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Comment se déroulent les visites chez le chiropraticien?

Ce n’est plus un secret pour personne : le chiropraticien s’est taillé une place de choix parmi les professionnels de la santé neuromusculosquelettique. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique et sa vision globale de la santé, il peut certainement jouer un rôle important au sein du bien-être de tous les membres de votre famille.

Nous vous avons déjà parlé du parcours universitaire du chiropraticien. Nous abordons régulièrement l’impact qu’il peut avoir dans le suivi de différentes conditions de santé. Nous mettons souvent l’emphase sur les bienfaits de la chiropratique au quotidien. Aujourd’hui, nous souhaitons mettre à l’avant-plan, de façon très concrète, comment se déroule un suivi en chiropratique. De la première visite jusqu’à l’atteinte de vos objectifs de santé, TOUT sera expliqué dans cet article! Bonne lecture!

Suivi chiropratique : prise de contact

Ça y est, votre choix est fait! Vous désirez débuter un suivi en chiropratique. Félicitations! Puisqu’il y a un bon nombre de chiropraticiens partout au Québec, la première étape est d’effectuer des recherches afin de trouver celui qui pourra faire partie de votre plan de match. Différentes options se présentent à vous afin de faire votre choix :

1. Y aller par référence

Lorsqu’un proche consulte déjà en chiropratique et qu’il est en confiance avec son professionnel, il peut être sécurisant de se fier à son expérience et son appréciation afin de débuter un suivi. Votre proche peut être en mesure de répondre à vos questions quant à l’approche de son chiropraticien. Vous pouvez consulter un chiropraticien pour une multitude de conditions neuromusculosquelettiques :

2. Faire une recherche en fonction de vos besoins

Certains chiropraticiens ont développé un champ d’intérêt très niché. En conséquence, il peut être intéressant de les consulter si ce champ d’intérêt semble en lien avec votre condition. Si vous n’avez pas de référence d’un chiropraticien avec cette approche, effectuer une recherche sur le web pourrait être une excellente option. Certains chiropraticiens ont une pratique orientée davantage sur différents sujets :

Bien que ces champs d’intérêt puissent orienter votre choix, n’oubliez pas que chaque chiropraticien, de par son doctorat de premier cycle en chiropratique, est apte à traiter différents types de clientèle. Ne vous privez pas!

3. Effectuer une recherche en fonction de la proximité

Dans la mesure où la proximité est importante dans votre choix, vous pouvez faire une recherche afin de trouver le chiropraticien le plus près de chez vous. Avec ses possibilités infinies, le web vous sera sans doute d’une grande utilité.

Une fois ces recherches faites, il ne vous reste qu’à prendre contact avec l’équipe du chiropraticien choisi afin de planifier votre première visite et obtenir les informations de base afin de bien vous y préparer.

Saviez-vous que le chiropraticien doit obligatoirement être membre de l’Ordre des chiropraticiens du Québec afin de pratiquer de façon légale dans notre province? Une fois vos recherches faites, assurez-vous que le nom du chiropraticien que vous désirez consulter figure bel et bien au tableau des membres de l’ordre!

Suivi chiropratique : première rencontre

Lors de votre première visite, l’objectif du chiropraticien sera d’amasser le plus d’informations possible quant à la condition qui vous amène à son bureau. Il voudra également avoir une idée de votre état de santé générale, et pour ce faire, il ne se concentrera pas seulement sur le symptôme que vous avez. Soyez rassuré : ce symptôme ne sera pas mis de côté, mais puisque le chiropraticien a une vision globale de la santé, il voudra entre autres en apprendre davantage sur vos habitudes de vie et vos antécédents en termes de santé. De cette façon, il est en mesure de faire des liens potentiels entre votre douleur et la cause de son apparition (ex.: lorsqu’un travailleur de bureau se présente pour une douleur au cou, le chiropraticien questionnera sans aucun doute la posture de travail afin de voir si elle joue un rôle dans l’apparition de la douleur). Toutes ces questions font partie de ce que l’on appelle l’anamnèse. En gros, cette partie de la rencontre fera le tour de l’état de santé du patient :

Motif de consultation

  • Raison principale de la consultation : symptômes ou problèmes de santé qui amènent le patient à consulter. Il est important de clarifier ce qui pousse à la visite.

Historique de la condition douloureuse

  • Apparition des symptômes : moment où les symptômes sont apparus et leur évolution
  • Caractère des symptômes : localisation, intensité, fréquence, durée, type de douleur
  • Facteurs aggravants : événements ou situations qui influencent les symptômes (mouvement ou activité)
  • Facteurs atténuants : facteurs qui atténuent la douleur
  • Histoire et traitements antérieurs : est-ce que la douleur a déjà été ressentie auparavant, quels ont été les moyens utilisés pour la traiter et quels ont été les résultats

Revue des systèmes (histoire de problèmes de santé liés à ces systèmes ainsi que les traitements associés)

  • Système cardio-vasculaire
  • Système respiratoire
  • Système digestif
  • Système neurologique
  • Système musculo-squelettique
  • Système urinaire et génital
  • Système dermatologique

Antécédents personnels et familiaux

  • Historique de santé personnel et familial (passé et actuel)

Habitudes de vie

  • Alimentation : habitudes alimentaires, consommation d’alcool, tabac, drogues
  • Activité physique : niveau d’activité, sédentarité, sport pratiqué
  • Sommeil : qualité et quantité du sommeil, insomnie, troubles du sommeil
  • Santé émotionnelle : sentiment de stress (travail, famille), d’anxiété ou de troubles de l’humeur

Médicaments et traitements (actuels et passés)

  • Médication et suppléments

Préoccupations et attentes du patient

  • Attentes du patient par rapport à la consultation : traitement recherché, informations souhaitées ou préoccupations particulières.

L’anamnèse doit être menée avec une approche systématique, mais aussi en laissant place à la discussion et en ajustant les questions en fonction des réponses du patient. C’est un processus dynamique qui s’affine à mesure que le dialogue s’instaure. Au terme de l’anamnèse, le chiropraticien a en tête une série de diagnostics neuromusculosquelettiques potentiels en lien avec le motif de consultation de son patient, allant du plus probable au moins probable.

Suite à cette l’anamnèse, il procèdera à l’examen chiropratique afin d’évaluer les structures impliquées. Il devra obtenir le consentement du patient afin de procéder à cet examen. L’objectif de l’examen physique est de se diriger avec encore plus de précision vers un diagnostic neuromusculosquelettique. À cette étape, l’idée est d’éliminer ceux qui sont les moins probables de la liste que le chiropraticien s’est faite lors de l’anamnèse. Ainsi, une évaluation des amplitudes de mouvements et des tests orthopédiques ciblés seront effectués. Un examen neurologique approprié à la condition suspectée sera également fait.

Dans certains cas, le chiropraticien peut avoir besoin de radiographies afin de confirmer ou d’exclure une condition particulière. Sa formation lui permet de prescrire, prendre et analyser des clichés radiographiques.

Ces 3 étapes, c’est-à-dire l’anamnèse chiropratique, l’examen chiropratique et la prise de radiographies si nécessaires, permettront au chiropraticien d’émettre un diagnostic neuromusculosquelettique.

La première visite sert donc à déterminer si la condition du patient est d’ordre chiropratique ou non. Le chiropraticien est donc chargé d’évaluer si les soins chiropratiques sont appropriés pour le patient, s’ils doivent être adaptés ou s’il est préférable de consulter un autre professionnel (un chiropraticien pratiquant une approche différente ou un professionnel d’une autre discipline, selon les résultats obtenus). Le chiropraticien a le devoir de déterminer si ses soins sont indiqués ou non pour son patient.

Suivi chiropratique : diagnostic et plan de traitement

Lorsque le diagnostic est d’ordre chiropratique, le chiropraticien peut envisager un suivi pour le patient. Il procède donc à ce que l’on appelle le “rapport au patient”. Ce rapport se veut être informatif et éducatif, dans la mesure où le chiropraticien revient sur les résultats d’examen, explique la condition diagnostiquée et propose le suivi qu’il juge le plus approprié pour son patient. Cette étape est cruciale afin que le patient puisse comprendre de quoi il est atteint et savoir à quoi s’attendre en termes de traitement. Les bénéfices envisagés, tout comme les risques potentiels, lui sont expliqués.

Suivi chiropratique : consentement éclairé et début du traitement

Lorsque le rapport au patient est terminé, le patient est libre d’accepter ou non le suivi proposé par le chiropraticien. S’il choisit de débuter le traitement proposé, il devra donner son consentement au chiropraticien. En effet, aucun traitement chiropratique ne se fait sans l’obtention d’un consentement écrit de la part du patient. Ce consentement, libre et éclairé, fait partie intégrante du suivi et il peut être révoqué en tout temps.

Suite à cet accord, le traitement peut débuter. Puisque la chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine en libérant le système nerveux de ses entraves anatomiques, des ajustements chiropratiques seront faits. Pourront s’ajouter, selon le cas, l’approche et les besoins, des formes de thérapies complémentaires, du travail de tissus, certains exercices et recommandations en lien avec les habitudes de vie. Rien ne sera laissé au hasard!

Suivi chiropratique : soulagement et prévention

La chiropratique, avec sa vision globale de la santé, n’a pas comme seul objectif de soulager la douleur. Elle a également comme mission de favoriser un état de santé optimal en proposant un suivi régulier afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de vie. Pour le chiropraticien, la prévention demeure la clé dans un suivi axé sur le bien-être global. Une fois la douleur atténuée, son rôle sera d’expliquer les options de traitement, avec tout ce qu’elles comportent, afin d’informer le patient. Ce dernier sera libre, encore une fois, de choisir ce qui correspond le mieux à ses besoins et à sa réalité. Il pourra décider de cesser les soins s’il le préfère, ou de poursuivre en ayant en tête le maintien d’un état de santé optimal.

Le suivi chiropratique peut jouer un rôle important dans l’optimisation de votre bien-être, qu’il s’agisse de la gestion de la douleur ou de l’optimisation de la santé à long terme. En permettant au chiropraticien de suivre l’évolution de votre état de santé, vous vous offrez à vous, chers patients, une chance de maximiser votre potentiel de santé! N’hésitez pas à nous consulter!

 

Sources, telles que consultées le 2 décembre 2024 :

https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/

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Découvrez 6 façons d’optimiser votre suivi chiropratique

C’est indéniable : la chiropratique a su tailler sa place au sein des professions œuvrant en santé optimale. Ayant comme mission première de maximiser la fonction du système nerveux, elle tire son épingle du jeu avec sa vision globale du corps humain. Les ajustements chiropratiques sont au coeur de la pratique chiropratique et afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel, le chiropraticien pourra recommander divers compléments, tous aussi intéressants les uns que les autres. Cet article vous permettra de comprendre dans quelle mesure ces compléments peuvent avoir un impact positif sur votre santé.

La vision globale de la chiropratique : un atout majeur

Vous l’aurez compris, la vision chiropratique permet d’optimiser la santé en traitant l’être humain dans sa globalité. Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, vous n’avez pas besoin de lui être référé pour pouvoir le consulter. Sa formation lui permet d’évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions chiropratiques. Les traitements qu’il propose reposent d’abord et avant tout sur l’ajustement chiropratique puisque ce dernier est l’essence même de la profession; cependant, avec sa vision globale, il peut suggérer différents compléments pour améliorer la santé de gens qui le consultent.

Allant de conseils posturaux à certaines thérapies plus poussées, ces compléments font partie intégrante du suivi chiropratique et selon les besoins, le chiropraticien pourra les utiliser en clinique. S’il ne les utilise pas toutes, il pourra aussi considérer une collaboration avec un collègue chiropraticien ou d’une autre profession pour qui la technique est considérée comme faisant partie de son champ de compétences.

Voyons donc de quelle façon votre ajustement chiropratique peut être complété!

1. Ultrasons

Les ultrasons sont des ondes sonores inaudibles par l’être humain qui sont envoyées au site de blessure. Avec les ultrasons, l’électricité est transformée en ondes sonores et mécaniques. Afin d’aider les ondes à se rendre à la zone touchée, un gel est appliqué entre la peau et la tête de l’appareil à ultrasons. Le résultat est le suivant :

  • Augmentation de la chaleur dans la région traitée (vasodilatation)
  • Oxygénation des tissus
  • Réparation/régénération des tissus
  • Diminution de la sensation de douleur

Selon les besoins et la profondeur de la zone à traiter, la fréquence des ondes sera ajustée en conséquence.

Les ultrasons peuvent être utilisés pour plusieurs types de conditions :

Saviez-vous que lors de la formation au doctorat en chiropratique, des cours de thérapies complémentaires sont donnés afin de permettre au futur docteur en chiropratique de connaître et apprendre les différentes modalités offertes pour compléter leur traitement?

2. Stimulation électrique transcutanée des nerfs (TENS)

La stimulation électrique transcutanée des nerfs est une forme de thérapie complémentaire qui utilise la contraction musculaire pour stimuler les nerfs sensoriels.

Cette contraction musculaire est obtenue par des électrodes (2 ou 4 selon les conditions et l’objectif du traitement) qui sont placées de façon stratégique sur la zone à traiter. Le courant choisi est transmis d’une électrode à l’autre. Il existe 2 principes associés au TENS :

  1. Le courant électrique stimule les cellules nerveuses, ce qui bloque la transmission des signaux liés à la douleur. La perception de la sensation de douleur est donc changée.
  2. Le courant électrique favorise la libération d’endorphines, ce qui aide l’état de bien-être.

Cette forme de thérapie est souvent utilisée pour les douleurs au dos, les douleurs liées au nerf sciatique, les douleurs au cou, l’arthrose, etc.

3. Thérapie par ondes de choc

En complément à l’ajustement chiropratique, la thérapie par ondes de choc (shock wave) est un excellent complément à l’ajustement chiropratique, principalement dans le traitement de plusieurs conditions musculosquelettiques :

La thérapie par ondes de choc trouve son efficacité dans le fait qu’elle stimule le métabolisme et améliore la circulation sanguine. En conséquence, elle favorise la régénérescence des tissus endommagés.

La thérapie par ondes de choc envoie de fortes impulsions au site affecté (tendinite, bursite, épine de Lenoir, etc.). D’une courte durée, ces impulsions stimulent les cellules du corps qui sont responsables de la guérison des tissus.

4. Taping

Bien connu dans le monde du sport, le taping gagne en popularité auprès de divers types de clientèles.

Le principe derrière cette thérapie est basé sur 2 principales catégories, selon les besoins :

1. Tape de type athlétique

Limiter certains mouvements afin de préserver l’intégrité de certains tissus (muscles, ligaments, articulations)

2. Kinesio tape

Activer ou inhiber la fonction d’un muscle et diminuer la douleur.

Le taping peut aider certaines conditions auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé :

  • Chez la femme enceinte, le taping peut être appliqué sur l’abdomen afin de supporter le ventre et diminuer le stress au niveau de la région lombaire et pelvienne.
  • Chez l’enfant, la gestion des troubles posturaux peut inclure l’utilisation de taping à différents endroits comme le bas du dos et la région thoracique.

5. Les saines habitudes de vie

Puisque la chiropratique voit l’être humain dans sa globalité, le chiropraticien aura toujours en tête d’optimiser la santé de son patient. En conséquence, il l’orientera toujours sur la pratique de saines habitudes de vie. Ce complément n’est pas pratiqué dans le bureau du chiropraticien, mais plutôt mis en application à l’extérieur de la clinique par le patient. C’est là qu’entre en ligne de compte l’implication du patient dans son suivi. L’ajustement chiropratique et le temps passé en clinique font partie d’un ensemble d’actions à mettre en place afin de maximiser le potentiel de chaque patient. Qui ne voudrait pas bénéficier de conseils précieux qui permettraient d’exprimer sa santé à son plein potentiel?

  • La posture est souvent mise de l’avant par le chiropraticien. Avec les écrans, le travail de bureau et le télétravail, une bonne posture est essentielle afin de préserver une bonne santé neurovertébrale.
  • Le sommeil aide à la récupération et à un état de bien-être général. La posture associée est également un élément clé dans l’expression d’un potentiel de santé maximal. Sans qu’on la soupçonne, la posture de sommeil peut avoir un rôle dans la persistance de certaines conditions douloureuses.
  • L’alimentation équilibrée sera toujours prônée par le chiropraticien. Lors de sa formation doctorale, des cours en nutrition font partie du cursus. Le chiropraticien connaît les bases et peut orienter son patient de façon adéquate afin qu’il puisse fournir à son corps l’énergie et les nutriments nécessaires pour fonctionner optimalement.

6. Radiographies

Comme complément d’analyse, les radiographies peuvent contribuer de façon significative au suivi chiropratique. Selon les besoins et les conditions, elles permettent une vue d’ensemble du squelette impliqué. En conséquence, elles fournissent des informations pertinentes qui pourraient indiquer, recommander une modification ou contre indiquer un traitement particulier.

Le chiropraticien peut prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Selon la pertinence de l’examen, il pourra procéder à cette évaluation.

Encore des raisons de croire que la chiropratique est axée sur la vision globale de l’individu!

 

Sources, telles que consultées le 14 janvier 2024
https://shockwavecanada.com
https://shockwavecanada.com/wp-content/uploads/The-Role-of-Extracorporeal-Shockwave-Treatment-in-Musculoskeletal-Disorders.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4186747/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537188/
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/la-profession-chiropratique/quest-quun-chiropraticien/comment-se-deroule-une-premiere-visite/

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Est-ce qu’un chiro ajuste tous ses patients de la même façon?

La question revient une fois de temps en temps : « Est-ce que tu me fais la même chose qu’à tous tes autres patients? ».

Quelle belle occasion pour décortiquer la méthode de travail du chiropraticien.

Parce que non, un docteur en chiropratique n’offrira pas le même traitement à tous.

Tout comme un mécanicien ne va pas changer la même pièce sur toutes les voitures en panne, le chiropraticien doit personnaliser son approche pour répondre aux besoins exacts de son patient.

Alors de quelle façon un chiropraticien s’y prend-t-il pour déterminer le traitement approprié?

Le service chiropratique VIP

  1. L’entrevue. Lors de sa première rencontre, le patient chiropratique répondra à plusieurs questions dont les réponses dirigeront le chiropraticien sur le type d’examen qu’il fera.
    Ces questions porteront sur le motif de consultation, mais aussi sur la santé générale et les antécédents. Le chiropraticien pourra alors procéder à un premier tri et fera ce qu’on appelle dans le jargon médical et chiropratique : un diagnostic différentiel.
    Il s’agit d’une liste assez exhaustive des diagnostics possibles, dressée à la lumière des réponses données par le patient : lieu de la douleur, type de douleur, fréquence, autres symptômes, ce qui aggrave ou soulage la douleur, etc.
  2. L’examen initial. Le chiropraticien choisira les examens nécessaires pour éliminer ou confirmer les différents diagnostics possibles. Il ajoute à cela un examen global du fonctionnement de la colonne vertébrale et lorsqu’indiqué, un ou des examens complémentaires, comme les radiographies par exemple.
  3. Le diagnostic. Les résultats de l’examen permettront au docteur en chiropratique de poser un diagnostic. Ce diagnostic déterminera le plan et les modalités de traitement.
    On ne traite pas un torticolis de la même façon qu’une entorse lombaire, cela va de soi.
  4. Les autres découvertes. L’examen initial permet aussi au chiropraticien de faire d’autres découvertes intéressantes.
    Quels muscles sont tendus, quelles articulations sont limitées dans leurs mouvements, quel segments vertébraux sont subluxés, etc? Le traitement pourra adresser ces divers problèmes, même s’ils ne sont pas toujours directement liés avec le motif de consultation.
  5. Les antécédents et autres particularités. Le chiropraticien choisira d’utiliser une technique ou une autre selon les antécédents du patient. Par exemple, le chiropraticien va adapter ses manœuvres pour un patient qui souffre d’ostéoporose ou de fibromyalgie.

    Certaines situations particulières, comme la grossesse, vont aussi demander au docteur en chiropratique de modifier son approche. Les bébés, les enfants et les aînés sont tous des patients qui bénéficieront assurément d’un ajustement adapté.
  6. L’examen régulier. L’état du patient évolue rapidement et le chiropraticien doit s’ajuster (le jeu de mot ici).
    À chaque visite, il prendra le temps de poser quelques questions pour voir si des changements sont survenus, si le problème évolue normalement et s’il n’y aurait pas une nouvelle donnée dans l’équation.

    Il procédera aussi à une palpation de la colonne vertébrale et de la musculature pour constater par lui-même cette évolution. Ce sont ses principaux indicateurs qui détermineront le type d’ajustement qu’il fera.

Lorsqu’il palpe les différents segments de la colonne vertébrale et des autres articulations avec ses mains, le chiropraticien « challenge » les mouvements de chacune des articulations.

Lorsqu’il constate qu’une articulation est restreinte dans un axe, il pourrait décider ou non d’ajuster ce segment en fonction des autres observations.

Donc, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte et ça explique les 5 ans d’études au doctorat de premier cycle.

Il existe beaucoup de techniques en chiropratique. C’est donc possible qu’un chiropraticien choisisse un outil externe pour traiter ou diagnostiquer.

Mais ce qui reste sûr et certain, c’est que son traitement sera différent d’un patient à l’autre. Si ce n’est pas le cas, posez-vous de sérieuses questions.

;-p

Pour en savoir plus sur la chiropratique :
https://monchiro.ca/comprendre-la-chiropratique/
https://monchiro.ca/la-chiropratique-et-le-chiropraticien/

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