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3 conseils pratiques pour combattre les maux de dos

La lombalgie, communément appelée mal de dos, touche une grande partie de la population mondiale. Les jeunes comme les moins jeunes seront aux prises avec un épisode de mal de dos au moins une fois dans leur vie, ce qui fait de cette condition celle causant le plus haut taux d’invalidité dans le monde. Dans cet article, vous découvrirez une foule d’astuces naturelles et sensées qui vous aideront à soulager la douleur lombaire.

Lombalgie, mal de dos et douleur lombaire : c’est quoi au juste?

Vous l’aurez sans doute deviné : ces trois termes ou expressions définissent la même chose. La douleur lombaire peut se traduire comme ceci :

  • Douleur ou inconfort ciblant la région lombo-sacrée
  • Douleur ou inconfort ciblant la région des crêtes iliaques, ou même plus bas
  • Douleur ou inconfort localisé sous le rebord des côtes inférieures
  • Douleur ou inconfort localisé au-dessus des plis fessiers.

Dans chacune de ces situations, une irradiation peut être présente ou non dans le membre inférieur.

Comme mentionné en introduction, la lombalgie est très fréquente. Elle représente d’ailleurs le trouble neuromusculosquelettique le plus fréquent. Plusieurs causes peuvent lui être attribuables :

  • La posture de travail
  • La posture de sommeil
  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • L’âge
  • La mauvaise pratique d’un sport
  • La manipulation de charges trop lourdes
  • La mauvaise utilisation de son centre de gravité de façon répétitive
  • Le port de mauvaises chaussures
  • Les facteurs psychosociaux (stress au travail, stress à la maison, charge mentale, milieu de vie difficile)

Les causes sont nombreuses, ce qui favorise un risque accru au sein de la population, n’est-ce pas?

Voici donc comment vous pourriez aider et même prévenir l’apparition de la lombalgie pour vous et les membres de votre famille.

ASTUCE #1 : Consultez votre chiropraticien régulièrement

Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques et la lombalgie en fait partie. Les ajustements chiropratiques permettent de redonner – ou maintenir – une mobilité articulaire optimale aux articulations de la région lombaire. En conséquence, la douleur peut être diminuée et l’apparition d’une récidive ou d’une nouvelle douleur peut être éloignée dans le temps.

Outre les ajustements chiropratiques, votre chiropraticien pourra vous donner une multitude de conseils et recommander différents changements dans vos habitudes de vie :

  • Adapter votre posture de travail à l’ordinateur
  • Modifier votre posture de sommeil
  • Donner des exercices de renforcement ou d’étirement selon la condition et la cause précises de votre douleur au dos
  • Adapter votre poste de travail
  • etc.

Consulter en chiropratique, ça va au-delà de la douleur! Pensez à voir votre santé d’un point de vue global!

ASTUCE #2 : soyez actifs

Les preuves concernant les bienfaits de l’activité physique au quotidien ne sont plus à faire. Outre celles qu’on lui attribue le plus souvent, comme l’amélioration des capacités cardiovasculaires, l’augmentation de l’énergie et de la qualité du sommeil ou le maintien d’un état mental sain, il faut maintenant penser à l’activité physique comme un moyen de soulager la douleur et prévenir les blessures.

En bougeant régulièrement, vous permettez à votre corps de poursuivre la guérison entamée en chiropratique. Il devient plus mobile et la musculature s’adapte, ce qui peut réduire le risque de récidives.

Saviez-vous que l’activité physique aide à la libération des endorphines? Ces hormones sont les hormones du bien-être et elles aident à soulager la douleur. Un 2 pour 1, quoi demander de mieux? Vous serez toujours gagnants à être actifs, c’est garanti!

Évidemment, en période de grosse douleur, l’activité physique peut ne pas être recommandée. En consultant votre chiropraticien, il sera en mesure de déterminer ce qui est bon ou non pour vous, selon votre condition et vos objectifs de santé. Le repos peut aider temporairement, mais plus tôt l’activité reprendra, le mieux ce sera.

ASTUCE #3 : écoutez votre corps

Le corps humain est une machine exceptionnelle. Les athlètes sont la preuve même qu’il est capable d’accomplir de grandes choses. Il en va de même pour la période entourant la grossesse chez la femme. Ces exemples nous rappellent que certaines situations nous font entrer dans un état de douleur. Si cet état est parfois inévitable comme lors de l’accouchement, il est loin d’être essentiel au quotidien. En conséquence, masquer une douleur ne devrait jamais être la première option à envisager et voici pourquoi :

  • La douleur doit être perçue comme un signal d’alarme. Si elle est présente, cela signifie qu’il y a un déséquilibre dans l’expression du plein potentiel du corps humain.
  • Une douleur qui persiste peut entraîner une adaptation pour le corps humain : certains muscles se contractent et d’autres s’étirent afin de tenter de ramener la situation à la normale. Cet état d’adaptation n’est pas idéal, puisqu’il engendra potentiellement des douleurs collatérales.
  • Plus le corps est en déséquilibre, plus le risque de blessures augmente. Ce principe ne s’applique pas seulement pour les douleurs au dos, mais pour le corps humain entier.

N’oubliez pas ceci : en évitant de reconnaître une douleur, vous placez votre corps dans une situation de conflit entre la santé globale et l’état douloureux.

Le résultat : vous n’écoutez pas vos limites. Cela nous amène à vouloir vous faire réfléchir au pourquoi il devrait en être ainsi. Qu’avez-vous à prouver? Que retirez-vous d’une douleur au dos? Pourquoi attendez-vous d’être incapable de vous lever de votre lit avant de remédier à la situation?

Les enjeux psychosociaux prennent une place importante de notre mode de vie et ils ne sont pas à négliger. Dans cette ère où la tendance au bien-être prend de plus en plus de place, pensez à vous écouter. Vous, ainsi que ceux qui poussent derrière vous, serez fiers de vivre optimalement, sans douleur ni tracas!

 

Sources, telles que consultées le 1er mars 2023
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29573870/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1779012321000243

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Comment optimiser vos habitudes de vie en éliminant des comportements nuisibles

Chaque action posée au quotidien se cumule avec celles qui ont été faites et celles qui viendront. Comme tout ce qui est fait mérite d’être bien fait, pourquoi ne pas favoriser des actions avec une posture optimale ou qui produiront des effets bénéfiques à long terme pour vous et votre famille? Cet article met en lumière 7 actions à proscrire ou à modifier afin de rendre votre quotidien optimal et vous permettre de vivre pleinement.

1. Cessez de dormir sur le ventre

La posture de sommeil sur le ventre entraîne un stress important au niveau de la colonne vertébrale.

  1. Elle impose nécessairement que la tête soit tournée d’un côté ou l’autre afin de vous permettre de respirer. En conséquence, la rotation du cou empêche une posture vertébrale neutre. Si elle persiste plusieurs heures pendant la nuit et que cette action est répétée chaque nuit, des douleurs au cou peuvent apparaître.
  2. Au niveau lombaire, elle crée une augmentation de la lordose (augmentation de la courbe du dos), ce qui engendre également un déséquilibre au niveau neurovertébral.

2. Ne portez plus votre portefeuille dans votre poche arrière

C’est un fait : plus la posture est symétrique, plus les chances qu’elle soit optimale dans le temps sont bonnes. Lorsque le portefeuille est porté dans la poche arrière du pantalon et qu’on s’assoit, un débalancement postural se crée. Le bassin se soulève du côté du portefeuille et la colonne vertébrale compense afin que le corps soit le plus droit possible. De façon répétée, cette habitude influence négativement la posture globale. Messieurs, soyez avisés!

3. Diminuez votre temps passé sur les réseaux sociaux

Ce n’est plus un secret pour personne : bien qu’ils puissent aider à rester en contact, les réseaux sociaux tendent à créer davantage d’effets néfastes pour la santé.

  • Un temps d’écran exagéré et répété engendre une fatigue oculaire et peut même causer une sécheresse oculaire.
  • La posture adoptée avec l’usage du téléphone cellulaire est en lien direct avec le syndrome du cou texto. La tête penchée et les épaules souvent remontées créent un stress au niveau neurovertébral et peuvent être associées à l’apparition de douleurs cervicales, thoraciques et lombaires.
  • Connaissez-vous la lumière bleue? Elle émane des écrans.
    Trop de lumière bleue engendre une fatigue oculaire, stimule le cerveau et peut avoir un impact négatif sur le sommeil. En conséquence, il est recommandé de ne pas utiliser d’écran au moins une heure avant l’heure du coucher.

4. N’utilisez pas de sac à bandoulière

Au même titre que le portefeuille dans la poche arrière, le sac à bandoulière débalance la posture. Un sac déposé seulement sur une épaule abaisse celle-ci et déséquilibre la colonne vertébrale. Pour cette raison, il est primordial de porter des sacs avec 2 bretelles, et évidemment, de les utiliser!

Saviez-vous que le sac à dos des enfants devrait respecter certains critères de base afin d’optimiser son utilisation?

  • Avoir 2 bretelles
  • Ne pas descendre plus bas que les fesses
  • Ne pas remonter plus haut que les épaules
  • Avoir 2 sangles qui s’attachent afin de le maintenir adéquatement au corps (à la poitrine et aux hanches)
  • Avoir plusieurs poches afin de répartir le poids un peu partout à l’intérieur
  • Pour les élèves du primaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 10% du poids de l’enfant
  • Pour les élèves du secondaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 15% du poids de l’enfant

5. Ne doutez plus de vos capacités

Cette action n’est pas reliée directement à la posture. Cependant, être constamment dans le doute, ne pas assumer ses choix, ne pas avoir confiance en soi et se remettre en question sont des actions qui influencent le corps en entier. Le système nerveux s’adapte à tout, même aux pensées négatives. Il faut renverser la vapeur maintenant! Si vous souhaitez améliorer votre confiance en soi et optimiser par le fait même votre bien-être, suivez ces conseils :

  • Allez-y une étape à la fois.
  • Entourez-vous de gens en qui vous pouvez avoir confiance.
  • Laissez aller le superflu et les ondes négatives.
  • Partagez vos états d’âme lorsque vous êtes dans le doute : les gens qui vous aiment sauront vous écouter et vous aider à trouver des pistes de solution.
  • Prenez du temps pour vous, afin de vous centrer sur vos besoins réels.
  • Prenez l’habitude de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler; le reste ne vous appartient pas.

6. Cessez de repousser l’activité physique

“Quand le printemps arrivera, je me mettrai à la course.”
“Cet été, je vais sortir prendre des marches, car je n’aime pas l’hiver.”
“Je vais commencer à m’entraîner lundi prochain.”
“Du vélo? Non, ce n’est pas pour moi.”

Les preuves quant à l’importance de l’activité physique ne sont plus à faire. La question est davantage de savoir pourquoi elle ne serait pas pratiquée régulièrement. Évidemment, les efforts demandés penchent dans la balance, mais les bénéfices devraient le faire tout autant. La procrastination ne mène jamais à des résultats, sachez-le!

  • L’activité physique peut être pratiquée sans vider son portefeuille
  • L’activité physique aide au sommeil
  • L’activité physique procure une excellente source d’énergie
  • L’activité physique pratiquée de façon intense sur une courte période optimise le temps et favorise une bonne dépense énergétique

Bougez en famille, allez-y par étapes, ne voyez pas la montagne trop grosse en partant et amusez-vous!

7. N’ignorez plus vos douleurs

La douleur est un signal d’alarme. Si elle est présente, c’est qu’il y a une interférence au niveau de votre système nerveux. En conséquence, il est important de comprendre d’où elle vient et poser des actions qui aideront à la contrôler.

  • Comment est votre posture générale?
  • Pratiquez-vous votre sport adéquatement?
  • Êtes-vous stressé?
  • Comment est votre sommeil?
  • Êtes-vous tombé dernièrement?
  • Votre posture de travail est-elle optimale?
  • Quel type de chaussures portez-vous?
  • Est-ce que vous croisez vos jambes lorsque vous vous asseyez?

Votre chiropraticien, avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, est formé pour établir un diagnostic chiropratique, proposer un suivi approprié et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. S’il juge que la condition n’est pas dans son champ de compétences, il évaluera vers quel professionnel de la santé il sera plus adéquat de vous diriger. Pensez à l’avoir dans votre cercle de professionnels.

Par où commencerez-vous?

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Douleurs à l’épaule : apprenez-en davantage sur le syndrome d’accrochage

Les douleurs à l’épaule sont fréquentes. Elles peuvent avoir plusieurs origines et être complexes, ce qui nécessite sans aucun doute une évaluation précise. Le syndrome d’accrochage fait partie des diagnostics fréquents liés aux douleurs à l’épaule, et cet article vous permettra de le comprendre et voir quel rôle la chiropratique pourrait jouer dans son diagnostic et son traitement.

Comment fonctionne l’épaule : anatomie 101

L’épaule est composée d’os, de muscles, d’articulations, de tendons et de ligaments. Ici, l’avantage sera porté sur les os, les muscles et les articulations de l’épaule :

1. Os

  • Scapula (omoplate)
  • Acromion (partie de l’omoplate importante du syndrome d’accrochage)
  • Humérus (os du bras)
  • Clavicule (à l’avant de l’épaule)

2. Muscles

3. Articulations

  • Gléno-humérale (entre l’humérus et l’omoplate)
  • Acromio-claviculaire (entre la clavicule et l’omoplate)
  • Sterno-claviculaire (entre le sternum et l’omoplate)
  • Scapulo-thoracique (entre l’omoplate et la cage thoracique)

L’épaule est une articulation qui permet beaucoup de mouvements, et certains de ces mouvements sont d’une très grande amplitude :

  • Flexion (élever le bras vers le haut et l’avant)
  • Extension (amener le bras vers l’arrière)
  • Abduction (éloigner le bras du corps, vers le haut)
  • Adduction (rapprocher le bras du tronc en le gardant à l’horizontale)
  • Rotation interne (amener l’avant de l’humérus vers l’intérieur)
  • Rotation externe (amener l’avant de l’humérus vers l’extérieur)

La flexion et l’abduction sont les 2 amplitudes qui permettent les plus grands mouvements de l’épaule. Elles sont impliquées dans la plupart des mouvements de l’épaule.

Comment se développe le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est un diagnostic très commun qui touche l’épaule. Globalement, il se développe lorsqu’il y a un “accrochage” entre l’acromion (partie de l’omoplate) et les tendons des muscles de la coiffe des rotateurs de l’épaule.

Différentes causes sont à l’origine de l’accrochage :

  • Mouvement répétitif en abduction et en flexion de l’épaule.
    Lors de ces mouvements, les tendons des muscles impliqués sont sollicités entre l’humérus et l’acromion. Il peut résulter d’une inflammation de ces tendons. L’inflammation engendre quant à elle un frottement entre l’acromion et les tendons, d’où l’accrochage.
  • L’anatomie de l’acromion.
    Une variante dans l’anatomie de l’acromion peut créer un frottement entre ce dernier et les tendons des muscles. Un acromion plus gros, par exemple, peut être à l’origine de ce frottement.
  • Un débalancement au niveau de la biomécanique de l’épaule
    Une faiblesse musculaire, une perte de proprioception ou une articulation dysfonctionnelle peuvent engendrer un mauvais mouvement de la tête de l’humérus. En conséquence, un frottement peut se créer entre l’acromion et la tête humérale.
  • L’âge
    Le processus de vieillissement amène une diminution de l’apport sanguin aux muscles. Ceci engendre des processus dégénératifs des muscles et peut être associé au syndrome d’accrochage.

Il n’y a pas que les muscles qui développent des processus dégénératifs liés à l’âge. Les os également. L’ostéoarthrose est un processus dégénératif qui pousse la matière osseuse à se créer sur l’os. L’ostéoarthrose peut cibler tous les os, en passant par l’acromion, la clavicule et l’omoplate. Le résultat reste le même, c’est-à-dire qu’un frottement peut se créer et créer un syndrome d’accrochage.

Les mouvements répétitifs associés au syndrome d’accrochage touchent certains types de clientèle :

  • Les sportifs
    En natation, les mouvements demandés à l’épaule pour la plupart des types de nage impliquent une grande amplitude. Les muscles de la coiffe des rotateurs sont impliqués et leur utilisation fréquente peut mener à l’apparition du syndrome d’accrochage.
  • Les travailleurs debout
    La posture de travail debout demande généralement que les bras soient surélevés. Bien qu’elle soit efficace pour certains postes de travail, elle est souvent mal adaptée, ce qui pousse le haut du corps à compenser. La biomécanique de l’épaule peut être atteinte, ce qui déséquilibre le mouvement et occasionne parfois l’apparition du syndrome d’accrochage.

Les douleurs du syndrome d’accrochage

Les patients ayant le syndrome d’accrochage présentent des douleurs typiques :

  • Douleur à l’avant de l’épaule aux mouvements d’abduction et de flexion le plus souvent. Le mouvement de rotation interne lorsque le bras est surélevé peut également être douloureux. L’accrochage survient généralement dans un angle précis du mouvement. Votre chiropraticien sera en mesure de le reproduire afin de déterminer si votre douleur est réellement liée au syndrome d’accrochage.
  • Douleur à l’avant de l’épaule au repos, lorsque la condition peut être plus avancée.
  • Douleur irradiant le long du bras et allant au coude
  • Sensation de pincement lors du mouvement douloureux

Comment soulager le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est une condition pouvant être diagnostiquée et traitée en chiropratique. Par son doctorat de premier cycle en chiropratique (doctorat de premier cycle en chiropratique), le chiropraticien est habileté à poser un diagnostic chiropratique et établir un suivi approprié pour son patient.

Le traitement pourrait consister en différentes modalités :

  • Ajustements chiropratiques au niveau vertébral, mais également au niveau des articulations de l’épaule.
  • Travail musculaire (surtout lorsque la condition découle des mouvements répétitifs)
  • Thérapie complémentaire au besoin (ultrason, glace, TENS)
  • Conseils posturaux (pour les travailleurs debout ou les sportifs)
  • Exercices de renforcement ou d’étirement au besoin.
  • Collaboration avec un professionnel de la santé afin d’optimiser la santé (ex.: kinésiologue, médecin, physiothérapeute). Lorsque la forme de l’acromion est en cause, une référence en médecine peut être envisagée puisque parfois, une acromioplastie peut être pratiquée.

Dans tous les cas, votre chiropraticien devrait être considéré comme un professionnel à part entière dans la gestion des conditions neuromusculosquelettiques de tous les membres de votre famille. Sa formation doctorale en chiropratique lui permettra sans aucun doute de vous aider et vous proposer un suivi adapté à vos besoins.

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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/

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Sécurité en hiver : pelletage, crampons et tralala

L’hiver actuel est loin de ceux où la neige atteignait le toit des maisons, n’est-ce pas? Un peu de neige, beaucoup de doux temps, de la pluie et du verglas, c’est ce à quoi nous avons droit depuis quelques semaines. La pelle est essentielle, mais d’autres outils nous sont utiles afin d’affronter les changements de température auxquels nous faisons face depuis les dernières années. De la pelle aux différents types de crampons, cet article vous permettra de passer à travers la météo variable de nos hivers québécois.

Comment pelleter de façon sécuritaire et efficace

C’est un fait : personne ne se sauve de la pelle pendant l’hiver. Bien que certains cherchent à la repousser, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour rendre son utilisation agréable et sécuritaire? Mettez ces conseils en application afin de l’apprivoiser et vous faciliter la tâche lors de vos séances de pelletage. Gageons que votre perception changera dès la prochaine bordée!

Sans parler des risques de blessures associés, travailler avec un outil mal adapté est sans contredit l’élément qui rend une tâche plus difficile et désagréable. Le pelletage ne fait pas exception. Soyez conscients de l’outil que vous utilisez.

  • Le poids de la pelle
    Plus on a une charge importante à manipuler, plus l’effort demandé sera grand. En conséquence, plus une pelle est lourde, plus il peut être difficile de pelleter. Veillez à prendre une pelle d’un poids d’environ 1,5 kg.
  • La longueur de la pelle
    Un manche long diminue l’impact sur les muscles du dos alors qu’un manche plus court donne une meilleure stabilité lors du transfert de la neige.
    Idéalement, la longueur totale à privilégier pour une pelle serait celle qui, placée à la verticale, lui permettrait d’atteindre la hauteur du coude lorsque le bras est placé le long du corps. Évidemment, allez-y avec votre jugement.
  • La forme du manche ne changera rien
    Bien que plusieurs pensent que le manche de type ergonomique (courbé) soit à privilégier par rapport à un manche droit, aucune étude n’a démontré qu’il procurait un avantage lors de son utilisation. Il peut être plus facile d’utiliser un manche courbé lorsqu’on doit pousser la neige alors qu’un manche droit peut aider à la soulever plus efficacement. Évaluez la tâche que vous avez à effectuer et faites votre choix en conséquence.
  • Habillez-vous adéquatement
    Portez des bottes ou chaussures qui vous procureront une stabilité. Habillez-vous pour éviter que vos mouvements soient limités.
  • Bougez intelligemment
    Lors du pelletage :
    1. Gardez les jambes écartées et assurez-vous que la pelle est près de la jambe avant.
    2. Mettez le poids de votre corps sur la jambe avant et utilisez-la pour pousser la pelle.
    3. Gardez toujours la charge près de votre corps.
    4. Utilisez un transfert de poids entre les 2 jambes et orientez vos pieds vers la direction où la neige sera poussée.
  • Soyez respectueux de vos capacités
    Trop, c’est comme pas assez. Le pelletage peut s’avérer être une tâche
    (ou une activité, selon votre vision) exigeante, alors il est important de garder une cadence raisonnable.

Afin d’optimiser votre travail, mettez ceci en perspective :

  1. Plus la charge dans la pelle est importante, plus le système neuromusculosquelettique est sollicité.
    L’endurance peut être mise à l’épreuve lorsque les charges sont trop grandes. En conséquence, le pelletage peut devenir exigeant pour une mauvaise raison. Augmenter le nombre de pelletées pourrait permettre d’accomplir la tâche plutôt que de l’arrêter prématurément en raison d’un épuisement.
  2. Plus la vitesse d’exécution est grande, plus le système cardiovasculaire est stimulé.
    Selon vos capacités, variez la vitesse afin de faire un travail sécuritaire et maintenir une cadence plus longue plutôt que d’arrêter trop rapidement pour cause d’essoufflement.
  3. Plus on projette la neige haut et loin, plus on demande un effort à notre corps.
    Minimiser l’effort permet de prolonger la durée du travail. Évaluez à quelle distance vous devez vous installer pour rendre votre travail efficace et sécuritaire. Si la hauteur de projection n’est pas celle à laquelle vous êtes à l’aise pour travailler, pensez à pousser la neige ailleurs.

Déneiger la voiture : votre indispensable

Le déneigement de la voiture fait partie de notre réalité. Encore une fois, l’équipement utilisé fait toute la différence entre une tâche “nécessaire” agréable et sécuritaire plutôt que désagréable avec risque de blessure.

D’un point de vue ergonomique, travailler à bout de bras n’est pas optimal pour la colonne vertébrale. En conséquence, utiliser un balai à neige trop court vous pousse à déplacer votre centre de gravité vers l’avant, ce qui augmente la charge sur le bas de votre dos et peut causer des blessures.

Un balai à neige télescopique peut être une excellente option pour vous aider à garder une posture idéale lors du déneigement de votre véhicule. Avec ce genre de balai, votre dos demeure droit, ce qui favorise une posture optimale et diminue la charge imposée aux structures lombaires.

En cas de verglas, pensez aux crampons

Le chiropraticien a une vision globale de l’individu. Pour cette raison, la prévention occupe une grande place dans les conseils qu’il émet à ses patients.

Une chute sur la glace peut avoir des conséquences importantes. Pensez à utiliser des crampons sous vos bottes lorsque la glace est présente au sol.

  • Certains modèles de bottes offrent maintenant des crampons intégrés et rétractables au niveau de la semelle.
  • Des crampons peuvent être vendus séparément et ajoutés sur la botte. À vous de voir ce qui vous convient le mieux afin de travailler sécuritairement!

La prévention pour une santé optimale

Lorsqu’il est question de sécurité en hiver, la pensée se tourne plus souvent vers les déplacements extérieurs. Voici une liste de conseils généraux à mettre en place, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur :

  • Vous chauffez avec un poêle à bois? Assurez-vous que votre cheminée soit fonctionnelle à 100%. L’hiver est déjà bien entamé, mais gardez ce conseil en tête. Vos avertisseurs de fumée fonctionnent-ils adéquatement?
  • Vous partez en randonnée? Informez vos proches de vos déplacements.
  • Pensez à mettre une trousse d’urgence dans votre véhicule.
  • Consultez la météo : elle peut vous donner des indices sur les précautions à prendre pour vos déplacements et la préparation de la maison en cas de conditions particulières.
  • À la maison, vérifiez votre trousse d’urgence de base : couvertures, nourriture, eau, lampes de poche, radio à piles, etc.
  • Assurez-vous d’avoir du sel ou du sable (matières abrasives) afin de rendre les surfaces extérieures praticables et sécuritaires.

Saviez-vous qu’une santé neurovertébrale optimale pourrait vous aider à mieux bouger, ce qui serait bénéfique pour la prévention des chutes ou l’amélioration de vos capacités à pelleter et déneiger votre véhicule? N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 5 janvier 2023
https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/shovel.html
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/rsrcs/sfttps/tp201212-fra.aspx?rss=true
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/kts/bsc-kt-fr.aspx

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La gratitude : Voici comment l’intégrer à votre quotidien en 2023

Qu’on le veuille ou non, le passage vers la nouvelle année nous apporte son lot de réflexions. Rares sont ceux et celles qui n’ont aucune pensée sur les 365 derniers jours et qui ne pensent pas aux 365 prochains. Bien que nous ayons une tendance à délaisser les traditionnelles résolutions pour laisser place à la pleine conscience et la liberté, laissez-nous vous proposer une nouvelle façon de vivre la nouvelle année. Dans cet article, vous découvrirez à quel point la gratitude pourrait contribuer à votre bien-être, toute l’année durant.

Vivre en pleine gratitude 365 jours par année, c’est possible

L’une des plus grandes propagandes de l’ère actuelle est que vous devez ensevelir votre famille de cadeaux afin de rendre la période des Fêtes mémorable, ce qui est totalement faux.

Plus que jamais, la simplicité et l’appréciation prennent une place importante dans cette période de l’année. La gratitude est donc une pratique qui pourrait faciliter la transition vers ce mode de vie plus simpliste.

La gratitude est une forme de reconnaissance envers une personne, une situation ou un événement en particulier. Par sa présence dans le quotidien, elle permet une connexion positive et directe avec les émotions.

Pratiquée sur une base régulière, la gratitude peut avoir des bénéfices sur différents aspects de la vie :

  • La gratitude peut améliorer le bien-être global en diminuant le stress
  • La gratitude peut avoir un impact positif sur le rapport à l’alimentation lorsqu’on apprécie ce qu’on a dans notre assiette.
  • La gratitude aide aux relations interpersonnelles en les rendant plus simples et sincères
  • La gratitude peut avoir un impact sur la régulation du rythme cardiaque
  • La gratitude pourrait également jouer un rôle sur l’amélioration de la douleur

Intégrer la gratitude dans son quotidien : un jeu d’enfant

Puisque la gratitude se veut être un état de reconnaissance et de bien-être, sa pratique ne doit pas être complexe. Vous pouvez l’intégrer dans votre quotidien de plusieurs façons :

1. Tenez un journal de gratitude

Chaque jour, prenez l’habitude d’écrire ce pour quoi vous avez de la gratitude : votre relation avec votre conjoint, l’amour de votre travail, le toit sous lequel vous vivez.
Vous préférez le dessin? Laissez donc aller votre imagination en mettant vos pensées en images!

Afin d’intégrer plus facilement cette pratique à votre quotidien, fixez-vous un moment de la journée qui y sera consacré. Les habitudes se créent par répétition. Vous ne souhaitez pas le faire chaque jour? Pas de problème, allez-y selon l’émotion que vous vivez.

2. Développez le mode de pensée gratitude

Si vous êtes sensibilisé à la gratitude, il vous sera facile de l’intégrer à différents moments de la journée simplement en prenant conscience de ce que vous vivez.

  • Un repas en famille à discuter de ce que vous avez aimé de votre journée
  • La visite d’une amie de longue date
  • La première neige qui tombe
  • Les premiers pas de votre enfant

3. Intégrez votre moment de gratitude dans une période méditation

La méditation étant présente dans le quotidien de plusieurs, pourquoi ne pas accorder une partie de la séance à la gratitude? Une fois en position, prenez quelques respirations et pensez à ce en quoi vous avez de la reconnaissance. Ne serait-ce que de vous accorder le temps de faire cette séance.

4. Partagez votre état de gratitude

La gratitude s’intègre dans un mouvement commun de bien-être. Partagez votre état d’esprit. N’ayez pas peur de dire que vous avez de la gratitude, surtout en présence de vos enfants. Ce n’est pas nécessaire de dire que vous avez de la gratitude pour telle ou telle chose. En mentionnant que vous vous sentez bien d’être en présence d’eux, par exemple, ils comprennent votre état d’esprit et saisissent le message derrière vos paroles. Ils prendront l’exemple sur vous par la suite, et votre lien affectif sera encore plus fort.

La gratitude en détail

Les bienfaits de la gratitude ont été abordés d’entrée de jeu dans ce texte. D’une façon plus approfondie, voici ce que plus de 50 études scientifiques ont démontré face à cette pratique :

  • La tenue de 5 minutes par jour d’un journal de gratitude (voir plus haut pour vous rappeler ce que c’est) améliorerait de 10% le sentiment de bien-être à long terme. Bien que le temps investi soit minime, le sentiment procuré lors de la rédaction du journal persiste dans le temps.
    Plus on se retrouve dans un mode de gratitude, plus les pensées de gratitude viennent rapidement, plus elles sont nombreuses et restent dans notre esprit.
  • Atteindre un état de gratitude quotidien peut prendre quelques mois à se mettre en place, mais procure des avantages à long terme.
    Pour cette raison, la pratique doit être faite sur une base régulière. Il faut premièrement développer l’habileté et le réflexe de la voir et la ressentir. Deuxièmement, certaines personnes ont plus de facilité à voir les éléments de gratitude que d’autres. Pour cette raison, ceux qui ne la voient pas toujours peuvent avoir besoin de plus de temps pour la ressentir au quotidien. Qu’à cela ne tienne, car le cerveau apprend par répétition, alors chacun pourra y trouver son compte à son propre rythme.
  • La gratitude est contagieuse
    Comme mentionné plus haut, les enfants exposés à la gratitude sur une base régulière développent la capacité à la voir plus facilement. Selon 2 études, les gens ayant un état de gratitude supérieur à 10% de celui de la population moyenne ont démontré avoir un capital social plus élevé de 17,5%.
    Sommairement, cela nous rend plus positifs, attire les gens vers nous, nous rend plus appréciés et améliore les relations interpersonnelles (famille, amitié, mariage).
  • La gratitude réduit le matérialisme
    Selon certains, le matérialisme réduit le bien-être général. À la base, il n’y a rien de mal à en vouloir “plus” pour certaines raisons. Cependant, le matérialisme réduit le sentiment d’appréciation envers ce que nous possédons, engendre des émotions plutôt négatives et nous pousse à nous centrer sur nous-mêmes pour en vouloir davantage. Là est la ligne à ne pas traverser. Tout le monde sait que le bonheur ne se retrouve pas dans la grosseur d’une maison ou la valeur d’une voiture!

Quoi de mieux que de pratiquer la gratitude pour que les 365 prochains jours soient ceux qui vous rejoignent le plus, n’est-ce pas?

Sources, telles que consultées le 17 décembre 2022 :
https://www.happierhuman.com/benefits-of-gratitude/

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La hanche : problèmes communs et solutions efficaces

La hanche fait partie des articulations les plus sollicitées du corps humain. Considérant qu’un humain fait en moyenne 10 000 pas par jour, il va de soi qu’elle doit fonctionner adéquatement afin d’assurer une santé optimale pour le présent, mais aussi pour le futur. Dans cet article, vous découvrirez les conditions qui ciblent le plus souvent la hanche et apprendrez comment pallier leur présence.

La hanche, une articulation synoviale

En gros, le corps humain est constitué de plus de 300 articulations qui sont divisées en 3 catégories différentes :

1. Les articulations synoviales (mobiles)

Ce type d’articulation est celui auquel on pense en premier et la hanche en fait partie.
Les articulations synoviales sont constituées comme ceci :

  • L’extrémité de 2 os adjacents (ex.: pour l’articulation de la hanche, il est question du fémur et du bassin)
  • Du cartilage qui recouvre l’extrémité des 2 os
  • Une capsule articulaire qui englobe les extrémités des 2 os
  • Une membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de la capsule articulaire
  • Du liquide synovial qui est compris à l’intérieur de la membrane
  • Des ligaments qui entourent et stabilisent l’articulation

Évidemment, les articulations mobiles, comme leur nom l’indique, sont mobiles. Elles permettent généralement un mouvement dans plusieurs axes, qui sera de plus ou moins grande amplitude selon la région.

Exemple : Le genou ne permet pas une grande amplitude de mouvement en rotation, contrairement à l’épaule et la hanche, qui elles, oui.

2. Les articulations cartilagineuses

Ce type d’articulation permet un mouvement moins important que le type d’articulation synoviale comme la hanche est constitué comme ceci :

  • L’extrémité de 2 os adjacents OU 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance
  • Présence de cartilage entre les 2 structures osseuses

Ce type d’articulation ne présente aucune cavité articulaire ni liquide synovial.

Vous comprendrez que lorsqu’il s’agit de 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance, le mouvement ne doit pas être important. Le cartilage n’est que temporaire et laisse place à une articulation complètement fusionnée une fois la croissance terminée.

Les articulations cartilagineuses comprennent celles-ci :

  • Symphyse pubienne
  • Articulations discales (intervertébrales)
  • Articulation sacrococcygienne
  • Articulation costosternale

3. Articulations fibreuses

Les articulations fibreuses ne sont pas mobiles, ne présentent aucune cavité articulaire et n’ont pas de liquide synovial. Elles sont composées comme ceci :

  • 2 os adjacents
  • Tissu fibreux qui relie les 2 structures osseuses

Les sutures crâniennes représentent le meilleur exemple d’articulations fibreuses. Pendant l’enfance, les os crâniens sont reliés entre eux par du tissu fibreux, qui, à l’âge adulte, sera remplacé par du tissu osseux qui indiquera la fusion des os les uns avec les autres.

Les grandes amplitudes de mouvement de la hanche

Comme mentionné précédemment, la hanche fait partie des articulations synoviales et permet plusieurs types de mouvements :

  • Rotation interne
  • Rotation externe
  • Flexion
  • Extension
  • Abduction
  • Adduction
  • Circumduction

En conséquence, la hanche, de par sa grande sollicitation au quotidien, nécessite une fonction adéquate.

Les conditions susceptibles de toucher la hanche

Différentes conditions peuvent toucher la hanche. Certaines peuvent être d’origine congénitale, découler de troubles posturaux, être associées à une surutilisation et être secondaires à une blessure/traumatisme. En conséquence, lorsqu’une douleur survient, il est essentiel de faire évaluer l’articulation par votre chiropraticien.

  • Conditions d’origine congénitale à la hanche
    • Malformation osseuse
    • Legg Calve Perthes (dysplasie congénitale)
    • Asymétrie de la longueur des jambes
  • Conditions à la hanche liées à des troubles posturaux
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique
    • Subluxation coxo-fémorale (de la hanche)

Les troubles posturaux peuvent comprendre une mauvaise posture assise à l’ordinateur, une mauvaise posture de sommeil ou une mauvaise posture au travail debout.

  • Conditions ciblant la hanche en raison d’une surutilisation
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique

Les sports comme la course, le jogging, le vélo, la marche, le soccer et le tennis peuvent contribuer à causer l’apparition de ce genre de conditions. On pense souvent à une mauvaise pratique du sport, mais la surutilisation et le mauvais équipement (ex.: mauvaises chaussures, vélo mal adapté) peuvent avoir un impact également.

  • Les conditions à la hanche secondaires à une blessure/traumatisme
    • Séquelle de fracture créant un déséquilibre biomécanique
    • Ostéoarthrose coxofémorale (de la hanche)
    • Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)
    • Bursite trochantérique

Pallier aux conditions ciblant la hanche

La mission principale du chiropraticien est d’optimiser la santé de la communauté. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, il est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique, offrir un traitement chiropratique adapté et émettre des recommandations en lien avec les conditions neuromusculosquelettiques.

  • La base de l’évaluation chiropratique repose d’abord sur une période de questions (anamnèse) ciblée sur la condition présentée par le patient.
  • Suite à l’anamnèse, une évaluation physique de l’articulation de la hanche est nécessaire. Un chiropraticien aguerri aura le réflexe de ne pas seulement évaluer la hanche, puisque le membre inférieur, le bassin et la colonne vertébrale comportent plusieurs articulations qui fonctionnent conjointement à celle-ci.
    • Comment bouge l’articulation de la hanche?
    • Y a-t-il des limitations de mouvement?
    • Les muscles sont-ils impliqués?
    • La bourse est-elle impliquée?
    • Les articulations connexes sont-elles limitées
    • Quel est le jeu articulaire vertébral?

Autant de questions qui, avec leurs réponses, sauront orienter le diagnostic chiropratique et permettre au chiropraticien d’être plus précis dans son suivi.

  • Une fois le suivi établi, le suivi chiropratique pourra aider à soulager la douleur, améliorer la mobilité articulaire, améliorer les tensions musculaires et diminuer les chances de récidive.
  • Puisqu’il a en tête la santé globale de son patient, le chiropraticien pourra, en plus d’offrir un suivi chiropratique, proposer certains conseils sur les habitudes de vie :
    • Amélioration de la posture de sommeil
    • Amélioration de la posture de travail à l’ordinateur
    • Conseils sur la pratique de l’activité sportive

En tout temps, n’hésitez pas à parler à votre chiropraticien, sa formation et son expertise pourraient vous être grandement utiles!

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Les 7 clés d’une estime de soi à toute épreuve

Dans une ère où tout “doit” souvent aller vite, la pression qui est infligée de part et d’autre peut avoir un impact négatif sur l’estime de soi. Puisque cette dernière fait partie intégrante d’un mode de vie sain, nous souhaitons aujourd’hui mettre en lumière les bienfaits inestimables d’une estime de soi à l’épreuve de tout. Cet article vous permettra de comprendre l’importance de l’estime de soi et vous donnera des pistes intéressantes afin de vous aider à la développer.

L’estime, c’est quoi au juste?

L’estime de soi pourrait être définie comme la perception ou le regard qu’une personne porte sur sa propre valeur. Elle est influencée par une multitude de facteurs :

  • L’environnement dans lequel on évolue
  • Les expériences de vie (positives ou négatives)
  • Le comportement des individus qui nous entourent (positif ou négatif)
  • Notre inné (certaines personnes ont une estime de soi plus ou moins élevée de façon naturelle)

Dans tous les cas, l’estime de soi n’est pas un élément fixé dans le temps. Elle peut prendre différentes directions.

Elle se module en fonction des facteurs nommés précédemment, et donc, est portée à varier. Ce qui est intéressant, c’est qu’en raison de sa variabilité, nous pouvons développer des aptitudes nous permettant de mieux nous comprendre en tant qu’individu, ce qui, en soi, est une expérience bénéfique. Les expériences vécues nous apprennent des choses sur nos capacités à réagir et à s’adapter, et avec le temps, le regard porté sur notre cheminement impacte positivement notre estime de soi. Ces expériences ne sont pas toujours positives sur le moment, mais l’apprentissage qui en ressort, lui, l’est! En conséquence, l’estime de soi se voit augmentée! Croire et avoir la certitude qu’elle ne peut que s’améliorer fait partie du processus. Regardons vers l’avant!

De quoi est faite l’estime de soi à toute épreuve?

Bien qu’une même expérience puisse avoir un différent impact chez 2 personnes différentes, les bases d’une estime de soi à toute épreuve restent sensiblement les mêmes. Elles passent par des concepts généraux qui, additionnés les uns aux autres, la rendent solide et constante. Voici donc les 7 clés d’une estime de soi à toute épreuve :

  1. Se connaître en tant que personne
    Comme mentionné précédemment, les expériences forgent notre caractère et notre personnalité. Plus on expérimente, plus on se connaît. Plus on se connaît, plus on peut reconnaître nos limites et nos besoins. En conséquence, le fait de se connaître permet finalement de s’écouter, ce qui augmente l’estime de soi.
  2. Avoir confiance en soi
    La confiance en soi est un concept assez vaste qui peut être imagé comme la capacité à poser des actions en s’assumant pleinement. Encore une fois, les expériences et la répétition de différentes situations aident à la forger. Plus on a confiance en soi, plus l’estime de soi augmente.
  3. Se sentir entouré et soutenu
    Être entouré, encouragé et soutenu au quotidien aide grandement à l’estime de soi : un enfant qui est aimé et supporté par ses parents développera plus facilement une estime de soi positive, n’est-ce pas? Le contraire est également vrai.
  4. Avoir un sentiment de compétence
    Savoir que les actions posées permettent d’obtenir un résultat concret aide à bâtir l’estime de soi. Il faut cependant faire attention de ne pas tomber dans l’extrême, où tout est axé sur la performance. Dans ce cas, l’estime de soi ne sera pas bâtie sur des valeurs solides. Elle sera faussée par la pression et le stress.
  5. Avoir la capacité de s’affirmer
    En tant qu’individu, assumer ce que l’on dit ou fait n’est pas toujours évident. C’est le travail d’une vie. Parfois, c’est facile, parfois, non. Parfois, les opinions sont bien reçues alors que d’autres fois, c’est le contraire. Parfois, on s’affirme maladroitement alors que parfois, c’est plus facile. Certaines personnes reçoivent aussi plus aisément l’opinion des autres, ce qui crée un sentiment de confiance et aide à l’affirmation. Avec les expériences, on apprend et l’estime grandit.
  6. Se donner le droit
    Donner son opinion. Changer d’idée. Porter un vêtement qui nous plaît sans avoir peur d’être jugé. Faire la sieste plutôt que de sortir pelleter. Dire non.
    Pour certaines personnes, ces prises de position ne présentent aucun problème alors que pour d’autres, c’est la galère. Bâtir une estime de soi à toute épreuve passe nécessairement par la capacité à se donner le droit, en se respectant et en respectant les autres. Trop souvent, on pense que le fait de se respecter pourra nuire à l’autre, ce qui, en réalité, n’est pas vrai. Tout se dit, tout se fait.
  7. S’accepter
    À trop vouloir être différent, on perd notre essence. À ce compte, pourquoi devrait-on être différent? Pourquoi devrait-il y avoir une version 2.0 de notre personne? Pourquoi ne serions-nous pas seulement en constante évolution, avec nos points forts et nos points moins forts? L’acceptation de soi est libératrice et aide grandement à bâtir une estime de soi à la hauteur de la personne que nous sommes.

Comment est mon estime de soi?

Êtes-vous en mesure “d’évaluer” votre estime de soi? Voici ici quelques exemples qui vous permettront de voir un peu plus clair dans votre situation :

Estime de soi “plutôt positive”

  • Dire non à une invitation à souper sans se sentir coupable
  • Acheter un vêtement différent et l’assumer
  • Se sentir accompli dans son travail
  • Se sentir confortable dans son rôle de parent
  • Pouvoir établir ses limites sans se questionner
  • Assumer ses choix alimentaires sans culpabilité
  • Reconnaître ses qualités sans se dénigrer
  • Reconnaître ses “points faibles” sans se dénigrer
  • Se sentir bien entouré et l’apprécier
  • Accepter les échecs en y voyant un apprentissage
  • Accepter les divergences d’opinions avec sagesse
  • Faire une activité qui vous convient sans vous soucier des autres
  • Vous maquiller selon vos goûts

Estime de soi “moins positive”

  • Éviter de se positionner par peur de froisser l’autre
  • Dire oui sans nécessairement le vouloir
  • Remettre un vêtement qu’on aime dans la garde-robe en pensant à ce que les autres vont dire en nous voyant
  • Avoir le sentiment d’être jugé en permanence
  • Porter plus d’attention à l’opinion des autres qu’à sa propre opinion
  • Ne pas assumer ses choix alimentaires
  • Se sentir plus ou moins supporté par son entourage
  • Ne pas assumer ses qualités par peur d’être hautain
  • Focaliser sur ses “points faibles”

De façon globale, ayez en tête que si vous prenez une décision qui vous convient, votre estime de soi est relativement bonne puisque vous vous permettez de vous écouter, vous vous assumez et vous êtes honnête envers vous-mêmes.

Comment bâtir une estime de soi à toute épreuve?

Connaissez-vous la règle des 4P? C’est la règle des Plus Petits Pas Possibles.

Chaque action compte, peu importe qu’elle vous semble petite ou grande, importante ou moins importante. Elle vous appartient et à force de poser des gestes qui vous collent à la peau, l’automatisme se développera et votre estime de soi également.

  • Vous sentez que vous êtes prêt à dire non? Commencez par une situation qui pourrait avoir un impact moins grand.
  • Vous désirez parler à votre patron(ne)? Permettez-vous de lui mentionner que vous n’êtes pas 100% à l’aise, mais que c’est important pour vous.
  • Votre style vestimentaire vous tanne? Ne changez pas votre garde-robe d’un seul coup.
  • Vous voulez approcher une collègue de travail parce que vous sentez qu’une amitié pourrait se développer? Commencez par partager un dîner et ensuite, proposez-lui une sortie de filles!
  • Vous voulez intégrer plus de légumes dans l’alimentation de vos enfants? Commencez par les plus faciles avec un peu de trempette. Laissez les choux de Bruxelles de côté! Vous gagnerez en confiance et les idées viendront plus facilement ensuite.

N’oubliez pas ceci : la seule personne à qui vous devrez rendre des comptes tout au long de votre vie, c’est vous. Soyez honnête envers vous-mêmes et permettez-vous d’être bien!


Sources, telles que consultées le 20 novembre 2022 :

https://www.teljeunes.com/Tel-jeunes/Tous-les-themes/sante-psychologique/estime-de-soi/r/les-quatre-composantes-de-l-estime-de-soi

https://monchiro.ca/blogue/voici-8-trucs-qui-pourront-vous-aider-a-renforcer-votre-estime/

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Une douleur à la cage thoracique? Ça pourrait être une irritation costovertébrale!

Saviez-vous que les côtes pouvaient être à l’origine de certaines douleurs? Les conditions costales sont fréquemment rencontrées en chiropratique et lorsqu’elles sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien possède généralement tous les outils pour aider son patient à retrouver un état de santé optimal. Dans cet article, vous découvrirez l’une des conditions costales les plus fréquentes, c’est-à-dire l’irritation costovertébrale, et vous apprendrez comment la chiropratique pourrait être votre allié dans le traitement de cette condition.

Les côtes et leurs articulations

Anatomiquement parlant, les côtes bougent. Si elles ne bougeaient pas, la respiration serait très difficile puisque leur mouvement permet à la cage thoracique de prendre de l’expansion lors de l’inspiration et l’expiration.

Le corps humain comprend généralement 12 paires de côtes. De ces 12 paires, les 2 dernières sont dites flottantes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’attache à l’avant, contrairement aux 10 autres paires de côtes.

Au niveau dorsal, chaque côte s’articule au niveau vertébral, d’où le nom de l’articulation costovertébrale :

Au niveau ventral, les côtes s’articulent pour la plupart avec le sternum, d’où le nom de l’articulation costosternale :

Même si les articulations ne sont pas du même type entre la région antérieure et postérieure du dos, le mouvement est possible à chaque niveau. Comme dans tout mouvement articulaire, il est possible qu’il y ait une diminution de la mobilité, ce qui peut causer des conditions neuromusculosquelettiques comme l’irritation costovertébrale.

Quand la perte de mobilité engendre la douleur

Chaque articulation a un mouvement qui lui est propre. Ce mouvement se doit d’être optimal si l’on souhaite que l’articulation fonctionne normalement. Plusieurs causes peuvent créer une perte de mobilité articulaire :

  • Traumatisme direct à l’articulation
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Mauvaise posture de travail
  • Mouvement répétitif
  • Mauvaise utilisation de l’articulation (ex.: mauvaise technique de course)
  • Sédentarité (non-utilisation des articulations)

Le processus plus détaillé (mais imagé) menant à l’apparition de douleur ressemble à ceci :

  1. Lorsqu’une articulation ne bouge pas optimalement, les récepteurs articulaires envoient un signal au niveau cérébral indiquant que le mouvement n’est pas idéal.
  2. Lorsque le cerveau reçoit cette information, il la traduit comme un problème à régler et souhaite donc “protéger” le corps.
  3. Les signaux de protection envoyés par le cerveau peuvent être ceux-ci :
    1. Inflammation
    2. Hypertonicités musculaires (contractions musculaires)
      1. Restriction dans l’amplitude de mouvement, avec douleur
      2. Restriction dans l’amplitude de mouvement, sans douleur
      3. Raideur des muscles environnants
    3. Oedème local
    4. Douleur
      1. Douleur au mouvement
      2. Douleur au repos
      3. Douleur intermittente
      4. Douleur constante
      5. Douleur légère
      6. Douleur intense
      7. Douleur locale, au toucher
      8. Douleur irradiante
  4. Vite, on se rend compte que les hypertonicités musculaires engendrent à leur tour une nouvelle diminution de l’amplitude de mouvement. C’est ainsi que le cercle vicieux de la restriction articulaire débute :
    1. Perte d’amplitude de mouvement = hypertonicités musculaires
    2. Hypertonicités musculaires = encore plus de perte d’amplitude
    3. Encore plus de perte d’amplitude = encore plus de réponses de protection = encore plus d’hypertonicités musculaires
    4. Ainsi de suite.

Les articulations costovertébrales ne font pas exception à ce mécanisme. En général, les douleurs liées à l’irritation costovertébrale sont celles-ci :

  • Sensation de point à droite ou à gauche de la colonne vertébrale, dépendamment de l’articulation ciblée.
  • Douleur possible lors de l’inspiration ou de l’expiration, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Douleur possible lors du mouvement des bras/épaules, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Sensation de douleur intense à la poitrine, vis-à-vis l’articulation costovertébrale touchée. Comme si un poignard transperçait la poitrine de l’arrière à l’avant.

Le chiropraticien à la rescousse

Lors de son examen, le chiropraticien aura la tâche de déterminer si la douleur perçue par son patient est d’origine neuromusculosquelettique. Pour se faire, il utilisera l’expertise qu’il a acquise au cours de son doctorat de premier cycle en chiropratique.

  • Des questions précises servent à orienter son cheminement clinique.
    • À quel moment survient la douleur?
    • La douleur est présente depuis quand?
    • La douleur est-elle irradiante?
    • Est-ce que l’intensité de la douleur varie?
    • Le patient a-t-il des difficultés respiratoires?
    • Le patient a-t-il d’autres symptômes?
  • Un examen physique complet en lien avec les réponses aux questions aide le chiropraticien à préciser graduellement son idée diagnostique :
    • Amplitudes de mouvement costovertébrales
    • Amplitudes de mouvement costosternales
    • Palpation chiropratique (subluxations) au niveau vertébral
    • Évaluation des hypertonicités musculaires potentielles
  • Des examens complémentaires en fonction des résultats obtenus (radiographies)
    • Puisque le chiropraticien a la capacité de prescrire et analyser les radiographies, il est possible qu’il veuille avoir une image plus précise de la région impliquée. Comment est la colonne vertébrale? Comment sont les articulations costovertébrales? Comment est la qualité osseuse? Toutes ces réponses peuvent aider à déterminer si le diagnostic est d’origine chiropratique et orienter vers le traitement le mieux adapté pour le patient.
    • Dans l’éventualité où un traumatisme soit à l’origine de la douleur, il est possible que le chiropraticien veuille évaluer l’intégrité osseuse. Si elle est compromise et qu’il suspecte une fracture, il aura à référer son patient du côté médical pour un suivi approprié pour confirmer le diagnostic.

Dans le cas d’un diagnostic d’irritation costovertébrale, un suivi chiropratique pourra être envisagé.

Puisque le chiropraticien évalue la présence de subluxations vertébrales, il traitera celles qu’il a trouvées lors de son examen. Sachant qu’il n’y a pas que les articulations vertébrales qui peuvent être subluxées, il traitera fort probablement l’articulation costovertébrale en cause dans le diagnostic qu’il a émis puisqu’elle présentera sans doute une perte de mouvement.

Si, à son examen, des hypertonicités musculaires ont été mises en lumière, il pourra les travailler afin de rendre le muscle plus souple et moins contracté. Cela aidera à redonner une amplitude de mouvement normale à l’articulation.

Puisqu’on retrouve généralement de l’inflammation au site de l’irritation costovertébrale, il est possible que des techniques complémentaires soient utilisées, selon la localisation, l’indication et les contrindications du patient :

  • TENS (neurostimulation électrique transcutanée)
  • Ultrasons
  • Glace
  • Chaleur

Optimiser la santé de son patient

La vision chiropratique est orientée sur la santé globale de son patient. En conséquence, le chiropraticien ne se penchera pas seulement sur la douleur. Il aura toujours en tête d’optimiser son suivi et la condition de vie des gens qui le consultent en donnant des conseils sur les habitudes de vie, les postures à adopter (sommeil et travail) et les exercices qu’ils pourraient faire afin d’aider leur condition et éviter les récidives.

Le chiropraticien sait très bien que l’absence de douleur n’est pas toujours en lien avec l’absence de maladie/condition de santé. Il pourra être présent pour vous suite à la gestion de la douleur afin de vous guider vers un état de santé optimal et vous proposer des soins d’optimisation. N’hésitez pas à le consulter!

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La méditation: un outil formidable à mettre en pratique

La réputation de la méditation n’est plus à faire. Ses bienfaits sont reconnus partout et ses adeptes sont de plus en plus nombreux à travers le monde. Avec les changements de luminosité de l’automne, les dommages collatéraux laissés par la pandémie et la frénésie de Noël qui nous éloigne parfois de la nature elle-même de cette fête, la méditation pourrait très bien vous servir d’ancrage afin de rester connecté. Cet article met en lumière les bienfaits liés à la méditation. Lisez jusqu’à la fin… d’autres trucs vous seront donnés!

Une pratique ancienne aux multiples bienfaits

Être dans le moment présent. Éloigner les pensées négatives. Prendre du temps pour soi. Peu importe les raisons pour lesquelles on pratique la méditation, il n’y a que des bienfaits qui en ressortent. Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire que la méditation lui avait fait avoir des effets négatifs? Pas vraiment. Pour certains, elle peut sembler inefficace, mais elle ne crée certainement pas de “dommages”. Les effets positifs de cette pratique sont décrits ici :

1. Prendre du recul

En pratiquant la méditation, on se focalise sur le moment présent. Le silence, le calme et la sérénité dans laquelle on se plonge permettent une prise de conscience sur les évènements qui nous entoure. Par la suite, notre esprit est plus à l’écoute de notre environnement. Puisqu’on vit dans un monde où tout va vite, la méditation aide à prendre le recul nécessaire pour voir les choses autrement.

2. Être positif

Pour certains, le trouble d’humeur saisonnière et les séquelles de la pandémie n’aident pas à mettre du positif dans le quotidien. La méditation aide à promouvoir le positivisme en prenant conscience des choses bénéfiques qui nous entourent. L’hippocampe et le lobe frontal, des zones cérébrales impliquées dans les émotions, augmenteraient en volume avec la pratique de la méditation. Finie, la grisaille de novembre. On regarde en avant!

3. Apprécier ce qu’on a

La vie va vite. On en veut parfois plus sans que ce soit nécessaire. La méditation agit positivement sur la gestion du stress et puisqu’on devient moins stressé, nos choix sont plus éclairés et conscients. Avec le recul, l’impulsivité prend le large. Quoi de mieux que d’apprécier ce qu’on a, spécialement à l’arrivée des Fêtes?

4. Améliorer sa confiance en soi

La pratique de la méditation aide à l’introspection. Si les derniers mois ont été plus difficiles (perte d’emploi, séparation, difficultés financières, solitude), laisser aller ses émotions réelles lors d’une séance de méditation pourrait faciliter l’accès à votre vraie nature. En conséquence, vos agissements seront les bons pour vous, vous exprimerez vos réelles émotions et vous gagnerez en confiance.

5. Stimuler le système nerveux positivement

L’appétit vient en mangeant! Puisque le système nerveux est modulable et adaptable, le fait de se trouver dans un état d’esprit positif le mène à créer des connexions neuronales “positives” elles aussi. C’est une façon imagée et simpliste de vous faire comprendre que lorsque vous vous trouvez dans un état d’esprit qui vous fait du bien, vous avez tout à gagner en tentant de le reproduire le plus souvent. En découleront un automatisme et un bien-être quotidien. C’est aussi ça, la méditation!

À l’action!

La méditation est nouvelle pour vous et vous ne savez pas comment l’introduire dans votre quotidien? Si votre désir de l’intégrer à votre quotidien est en partie motivé par la recherche du calme, ne commencez surtout pas à vous stresser avec ça! Ce serait donc la première leçon : laissez aller votre intuition!

Il y a la méditation telle qu’on la connaît, c’est-à-dire celle où l’on se voit assis en position du tailleur avec les mains sur les genoux, avec de la musique ou des paroles qu’on écoute. Ceci étant dit, vous pouvez laisser aller votre intuition et vous asseoir confortablement dans une chaise pour débuter. Vous permettre de le faire est déjà un excellent pas, n’est-ce pas?

Étape 1

Trouvez le bon moment

Le matin? En fin de journée? Avant le coucher? Il n’y a que vous qui savez ce qui est bon pour vous. Essayez et vous verrez ce qui vous convient le mieux. Cette étape est essentielle afin de rendre l’exercice agréable.

Étape 2

Créez un environnement propice

Rendre la pratique de la médiation optimale passe nécessairement par un environnement optimal. L’endroit doit être paisible. Votre chambre à coucher, le salon, le bord de l’eau ou l’arrière de la cour. Peu importe, assurez-vous qu’il vous convienne. Vous voulez mettre une ambiance? Tamisez les lumières et allumez des chandelles! Le silence devra être de la partie!

Étape 3

Préparez votre mental

Vous arrivez du travail, la marmaille débarque de l’autobus et le tourbillon de la routine vous encombre l’esprit avant votre séance de méditation prévue au bord de l’eau? Ce n’est peut-être pas le moment idéal, mais seulement vous, pouvez le découvrir. Prenez quelques minutes avant de débuter. Pourquoi ne pas relaxer un peu avant de débuter? Voyez cet exercice comme une “pré-méditation”. Accordez-vous le droit de débuter de la bonne façon.

Étape 4

Installez-vous confortablement

Comme mentionné plus haut, la posture habituelle de la méditation est celle où l’on se retrouve assis en position du tailleur. Nous vous proposons encore une fois d’écouter vos besoins. La séance ne sera pas moins bénéfique si vous n’êtes pas dans cette position. L’important est que vous puissiez entrer en contact avec votre propre intérieur, alors focalisez sur ce qui est bon pour vous. Même si la posture est le premier pilier de la méditation, rien n’empêche de procéder par étapes.

Étape 5

Entrez en connexion

Vous pouvez avoir les yeux mi-clos avec un regard vers le sol, mais s’il est toujours détourné, fermez-les complètement. Gardez votre attention sur votre respiration, de façon à ce qu’elle soit légère et douce, comme la brise du vent au bord de la mer. Acceptez les pensées qui arrivent dans votre esprit sans les chasser ou les refuser. Si elles y sont, c’est qu’elles ont une raison d’être. Graduellement, vous serez en mesure de les comprendre et de leur trouver un sens. Les bienfaits notés plus haut ressortiront.

Un autre truc pour vous aider

Outre la médiation, la respiration par cohérence cardiaque a des effets positifs sur le stress et la santé en général. Nous ne pouvons la passer sous silence afin de vous aider à optimiser votre santé.

Le principe de la cohérence cardiaque est comme un balancier qui régule le rythme cardiaque pour l’amener à une fréquence bénéfique pour le corps humain en se synchronisant avec la respiration. Le nombre à retenir est le 365.

  • 3 fois par jour, l’exercice sera fait.
  • 6 respirations seront faites chaque minute (5 secondes d’inspiration et 5 secondes d’expiration)
  • 5 minutes seront accordées à l’exercice

Allez! Bâtissez-vous votre propre routine!

 

Sources, telles que consultées le 28 octobre 2022
https://monchiro.ca/blogue/10preuvesmeditation/

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