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Découvrez le rôle des muscles, des tendons et des ligaments dans la synergie du mouvement

Marcher. Soulever un objet. Tourner la tête. Écrire. Courir. Avez-vous déjà réalisé la quantité de mouvement que vous faites en une seule journée, et ce, de façon totalement automatique? Une bonne partie des mouvements que nous effectuons sont programmés afin de nous permettre d’être fonctionnel et efficace au quotidien. Nos muscles, nos tendons, nos ligaments et nos articulations travaillent en synergie afin de nous permettre d’être actif. Sous le contrôle du système nerveux, ces structures nous rendent mobiles et nous permettent d’accomplir une multitude de tâches sans y réfléchir consciemment tout en maintenant équilibre et coordination.

Dans cet article, vous découvrirez l’incroyable capacité des composantes du système neuromusculosquelettique à entrer en action afin de nous permettre d’être en continuelle interaction avec notre environnement.

Muscles, tendons, ligaments et capsule articulaire : les structures essentielles au mouvement

Bien que visuellement, la flexion du coude semble anodine, ce mouvement est très complexe et implique plusieurs structures qui doivent travailler en synergie. Sous le contrôle du système nerveux, les muscles, les tendons, les ligaments et les éléments de la capsule articulaire sont sollicités afin de créer le mouvement demandé.

Le système nerveux est celui qui permet la mise en action de ces structures afin d’obtenir un mouvement. Il permet la communication entre les différentes fibres nerveuses et la région sollicitée (structures articulaires) afin de faire bouger le membre. Sans cette communication, les muscles, les tendons et les ligaments n’effectuent pas leur rôle.

Le système nerveux moteur est donc celui qui, en fonction des besoins, envoie les bons signaux aux bonnes structures pour créer le mouvement demandé, essentiellement par la contraction des fibres musculaires.

La contraction musculaire commence par un signal émis par le système nerveux central (SNC), qui inclut le cerveau et la moelle épinière. Lorsque le cerveau décide de réaliser un mouvement (par exemple, lever un bras), il envoie un signal électrique via les neurones moteurs qui transmettent l’information vers les muscles. Le système nerveux assure donc la coordination, la régulation et le contrôle de chaque contraction musculaire, permettant des mouvements volontaires (ou réflexes) en créant entre autres la contraction musculaire.

Les articulations jouent également un rôle dans le mouvement et ne fonctionnent pas toutes de la même façon et n’ont pas toutes la même capacité de mouvement. En conséquence, les muscles, les tendons et les ligaments travaillent de manière à pouvoir créer ce mouvement selon l’orientation de leurs fibres et la localisation de leurs insertions sur les os.

La forme de l’articulation influence aussi la quantité de mouvement qu’elle pourra permettre. Par exemple, la forme de l’articulation de l’épaule permet de grandes amplitudes de mouvement dans pratiquement tous les sens, alors que celles du petit orteil n’offrent pratiquement que la flexion et l’extension. Les orteils sont plus petits et permettent une moins grande amplitude en général, mais toutes proportions gardées, le petit orteil ne fait pas autant de rotation que l’épaule, puisque les surfaces articulaires ne sont pas faites de la même façon.

L’état de l’articulation influence également la capacité de mouvement. Si les structures articulaires fonctionnent optimalement, le mouvement est optimal. Si, en contrepartie, ces structures sont dysfonctionnelles, le mouvement peut être limité, et ce, indépendamment de la fonction du système nerveux. En présence d’arthrose, par exemple, il est possible que le mouvement ne soit pas possible dans toutes les amplitudes normales. En effet, l’arthrose, ce processus dégénératif, peut amener une limitation de mouvement.

Puisque plusieurs structures anatomiques (muscles, tendons, ligaments, structures nerveuses et articulaires) sont impliquées dans le mouvement, il est primordial que chacune d’entre elles puisse fonctionner optimalement. Certaines conditions de santé peuvent influencer leur fonctionnement. En conséquence, si un mouvement semble difficile, il pourrait être judicieux de consulter un chiropraticien afin de voir avec lui si cette limitation vient d’une condition neuromusculosquelettique, et si oui, comment il pourrait vous aider à l’améliorer.

Le mouvement : un rôle capital dans le bien-être global

La capacité de mouvement est essentielle pour un bien-être global et une qualité de vie optimale. Le mouvement ne consiste pas seulement à plier le genou et la hanche afin de permettre la marche. Il doit impliquer la fluidité, la coordination et l’équilibre afin que nous puissions avoir un certain contrôle.

Grâce à cette capacité de mouvement, nous pouvons réaliser une multitude de tâches et d’actions au quotidien tout en nous permettant d’être en contact avec notre environnement :

Une capacité de mouvement optimal a une incidence positive dans plusieurs sphères de la vie :

1. Santé physique et prévention des blessures

Un corps capable de bouger efficacement et en toute liberté est moins susceptible de subir des blessures. En effet, la mobilité articulaire, la souplesse et l’équilibre jouent un rôle crucial pour maintenir une bonne posture et aider à la prévention de conditions neuromusculosquelettiques comme la tendinite, la douleur lombaire, les maux de tête ou encore le mal de cou.

Une bonne capacité de mouvement permet aussi aux muscles et aux articulations de travailler de façon optimale, ce qui offre une meilleure stabilité et peut avoir un impact significatif sur la réduction des risques de chutes.

2. Capacité physique accrue

Que ce soit pour une activité sportive ou une tâche en lien avec le travail, une bonne capacité de mouvement est essentielle afin maximiser les performances.

En effet, les athlètes doivent être forts, endurants et avoir une bonne flexibilité pour performer. De plus, pour la majorité des gens, être capable de bouger avec aisance, coordination et précision permet à tout un chacun de mieux réaliser les tâches auxquelles nous nous adonnons.

3. Atteinte d’une forme d’autonomie, d’indépendance et de bien-être mental

Vous l’aurez compris, la capacité à bouger librement influence directement l’autonomie au quotidien. Pouvoir se lever, marcher, s’asseoir ou soulever des objets sans difficulté est indispensable à l’indépendance. Lorsque la mobilité est limitée, même les activités les plus simples deviennent des défis, ce qui peut affecter la qualité de vie et devenir une source de stress.

La capacité de mouvement influence également le bien-être émotionnel. En effet, vous le savez, l’exercice physique s’avère être très bénéfique pour le moral. De plus, bouger librement, sans restriction et sans douleur peut améliorer le sentiment de bien-être général.

4. Vieillir optimalement

Avec l’âge, maintenir une bonne capacité de mouvement est essentiel pour profiter des opportunités qui se présentent. Les gens du bel âge qui conservent une certaine mobilité ont moins de risques de développer des problèmes de santé liés à la sédentarité comme la perte de masse musculaire (qui peut influencer la densité osseuse et être associée avec l’ostéoporose) et peuvent aussi continuer à vivre de manière plus autonome et active.

Mouvement optimal : comment la chiropratique pourrait aider

La chiropratique est à la fois une science, un art et une philosophie. Son objectif est de favoriser le rétablissement et le maintien de la santé globale en éliminant les entraves au bon fonctionnement du système nerveux, en particulier au niveau de la colonne vertébrale.

Étant donné que le système nerveux régule l’ensemble des fonctions corporelles (moteur, sensoriel, digestif, respiratoire, etc.), toute contrainte présente dans le fonctionnement de ce dernier pourrait perturber l’efficacité des autres systèmes. Puisque le mouvement est essentiellement contrôlé par le système nerveux moteur, la chiropratique pourrait être bénéfique afin de favoriser le bon fonctionnement des muscles et des structures articulaires.

La capacité de mouvement est essentielle à notre bien-être global et à la qualité de notre vie quotidienne. Elle permet non seulement de réaliser des tâches simples, mais aussi de maintenir notre autonomie, de prévenir des blessures et d’améliorer notre santé physique et émotionnelle. Lorsque des limitations apparaissent, consulter un chiropraticien pourrait s’avérer une solution de choix pour restaurer une mobilité et ainsi vous permettre de maintenir un mode de vie actif.

N’hésitez pas à nous consulter!

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Votre 6e sens est-il développé? (Cet article est 0% ésotérique)

Vous êtes-vous déjà imaginé devenir non-voyant ou malentendant? Certes, perdre la vue ou l’ouïe demanderait une grande adaptation, mais imaginez un instant perdre le sens qui vous permet de vous tenir droit, de mettre un pied devant l’autre et de faire n’importe quel mouvement. Impossible! C’est pourtant ce qui arrive à petit feu à la majorité des gens. Le mode de vie sédentaire mène à la perte d’un des sens les plus raffinés du corps humain : la proprioception. C’est peut-être votre cas. Lisez ce qui suit pour mieux comprendre ce qui se passe.

 

ProprioQUOI? Petit cours de neurologie 101

Avez-vous déjà glissé sur une plaque de glace sans comprendre comment vous avez fait pour ne pas tomber? Une bonne proprioception vous permet de vous rattraper en l’espace d’une microseconde pour éviter les catastrophes et les blessures. Ce sixième sens a pour fonction d’envoyer l’information très précise de la position de votre corps dans l’espace à votre cerveau. La précision est telle que chacune des articulations de votre corps est détaillée.

La transmission nerveuse de cette information se fait par l’entremise de petits capteurs dans les articulations : les mécanorécepteurs. C’est comme si vous aviez des mini GPS partout dans le corps, branchés directement à vote cerveau par des neurones transmetteurs. C’est aussi grâce à eux que l’être humain peut se tenir debout. Pensez-y un instant… Vingt-quatre vertèbres empilées en série et reposant sur votre sacrum. C’est un miracle que la colonne vertébrale puisse être maintenue en position verticale, contre la gravité! C’est sans doute aussi pourquoi le corps humain a jugé bon de placer 80 % des mécanorécepteurs dans cette structure complexe et raffinée qu’est la colonne vertébrale et les petits muscles profonds qui s’y attachent.

 

Le meilleur entrainement cérébral : activez vos mécanorécepteurs!

Pensez à la proprioception comme étant la nourriture de vos neurones. Bien sûr elles ont besoin de bons nutriments provenant de l’alimentation, mais elles ont surtout besoin de stimulation. Et tenez-vous bien, vos neurones sont stimulés quand vous bougez (et donc quand vous activez vos mécanorécepteurs!). Le style de vie sédentaire, la position assise statique et les postures recourbées font que la majorité des gens sont en manque de stimulation proprioceptive.

Souvenez-vous que la majorité des mécanorécepteurs sont dans la colonne vertébrale. Alors quand vous restez assis devant l’ordinateur, ils ne sont pas stimulés. Et comme les neurones fonctionnent sur le principe de « utilisez-nous ou perdez-nous », moins vous stimulez vos mécanorécepteurs, moins bonne est votre proprioception et moins efficace est votre cerveau à répondre aux mouvements de vos articulations… le cercle vicieux est enclenché!

 

Voici ce qui se passe au quotidien lorsque votre proprioception n’est pas assez développée

Que diriez-vous d’un GPS qui localise « à peu près »? C’est ce qui se passe pour votre cerveau : il n’a pas l’information complète de la position des différentes parties de votre corps. Ça rend la navigation plus laborieuse. Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par une faible capacité à éviter les blessures (comme l’exemple de glisser sur la glace) et surtout une faible capacité à protéger les tissus délicats (muscles, ligaments, etc.).

Par exemple : Vous vous penchez pour soulever une boîte du sol. Votre cerveau doit avoir l’information exacte de la position de chaque vertèbre, de votre bassin, de vos genoux, etc. Si votre proprioception est adéquate, il sera en mesure d’activer tous les petits muscles stabilisateurs profonds du dos, de la ceinture abdominale et de la ceinture pelvienne pour protéger vos articulations (c’est-à-dire vos os, ligaments, tendons, autres muscles et même vos disques intervertébraux). Dans le cas contraire, si votre cerveau n’a pas la carte précise provenant des mécanorécepteurs, les chances de blessure sont très élevées. Les premières fois, vous ne ressentirez peut-être que de simples courbatures, mais en répétant l’expérience plusieurs fois, votre corps n’aura d’autres choix que de vous envoyer des signaux de douleur. Viendra peut-être même le jour où vous « barrerez » suite à ce que vous appellerez un « faux mouvement ».

 

Prévenez les blessures

Vous l’avez compris, les faux mouvements n’existent pas réellement. Quand la santé articulaire et musculaire est dysfonctionnelle et qu’il y a un déficit proprioceptif, le terrain est faible et un simple petit mouvement peut devenir un déclencheur de blessure. Malheureusement, c’est souvent à ce moment seulement que la majorité des gens décident de consulter un chiropraticien.

La prévention semble évidente quand il s’agit d’aller voir le dentiste même si vos dents ne sont pas douloureuses. C’est exactement le même principe avec la santé de votre système nerveux et de votre colonne vertébrale.

 

Imitez l’élite sportive

Les athlètes et les danseurs entrainent leur sixième sens à un niveau tel qu’ils développent des réflexes qui semblent surhumains. Ils ont seulement compris qu’une bonne proprioception, comme un muscle, peut se développer et doit être stimulée régulièrement.

« J’estime qu’au moins 90 % des athlètes les plus performants au monde utilisent la chiropratique régulièrement pour prévenir les blessures et améliorer leurs performances. »

– Sean Atkins, PhD

« Quand je suis en haut de la piste, de savoir que mon corps est en condition parfaite, grâce à la chiropratique, je peux alors me concentrer à 100 % sur ma descente. »

– Mikaël Kingsbury

« Je ne savais pas à quel point je pouvais m’améliorer jusqu’à ce que je consulte un chiropraticien. Depuis, j’ai fait des pas de géants autant mentalement que physiquement. »

– Michael Jordan

« Je consulte un chiropraticien depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir. C’est aussi important pour mon entrainement que de pratiquer mon élan. »

– Tiger Woods

En tant que chiropraticiens, c’est notre travail de vous aider à retrouver une proprioception optimale. N’attendez pas d’avoir mal!

 

 

 

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