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Le mal des coureurs : comprendre et soulager la périostite tibiale

La course à pied est sans aucun doute l’un des sports ayant connu la hausse de popularité la plus élevée au cours des dernières années. Facile d’accès et à pratiquer, elle rejoint une foule de sportifs, des débutants aux marathoniens. Pratiquée de façon répétée ou avec une technique mal adaptée, elle peut toutefois entraîner l’apparition de plusieurs douleurs. La périostite tibiale est l’une des conditions fréquentes touchant les coureurs, et cet article vous permettra d’en connaître davantage sur le sujet tout en vous donnant des trucs à mettre en pratique si vous en êtes atteint.

Commençons par la base

Puisque cet article se veut éducatif, abordons d’abord le diagnostic lui-même afin de mieux le comprendre.

  1. Le périoste fait partie de l’os. De façon imagée, c’est une membrane fibreuse qui enveloppe les os plats et longs du corps, à l’exception de la zone de l’os qui se trouve à l’intérieur de l’articulation.
  2. La fonction du périoste est d’assurer la croissance des os et le bon fonctionnement des échanges sanguins pour l’os.
  3. Le périoste a également un rôle de protection de l’os puisqu’il a la capacité de transmettre les informations de douleurs, comme dans le cas de fracture de l’os ou de tout état douloureux.
  4. Le périoste joue également un rôle dans la consolidation et la réparation de l’os en cas de fracture, par exemple.
  5. Les termes se terminant par “ite” font référence à un état inflammatoire. Une inflammation du périoste se définit donc comme étant une périostite.

Vous aurez compris que lorsqu’il est question de périostite tibiale, on considère que c’est le périoste du tibia qui est inflammé.

Lorsque le tibia s’enflamme chez le coureur

Le mécanisme de blessure associé à la périostite tibiale est relativement simple. La cause peut se diviser en 2 :

  • La répétition d’impacts
  • Les microtraumatismes

Lors du mouvement de la course, les contractions répétées des muscles impliqués dans le mouvement du pied créent une traction et une irritation au niveau de l’insertion de ces muscles sur le périoste.

Les symptômes associés à la périostite tibiale sont ceux-ci :

  • Douleur/brûlure ciblant le tibia, sur sa partie antérieure et externe
  • Douleur/brûlure ciblant le tibia, sur sa partie postérieure et interne
  • Douleur au mouvement (impact surtout)
  • Douleur au repos parfois
  • Douleur à la palpation de la région impliquée
  • Parfois, un oedème peut être aperçu sur le tibia, au niveau de l’inflammation

La périostite tibiale est fréquente chez le coureur, mais peut se présenter chez certains autres types de clientèles :

  • Marcheurs
  • Sprinteurs
  • Danseurs

Des conditions peuvent également prédisposer à la périostite tibiale. Une arche plantaire affaissée, qui amène le pied en pronation, peut altérer la biomécanique du pied et avoir un impact sur le mouvement normal du membre inférieur lors de la marche ou la pratique d’un sport.

Votre chiropraticien et la périostite tibiale

Évidemment, l’objectif #1 est de diminuer la douleur associée à la périostite tibiale. Votre chiropraticien étant un professionnel formé dans l’évaluation, le diagnostic chiropratique et le traitement des conditions neuromusculosquelettiques, pourrait grandement être une personne-clé dans l’atteinte de vos objectifs de santé. Sommairement, une visite chez votre chiropraticien pourra vous permettre d’en savoir plus sur votre condition en passant par différentes étapes :

  1. Période de questionnement quant à votre douleur (survenue, localisation, durée, intensité, fréquence)
  2. Examen physique complet (colonne vertébrale, hanche, genou, cheville et pied)
    a. Structures osseuses
    b. Tissus mous
    c. Structures articulaires (ligaments, bourses, capsules)
  3. Traitement chiropratique envisagé, en fonction de chaque professionnel
    a. Ajustements vertébraux et articulaires selon le besoin (hanche, genou, cheville et pied)
    b. Travail de tissus mous
    c. Kinesiotaping
    d. Ultrasons
    e. TENS (courant interférentiel)
  4. Autres recommandations possibles telles que :
    a. Repos partiel ou total, selon l’activité et la gravité de la condition
    b. Application de glace afin de diminuer l’inflammation
    c. Exercices d’étirement ou de renforcement selon le cas

Suite à cette phase où l’accent est mis sur le soulagement, la reprise du sport est généralement envisagée selon les recommandations de votre chiropraticien.

Qu’est-ce que je peux faire, docteur?

Outre de suivre les recommandations émises par votre chiropraticien, l’un des exercices les plus recommandés pour aider à la périostite tibiale en est un d’étirement.
Voici comment le faire :

  1. Assoyez-vous sur une chaise et placez le dessus du pied au sol de façon à ce que les orteils pointent vers l’arrière (votre genou sera en position fléchie).
  2. Lentement, avancez vers le bout de la chaise afin de sentir un étirement au niveau de la partie antérieure de la jambe.
  3. Allez au maximum de votre capacité, sans entrer dans la douleur (restez dans une sensation d’étirement).
  4. Maintenez la position pendant 30-40 secondes. Répétez 2 fois. Faire cette séquence entre 2 à 3 fois par jour.
  5. VARIANTE : Vous pouvez faire cet exercice en position debout en pointant le pied vers l’arrière, en appuyant les orteils au sol et en vous stabilisant au mur. Assurez-vous que l’autre jambe soit légèrement plus à l’avant. En maintenant les orteils en position, pliez le genou de la jambe avant afin de venir créer un étirement à la jambe dont les orteils touchent le sol.

N’oubliez pas : la clé de l’étirement ne réside pas dans un mouvement de grande amplitude qui engendre une douleur. Si tel est le cas, c’est que l’exercice est mal fait ou que le mouvement va trop loin. En conséquence, le risque de blessure est davantage présent que les bienfaits escomptés. Soyez avisés!

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Les antioxydants : ces molécules aux super pouvoirs!

Véritables gardiens de votre intégrité cellulaire, les antioxydants ont de super pouvoirs. Le but de cet article est de vous en apprendre davantage quant à leurs fonctions, vous éduquer sur leur importance et vous inviter à concocter des recettes automnales qui en contiennent à la tonne. Bonne lecture!

La définition la plus simple qui soit

Les mots scientifiques sont souvent associés à tort à quelque chose d’intangible ou d’incompréhensible. Pourtant, on peut trouver leur définition seulement en les prononçant, et c’est le cas des antioxydants! Voyons voir comment vulgariser ce terme aux allures plutôt ambiguës.

Commençons par décortiquer le mot :

  1. Anti = qui atténue, empêche, inhibe ou bloque quelque chose
  2. Oxydant = ce qui oxyde
    Antioxydant = qui empêche l’oxydation

Simple, non?

Du point de vue science et alimentation, les antioxydants empêchent l’oxydation des cellules par les radicaux libres qui sont créés naturellement par notre organisme.

Les radi-quoi?

L’organisme est ainsi fait : chaque cellule se renouvelle et en se renouvelant, des radicaux libres sont formés. De façon imagée, on peut voir le radical libre comme un déchet naturel produit par le corps. Ces déchets sont hautement instables, tentent de se fusionner à d’autres cellules afin de leur transmettre leurs propriétés et ainsi créer le phénomène d’oxydation (stress oxydatif).

Le résultat de ce stress oxydatif :

  • Endommagement de l’ADN des cellules
  • Vieillissement cellulaire

Nul besoin de vous dire, toujours de façon imagée, qu’on ne souhaite pas qu’un déchet nous transmette de telles propriétés, n’est-ce pas? Puisque le corps a généralement la capacité de s’autoréguler, il crée l’équilibre nécessaire afin que le taux de radicaux libres soit adéquat dans la circulation.

Outre le renouvellement cellulaire, certains facteurs contribuent à l’apparition de radicaux libres dans le corps humain :

En revenant à la définition de l’antioxydant, on comprend donc qu’il vient contrer l’effet des radicaux libres en empêchant leur fonction de stress oxydatif.

Et ensuite?

La molécule antioxydante sert donc de barrière naturelle aux radicaux libres en les neutralisant et les empêchant d’atteindre les autres cellules. Les radicaux libres ne peuvent donc pas transmettre leurs propriétés de déchets aux cellules, comme mentionné plus haut.

Pour comprendre comment l’antioxydant neutralise la fonction des radicaux libres, il faut aller plus en profondeur dans les notions scientifiques. Voici, de façon vulgarisée, le principe de base des antioxydants :

  1. Les radicaux libres sont des molécules instables, car il leur manque un électron.
  2. Cette instabilité rend les radicaux libres très réactifs aux cellules environnantes, ce qui peut mener à l’oxydation proprement dite.
  3. Les antioxydants neutralisent les radicaux libres en leur cédant un de leurs électrons, ce qui empêche l’oxydation.

Les antioxydants et l’alimentation

Les antioxydants se retrouvent facilement dans l’alimentation. Certains aliments en contiennent plus que d’autres en raison de certaines molécules qui les composent :

  • Vitamine A
  • Vitamine E
  • Vitamine C
  • Sélénium
  • Zinc
  • Flavonoïdes
  • Caroténoïdes

Vitamine A

La vitamine A se retrouve dans divers aliments comme ceux-ci :

  • Les produits laitiers
  • Les œufs
  • Le poisson et les fruits de mer
  • Les légumes verts feuillus (chou vert, le chou frisé, les épinards et la bette à carde)
  • Le foie
  • Les fruits orangés (abricots et le cantaloup)
  • Les légumes orangés (carottes, citrouille, courge, patates douces)

Vitamine E

Les sources de vitamine E sont celles-ci :

  • Huile de germe de blé
  • Amandes, graines de tournesol, noisettes, noix de pin, arachides, noix mélangées
  • Avocat
  • Huile de tournesol
  • Asperges
  • Épinards

Vitamine C

Une foule de légumes contiennent de la vitamine C et sont une excellente source d’antioxydants :

  • Brocoli
  • Pois mange-tout
  • Chou rouge
  • Poivron
  • Chou de Bruxelles
  • Légumes-feuilles (chou frisé, roquette, chou-rave)

Les fruits contenant de la vitamine C sont ceux-ci :

  • Kiwi
  • Mangue
  • Papaye
  • Pêche
  • Fraise
  • Agrumes (orange, pamplemousse)

Le sélénium est, quant à lui, présent dans ces aliments :

  • Noix
  • Poissons et fruits de mer
  • Produits céréaliers
  • Les abats et les viandes (foie, cœur)

Ces aliments contenant du zinc pourront vous fournir une excellente source d’antioxydants :

  • Huîtres
  • Foie
  • Bœuf, veau, agneau, poulet
  • Crabe, langoustes, palourdes
  • Légumineuses
  • Graines de citrouille et de courge

Les flavonoïdes et les caroténoïdes suivants vous aideront à obtenir d’excellentes sources d’antioxydants :

  • Thé
  • Huile d’olive
  • Fruits rouges
  • Ail
  • Pomme
  • Chocolat noir
  • Raisins
  • Épinards
  • Brocoli
  • Oignon
  • Melon, abricot, mangue, pêche, carotte, pamplemousse
  • Brocolis, épinards, potiron, poivron

En automne, faisons le plein d’antioxydants!

Le cocooning et l’automne sont souvent associés à des repas savoureux. N’hésitez pas à cuisiner en famille et intégrer les antioxydants dans vos repas!

Les ragoûts, les potages, les bouillis, les boissons chaudes et réconfortantes et les collations santé sauront combler vos papilles et vos besoins en antioxydants!

 

Source, telle que consultée le 30 septembre 2022 :
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/nutriments

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Douleur au genou : qu’est-ce que le syndrome fémoro patellaire et comment le soigner

Le genou est une articulation très sollicitée au quotidien : chaque pas et chaque déplacement l’impliquent. Sachant qu’un adulte peut faire en moyenne entre 7 000 et 10 000 pas par jour, nous vous laissons réfléchir à l’importance de maintenir cette articulation en bonne condition! Le syndrome fémoro patellaire est l’une des conditions qui la touchent fréquemment et aujourd’hui, nous souhaitons la mettre en lumière. Dans cet article, vous découvrirez comment elle s’installe et ce qui peut être fait pour vous aider lorsque vous en êtes atteint.

Le genou : bien comprendre l’articulation

Le genou est une articulation complexe formée de 3 os :

  1. Le fémur (os de la cuisse)
  2. Le tibia (os de la jambe)
  3. La patella (la rotule, os qui bouge sur le genou)
    La patella protège le tendon du quadriceps puisqu’elle l’empêche de frotter sur les os. De plus, elle permet au quadriceps d’être plus fort puisqu’elle joue un rôle de poulie en augmentant son bras de levier.

La fibula (os situé sur le côté du tibia) est tout près, mais n’a pas de rôle dans le mouvement du genou.

Pour la compléter, d’autres structures s’ajoutent :

  • Ligaments
  • Muscles
  • Tendons
  • Cartilage

Toutes ces structures permettent au genou de produire ces mouvements :

  1. Flexion
  2. Extension
  3. Rotation interne
  4. Rotation externe

La flexion et l’extension du genou permettent une grande amplitude, alors que la rotation interne et la rotation externe sont plus limitées.

Comme démontré sur l’image, la patella est maintenue à l’articulation par le tendon patellaire, qui, lui, est le prolongement du muscle quadriceps. Par le fait même, si un problème survient avec le quadriceps (ex.: hypertonicité, condition neurologique quelconque, élongation, déchirure ou autre), la synergie qu’il a avec la patella se perd. Le mouvement entre la patella et le fémur n’est donc plus optimal. Retenez cette information, elle vous sera essentielle pour comprendre l’origine du syndrome fémoro patellaire!

Le syndrome fémoro patellaire : bien le comprendre

Commençons par décortiquer ce diagnostic neuromusculosquelettique.

  1. Syndrome : ensemble de symptômes associés à une condition pathologique
  2. Fémoro : qui a trait au fémur
  3. Patellaire : qui a trait à la patella (rotule)

Donc, le syndrome fémoro patellaire est un ensemble de symptômes liés à l’articulation fémoro patellaire.

Lorsque la patella (rotule) est maintenue à sa position dite “normale” par rapport au tibia et au fémur, l’articulation fonctionne optimalement. Dans les cas où la patella (rotule) est désalignée vers l’extérieur par rapport au fémur et que des symptômes sont présents, on parle de syndrome fémoro patellaire.

Différentes causes peuvent mener à un diagnostic de syndrome fémoro patellaire. En voici quelques-unes :

  • Mauvaise position du fémur (pathologique ou non)
  • Mauvaise position de la patella (pathologique ou non)
  • Hypermobilité articulaire (ciblée au genou ou généralisée, selon les cas)
  • Pied en pronation (diminution de l’arche du pied, ce qui peut entraîner un pied plat)
  • Trouble du ligament patellaire (ou trouble généralisé touchant les ligaments)
  • Déviation de l’axe normal du genou (ex.: genu varum, genu valgum, genu recurvatum)
  • Atteinte musculaire (ex.: faiblesse du vaste médial du quadriceps, hypertonicité du vaste latéral du quadriceps)

Généralement, les symptômes associés au syndrome fémoro patellaire sont les suivants :

  • Douleur au genou, le plus souvent à l’avant ou autour de la patella (rotule)
  • Douleur présente lors du mouvement de flexion/extension répété de l’articulation
  • Douleur qui survient lors de l’activité physique et qui peut persister ensuite
  • Sensation de crépitement ou de craquement lors du mouvement de flexion/extension de l’articulation
  • Douleur qui peut apparaître en position assise si elle est maintenue sur une longue période, comme lors des journées scolaires (en raison de la pression exercée entre la patella et le fémur par le quadriceps)
  • Genou qui lâche (parfois, le genou flanche de façon inattendue)

Ça touche qui, le syndrome fémoro patellaire?

Les sportifs peuvent développer un syndrome fémoro patellaire. Tous les mouvements demandant une flexion/extension du genou de façon répétée peuvent mener à l’apparition du syndrome fémoro patellaire :

  • Course
  • Vélo
  • Basketball
  • Soccer

Évidemment, le risque de le développer est accru lorsque les accessoires utilisés ne sont pas adéquats. Une chaussure mal adaptée ou un vélo mal ajusté peuvent à eux seuls contribuer à l’apparition du syndrome fémoro patellaire. Soyez avisés et n’hésitez pas à consulter un professionnel afin de bien pratiquer votre sport!

Fait à noter : puisque le sport fait partie du mode de vie de plusieurs adolescents, le syndrome fémoro patellaire représente le trouble associé au genou le plus fréquent chez cette clientèle.

Les travailleurs qui marchent beaucoup sont plus à risque de développer un syndrome fémoro patellaire. S’ils doivent prendre les escaliers de façon régulière, travailler en position accroupie ou même conduire de façon prolongée, les risques sont également présents.

Quel est le suivi proposé par mon chiropraticien?

Vu le nombre potentiel de causes associées à son apparition et le fait que certaines soient encore mal comprises, le diagnostic du syndrome fémoro patellaire repose majoritairement sur une anamnèse et une évaluation neuromusculosquelettique complètes. Votre chiropraticien, de par son doctorat de premier cycle en chiropratique, sera en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique, traiter et émettre des recommandations en lien avec le syndrome fémoro patellaire.

Puisque certains syndromes fémoro patellaires peuvent découler d’un pied en pronation ou même d’un mauvais alignement du fémur, une évaluation complète des membres inférieurs est indiquée. Dans certains cas, des examens radiologiques peuvent être nécessaires afin de compléter la prise d’information et valider certaines informations.

Une panoplie de diagnostics peuvent toucher le genou, alors votre chiropraticien devra faire la distinction entre plusieurs d’entre eux :

  • Trouble des ménisques
  • Trouble des ligaments croisés
  • Ostéoarthrose
  • Entorse
  • Tendinite
  • Bursite

Une fois le diagnostic de syndrome fémoro patellaire émis et la cause trouvée, le suivi approprié est entamé. La majorité du temps, on ne passe pas à côté d’exercices de réhabilitation (étirement ou renforcement) afin de s’assurer que la biomécanique du genou et du membre inférieur soit optimale, tout ça dans le but de favoriser un bon alignement de la patella par rapport au fémur et au tibia et ainsi diminuer l’irritation derrière la patella.

Vous avez des douleurs au genou? Pensez à consulter votre chiropraticien!

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Changement de saison 2022 : un automne 100 % zen

La rentrée est passée. Les journées raccourcissent. Les vêtements d’automne sont arrivés en boutique et les décorations d’Halloween aussi. La routine semble pointer le bout de son nez et nous guider tranquillement vers le prochain changement de saison. Déjà? Soyez sans crainte, il vous reste encore plusieurs belles journées estivales avant de troquer vos sandales pour vous souliers fermés. En attendant, lisez cet article afin de vous préparer efficacement au prochain changement de saison!

Prévenir pour garder le sourire

Mieux vaut prévenir que guérir, non? Bien que septembre ne fasse que commencer, pourquoi ne pas planifier les prochains mois plutôt que de repousser certaines tâches qui alourdissent le quotidien?

1. Pensez aux corvées d’automne

L’automne, avec ses couleurs magnifiques, nous permet d’apprécier le paysage québécois. Évidemment, après les couleurs viennent les terrains remplis de feuilles! Plutôt que d’attendre que la chute soit complètement terminée, raclez un peu chaque semaine afin de diminuer la charge le moment venu. Vous verrez certains bénéfices à racler plus fréquemment :

  • Diminution de la charge de travail
  • Pratique d’une activité physique plus régulière
  • Moments passés à l’extérieur
  • Diminution des courbatures en raison de la fréquence accrue de l’activité
  • Passer d’excellents moments en famille

Vous aimez jardiner mais mettre un terme à la saison vous pèse sur les épaules? Il n’y a pas de mal à couper les plants qui commencent déjà à être moins productifs. Couper des plantes qui fleurissent moins et qui changent de couleur chaque semaine vous permettra de voir la charge diminuer à coup sûr!

Qui a dit que tout le bois de chauffage devait être cordé la même journée? Dans la même ligne de pensée, un travail étalé sur plusieurs journées n’a jamais tué personne!

2. Planifiez les journées de mise en conserve

Betteraves, tomates, carottes, haricots! Que de bons légumes à mettre en conserve, n’est-ce pas? Préparez-vous à l’avance afin de rendre la tâche plus légère :

  • Réservez vos légumes chez le maraîcher
  • Lavez vos pots à l’avance
  • Achetez vos ingrédients en fonction de la bonne quantité de bouillon

Vos papilles vous remercieront!

Faites un pied de nez à la routine “post activités d’été”

Faites-vous partie de ceux pour qui la routine est signe de liberté? Trouvez-vous qu’elle vous permet de vous accomplir davantage en vous encadrant plus facilement? Il n’y a aucun doute qu’elle est bénéfique à plusieurs niveaux. Soyez toutefois avertis : elle ne devrait pas vous servir d’excuse!

Vous avez été actifs tout l’été. Vous avez profité des soirées avec les enfants pour jouer au tennis ou faire du vélo. Évidemment, avec la rentrée scolaire et la noirceur qui arrive plus tôt, certaines habitudes estivales doivent être modifiées. Mettons ici l’emphase sur la modification plutôt que l’interruption. Il serait facile de rester à l’intérieur pour faire de nos soirées des moments plus casaniers, mais n’oubliez pas que le corps a besoin de bouger chaque jour et qu’il ne fait pas de différence entre le mois de septembre ou celui de juin!

À ce compte, voici un rappel concernant vos besoins en activité physique :

  • Entre 5 17 ans
    Au moins 60 minutes d’activité d’intensité moyenne à élevée chaque jour
    Au moins 3 fois des activités d’intensité soutenue chaque semaine
  • 18 ans et plus
    Au moins 150 minutes d’activité d’intensité moyenne ou 75 minutes à intensité élevée chaque semaine
    Au moins 2 fois des exercices de musculation d’intensité modérée

Avez-vous pensé à jouer dehors avant le souper? Certes, le souper sera plus tard, mais la collation peut être plus grande, non?

Un pique-nique au terrain de jeux de la municipalité peut être une excellente façon de casser la routine et agrémenter les soirées de semaine. De belles joues rouges pour la fin de la journée, ça n’a pas de prix! Une boîte à lunch le soir, pourquoi pas?

Les municipalités et les villes offrent une variété infinie de cours ou d’ateliers pendant l’automne et l’hiver. Sortez et amusez-vous! Vos émissions vous attendront! N’oubliez pas : la planification est la meilleure façon de contrer l’inaction!

Optimisez votre quotidien

Changement de saison ou non, vous méritez de vivre optimalement. Votre quotidien est le reflet de vos habitudes de vie et ces dernières devraient vous permettre d’exprimer votre plein potentiel.

1. Ayez un sommeil optimal

Pour certains, l’automne peut affecter l’humeur. Lorsque cette dernière est affectée, le sommeil peut quant à lui en payer le prix. Voici quelques conseils pratiques afin d’optimiser votre sommeil :

  • Prenez l’habitude d’avoir un horaire de sommeil régulier
  • Limitez le temps d’écran au moins 1 heure avant le coucher
  • Rendez l’atmosphère de la chambre à coucher propice au sommeil : lumières tamisées, ambiance épurée, pas de télévision dans la pièce

Même si l’automne n’affecte en rien votre humeur, adoptez cette habitude puisqu’elle fait partie de la base d’une santé optimale.

2. Pensez optimalement

Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que la pensée et l’attitude jouent un rôle primordial dans la santé optimale. Parfois, la grisaille de l’automne nous affecte plus que nous le croyons et pour cette raison, intégrez certaines pratiques intéressantes :

  • Méditation
  • Relaxation
  • Visualisation
  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque

Elles vous permettront d’optimiser votre pensée et si le stress de l’automne vous pourchasse, elles sauront vous aider à l’apaiser.

3. Mangez optimalement

L’automne est la saison des récoltes. Profitez-en pour vous concocter des recettes alléchantes, d’autant plus que vous avez accès directement à des produits frais remplis de bons nutriments. Les aliments frais et non transformés vous permettent d’aller chercher un maximum de bénéfices et de saveurs, donc ne négligez pas ce conseil! N’oubliez pas les conserves maison!

4. Bougez optimalement

Revenons à ce qui a été mentionné plus haut dans l’article : l’activité physique est un besoin et non une option. L’activité physique n’a plus de preuves à faire concernant son impact positif sur la santé mentale (libération des hormones du bien-être). Il ne devrait donc plus y avoir de doute à l’intégrer à votre quotidien! En plus des effets psychologiques, elle procure bien d’autres bienfaits :

  • aide au maintien d’un poids santé
  • favorise le sommeil
  • soutient les capacités cardiovasculaires
  • aide à la santé des os
  • favorise le maintien de la masse musculaire

5. Ayez un système nerveux optimal

Dernier conseil mais non le moindre : misez sur la santé de votre système nerveux. Puisqu’il contrôle tous les systèmes du corps humain, sa bonne fonction est essentielle à votre bien-être. La chiropratique , par sa vision globale de la santé, mise justement sur l’optimisation de la fonction de votre système nerveux.

Printemps, été, automne ou hiver, votre chiropraticien se fera un honneur de vous guider vers l’atteinte de votre plein potentiel de vie!

 

Sources, telles que consultées le 29 août 2022
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/flash-surveillance/activite-physique-en-quelques-chiffres/

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Découvrez les bienfaits insoupçonnés de la chiropratique pour votre enfant

De la conception à l’âge adulte, l’enfant se transforme d’une façon exceptionnelle. Vous êtes-vous déjà arrêté à y penser? Après un développement intra-utérin de 9 mois, il naît, grandit, apprend à marcher, courir, manger, parler, interagir avec les autres et a une capacité d’apprentissage sans fin. La chiropratique peut jouer un rôle intéressant afin d’optimiser le développement de chacune de ces étapes et cet article vous permettra de découvrir pourquoi.

Vous voulez ce qu’il y a de mieux pour votre enfant, nous le savons!

Tout comme l’adulte, l’enfant possède une colonne vertébrale, n’est-ce pas? Elle est en croissance et subit d’importants changements au fil des années. Afin de supporter son développement et optimiser la fonction de son système neuromusculosquelettique, la chiropratique pourrait être une excellente option à envisager pour le bien-être de votre enfant.

À la base, la chiropratique a pour objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, et ce, que le corps exprime une douleur ou non. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre qu’une condition particulière ou une douleur apparaissent pour consulter.

Si le concept d’optimisation est de plus en plus pris en considération pour la clientèle adulte, il doit encore se tailler une place dans la mentalité des parents. Les nouveau-nés, les enfants et les adolescents auraient tout avantage à avoir une santé neurovertébrale optimale afin que leur développement soit optimal lui aussi.

Ne l’oubliez pas : la santé n’est pas seulement l’absence de maladie!

Bien que l’accouchement soit un moment exceptionnel, la naissance représente un traumatisme obligé pour l’enfant. Par voie naturelle ou par césarienne, la force de traction créée sur sa tête pour le sortir peut engendrer des restrictions cervicales. Elles ne sont pas apparentes et l’enfant ne s’en plaint pas, mais l’expertise et les mains de votre chiropraticien pourraient détecter la présence de subluxations vertébrales. À long terme, ces dernières pourraient quant à elles avoir une influence négative sur la santé neurovertébrale de votre enfant.

Outre la traction sur la tête lors de l’accouchement, voici ce qui pourrait avoir un impact sur la santé neurovertébrale de votre enfant avant l’accouchement :

  • Position intra-utérine normale mais restreinte
  • Position intra-utérine en siège
  • Subluxation vertébrale chez la mère
  • Chute de la mère pendant la grossesse

Vous comprendrez que la mère et l’enfant ne font qu’un. Si l’optimisation est envisagée pour le bébé, elle devrait l’être également pour celle qui le porte puisque sa propre santé impactera celle de son bébé!

Pendant la grossesse, la chiropratique pourrait aider à :

  • Favoriser un bon positionnement de l’enfant dans l’utérus de la mère
  • Diminuer du temps de travail lors de l’accouchement (une étude a démontré une diminution de 23 % du temps de travail chez la primipare et de 39 % chez la multipare)
  • Soulager certaines douleurs pour la mère

Comment la chiropratique pourrait-elle aider mon enfant?

Comme mentionné d’entrée de jeu, la chiropratique aide les troubles neuromusculosquelettiques et ces derniers ne sont pas toujours ressentis ou perceptibles. Encore moins chez un nourrisson. Pour cette raison, une consultation en chiropratique dès la naissance pourrait avoir des bienfaits insoupçonnés pour votre enfant.

1. Chez le nourrisson

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Torticolis congénital (spasme du muscle sternocléidomastoïdien)
  • Difficulté d’allaitement (importance de faire un examen neuromosculosquelettique de l’enfant et de la mère)
  • Plagiocéphalie (difformité de la tête, tête plate)
  • Irritabilité, inconfort, pleurs fréquents

2. Chez le bébé

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Aide au développement moteur
  • Posture inégale (épaules inégales)
  • Chutes fréquentes

3. Chez l’enfant

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Douleurs neuromusculosquelettiques
  • Trouble de posture (épaules inégales, apparence de colonne en forme de S)
  • Maux de tête
  • Chutes et traumatismes
  • Boiterie

4. Chez l’adolescent

La chiropratique : des soins adaptés à votre enfant

Pendant son parcours académique, votre chiropraticien développe l’expertise nécessaire pour évaluer une condition neuromusculosquelettique, émettre un diagnostic chiropratique et effectuer un traitement chiropratique approprié. Avec un doctorat de premier cycle en chiropratique, nul doute qu’il est un professionnel qualifié pour favoriser le bien-être de votre enfant! Selon la condition, il pourra même suggérer une collaboration ou une référence à d’autres professionnels de la santé afin de permettre le meilleur suivi possible.

Votre chiropraticien connaît donc toutes les étapes de développement de l’enfant. Il est conscient de l’immaturité des structures avec lesquelles il travaille. En conséquence, son suivi est adapté.

  • Manipulations utilisant moins de vitesse que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Manipulations utilisant moins de force que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Amplitudes de mouvements adaptées à celles des articulations qu’il traite
  • Exercices adaptés aux capacités du nourrisson, de l’enfant ou de l’adolescent qui le consulte
  • Manipulations très douces : le bout de l’ongle du chiropraticien devient à peine blanc lorsqu’il appuie sur la structure à traiter chez le nourrisson

Que puis-je faire pour favoriser une bonne santé neurovertébrale de mon enfant à la maison?

Le chiropraticien voit la santé d’une façon globale. En conséquence, il ne demande qu’à collaborer avec chacun des membres de la famille afin de maximiser la santé de tous, y compris celle de votre enfant.

L’hygiène de vie est un concept assez large, mais voici quelques conseils à mettre en place au quotidien pour votre enfant :

  • Éduquez-le très tôt quant aux bonnes habitudes posturales (principalement lors de l’utilisation des technologies chez les plus vieux)
  • Favorisez une bonne routine de sommeil
  • Offrez-lui un oreiller adapté
  • Conscientisez-le au concept de douleur (n’oubliez pas: la santé n’est pas que l’absence de maladie)
  • Évitez de laisser votre nourrisson dans une même posture de façon prolongée
  • Pour les enfants d’âge scolaire, assurez-vous que leur sac à dos soit ajusté et d’un poids adapté
  • Stimulez son système nerveux en faisant des jeux d’équilibre et d’agilité

Vous avez des questions relatives aux bienfaits de la chiropratique pour votre enfant? N’hésitez pas à demander conseil à votre chiropraticien! Son expertise saura sans doute vous guider!

 

Sources, telles que consultées le 8 août 2022 :
Fallon J. (1991). The Effect of Chiropractic Treatment on Pregnancy and Labour: A Comprehensive Study. Proceedings of the World Federation of Chiropractic. 24-31.

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2022 : Nos trucs pour une rentrée scolaire dans la simplicité et la légèreté

Ça y est! Le mois d’août est bien arrivé. Vos enfants profitent de leurs dernières journées de vacances alors que de votre côté, vous commencez sans doute à planifier leur retour à l’école. Le sac à dos est-il adéquat? Quelles collations seront permises cette année? Les chaussures de sport seront-elles adaptées à votre enfant? Aurez-vous droit à un retour des restrictions sanitaires? Dans cet article, vous découvrirez comment créer une rentrée scolaire sous le signe de la légèreté avec des conseils simples et efficaces.

Rentrée scolaire : finie, la mauvaise presse!

C’est un fait : le retour en classe peut parfois être un casse-tête pour les parents. Il faut savoir bien s’informer, certes, mais la clé demeure tout de même une préparation simple et efficace. Puisqu’aucune famille avec des enfants d’âge scolaire n’y échappe, mieux vaut assumer ce qui se dessine afin de rendre le tout agréable pour tous. N’oubliez pas : ce qui est amené positivement à vos enfants les aidera sans doute à voir la rentrée d’un autre œil eux aussi. La légèreté reste la clé!

Planifiez en toute légèreté

Comme dans bien des sphères, le temps [ou manque de temps] est souvent le nerf de la guerre lorsque vient le temps de planifier. L’être humain a cette capacité innée de repousser à la dernière minute les tâches qui ne lui semblent pas toujours intéressantes. Résultat : le sentiment de presse nous donne une raison de plus de stresser et ne pas apprécier la tâche en question. Voici 3 trucs à mettre en pratique, avant la mi-août, bien évidemment!

1. La plupart des écoles fournissent la liste d’effets scolaires pour la prochaine rentrée à la fin de l’année en cours. Tirez-en avantage dès juin :

  • Dès la fin de l’année scolaire, faites le tri de ce qui est encore bon et réutilisable dans le sac de votre enfant. Ne tombez pas dans le piège de tout mettre à la garde-robe pour y revenir en août!
  • Affichez la liste à la vue : vous serez sensibilisé à ce qu’il y a dessus et pourrez l’avoir en tête lorsque vous irez faire des commissions. L’option d’acheter un peu à la fois peut aussi être intéressante pour le portefeuille, n’est-ce pas?

2. Vos enfants grandissent à vue d’œil et vous anticipez le magasinage à venir? Avant de vous rendre en boutique et profiter des soldes de fin de saison, faites une liste de la quantité qui sera nécessaire pour chaque item :

  • Pantalons et shorts
  • Chandails à manches courtes ou longues
  • Manteau de mi-saison pour les matins frais
  • Bottes d’eau ou de mi-saison
  • Tuques, mitaines/gants et cache-cou/foulard
  • Bas
  • Chaussures d’intérieur et d’extérieur

En étant bien préparé, le magasinage sera facilité et vous pourrez profiter des rabais en étant plus efficaces. Autre avantage à cette planification : en sachant à l’avance ce qui doit être acheté, le risque de dépense inutile chute considérablement!

3. Le rituel de la boîte à lunch vous donne du fil à retordre? Pensez à impliquer vos enfants dans cette routine en leur demandant de mettre par écrit ce qu’ils aiment manger en collation et au repas, tout en respectant les exigences de l’école. De cette façon, vous les responsabilisez à faire des choix pour eux, ce qui vous enlève une charge lors de la préparation. Un gain de temps insoupçonné, vous verrez!

Le sac à dos : un essentiel à considérer

Nous avons mentionné d’entrée de jeu que le fait d’être informé pouvait jouer un rôle important dans la préparation de la rentrée scolaire. Pour nous, la préparation rend le processus bien plus léger!

D’un point de vue chiropratique, la légèreté ne devrait cependant pas juste se trouver dans la planification, mais aussi dans ce qu’il y a dans le sac à dos de votre enfant! Trop souvent, nous voyons des jeunes porter un sac à dos qui est trop lourd pour eux.

Pour vous conscientiser sur le sujet, voici des informations à tenir en compte concernant le poids d’un sac à dos rempli :

  • Le sac devrait peser environ 10 % du poids de votre enfant lorsqu’il est au niveau primaire
  • Le sac devrait peser environ 15 % du poids de votre enfant lorsqu’il est au niveau secondaire

Maintenant que ce “dossier” est réglé, vous comprendrez qu’il n’y a pas que le poids du sac qui importe. Le choix du sac en soi est tout aussi essentiel. Afin de vous faciliter la tâche, voici un résumé des critères de sélection pour un bon sac à dos :

  1. Il devrait être proportionnel à la grandeur de votre enfant : ne pas descendre plus bas que les fesses ni remonter plus haut que les épaules.
  2. Il devrait avoir 2 bretelles d’une largeur minimale de 5 cm (on oublie les sacs à bandoulière!)
  3. Il devrait posséder des sangles ajustables pour l’attacher à 2 endroits : au niveau de la poitrine et au niveau des hanches.
  4. Être confectionné dans un tissu léger afin de diminuer au maximum son poids.

À prendre en considération :

  • Un sac avec des poches extérieures peut favoriser la répartition des objets et diminuer la charge sur la colonne vertébrale de votre enfant.
  • Un sac avec un fond doublé rend le sac plus résistant, ce qui pourrait vous éviter de le voir se briser plus rapidement.

Une boîte à lunch à l’épreuve des contretemps

Les fins de journées vont vite lors du retour à la routine scolaire. Rappelons-nous : personne n’y échappe!

Toujours dans le but de promouvoir la légèreté, voici des conseils essentiels à mettre en pratique à la maison, tout au long de l’année :

  • Comme mentionné plus haut : demandez à vos enfants de faire eux-mêmes la liste des collations et repas qu’ils aiment. De cette façon, vous ne prenez pas toute la responsabilité sur vos épaules et vous les conscientisez à faire des choix qui leur appartiennent. Bien sûr, vous superviserez le tout au départ et cela pourra vous demander un peu plus de temps, mais ce sera un gain substantiel après quelques semaines pour la gestion des boîtes à lunch!
  • Vos enfants ont fait leur liste! Super! Maintenant, prenez un moment dans la semaine où vous pourrez planifier les prochaines journées et demandez-leur de participer :
    • Coupez les légumes favoris
    • Préparez des portions de fruits
    • Mettez les yogourts déjà prêts sur une tablette réservée aux collations
    • Faites une recette de biscuits en bonne quantité

Plus on inculque à nos enfants de saines habitudes rapidement, meilleures sont les chances de les voir les maintenir dans le long terme.

Un horaire de sommeil gagnant pour tous

L’été, c’est fait pour jouer! C’est aussi fait pour se reposer et parfois laisser de côté la routine “imposée” pendant l’année scolaire.

Les activités se présentent et on les prend. On fait un feu à la noirceur, on accompagne un membre de la famille à sa partie de baseball et on reste un peu plus tard pour profiter des installations de la municipalité. On décide à la dernière minute d’aller visiter la famille éloignée.

Ces souvenirs sont essentiels, mais créent parfois un manque de sommeil chez les enfants, surtout à la venue du retour en classe. Sans vous limiter dans vos activités, nous vous laissons ici un résumé des recommandations concernant les heures de sommeil des enfants :

  1. 3 à 5 ans
    Une moyenne de 12 heures de sommeil par nuit
  2. 5 à 6 ans
    Une moyenne de 11 heures de sommeil par nuit
  3. 7 à 12 ans
    Une moyenne de 10 à 11 heures de sommeil par nuit

N’oubliez pas ceci : il n’y a pas que le nombre d’heures qui favorisent un bon sommeil. L’environnement y joue pour beaucoup! La morale : soyez informé et tentez de reconnaître les besoins de votre enfant, ceux-ci ne mentent pas!

Parce que la légèreté à l’année, c’est un concept gagnant!

Bonne rentrée!

Source, telle que consultée le 24 juillet 2022 :
https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr/enfant/sommeil-de-lenfant/

Categories Fonctionnez mieux

Découvrez une cause commune de douleur au cou

Avec les douleurs lombaires, les douleurs cervicales représentent un motif de consultation très fréquent en chiropratique. L’origine de ces douleurs est souvent liée au système neuromusculosquelettique. Dans cet article, vous découvrirez une cause insoupçonnée associée à votre douleur au cou.

Le cou : anatomie 101

Au point de vue neuromusculosquelettique, le cou est constitué de plusieurs structures :

  1. Vertèbres (7)
  2. Muscles
  3. Disques intervertébraux
  4. Ligaments
  5. Nerfs

Chacune de ces structures a un rôle précis dans le fonctionnement optimal de la région cervicale. Parmi celles-ci, la vertèbre est d’une importance capitale et il est primordial de connaître ses principales parties.

Les facettes articulaires contribuent au mouvement puisqu’elles permettent à chaque vertèbre de bouger en synergie avec celle qui est située au-dessus et au-dessous d’elle. Chaque vertèbre possède 4 facettes articulaires au total, soit 2 supérieures et 2 inférieures, de chaque côté. En chiropratique, il n’est pas rare d’émettre un diagnostic qui implique les facettes articulaires comme étant la cause de la douleur au cou.

Comment la facette articulaire peut-elle donner mal au cou?

Plus souvent qu’autrement, les douleurs au cou sont associées à différentes causes comme celles-ci :

  • Spasme musculaire
  • Arthrite (généralement arthrose)
  • Spondylose cervicale
  • Sténose cervicale du canal rachidien
  • Hernie discale
  • Lésions musculaires et ligamentaires
  • Fibromyalgie

Plus rarement, on entend parler des facettes. Cependant, lorsqu’elles deviennent irritées, elles sont impliquées dans une bonne partie des douleurs au cou. Voici un résumé de la cascade d’évènements menant à leur irritation et donnant un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire :

  1. Stress vertébral (ex. : mauvaise posture de travail, mauvaise posture de sommeil, traumatisme, mouvement répétitif)
  2. Réaction du système nerveux (transmission d’informations entre la région impliquée et le cerveau)
  3. Adaptation du corps (inflammation, modification de la posture, spasme musculaire)
  4. Diminution des amplitudes de mouvements cervicales (l’adaptation du corps entraîne une diminution des capacités de mouvement)
  5. Irritation des facettes articulaires (l’inflammation et la perte de mouvement créent l’irritation)
  6. Apparition de la douleur cervicale (résultat de cette cascade d’évènements)

Cette cascade est très fréquemment rencontrée dans nos cliniques et le patient peut se présenter avec ces symptômes :

  • Raideurs cervicales
  • Cou bloqué (incapacité de mouvement)
  • Douleur/pincement lors du mouvement cervical
  • Douleur au repos
  • Posture antalgique (posture adoptée pour limiter la douleur)
  • Spasmes musculaires
  • Douleur locale et précise
  • Douleur diffuse et irradiante (dans ce cas, il est question d’un syndrome facettaire plutôt qu’une irritation facettaire)

Plusieurs conditions créant des douleurs au cou peuvent reproduire les mêmes signes et symptômes que celles associées à l’irritation facettaire. Pour cette raison, il est essentiel de consulter un professionnel, comme le chiropraticien, qui saura déterminer avec précision la cause exacte des douleurs pour lesquelles le patient se présente à lui. Cet élément est primordial, puisque si l’on associe un mauvais diagnostic à une douleur, le traitement risque de ne pas être optimal.

Comment conclure à un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire?

Lors de votre visite, votre chiropraticien commencera en vous posant des questions précises quant à votre douleur au cou:

  • Depuis combien de temps la douleur est présente
  • Comment la douleur est apparue
  • Quel mouvement reproduit la douleur
  • De quelle Intensité est la douleur
  • Où se situe la douleur
  • Quelle est la fréquence de la douleur

Les réponses à ces questions orienteront le chiropraticien dans la suite de sa rencontre. Il fera ensuite un examen physique complet afin d’approfondir la prise d’informations :

  • Amplitudes de mouvement cervicales
  • Examen orthopédique (l’examen orthopédique est spécifique à chaque région et chaque test vise à reproduire la douleur en stimulant une structure anatomique précise. Des tests visant à reproduire des douleurs d’origine facettaire seront donc faits pour déterminer si une facette en particulier est impliquée)
  • Examen neurologique
  • Évaluation du mouvement articulaire de chaque vertèbre (palpation vertébrale)

Dans certains cas, des examens complémentaires comme des radiographies pourraient être envisagés. Puisque votre chiropraticien possède la formation pour prescrire, prendre et analyser des radiographies, ce type d’examen peut très bien être fait au moment même de votre consultation.

Fait intéressant à noter : il n’y a pas que les vertèbres cervicales qui possèdent des facettes articulaires. Il est donc probable que les douleurs lombaires ou thoraciques puissent provenir de leur irritation, tout comme les douleurs cervicales. Soyez avertis!

Par la suite, une analyse des informations amassées est faite et le diagnostic chiropratique est émis. C’est à ce moment que le chiropraticien détermine si les facettes sont impliquées ou non dans la condition.

Les facettes causent la douleur. Et ensuite?

La douleur au cou associée à une irritation facettaire est un diagnostic neuromusculosquelettique. En conséquence, votre chiropraticien est apte à prendre en charge une telle condition :

  1. Les ajustements vertébraux représentent la base du suivi chiropratique.
    a. Ils visent à redonner du mouvement aux vertèbres, ce qui pourrait avoir un impact sur l’irritation de la facette et sur la douleur.
    b. Ils contribuent à optimiser la fonction du système nerveux, donc peuvent influencer les informations qui sont véhiculées par lui (ex. : douleurs au cou, réactions physiques comme l’inflammation, contraction musculaire amenant un changement de posture)
  2. Le travail musculaire peut aider au relâchement de certaines contractions, ce qui contribue à l’augmentation de la mobilité vertébrale et atténue la douleur associée.
  3. Afin d’aider au contrôle de la douleur et de l’inflammation, certaines thérapies complémentaires peuvent être utilisées : ultrason, neurostimulation électrique transcutanée/TENS, glace, chaleur.
  4. Les conseils posturaux peuvent jouer un rôle dans la gestion de la condition puisque souvent, les postures inadéquates contribuent à l’apparition de douleurs facettaires. En modifiant certaines postures, comme la posture de travail, on contribue à éloigner les récidives et on améliore la qualité de vie globale.
  5. Des exercices de renforcement ou d’étirement peuvent être recommandés afin d’optimiser la fonction des muscles de la région impliquée.

Puisqu’elle voit le patient dans sa globalité, la chiropratique assure une évaluation complète qui ne prend pas seulement en compte les douleurs. Les habitudes de vie et les antécédents de santé sont également au cœur des rencontres puisqu’elle considère que la santé n’est pas seulement associée à l’absence de maladie. Quelle belle philosophie, non?

Sources, telles que consultées le 18 juillet 2022 :
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/douleurs-lombaires-et-cervicales/douleurs-cervicales

Categories Bougez mieux

Un été inoubliable : 6 activités à faire en famille

Tisser des liens. S’amuser. Bâtir la confiance en soi. Apprendre. Comme on dit : l’été, c’est fait pour jouer! Pourquoi ne pas bonifier ce plaisir en mettant également l’emphase sur les bienfaits qu’apportent les activités physiques?

Dans cet article, nous vous partageons notre top 6 des activités physiques à faire en famille, en toute simplicité, à la maison ou partout au Québec.

Activité physique : quand la science parle

Les preuves sont faites : l’activité physique doit faire partie intégrante de notre quotidien. Peu importe notre âge ou notre situation, il devrait toujours y avoir un moyen de l’intégrer à notre réalité.

Avons-nous besoin de vous rappeler tous les bienfaits que l’activité physique procure? À titre de rappel, en voici quelques-uns :

– L’activité physique favorise une philosophie de vie positive
– L’activité physique améliore la santé
– L’activité physique améliore le bien-être
– L’activité physique réduit le stress
– L’activité physique aide au fonctionnement des systèmes cardiovasculaire et pulmonaire
– L’activité physique augmente le niveau d’énergie
– L’activité physique aide à atteindre et maintenir un poids optimal

Selon les recommandations de La Société Canadienne de Physiologie de l’Exercice (SCPE), chaque groupe d’âge devrait pratiquer l’activité physique selon certaines recommandations :

1. 0 à 4 ans

Les nourrissons (âgés de moins de 1 an) devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour, particulièrement par l’entremise de jeux interactifs au sol. Les tout-petits (âgés de 1 à 2 ans) et les enfants d’âge préscolaire (âgés de 3 à 4 ans) devraient faire au moins 180 minutes d’activité physique, peu importe l’intensité.

2. 5 à 17 ans

Pour favoriser la santé, les enfants âgés de 5 à 17 ans devraient faire chaque jour au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée. Cela devrait comprendre, entre autres, des activités d’intensité élevée au moins trois jours par semaine.

3. 18 à 64 ans

Pour favoriser la santé, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient faire chaque semaine au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par séances d’au moins 10 minutes.

4. 65 ans et plus

Vous voulez profiter de vos petits-enfants le plus longtemps possible? Pour favoriser la santé, et améliorer les capacités fonctionnelles, il est recommandé que les adultes âgés de 65 ans et plus fassent chaque semaine au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par séances d’au moins 10 minutes.

Quels sont les dénominateurs communs à toutes ces recommandations? Le plaisir et l’adaptation! Y a-t-il quelque chose de plus beau que de voir une grand-mère faire du vélo avec son petit-fils?

La simplicité a toujours sa place

Manque de temps? Manque d’espace? Budget amputé par la hausse du coût de la vie?

Vos enfants n’en demandent pas tant, vous savez! Ce qu’ils veulent, c’est un parent présent pour qui le plaisir de bouger passe par la simplicité. Pas besoin de partir à l’autre bout de la ville pendant toute la journée pour bouger en famille.

  • Balade à vélo
  • Jeu de marelle dans la ruelle
  • Corde à danser dans la cour
  • Baignade à la piscine municipale
  • Randonnée dans le bois à côté de la maison
  • Cache-cache au sous-sol
  • Tennis sur le mur arrière du garage

Qui n’a jamais fait de concours du plus grand nombre de frappes de balle avec sa raquette de tennis sur un mur? Rappelez-vous les souvenirs qui y sont rattachés et tentez de faire revivre la même chose à vos enfants! Rien de plus simple et efficace pour vous permettre de bouger en famille, n’est-ce pas?

Votre été inoubliable : voici les 6 activités à faire en famille

1. L’incontournable promenade à vélo

Cette activité est sans aucun doute l’une des plus pratiquées en famille pendant la période estivale. Elle permet de bouger à son rythme et celui des enfants. Pourquoi ne pas en profiter pour prendre une pause au bord de l’eau et admirer la beauté de notre région? Le Québec regorge de pistes cyclables toutes aussi magnifiques les unes que les autres. C’est un must!

2. Votre municipalité et ses multiples activités

Souvent mises de côté, les municipalités ou villes proposent pourtant une foule d’activités familiales axées sur l’apprentissage et le mouvement en même temps.

  • Visite au zoo
  • Journée au parc aquatique
  • Visite au musée suivie d’une chasse au trésor
  • Journée au parc d’amusement intérieur
  • Journée au parc d’amusement extérieur

3. Hébertisme

Existe-t-il une meilleure façon de développer plusieurs aptitudes à la fois? L’hébertisme est une activité physique vous permettant de stimuler l’équilibre, le système cardiovasculaire, l’endurance et la force musculaire, et ce, tout à la fois :

  • On marche
  • On court
  • On saute
  • On grimpe
  • On supporte notre corps

Une journée en hébertisme avec vos enfants leur garantit une nuit de sommeil complète… pensez-y! Une dépense d’énergie bien investie!

4. Votre maison : là où les possibilités sont infinies

Il pleut? Le budget est limité? Un membre de votre troupe a attrapé un vilain virus qui vous oblige à vous isoler quelques jours en famille?

Profitez des nombreuses alternatives que vous offre votre toit :

  • Course à relais dans la cour
  • Danse dans le salon
  • Cache-cache au sous-sol
  • Chasse au trésor chronométrée

5. Autocueillette de fruits

Quelle chance nous avons d’être dans une province où la culture est à l’honneur! L’autocueillette est de plus en plus populaire auprès de familles puisque ces dernières tendent à se rapprocher de ce que leur offre la nature. On profite du grand air, on grignote des fruits en même temps, on bouge et on cuisine ensuite. Le bonheur!

6. La baignade sous toutes ses formes

Pour plusieurs, l’été est synonyme de baignade. C’est une excellente activité physique puisqu’elle stimule le système cardiovasculaire tout en limitant le poids sur les articulations. Elle fait donc partie des activités familiales de choix! Allez à la piscine municipale, visitez les plages de votre région ou utilisez votre piscine plus souvent!

N’oubliez pas! La simplicité rend souvent les activités plus légères et amusantes! Laquelle choisirez-vous?

 

Sources telles que consultées le 4 juillet 2022
https://www.wellnessnb.ca/wp-content/uploads/2015/11/Cahier-pour-les-Directives-en-mati%C3%A8re-d%E2%80%99activit%C3%A9-physique-et-de-comportement-s%C3%A9dentaire.pdf

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Syndrome croisé inférieur : quand le bas du corps compense trop

Les temps changent. Bien que les technologies nous amènent plusieurs avantages, elles se taillent malheureusement une place grandissante dans les facteurs de risque associés aux douleurs physiques. La situation mondiale des derniers mois a contribué à augmenter le nombre de gens faisant du télétravail et les jeunes passent de plus en plus de temps devant les différents écrans qui sont à leur disposition. Qu’en est-il de leur posture? Quel impact physique cela peut-il avoir sur eux?

Dans cet article, vous comprendrez l’importance d’une bonne posture lors de l’utilisation des technologies afin de vous aider à maintenir un état de santé optimal. Nous aborderons principalement le syndrome croisé inférieur, puisque même si l’on pense souvent aux douleurs au haut du corps lorsqu’il est question d’écrans, le bas du corps n’est pas à négliger.

Le bas du corps paie souvent le prix lui aussi

L’utilisation des technologies est souvent associée à l’apparition de douleurs ou conditions au haut du corps :

La région lombaire, la région fessière, les hanches et les jambes ne sont cependant pas moins touchées par la posture à l’écran. Plusieurs symptômes ciblant ces régions vont toucher les travailleurs de bureau :

  • Douleur lombaire locale ciblant la colonne vertébrale lombaire
  • Douleur lombaire locale ciblant le côté gauche ou le côté droit
  • Douleur lombaire diffuse (qui s’étend d’un côté à l’autre)
  • Douleur ciblant le bassin, de façon unilatérale (1 seul côté) ou bilatérale (2 côtés en même temps)
  • Douleur ciblant les hanches, de façon unilatérale (1 seul côté) ou bilatérale (2 côtés en même temps)
  • Douleur dans 1 jambe
  • Douleur dans les 2 jambes
  • Engourdissement dans 1 jambe (ex.: problématique sciatique)
  • Engourdissement dans les 2 jambes
  • Raideurs lombaires

Ces douleurs peuvent être ou non reliées au syndrome croisé inférieur, mais sont régulièrement présentes chez les travailleurs de bureau. En consultant un professionnel de la santé ayant une expertise dans le domaine neuromusculosquelettique comme votre chiropraticien, vous serez en mesure de savoir si vos douleurs découlent de ce syndrome ou non. Vous obtiendrez ensuite un suivi et des recommandations appropriés à votre condition.

Le syndrome croisé inférieur : qu’en est-il réellement?

Comme le syndrome croisé supérieur, le syndrome croisé inférieur est principalement associé au travail de bureau. La posture inadéquate et/ou prolongée en est souvent le point de départ.

Il se définit comme un syndrome compensatoire dans lequel un débalancement est présent entre les différents groupes musculaires lombaires, fessiers, abdominaux et de la hanche. Certains sont hypotoniques (faibles, hyporéactifs, hypoactifs) alors que d’autres sont hypertoniques (forts, hyperréactifs, hyperactifs).

1. Muscles hypotoniques
a. Les abdominaux (grand droit, obliques internes et externes, transverse)
b. Les fessiers (grand, moyen et petit)

2. Muscles hypertoniques
a. Fléchisseurs de la hanche (psoas, droit fémoral, tenseur du fascia lata)
b. Érecteurs du rachis (thoraciques et lombaires)

Visuellement, on observe que les gens qui en sont atteints ont de plus une inclinaison avant de leur bassin.

À la lueur de cette image, vous comprendrez sans doute l’origine du nom du syndrome croisé inférieur en réalisant que les groupes musculaires hypotoniques et hypertoniques se croisent et forment un X.

Comment limiter l’apparition du syndrome croisé inférieur?

Comme mentionné précédemment, la posture inadéquate et/ou prolongée à l’ordinateur est souvent le point de départ du syndrome croisé inférieur.

Lorsqu’un travailleur de bureau est installé convenablement, les structures physiques sont supportées adéquatement. En conséquence, le stress qu’elles subissent est moindre si l’on compare avec une posture inadéquate.

Une mauvaise posture de courte durée n’est pas problématique en soi. Cependant, de façon prolongée, la capacité d’adaptation du corps sera limitée et il développera des compensations. Ces dernières auront comme objectif d’éviter les douleurs, mais créeront des changements physiques qui seront ensuite peut-être difficiles à contrôler. Le résultat pourra alors se diviser en 2 :

  1. Altérations de la posture afin d’éviter une douleur
  2. Apparition de la douleur suite à l’altération de la posture puisque le corps ne parvient pas à garder son équilibre face au stress constant qui lui est imposé.

Donc, bien que le corps cherche à compenser, la douleur finit toujours par ressortir en plus de l’altération de posture, puisque l’élément stressant persiste dans le temps.

C’est un cercle vicieux sur lequel on peut avoir un impact en modifiant certaines habitudes de vie comme la posture à l’écran :

  • Écran à une distance d’un bras par rapport à la tête, un peu plus bas que la hauteur des yeux et incliné vers l’arrière.
  • Épaules relâchées et avant-bras parallèles au sol.
  • Poignet au neutre ou légèrement en extension, idéalement déposé sur un repose-poignet.
  • Fauteuil avec support lombaire et ajustable en hauteur.
  • Accoudoirs réglables qui permettent aux coudes d’être à la largeur des épaules.
  • Cuisses parallèles au sol, sans pression derrière les jambes.
  • Pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied.
  • Casque d’écoute au besoin.
  • Pauses régulières afin de changer de posture

Astuce : pensez à la règle du 90 degrés, qui rappelle qu’une posture de travail de bureau optimale devrait permettre aux articulations suivantes d’être à 90 degrés :

  1. coudes
  2. hanches
  3. genoux
  4. pieds

En plus des recommandations faites sur la posture à l’écran, n’oubliez pas de bouger régulièrement. L’activité physique a des bienfaits inestimables pour la santé globale!

Le chiropraticien et le syndrome croisé inférieur : n’ignorez pas vos douleurs

Lorsqu’une douleur apparaît, c’est que le corps ne parvient pas à maintenir son équilibre et n’est plus en mesure de se réguler par lui-même. Puisque la chiropratique a pour objectif d’optimiser la santé neurovertébrale pour permettre au corps d’exprimer son plein potentiel, votre chiropraticien pourrait grandement vous aider dans le suivi du syndrome croisé inférieur.

En procédant de la façon suivante, il pourra évaluer votre état de santé, établir un diagnostic chiropratique, traiter les subluxations vertébrales et émettre des recommandations qui viseront à améliorer votre santé globale :

  1. Anamnèse (période de questions sur la santé générale)
  2. Examen physique complet (neurologique, musculaire, vertébral et articulaire)
  3. Examens complémentaires au besoin (ex.: radiographies)
  4. Ajustements chiropratiques ou manipulations articulaires des extrémités selon votre condition
  5. Utilisation de thérapies complémentaires au besoin (ex.: travail des tissus mous, ultrasons, TENS)
  6. Recommandations d’exercices d’étirement ou de renforcement selon les groupes musculaires impliqués
  7. Recommandations sur certaines habitudes de vie comme les changements posturaux mentionnés plus haut

En formant une équipe avec son patient, le chiropraticien a pour objectif de déterminer la cause d’un problème pour ensuite permettre à celui qui le consulte d’être soulagé de ses douleurs, mais surtout, d’optimiser sa santé et le fonctionnement de son système nerveux.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, son expertise pourrait vous être grandement bénéfique!

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Les top tendances bien-être 2022

Le bien-être n’aura jamais été tant recherché que depuis les dernières années. Après plus de 24 mois d’incertitude, de restrictions et d’ambivalence, les temps sont maintenant plus doux et laissent entrevoir un retour à la normale. Mais… comment retrouver cet état? Cet article vous permettra d’y parvenir puisque nous y partageons les top tendances bien-être de 2022. Bonne lecture!

D’abord et avant tout : reconnaître l’état de bien-être

Le bien-être est un état généralement agréable qui peut toucher différentes sphères de la vie. Pour vous faciliter la tâche dans votre apprentissage (ou votre perfectionnement), voici quelques émotions/états qui pourraient traduire sa présence :

  • Sensation de calme
  • Sérénité
  • Joie
  • Satisfaction générale
  • Rire fréquent et facile
  • Gratitude quotidienne
  • Amélioration d’un état de stress
  • Sentiment de légèreté
  • Sommeil facile et réparateur

Comme vous le comprendrez plus loin, le bien-être est un concept très large. La liste pourrait être bien plus exhaustive. Les critères qu’on lui associe varient d’une personne à l’autre et au fil du temps, vous serez capables de déterminer vous-mêmes quelles sont les émotions que vous lui rattachez.

À chacun son bien-être

Vous avez un intérêt pour le bien-être mais vous vous sentez bombardés de recettes santé, d’articles sur la méditation, de méthodes qui vous permettent de vous connecter à votre « soi » qui soient toutes plus efficaces les unes que les autres? Vous en êtes rendus à vous dire que votre quête vous procure l’effet inverse et engendre davantage un état de stress que ceux décrits plus haut?

C’est bon signe puisque c’est là que débute réellement votre processus. Ce n’est donc pas peine perdue!

C’est à ce moment que vous prenez conscience que certaines techniques vous rejoignent alors que d’autres, non. Vous réalisez donc votre responsabilité dans l’atteinte d’un bien-être global qui vous est propre. Pour vous. Tout simplement!

Donnez-vous le droit de prendre ce qui vous rejoint et laissez aller ce qui ne vous rejoint pas. Cette capacité à vous centrer sur vos propres émotions traduit en elle-même un état de bien-être.

Tendances bien-être 2022

Plusieurs options sont mises à disposition afin de développer son état de bien-être. Pour vous, nous avons répertorié 4 tendances qui méritent une attention particulière. À vous de faire votre choix!

1. Le Lagom

“Ni trop, ni trop peu”. Juste assez!

C’est le principe de base de cette tendance bien-être d’origine suédoise qui cherche un équilibre en prônant le juste milieu. Finis, les extrêmes!

En voici les grandes lignes, et à vous de voir si elles vous rejoignent :

Un excellent moyen de ramener un équilibre dans le quotidien, n’est-ce pas?

2. La méditation… encore et toujours!

Ce n’est plus un secret pour personne : la méditation a fait ses preuves comme méthode pouvant grandement contribuer au bien-être global. Ses nombreux bienfaits font d’elles un incontournable en matière de bien-être. En effet, elle peut avoir de nombreux impacts sur :

  • La concentration
  • Le niveau de stress
  • L’activité électrique cérébrale
  • L’état cognitif
  • Les émotions plus positives, un maintien de la stabilité émotionnelle

Les bouddhistes méditent depuis des millénaires et en connaissent les effets positifs. En ferez-vous autant?

3. La respiration

De nos jours, le bien-être est souvent associé à une diminution du stress. Lorsqu’on choisit de combattre ce dernier, on ressent généralement des émotions positives qui nous amènent au bien-être.

La respiration peut jouer un rôle antistress très intéressant puisqu’elle est simple et que nous pouvons y avoir accès en tout temps. Pourquoi se priver d’un état de bien-être en sachant que des méthodes comme celles liées à la respiration sont à notre portée? Voici 2 techniques de respiration à considérer :

– Respiration abdominale

La respiration abdominale est reconnue pour ses bienfaits antistress.

  1. En position allongée, placez une main au niveau du ventre et l’autre à la poitrine pour bien ressentir le mouvement lors de la respiration.
  2. Inspirez lentement par le nez en gonflant l’abdomen. Faites entrer le maximum d’air possible.
  3. Expirez lentement par le nez en passant par l’abdomen pour faire sortir le maximum d’air possible.
    Plus l’amplitude de l’inspiration et de l’expiration sera grande, plus vous irez chercher un état de détente, et par le fait même, de bien-être.

– Cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque permet d’amener la fréquence de respiration à un rythme de 0,1 Hertz, ce qui a un impact positif (entre autres) sur le niveau de stress et la sécrétion de cortisol (hormone sécrétée en période de stress).

  1. Elle doit être pratiquée à raison de 3 fois par jour.
  2. Elle demande 6 respirations par minute, c’est-à-dire qu’il y a une inspiration de 5 secondes suivie d’une expiration de 5 secondes pendant cette minute.
  3. Chaque fois, elle doit être faite pendant 5 minutes.

Chassons le stress et laissons venir le bien-être!

4. La chiropratique

Vous le savez, la chiropratique a une vision globale de la santé. Elle allie science, art et philosophie dans le but d’optimiser la santé neuromusculosquelettique.

La santé et le bien-être étant désormais au cœur des priorités, le chiropraticien pourrait faire partie des professionnels permettant à la population de cheminer vers cet état tant recherché.

En travaillant pour favoriser un alignement vertébral optimal et en donnant des conseils avisés en matière de santé globale, gageons que vous pourrez désormais considérer cette avenue!

À votre bien-être!

Sources, telles que consultées le 7 juin 2022
https://www.chiropratique.com/

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