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Des fêtes zéro stress, c’est possible?

Découvrez dans cet article comment réduire le stress lié à la période des fêtes et ainsi mieux profiter d’un Noël zen.

Juste l’idée de Noël vous cause des brûlements d’estomac? La course effrénée pour « le cadeau parfait, le menu parfait, la robe parfaite, les enfants parfaits » vous donne la nausée? Vous n’êtes pas seul à ressentir un stress accru pendant la période des fêtes. Mais il est possible de réduire ce stress et de mieux gérer celui qui reste.

La tempête sympathique (qui vient avec les tempête de neige???)

Comme nous en avons déjà parlé dans d’autres billets de blogue, un trop-plein de stress est nocif pour la santé. Un stress mal contrôlé oblige le système nerveux à se mettre en mode alerte (dominance sympathique). Cet état prépare le corps à combattre un danger en augmentant le rythme cardiaque, en réduisant la digestion, en envoyant plus de sang dans les muscles. Parfait pour prendre la fuite. Moins parfait pour faire des biscuits de Noël!

Lorsque le stress demeure présent sur une plus longue période, cet état d’alerte s’installe et entraîne ce qu’on appelle une tempête sympathique. Cette tempête de molécules du stress (adrénaline, cortisol, etc.) affecte tous les systèmes cardio-respiratoire, musculaire, digestif, hormonal, etc. en plus de créer de l’inflammation. Toutes ces molécules s’accumulent (comme la neige pendant une tempête) et épuisent le corps et l’esprit.

Le stress chronique et l’inflammation qui en découlent sont désormais pointés du doigt comme étant les causes principales de la plupart des troubles de santé comme les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète de type 2, les troubles digestifs et la dépression.

Noël sans stress, c’est possible!

Maintenant que vous savez qu’une surcharge de stress (un minimum de stress positif est essentiel pour le maintien de la vie) n’apporte rien de bon, vous pouvez mettre en place quelques stratégies pour passer au travers la période des fêtes sans subir trop de dommage.

1- Prioriser son bien-être et celui de sa famille.

La tradition familiale veut que l’on se rassemble chaque année, peu importe les embûches, les mauvaises conditions de la route et l’état de santé de tout un chacun? Il est peut-être temps de revoir la coutume et de la mettre au goût du jour. En 2018, les Québécois les plus chanceux ont une ou deux semaines de vacances pour Noël. Mais ils ont aussi des familles reconstituées, des partys de bureau, des amis et des fêtes de quartier. Tenter de mettre à l’agenda quatre soupers de Noël et trois soirées du Nouvel An dans la même semaine, à plus de 350 kilomètres de distance, c’est utopique.

Mieux planifier cette « semaine de vacances » commence par faire des choix. Ce qui implique de dire non à certaines invitations. On se sent coupable? Il suffit de penser aux enfants qui devront endurer les centaines de kilomètres de route dans leur habit de neige et dormir dans trois lits différents en quatre soirs pour réaliser qu’en fin de compte, on fait le bon choix!

Deux ou trois fêtes suffiront amplement à combler les petits mousses et vous permettront de souffler un peu. Les soirées tranquilles à regarder un film ou à aller marcher sous les flocons sont parfaites pour se détendre. Il est important de laisser des moments pour les imprévus. Selon votre humeur, votre énergie et la température, vous pourrez choisir d’aller patiner, de faire du ski ou de jouer à des jeux de société.

Pourquoi ne pas proposer à vos proches de se voir en janvier pour faire une activité au lieu de débarquer à la-vite le 26 décembre pour une soirée qui ne vous laissera pas vraiment le temps de partager?

2- Être réaliste.

Tout le monde veut que ce moment soit parfait, magique. Mais force est d’admettre que cette volonté tue la magie. Accepter que rien n’est parfait et mieux définir les priorités permet de tout faire sans courir à gauche et à droite. Certains voudront à tout prix préparer les biscuits de Noël alors que d’autres souhaiteront décorer la table avec soin. À chacun de voir ce qui est vraiment important pour lui en fonction de son temps.

3- Planifier et organiser.

Plus Noël approche, plus « les choses à faire » sont nombreuses. Avec la routine quotidienne toujours en place, la charge mentale de ceux qui organisent s’alourdit. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, on prend le temps de dresser des listes. Les listes permettent de libérer le mental, un peu comme si on déléguait la mission de penser à quelqu’un d’autre. On classe les tâches par priorité et on organise ses déplacements. On répertorie le tout en catégories : décorations, tenues de soirée pour la famille, menu, cadeaux, ambiance et musique.

4- Repenser la décoration.

Les décorations, ça peut vite devenir une corvée. Pourquoi ne pas opter pour une déco minimaliste cette année? Un sapin avec quelques boules et lumières fera la joie des petits et grands. On choisit des ornements de sapin qui ont une signification pour soi (enfance, souvenir de voyage, cadeau fabriqué à la main par un enfant, etc.). Décorer le sapin, ça fait partie des plaisirs de Noël, alors on met de la musique festive, on sort les cartons et on fait le sapin en famille. Pourquoi ne pas terminer cette activité par un chocolat chaud maison? Une étude récente a rapporté que les gens qui décoraient tôt (en novembre par exemple), étaient plus heureux. Alors on fait ça dès que possible et ça libère l’esprit pour le reste tout en créant de la joie? Pourquoi pas!

5- Repenser les cadeaux.

Chaque année, on entend parler de consommation responsable, de retour aux sources et d’environnement. Il n’est pas facile de changer le paradigme entourant le 25 décembre, n’est-ce pas? Pas encore prêt pour un Noël minimaliste? On offre une activité en cadeau : billets de spectacle, journée de ski, spa, escapade, etc. Pour encore moins de stress : on offre la même activité pour tous et on profite d’un moment en famille. Qui a déjà trouvé le cadeau idéal un 24 décembre dans une foule survoltée? On prend le temps de réfléchir aux besoins et aux champs d’intérêt de la personne qu’on aime. On fait un premier balayage en ligne pour se donner des idées ou on opte pour une petite boutique locale si c’est possible. Pourquoi ne pas faire une activité avec les enfants et préparer des cadeaux faits maison comme des soupes ou des biscuits en pot prêt-à-cuire? Parfait pour les éducatrices, les professeurs et les hôtes.

6- Repenser le menu.

Recevoir une quinzaine d’invités n’est pas une mince affaire. On prépare et on congèle le plus de plats possible deux ou trois semaines avant le jour J. Que l’on soit du type cuisine traditionnelle ou tartare et sushi, on peut proposer un libre-service. On présente tous les plats dans des contenants refermables (de type Pyrex) que l’on dispose au centre de la table ou sur le comptoir. Quand tout le monde a terminé, on referme le tout et on met ça au frigo pour le lendemain. On économise du temps de ramassage, que l’on passe avec ses proches.

7- Éviter les abus.

Que ce soit d’alcool ou de nourriture, un abus finit soit par une gueule de bois, soit par de la culpabilité. Cela ne veut pas dire de regarder passer le champagne ou de bouder les confiseries de grand-maman, mais plutôt de garder en tête que la modération a bien meilleur goût. Pourquoi ne pas prendre un smoothie vert pour faire le plein de fruits et de légumes au matin? Ou encore de choisir les noix ou le chocolat noir comme grignotine?

8- Prévenir le stress après-fêtes.

Ce fameux relevé de compte qui rappelle qu’on a encore trop dépensé (soupir)!!! On établit le budget de façon claire avant l’arrivée des fêtes. On peut même préparer une enveloppe d’argent comptant qui servira à couvrir que les dépenses associées à Noël (cadeau, nourriture, décorations).

9- Gérer le stress résiduel.

S’il s’agit d’une fête importante à vos yeux, il est peu probable de s’en sortir avec zéro stress. Il est toutefois possible de faire une bonne gestion et d’évacuer le stress généré par les fêtes. On choisit au moins une activité physique par jour durant les vacances, idéalement extérieure (marche, luge, patin, etc.). On pratique le yoga ou la méditation pour faire sortir les tensions. On aborde les choses positivement, surtout lorsqu’on parle de soi. Par exemple, au lieu de dire que je suis exténué et stressé, je peux dire que je suis occupé, comblé, mais que je profite de chaque moment. On s’alimente sainement et on retourne à son horaire normal de sommeil dès que possible.

Le stress provient aussi des attentes envers soi-même, on souhaite tellement être à la hauteur. Gardez en tête que Noël est une fête de partage et d’amour. Même si les serviettes de table ne s’agencent pas parfaitement avec la nappe et que les emballages cadeaux sont recyclés de l’an dernier, rien ne devrait vous empêcher de passer du temps-bonheur avec ceux que vous aimez.

Nous vous souhaitons de zen et joyeuses fêtes!

 

Références
(1) Lee et coll., «Impact of systemic inflammation on the relationship between insulin resistance and all-cause and cancer-related mortality», Metabolism Clinical and Experimental, publié en ligne le 27 novembre 2017.
(2) Minihane, A., Vinoy, S., Russell, W., Baka, A., Roche, H., Tuohy, K., Calder, P. (2015), « Low-grade inflammation, diet composition and health: Current research evidence and its translation. » British Journal of Nutrition, 114(7), 999-1012.
(3) Medzhitov, «Origin and Physiological Roles of Inflammation», Nature 454, 428–435 (24 July 2008).
(4) Medzhitov R. « Inflammation 2010: new adventures of an old flame.» Cell. 2010;140(6):771-6.
(5) //draxe.com/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)

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Vous manquez de temps? Lisez ceci!

Vous aimeriez faire plus d’activité physique, faire de la méditation ou cuisiner davantage, mais vous manquez de temps? Essayez ces quelques trucs pour apprendre à être plus efficace, mieux organisé et plus productif afin de libérer quelques heures chaque semaine, heures que vous pourrez enfin consacrer à votre mieux-être (ou à toute autre chose qui vous tient à cœur).

1) Établir une routine

Les petites tâches récurrentes (le ménage, la vaisselle, le lavage, etc.) occupent de l’espace dans votre cerveau, ce qui le surcharge et entraîne du stress. Il reste alors moins de place pour réfléchir clairement et s’affairer à des tâches plus complexes et plus importantes. En établissant une routine claire, vous déchargez votre cerveau de ces tâches banales et saurez exactement quand et quoi faire.

Vous pouvez, par exemple, choisir de faire un lavage chaque matin, que vous mettrez à la sécheuse au retour du travail. Vous pourrez plier chaque soir une seule brassée que vous rangerez le lendemain matin juste avant de vous habiller.

Insérez les tâches ménagères (d’environ 15 minutes chacune) dans votre routine hebdomadaire : la salle de bain du 2e le mardi soir, la balayeuse le jeudi soir, l’époussetage le lundi… De cette façon, vous libérez vos week-ends et répartissez équitablement les tâches dans votre horaire.

N’hésitez pas à modifier vos routines et vos systèmes pour les optimiser. Vous vous rendez compte que passer la balayeuse le vendredi est une perte de temps parce que les enfants passent le week-end à entrer et sortir de la maison? Échangez avec la tâche du lundi, simplement! Et pourquoi ne pas déléguer certaines tâches aux autres membres de votre famille?

2) Éliminer les voleurs de temps

Les voleurs de temps sont ces petites activités inoffensives que vous faites de façon inconsciente et qui vous grugent un temps fou. Facebook vient en tête de liste. Sans vous en rendre compte, vous venez de perdre 20 minutes à regarder des photos de chat ou des vidéos de futur chanteur vedette, et ce, plusieurs fois par jour. Si vous ne vous sentez pas prêt à quitter la plate-forme pour de bon (il est vrai qu’elle a ses bons côtés), prévoyez une plage horaire pour la consulter et respectez-la.

Un autre voleur de temps : les courses. Réduisez au minimum vos visites à l’épicerie en planifiant vos repas pour la semaine (ou plus réalistement une partie de la semaine). Ces 20 à 30 minutes que vous prendrez chaque dimanche pour choisir les repas que vous cuisinerez et faire votre liste d’épicerie, vous fera économiser temps et argent. Pensez-y, un arrêt à l’épicerie après le boulot peut vous prendre jusqu’à 45 minutes (détour, stationnement, va-et-vient, choix du repas, attente à la caisse…). Si vous sautez cette étape trois fois dans la semaine, vous gagnerez plus de deux heures. Vous gaspillerez moins (en oubliant que vous avez déjà des épinards à la maison) et épargnerez davantage sur les achats compulsifs.

Le troisième voleur de temps : les amis collants. Vous savez, ceux qui vous appellent chaque jour pour savoir ce que vous mangez pour souper ou pour vous raconter ce que leur belle-sœur a fait de terrible? Ceux-là mêmes qui vous textent 5 fois par jour et qui débarquent à l’improviste un mercredi soir à 17 h 15. À se demander où ils prennent le temps pour vous envahir de la sorte. Ce n’est pas toujours facile de fixer des balises, mais il est possible de leur faire comprendre gentiment que vous n’êtes pas toujours disponible. Dites-leur que vous leur téléphonerez au moment où ils auront toute votre attention. Ne répondez pas au téléphone ou aux textos si vous êtes déjà occupé ou si vous avez planifié autre chose.

Les courriels sont d’autres voleurs de temps. La plupart des entrepreneurs à succès vous diront de prendre vos courriels de 2 à 3 fois par jour maximum. Utilisez 2 adresses courriel (une pour les courriels importants et l’autre pour les infolettres, les promotions, les blogues, etc.). Bloquez du temps chaque jour pour y répondre. N’hésitez pas à utiliser les fonctions de votre gestionnaire de courriel (suivi, fait, important…). Il est aussi possible de mettre des dates de rappel sur vos courriels. Exemple : vous recevez votre facture d’électricité par courriel. Vous lui associez rapidement une date de rappel (la veille de la date du paiement dû) et vous l’oubliez jusque-là. Est-ce qu’on doit vider notre boîte de courriels chaque jour? Certains ne jurent que par cette technique, alors que d’autres y voient une perte de temps. À vous de voir ce qui vous convient.

La télévision et la navigation aléatoire sur Internet sont aussi des voleurs de temps dont il faut se méfier.

3) Faire des listes

Faire des listes libère l’esprit. Ce peut être la liste d’épicerie, de tâches à faire, de choses que vous voulez réaliser dans l’année, de facettes de votre vie que vous voudriez améliorer, etc. Chaque jour, regardez votre liste de choses à faire et choisissez d’en accomplir trois. Selon plusieurs gourous de l’efficacité, trois est le chiffre magique. N’accomplissez que trois choses (les plus importantes) de cette liste et vous aurez le sentiment du devoir accompli. Sentiment qui vous permettra de rester motivé le lendemain.

4) Bloquez des plages horaires

Les to-do-lists c’est bien, mais encore faut-il savoir les utiliser et surtout les accomplir. Priorisez les tâches les plus importantes et insérez-les dans votre horaire. Si vous souhaitez, par exemple, écrire un livre, établissez un moment que vous consacrerez à cette tâche. Il s’agit de la technique des grosses pierres. Imaginez un vase à l’intérieur duquel vous devez insérer des cailloux (qui représentent vos tâches à faire). Si vous y glissez d’abord les petits cailloux (petites tâches), vous peinerez à rentrer les gros cailloux. Au contraire, en insérant les gros cailloux en premier, les petits cailloux trouveront facilement une place à travers les gros. On planifie donc son horaire autour des grosses tâches.

5) Se connaître davantage pour mieux se servir

Savez-vous quelles sont les heures où vous êtes le plus concentré? Celles où vous êtes le plus énergisé et celles où vous peinez à lire une phrase? Chaque personne a son propre cycle de productivité. L’important est de connaître le vôtre et d’adapter votre horaire en fonction de celui-ci.

Pour l’évaluer, chaque heure, pendant 2 ou 3 jours, notez sur 10 votre niveau de concentration, d’énergie et de fatigue. Vous pourrez ensuite faire un petit graphique qui vous permettra de voir à quel moment de la journée vous devriez faire vos tâches complexes, vous entraîner ou vous reposer.

6) Le multitâche, oui, mais…

Il a été prouvé que de faire plus d’une tâche à la fois était moins efficace que de se concentrer sur une seule. Que la plupart des gens faisaient moins bien lesdites tâches et ne gagnaient en fin de compte pas vraiment de temps. Ce principe est tout à fait vrai pour les tâches complexes, qui demandent de la réflexion ou de la créativité (écrire, calculer, dessiner…).

Toutefois, le multitâche peut s’avérer très pratique pour les tâches simples automatisées (conduire, par exemple). Vous êtes pris dans le trafic plus d’une heure chaque jour? Profitez du moment pour faire une réunion téléphonique ou écouter un podcast. Pourquoi ne pas apprendre l’espagnol entre deux sorties d’autoroute? Vous devez conduire votre plus grand à son cours de karaté? Profitez de l’heure d’attente pour répondre à des courriels, faire des courses dans les alentours ou enfiler un 5 km de jogging.

7) L’organisation familiale

Avec les repas, les rendez-vous, les anniversaires, les cours de natation et les journées pyjama de la garderie, vous ne savez plus où donner de la tête. Vous pouvez choisir les méthodes traditionnelles comme les calendriers de frigo, les agendas ou encore les organisateurs familiaux (que l’on retrouve généralement dans les papeteries et les grandes surfaces), ou encore passez en mode 2.0 et utiliser une application qui vous aidera à gérer votre famille.

L’appli Cozi en est une assez populaire. L’interface est en anglais seulement, mais les tâches et les événements que vous y ajouterez seront dans la langue de votre choix. Le principe est simple : chaque membre de la famille possède une version de l’application sur son mobile (tablette ou ordinateur) et partage le même mot de passe familial. Chaque membre peut assigner des tâches, ajouter un élément à la liste d’épicerie ou de course, ajouter une tâche personnelle et insérer un nouvel événement dans le calendrier familial. Pour chacun des évènements, on peut choisir qui y participera et programmer une alarme. Il devient ainsi plus simple de planifier l’agenda de tout le monde et de rester informé des changements.

8) Non à la procrastination!

Voilà un défi pour plusieurs. Remettre à plus tard est une habitude qui embourbe notre vie. Même si la tâche vous semble ardue, ennuyante ou colossale, retroussez-vous les manches et faites-la maintenant. Une fois terminée, vous serez satisfait du travail accompli et votre esprit sera libéré.

Une étude a démontré que l’on considérait notre « moi futur » comme un étranger. Ce sont les mêmes parties du cerveau qui sont sollicitées lorsqu’on parle des autres et de notre future personne. Pas étonnant que l’on soit enclin à lui refiler nos tâches ingrates. Pour contrer ce phénomène : faites l’exercice de vous imaginer dans quelques semaines, mois, années. Serez-vous moins fatigué? Plus motivé? Vous pouvez même utiliser une application de vieillissement (aging booth) pour rendre le tout encore plus réaliste. Désirez-vous vraiment mettre sur les épaules de votre future personne une tâche que vous pourriez accomplir maintenant? Qui sait dans quel état vous serez le moment venu (enrhumé, monoparental, endeuillé, etc.). Suggestion de lecture : Avalez le crapaud de Brian Tracy.

9) D’autres petits essentiels

Il existe des dizaines et des dizaines de trucs pour mieux gérer sa vie. En voici quelques-uns qui pourraient vous être utiles un jour ou l’autre : apprendre à dire non, savoir déléguer, prendre des pauses régulièrement, clarifier ses objectifs et ses priorités (mais demeurer flexible sur les moyens de les atteindre), prendre le temps de mettre sur papier ses objectifs de vie (sans tenir compte de l’argent, de notre situation familiale, des contraintes géographiques ou physiques).

Ne tentez pas de tout changer en un jour. Le changement (surtout lorsqu’il touche des sphères de notre vie aussi importantes) est un processus. Chaque jour, améliorez votre routine et votre système. Faites un pas à la fois et assurez-vous que votre famille vous suit! Et profitez bien du temps que vous aurez réussi à libérer!

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Une approche unique pour retrouver l’harmonie à la maison

« Tu n’as pas encore brossé tes dents?! », « Allez, dépêche-toi, va mettre ton manteau! », « On est en retard, grouillez-vous!!! ». Ces phrases vous semblent familières? Vos matins sont totalement chaotiques et vous perdez patience à peine levé du lit? Vous avez l’impression de répéter des consignes que vos enfants n’écoutent tout simplement pas? Soyez sans crainte, vous n’êtes pas seuls! Prenez quelques minutes pour lire ce qui suit, il se pourrait bien que votre vie familiale change totalement (et pour le mieux).

Connaissez-vous L’Approche qui nourrit le cœur? Il s’agit d’une approche originaire de l’Arizona, qui repose sur 3 piliers simples :

  1. Absolument non!
  2. Absolument oui!
  3. Absolument clair!

Selon son fondateur, Howard Glasser, cette approche a d’abord été créée pour les « enfants intenses » (diagnostiqué TDA, TDAH, autisme ou trouble de l’opposition par exemple), mais s’est avérée très efficace chez tous les enfants (et aussi chez des adultes). Le mot-clé est INTENSITÉ. Souvent perçue de façon négative, l’intensité, lorsque bien gérée, devient une ressource et une richesse positive inépuisable.

Le parent (ou tout autre adulte : enseignant, éducateur…) amène l’enfant à vivre du succès à travers ses choix et ses actions. En résumé, on donne de l’attention et de l’énergie à notre enfant lorsqu’il fait des actions positives. « Un humain va de façon instinctive vers l’énergie. La raison pour laquelle les enfants font des choses interdites, c’est qu’ils savent qu’ils auront notre attention et notre énergie », affirme Martine Savaria, experte en harmonie familiale et coach parentale de L’Approche qui nourrit le cœur.

Vous êtes occupé à faire le souper, mais lorsque votre enfant transgresse une règle, vous arrêtez tout pour lui porter attention. Le faites-vous aussi lorsqu’il respecte une consigne?

L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. Certains changements surviennent rapidement (selon le tempérament de l’enfant), alors que d’autres prendront un peu plus de temps. « Lorsque l’enfant réalise qu’il est plus payant (en terme d’attention et d’énergie du parent) de faire des choses positives comme respecter les consignes, il le fait par lui-même tout simplement », ajoute Mme Savaria.

Absolument non!

Le premier pilier de l’approche repose sur une seule règle simple : lorsque l’enfant agit de façon négative, on « débranche » notre énergie. « La plupart des parents chicanent leurs enfants lorsqu’ils font des actions négatives », ce qui indique à l’enfant qu’il a notre attention et notre énergie. Quoi faire alors? Sans ignorer l’enfant, on réduit notre niveau d’énergie et d’émotion (pas de cri, pas de gros yeux, par exemple), on lui rappelle la consigne et on passe à autre chose. Par exemple : votre enfant cogne dans la fenêtre avec une cuillère. On lui retire simplement la cuillère en disant sur un ton neutre : « On ne cogne pas dans la fenêtre ». Lorsque c’est terminé, on n’en parle plus. « C’est important de ne pas revenir sur ces actions négatives par la suite. » L’Approche qui nourrit le cœur en est une du moment présent. On ne veut pas mettre l’accent sur le négatif, au contraire.

Absolument oui!

Ce pilier est au cœur de l’approche. On vise essentiellement deux choses : que l’enfant rehausse son estime de soi en mettant en valeur ses qualités (appuyées par des faits et gestes); il s’agit de la richesse intérieure. Deuxièmement, on souhaite aider l’enfant à maîtriser son intensité (on lui installe un gradateur interne littéralement), pour qu’il puisse s’en servir de façon positive et faire les bons choix. Comment? On nourrit son cœur! Le défi est de rester attentif aux actions positives de l’enfant. Lorsqu’il respecte une consigne, on souligne le moment en félicitant l’enfant, en nommant la qualité et en y associant le geste positif.

Exemple : votre enfant se trouve devant la fenêtre avec la cuillère, mais ne cogne pas sur la vitre. « Bravo fiston! Tu es devant la fenêtre et tu ne cognes pas dans la vitre! Tu respectes bien la consigne, tu es coopératif, c’est une belle qualité. Je suis fier de toi! » (câlin, bisou…). En agissant de la sorte, on démontre à l’enfant qu’il a notre énergie et notre attention lorsqu’il agit positivement. En tant que parent, il est important de demeurer vigilant aux actions positives et de ne pas retomber dans les vieux patterns.

Absolument clair!

En établissant des règles et des conséquences claires et strictes, l’enfant comprend rapidement qu’il aura droit à l’énergie du parent (ou autre adulte) s’il respecte les limites. Lorsqu’une règle est brisée, Martine Savaria propose la méthode du RESET. On dit RESET et on incite l’enfant à se débrancher de son énergie (tout comme nous). Le RESET est de courte durée. Certains adeptes de l’approche appliquent une conséquence à ce moment-ci, si elle est appropriée (pas de conséquence indirecte du type « pas de iPod cette semaine »…). On profite par la suite du moment pour renforcer le comportement positif de l’enfant (il a accepté la conséquence) et on s’empresse de le féliciter parce qu’il ne brise pas la règle actuellement.

Cette approche peut aussi être utilisée à plus grande échelle, dans les classes ou les CPE, par exemple. « Quand je vais donner une conférence dans une classe, l’enseignant voit tout de suite un changement », indique Mme Savaria. Plusieurs écoles d’Arizona et de Californie utilisent l’approche avec succès. Pour commencer, on fait le cercle de reconnaissance. On choisit un élève et, tour à tour, les autres élèves lui mentionnent une qualité, appuyée d’un fait. (Ex. : Justine est honnête, car l’autre jour elle a avoué qu’elle avait dessiné sur le mur). On le fait pour chaque élève. « Après un cercle de reconnaissance, l’élève grandit de 3 pouces! », commente Mme Savaria.

Quelques astuces

  • Toujours être vigilant. On ne doit pas mettre son énergie sur le négatif. Il faut rester à l’affût des comportements positifs et des succès de l’enfant pour les souligner.
  • On utilise le « tu » le plus souvent possible. Autant le « tu » tue dans les contextes négatifs, autant il est puissant dans les positifs. Ex. : Tu es créatif. Tu collabores bien. Tu es respectueux.
  • Les règles doivent être strictes. Crier un peu, ça reste un cri; pas de demi-mesure.
  • Les conséquences que l’on donne à notre enfant doivent être courtes, presque illusoires. Le fondateur de l’approche, Howard Glasser, donne l’exemple des jeux vidéo : lorsqu’on brise la règle dans un jeu vidéo, la conséquence est de très courte durée et la partie reprend immédiatement. Pensons à Super Mario Bros, lorsqu’on tombe dans un trou : on voit un écran noir, on entend une courte musique, puis on recommence la partie. Les conséquences courtes permettent de faire une pause (RESET) et de marquer le comportement négatif sans trop y mettre d’emphase. Si on revient sur le sujet au lieu de passer à autre chose, ça devient une récompense dans le sens où l’enfant obtient notre énergie.
  • On bannit les réprimandes, les sermons, les menaces, les ultimatums, les avertissements (1, 2, 3), les rappels, les chances et les pep talks (« quand nous arriverons chez mamie, tu ne devras pas faire ceci ou cela… »).
  • On transforme les moments ordinaires positifs de l’enfant en moments extraordinaires.
  • On exagère les réussites pour bâtir l’estime de soi de l’enfant (richesse intérieure).
  • Les discussions sur les consignes ont lieu au moment optimal, c’est-à-dire lorsqu’elles sont respectées.

Quelques exemples concrets :

  • Votre enfant a l’habitude de pousser sa petite sœur. Il passe à côté d’elle sans la toucher : « Je vois que tu n’as pas poussé ta sœur, fiston. C’est très bien. Ça demande beaucoup de contrôle, je suis fier de toi. Tu es respectueux envers elle, c’est une belle qualité. »
  • Votre enfant partage son jouet : « Je remarque que tu démontres beaucoup de considération pour ton frère quand tu partages ton jouet sans que personne te le demande. Je sais que tu aimes beaucoup ce jouet, ça demande beaucoup de générosité et de contrôle. »
  • Votre enfant a été envoyé chez le directeur pour un mauvais comportement. On lui mentionne de façon neutre qu’il a déjà eu sa conséquence et que nous savons que la prochaine fois il prendra la bonne décision en classe.
  • On souligne les moments où il prend une bonne décision : « Tu avais sûrement envie de lancer cette balle sur la voiture, je vois que tu ne l’as pas fait. Tu as pris une bonne décision. Bravo! »

Des exemples de consignes claires

  • Ne pas pousser, donner de coup, taper, faire mal, mordre, griffer, pincer…
  • Ne pas désobéir
  • Ne pas pleurnicher, se plaindre pour rien
  • Ne pas mentir
  • Ne pas endommager le matériel
  • Ne pas être impoli

Des exemples de qualités que l’on veut renforcer chez l’enfant

  • Respectueux, coopératif, collaborateur, responsable
  • Généreux, altruiste, affectueux, attentionné, bienveillant
  • Bon contrôle, bonne maîtrise
  • Enthousiaste, dynamique, calme, courageux
  • Créatif, artistique, imaginatif, inventif
  • Débrouillard, habile, talentueux
  • Efficace, serviable, dévoué
  • Honnête, franc
  • Fiable, leader, ouvert d’esprit
  • Intelligent, travaillant, persévérant, méticuleux, motivé
  • Raisonnable
  • Organisé

Comme le mentionnait Martine Savaria, L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. On se doit d’appliquer les trois piliers qui sont tous essentiels à sa réussite.

Martine Savaria offre des conférences, des ateliers et des séances privées (en personne ou en ligne) de coaching parental. Ces formations pourront vous aider à peaufiner votre approche et à apprendre davantage de techniques pour la mettre en pratique. Pour en savoir plus, on visite son site web www.vivessens.com ou on lui écrit directement : martine@vivessens.com.

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10 mythes sur le sommeil

Ah le sommeil… Un mystère persiste toujours autour de cette fonction vitale de l’organisme. Il existe d’ailleurs plusieurs mythes sur le sommeil. Certains sont sans conséquence, alors que d’autres véhiculent une information potentiellement dangereuse. Dans cet article, nous déboulonnons 10 des mythes les plus populaires sur le sommeil. C’est parti!

1. Mythe : Le ronflement n’est pas dangereux. Il s’agit d’un problème courant, particulièrement chez les hommes.

Réalité : Même si le ronflement est inoffensif chez la plupart des gens, il peut être le symptôme d’un désordre plus grave comme l’apnée du sommeil, particulièrement s’il est accompagné de somnolence diurne. L’apnée du sommeil est caractérisée par des pauses de respiration qui empêchent l’air d’entrer et de sortir des voies respiratoires de la personne atteinte. Les gens qui en souffrent se réveillent souvent la nuit à bout de souffle. Les pauses respiratoires réduisent les niveaux d’oxygène sanguin, peuvent créer une surcharge du cœur et du système vasculaire et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Le ronflement fréquent a aussi été associé à l’hypertension. L’obésité et un cou large sont des facteurs de risque de l’apnée du sommeil. L’apnée du sommeil peut être traitée. Les personnes qui ronflent bruyamment et qui expérimentent des pauses respiratoires devraient consulter un professionnel de la santé.

2. Mythe : Il est possible de « tricher » sur nos heures de sommeil.

Réalité : Les experts du sommeil disent que la majorité des adultes ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil chaque nuit pour une performance, une santé et une sécurité optimales. Lorsqu’on ne dort pas assez, on accumule une dette de sommeil qui peut devenir difficile à « rembourser » si elle devient trop importante. La privation de sommeil a été liée à des problèmes de santé tels que l’obésité et l’hypertension artérielle, à la mauvaise humeur, à une réduction de la productivité et à des problèmes de sécurité à la maison, au travail et sur la route.

3. Mythe : Monter le son de la radio, ouvrir la fenêtre ou allumer le climatiseur sont des moyens efficaces pour rester éveillé au volant.

Réalité : Ces trucs sont inefficaces en plus d’être dangereux pour la personne qui est somnolente au volant et pour les autres usagers de la route. Lorsqu’on est fatigué au volant, la meilleure chose à faire est de s’arrêter dans un endroit sécuritaire comme une halte routière et de faire une sieste de 15 à 45 minutes. Les boissons caféinées peuvent aider à réduire la fatigue temporairement, mais elles prennent environ 30 minutes avant de faire effet. Bien sûr, la meilleure prévention contre la fatigue au volant est une bonne nuit de sommeil la veille du voyage.

4. Mythe : Les adolescents qui s’endorment en classe ont de mauvaises habitudes de sommeil ou sont paresseux.

Réalité : Selon les experts du sommeil, les adolescents ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil chaque nuit, soit une heure de plus que l’adulte moyen. Leur horloge biologique est différente : elle les garde éveillés plus tard en soirée et endormis plus tard le matin. Cependant, certaines écoles débutent les cours tôt le matin, au moment où les adolescents ont encore besoin de dormir. Résultat : de nombreux adolescents se rendent à l’école trop fatigués pour apprendre, sans qu’ils en soient réellement responsables.

5. Mythe : La somnolence diurne est toujours causée par un manque de sommeil.

Réalité : La fatigue excessive diurne est un problème lors duquel un individu se sent très somnolent durant la journée et ressent un urgent besoin de dormir alors qu’il devrait être alerte et réveillé. Ce problème, qui peut survenir même après une nuit de sommeil suffisamment longue, peut être le signe d’un trouble médical ou d’un désordre du sommeil plus important, comme la narcolepsie ou l’apnée du sommeil. Il peut aussi s’agir d’un symptôme de grossesse. La somnolence diurne peut souvent être traité et doit être mentionnés à un professionnel de la santé. L’endormissement diurne peut être dangereux et mettre la personne à risque d’un accident de la route, d’une blessure ou d’une maladie, en plus d’interférer avec ses habiletés émotionnelles, mentales et physiques.

6. Les problèmes de santé tels que le diabète, l’obésité, l’hypertension et la dépression n’ont rien à voir avec le temps ou la qualité du sommeil d’une personne.

Réalité : Les études ont déterminé qu’il existe bien une relation entre la qualité/quantité de sommeil d’une personne et plusieurs problèmes de santé. Par exemple, le déficit de sommeil affecte la sécrétion de l’hormone de croissance, qui est à son tour liée à l’obésité; moins l’hormone de croissance est sécrétée, plus les risques de gain de poids augmentent. La pression artérielle baisse généralement durant le cycle de sommeil, c’est pourquoi un sommeil interrompu peut affecter ce déclin normal et ainsi entraîner une hypertension et d’autres problèmes cardiovasculaires. La recherche a aussi démontré que le déficit de sommeil interférait avec la capacité du corps à produire de l’insuline, ce qui peut mener au diabète. De plus en plus d’études sont faites chaque année sur le sujet.

7. Mythe : L’insomnie est caractérisée par la difficulté à s’endormir.

Réalité : Les problèmes d’endormissement sont un des 4 symptômes généralement associés à l’insomnie. Les autres sont le réveil trop tôt avec incapacité à se rendormir, les réveils fréquents au cours de la nuit et le réveil avec le sentiment de ne pas être reposé. L’insomnie peut être un symptôme d’un problème de sommeil plus grave, d’un autre trouble médical physique ou psychologique. Lorsque l’insomnie survient plusieurs fois par semaine et qu’elle a un impact sur les fonctions et activités quotidiennes, il est recommandé d’en parler avec un professionnel de la santé.

8. Mythe : Les aînés ont besoin de moins de sommeil.

Réalité : Les experts du sommeil recommandent entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit chez l’adulte. Quoique la structure du sommeil au cours de la nuit change avec l’âge, le nombre d’heures nécessaires reste le même. Les aînés peuvent se réveiller plus fréquemment durant la nuit, mais leurs besoins restent identiques à ceux des adultes plus jeunes. Parce qu’ils dorment moins bien la nuit, les aînés ont parfois tendance à dormir davantage le jour. Planifier une sieste dans la routine quotidienne peut aider la personne âgée à avoir plus d’énergie lors des périodes d’éveil.

9. Mythe : Les bébés devraient faire leurs nuits à 3 mois.

Réalité : Aucun bébé ne dort 12 heures d’affilée. Tout comme l’adulte, le bébé se réveille plusieurs fois au cours d’une nuit. Parfois il saura se rendormir seul, d’autres fois il aura besoin de son parent pour l’apaiser. Un bébé qui a plus de facilité à se réconforter seul pourra dormir entre 6 et 8 heures vers l’âge de 6 mois. Les réveils et les boires fréquents au cours de la nuit sont essentiels au développement optimal de l’enfant. Selon la Société pédiatrique canadienne, entre 0 et 6 mois, un bébé dormira environ 16 heures par jour, malheureusement pour les parents, pas toujours au moment où ils le souhaiteraient.

10. Mythe : Pendant le sommeil, le cerveau dort.

Réalité : Le corps se repose lors du sommeil, cependant le cerveau demeure actif. Il se recharge certes, mais il est toujours en contrôle de maintes fonctions du corps comme la respiration. Typiquement, les cycles de sommeil durent 90 minutes et comportent 2 phases en alternance : le REM (« rapid eye movement ») et le non-REM. Le sommeil non-REM comporte 4 phases distinctes, évoluant du stade 1 de l’endormissement, duquel il est aisé de se réveiller, au stade 4 de sommeil profond, qui est le plus récupérateur, mais lors duquel il est plus difficile de sortir.

 

Texte adapté de Myths – And Facts – About Sleep de la National Sleep Foundation.
Références, telles que consultées le 5 octobre 2018.
//www.sleepfoundation.org/how-sleep-works/myths-and-facts-about-sleep/page/0/3
//canadianfamily.ca/kids/baby/sleeping-baby/

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Mode d’emploi pour transformer votre santé [et votre vie!]

Il existe trois types de stress : physique, chimique et émotionnel. Par conséquent, il existe trois types d’équilibre : physique, chimique et émotionnel. Ces trois éléments sont interconnectés, et selon le Dr Joe Dispenza, chiropraticien depuis plus de 30 ans et auteur reconnu : « Si vous êtes en mesure de rétablir deux des trois déséquilibres, le troisième se rétablira typiquement par lui-même. »

Si vous pouvez soutenir votre corps vers un plus grand équilibre chimique et émotionnel, il sera plus disposé à restaurer son équilibre physique. Lorsque le corps retrouve un certain équilibre physique et chimique, il sera davantage en mesure de retrouver une stabilité émotionnelle. C’est aussi vrai pour l’équilibre chimique, qui sera certainement facilité par des choix de vie entraînant l’équilibre physique et émotionnel.

Lorsque ces trois sphères sont en harmonie, on parle d’homéostasie, ou de santé. Mais dans la réalité de la vie moderne et mouvementée, il est tellement plus facile d’être en déséquilibre.

En faisant un seul choix différent dans votre vie — peu importe ce choix, pourvu qu’il vous soit bénéfique — vous déclenchez un processus de rééquilibre d’une des trois sphères.

En prenant une marche chaque jour, vous améliorez votre équilibre physique.

En éliminant l’alcool de votre vie, vous améliorez votre équilibre chimique.

En méditant quotidiennement, vous améliorez votre équilibre émotionnel.

Et comme vous l’aurez compris, chacun de ces changements d’équilibre se répercute sur les deux autres sphères.

Pourquoi êtes-vous prisonnier de votre vie actuelle?

Tout simplement parce que votre corps et votre esprit résistent au changement. Ils tenteront de vous dissuader en utilisant les ruses habituelles, c’est-à-dire les émotions.

Joe Dispenza explique que lorsque vous ne portez pas suffisamment attention à votre monde intérieur, vous vous laissez aisément engourdir par les mêmes émotions stressantes, mais familières, issues de VOTRE passé. Selon lui, vivre avec les émotions du passé ne fait qu’engendrer les mêmes résultats futurs. Logique, n’est-ce pas?

Dans un mode de pilote automatique, dirigé par les mêmes programmes, sentiments ou agents stresseurs inconscients (doute, fatigue, résignation, ressentiment, souffrance et tant d’autres), l’environnement familier ne fait que réaffirmer ces mêmes émotions. C’est de cette façon que vous restez coincé dans la même vie que vous avez apprivoisée, emprisonné dans cet air de déjà-vu. Le jour de la marmotte quoi!

Vous tentez d’apporter un changement, mais rapidement vous retombez dans vos vieilles habitudes.

Brisez vos chaînes, libérez-vous!

Alors, comment se sortir de ce cycle incessant de pensées, d’émotions et d’actions identiques? Tout le processus commence par des choix différents. Que ce soit en se levant et en méditant plutôt qu’en restant au lit, en modifiant son alimentation ou en établissant une nouvelle routine d’exercices, tant que vous faites de nouveaux et meilleurs choix, vous aidez votre corps et votre esprit à restaurer son équilibre. Il faut bien commencer quelque part!

Prenons l’exemple d’un changement d’alimentation qui consiste à éliminer les sucres raffinés, l’alcool et la caféine. Dès lors que le corps commence à changer d’état chimique en raison de ces meilleurs choix alimentaires, une modification dans l’état émotionnel surviendra tout naturellement.

Mais le travail ne fait que commencer. C’est ici que ça se corse et que la plupart des gens abandonnent le changement.

La résistance

Votre corps va rouspéter. Prévoyez le coup!

Toujours dans l’exemple d’une élimination d’aliments malsains de votre diète, la première réaction du corps sera la manifestation de rages alimentaires et d’envies irrésistibles (les fameux cravings!). Votre corps voudra combattre parce qu’il a été chimiquement et émotionnellement conditionné par les choix passés.

Si vous ne restez pas vigilant durant ce processus, votre corps et votre esprit vous conduiront vers les mêmes tendances et stimuli connus, desquels découleront le même état d’esprit et les mêmes émotions familières que vous ressentez depuis de nombreuses années. C’est la façon qu’utilise votre corps pour se cramponner au passé.

Reprenez le pouvoir sur vous-même et reconstruisez-vous!

En résistant aux envies, aux tentations, aux voix et aux désirs suffisamment longtemps, vous commencez à reprendre le pouvoir sur votre corps et sur vos comportements inconscients. Chaque fois que vous dépassez ces envies et ces voix qui vous poussent à prendre des décisions qui ne vous sont pas ultimement bénéfiques, vous élevez votre conscience au-dessus du corps et conquérez un aspect de vous-même.

Ce succès vous donne la confiance et la motivation pour vous attaquer à l’objectif suivant. Puis, un jour, soudainement, vous n’éprouvez plus de peur ou de réticence à faire de nouveaux choix différents. Même que vous embrassez ces nouveaux choix qui vous rendent chaque fois encore plus satisfait de vous-même.

En étant mieux avec vous-même, vous distinguerez plus clairement les moments où vous ne l’étiez pas. En continuant à prendre des décisions qui servent positivement votre mieux-être, vous commencez à créer un nouvel état interne.

Il s’agit simplement d’une étape de plus vers la restauration de l’homéostasie du corps, vers le rétablissement de la santé. Dans cet état d’harmonie et d’homéostasie, encore plus d’énergie est disponible pour créer un futur meilleur.

Cette libération d’énergie facilite l’établissement d’un cycle vertueux de bons choix qui crée ultimement de nouveaux comportements plus sains. Ces comportements mènent à des émotions et des sensations plus saines ce qui entraînera de nouvelles expériences. En étant ainsi plus équilibré chimiquement et émotionnellement, nous devenons physiquement plus balancés — et le cycle continue ainsi.

Alors, la prochaine fois que vous vous sentez coincé dans votre vie, rappelez-vous que le renouveau commence avec de nouveaux choix.

Quelle est cette petite chose par laquelle vous pouvez commencer pour changer aujourd’hui et qui aura un impact positif sur votre vie? Accrochez-vous et regardez où cela vous mènera.

Désormais, vous êtes dans l’inconnu, et c’est exactement là que la magie opère!

Adaptation libre de « You want to change your life? It starts by making a different choice », publié le 16 mars 2018 sur le blogue de Dr Joe Dispenza. www.joedispenza.com

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Découvrez ce qui se passe dans notre cerveau lorsque l’on médite

Vous savez peut-être déjà que la méditation apporte des bénéfices pour la santé. Vous êtes-vous déjà dit : « Tiens, ça ne doit pas être sorcier! », et après 5 minutes, ce fut la fin de votre belle aventure avec cette technique ancestrale. Si c’est le cas, l’article suivant pourrait bien vous intéresser : il vous expliquera pourquoi vous n’avez pas réussi cette simple tâche et comment vous devez vous y prendre pour votre deuxième (ou énième) tentative.

Des bienfaits remarquablement scientifiques

Les recherches démontrent que la méditation peut réellement aider quelqu’un à être en meilleure santé, à vivre plus heureux et peut même améliorer ses relations interpersonnelles.

On constate aussi que la méditation améliore les symptômes physiques et psychologiques associés à des troubles de santé comme les douleurs chroniques, les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, l’anxiété, la dépression. Sans guérir ces problèmes, la méditation augmente la capacité du corps à s’adapter et à gérer le stress et la douleur, tout comme la chiropratique d’ailleurs! La neuroscience commence à peine à comprendre comment la méditation peut avoir de telles répercussions.

D’une perspective neuroscientifique, c’est la modification des réseaux cérébraux qui expliquerait ces bénéfices. La méditation est un entraînement du « muscle de l’attention » qui provoque des changements physiques dans la connectivité cérébrale. En d’autres mots, la fonction du cerveau se modifie et ces changements ont un impact dans les circuits de gestion de l’inflammation et de la douleur chronique, par exemple.

Le muscle de l’attention, c’est quoi ça?

L’attention. Vous savez, cette denrée rare? Ce qui fait cruellement défaut aux personnes aux prises avec un TDA (trouble du déficit de l’attention). L’attention est devenue si difficile à trouver (chez soi et chez les autres), que même notre propre cerveau se bat avec lui-même pour l’avoir. Il est particulièrement important de choisir où nous voulons la mettre.

Le cerveau comporte deux hémisphères. L’hémisphère droit (appelons-le affectueusement Droit) est la portion rationnelle, celle qui collecte les données objectives enregistrées par vos 5 sens. L’hémisphère gauche (vous vous doutiez sûrement que nous allions le surnommer Gauche) est celui qui interprète les données recueillies par Droit. Il est responsable du flot d’idées, de pensées, d’émotions, de croyances et de jugements. C’est la « petite voix » dans notre tête.

Il y a une compétition féroce dans le cerveau pour l’attention. En méditation pleine conscience, on cherchera volontairement à porter notre attention vers Droit. Ce faisant, nous réduisons automatiquement l’attention portée à Gauche. Dans quel but? Simplement parce que Gauche est celui qui rumine, qui nourrit les émotions négatives, qui nous garde prisonnier des expériences et blessures du passé. Nous sommes plus heureux lorsque nous nous concentrons sur les informations provenant de Droit avant qu’elles ne soient contaminées par Gauche.

La méditation est donc un entraînement. Nous entraînons notre cerveau à mettre le focus sur Droit plutôt que sur Gauche. Plus cette capacité d’attention sera contrôlée, plus nous serons en mesure de réduire l’impact de Gauche sur notre vie. La méditation est-elle assez puissante pour faire taire cette petite voix grincheuse? Oui! À condition de pratiquer régulièrement. Tout le défi est là!

Simple comme bonjour!

Il existe plusieurs techniques de méditation. En voici une toute simple.

Les yeux fermés, assis confortablement, portez toute votre attention sur votre respiration. Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez penser Inspirer, Expirer. C’est tout!

Les néophytes découvriront rapidement ce que les bouddhistes appellent l’esprit du singe. Gauche ne voudra pas être délaissé. Il tentera par tous les moyens de vous distraire et d’attirer votre attention. Il lancera d’abord des pensées. Votre esprit se mettra à vagabonder dans tous les sens. Laissez ces pensées passer en les observant, mais sans les juger. Comme vous le feriez en regardant des nuages passer dans le ciel. Puis, ramenez gentiment, mais fermement, votre attention sur votre respiration. Répétez, répétez, répétez.

C’est simple, mais CE N’EST PAS FACILE! Même avec pour seul stimulus la respiration, Gauche trouve des choses à dire. Il passe d’une idée à l’autre. Vous tentez de les faire disparaître les unes après les autres, mais il y en a toujours plus qui surgissent. Est-ce que ça vous fait penser au jeu de la taupe?

C’est à ce moment que la plupart des gens abandonnent. NE FAITES PAS CETTE ERREUR, NON! Votre cerveau est normal, il n’est pas brisé. Non, vous n’êtes pas fou ou dérangé. Vous êtes un humain.

Connaître les tactiques de Gauche afin de mieux le déjouer

Gauche veut ravoir l’attention. Il vous incitera à cesser votre méditation par tous les moyens.

  • Je devrais aller mettre ma brassée dans la sécheuse.
  • Je rate le match à la télé.
  • J’ai oublié d’appeler ma mère comme je lui avais dit.
  • Je devrais aller envoyer ce courriel important.
  • Etc.

Ignorez ces pensées. Elles semblent importantes sur le moment, mais si vous les laissez aller, elles disparaîtront et seront remplacées. Gauche, ce n’est pas vous. C’est une partie de vous qui fait son travail. Tout comme le cœur bat, Gauche lui, pense.

Gauche a plus d’un tour dans son sac

Gauche est astucieux. Il vous dira des choses qui vous rendent triste ou qui vous inquiètent. Il vous connait, il est dans votre tête après tout! Il sait ce qui vous ébranlera. Il tentera de vous faire réagir. Ne jouez pas le jeu!

La réaction normale serait de se distraire de soi-même en prenant son téléphone, en regardant la télévision, en lisant un livre.

Mais ce sont ces distractions qui vous ont mené vers un besoin de méditation. Restez là, et concentrez-vous encore sur votre respiration. Encore et encore. C’est cet effort qui construit et renforce votre muscle de l’attention.

  • Peut-être que ça ne marche pas vraiment la méditation.
  • C’est vraiment ennuyant ce que je fais.
  • Je perds mon temps, je devrais plutôt […]

C’est encore Gauche qui tente de vous avoir. Ne vous laissez pas berner. En prenant conscience de ce manège, vous augmentez réellement vos chances de réussir. La méditation ne vous ennuie pas, elle ennuie Gauche. Vous avez simplement besoin d’entraîner votre capacité d’attention pour réduire sa voix.

Servez-vous de Gauche à votre avantage

Utilisez Gauche contre lui-même en faisant de l’étiquetage de pensée. Il a été démontré qu’en nommant la pensée ou l’émotion, on en réduit l’impact. La région du cerveau associée à une émotion, l’amygdale, réduit son activité lors de l’étiquetage, amenuisant ainsi les effets sur le reste du cerveau et du corps. C’est d’ailleurs une technique fréquemment utilisée en éducation à la petite enfance.

Lorsqu’une pensée vous vient, nommez la catégorie ou l’émotion associée.

  • Je devrais aller préparer mon souper si je ne veux pas être en retard. INQUIÉTUDE
  • Je pourrais regarder mes courriels pour voir si Justin m’a répondu. PENSÉE
  • Je n’en reviens pas de m’être fait couper des heures au travail, après tout ce que je fais pour eux. RESSENTIMENT
  • Mon frère est vraiment idiot de s’être acheté une si grosse voiture. JUGEMENT
  • Etc.

L’étiquetage revient à écrire une tâche dans notre liste de choses à faire. On libère notre esprit, c’est noté, et on passe à autre chose.

Des impacts positifs sur vos relations avec les autres

Avez-vous déjà remarqué comment vous vous sentiez bien avec quelqu’un qui vous écoute vraiment? En musclant votre capacité d’attention, vous améliorerez votre écoute et porterez davantage attention aux gens que vous aimez. Vous leur donnerez enfin l’attention et l’écoute qu’ils méritent. Si vos proches vous disent parfois : « Tu ne m’écoutes pas! » ou « M’écoutes-tu quand je te parle? », vous devriez en constater encore plus les bienfaits.

Nous vous avons partagé une seule méthode de méditation, mais sachez qu’il en existe plusieurs autres. L’entraînement de l’attention au moment présent (pleine conscience ou mindfullness) peut aussi se faire lorsque l’on exécute une tâche comme préparer un repas (en se concentrant sur les odeurs, les couleurs, etc.), en prenant une marche ou même en plein trafic du vendredi.

Il est plus avantageux de faire de courtes séances régulièrement que de plus longues méditations moins souvent.

À retenir :

  • La méditation offre de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale.
  • La méditation est un exercice de musculation de l’attention.
  • Les bases de la méditation sont simples, mais il existe de nombreux pièges que l’on peut apprendre à éviter.
  • L’étiquetage des pensées est une technique efficace pour réduire l’impact d’une émotion ou d’une pensée sur le reste du cerveau et sur le corps.
  • Il est préférable de méditer plus souvent pendant de courtes périodes.
  • Intégrer la méditation aux activités quotidiennes permet de mieux prendre conscience de ce qui nous entoure.
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10 choses qui vous empêchent d’être vraiment en santé

Si vous lisez ce blogue, c’est que votre bien-être vous importe.

Le corps est naturellement conçu pour être en santé. Il cherche constamment à se guérir et s’harmoniser. Mais nous n’agissons pas toujours dans son intérêt, parfois même sans le savoir. Si vous lui fournissez les bons outils, votre corps sera en mesure de se réparer et se réguler par lui-même, et vous le ressentirez : plus d’énergie, un meilleur sommeil, une plus grande confiance, de la motivation, une force nouvelle, du positivisme, etc. Dans cet article, découvrez 10 choses qui vous empêchent d’être vraiment en santé.

1. La sédentarité

Le manque d’activité physique est un véritable fléau des temps modernes. L’humain est programmé pour bouger, mais le mode de vie contemporain l’incite à demeurer assis de nombreuses heures.

Les recherches démontrent que la position assise prolongée (environ six heures par jour) serait aussi dangereuse pour la santé que la cigarette. Pire, il faudrait entre 60 et 75 minutes d’exercice physique à intensité modérée quotidiennement pour seulement contrer les effets de la position assise prolongée.

Le manque d’activité physique n’occasionne pas seulement des douleurs musculo-squelettiques comme les maux de dos, les maux de cou ou les maux de tête. La sédentarité nuit à tous les systèmes : nerveux, digestif, cardio-vasculaire, hormonal, respiratoire, etc.

La plupart des gens mangent, travaillent, se déplacent et se divertissent assis. Pour contrer cette sédentarité, assurez-vous de bouger tous les jours : une simple marche sur l’heure du lunch, du jardinage, un cours de Zumba, de la natation, etc.

Si c’est possible, optez pour un bureau assis-debout qui vous permet de varier les positions de travail (encore mieux si vous y glissez un tapis roulant dessous, pour marcher ou courir pendant le boulot). Pourquoi ne pas faire des exercices au sol pendant que vous écoutez votre série préférée?

2. Les abus

Que ce soit l’alcool, la drogue, les médicaments, les temps d’écran, la nourriture ou même le sport, les abus entraînent un déséquilibre de votre système, qui doit redoubler d’ardeur pour remédier à la situation.

Veillez à ne pas faire d’abus trop fréquents, vous donnerez une chance à votre corps de s’harmoniser. Vous avez fait un écart? Portez une attention particulière à vos habitudes dans les jours qui suivent : reposez-vous, mangez bien et hydratez-vous suffisamment.

3. Les toxines

Les produits chimiques et synthétiques potentiellement toxiques sont partout. Ils s’accumulent dans les tissus, perturbent le système hormonal, favorisent le développement de certains cancers, sont reliés à l’apparition de plusieurs maladies neurodégénératives, influencent le développement et le comportement des enfants et bien plus encore.

Ils prennent diverses formes : parfums, agents de conservation, colorants alimentaires, agents texturants, pesticides, métaux lourds, etc. On les retrouve dans les aliments d’agriculture traditionnelle, les plats préparés ou transformés, les produits cosmétiques, les produits ménagers, les médicaments, les chandelles parfumées, les éliminateurs d’odeur, les produits pour la lessive, les plastiques de mauvaise qualité, les poêles antiadhésives, l’air ambiant, l’eau potable, l’environnement, etc. Bref, les toxines sont partout.

Pour mieux contrôler les produits toxiques qui entrent dans votre maisonnée, lisez les étiquettes, choisissez des produits dont la liste d’ingrédients est la plus courte possible et référez-vous au site de l’Environmental Working Group (EWG), qui répertorie les composés chimiques réputés nuisibles à la santé ou soupçonnés de l’être. www.ewg.org

4. Le stress

Ce n’est pas le stress occasionnel qui est néfaste pour la santé; au contraire, il est essentiel à la survie. Toutefois, lorsqu’il devient chronique, le stress entraîne une sécrétion trop élevée de cortisol, pouvant mener à l’épuisement systémique. Le corps se retrouve dans un été d’alarme constant, épuise ses ressources et a de plus en plus de difficulté à se guérir et se réguler.

Le stress chronique peut faciliter l’apparition de maladies cardiaques, de diabète, de troubles digestifs, d’infections, etc. Il a certes un impact sur notre santé physique, mais il peut aussi affecter notre santé mentale. Des études ont démontré un lien clair entre le niveau de stress et la dépression, l’anxiété et des troubles de la mémoire.

Tentez de réduire vos sources de stress (un emploi qui vous draine, un mariage à la dérive, etc.) et utilisez des techniques pour gérer le stress résiduel : méditation, yoga, respiration, activité physique, lecture, dessin, etc.

5. Les carences nutritionnelles

Pour fonctionner de façon optimale, le corps doit recevoir en quantité suffisante vitamines, minéraux et autres nutriments comme les oméga-3 et les antioxydants.

Une carence peut aisément survenir malgré une alimentation saine et variée. Malheureusement, l’agriculture intensive a dépouillé bon nombre de légumes de leurs minéraux. De plus, il est très difficile de connaître la quantité exacte de chacun des nutriments que nous avons consommés chaque jour, à moins de tenir rigoureusement un journal alimentaire. Selon une étude récente, nous devrions manger du poisson tous les jours pour obtenir une dose correcte d’oméga-3.

Les carences en vitamines et minéraux peuvent être subtiles : les tests sanguins ne sont pas révélateurs, à moins de souffrir d’une déficience majeure, et les symptômes associés sont souvent généraux (fatigue, douleurs musculaires, digestion lente, brouillard mental, etc.).

Pour diverses raisons, certains suppléments sont plus pertinents que d’autres, citons par exemple le magnésium, le zinc, les oméga-3, la vitamine B12 (chez les végétariens) et la vitamine D (en hiver surtout). Informez-vous auprès d’un professionnel de la santé dont l’approche en produits de santé naturels vous convient.

6. Un système digestif détraqué

Au cours des dernières années, les études qui ont permis de faire un lien clair entre la santé digestive et la santé générale sont de plus en plus nombreuses. Quand on y pense, c’est logique : la digestion est un système de nutrition ET d’élimination, deux processus particulièrement importants, n’est-ce pas? Choisir ce dont on a besoin pour fonctionner et bien éliminer le reste pour éviter de s’intoxiquer.

Mais avoir un système digestif sain n’est pas toujours facile. D’abord, la flore intestinale (les bactéries qui colonisent notre tube digestif), ou microbiote, doit être équilibrée. Les antibiotiques, le stress et la malbouffe sont parmi les plus grands perturbateurs de cet équilibre. Pour favoriser la présence de bonnes bactéries, qui ont un impact important sur les systèmes immunitaire et nerveux, optez pour une alimentation saine, des suppléments de probiotiques, des prébiotiques et probiotiques naturels (choucroute, kimchi, yogourt, kéfir, kombucha, grains entiers, etc.) et évitez les agents antibactériens (savon à main, produits nettoyants…) tout comme (autant que possible) les antibiotiques.

Une autre dimension de la santé intestinale est la présence d’intolérances alimentaires. Elles sont fréquentes et souvent difficiles à détecter; le lien entre l’aliment et les symptômes n’est pas toujours évident. Si vous souffrez de problèmes digestifs récurrents ou chroniques, songez à tenir un journal alimentaire pour cibler les intolérances potentielles (gluten, produits laitiers, protéines bovines, œufs, etc.). Une intolérance alimentaire provoque généralement de l’inflammation intestinale chronique, ce qui peut perturber l’équilibre hormonal et réduire la résistance au stress.

7. Un mauvais sommeil

Insomnie, cauchemars, mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, déséquilibre hormonal, douleurs ou conjoint ronfleur : les raisons derrière la privation chronique de sommeil sont nombreuses.

Un manque de sommeil perturbe l’équilibre du corps et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale: affaiblissement du système immunitaire, fatigue, perte de concentration, troubles de l’humeur, prise de poids, etc.

Le sommeil est essentiel pour le cerveau, qui profite de cette période pour se nettoyer. Une déficience en sommeil provoque souvent du brouillard mental et de la confusion. Lorsque cette déficience devient chronique, elle augmente les risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Adoptez un horaire de sommeil fixe, évitez les stimulants et les écrans en soirée et consultez un chiropraticien si des douleurs vous empêchent de dormir.

8. Une fonction nerveuse déficiente

« Tous vos organes sont connectés à celui qui se trouve sous votre chapeau. » Il s’agit d’une phrase de BJ Palmer, un des grands pionniers de la chiropratique. Ce qu’il entend par là, c’est que le système nerveux est celui qui contrôle tous les autres. Il est le grand responsable de la régulation, de l’harmonie et de la guérison du corps.

Lorsque la fonction nerveuse n’est pas optimale, le corps n’est pas en mesure de s’adapter adéquatement aux stress et aux changements, de se guérir, de bien choisir ses nutriments, de bien éliminer, de bien dormir, etc.

La subluxation vertébrale, la dysfonction biomécanique et neurologique d’une articulation vertébrale, est une des grandes responsables d’un système nerveux sous-performant. Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé formés pour détecter et corriger les subluxations vertébrales. Ils permettent au système nerveux de fonctionner à son meilleur, ce qui a donc un impact positif important sur tous les autres systèmes du corps et, par le fait même, sur la santé globale. Consultez un chiropraticien régulièrement pour éviter les conséquences néfastes de la subluxation vertébrale.

9. Des relations malsaines

L’environnement social dans lequel nous évoluons est intimement lié à notre état de santé. Une relation amoureuse malsaine peut rapidement influencer notre santé mentale, ce qui aura inévitablement des conséquences sur notre santé physique.

Même si vos relations sont harmonieuses, vous êtes en droit de vous demander si elles sont bénéfiques. Vous pourriez très bien vous entendre avec votre mère, par exemple, parce que vous n’exprimez pas vos sentiments ou vos besoins. Que découle-t-il de vos discussions : de la colère, de la rancœur, de la tristesse?

Le type de personnes que nous fréquentons influence nos comportements, nos actions, nos décisions et même nos pensées. Votre sœur se plaint constamment de tout dans la vie? Comment son négativisme vous affecte-t-il? Au contraire, une amie a un style de vie sain qui vous inspire, se pourrait-il qu’elle vous incite à faire des modifications?

Apprenez à reconnaître les individus qui vous élèvent de ceux qui vous tirent vers le bas. Choisissez de fréquenter des personnes auxquelles vous aimeriez ressembler. Respectez-vous dans vos relations et ne laissez personne prendre le pouvoir sur qui vous êtes, sur votre vie ou sur votre santé. VOUS êtes la personne la plus importante pour vous-même.

10. Des émotions rebelles

Ah! Les émotions. Si certaines personnes parviennent aisément à en faire la gestion, la plupart des gens en sont plutôt les victimes. Savoir reconnaître et gérer ses émotions peut être tout un contrat, mais il s’agit d’un contrat payant!

Nos émotions dictent nos pensées, nos décisions et nos actions. Il est donc tout à votre avantage d’apprendre à les comprendre et à les contrôler. Il existe plusieurs façons de le faire : certains choisiront des méthodes de relaxation comme la méditation, la prière ou la respiration consciente alors que d’autres opteront pour une visite régulière chez le psy.

Quelques huiles essentielles, comme la lavande, le bois de cèdre ou le vétiver, sont reconnues pour leurs effets apaisants sur le système limbique (le centre de contrôle des émotions).

Il existe des tonnes d’ouvrage sur la gestion des émotions, demandez conseil auprès d’un libraire, d’un bibliothécaire ou même de votre chiropraticien. 😉 Psst… Vous cherchez à aider votre enfant à reconnaître ses émotions? Le film de Disney/Pixar Sens dessus dessous est une magnifique porte d’entrée à la discussion.

Les 6 sphères à considérer

Bien sûr, l’alimentation et l’activité physique ont beaucoup à voir avec le bien-être et l’équilibre, mais l’humain est complexe et plusieurs autres facteurs peuvent influencer son état général. Pour exprimer pleinement la santé, il est important de considérer tous les aspects de sa vie (alimentation, mouvement, repos, pensée, environnement et connexion nerveuse) et de travailler sur chacune de ces sphères.

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5 raisons pour prendre de [vraies] vacances

Si vous avez le teint vert, des poches sous les yeux, la langue à terre et mal partout, vous êtes mûr pour des vacances. Vous vous sentez indispensable au boulot? « Comment mes collègues vont faire sans moi? » Les vacances sont obligatoires! Dans cet article, vous découvrirez comment le stress généré par vos activités professionnelles peut miner votre santé et pourquoi les vacances sont indispensables à votre mieux-être et à votre performance au travail.

Recharger ses batteries quelques jours, ce n’est pas un luxe. Le stress et la fatigue (même si vous ne les ressentez pas toujours) affectent directement votre résistance physique et vos capacités mentales.

Que diriez-vous d’une petite escapade?

Prendre des vacances ne signifie pas nécessairement s’envoler vers le sud. Il vous faut seulement trouver un environnement propice où délaisser toutes vos inquiétudes. Certaines personnes arrivent à le faire de la maison, mais si ce n’est pas votre cas, un changement d’air vous aidera à déconnecter de vos préoccupations quotidiennes. Éteignez votre cellulaire et rendez-vous dans un parc pour lire à l’ombre d’un arbre. Faites quelques sorties amusantes avec les enfants. Sautez dans l’auto pour un mini road trip.

Ces petites vacances ponctuelles tout au long de l’année vous permettront de souffler et d’avoir un meilleur rendement au travail. Il n’en demeure pas moins que des vacances d’au moins 7 jours sont encore plus bénéfiques pour votre santé. Et non, le voyage d’affaires ne compte pas pour de vraies vacances.

5 bonnes raisons pour prendre de vraies vacances

Les Français ont droit à 5 semaines de vacances par an. Disons que les Québécois ne font pas très bonne figure avec leurs 2 semaines. Que dire de ceux qui les monnayent?! Voici 5 bonnes raisons de prendre vos 2 semaines et même plus si c’est possible.

  1. Relâcher le stress. Le premier avantage de tout laisser derrière et de libérer votre cerveau de toutes vos préoccupations est la diminution du stress. Il y a un lien direct entre le stress (le milieu de travail est souvent associé à des épisodes anxieux par le cerveau) et certains problèmes de santé tels que les maux de tête, les maladies cardiovasculaires, le cancer et d’autres types d’infections acquises en raison d’un système immunitaire faible. Il a été établi scientifiquement que les vacances diminuent le risque d’épuisement professionnel. Des chercheurs de l’Université de Vienne ont même démontré une réduction des maux de tête, des maux de dos et des irrégularités cardiaques chez les personnes qui s’accordent quelques jours de congé. Les bienfaits persistent jusqu’à 5 semaines après le retour au travail.
  2. Améliorer ses capacités mentales et mieux performer au travail. Les vacances seraient liées de façon positive à la fonction intellectuelle. Un esprit bien reposé et serein est souvent plus efficace. Il se pourrait soudainement que vous trouviez des solutions toutes simples et évidentes à des problèmes qui vous tracassaient depuis un moment.
  3. Améliorer sa santé physique. En plus de vous éloigner des facteurs de stress quotidiens, les vacances vous donnent souvent l’opportunité de rattraper un peu de sommeil et d’exercice. C’est aussi le moment idéal pour expérimenter des recettes, goûter de nouvelles saveurs et remplir vos poumons d’air frais.
  4. Resserrer les liens familiaux. Trop souvent, les relations familiales souffrent d’une routine quotidienne en mode accéléré. Les vacances sont un bon moyen de découvrir chaque membre de votre famille sous un jour différent et de construire des souvenirs qui dureront toute votre vie.
  5. Goûter à la vie. Ralentissez le rythme et vos horizons s’élargiront. Rencontrez de nouvelles personnes, riez et faites-vous plaisir, vous le méritez amplement. Les vacances, c’est le moment idéal pour changer la routine, s’aérer l’esprit.

Maximisez les bienfaits des vacances!

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie. Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter pleinement du repos que vous lui offrez et pourra ainsi récupérer plus rapidement. Votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme sans être limité dans les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances. Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

Bonnes vacances en santé!

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Comment prévenir les 8 maladies les plus mortelles

Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de la moitié des morts au Canada, des chiffres qui pourraient grandement s’améliorer si la population adoptait de meilleures habitudes de vie. Bien qu’un style de vie sain ne soit pas une garantie et que d’autres facteurs comme la génétique peuvent influencer l’état de santé, la science a tout de même démontré que les saines habitudes de vie contribuaient fortement à une meilleure qualité de vie. Dans cet article, vous découvrirez des trucs et astuces pour vous aider à prévenir les 8 maladies les plus mortelles.

1. Maladies cardiaques

Au Canada, les pathologies du cœur (cardiopathie ischémique, angine, insuffisance cardiaque, etc.) sont la 2e cause de mortalité, après le cancer. Les personnes sédentaires, présentant un surplus de poids ou souffrant d’hypertension ou de diabète de type 2 sont plus susceptibles de développer une maladie du cœur. Malgré un facteur de risque lié à la génétique, il est possible de prévenir les maladies cardiaques en adoptant de saines habitudes de vie.

A. Cesser de fumer. Plus de fumeurs meurent d’une maladie cardiaque que du cancer du poumon chaque jour. La cigarette augmente la pression artérielle, durcit les artères et crée une constriction des vaisseaux sanguins. Même la fumée secondaire est dangereuse.

B. Surveiller sa consommation de sel. Ce conseil s’applique particulièrement aux personnes qui présentent une pression artérielle élevée. Notre consommation de sel idéale devrait tourner autour de 1500 mg/jour. Il est important de porter une attention particulière au sel qui se cache dans les produits transformés (même les produits sucrés comme les pâtisseries). Il faut tout de même demeurer vigilant puisqu’une insuffisance en sodium peut être fatale.

C. Consommer suffisamment de potassium. Le potassium travaille en équipe avec le sodium pour réguler la pression artérielle. L’apport quotidien recommandé est de 4,7 g, mais la majorité des gens n’en consomment pas assez. Intégrez régulièrement des aliments qui en contiennent beaucoup comme la banane, l’avocat, l’épinard, la patate douce, les lentilles…

Si vous avez des symptômes de maladie cardiaque, consultez un médecin.

2. Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) et cancer du poumon

Que l’on parle d’emphysème, de bronchite chronique ou d’asthme chronique, les MPOC sont particulièrement incapacitantes. Le cancer du poumon, quant à lui, est le type de cancer le plus répandu au Canada. Il présente aussi un faible taux de survie, seulement 17 % des personnes atteintes vivent plus de 5 ans après son diagnostic. Afin de réduire les risques de développer une telle maladie, on doit :

A. Cesser de fumer. L’arrêt tabagique est l’aspect le plus important dans la prévention du cancer pulmonaire.

B. Éviter la pollution de l’air. Surveillez les alertes de smog et, si c’est possible, évitez de sortir lorsque l’air est particulièrement vicié. Si vous avez un système respiratoire fragile, il est possible de porter un masque pour filtrer les agents polluants.

C. Réduire les toxines aériennes dans l’air de la maison. Les produits ménagers toxiques, les parfums d’ambiance, les chandelles, la fumée de tabac et les résidus domestiques dangereux (RDD) peuvent contaminer l’air que vous respirez à l’intérieur même de votre maison. Si l’air extérieur est sain, ouvrez les fenêtres. Procurez-vous un purificateur d’air, utilisez un aspirateur muni d’un filtre HEPA (haute efficacité) régulièrement, choisissez des produits ménagers sans parfums ni toxines, faites usage d’un diffuseur d’huiles essentielles pour assainir l’air et désodoriser (choisissez une huile de haute qualité afin d’éviter de diffuser des solvants). L’exposition au radon est l’une des causes du cancer pulmonaire; faites vérifier le taux de radon de votre maison et prenez les mesures nécessaires pour en réduire votre exposition.

D. Faire une activité physique légère à modérée quotidiennement. L’exercice physique augmente les capacités d’oxygénation. Marchez tous les jours ou faites une activité comme le patin, le ski de fond, l’aquaforme, etc.

E. Combattre l’inflammation. L’inflammation des voies respiratoires est souvent associée aux MPOC. Combattez-la en adoptant une alimentation anti-inflammatoire (beaucoup de fruits et de légumes, moins de sucres raffinés, de produits transformés, de produits laitiers, etc.). Environ 8 % des cancers pulmonaires ont été liés à une trop faible consommation de fruits et légumes qui contiennent de nombreux antioxydants. L’exercice physique et le repos sont aussi des façons efficaces de réduire l’inflammation.

F. Consulter un chiropraticien. En plus de vous guider dans le choix de saines habitudes de vie, votre chiropraticien pourra aider votre système respiratoire à mieux fonctionner de 2 façons. D’abord en favorisant une mécanique optimale du diaphragme, des côtes, des clavicules et des muscles accessoires de la respiration, qui doivent bouger librement pour assurer une entrée et une sortie d’air efficaces. Puis en optimisant le système nerveux, qui est le coordonnateur de toutes les fonctions du corps, incluant les fonctions respiratoires.

Si vous constatez un changement dans vos fonctions respiratoires (respiration sifflante, toux chronique, souffle court, infections respiratoires fréquentes, expectorations sanguinolentes, etc.), consultez un médecin.

3. Accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est défini par un blocage ou une déchirure d’un vaisseau sanguin irriguant le cerveau, causant ainsi une réduction de son apport en oxygène et nutriments dans une région précise plus ou moins étendue. Les personnes souffrant d’une maladie cardiaque, d’hypertension artérielle, d’une inflammation des vaisseaux sanguins ou de fibrillation cardiaque sont plus à risque. Les fumeurs et les individus avec un historique familial d’AVC présentent aussi plus de risques. Différentes dispositions peuvent être prises pour prévenir l’AVC.

A. Adopter de saines habitudes de vie « amies du cœur ». Une alimentation saine, chargée en fruits et légumes et pauvre en sucres raffinés et produits transformés est un excellent départ. L’activité physique régulière optimise aussi la santé cardiovasculaire.

B. Cesser de fumer. Eh oui! Ça revient toujours…

C. Maintenir un poids santé. Votre indice de masse corporelle devrait se situer entre 18 et 25. Si vous avez de la difficulté à perdre du poids malgré de saines habitudes de vie, consultez un professionnel de la santé. Certains troubles métaboliques et endocriniens pourraient en être la cause.

D. Vérifier son taux de sucre sanguin. Maintenir un taux de sucre optimal dans le sang est primordial pour la santé. Les gens qui souffrent de diabète de type 2 et de prédiabète sont plus enclins à souffrir d’autres maladies chroniques que la population générale.

E. Surveiller son taux de cholestérol. La part de responsabilité du cholestérol dans les maladies cardiovasculaires est plus contestée que jamais. De plus en plus de scientifiques mettent en doute le fait qu’un haut taux de cholestérol soit à l’origine de maladies cardiaques et d’AVC. Le niveau de cholestérol semblerait être toutefois un bon indicateur de la santé cardiovasculaire. Si vous avez un taux de LDL (mauvais cholestérol) élevé, revoyez votre alimentation et augmentez votre niveau d’activité physique.

F. Savoir reconnaître les symptômes d’AVC. Une prise en charge rapide d’un AVC en cours aide grandement à prévenir les séquelles. L’acronyme VITE peut vous aider à vous rappeler quels symptômes sont à surveiller : Visage (est-il affaissé?), Incapacité (à lever les bras), Trouble (de la parole) et Extrême urgence.

G. Et les soins chiropratiques? Pendant de nombreuses années, l’ajustement chiropratique cervical a été soupçonné d’être une cause d’AVC en raison de 2 cas particulièrement médiatisés. Grâce à la recherche scientifique, nous savons maintenant que les risques sont extrêmement faibles. Près de 80 % des AVC sont précédés de symptômes tels que des maux de tête et des douleurs cervicales, poussant les gens à consulter en chiropratique, mais aussi en médecine. Les résultats d’une étude sont clairs : que les patients aient visité un médecin ou subi une manipulation cervicale par un chiropraticien, le risque d’AVC était similaire.

4. Maladie d’Alzheimer

Pertes de mémoire, confusion mentale et différents troubles de la pensée sont les symptômes les plus fréquents de cette maladie. Des plaques fragmentées (bêta-amyloïdes) se retrouvant au niveau du cerveau sont à l’origine de ces symptômes cognitifs. Même si l’Alzheimer a une composante génétique, le style de vie est de plus en plus pointé du doigt. Voici quelques trucs pour vous aider à la prévenir.

A. Adopter un style de vie « ami du cœur ». Un style de vie « ami du cœur », c’est un style de vie « ami du cerveau ». Une saine alimentation, couplée à de l’exercice physique régulier et à un sommeil adéquat, réduirait de 40 % les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer. Ce qui est profitable pour le cœur l’est aussi pour le cerveau!

B. Explorer le régime « MIND » (Intervention méditerranéo-DASH pour le retardement du déclin neurologique). Cette diète est un hybride entre le régime méditerranéen et le DASH (diète pour réduire la pression artérielle). Des chercheurs de l’Université Rush ont démontré que l’adoption de ce régime, constitué de 10 aliments à consommer et 5 aliments à bannir, réduisait de 53 % les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Les octogénaires ayant suivi cette diète pendant 5 ans étaient 7,5 ans plus jeunes que les autres d’un point de vue cognitif. Les 10 aliments à privilégier sont : les légumes-feuilles, les autres légumes, les légumineuses, les grains entiers, les noix, la volaille, les fruits de mer, le vin rouge (un verre par jour), l’huile d’olive et les baies (particulièrement les bleuets). Les aliments à éviter sont la viande rouge, le beurre et la margarine, le fromage, les pâtisseries et friandises et les aliments issus de la restauration rapide (malbouffe). Assurez-vous de consommer suffisamment d’oméga-3 et d’avoir un apport en vitamine D adéquat. Prenez des suppléments de qualité supérieure au besoin.

C. Prioriser le sommeil. La protéine (bêta-amyloïde) présente dans les plaques typiquement observées dans le cerveau des gens atteints de la maladie d’Alzheimer est réduite par le sommeil. Donc meilleures sont la qualité et la qualité de sommeil, plus bas sont les taux sanguins de la protéine bêta-amyloïde. Entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit sont recommandées. Établissez une routine et conservez-la.

D. Faire des exercices cognitifs. Les activités cognitives peuvent aider à améliorer le raisonnement, la mémoire et la vitesse d’exécution du cerveau. Les jeux de logique, les mots croisés et le sudoku sont d’excellents exemples d’activités.

E. Maintenir une bonne santé intestinale. Certaines études ont fait le lien entre le développement des plaques bêta-amyloïdes et la pauvreté du microbiote intestinale. Faites le plein d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, kombucha, miso, etc.) et de pré et probiotiques pour bien nourrir vos bonnes bactéries. Et comme la maladie d’Alzheimer a été surnommée diabète de type 3 en raison de sa similarité avec le diabète de type 2 (dérèglement de la réponse au glucose dans les cellules cérébrales), une consommation réduite en sucre pourrait aussi être bénéfique dans la prévention de cette maladie neurodégénérative.

5. Diabète de type 2

Cette maladie est un véritable fléau en Amérique du Nord. Elle est le résultat du style de vie. Les personnes sédentaires, en surpoids, souffrant d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial sont plus à risque de développer cette maladie. Les gens qui souffrent d’un diabète de type 2 sont plus à risque de développer un syndrome métabolique, une maladie cardiovasculaire, un cancer ou toute autre maladie chronique. L’adoption d’un mode de vie sain est la première étape à franchir afin de réduire les risques de développer un diabète de type 2.

A. Faire de l’activité physique. Bouger, c’est la santé! En plus de favoriser le maintien d’un poids santé, l’activité physique réduit l’anxiété et le stress, améliore la santé du cœur et aide à ralentir la progression du diabète de type 2.

B. Adopter une alimentation saine. Rien de nouveau ici. Favorisez les fruits et les légumes, réduisez votre apport en sel et en sucres raffinés et éliminez les gras trans. Augmentez votre consommation de bons gras (huile d’olive et de pépin de raisin, avocat, poisson, chia, chanvre, lin, etc.) et évitez les produits transformés. En réduisant de 7 % son poids corporel lorsqu’on est en surpoids, on diminue le risque de souffrir de diabète de type 2 de 58 %. Ça vaut le coup!

6. Cancer du côlon

Ce type de cancer est le 2e plus fatal. L’obésité, la sédentarité ou un historique de polypes intestinaux et de côlon irritable sont les facteurs de risque principaux. Voici quelques astuces pour vous aider à prévenir cette maladie.

A. Repenser la diète. La consommation de viande rouge et d’alcool augmente les risques de souffrir de ce type de cancer. Augmentez la quantité de fibres que vous consommez afin d’accélérer votre transit intestinal. Nourrissez votre microbiome grâce à des aliments fermentés ou des suppléments de probiotiques. Consommez davantage d’acides gras oméga-3.

B. Cesser de fumer. Le tabac est un des facteurs de risque du cancer du côlon.

C. Subir un dépistage. Demandez une analyse de selles à votre médecin si vous constatez des changements dans votre processus d’élimination (odeurs inhabituelles, sangs dans les selles, douleurs intestinales anormales, fréquence ou consistance inhabituelle des selles, etc.). Un dépistage précoce améliore le pronostic. Vous êtes ultimement responsable de votre santé.

7. Maladie rénale

Le rein est l’organe qui filtre le sang. Les gens atteints de diabète de type 2, d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial de maladie rénale sont plus à risque. Il est possible de réduire ces risques en suivant ces quelques conseils.

A. Adopter la diète rénale. Semblable à la diète méditerranéenne, la diète rénale préconise la consommation de fruits et de légumes, de légumineuse, de grains entiers, de poisson et de volaille tout en limitant grandement la consommation de sel.

B. Surveiller son taux de sucre. Le diabète étant un facteur de risque important, réduire sa consommation de sucre et vérifier sa glycémie régulièrement est une bonne habitude à prendre.

C. Cesser de fumer.

D. Limiter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce type d’analgésique (Advil, par exemple) réduit l’apport sanguin aux reins. Consultez un pharmacien ou un médecin afin de choisir une autre option pour soulager la douleur.

E. Éviter les boissons gazeuses. La consommation de plus de 2 boissons gazeuses par jour a été liée à des dommages rénaux.

8. Dépression

Les symptômes les plus communs de dépression sont la tristesse généralisée, la perte de motivation, les troubles de concentration, une perte d’appétit, les troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie), la fatigue et les idées suicidaires. Près de 2 personnes dépressives sur 3 rapportent divers symptômes physiques comme des douleurs articulaires et musculaires. Il existe certains facteurs de risque à la dépression comme le stress chronique ou intense, un traumatisme émotionnel, une exposition répétée à la violence ou à des abus. Voici quelques astuces pour aider à prévenir cet état.

A. Consulter en psychothérapie. S’ouvrir à quelqu’un et se confier est bénéfique pour l’esprit. Un psychologue saura vous outiller pour faire face aux différentes situations qui pourraient aggraver un état dépressif.

B. Pratiquer la méditation et la pleine conscience. Ces méthodes permettent de mieux gérer le stress et se sont avérées efficaces pour contrer les symptômes de dépression mineure. En faire une habitude quotidienne permet de mieux comprendre notre état d’esprit et de calmer le petit hamster.

C. Faire de l’activité physique. L’intensité et la fréquence de l’activité physique augmentent les effets protecteurs. L’exercice physique réduit aussi les risques de rechute.

D. Adopter une alimentation saine. Des liens ont été faits entre le débalancement du microbiote et la dépression. Ajoutez des aliments fermentés et des probiotiques à votre alimentation, en plus de vous assurer d’un apport suffisant en oméga-3, vitamine D, vitamine B12. Préconisez les légumes verts, les fruits de mer et les poissons. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente les risques de dépression.

E. Adopter de saines habitudes de vie. Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes, portez une attention particulière à ce qui entre dans votre tête (bulletins de nouvelles, lectures, émissions de télévision) et entretenez des relations saines. De telles habitudes vous aideront à prévenir les troubles de la dépression.

 

Références :
Prevention magazine, Prevention’s Guide to Preventing Disease, avril 2018, pp 42-62.
Cassidy et coll. Risk of Vertebrobasilar Stroke and Chiropractic Care : Results of a Population-Based Case-Control and Case-Crossover Study, Spine, février 2008, vol. 33, no 4S, pp. 176-183.
Harach et coll. Reduction of Abeta amyloid pathology in APPPS1 transgenic mice in the absence of gut microbiota, Scientific Reports, 2017, article 41802.
U.S. Centers for Disease Control and Prevention September 12, 2017
Gouvernement du Canada : //www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada-fiche-technique.html
L’Association pulmonaire Québec : //pq.poumon.ca/maladies/cancer-pulmonaire/?gclid=EAIaIQobChMIv6WGta7s2gIVTFcMCh3sLg2IEAAYASAAEgImlfD_BwE
Statistiques Canada : //www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2017001/article/14776-fra.htm

Categories Pensez mieux

Le lagom : Cette philosophie de vie à la Suédoise est en train de faire le tour du monde!

Le lagom (prononcer lar-gom) est la philosophie suédoise de la modération. « Ni trop, ni trop peu » en est le leitmotiv. On peut parler d’une quête d’équilibre par le juste milieu. Si certaines personnes se sentent interpellées par cet art de vivre scandinave qui privilégie la simplicité et l’égalité, d’autres la considèrent comme contraignante, réductrice et ennuyante. Anne Thoumieux, auteure du Livre du Lagom, explique que « Pour être une clé de l’épanouissement personnel, le lagom lifestyle ne doit pas être réducteur, mais au contraire libérateur. » Pour elle, la simplicité, l’ordre et la sérénité qui émanent de cette philosophie sont une bouffée d’air frais dans notre monde chaotique.

Pour savoir si cette façon de percevoir et vivre la vie pourrait vous faire du bien, découvrez-en les grandes lignes par vous-même.

Consommation intelligente, raisonnable et verte

Les Suédois privilégient l’achat local, responsable et surtout modéré. L’achat de vêtements à prix modique de basse qualité dans une grande chaîne de magasins est rejeté par les adeptes de lagom. Ils choisiront plutôt des vêtements, des meubles, des articles de cuisine ou de la literie de plus haute qualité qui leur dureront plusieurs années. Ils achèteront d’occasion quand c’est possible et réutiliseront ce qu’ils possèdent déjà. Cette façon de consommer leur permet d’abord de réduire leur empreinte écologique, mais aussi d’éviter de se retrouver ensevelis d’objets inutiles qui encombrent l’espace et l’esprit.

Les Suédois ne sont pas du genre à acheter « la plus grosse cabane » du quartier, ni même la dernière voiture de luxe. Pour eux, le luxe est un superflu qui crée un sentiment d’infériorité chez les plus démunis, ce qui est loin de correspondre aux valeurs d’égalité et de justice véhiculées par le lagom.

En d’autres mots : les adeptes de lagom consomment peu, mais mieux, profitent de ce qu’ils ont déjà, évitent de créer des injustices sociales et se soucient de leur empreinte écologique. On pourrait comparer le lagom au mouvement de simplicité volontaire, qui était populaire au Québec il y a quelques années.

Un espace de vie simple

À l’image de leur consommation minimaliste, l’espace de vie des Suédois est la plupart du temps épuré. Chaque pièce est pleinement habitée, fonctionnelle et libre de démesures. L’éclairage est relaxant plutôt qu’éblouissant. Il n’y a qu’à regarder le catalogue Ikea pour comprendre un peu l’idée. Les couleurs principales sont généralement neutres, quoique parfois plus punchées pour égayer l’ambiance.

Les Suédois optent pour le rangement caché, ce qui leur permet de dissimuler les objets du quotidien et de conserver un espace épuré. Selon Marie Kondo, consultante en rangement et auteure du best-seller Le pouvoir étonnant du rangement : désencombrer sa maison pour alléger sa vie : « ranger sa maison peut avoir une influence sur tous les autres aspects de sa vie. » Il s’agit d’une façon d’être plus zen, mieux dans sa peau et dans son environnement.

Bref, l’espace de vie est épuré, désencombré, bien rangé, mais personnalisé et chaleureux.

Alimentation optimale

La ligne directrice? Une alimentation locale, saine, biologique et non transformée. Les Suédois sont nombreux à consommer les légumes et les fruits qu’ils cultivent dans leur potager. Ils utilisent des méthodes de conservation que l’on connaît bien au Québec : confitures, conserves, fermentation, etc. Ils choisissent des produits frais qu’ils cuisineront eux-mêmes, la plupart du temps en famille ou entre amis. Pour eux, cuisiner et manger ensemble est un incontournable. Évidemment, ils appliqueront leur philosophie de modération sur la quantité de nourriture qu’ils servent et mangent.

Les Suédois mangent donc en quantité suffisante de la nourriture locale et fraiche, cuisinée en famille.

Reconnexion avec la nature

Dès que c’est possible, les adeptes de lagom profitent de la nature : randonnée, camping, ski de fond, raquette, etc. Ils privilégieront la pratique d’une activité physique dans les espaces verts. Pour eux, ce moment leur permet d’évacuer les tensions, de mieux gérer le stress et de reconnecter avec eux-mêmes tout en prenant une bonne bouffée d’air frais pour les poumons.

Beauté naturelle

Beaucoup de Suédoises préfèrent le look naturel. Leur trousse de cosmétiques et de maquillage est modeste, mais de bonne qualité. Elles opteront pour des couleurs plus neutres et éviteront d’appliquer plusieurs couches, dans le but d’obtenir un fini nude. Si l’on souhaite suivre le mouvement, on évite de « beurrer épais » mesdames et on choisit des produits durables et sans toxines, à la fois pour le maquillage, mais aussi pour les soins corporels.

La famille d’abord

Les Suédois placent l’enfant et la famille au centre de leurs préoccupations. Très peu d’entre eux font du travail supplémentaire et les vacances sont sacrées. Les employeurs sont sensibilisés à la conciliation travail-famille et comprennent qu’un employé heureux est un employé productif. Le congé parental est plus long que celui du Québec. Même la société est adaptée à la réalité familiale : centres commerciaux, boutiques et restaurants sont prêts à accueillir les enfants dans des espaces consacrés et à combler les besoins des parents. La parentalité se veut bienveillante et positive, les punitions ne font pas partie de l’éducation des enfants. Ils sont plutôt libres et deviennent autonomes rapidement.

Activité physique dans le respect de ses limites

Les Suédois ne sont pas du type à se faire violence lorsqu’ils pratiquent un sport. L’esprit de compétition? Très peu pour eux! Ils optent plutôt pour une activité revigorante, qui ne les laisse pas lessivés et vidés de leur énergie. Les adeptes du lagom n’aiment pas se mettre de la pression, ils éviteront de se pousser trop loin.

Ces principes peuvent vous rejoindre ou non. Plusieurs d’entre eux cadrent déjà avec les habitudes des Québécois, d’autres moins. Êtes-vous inspiré par cette philosophie?

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