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Doctorat de premier cycle en chiropratique : Suivez les traces d’un chiropraticien dans son parcours académique!

Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651

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Découvrez 6 façons d’optimiser votre suivi chiropratique

C’est indéniable : la chiropratique a su tailler sa place au sein des professions œuvrant en santé optimale. Ayant comme mission première de maximiser la fonction du système nerveux, elle tire son épingle du jeu avec sa vision globale du corps humain. Les ajustements chiropratiques sont au coeur de la pratique chiropratique et afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel, le chiropraticien pourra recommander divers compléments, tous aussi intéressants les uns que les autres. Cet article vous permettra de comprendre dans quelle mesure ces compléments peuvent avoir un impact positif sur votre santé.

La vision globale de la chiropratique : un atout majeur

Vous l’aurez compris, la vision chiropratique permet d’optimiser la santé en traitant l’être humain dans sa globalité. Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, vous n’avez pas besoin de lui être référé pour pouvoir le consulter. Sa formation lui permet d’évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions chiropratiques. Les traitements qu’il propose reposent d’abord et avant tout sur l’ajustement chiropratique puisque ce dernier est l’essence même de la profession; cependant, avec sa vision globale, il peut suggérer différents compléments pour améliorer la santé de gens qui le consultent.

Allant de conseils posturaux à certaines thérapies plus poussées, ces compléments font partie intégrante du suivi chiropratique et selon les besoins, le chiropraticien pourra les utiliser en clinique. S’il ne les utilise pas toutes, il pourra aussi considérer une collaboration avec un collègue chiropraticien ou d’une autre profession pour qui la technique est considérée comme faisant partie de son champ de compétences.

Voyons donc de quelle façon votre ajustement chiropratique peut être complété!

1. Ultrasons

Les ultrasons sont des ondes sonores inaudibles par l’être humain qui sont envoyées au site de blessure. Avec les ultrasons, l’électricité est transformée en ondes sonores et mécaniques. Afin d’aider les ondes à se rendre à la zone touchée, un gel est appliqué entre la peau et la tête de l’appareil à ultrasons. Le résultat est le suivant :

  • Augmentation de la chaleur dans la région traitée (vasodilatation)
  • Oxygénation des tissus
  • Réparation/régénération des tissus
  • Diminution de la sensation de douleur

Selon les besoins et la profondeur de la zone à traiter, la fréquence des ondes sera ajustée en conséquence.

Les ultrasons peuvent être utilisés pour plusieurs types de conditions :

Saviez-vous que lors de la formation au doctorat en chiropratique, des cours de thérapies complémentaires sont donnés afin de permettre au futur docteur en chiropratique de connaître et apprendre les différentes modalités offertes pour compléter leur traitement?

2. Stimulation électrique transcutanée des nerfs (TENS)

La stimulation électrique transcutanée des nerfs est une forme de thérapie complémentaire qui utilise la contraction musculaire pour stimuler les nerfs sensoriels.

Cette contraction musculaire est obtenue par des électrodes (2 ou 4 selon les conditions et l’objectif du traitement) qui sont placées de façon stratégique sur la zone à traiter. Le courant choisi est transmis d’une électrode à l’autre. Il existe 2 principes associés au TENS :

  1. Le courant électrique stimule les cellules nerveuses, ce qui bloque la transmission des signaux liés à la douleur. La perception de la sensation de douleur est donc changée.
  2. Le courant électrique favorise la libération d’endorphines, ce qui aide l’état de bien-être.

Cette forme de thérapie est souvent utilisée pour les douleurs au dos, les douleurs liées au nerf sciatique, les douleurs au cou, l’arthrose, etc.

3. Thérapie par ondes de choc

En complément à l’ajustement chiropratique, la thérapie par ondes de choc (shock wave) est un excellent complément à l’ajustement chiropratique, principalement dans le traitement de plusieurs conditions musculosquelettiques :

La thérapie par ondes de choc trouve son efficacité dans le fait qu’elle stimule le métabolisme et améliore la circulation sanguine. En conséquence, elle favorise la régénérescence des tissus endommagés.

La thérapie par ondes de choc envoie de fortes impulsions au site affecté (tendinite, bursite, épine de Lenoir, etc.). D’une courte durée, ces impulsions stimulent les cellules du corps qui sont responsables de la guérison des tissus.

4. Taping

Bien connu dans le monde du sport, le taping gagne en popularité auprès de divers types de clientèles.

Le principe derrière cette thérapie est basé sur 2 principales catégories, selon les besoins :

1. Tape de type athlétique

Limiter certains mouvements afin de préserver l’intégrité de certains tissus (muscles, ligaments, articulations)

2. Kinesio tape

Activer ou inhiber la fonction d’un muscle et diminuer la douleur.

Le taping peut aider certaines conditions auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé :

  • Chez la femme enceinte, le taping peut être appliqué sur l’abdomen afin de supporter le ventre et diminuer le stress au niveau de la région lombaire et pelvienne.
  • Chez l’enfant, la gestion des troubles posturaux peut inclure l’utilisation de taping à différents endroits comme le bas du dos et la région thoracique.

5. Les saines habitudes de vie

Puisque la chiropratique voit l’être humain dans sa globalité, le chiropraticien aura toujours en tête d’optimiser la santé de son patient. En conséquence, il l’orientera toujours sur la pratique de saines habitudes de vie. Ce complément n’est pas pratiqué dans le bureau du chiropraticien, mais plutôt mis en application à l’extérieur de la clinique par le patient. C’est là qu’entre en ligne de compte l’implication du patient dans son suivi. L’ajustement chiropratique et le temps passé en clinique font partie d’un ensemble d’actions à mettre en place afin de maximiser le potentiel de chaque patient. Qui ne voudrait pas bénéficier de conseils précieux qui permettraient d’exprimer sa santé à son plein potentiel?

  • La posture est souvent mise de l’avant par le chiropraticien. Avec les écrans, le travail de bureau et le télétravail, une bonne posture est essentielle afin de préserver une bonne santé neurovertébrale.
  • Le sommeil aide à la récupération et à un état de bien-être général. La posture associée est également un élément clé dans l’expression d’un potentiel de santé maximal. Sans qu’on la soupçonne, la posture de sommeil peut avoir un rôle dans la persistance de certaines conditions douloureuses.
  • L’alimentation équilibrée sera toujours prônée par le chiropraticien. Lors de sa formation doctorale, des cours en nutrition font partie du cursus. Le chiropraticien connaît les bases et peut orienter son patient de façon adéquate afin qu’il puisse fournir à son corps l’énergie et les nutriments nécessaires pour fonctionner optimalement.

6. Radiographies

Comme complément d’analyse, les radiographies peuvent contribuer de façon significative au suivi chiropratique. Selon les besoins et les conditions, elles permettent une vue d’ensemble du squelette impliqué. En conséquence, elles fournissent des informations pertinentes qui pourraient indiquer, recommander une modification ou contre indiquer un traitement particulier.

Le chiropraticien peut prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Selon la pertinence de l’examen, il pourra procéder à cette évaluation.

Encore des raisons de croire que la chiropratique est axée sur la vision globale de l’individu!

 

Sources, telles que consultées le 14 janvier 2024
https://shockwavecanada.com
https://shockwavecanada.com/wp-content/uploads/The-Role-of-Extracorporeal-Shockwave-Treatment-in-Musculoskeletal-Disorders.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4186747/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537188/
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/la-profession-chiropratique/quest-quun-chiropraticien/comment-se-deroule-une-premiere-visite/

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Chiropratique : au-delà du mal de dos et de la sciatique

Faites-vous partie de ceux et celles qui croient que le chiropraticien traite seulement les douleurs au dos et le sciatique? En effet, la plupart du temps, la profession chiropratique est associée à ce genre de condition. Lorsqu’il obtient son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien peut toutefois aider une multitude de conditions neuromusculosquelettiques. Dans cet article, vous découvrirez 5 problèmes de santé pour lesquels vous ou un membre de votre famille pouvez consulter en chiropratique.

1. La plagiocéphalie (tête plate)

Lorsqu’il gradue, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. De plus, la clientèle qu’il peut aider est très variée. Dès la naissance, il peut aider le nouveau-né. Sachant que la grossesse et l’accouchement peuvent être une source de stress pour la colonne vertébrale de l’enfant, le chiropraticien est tout indiqué afin de promouvoir la santé de ce dernier. La plagiocéphalie fait partie des conditions que le chiropraticien peut traiter. il sera en mesure d’évaluer ceci :

  • Le mouvement articulaire de la colonne vertébrale cervicale
  • Le mouvement et le positionnement (chevauchement) des os crâniens
  • La présence de restriction dans les mouvements cervicaux
  • La forme de la tête de l’enfant (d’où le nom du syndrome de la tête plate)
  • La préférence à tourner la tête d’un côté
  • La difficulté à prendre le sein d’un côté
  • L’asymétrie faciale

Si le diagnostic de plagiocéphalie est émis, le chiropraticien pourra traiter les restrictions articulaires présentes et donner des conseils posturaux aux parents. Outre l’impact sur l’apparence de la tête de l’enfant, le chiropraticien aura comme objectif principal de redonner une amplitude de mouvement normale à la colonne cervicale et favoriser un développement optimal. La première année de vie étant primordiale, le chiropraticien se fait toujours un devoir de rendre ce développement maximal.

2. Les troubles de la mâchoire

Le chiropraticien a également la capacité de traiter les conditions ciblant les articulations périphériques, c’est-à-dire celles qui ne sont pas nécessairement associées à la colonne vertébrale. La mâchoire (temporo-mandibulaire) fait partie de ces articulations. Elle comporte un disque, une capsule, des muscles et des ligaments, tout comme les articulations vertébrales. Elle peut être associée à différentes sources de douleurs et nécessiter un traitement. Souvent, des changements concernant les habitudes de vie peuvent grandement contribuer à l’amélioration de la condition ciblant la mâchoire :

  • Ne plus mâcher de gomme
  • Cesser de se ronger les ongles
  • Porter un appareil la nuit pour éviter de grincer des dents
  • Tenter de diminuer le serrement des dents au quotidien

Bien qu’elle soit petite, l’articulation temporo-mandibulaire est complexe. Avec sa formation, le chiropraticien peut être impliqué positivement dans le traitement des conditions qui la touchent.

3. Maux de tête et migraines

Plusieurs types de maux de tête existent. Lorsqu’ils sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien peut être en mesure d’aider à les améliorer :

  • Céphalée de tension
    Mal de tête souvent bilatéral, d’intensité moyenne et qui donne l’impression d’avoir la tête prise dans un étau.
  • Céphalée cervicogénique
    Mal de tête reproduit par un mouvement cervical.
  • Migraine avec ou sans aura
    La migraine est un type de céphalée souvent très intense, unilatérale, pulsatile et qui peut se présenter avec des signes et symptômes annonciateurs. Elle peut être causée par certains aliments, le manque de sommeil et même le stress.
  • Céphalée de Horton
    Céphalée très intense unilatérale qui cible souvent l’œil.
  •  Etc.

Comme chaque condition a ses propres caractéristiques, des questions précises servent à confirmer ou infirmer la cause exacte du mal de tête et ainsi permettre de déterminer le diagnostic précis. Le traitement approprié sera mis de l’avant et les résultats seront attendus en conséquence :

  • Ajustements chiropratiques
  • Travail musculaire
  • Exercices d’étirement ou de renforcement
  • Modification des habitudes de vie (ex.: sommeil , posture)

4. Conditions chiropratiques rencontrées pendant la grossesse

Quoi de plus magique que le fait de travailler 24 heures sur 24 à la fabrication d’un être humain, n’est-ce pas? S’il est vrai que tout se fait de façon naturelle et que le corps a des capacités exceptionnelles, il faut aussi comprendre que le corps de la mère subit d’importants stress tout au long de la grossesse.

  • La prise de poids crée un stress au niveau de la région lombaire
  • Certaines hormones comme la relaxine aident au passage du bébé dans le bassin, mais rendent toutes les articulations plus laxes, ce qui peut engendrer différentes sources de douleur
  • L’augmentation de liquide dans le corps de la mère peut être à l’origine d’œdème et causer l’apparition du syndrome du canal carpien
  • La pression du ventre sur le bassin peut causer des douleurs à l’articulation de la symphyse pubienne
  • Dans certains cas, la prise de masse au niveau de la poitrine peut engendrer des douleurs aux niveaux thoracique et lombaire

Les techniques chiropratiques utilisées pour la femme enceinte sont adaptées à celle-ci, comme pour chaque type de clientèle suivi en chiropratique. Le chiropraticien aura comme mission de supporter la mère pendant la grossesse, donner des conseils naturels en termes de santé optimale, préparer l’arrivée du bébé et sera également disponible après l’accouchement afin de permettre au corps de récupérer plus facilement.

5. Ostéoarthrose (arthrose)

Les douleurs liées à l’apparition de l’ostéoarthrose peuvent être soulagées par la chiropratique :

  • Raideurs / restrictions articulaires
  • Douleurs articulaires
  • Douleurs associées à la diminution des amplitudes de mouvement

Puisque l’ostéoarthrose est dégénérative, le suivi chiropratique visera à préserver les amplitudes de mouvement des articulations touchées. Plus une articulation demeure mobile, moins la progression de la condition est rapide, ce qui permet à la clientèle atteinte de maintenir ses capacités physiques le plus longtemps possible.

Dans tous les cas, la fonction optimale du système nerveux est essentielle afin d’aider au maximum à la qualité de vie des patients qui consultent en chiropratique.

Ce système est le système maître du corps humain et sans lui la santé optimale n’est pas réellement envisageable. De par sa formation, le chiropraticien pourra évaluer les fonctions neurovertébrales et mettre en lumière les besoins particuliers de chaque patient. Vous dire à quel point la chiropratique va au-delà des traditionnels maux de dos!

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Alliez neuroplasticité et légèreté pour optimiser votre été!

Faites-vous partie de ceux et celles pour qui l’été est aussi la saison des “il faudrait que”? Il faudrait que je me remette à faire du sport. Il faudrait que je sois plus en forme. Il faudrait que je bouge plus. Il faudrait que je joue plus dehors avec les enfants.

Vous savez que l’une de nos missions en tant que chiropraticiens est de vous éduquer sur la santé optimale, n’est-ce pas? Avec le texte qui suit, vous comprendrez qu’il est possible de passer un été à s’amuser sans nécessairement se mettre une pression de performance sur les épaules. Vous serez plus légers, croyez-nous!

Santé globale et plaisirs de l’été : quel est le lien?

D’entrée de jeu, nous vous avons dit que l’une de nos missions était de vous guider vers la santé optimale. Pour nous, la santé représente beaucoup plus que l’absence de maladie. Elle se veut être un tout qui n’englobe pas seulement le physique. De par notre vision, nous souhaitons amener nos patients à avoir un système nerveux qui fonctionne optimalement tout en prônant les saines habitudes de vie :

Ces habitudes représentent pour nous des ancrages très importants pour l’obtention d’une santé optimale. Pour nos patients, il est facile de les comprendre puisqu’ils sont associés à des concepts concrets.

En parallèle avec ces concepts, il y a également le bien-être émotionnel et mental qui est essentiel à un état de santé optimal. Il est plus abstrait, mais tout aussi important. C’est d’ailleurs sur lui que nous nous baserons pour mettre de l’avant les informations contenues dans cet article.

Pourquoi? Parce que nous croyons fermement que le fait d’être bien avec soi-même nous pousse à être en accord avec nos actions, ce qui contribue sans contredit au fait d’être aligné tout en éliminant les émotions superflues et non essentielles. Évidemment, c’est encore plus facile à réaliser lorsque la santé physique est optimale, d’où l’importance de comprendre que la santé, c’est un tout!

En étant en accord avec nos actions, les “il faudrait que” disparaissent. Ils deviennent superflus et n’ont plus leur place. En conséquence, le temps passé à se questionner inutilement se transforme automatiquement en possibilités infinies liées au plaisir, au bien-être et à l’intégrité envers soi-même.

Quel est le lien scientifique entre mes pensées et mon été de rêve?

La neuroplasticité, vous connaissez? Ce concept est complexe et simple à la fois. À des fins de compréhension, voici comment vous pouvez vous l’imaginer.

Prenons premièrement l’exemple d’une douleur physique :

  1. Chaque stimulus (physique ou mental) envoie une information au cerveau, ce qui crée des connexions entre les neurones afin que le corps s’y adapte et maintienne un état ressemblant le plus possible au bien-être.
  2. En présence d’une douleur au dos, par exemple, le corps cherche à se protéger afin de limiter la sensation de douleur. Plus les signaux persistent, plus il envoie des signaux nerveux qui permettent aux muscles de se contracter, à l’inflammation de s’installer et à la sensation de douleur d’être moins présente. En d’autres mots, le corps s’adapte à son environnement.
  3. Plus il y a persistance, plus l’adaptation devient un état constant. Comme si c’était une nouvelle réalité dans laquelle les muscles sont continuellement en réaction pour limiter la douleur. Vous comprendrez que c’est “bon” pour limiter la douleur, mais “moins bon” pour une santé optimale, car les muscles sont toujours en réaction.
  4. Éventuellement, la douleur finit tout de même par s’installer puisque le corps ne peut plus compenser. Généralement, c’est à ce moment que les gens consultent afin d’améliorer leur condition. Comme le corps compense depuis un certain temps, les résultats peuvent être difficiles à obtenir, puisqu’il faut l’aider en créant de nouvelles connexions visant à rétablir l’équilibre.
  5. Sans suivi, on entre dans un cercle vicieux impliquant des tensions musculaires, des compensations et de la douleur.

Si elle joue un rôle dans l’adaptation du corps à la douleur, la neuroplasticité donne aussi tout son sens à la pensée positive et au fait de poser des actions pour lesquelles on est en accord. Le principe est le même : plus on est stimulé d’une façon, plus cette façon devient notre réalité. Pourquoi donc se priver de poser des gestes qui nous rejoignent, n’est-ce pas?

En lien avec les “il faut que” de l’été, le fait de prendre action et assumer nos choix vient donc créer un mouvement positif autour de cette saison. À partir de maintenant, prenez la décision de faire les choses pour vous et non pour les mauvaises raisons!

  1. Jouez dehors le temps qu’il faut avec vos enfants
  2. Faites de nouveaux sports simplement pour le plaisir
  3. Ne vous limitez pas et osez faire quelque chose de nouveau
  4. Si vous ne voulez pas un horaire précis, ne vous l’infligez pas
  5. Pensez à joindre des moments de gratitude à vos activités

Suite à cette prise de conscience, vous verrez automatiquement la pression de performance tomber et sans que vous le sachiez, vous trouverez légèreté et liberté dans toutes vos activités.

Une fois cette énergie bien installée, c’est à ce moment que vous trouverez le moyen de vous dépasser, si c’est ce que vous souhaitez!

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Les 4 meilleurs trucs afin d’optimiser votre suivi chiropratique (et votre santé globale)

La vision globale de la santé est au cœur de la philosophie chiropratique. Pour cette raison, votre chiropraticien se fait un devoir de vous donner, jour après jour, des conseils pour optimiser votre santé et par le fait même amener plusieurs bénéfices à votre suivi chiropratique. Cet article vous donnera une foule de conseils à mettre en pratique afin de bonifier vos rencontres chez votre chiropraticien tout en rendant votre quotidien encore plus équilibré.

La santé globale : à la base du bien-être

Rares sont ceux qui seraient prêts à dire non à un état de bien-être général, n’est-ce pas? Avec un suivi en chiropratique, la santé globale est une priorité et en conséquence, chaque action posée par votre chiropraticien sera orientée dans cette direction.

À tort, on pense que la santé se définit par l’absence de maladie. Nous pensons plutôt qu’elle devrait se définir par l’optimisation de tous les systèmes du corps humain, comme par exemple :

  • Système neuromusculosquelettique
  • Système cardiovasculaire
  • Système pulmonaire
  • Système endocrinien
  • Système sanguin
  • Système visuel
  • Système digestif
  • La peau
  • Système urinaire
  • Système reproducteur
  • Les dimensions affectives et psychologiques
  • etc.

Saviez-vous que tous ces systèmes sont contrôlés par le système nerveux? Sans lui, les connexions essentielles au fonctionnement des autres systèmes sont impossibles, ce qui peut avoir un impact important sur la santé. Un système nerveux qui ne fonctionne pas optimalement peut nuire au fonctionnement des autres systèmes. Le maximiser serait donc un atout indéniable afin de vous permettre d’avoir une santé globale à toute épreuve. Voici donc des conseils à mettre en pratique si vous souhaitez que votre système nerveux crée les meilleures connexions possibles, principalement entre vos ajustements chiropratiques.

1. Suivez les recommandations de votre chiropraticien

Lorsque débute le suivi chiropratique, votre chiropraticien vous propose une fréquence de traitement directement en lien avec votre condition. Cette recommandation est basée sur les résultats d’examens physiques effectués, son diagnostic chiropratique et son jugement clinique. Pour maximiser le fonctionnement du système nerveux et optimiser la condition de santé pour laquelle vous consultez, il est important de prendre en considération les recommandations concernant la fréquence des traitements. En prenant la décision d’investir dans votre santé, vous devez penser à long terme et suivre les conseils qui vous sont donnés. Votre santé vous remerciera!

2. Soyez actifs

Nous vous le répétons et les preuves sont faites; l’activité physique quotidienne est essentielle. Prenez en considération tout ce qui peut être obtenu lorsque vous bougez quotidiennement :

  • Augmentation de l’énergie, donc plus d’entrain et d’endurance.
  • Meilleur sommeil, donc meilleure récupération et amélioration du bien-être général.
  • Maintien de la mobilité articulaire, ce qui permet au système nerveux d’acheminer les bonnes informations aux structures impliquées.
  • Maintien des fonctions cardiovasculaires, ce qui favorise un bon apport sanguin partout dans le corps, y compris aux structures neurologiques. N’oubliez pas! Un système nerveux qui fonctionne bien, c’est la clé!
  • Stimule le système musculaire, donc aide à supporter le corps tout au long de la journée tout en apportant la force nécessaire aux différentes régions qui en ont besoin.
  • Aide à la motricité globale, ce qui encore une fois, permet au corps de maintenir son état de santé optimal et récupérer plus facilement de certaines conditions.
  • Procure un état de bien-être, car les endorphines sécrétées pendant l’activité physique sont les hormones qui sont directement liées à un état de joie et de bonheur.
  • Suite à un ajustement chiropratique, il est possible que certaines courbatures apparaissent. En pratiquant une activité physique régulièrement, votre corps est stimulé de façon continue, ce qui peut aider à éviter les courbatures.

Votre chiropraticien vous recommande d’être actif, mais vous avez peine à bouger? Pensez à votre enfant qui pousse derrière et qui aura besoin de vous longtemps, ça devrait suffire à vous convaincre!

3. Buvez, encore et toujours!

Tout comme l’activité physique, la recommandation de s’hydrater quotidiennement n’a plus de preuve à faire. En étant hydraté, vous allez chercher des bénéfices importants pour votre santé globale, tout en favorisant une bonne récupération suite à votre traitement chiropratique :

  • Les disques intervertébraux sont constitués en majorité d’eau. Il est donc important qu’ils soient hydratés, comme le reste des autres structures du corps humain. Pensez-y : en ayant un impact sur vos articulations intervertébrales, l’eau vous aide à avoir un meilleur mouvement et une meilleure posture!
  • En buvant une quantité adéquate d’eau, vous évitez l’apparition de différents effets liés à la déshydratation :

4. Favorisez une bonne posture

Bien que de plus en plus de familles consultent en chiropratique afin d’optimiser leur santé, les conditions de douleur constituent encore une bonne proportion des visites en clinique.

Partant du fait que plusieurs conditions de santé sont dues à des troubles posturaux, votre chiropraticien abordera sans doute le sujet avec vous. Optimiser un suivi chiropratique passe inévitablement par la mise en place de postures plus équilibrées, puisque si ces dernières sont en cause dans la condition qui est traitée, un changement doit être fait afin d’éviter la persistance et maximiser les chances de guérison. La santé globale, c’est une combinaison de facteurs qui, additionnés les uns aux autres, créent des résultats exceptionnels.

Chaque situation peut être améliorée et/ou adaptée afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel. Comme vous avez pu le constater, il en va de même pour le suivi chiropratique et les conseils de base demeurent toujours sensiblement les mêmes.

La plupart du temps il ne s’agit que du gros bon sens, alors nous vous mettons au défi de les intégrer d’ici votre prochain ajustement!

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Une douleur à la cage thoracique? Ça pourrait être une irritation costovertébrale!

Saviez-vous que les côtes pouvaient être à l’origine de certaines douleurs? Les conditions costales sont fréquemment rencontrées en chiropratique et lorsqu’elles sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien possède généralement tous les outils pour aider son patient à retrouver un état de santé optimal. Dans cet article, vous découvrirez l’une des conditions costales les plus fréquentes, c’est-à-dire l’irritation costovertébrale, et vous apprendrez comment la chiropratique pourrait être votre allié dans le traitement de cette condition.

Les côtes et leurs articulations

Anatomiquement parlant, les côtes bougent. Si elles ne bougeaient pas, la respiration serait très difficile puisque leur mouvement permet à la cage thoracique de prendre de l’expansion lors de l’inspiration et l’expiration.

Le corps humain comprend généralement 12 paires de côtes. De ces 12 paires, les 2 dernières sont dites flottantes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’attache à l’avant, contrairement aux 10 autres paires de côtes.

Au niveau dorsal, chaque côte s’articule au niveau vertébral, d’où le nom de l’articulation costovertébrale :

Au niveau ventral, les côtes s’articulent pour la plupart avec le sternum, d’où le nom de l’articulation costosternale :

Même si les articulations ne sont pas du même type entre la région antérieure et postérieure du dos, le mouvement est possible à chaque niveau. Comme dans tout mouvement articulaire, il est possible qu’il y ait une diminution de la mobilité, ce qui peut causer des conditions neuromusculosquelettiques comme l’irritation costovertébrale.

Quand la perte de mobilité engendre la douleur

Chaque articulation a un mouvement qui lui est propre. Ce mouvement se doit d’être optimal si l’on souhaite que l’articulation fonctionne normalement. Plusieurs causes peuvent créer une perte de mobilité articulaire :

  • Traumatisme direct à l’articulation
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Mauvaise posture de travail
  • Mouvement répétitif
  • Mauvaise utilisation de l’articulation (ex.: mauvaise technique de course)
  • Sédentarité (non-utilisation des articulations)

Le processus plus détaillé (mais imagé) menant à l’apparition de douleur ressemble à ceci :

  1. Lorsqu’une articulation ne bouge pas optimalement, les récepteurs articulaires envoient un signal au niveau cérébral indiquant que le mouvement n’est pas idéal.
  2. Lorsque le cerveau reçoit cette information, il la traduit comme un problème à régler et souhaite donc “protéger” le corps.
  3. Les signaux de protection envoyés par le cerveau peuvent être ceux-ci :
    1. Inflammation
    2. Hypertonicités musculaires (contractions musculaires)
      1. Restriction dans l’amplitude de mouvement, avec douleur
      2. Restriction dans l’amplitude de mouvement, sans douleur
      3. Raideur des muscles environnants
    3. Oedème local
    4. Douleur
      1. Douleur au mouvement
      2. Douleur au repos
      3. Douleur intermittente
      4. Douleur constante
      5. Douleur légère
      6. Douleur intense
      7. Douleur locale, au toucher
      8. Douleur irradiante
  4. Vite, on se rend compte que les hypertonicités musculaires engendrent à leur tour une nouvelle diminution de l’amplitude de mouvement. C’est ainsi que le cercle vicieux de la restriction articulaire débute :
    1. Perte d’amplitude de mouvement = hypertonicités musculaires
    2. Hypertonicités musculaires = encore plus de perte d’amplitude
    3. Encore plus de perte d’amplitude = encore plus de réponses de protection = encore plus d’hypertonicités musculaires
    4. Ainsi de suite.

Les articulations costovertébrales ne font pas exception à ce mécanisme. En général, les douleurs liées à l’irritation costovertébrale sont celles-ci :

  • Sensation de point à droite ou à gauche de la colonne vertébrale, dépendamment de l’articulation ciblée.
  • Douleur possible lors de l’inspiration ou de l’expiration, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Douleur possible lors du mouvement des bras/épaules, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Sensation de douleur intense à la poitrine, vis-à-vis l’articulation costovertébrale touchée. Comme si un poignard transperçait la poitrine de l’arrière à l’avant.

Le chiropraticien à la rescousse

Lors de son examen, le chiropraticien aura la tâche de déterminer si la douleur perçue par son patient est d’origine neuromusculosquelettique. Pour se faire, il utilisera l’expertise qu’il a acquise au cours de son doctorat de premier cycle en chiropratique.

  • Des questions précises servent à orienter son cheminement clinique.
    • À quel moment survient la douleur?
    • La douleur est présente depuis quand?
    • La douleur est-elle irradiante?
    • Est-ce que l’intensité de la douleur varie?
    • Le patient a-t-il des difficultés respiratoires?
    • Le patient a-t-il d’autres symptômes?
  • Un examen physique complet en lien avec les réponses aux questions aide le chiropraticien à préciser graduellement son idée diagnostique :
    • Amplitudes de mouvement costovertébrales
    • Amplitudes de mouvement costosternales
    • Palpation chiropratique (subluxations) au niveau vertébral
    • Évaluation des hypertonicités musculaires potentielles
  • Des examens complémentaires en fonction des résultats obtenus (radiographies)
    • Puisque le chiropraticien a la capacité de prescrire et analyser les radiographies, il est possible qu’il veuille avoir une image plus précise de la région impliquée. Comment est la colonne vertébrale? Comment sont les articulations costovertébrales? Comment est la qualité osseuse? Toutes ces réponses peuvent aider à déterminer si le diagnostic est d’origine chiropratique et orienter vers le traitement le mieux adapté pour le patient.
    • Dans l’éventualité où un traumatisme soit à l’origine de la douleur, il est possible que le chiropraticien veuille évaluer l’intégrité osseuse. Si elle est compromise et qu’il suspecte une fracture, il aura à référer son patient du côté médical pour un suivi approprié pour confirmer le diagnostic.

Dans le cas d’un diagnostic d’irritation costovertébrale, un suivi chiropratique pourra être envisagé.

Puisque le chiropraticien évalue la présence de subluxations vertébrales, il traitera celles qu’il a trouvées lors de son examen. Sachant qu’il n’y a pas que les articulations vertébrales qui peuvent être subluxées, il traitera fort probablement l’articulation costovertébrale en cause dans le diagnostic qu’il a émis puisqu’elle présentera sans doute une perte de mouvement.

Si, à son examen, des hypertonicités musculaires ont été mises en lumière, il pourra les travailler afin de rendre le muscle plus souple et moins contracté. Cela aidera à redonner une amplitude de mouvement normale à l’articulation.

Puisqu’on retrouve généralement de l’inflammation au site de l’irritation costovertébrale, il est possible que des techniques complémentaires soient utilisées, selon la localisation, l’indication et les contrindications du patient :

  • TENS (neurostimulation électrique transcutanée)
  • Ultrasons
  • Glace
  • Chaleur

Optimiser la santé de son patient

La vision chiropratique est orientée sur la santé globale de son patient. En conséquence, le chiropraticien ne se penchera pas seulement sur la douleur. Il aura toujours en tête d’optimiser son suivi et la condition de vie des gens qui le consultent en donnant des conseils sur les habitudes de vie, les postures à adopter (sommeil et travail) et les exercices qu’ils pourraient faire afin d’aider leur condition et éviter les récidives.

Le chiropraticien sait très bien que l’absence de douleur n’est pas toujours en lien avec l’absence de maladie/condition de santé. Il pourra être présent pour vous suite à la gestion de la douleur afin de vous guider vers un état de santé optimal et vous proposer des soins d’optimisation. N’hésitez pas à le consulter!

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L’arrivée du beau temps : 5 astuces santé pour optimiser votre vitalité.

Ça y est! La chaleur printanière s’est installée au cours des derniers jours! Si pour certains, les tempêtes de neige ont été synonymes de journées au grand air, pour d’autres, elles ont plutôt été associées aux mois les plus inactifs de l’année. Bien que l’apparition de la verdure soit un signe de renouveau, le changement de saison peut comporter certains défis. Dans cet article, vous découvrirez comment optimiser l’arrivée du beau temps en découvrant nos 5 astuces santé.

1. C’est assez, l’hibernation! Stimulez votre système cardiovasculaire!

Si vous faites partie de ceux qui n’ont pas été actifs de l’hiver, il est possible que le raclage du terrain et le balayage de rue vous semblent exigeants. Sachant que vous n’y échapperez pas, soyez astucieux et prévoyez le coup!

Stimulez graduellement votre système cardiovasculaire et ajoutez des pas à votre journée en prévision des corvées printanières et des activités estivales :

  • Chaque jour, sortez marcher une quinzaine de minutes
  • Privilégiez les escaliers
  • Stationnez votre voiture plus loin qu’à l’habitude
  • Descendez de l’autobus un arrêt avant
  • Inscrivez-vous au club de marche local
  • Lorsque votre enfant est à l’entraînement de hockey, profitez-en pour sortir marcher ou arriver 5 minutes avant et profiter du plein air.

* Bonus : Lorsque vous vous sentirez prêts, augmentez la vitesse ou intégrez des intervalles.

La marche ne vous interpelle pas nécessairement? Voici des suggestions fort intéressantes pour stimuler vos capacités cardiovasculaires :

  • Natation
  • Vélo
  • Danse
  • Badminton
  • Yoga
  • Pilates

Bien que le printemps soit grandement avancé, il n’est pas trop tard pour commencer! Allez hop!

2. Des exercices musculaires ultras simples pour vous supporter au quotidien

Il serait utopique de penser à racler un terrain sans en subir les conséquences physiques le lendemain. Même les gens actifs se réveillent avec des courbatures après une telle corvée. Pensez tout de même à préparer votre corps en vous assurant d’un bon tonus musculaire.

  • Exercices avec des bandes de résistance
  • Exercices avec des poids libres
  • Exercices utilisant le poids du corps (push-ups, lunges, squats, abdominaux)

N’oubliez pas que l’activité physique pratiquée régulièrement n’apporte que des bienfaits :

  • Procure de l’énergie
  • Réduit le stress
  • Nous rend plus forts
  • Prolonge l’autonomie à mesure que nous vieillissons
  • Aide à prévenir des maladies chroniques (cancer, obésité, hypertension, maladies du cœur, diabète de type 2)

3. Vous voulez travailler efficacement? Préparez-vous adéquatement!

Vous prévoyez faire partie de la vague et créer votre propre jardin? Fantastique! Le jardinage est un excellent moyen pour profiter du grand air, être actif et manger des aliments savoureux. Avant de débuter, et même si vous êtes des habitués, prévoyez rendre votre passe-temps agréable et sécuritaire :

4. Ayez une vision globale et à long terme de votre santé

C’est très connu : après les résolutions du Nouvel An, l’approche de l’été est sans aucun doute le moment de l’année où la santé redevient subitement une priorité. Comme s’il fallait être prêt pour l’été depuis la veille.

Mais comment échapper à ce stress superflu et faire de sa santé une priorité au quotidien? Voici nos réflexions sur le sujet :

  • Sans objectif clair, les attentes ne peuvent être comblées.
    Attention : il n’est pas question de distance de course, de nombre de pas dans une journée ou de poids à perdre. Il est question de prise de conscience quant à l’importance de la santé.
    En ayant comme objectif de faire des choix de vie sains qui optimisent la santé au quotidien, le reste suit inévitablement. Qu’on soit le 26 décembre, le 1er janvier ou le jour de notre anniversaire, ça n’a pas d’importance tant qu’on fait les bons choix et qu’on les assume. À partir de ce moment, l’objectif est clair et l’arrivée du printemps n’est que la poursuite des décisions qui ont été prises pour les bonnes raisons. Fini, le stress
  • Soyez dans l’acceptation
    Nous pourrions aussi dire: soyez indulgents. Foncer à tête baissée dans un projet ne donne pas toujours les résultats escomptés. Penser qu’il n’y aura pas d’embûches en lien avec la constance, la motivation et la persévérance n’est pas ce qu’il y a de plus réaliste.
    Essayez de voir l’optimisation de la santé comme un processus : un jour à la fois, avec plaisir et légèreté. On bouge pour le plaisir, on travaille la musculature pour préserver notre autonomie et on mange sainement pour se construire une santé. Pas pour correspondre à des standards non essentiels.

5. Veillez à consulter votre chiropraticien pour optimiser votre santé

Votre chiropraticien est un allié important à considérer dans l’optimisation de votre santé et ce, il se fera un devoir de vous guider à l’arrivée du printemps si vous en avez besoin, mais sachez que son expertise peut vous être bénéfique tout au long de l’année!

  • Puisqu’il a comme objectif d’optimiser votre santé globale, l’analyse de votre colonne vertébrale lui permettra d’évaluer la présence de subluxations vertébrales. Il pourra par la suite effectuer des ajustements vertébraux pour favoriser le mouvement des vertèbres.
  • Son expertise lui permet d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. À la venue du printemps, il peut vous aider à élaborer avec vous un plan de match qui vous permettra d’optimiser votre santé neurovertébrale et vous supporter dans la pratique de vos activités.
  • Ses compétences lui permettent d’évaluer votre posture et déterminer si certains exercices doivent être proposés afin d’optimiser votre santé. Débutant? Athlète? Sportif amateur? Sédentaire? Chaque situation est unique et nécessite un suivi personnalisé.
    • Exercices d’étirement
    • Exercices de renforcement
    • Exercices de stabilisation
    • Exercices posturaux

Que de bénéfices en vue d’une santé optimale!

En espérant que les prochaines semaines vous permettent de faire des choix qui vous aideront pour très longtemps!

 

Sources telles que consultées le 9 mai 2022
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/etre-actif/votre-sante-activite-physique.html

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Engourdissements : Les causes et les pistes de solutions

Ça picote, ça élance ou c’est engourdi. C’est intermittent ou c’est constant. Ça vient seul ou se présente avec d’autres symptômes. Ça peut être persistant ou de courte durée. Les engourdissements surviennent sous différentes formes et pour plusieurs raisons, mais quoi qu’il en soit, rares sont les gens qui n’en souffriront pas au cours de leur vie.

Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le concept d’engourdissement et pourrez comprendre qu’il n’est pas seulement associé à un nerf “coincé”. Après l’avoir décortiqué en 3 étapes faciles, la notion d’engourdissement n’aura plus aucun secret pour vous! Bonne lecture!

1. La voie de la sensation : essentielle à la compréhension de l’engourdissement

Un engourdissement est par définition une perte de sensation complète ou partielle qui peut s’accompagner de sensations anormales, qu’on appelle les paresthésies (comme le picotement). Parfois, d’autres signes et symptômes peuvent être associés à l’engourdissement :

  • Douleur
  • Faiblesse
  • Démangeaison
  • Sensation de brûlure
  • Extrémité froide
  • Maux de tête

Toute sensation, normale ou anormale, passe nécessairement par le système nerveux. C’est ce qu’on appelle la voie de la sensation. L’engourdissement n’y échappe pas, puisqu’il réfère à la perception d’une sensation.

Voici, de façon résumée, comment une sensation normale est perçue :

  1. Stimulus extérieur (toucher, chaleur, douleur, vibration, etc.)
  2. Détection de ce stimulus par des récepteurs sensoriels (fibres nerveuses sensorielles situées dans la peau)
  3. Transport de l’information par les nerfs sensoriels (qui partent de la peau et se dirigent vers la moelle épinière)
  4. Avant leur arrivée à la moelle épinière, les nerfs sensoriels changent de nom pour devenir des nerfs rachidiens (nerfs spinaux) et ensuite des racines nerveuses rachidiennes (racines nerveuses spinales).
  5. Ces racines deviendront des neurones qui chemineront dans la moelle épinière en se dirigeant vers le tronc cérébral.
  6. De là, le neurone se dirige à la zone du cerveau responsable de la perception et l’interprétation de la sensation.

En fonction du résultat de l’intégration, la réaction à adopter sera conséquente. Tout se fait sans qu’aucune décision ne soit prise de façon consciente :

  • Retrait en cas de stimulus douloureux ou de température inappropriée
  • Constat de ce qui est perçu sans pour autant devoir réagir vivement (vibration, toucher)

Cette voie de la sensation est primordiale. Elle permet à l’être humain d’interagir avec son environnement de façon optimale.

Sans elle, vous pourriez mettre la main sur un rond de poêle brûlant sans percevoir la douleur. Imaginez-vous le résultat après quelques instants? Vous comprenez mieux son importance maintenant, n’est-ce pas?

2. Comment comprendre l’apparition de l’engourdissement

La voie de la sensation est longue. Des récepteurs sensoriels jusqu’au cerveau, une dysfonction de n’importe quelle de ces structures peut mener à une perturbation de la sensation. De là peut résulter un engourdissement, provoqué par de multiples causes, divisées en 3 catégories distinctes :

1. Pression ou irritation des structures de la voie

De façon imagée, pensez à ce qui se produit lorsqu’on place un pied sur un boyau d’arrosage. La conséquence est de diminuer le débit de l’eau qui y circule, ce qui rend l’approvisionnement moins optimal.

L’engourdissement causé par la compression d’un nerf est assez fréquent. Les causes sont très variables :

  • Maintien d’une posture sur une longue période
    Un engourdissement dans les jambes lorsqu’on s’assoit en croisant les jambes est très fréquent. La compression sur le nerf est à l’origine de cet engourdissement.
  • Mouvement répétitif
    Les mouvements répétitifs peuvent occasionner une hypertrophie musculaire et de l’inflammation, ce qui comprime le nerf et crée un engourdissement comme dans le syndrome du canal carpien.
  • Syndrome du piriforme
    Cette condition neuromusculosquelettique est associée à une hypertonicité du muscle piriforme, ce qui comprime le nerf sciatique et peut causer un engourdissement sur une partie ou l’entièreté du trajet du nerf.
  • Hernie discale (compression d’une racine nerveuse, créant un engourdissement sur le trajet du nerf impliqué)
  • Arthrose vertébrale (rétrécissement de l’espace nécessaire aux racines nerveuses et aux nerfs dans la région vertébrale, ce qui peut causer un engourdissement)
  • Rétrécissement du canal vertébral, causant une compression sur la moelle épinière et engendrant un engourdissement (sténose spinale, tumeur)
  • Subluxation vertébrale

L’engourdissement peut être le résultat d’une subluxation vertébrale. Puisque la moelle épinière se retrouve à l’intérieur du canal vertébral et que les racines nerveuses émergent de chaque côté des vertèbres, l’inflammation pouvant être associée à la subluxation crée à son tour une irritation des structures nerveuses. L’engourdissement peut être la conséquence de cette irritation.

2. Diminution ou blocage de l’apport en sang vers le nerf ou les structures nerveuses de la voie

Certaines conditions ou postures peuvent causer un engourdissement puisqu’elles limitent l’apport en sang vers le nerf. S’il ne reçoit pas suffisamment de sang, sa fonction n’est pas optimale et l’engourdissement peut survenir.

  • Engourdissement dans les bras et les mains lorsqu’on dort le bras sous l’oreiller (dans cette posture, le muscle pectoral crée une pression sur les vaisseaux sanguins de la région, ce qui entraîne un engourdissement)
  • Syndrome du défilé thoracique
    Cette condition naît de la compression d’un nerf ou d’un vaisseau sanguin qui se situe entre le cou et le thorax (compression faite par un muscle, la clavicule ou une côte surnuméraire). L’engourdissement découle de cette compression et se situe à des endroits variables au niveau du membre supérieur. D’autres signes et symptômes peuvent être associés à cette condition neuromusculosquelettique.
  • Maintien d’une posture sur une longue période
    Un engourdissement dans les jambes lorsqu’on s’assoit en croisant les jambes est très fréquent. Comme mentionné précédemment, cette posture peut comprimer un nerf, mais aussi un vaisseau sanguin et provoquer un engourdissement.
  • Accident vasculaire cérébral (AVC)
    Cette condition est liée à une obstruction ou à la rupture d’une artère cérébrale, ce qui entraîne la mort de tissus cérébraux par manque d’apport sanguin. Selon la zone touchée, une des conséquences peut être un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage, dans le bras ou la jambe.

3. Conditions de santé particulières

Certaines conditions de santé peuvent causer un engourdissement. Elles peuvent être de différentes origines :

  • Troubles héréditaires (ex.: ataxie de Friedreich)
  • Troubles infectieux (ex.: VIH, lèpre, maladie de Lyme)
  • Troubles métaboliques (ex.: diabète, insuffisance rénale, carence en vitamine B12)
  • Conditions liées aux toxines ou aux médicaments (ex.: métaux lourds, certains médicaments de chimiothérapie)
  • Troubles de la myéline, cette matière qui recouvre certains neurones: (ex.: sclérose en plaques)

3. Chiropratique et soulagement de l’engourdissement : une combinaison parfaite!

Puisque le chiropraticien évalue, diagnostique et traite les conditions neuromusculosquelettiques, il est le professionnel de choix dans le suivi de l’engourdissement lorsque la cause est dans son champ de compétence.

En fonction des résultats obtenus à l’anamnèse et l’examen physique, il pourra déterminer quel est le suivi approprié afin d’optimiser la santé de son patient.

S’il conclut à une cause d’origine neuromusculosquelettique, il pourra établir son propre plan de traitement :

  • Ajustements chiropratiques
  • Manipulations des articulations périphériques (ex.: épaule, genou, poignet)
  • Travail musculaire
  • Thérapies complémentaires (ex.: ultrasons, stimulation électrique transcutanée)
  • Conseils posturaux
  • Changements de certaines habitudes de vie
  • Exercices d’étirement ou de renforcement

S’il le juge nécessaire, il dirigera son patient vers le professionnel de la santé qui pourra le prendre en charge et selon le cas, il pourra proposer une cogestion.

De par son rôle de premier contact (ne nécessite pas de référence médicale), il saura vous recevoir dans un délai raisonnable et vous guidera rapidement.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, son expertise en santé neurovertébrale pourrait vous être grandement bénéfique!

 

Sources telles que consultées le 25 avril 2022
Engourdissement – Troubles du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs – Manuels MSD pour le grand public (merckmanuals.com)
Signes et symptômes de l’accident vasculaire cérébral (AVC) – Canada.ca

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5 moyens surprenants de rendre ses vacances vraiment reposantes

« Pis, Sylvain? As-tu passé des belles vacances? Tu t’es bien reposé j’espère, parce qu’on a d’la job en masse pour toi asteure haha! »

Humm…. Vous est-il déjà arrivé de terminer vos vacances encore plus fatigués qu’au moment de les commencer?

De vous sentir coupable et un peu découragé, sachant que la prochaine occasion de refaire le plein ne se représentera pas avant plusieurs mois?

Prendre des vacances, c’est essentiel pour son bien-être, mais aussi pour sa productivité, sa créativité et son efficacité au travail. À condition bien sûr, de recharger ses batteries « pour vrai ».

Dans cet article, on vous dévoile 5 solutions pour vivre des vacances vraiment reposantes et énergisantes.

1. Déconnecter

Déconnecter, ça veut dire « établir des limites ». Si vos collègues ou votre employeur vous contactent pendant vos vacances, c’est que vous n’avez pas été assez clair. Même chose si vous êtes le patron.

Des vacances, ça se planifie : ne prenez pas de nouveaux projets dans les semaines qui précèdent à moins d’avoir une équipe autonome, déléguez autant que possible et communiquez clairement ce que représente pour vous une « urgence ».

Déconnecter, ça peut aussi vouloir dire de fermer son téléphone et de réduire grandement sa présence sur les réseaux sociaux. Votre attention est constamment sollicitée, surtout en cette ère numérique moderne.

La gestion des multiples stimuli est très énergivore pour l’organisme. Permettre à son cerveau de ralentir vous sera très bénéfique pour recharger vos batteries et retrouver vos capacités mentales optimales.

2. L’actif avant le passif

On aurait tendance à croire que dormir, se prélasser sur la plage et regarder la télévision sont des passe-temps qui nous permettent de nous reposer. C’est l’une des croyances populaires les plus ancrées à propos des vacances.

Le chercheur en neuropsychologie Guillaume Dulude a récemment exposé que le corps se repose plus efficacement lorsqu’il fait une activité qui sollicite une région du cerveau différente de celle qu’il a l’habitude d’utiliser au travail.

Par exemple, un comptable qui utilise principalement des fonctions cognitives de logique, d’analyse et de mathématiques au travail, aurait tout intérêt à solliciter des régions cérébrales associées à la créativité ou aux activités motrices lors de ses vacances.

Dessiner, faire du surf, partir en camping rustique et même tricoter vont lui permettre de se régénérer beaucoup plus efficacement qu’une semaine sur le bord de la piscine.

Le contraire est aussi vrai. Vous travaillez physiquement? Optez pour des activités qui utilisent votre cerveau analytique ou créatif comme les casse-têtes ou la lecture. Pourquoi ne pas suivre une formation qui vous intéresse depuis longtemps?

L’idée ici, c’est de FAIRE quelque chose qui vous sort du quotidien de manière à permettre au cerveau de véritablement reposer les régions les plus sollicités au quotidien.

3. Être présent

Si vous pensez à la charge de travail qui vous attend au retour des vacances alors que vous visitez le Zoo de Granby en famille, vous n’êtes pas vraiment en train de vous reposer.

La pratique de la pleine conscience est une technique pour vous aider à vivre le moment présent, à éviter de vous promener mentalement entre le passé (créateur de nostalgie et de culpabilité) et le futur (créateur d’anxiété).

La pleine conscience se pratique en tout temps : lors des repas, d’une promenade ou d’une simple discussion. Elle permet aussi de calmer le mental et d’accueillir ce qui est, avec plus de zénitude.

La pleine conscience est parfaite pour renouer avec soi et avec les gens qu’on aime : on est plus à l’écoute.

Le nombre de coachs de pleine conscience a explosé dans les derniers mois, démontrant à la fois le besoin et l’intérêt de cette pratique bénéfique pour la santé physique et mentale. François Lemay, un coach très populaire depuis quelques années au Québec, offre de nombreux programme en ligne, pour tous les niveaux et tous les budgets. Idéalement, on commence avant de partir à vacances 😉

4. Planifier pour créer de l’espace

Pour permettre au système nerveux de passer en mode relax, il est impératif de réduire au maximum les sources de stress. Les deux, le mode relax et le mode stress, ne peuvent coexister au même moment.

Impossible de se ressourcer si on ressent du stress, peu importe son origine, qu’il soit réel (rencontrer un ours) ou imaginaire (penser qu’on pourrait rencontrer un ours).

La pleine conscience (la solution #3) est l’une des façons de réduire le stress réel et imaginaire. Mais vous pouvez aussi planifier vos vacances de manière à minimiser les moments potentiels de stress.

Planifiez vos vacances, certes, mais laissez vous de l’espace pour manœuvrer.

La planification claire est un moyen de réduire l’anxiété, toutefois, si vous bourrez votre calendrier et que vous craignez des conflits d’horaire ou des retards potentiels, vous perdez les bénéfices liés à la planification.

Donc oui, on prévoit des activités en famille, mais on ne planifie pas faire le tour de Walt Disney en une journée.

5. Maximisez les bienfaits des vacances

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie.

Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter à fond du repos que vous lui offrirez pendant vos vacances ; il sera ainsi en mesure de récupérer plus rapidement.

Un autre avantage : votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme pour prévenir les limitations physiques durant les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances.

Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

En résumé :

  1. Déconnecter réellement du travail en planifiant vos vacances plusieurs semaines à l’avance et en imposant vos limites. Déconnecter des réseaux sociaux et du bruit causé par une trop grande présence en ligne.
  2. Optez pour des activités qui sollicitent des régions inhabituelles de votre cerveau.
  3. Pratiquez la pleine conscience pour profiter du moment présent, renouer avec les membres de votre famille et avec vous-mêmes.
  4. Planifiez vos vacances, mais laissez-vous de l’espace pour ne pas avoir à stresser inutilement.
  5. Consultez votre chiropraticien avant de partir en vacances. L’ajustement chiropratique optimise votre système nerveux, qui sera en mesure de récupérer plus facilement, sans compter les tensions et les inconforts qui seront amoindris pour que vous puissiez profiter pleinement des activités prévues.

Bonnes vacances reposantes et énergisantes!

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Les 10 astuces pour jardiner sans se blesser

Le dos de Marguerite était bien heureux que l’hiver se termine : fini le pelletage! Mais il n’avait pas venu venir son autre bête noire : le jardinage!

Le jardinage, ce n’est pas un doux passe-temps pour retraité : c’est tout un sport! Nous dépenserons près de 300 calories à l’heure en creusant, labourant, transportant, semant et arrosant nos belles plantes. L’équivalent d’environ une heure de marche rapide. Pas mal.

Pour éviter de se blesser au dos, Marguerite a intérêt à porter une attention particulière à la façon dont elle s’y prendra pour cultiver son potager et embellir sa plate-bande.

Avant de jardiner, Marguerite devra :

S’échauffer. Pour s’échauffer correctement, il suffit de se mettre en mouvement.

Pourquoi ne pas commencer par une petite marche active : en balançant les bras, avec des enjambées assez importantes et d’un bon pas ?

On poursuit avec quelques rotations du cou, des épaules, du tronc et des chevilles. Pour terminer avec une petite série d’étirements.

Porter des vêtements adéquats. Des vêtements longs et amples (ou extensibles) sont parfaits pour le jardinage. Ils nous protègent du soleil et des insectes, tout en nous permettant de bouger librement.

Pour éviter les ampoules et autres blessures, il est recommandé de porter des gants.

Pendant qu’elle jardine, Marguerite devra :

Utiliser les bons outils. La brouette est un indispensable pour transporter tous les sacs de terre et de compost. On la choisit à 2 roues pour éviter les déséquilibres.

Les genouillères permettront de travailler confortablement à genoux, plutôt que de se pencher.

Le boyau d’arrosage est préférable à l’arrosoir. Posséder une bêche pourrait être bien utile pour retourner la terre et retirer les mauvais herbes en conservant une posture droite.

Varier les tâches régulièrement. Le dos n’aime pas les positions prolongées. Il est préférable de changer de tâches aux 15 à 30 minutes environ. Une façon facile de plaire aux articulations et aux muscles les plus sollicités.

Faire des pauses régulièrement. Si on varie les tâches, on peut espacer un peu les pauses. Par contre, si on n’a d’autres choix que de rester dans une même position plus de 15 minutes, on se lève et on fait quelques étirements.

Pourquoi ne pas respirer un bon coup tant qu’à y être! Ça va oxygéner les muscles et améliorer notre qualité de présence. Ne dit-on pas du jardinage qu’il est méditatif?

S’hydrater. Particulièrement par temps chaud et ensoleillé, il est essentiel de boire suffisamment d’eau. Nous perdons beaucoup d’eau par la sueur et la déshydratation augmente les risques de souffrir d’un malaise et d’une blessure.

Bouger adéquatement. On plie les genoux plutôt que de se pencher. Pour pelleter, le principe est le même qu’avec la neige.

On demande de l’aide au besoin. Un voisin ou un ami pour venir nous donner un coup de main pour les tâches plus difficiles comme soulever les sacs de terre, étendre de la roche ou transporter des pierres.

Après le jardinage, Marguerite devra :

S’étirer. La même série d’étirements à la fin d’une grosse journée de jardinage pourra réduire les courbatures et favoriser une bonne récupération.

Vérifier qu’elle a un bien un rendez-vous prévu avec son chiro. Les tâches intenses et ponctuelles (que l’on fait de façon intensive mais seulement quelques fois par année) entraînent plus de risques de blessures.

Le jardinage, le pelletage, le nettoyage des gouttières et le cordage de bois en font tous partie.

Consulter son chiropraticien pour une vérification de routine est une excellente décision afin de s’assurer que notre colonne vertébrale et nos autres articulations demeurent alignées et mobiles.

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