Categories Fonctionnez mieux

Un diagnostic d’arthrose? Voici tout ce que vous devez savoir pour optimiser votre santé

L’arthrose, également connue sous le nom d’ostéoarthrose, est la forme la plus fréquente d’arthrite. Autrefois associée presque exclusivement au processus de vieillissement, il n’y a aucun doute qu’elle fait maintenant partie des conditions de santé neuromusculosquelettiques les plus diagnostiquées. Bien que les symptômes perçus soient relativement les mêmes d’une personne à l’autre, l’arthrose demeure quand même une condition complexe. Dans cet article, vous découvrirez les différents types d’arthrose, les causes qui mènent à son diagnostic ainsi que les pistes de solution afin de soulager les douleurs associées à cette condition dégénérative.

L’arthrose en chiffres

Comme mentionné d’entrée de jeu, l’arthrose est une condition neuromusculosquelettique très répandue. En effet, elle est la condition articulaire la plus diagnostiquée. Elle peut se quantifier comme ceci au sein de la population générale :

  • L’arthrose commence souvent lors de la quarantaine ou la cinquantaine.
  • Elle touchera pratiquement tout le monde.
  • Avant 40 ans, les hommes sont souvent plus touchés par l’arthrose que les femmes.
  • Malgré la présence de signes visibles d’arthrose à la radiographie, seulement 50% des gens auront une douleur associée.
  • Entre 50 ans et 70 ans, les femmes développeront plus souvent la maladie que les hommes.
  • Après 70 ans, autant d’hommes que de femmes développeront l’arthrose.
  • L’arthrose figure parmi les principales causes d’incapacité et de limitation chez les personnes âgées.

L’arthrose et ses prédispositions : comment éviter l’apparition de la maladie

Bien que l’apparition de l’arthrose ait toujours été associée à des facteurs mécaniques, comme les traumatismes, la surcharge sur les articulations (ex.: travail physique) ou l’usure liée au vieillissement, d’autres conditions pourraient être en cause, notamment l’excès de poids, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète et la ménopause.

En conséquence, sans nécessairement certifier que l’arthrose ne se développera pas, les habitudes de vie auraient un grand impact sur le développement de cette maladie. La prévention a toujours été la clé, n’est-ce pas?

L’excès de poids, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète peuvent survenir en partie en raison des habitudes alimentaires. En adoptant une alimentation saine et équilibrée, les chances d’être atteint de ces maladies sont diminuées et, par le fait même, on minimise une partie des risques potentiellement associés à l’installation de l’arthrose.

La subluxation vertébrale se réfère à une dysfonction mécanique et neurologique d’une articulation. Elle peut découler de différents facteurs, comme les mauvaises habitudes de vie, les traumatismes et le stress. Elle provoque généralement une perte de mouvement vertébral qui est souvent asymptomatique au départ et qui, par la suite, peut devenir douloureuse. Puisqu’elle est associée à une perte de mouvement articulaire, elle peut elle aussi entraîner le développement de l’arthrose. Puisque le chiropraticien traite la subluxation vertébrale, vous comprendrez qu’un suivi chiropratique pourrait grandement faire partie de votre plan d’action afin de maintenir une santé articulaire optimale!

L’arthrose : pourquoi et comment

L’arthrose est une condition qui altère la structure des éléments qui composent une articulation :

Lorsqu’une articulation est touchée par l’arthrose, des modifications structurelles surviennent :

  • Le cartilage s’amincit, devient irrégulier et perd son élasticité.
  • Le cartilage peut se décomposer et laisser des débris à l’intérieur de la capsule articulaire.
  • L’os, pour stabiliser l’articulation, tente de se réparer en développant ce que l’on appelle des éperons osseux (ostéophytes). En d’autres mots, l’os crée de l’os pour tenter de se stabiliser.
  • La quantité de liquide synovial présent dans l’articulation diminue.

Lorsque le cartilage devient très mince, les surfaces osseuses se rapprochent et à un stade très avancé, elles peuvent même fusionner l’une avec l’autre, ce qui entraîne une limitation (voire un arrêt) du mouvement articulaire. L’articulation peut même se déformer, comme on peut souvent l’observer aux doigts des femmes d’un certain âge. Bien qu’il soit évolutif, ce processus dégénératif est lent : la fusion articulaire et la déformation ne surviennent qu’au stade final, ce qui peut également ne jamais survenir. Moins une articulation est mobile, plus elle tendra à se fusionner. Compte tenu de ce fait, maintenir le mouvement articulaire sera l’élément clé pour aider à retarder la progression de l’arthrose. Ce point sera couvert de façon plus détaillée dans les prochains paragraphes.

L’arthrose peut toucher n’importe quelle articulation. Elle est toutefois plus présente au niveau des articulations qui supportent un poids comme le genou et la hanche. Bien qu’elles ne supportent pas de grosse charge en soi, les articulations des doigts, de la base des pouces, du cou, de la colonne lombaire et des gros orteils sont souvent touchées par l’arthrose.

L’arthrose peut également être classée en 2 types :

  • Arthrose primaire
    L’arthrose primaire est de cause inconnue et représente la majorité des cas d’arthrose. Elle peut toucher une seule articulation, ou au contraire, plusieurs à la fois.
  • Arthrose secondaire
    Comme son nom l’indique, l’arthrose secondaire est “secondaire” à une autre condition :

    • Infection
    • Malformation/anomalie articulaire
    • Maladie affectant le cartilage articulaire comme l’arthrite rhumatoïde ou la goutte

Les signes de dégénérescence articulaire sont visibles sur radiographie et cette méthode diagnostique sera la première utilisée afin de déterminer si un patient est atteint d’arthrose. Bien sûr, certains signes physiques, comme la difformité, orientent vers un diagnostic d’arthrose, mais elle ne pourra être confirmée et gradée que par une technique diagnostique de ce genre.

L’arthrose dans un contexte spécifique

L’arthrose se comporte différemment en fonction de certains contextes. En voici quelques-uns :

  • Traumatisme
    Lorsqu’une articulation subit un traumatisme, à moins d’être correctement traitée, son fonctionnement peut être altéré. Cela peut entraîner une dégénérescence prématurée des structures articulaires et conséquemment mener à l’arthrose. Certains sportifs, notamment dans des disciplines comme le football, le hockey, le ski alpin, le ski acrobatique, le ballet et le VTT, sont particulièrement exposés à des blessures susceptibles de provoquer cette affection.
  • La surutilisation et la surcharge
    Certaines formes de travail ou postures de travail mettent les articulations à épreuve. En conséquence, un processus de dégénérescence peut s’installer. De façon imagée, ces postures pourraient être perçues comme des microtraumatismes et engendrer les mêmes conséquences articulaires que lors d’un traumatisme direct et franc.
  • Les malformations congénitales
    Certaines conditions prédisposent à l’installation précoce d’arthrose. En effet, si une articulation n’est pas structurée comme prévu ou si les os qui la composent n’ont pas la forme habituelle, le mouvement n’est pas optimal, ce qui peut mener à l’apparition de cette condition.

L’arthrose : comment savoir qu’elle est présente

Comme mentionné précédemment, la seule façon de conclure à un diagnostic d’arthrose est en passant par une imagerie diagnostique, notamment la radiographie. Pour le patient, certains signes et symptômes seront présents (ou non), mais variables en fonction de l’articulation touchée et de la sévérité de la condition :

  • Douleur articulaire (pas toujours présente), aggravée par les mouvements impliquant un effort sous charge (ex.: course).
  • Dans certains cas, la douleur peut couvrir une zone plus grande que celle qui englobe l’articulation. C’est ce que l’on appelle une douleur irradiée.
  • Douleur généralement soulagée par le repos.
  • Sensation de raideur articulaire au lever qui disparaît généralement en moins de 30 minutes. Si elles persistent au-delà de cette durée, cela pourrait indiquer davantage une forme d’arthrite.
  • Diminution de l’amplitude de mouvement.
  • Parfois, des grincements peuvent être entendus lorsque l’articulation est en mouvement.
  • Œdème articulaire.

L’arthrose : comment favoriser le maintien du mouvement articulaire et limiter la progression

Puisque l’évolution de l’arthrose est généralement lente, le maintien précoce de la mobilité articulaire pourrait grandement contribuer à freiner la progression. Sachant maintenant que la subluxation vertébrale, le chiropraticien pourrait quant à lui faire partie des professionnels à consulter afin de préserver la qualité du mouvement.

Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Puisque l’arthrose fait partie de ces conditions, il peut donc grader le stade auquel se trouve l’arthrose et déterminer ce qui peut être fait afin de préserver le mouvement, aider au soulagement de la douleur et ainsi participer au maintien de la santé globale de son patient.

En plus de son traitement chiropratique proprement dit, il pourrait également vous donner de judicieux conseils sur différents sujets afin d’aider au maintien de la mobilité articulaire :

L’arthrose ne se guérit pas, mais nul doute qu’il pourrait vous aider avec la gestion de votre douleur. N’hésitez pas à le consulter!

 

Sources, telles que consultées le 22 octobre 2024 :

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/arthrose.html

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux-articulaires-et-musculaires/maladies-articulaires/arthrose#Causes_v729722_fr

Categories Soyez Ajustés

Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

Categories Soyez Ajustés

8 effets insoupçonnés d’une mauvaise posture

Bas du dos creux, ventre flasque, épaules arrondies, tête penchée vers l’avant… vous reconnaissez quelqu’un ? Plus ou moins flatteur comme portrait, sans compter les maux de dos, de cou et de tête qui apparaissent tôt ou tard.  Mais bien au-delà de l’esthétique, votre mauvaise posture entraîne son lot d’effets secondaires néfastes pour la santé. Voici 8 excellentes raisons de soigner votre posture peu importe votre âge.

1.      Système nerveux irrité

Une mauvaise posture crée un stress immense sur la colonne vertébrale et lui fait perdre de sa flexibilité. L’exemple parfait est celui d’un vieillard qui, au fil du temps, est devenu figé dans cette posture recourbée. Évidemment, ce genre de situation est évitable si on prend soin de sa posture dès un jeune âge.

Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on adopte une mauvaise posture, les multiples articulations de la colonne deviennent dysfonctionnelles et créent de l’irritation au système nerveux. Ceci affecte la capacité du cerveau à bien communiquer avec le corps. Cette connexion corps-cerveau est évidement primordiale pour un bon fonctionnement général de tous les organes et une bonne santé globale.

C’est donc dire que si votre posture se dégrade, votre santé globale se dégrade aussi et ce, peu importe votre âge.

2.      Mode de survie constant

Une mauvaise posture signifie aussi une sollicitation constante de certains muscles qui sont nécessaires en état de survie. Par exemple, si vous êtes assis, les muscles psoas sont rétractés, comme si vous étiez en train de vous enfuir à la course. Lorsque votre cerveau détecte une contraction soutenue de ces muscles, il entre graduellement en mode « fuite ou attaque » et enclenche une cascade de réactions physiologiques telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone de stress).

3.      Amplification d’émotions négatives

Comme l’explique la psychologue sociale, Dre Amy Cuddy PhD, dans sa présentation sur TED Talks « Votre langage corporel forge qui vous êtes », la posture que vous adoptez peut littéralement affecter la biochimie de votre cerveau et vos hormones. Ainsi, une posture recourbée indique au corps un comportement replié, renfermé et effacé, ce qui cause et amplifie des sentiments de dépression, d’isolation, de baisse d’énergie et de diminution de la confiance en soi.

 

4.      Langage corporel nuisible

Si vous optez pour une posture affaissée, cela n’affectera pas que votre humeur et votre attitude, vous verrez aussi une incidence sur la manière dont les autres vous perçoivent. Si votre patron entre dans votre bureau et vous voit affalé sur votre chaise, il ne pensera peut-être pas à vous au moment de distribuer les promotions. Et probablement que le premier rendez-vous galant n’aura pas de suite si vous projetez l’image d’une personne qui n’a « pas de colonne ».

5.      Troubles digestifs

Une bonne posture tonifie les muscles qui supportent les organes digestifs. Les chercheurs croient qu’une mauvaise posture peut contribuer à divers problèmes digestifs, notamment les reflux gastriques, la constipation et même certains types d’hernies. De plus, l’estomac et les intestins sont alors comprimés, ce qui ralentit le transit et diminue l’absorption des nutriments. Grand-mère avait raison : à table, on se tient droit!

 

6.      Arthrose et ostéoporose

Un bon alignement postural aide le squelette à supporter la masse corporelle tel qu’il le doit et, par conséquent, les os restent forts et les articulations saines. À l’inverse, une mauvaise posture oblige les muscles, tendons et ligaments à faire tout le travail. Avec le temps, la densité osseuse diminue et les articulations s’érodent. Si vous voulez renforcer vos os, garder vos articulations mobiles et retarder l’usure de vos articulations (arthrose), tenez-vous bien droit.

7.      Circulation entravée

Votre corps est une machine qui fait circuler les fluides sans arrêt. Demeurer assis pendant une longue période, particulièrement les jambes croisées et le dos courbé, peut obstruer la circulation sanguine, augmenter la pression et même causer des varices. Il en va de même pour le système lymphatique qui est ralenti dans son drainage des toxines.

8.      Stress intense et anxiété

Une étude récente de Harvard a démontré que le fait de s’affaisser causait une diminution de 10% de la testostérone et une augmentation de 15% du cortisol, conséquemment un niveau élevé de stress et d’anxiété.

 

Si vous êtes inquiet au sujet de votre posture ou de celle d’un membre de votre famille, parlez-en à un chiropraticien. Après tout, c’est lui l’expert de la colonne vertébrale et du système nerveux! Il sera en mesure de bien évaluer la situation et de vous conseiller sur les meilleures solutions possibles.

 

Maintenir une bonne posture, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle, et ça permet d’éviter une panoplie de problèmes!

 

 

Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader