent, et ce, sans jugement. Cela implique d’être attentif à ses pensées, émotions, sensations corporelles et environnement, sans s’y attacher ni les juger. La pleine conscience est souvent associée à des techniques de respiration, de méditation et de focalisation de l’attention pour cultiver cet état de conscience. Elle est souvent utilisée comme moyen de réduire le stress, améliorer le bien-être mental et favoriser une meilleure compréhension de soi-même. La pratique de la pleine conscience jouerait également un impact sur la gestion de la perception de la douleur. Une façon de plus d’en arriver à un esprit sain dans un corps sain!

L’accès à l’information n’ayant jamais été aussi facile, il est possible de trouver sur Internet une foule de vidéos et de textes en lien avec la pratique de la pleine conscience. Qui sait, vous en deviendrez peut-être adepte!

La gratitude n’est pas bien loin de la pleine conscience dans le sens où elle nous permet d’apprécier ce qui nous entoure et nous aide à nous connecter au moment présent. Reconnaître de façon positive ce que nous avons ne peut faire qu’améliorer notre état d’esprit. Avez-vous déjà tenu un journal de gratitude? En listant chaque jour ce pour quoi vous avez de la gratitude, la conscience s’élève à un niveau supérieur!

Établir ses propres limites (et les reconnaître)

Établir et reconnaître ses propres limites, c’est accepter d’être responsable de ses actes. C’est aussi de choisir ce qui est jugé acceptable ou non vis-à-vis de ce qui nous entoure. Les limites déterminées permettent sans contredit l’écoute de soi et laissent place à l’expression de sa “vraie” personnalité. En conséquence, le bien-être émotionnel se voit grandement amélioré.

En mettant en application ces conseils, il y a de fortes chances que les comportements qui en découlent perdurent puisqu’ils auront été faits en appliquant le principe de la pleine conscience. Vous agirez donc en étant alignés avec vos choix et pourrez vraiment exprimer votre plein potentiel, tant au niveau du corps que de l’esprit!

 

Sources, telles que consultées le 2 juin 2024

Mindfulness Meditation-Based Pain Relief Employs Different Neural Mechanisms Than Placebo and Sham Mindfulness Meditation-Induced Analgesia

Fadel Zeidan, Nichole M Emerson, Suzan R Farris, Jenna N Ray, Youngkyoo Jung, John G McHaffie, Robert C Coghill, J Neurosci . 2015 Nov 18;35(46):15307-25. doi: 10.1523/JNEUROSCI.2542-15.2015.

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Comment faire pour que votre santé soit au TOP? Lisez bien ce qui suit.

La santé est un concept vaste qui peut se traduire par un état de bien-être physique, mental et social. Cet état n’est donc pas seulement caractérisé par l’absence de maladie. La santé est une notion dynamique, c’est-à-dire qu’elle permet à l’individu de fonctionner adéquatement dans chacune des sphères de sa vie tout en s’adaptant aux événements quotidiens. Elle nous permet donc de vaquer à nos occupations de façon optimale, de maintenir des relations harmonieuses avec notre entourage et de nous ajuster de façon continuelle à notre environnement. Dans cet article, vous découvrirez quelles habitudes sont les plus bénéfiques pour vous afin de maximiser votre état de santé afin qu’il soit optimal et global.

La santé au Canada : des chiffres surprenants

Comme mentionné d’entrée de jeu, la santé est un concept très large. Elle ne se mesure et se quantifie pas facilement puisqu’elle comporte plusieurs facettes. De plus, son évaluation comporte parfois des critères subjectifs qui viennent la faire varier selon la perception des individus.

  • Chaque heure, 14 Canadiens âgés de 20 ans ou plus et souffrant d’une maladie du cœur décèdent.
  • En 2023, il a été estimé que 124 200 hommes et 114 900 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer.
  • Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près de 1 000 000 de personnes vivant avec un ou des troubles neurocognitifs d’ici 2030.
  • En 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances.
  • En 2022, l’espérance de vie des Québécoises était de 84,1 ans et celle des Québécois était de 80,5 ans.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble sur la santé de la population canadienne. Elles aident à avoir une idée globale quant à la prévalence et l’incidence de certaines maladies et sur les mesures à prendre afin “d’améliorer” le sort de la population.

Certaines conditions de santé sont inévitables. Somme toute, il appartient à chacun d’entre nous de prendre les actions nécessaires afin d’optimiser ce sur quoi nous pouvons avoir un impact. Certaines actions sont prônées depuis très longtemps, mais comme l’être humain apprend par répétition, leur rappel sera peut-être celui qu’il vous faudra pour le mettre en pratique!

1. Assurez-vous que votre système nerveux fonctionne optimalement

C’est la base! Vous qui êtes des adeptes de notre blogue, vous savez à quel point nous prônons le bon fonctionnement du système nerveux. Puisqu’il est le système maître du corps humain, sa fonction doit être optimale afin qu’il puisse permettre aux autres systèmes de bien fonctionner à leur tour. Voici quelques exemples du rôle du système nerveux :

  • Il permet au cœur de pomper le sang sans que nous ayons à le contrôler volontairement. C’est la fonction végétative du système nerveux qui permet cette action.
  • Il permet la bonne communication entre le cerveau et la périphérie lorsque vient le temps d’entrer en mouvement.
  • Il contribue à la fonction digestive, à la perception de la douleur et des émotions et au relâchement des hormones.

La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, a comme objectif de libérer les interférences susceptibles de limiter le bon fonctionnement du système nerveux. La subluxation vertébrale peut créer ces interférences. Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien aide à rétablir la fonction vertébrale et par la bande, celle du système nerveux. En consultant un chiropraticien, vous empruntez donc la route de la santé globale en favorisant une bonne hygiène neurovertébrale tout en optimisant la fonction de votre système nerveux.

2. Éliminez les comportements néfastes de votre quotidien

Pour optimiser sa santé, il faut nécessairement adopter des habitudes qui auront un impact positif. Ces dernières en remplaceront fort probablement certaines qui n’apportent rien de bénéfique à votre santé globale. Voici donc certaines habitudes que vous devriez cesser afin que votre santé soit optimale :

  • Dormir sur le ventre
    Cette position de sommeil influence négativement votre santé physique puisqu’elle crée un stress au niveau de la colonne vertébrale et des tissus mous environnants.
  • Passer beaucoup de temps devant les écrans en adoptant une mauvaise posture
    Le syndrome du cou texto peut découler d’un usage excessif du cellulaire. En conséquence, cette habitude a un impact sur la colonne vertébrale et peut occasionner des maux de tête, des douleurs au dos et des douleurs au cou.
  • Cesser de vivre dans un état de stress continuel
    Qu’il s’agisse de stress au travail, de stress financier ou de stress familial, l’état dans lequel il nous plonge nous met à risque de développer des troubles liés à l’humeur et l’anxiété. Éliminer le stress peut sembler plus facile à dire qu’à faire, mais certaines méthodes d’introspection comme la méditation, des trucs pour améliorer l’estime de soi ou mettre en pratique des techniques pour amener le positif dans son quotidien peuvent être des pistes de solutions intéressantes.
  • Prendre action afin d’éliminer l’inaction
    C’est un fait : la sédentarité est liée à l’apparition de plusieurs conditions de santé. Si vous ne pratiquez pas d’activité physique, cessez de procrastiner et passez à l’action en trouvant quelque chose qui vous intéresse. La marche, la course, l’entraînement fonctionnel et les sports d’eau sont toutes des suggestions intéressantes qui vous permettent de bouger à votre rythme, ne trouvez-vous pas? Mettez les excuses de côté et laissez place à l’action!

3. Idéalement, laisser de côté les aliments transformés

La saine alimentation est un sujet aussi vaste que la santé globale. Somme toute, la plupart d’entre vous connaissent les principes de base d’une alimentation basée sur les aliments moins transformés :

  • Plus un aliment est transformé, plus il perd sa valeur nutritive
  • Plus un aliment est transformé, plus les chances qu’il contienne des ingrédients additifs augmentent

En conséquence, plus un aliment reste près de sa “matière première”, plus sa valeur nutritive est élevée et répond à nos besoins de consommation. Bien que les aliments transformés soient moins coûteux et se conservent généralement plus longtemps, il faut s’éduquer et faire des choix judicieux afin de maximiser notre potentiel de santé. Pensez-y!

4. Écouter les signaux envoyés par le corps

Le corps est en continuelle adaptation avec son environnement. L’objectif de cette adaptation est de permettre à l’être humain d’exprimer au maximum son potentiel de santé et de bien-être.

  • Masquer une sensation de douleur et espérer qu’elle disparaisse d’elle-même ne devrait pas être une option. Les chances qu’elle disparaisse d’elles-mêmes sont réelles, toutefois, la façon dont le corps s’y prendra ne sera peut-être pas celle qui vous sera la plus bénéfique à long terme. Revenons au conseil #1 et assurez-vous que votre système nerveux fonctionne de façon optimale afin que votre potentiel de santé soit optimal lui aussi. Votre corps sera alors en meilleure position pour s’adapter à son environnement.
  • Éviter une émotion revient un peu à la même chose que de masquer une douleur. Tôt ou tard, vous devrez faire face au réel problème. N’oubliez pas qu’en 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances. Chaque situation est unique, certes, mais en prenant sa santé mentale au sérieux, il y a fort à parier que cette statistique pourrait être différente.

Nous sommes curieux, quelle astuce mettrez-vous en priorité afin de maximiser votre potentiel de santé? Un petit pas à la fois et vous y arriverez!

Bonne santé!

 

Sources, telles que consultées le 5 mai 2024 :

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-infographic-fra.pdf

https://cancer.ca/fr/research/cancer-statistics/cancer-statistics-at-a-glance?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwltKxBhDMARIsAG8KnqUPQdWllSjNcBWYr5GqpQ5k_FaWm-vC4lvM3TdbvOnTN_9HcZDthHgaAsFKEALw_wcB

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/chiffres

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4691-la-sante-mentale-des-canadiennes-et-des-canadiens-cest-important

https://statistique.quebec.ca/vitrine/egalite/dimensions-egalite/sante/esperance-de-vie

 

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Les 3 types de muscles qui composent votre corps (et à quoi ils servent)

Le système neuromusculosquelettique permet au corps humain de fonctionner au quotidien. La synergie des systèmes neurologique, musculaire et squelettique est essentielle pour que l’être humain se réalise de façon optimale. Les muscles, les tendons, les ligaments et les bourses jouent un rôle important dans cette synergie et c’est ce qui sera mis de l’avant dans cet article. Grâce à ce dernier, vous découvrirez la fonction et l’importance des différents tissus mous du corps humain.

Le système neuromusculosquelettique : pour assurer des fonctions physiologiques optimales

Les différents systèmes du corps humain fonctionnent en synergie, et ce, à chaque instant. Lorsqu’ils fonctionnent optimalement, ils lui permettent d’exprimer son plein potentiel au quotidien. Le système nerveux orchestre le tout et par la suite, les autres systèmes peuvent jouer le rôle qui leur est attribué :

  • Système cardiovasculaire : fonctions cardiaques et circulatoires
  • Système pulmonaire : fonctions respiratoires
  • Système digestif : fonctions digestives
  • Système endocrinien : fonction des différentes glandes et sécrétion de différentes hormones (ex.: thyroïde, ovaires, hypophyse, pancréas, etc.)
  • Système urinaire : filtration du sang et élimination des déchets par l’urine
  • Système reproducteur : fonctions associées à la reproduction et la grossesse
  • Système lymphatique : fonctions de défense du corps humain (fonction immunitaire)
  • Système musculosquelettique : fonctions associées au mouvement volontaire des articulations et au mouvement involontaire de certains muscles comme les muscles intestinaux

De façon générale, les muscles sont associés au mouvement volontaire :

Les muscles qui permettent ce type de mouvement sont les muscles striés squelettiques.

Saviez-vous que le corps humain est constitué d’autres types de muscles? En effet, ces derniers créent des mouvements, mais ils ne sont pas volontaires. Ils permettent, par exemple, aux intestins de remplir une partie de leur fonction en favorisant le mouvement des aliments et l’absorption de leurs nutriments dans le tube digestif. Ces muscles sont appelés les muscles lisses.

Il existe une 3e catégorie de muscle et il s’agit du muscle strié cardiaque. Il a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, mais ne se contracte pas de façon volontaire. En effet, il n’a jamais été question que vous demandiez à votre cœur de pomper le sang, n’est-ce pas? Cette contraction se fait sans aide et est orchestrée par le système nerveux autonome.

Le muscle : différentes catégories, différentes fonctions, différentes compositions

Comme mentionné précédemment, il existe différentes catégories de muscles :

  1. Muscle strié squelettique
  2. Muscle strié cardiaque
  3. Muscle lisse

1. Muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est celui auquel on pense d’emblée : il permet le mouvement des articulations et donc le déplacement des différents membres du corps humain.

Ses fibres se fixent à un os par l’intermédiaire d’un tendon (qui se veut être l’extension d’un muscle). Dépendamment de l’orientation des fibres du muscle, le mouvement de l’articulation et du membre se fera dans une direction précise.

Puisque le muscle strié squelettique entre en contraction de façon volontaire (action décidée volontairement), il reçoit son innervation de neurones moteurs (cellules nerveuses). Lorsque la contraction doit se faire, l’influx nerveux part d’une région précise du cerveau, se dirige vers la moelle épinière et se rend directement à la fibre musculaire afin de créer une contraction et ainsi engendrer le mouvement désiré.

Fait important à noter : pour qu’un muscle réalise le mouvement qui lui est attribué, ses fibres doivent se contracter, donc se raccourcir. L’influx nerveux entraîne une cascade d’évènements chimiques qui auront comme résultat de raccourcir momentanément la longueur de la fibre afin de créer le mouvement.

2. Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, c’est-à-dire que visuellement, ils se ressemblent beaucoup. La majeure différence est que le muscle cardiaque n’entre pas en action de façon volontaire. Sa contraction vient des commandes du système nerveux autonome. Le chemin emprunté par l’influx nerveux pour se rendre aux cellules musculaires cardiaques n’est pas le même qu’avec le muscle squelettique.

En passant par le système nerveux autonome, la contraction du muscle cardiaque s’ajuste en fonction des besoins du corps humain. Puisque la contraction cardiaque impacte directement le flot sanguin dans le corps en entier, elle sera plus ou moins rapide selon ce qui est nécessaire pour que le corps fonctionne optimalement :

  • En période de repos, la contraction cardiaque n’est pas aussi rapide qu’en période d’effort. C’est tout à fait normal, puisque le corps n’a pas besoin que le flot sanguin soit augmenté pour apporter l’oxygène aux tissus.
  • En période d’action et/ou de réaction à une situation de fuite, la contraction cardiaque augmente par rapport à la normale puisque les tissus doivent recevoir un apport en oxygène plus élevé afin de permettre au corps de fonctionner adéquatement face à la situation dans laquelle il se retrouve. En conséquence, la fréquence des contractions cardiaques augmente pour que cette pompe qu’est le cœur puisse pousser plus efficacement le sang dans tout le corps.

3. Muscle lisse

Les muscles lisses sont présents dans la paroi de différents organes.

Dans les intestins par exemple, ils permettent entre autres le péristaltisme, c’est-à-dire les contractions qui font bouger les aliments dans le tractus digestif. En parcourant les différentes zones du système digestif, les aliments se dégradent, ce qui permet l’absorption des nutriments. Sans ce mouvement, le système digestif ne peut pas remplir ses fonctions de motilité et d’absorption de façon optimale. Tout comme le muscle strié cardiaque, le muscle lisse entre en action de façon involontaire, c’est-à-dire qu’il est régulé par le système nerveux autonome.

Le muscle lisse se retrouve également dans la paroi des vaisseaux sanguins. Lorsque le sang quitte le cœur, il parcourt le corps pour se rendre aux organes via les vaisseaux sanguins. Ceux-ci contribuent également au transport du sang et au maintien de la pression sanguine en se contractant à l’aide des muscles lisses. Personne n’a la capacité de contracter les muscles qui tapissent la paroi de leurs vaisseaux sanguins, n’est-ce pas?

La synergie est cruciale entre les différents systèmes du corps humain. Le système nerveux est à la base de cette synergie puisque le fonctionnement des autres systèmes dépend directement de sa fonction à lui. Que le muscle se contracte de façon volontaire (comme le muscle strié squelettique) ou non (comme le muscle strié cardiaque et le muscle lisse), l’entrée en action est directement reliée à la capacité du système nerveux à acheminer les bonnes informations aux bons endroits.

Raison de plus de prendre sa santé en main afin qu’elle soit optimale et vous permette d’exprimer votre plein potentiel!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Position optimale lors de l’allaitement maternel : un gage de réussite!

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Santé Canada, l’allaitement maternel offre un soutien nutritionnel, affectif et immunologique inégalé pour les nourrissons et les jeunes enfants. Si la plupart des familles qui offrent ce type d’alimentation à leur nourrisson vivent une expérience positive, certaines rencontrent des défis liés à des contraintes physiques associées au positionnement. Dans cet article, vous découvrirez qu’il n’y a pas que la position de la madone qui peut être choisie en allaitement maternel. Vous réaliserez l’importance de bien choisir votre positionnement. Vous comprendrez que votre morphologie et celle de votre enfant, votre production de lait et même certaines conditions neuromusculosquelettiques peuvent jouer un rôle dans la réussite ou l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

L’allaitement maternel : les éléments positifs à considérer

L’allaitement maternel existe depuis la nuit des temps. Comme mentionné d’entrée de jeu, il favorise un apport nutritionnel, affectif et immunologique hors pair et comporte plusieurs avantages pour le bébé, la mère et leur famille.

Saviez-vous que le lait maternel s’adapte aux besoins de l’enfant à mesure que ce dernier grandit? C’est ce qui fait de lui une source exceptionnelle de nutriments. Selon Santé Canada, il améliore le développement cognitif et peut protéger contre les infections gastro-intestinales, l’otite moyenne aiguë et les infections des voies respiratoires. De plus, il serait associé à une diminution du syndrome de mort subite du nourrisson et protègerait contre l’obésité.

Pour la mère, l’allaitement maternel est une mesure de santé préventive puisqu’il est associé à une diminution de l’incidence du cancer du sein et du cancer de l’ovaire.

Pour les familles, l’allaitement maternel est une option intéressante du point de vue financier puisqu’il ne demande pas l’achat de biberons et de substituts au lait maternel.

Globalement, l’allaitement maternel a un impact positif sur la société puisque le fait d’avoir des enfants et des mères en meilleure santé diminue entre autres les coûts liés aux soins de santé. De plus, du point de vue environnemental, il n’est pas associé à la production de déchets dus à la fabrication et l’achat des substituts de lait maternel. Cela représente une solution écoresponsable.

La parentalité est différente d’une famille à l’autre. En conséquence, la décision d’allaiter son enfant ou non demeure un choix légitime qui ne se discute pas et ne devrait pas être débattu.

L’allaitement maternel : lorsque les difficultés sont au rendez-vous

Ce ne sont pas toutes les mères (et leur bébé) qui ont une expérience facile avec l’allaitement maternel. Selon Statistiques Canada, la vaste majorité des femmes canadiennes commencent à allaiter peu après l’accouchement et plus de la moitié d’entre elles arrêtent avant 6 mois, ce qui laisse croire que la facilité n’est pas toujours au rendez-vous. Si l’allaitement maternel était toujours vécu positivement, fort à parier qu’une plus grande majorité de femmes allaiteraient leur enfant, et ce, pour une plus longue période. Certaines familles se voient confrontées à différentes situations lors de l’allaitement maternel :

  • Le torticolis congénital chez l’enfant
    Le torticolis congénital limite la rotation de la tête de l’enfant et l’empêche d’avoir une prise au sein optimale. La mère peut se retrouver avec des blessures au mamelon et le nourrisson peut avoir des douleurs.
  • Une production de lait limitée chez la mère
    Parfois, la production de lait ne semble pas suffire aux besoins de l’enfant. En conséquence, le bébé peut sembler irritable et impatient. Si la production est en cause, des conseils peuvent être mis en place afin de la stimuler.
  • Un frein de langue trop court chez le bébé
    Cette condition peut mener à un allaitement maternel plus difficile puisque la prise du sein n’est pas toujours optimale en raison du frein de langue trop court. La succion n’est pas optimale, ce qui peut entre autres blesser le sein de la mère.
  • Une complication due à l’accouchement a retardé le contact entre la mère son bébé
    L’accouchement peut parfois se compliquer et limiter le contact rapide entre la mère et son bébé après la naissance. Comme le contact peau à peau est un des éléments de départ important pour la réussite de l’allaitement maternel, son absence peut avoir un impact sur la lactation chez la mère.
  • Des douleurs physiques chez la mère et/ou son bébé
    La grossesse et l’accouchement sont des moments exceptionnels. Toutefois, ils ont un impact sur le corps de la mère. Même chose pour l’enfant qui a passé 9 mois dans un environnement restreint. Certaines restrictions physiques peuvent ressurgir et rendre la mère et/ou le bébé inconfortables dans certaines positions d’allaitement. C’est pour cette raison que différentes positions existent. Elles sont là pour faciliter l’allaitement maternel en fonction de différentes situations.
  • Engorgement, mastite, muguet et canal lactifère bloqué
    Certaines conditions ciblant le sein peuvent se développer lors de l’allaitement maternel. Elles compliquent parfois le tableau et nuisent à “l’harmonie” envisagée initialement. Elles doivent être adressées, mais ne mettent pas en péril la réussite de l’allaitement maternel.
  • Fort réflexe d’éjection
    Certaines mères ont un réflexe d’éjection puissant. Ce réflexe est normal et survient après le début de la tétée en raison de la stimulation du sein. Il se traduit par une contraction dans le sein et une éjection un peu plus forte du lait. Il ne dure pas pendant toute la tétée et l’écoulement revient à la normale ensuite. Lorsqu’il est puissant, le bébé peut décrocher du sein pour reprendre son souffle et diminuer la quantité ingérée. Lorsqu’il décroche, il peut avaler de l’air, ce qui peut être à l’origine de reflux. Des conseils peuvent être donnés, entre autres, quant à la position à adopter lorsque ce réflexe est puissant chez la mère.

Fait important à noter : le secret de l’allaitement est multifactoriel. Souvent, un élément qui peut sembler banal à la base en influencera un autre, qui lui en influencera un autre, et un autre.

Voici l’exemple d’une cascade d’événements associés à l’arrêt de l’allaitement maternel :

  1. Le bébé présente des restrictions au niveau de ses mouvements cervicaux.
  2. Il ne réussit pas à prendre le sein de façon adéquate.
  3. Sa prise n’est pas complète et plutôt que de prendre le mamelon ET l’auréole (grande prise), il ne prend que le mamelon (petite prise).
  4. Le lait s’écoule quand-même en raison de la stimulation, mais la succion sur le mamelon blesse le sein. À plus long terme, ces éléments peuvent avoir un impact négatif sur la production de lait (mauvaise stimulation, sentiment d’anxiété lié à l’allaitement, sentiment de stress, fatigue, douleur, …).
  5. La mère a mal et anticipe la prochaine tétée.
  6. Une cascade négative qui, partant d’un mouvement inadéquat, mène à l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

Votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Lors de l’allaitement maternel, certaines d’entre elles peuvent être présentes. En conséquence, votre chiropraticien peut très bien faire partie de votre cercle de professionnels en matière de santé globale. La mère et le bébé peuvent bénéficier d’un suivi chiropratique et c’est en collaborant que les chances de réussite de l’allaitement maternel augmentent.

L’allaitement maternel : les différentes positions à adopter

Le positionnement associé à l’allaitement maternel est essentiel. La mère et le bébé ne doivent faire qu’un afin que l’expérience soit optimale. En prenant en considération que différentes positions d’allaitement existent, on met en place une base solide. Sachant qu’il est recommandé d’allaiter exclusivement pendant les 6 premiers mois et de poursuivre l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans en offrant des aliments complémentaires à l’enfant, mieux vaut être informé adéquatement afin de pouvoir varier le positionnement au besoin!

1. La Madone

La position de la Madone est celle que la plupart des mères adoptent de façon instinctive. Le bébé est positionné sur le côté et face à la mère. Son corps, son cou et sa tête sont supportés par l’avant-bras qui est sur le même côté que le sein stimulé. Au départ, cette position peut demander un support sous le bras de la mère (coussin, coussin d’allaitement) puisque le bébé n’a aucun contrôle et qu’elle doit supporter tout son poids avec son avant-bras. De plus, si le dos de la mère n’est pas bien appuyé et que son avant-bras n’est pas suffisamment supporté, elle risque de se pencher inconsciemment vers l’avant afin de porter son sein à la bouche de l’enfant.

Dans les faits, et pour toutes les positions, c’est la bouche qui devrait être portée vers le sein et non le contraire.

Lorsque le support est inadéquat au niveau de l’avant-bras de la mère, il est possible que la position du bébé change et qu’il se décolle du ventre de la mère. En conséquence, sa tête et son tronc ne sont plus alignés, ce qui induit une rotation du cou du bébé pour qu’il puisse garder sa prise au sein. À long terme, ce n’est pas ce qui a de plus bénéfique pour le bébé.

2. La Madone inversée

Très semblable à la position de la Madone, le bébé est positionné de la même façon, mais c’est l’autre avant-bras qui le supporte.

3. Le football

Comme un joueur de football qui court avec le ballon sous le bras, cette position d’allaitement place le bébé au niveau des côtes de la mère avec les pieds dirigés vers le dossier de la chaise ou du fauteuil. La tête du bébé est supportée par la main de la mère, qui s’assure de maintenir la prise au sein de façon optimale. Cette position est souvent utilisée par les mères qui ont des jumeaux puisque les 2 bébés peuvent boire simultanément. Elle est moins pratique pour les mères qui ont une petite poitrine puisque le bébé peut avoir de la difficulté à se rendre au sein. Lorsque la mère a des douleurs au dos, cette position n’est pas toujours confortable puisqu’elle a tendance à se pousser du dossier afin de laisser la place au bébé.

4. La position biologique

Dans cette position, la mère est couchée ou semi couchée (inclinée) sur le dos et le bébé est couché sur elle. Ils sont ventre à ventre. Cette position permet au bébé de stimuler ses réflexes pour chercher le sein, d’où son nom de position biologique.

5. La position couchée sur le côté

Cette position place les 2 corps face à face, couchés sur le côté. Elle est pratique pour un repos complet en même temps que l’allaitement et peut être très utile pour les tétées nocturnes. Pour les mères ayant eu une césarienne ou qui ont des douleurs particulières, cette position est parfaite puisqu’elle “n’impose” pas de charge à la mère ni de pression sur le ventre.

6. L’allaitement en porte-bébé

Comme son nom l’indique, l’allaitement en porte-bébé place le bébé dans le porte-bébé au moment du boire. C’est pratique si vous êtes à l’extérieur ou si le bébé aime être en mouvement. Une fois bien placé dans le porte-bébé (toujours avoir un contact visuel avec son visage et s’assurer que son menton ne soit pas appuyé sur sa poitrine), il peut jouir d’un moment bien collé sur sa mère!

Comme dans plusieurs situations, la clé du succès de l’allaitement maternel réside également dans l’essai-erreur. Ce ne sont pas les choix qui manquent, donc afin de maximiser vos chances de réussite, faites des essais et surtout… variez!

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, ses connaissances en santé globale et neurovertébrale vous aideront sans doute à faciliter votre expérience d’allaitement!

 

Sources, telles que consultées le 9 mars 2024

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/soins-meres-nouveau-ne-lignes-directrices-nationales-chapitre-6.html

http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/42680/9242562211.pdf?sequence=1

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois.html

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois/6-24-mois.html

Kramer M, Aboud F, Mironova E, Vanilovich I, Platt R, Matush L, et al. Breastfeeding and child cognitive development: new evidence from a large randomized trial. Arch Gen Psychiatry. 2008;65(5):578-84.

Quigley M, Hockley C, Carson C, Kelly Y, Renfrew M, Sacker A. Breastfeeding is associated with improved child cognitive development: a population-based cohort study. J Pediatr. 2012;160(1):25-32.

Ip S, Chung M, Raman G, Chew P, Magula N, DeVine D, et al. Breastfeeding and maternal and infant health outcomes in developed countries. Evid Rep Technol Assess (Full Rep). 2007(153):1-186.

Arenz S, Rückerl R, Koletzko B, Von Kries R. Breast-feeding and childhood obesity-a systematic review. Int J Obes. 2004;28(10):1247-56.

Hauck F, Thompson J, Tanabe K, Moon R, Vennemann M. Breastfeeding and reduced risk of sudden infant death syndrome: A meta-analysis. Pediatrics. 2011;128(1):103-110.

Newcomb P, Storer B, Longnecker M, Mittendorf R, Greenberg E, Clapp R, et al. Lactation and a reduced risk of premenopausal breast cancer. N Engl J Med. 1994;330(2):81-7.

Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer. Breast cancer and breastfeeding: collaborative reanalysis of individual data from 47 epidemiological studies in 30 countries, including 50 302 women with breast cancer and 96 973 women without the disease. Lancet. 2002;360(9328):187-95.

Rosenblatt K, Thomas D, The WHO Collaborative Study of Neoplasia and Steroid Contraceptives. Lactation and the risk of epithelial ovarian cancer. Int J Epidemiol. 1993;22(2):192-7.

Dewey KG, Heinig MJ, Nommsen LA. Maternal weight-loss patterns during prolonged lactation. Am J Clin Nutr. 1993;58(2):162-6.

Ball TM, Wright AL. Health care costs of formula-feeding in the first year of life. Pediatrics. 1999;103(4):870-6.

American Academy of Pediatrics. Breastfeeding and the use of human milk. Pediatrics. 2012;129(3):e827-41.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK52682/pdf/Bookshelf_NBK52682.pdf

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/1422-la-vaste-majorite-des-femmes-canadiennes-commencent-allaiter-peu-apres-laccouchement-et

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/allaitement-problemes-courants/#:~:text=Engorgement%20du%20sein,-Vos%20seins%20peuvent&text=Vos%20seins%20deviennent%20lourds%2C%20volumineux,%C3%A0%2012%20fois%20par%20jour)

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Doctorat de premier cycle en chiropratique : Suivez les traces d’un chiropraticien dans son parcours académique!

Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Système nerveux : des capacités insoupçonnées

Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain. Contraction musculaire. Réaction à la douleur. Gestion des fonctions cardiaques et digestives. Contrôle du mécanisme de défense face à une menace. Si le corps est en mesure de faire toutes ces actions, c’est grâce au système nerveux. Sans lui, le cœur ne bat pas, la digestion ne se fait pas et les articulations ne peuvent pas bouger. Quel système phénoménal, n’est-ce pas? Dans cet article, nous mettrons encore une fois l’emphase sur le système nerveux et sur l’importance de son fonctionnement optimal. Vous lui découvrirez certains rôles, qui, gageons-le, vous étaient jusqu’à présent inconnus. Bonne lecture!

Le système nerveux, encore et toujours!

Vous connaissez notre mission? Celle de faire exprimer le plein potentiel de votre corps. Chaque article minutieusement rédigé par notre équipe met en lumière la force innée qui existe en vous afin d’élever votre santé globale à un niveau supérieur. Qu’il s’agisse de conseils santé ou d’explications sur le rôle du corps humain, nous mettons toujours l’emphase sur le fonctionnement optimal du système nerveux afin de vous permettre de mieux vivre au quotidien.

Cette fois-ci, nous avons choisi de vous démontrer à quel point le système nerveux joue un rôle crucial dans votre vie en mettant en lumière différentes fonctions qu’il occupe et dans lesquelles vous n’auriez peut-être jamais pensé le voir impliqué. Certaines vous seront évidentes, certes, mais nous sommes certains que d’autres vous laisseront sans mots!

Votre système nerveux a une fonction végétative, le saviez-vous?

Le rôle végétatif du système nerveux lui permet de fonctionner de façon autonome. En gros, il peut s’autoréguler et s’autogérer lui-même. Il a ses propres mécanismes de contrôle afin de permettre au corps humain de fonctionner optimalement, et ce, sans qu’on ait à intervenir consciemment. C’est essentiel afin que les différents systèmes de votre corps puissent fonctionner adéquatement :

  • Réguler la pression artérielle
  • Réguler la fréquence cardiaque
  • Réguler la température corporelle
  • Contrôler la sudation
  • Contrôler l’équilibre hydrique (quantité d’eau absorbée versus quantité d’eau éliminée, selon les besoins)
  • Contrôler l’équilibre électrolytique (quantité d’électrolytes absorbés versus quantité d’électrolytes éliminés)
  • Contrôler la miction (quantité d’urine éliminée)
  • Réguler la défécation

Pour qu’il puisse exercer son autonomie de façon optimale, le système nerveux se divise, entre autres, en 2 catégories :

– Le système nerveux sympathique (SNS)

Le système nerveux sympathique est activé en situation de fuite ou de combat. Il permet au corps de s’adapter à un environnement où l’action doit être rapide, comme dans un mode de survie. En conséquence, toute l’énergie utilisée servira à maximiser les fonctions permettant différentes actions :

  • Meilleure vision (dilatation de la pupille)
  • Apport sanguin maximal (augmentation de la fréquence cardiaque)
  • Réponse physiologique pour une capacité physique augmentée (sécrétion d’adrénaline)
  • Utilisation intelligente de l’énergie disponible pour entrer en action (diminution des fonctions non essentielles à la fuite, comme la digestion et la miction)
  • etc.

– Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le système nerveux parasympathique conserve et restaure les fonctions de base de l’organisme. Contrairement au système nerveux sympathique, il préserve l’énergie :

  • Vision normale (contraction de la pupille)
  • Rythme cardiaque et respiratoire normaux (diminution de la fréquence cardiaque)
  • Fonctions urinaires normales (contraction de la vessie pour permettre la miction)
  • etc.

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont des fonctions dites réciproques, c’est-à-dire qu’ils influencent les autres systèmes de façon contraire.

Exemple : si le système nerveux sympathique diminue la motilité intestinale (diminution de la fonction intestinale), le système nerveux parasympathique l’augmente (augmentation de la fonction intestinale). C’est de cette façon que l’autonomie du système nerveux se crée et il est important de comprendre que ce n’est pas toujours noir ou blanc, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement être en mode survie pour que le système nerveux sympathique fonctionne.

En effet, le corps s’adapte continuellement et les besoins changent, ce qui fait que les systèmes sympathique et parasympathique unissent leurs forces pour réguler les autres fonctions corporelles et permettre un équilibre général. C’est ce que l’on appelle un travail de synergie.

3 fonctions insoupçonnées du système nerveux

1. La digestion

La digestion permet la transformation des aliments en nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain. Cette fonction est primordiale pour la survie. Outre les fonctions liées aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique, la digestion suit un rythme en fonction des besoins du corps.

La digestion se fait sans que vous ayez à décider à quel moment il est temps de sécréter les différentes enzymes pour favoriser la transformation des aliments. Il ne vous est jamais passé par la tête de demander à vos intestins d’augmenter ou diminuer la vitesse de votre transit afin de le rendre plus efficace, n’est-ce pas?

2. La vision

Sans que vous le sachiez, votre pupille se contracte et se dilate plusieurs fois par jour. Encore une fois, ce phénomène n’est pas sous notre contrôle “volontaire”. La contraction et la dilatation se créent en fonction des besoins.

La grosseur de la pupille est directement liée à la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Plus elle est petite (contractée), moins la lumière pénètre dans l’œil. Au contraire, plus elle est grande (dilatée), plus la lumière passe dans l’œil. Elle sera contractée pour ne pas être éblouie comme lorsqu’on est face au soleil ou elle sera dilatée lorsqu’on sera dans une pièce sombre afin de maximiser la vision dans le noir.

En période de stress ou dans une situation de danger, les pupilles se dilatent automatiquement afin de permettre une meilleure vision, et ce, malgré une forte lumière. En effet, dans un moment où la fuite pourrait être envisagée, la vision doit être optimale et couvrir un large spectre. Quelle belle synergie entre les fonctions sympathique et parasympathique, n’est-ce pas?

3. La fonction immunitaire

Le système immunitaire est chargé de défendre l’organisme contre des éléments extérieurs nommés “agresseurs” afin de protéger l’intégrité des cellules du corps humain.

Lorsqu’un agresseur (ex.: se blesser avec un couteau de cuisine) est détecté, le système nerveux orchestre une cascade d’événements afin de protéger le corps d’une éventuelle contamination tout en assurant la guérison de la plaie.

La première défense contre l’agresseur est la peau, mais lors d’une coupure, cette défense n’est plus efficace. Le corps travaille donc avec la défense de deuxième ligne, c’est-à-dire les cellules immunitaires (phagocytes, cytokines) qui sont déployées directement au site de la blessure afin d’éviter une contamination. C’est le système nerveux qui est le chef d’orchestre de cette cascade. Il sait ce qu’il doit faire pour limiter les dégâts.

Puisque l’immunité est un concept très vaste, nous n’entrerons pas dans les détails les plus complexes, mais nous trouvons très intéressant de vous laisser savoir que le système nerveux peut avoir un rôle très important à jouer lors d’une blessure. Imaginez tout ce qu’il peut mettre en œuvre lorsque le corps est en présence d’un agresseur aussi imposant qu’une cellule cancéreuse. C’est tout simplement exceptionnel!

Il n’y a plus de doute, le système nerveux est vraiment le système maître du corps humain!

 

Sources, telles que consultées le 3 janvier 2024 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/neuropathies-v%C3%A9g%C3%A9tatives

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader