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Douleurs à la mâchoire : comment la chiropratique peut m’aider?

Parler, bâiller, mastiquer, avaler. Ces 4 actions impliquent quelques milliers d’ouvertures et fermetures de la bouche chaque jour. En étant sollicitée de la sorte, il est fréquent de développer des douleurs à la mâchoire. Saviez-vous qu’un suivi chiropratique peut faire partie des solutions afin de vous aider avec ce type de douleurs?

Dans cet article, vous découvrirez 7 conseils qui vous aideront à soulager vos douleurs à la mâchoire de façon simple et efficace.

Pourquoi j’ai mal à la mâchoire?

D’un point de vue anatomique, la mâchoire porte le nom d’articulation temporo-mandibulaire (ATM). Elle est composée de 2 parties osseuses et 4 muscles principaux :

Os

  1. La mandibule (os de la mâchoire)
  2. L’os temporal (au niveau du crâne)

Muscles

  1. Le muscle masséter
  2. Le muscle temporal
  3. Le muscle ptérygoïdien médial
  4. Le muscle ptérygoïdien latéral

Ces structures sont également liées par un disque et enveloppées dans une capsule articulaire avec du liquide synovial. Elles sont également irriguées par des vaisseaux sanguins.

La mâchoire est desservie par plusieurs terminaisons nerveuses. Elles permettent entre autres la communication avec les structures du cerveau pour créer la contraction musculaire et permettre son mouvement. Elles jouent également un rôle dans la perception des sensations comme celles de la douleur.

Lors d’un trouble articulaire à la mâchoire, on observe souvent cette cascade d’événements :

  1. Apparition du symptôme à la suite de la dysfonction (communication entre la mâchoire et les structures nerveuses)
  2. Transport des facteurs de l’inflammation par les vaisseaux sanguins (mécanisme de défense naturelle)
  3. Contraction musculaire réflexe (système de protection)

Un facteur-clé dans la persistance d’une douleur est que plus il y a de contractions musculaires réflexes, moins l’articulation bouge optimalement. Moins l’articulation bouge optimalement, moins les signaux transmis au système nerveux sont adéquats et plus la dysfonction est présente.

Résultat : Apparition d’un cercle vicieux incluant la persistance des douleurs, de l’inflammation et des contractions musculaires.

Selon le National Institute of Dental and Craniofacial Research, les désordres liés à la mâchoire pourraient être classés en 3 principales catégories :

  1. Douleurs associées à l’articulation
    Douleurs qui impliquent directement les structures articulaires comme les os, le disque, les ligaments et la capsule.
  2. Douleurs associées aux muscles masticateurs
    Bien que l’ATM soit une petite articulation, la fonction qu’elle occupe est essentielle et les muscles qui permettent ses mouvements le sont tout autant. Leur sollicitation fréquente peut causer l’apparition de douleurs.
  3. Maux de têtes associés aux désordres de la mâchoire
    Tout type de céphalée résultant d’un désordre de l’articulation ou des muscles associés.

Est-ce que certains facteurs de risques associés aux douleurs à la mâchoire me concernent?

Malgré toutes les recherches pertinentes sur le sujet, la cause précise des douleurs à l’ATM est souvent difficile à établir. Elle peut être multifactorielle et parfois apparaître sans raison évidente. Voici certains facteurs de risques à considérer :

  • Mâcher de la gomme de façon excessive
  • Se ronger les ongles
  • Serrer les dents
  • Bruxisme (grincement des dents)
  • Malposition des dents
  • Utilisation de prothèses mal ajustées
  • Certaines maladies comme l’arthrite rhumatoïde
  • Anomalie de croissance ou de développement de l’articulation

Je suis stressé. Est-ce que ça peut influencer mes douleurs à la mâchoire?

Saviez-vous que certains facteurs extérieurs comme le stress peuvent jouer un impact dans le développement et la durée des symptômes liés à l’ATM? Parfois, le serrement des dents est associé au stress, ne l’oubliez pas!

Sources potentielles de stress :

  • Stress professionnel (performance)
  • Stress financier (endettement)
  • Sentiment anxieux ou angoisse
  • Charge mentale (conciliation travail famille)

L’importance d’une vision globale prend alors tout son sens afin d’obtenir une image complète de vos habitudes de vie et établir le suivi approprié.

Pour mieux comprendre comment la chiropratique peut vous aider à gérer votre stress, consultez cet article.

Est-ce ces signes et symptômes sont en lien avec mon désordre de la mâchoire?

Vous pensez avoir un désordre de la mâchoire? Voici ce que vous pourriez ressentir ceci :

  • Raideur à la mâchoire
  • Douleur ou difficulté lors la mastication
  • Douleur locale au niveau de l’articulation
  • Douleur qui s’étend à l’oreille, au visage ou au cou
  • Mal de tête

Parfois, les signes suivants sont présents. S’ils se manifestent seuls, notez qu’ils ne sont toutefois pas automatiquement liés à un désordre de la mâchoire.

  • Grincement ou claquement lors de l’ouverture et la fermeture de la mâchoire
  • Fermeture moins juste de la mâchoire
  • Ouverture et fermeture asymétriques de la bouche (la mâchoire semble bouger d’un côté à l’autre)

Votre chiropraticien saura vous guider et vous proposer le suivi le plus adapté à vos besoins.

J’ai mal à la mâchoire. Que faire?

Les douleurs à la mâchoire peuvent parfois s’atténuer d’elles-mêmes. Lorsque vous consultez votre chiropraticien dans le but d’optimiser votre santé globale, prenez le temps d’en discuter avec lui lors de votre prochaine visite afin qu’il s’assure du bon fonctionnement de l’articulation. Il s’agit du premier conseil que nous vous donnons afin de vous guider.

La santé ne se définit pas seulement par l’absence de symptômes.

Une douleur qui disparaît d’elle-même n’indique pas automatiquement la guérison d’une problématique. C’est à ce moment que la chiropratique pourra jouer un rôle dans l’optimisation de votre santé.

Apprenez-en davantage ici quant à la vision chiropratique de la santé.

Outre le fait de discuter de vos douleurs avec votre chiropraticien, voici 6 autres conseils à mettre en place à la maison afin de vous aider :

  • Utilisez la glace ou la chaleur, selon leur effet sur vos douleurs
  • Si votre mâchoire claque, ne reproduisez pas le claquement inutilement
  • Évitez les aliments trop durs
  • Réduisez votre consommation de gomme
  • Cessez certaines habitudes comme ronger vos ongles
  • Évitez de serrer la mâchoire (êtes-vous stressés?)

Comment le chiropraticien pourra m’aider avec les douleurs à la mâchoire?

Lorsque vous vous présentez en clinique, le rôle premier de votre chiropraticien est de déterminer si votre condition est d’ordre neuromusculosquelettique.

Étape #1 : Anamnèse (entrevue sur votre historique de santé)

C’est la période de questions! Plus votre chiropraticien aura d’informations, plus son suivi sera précis : localisation des douleurs, intensité, variabilité, moment de survenue, éléments déclencheurs ou atténuants, est-ce que la douleur s’étend ailleurs, quelles sont les habitudes de vie?

Étape #2 : Examen physique

Moment où le chiropraticien évalue les systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

  • Mobilité de l’ATM et évaluation générale
  • Évaluation des structures musculaires associées
  • Tests orthopédiques ciblant la colonne vertébrale et l’ATM
  • Évaluation vertébrale afin de déterminer la présence de subluxations
  • Évaluation des os crâniens puisque l’un des os de l’ATM (le temporal) fait partie du crâne

Étape #3 : Examens complémentaires

Selon les résultats obtenus, des radiographies peuvent être nécessaires afin de compléter le tableau clinique.

Saviez-vous que votre chiropraticien a les capacités de prescrire et analyser des examens radiographiques? Lorsque vient le temps de poser un diagnostic ou déterminer l’indication d’un suivi chiropratique, ce type d’examen n’est donc pas à négliger. Ce service constitue donc une valeur ajoutée inestimable au suivi qui vous est proposé en chiropratique.

Étape #4 : Suivi et traitement

Une fois toutes les données recueillies et en présence d’une condition neuromusculosquelettique, votre chiropraticien émettra un diagnostic. Son suivi proposera généralement les éléments suivants :

  • Ajustements chiropratiques au niveau des subluxations vertébrales
  • Ajustements des dysfonctions articulaires trouvées à la mâchoire
  • Travail des tissus mous
  • Recommandations/modifications de certaines habitudes de vie si elles sont associées aux douleurs

Dans l’éventualité où le traitement chiropratique ne soit pas indiqué ou qu’une collaboration avec un autre professionnel de la santé soit suggérée, votre chiropraticien pourra vous référer au bon endroit.

Puisque nous sommes dans une ère où la santé globale prend tout son sens, n’hésitez pas à faire appel à un chiropraticien pour l’évaluation, le traitement de vos douleurs et l’optimisation de votre santé neuro-vertébrale. Son expertise et sa vision de la santé pourraient vous être grandement bénéfiques!

 

Références, telles que consultées le 24 février 2022.
https://www.nidcr.nih.gov/health-info/tmd
https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/tmj/symptoms-causes/syc-20350941

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Bursite, tendinite ou capsulite… Quoi faire quand on a mal à l’épaule?

Avec l’arrivée massive du télétravail et des bureaux à la maison, les patients présentant des douleurs à l’épaule sont de plus en plus nombreux.

Les douleurs à l’épaule sont d’ailleurs la troisième cause musculo-squelettique de consultation clinique, tout juste après les maux de cou et les maux de dos.

Quand l’épaule fait mal

Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons :

  • Douleur d’intensité variable autour de l’articulation de l’épaule souvent pire la nuit et le matin
  • Douleur diffuse qui descend vers le bras et la main
  • Douleurs d’intensité variable à l’omoplate
  • Raideurs de l’épaule
  • Perte de mouvement, incapacités
  • Faiblesses musculaires
  • Douleurs lors de mouvements spécifiques
  • Douleurs au cou et au haut du dos
  • Blocage ou craquement lors de certains mouvements
  • Maux de tête
  • Engourdissement des bras et des mains

Le complexe articulaire de l’épaule : un 4-en-1

L’épaule est l’articulation du corps la plus mobile et complexe. Ce qui la rend particulièrement vulnérable aux blessures.

L’articulation de l’épaule est constituée de 3 os (l’humérus, la clavicule et la scapula ou omoplate) ainsi que de plusieurs muscles et autres tissus de soutien (capsule, ligaments, bourses, tendons).

Ce qu’il est surtout important de comprendre, c’est que la fonction optimale de l’épaule dépend de l’harmonie du mouvement et de l’équilibre musculaire de plusieurs articulations, comme dans une réaction en chaîne.

On nomme cet amalgame le complexe articulaire de l’épaule.

Dans le complexe articulaire de l’épaule, on retrouve :

  • l’articulation gléno-humérale, qui relie l’humérus à l’omoplate
  • l’articulation acromio-claviculaire (qui relie l’omoplate à la clavicule)
  • l’articulation sterno-claviculaire (qui relie la clavicule au sternum)
  • l’articulation scapulo-thoracique (qui permet le glissement de l’omoplate sur la cage thoracique)

À cela, on pourrait inclure les régions cervicales et thoraciques de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale est intimement liée au complexe articulaire par de nombreux muscles.

Toutes ces articulations doivent fonctionner en synergie pour assurer un mouvement optimal, fluide et sans douleur.

C’est pourquoi le traitement des problèmes d’épaule nécessite une bonne connaissance et compréhension de l’anatomie, de la neurologie et de la kinésiologie (étude du mouvement).

Les causes

Avec autant de structures qui forment le complexe articulaire de l’épaule, il n’est pas étonnant de constater que les causes de douleurs soient aussi nombreuses.

Voici les causes plus fréquentes des douleurs à l’épaule :

  • Tendinopathie et tendinite
  • Bursite
  • Syndrome de la coiffe des rotateurs
  • Subluxation
  • Dislocation
  • Entorse ligamentaire ou musculaire
  • Capsulite adhésive (Épaule gelée ou Frozen shoulder)
  • Arthrose ou arthrite
  • Fracture

Quoi faire quand on a mal à l’épaule

Que la douleur à l’épaule soit due à un traumatisme ou à un travail répétitif, il est très important de consulter son chiropraticien rapidement.

Comme nous l’avons expliqué précédemment, le complexe articulaire de l’épaule engage de nombreuses structures et sa dysfonction peut facilement dégénérer et devenir incapacitante.

Voici quelques modifications que vous pourriez apporter à votre style de vie pour réduire les douleurs à l’épaule et faciliter la guérison.

  1. Cessez les activités spécifiques qui reproduisent la douleur comme pelleter, travailler les bras dans les airs (optez pour un escabeau au besoin)
  2. Évitez les mouvements de contorsions (comme ramasser un objet sur la banquette arrière de la voiture lorsqu’on est au volant).
  3. Éviter de dormir sur le côté de l’épaule douloureuse.
  4. Utiliser un oreiller de corps pour appuyer le bras supérieur douloureux si l’on dort sur le côté opposé.
  5. Rendre son espace de travail ergonomique.
  6. Faire des étirements de l’épaule et du cou tous les jours.
  7. Garder la mobilité du bras en faisant des mouvements doux.
  8. Masser les muscles de l’épaule et du dos régulièrement (on peut utiliser certaines huiles essentielles diluées pour réduire les spasmes et apporter du soulagement)
  9. Suivre un programme de renforcement musculaire (idéalement personnalisé par un professionnel).
  10. Utiliser des techniques de gestion de stress comme la méditation, la visualisation, les respirations, le journaling, etc.
  11. Privilégier une alimentation et une supplémentation anti-inflammatoire.

Ce que votre chiropraticien fera pour traiter votre problème d’épaule

Le docteur en chiropratique détient une formation solide qui lui permet de diagnostiquer et traiter les troubles de l’épaule.

Grâce à une variétés de techniques et d’outils, le chiropraticien pourra redonner du mouvement aux articulations dysfonctionnelles (traiter les subluxations vertébrales cervico-thoraciques d’abord, qui diminuent les influx nerveux et sanguins vers l’épaule), réduire les tensions musculaires, harmoniser la chaîne de mouvement, rééquilibrer les muscles et améliorer les problèmes posturaux.

Tout ça, dans le but de traiter la cause du problème d’épaule et par le fait même enrayer la douleur.

De plus, le chiropraticien pourra offrir des conseils personnalisés sur le style de vie, proposer des solutions naturelles complémentaires au besoin et prescrire un programme d’exercices.

En résumé

  • Les douleurs à l’épaule sont très fréquentes
  • Le complexe articulaire de l’épaule comprend plus de 4 articulations
  • Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons
  • Les causes de douleurs à l’épaule sont nombreuses
  • La consultation rapide en chiropratique évite la dégénérescence du problème
  • Des changements dans le style de vie favorise une guérison plus rapide et évite les récidives

 

Sources telles que consultées le 2 février 2022.

http://www.irsst.qc.ca/media/documents/PubIRSST/R-885.pdf

https://fr.ccgi-research.com/shoulderpain

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11 gestes que vous faites chaque jour et qui pourraient endommager votre colonne vertébrale

Chaque jour, vous faites ces petits gestes qui semblent si banals : entrer et sortir de la voiture, porter votre sac à main sur l’épaule, vous assoir devant la télé.

Mais saviez-vous que bon nombre de ces habitudes pourraient nuire à votre colonne vertébrale?

Sans le savoir, vous répétez peut-être quotidiennement un ou plusieurs gestes qui endommagent votre dos, votre cou, vos hanches, vos épaules…

Parmi les 11 gestes suivants, combien font partie de votre quotidien?

1. Mettre son portefeuille dans sa poche arrière.

Messieurs, cette habitude est plus fréquente chez vous. S’assoir sur son portefeuille, aussi mince soit-il, crée un débalancement au niveau du bassin, ce qui peut entraîner une déviation de la colonne vertébrale et un déséquilibre musculaire. Prenez le temps de le retirer de votre poche avant de vous assoir, particulièrement lors de longs trajets en voiture.

2. Dormir sur le ventre.

Cette position occasionne des tensions à la base du cou et ne soutient pas correctement la colonne lombaire (bas du dos), en plus de créer des contractures aux muscles des épaules.

Dormez plutôt sur le dos, sinon sur le côté. Choisissez un oreiller en fonction de la position la plus fréquente et insérez un coussin sous les genoux (sur le dos) ou entre les genoux (sur le côté). Plusieurs dormeurs sur le côté apprécient l’utilisation d’un oreiller de corps (un long oreiller sur lequel vous pouvez appuyer à la fois le bras et le genou et qui épouse la forme du corps).

3. Porter des chaussures à talons hauts, des mules ou des ballerines.

Mesdames, les chaussures à talons hauts galbent peut-être vos jambes et vos fesses, mais elles nuisent grandement à votre colonne lombaire. Ils forcent votre colonne à se creuser, ce qui crée beaucoup de pression sur les disques intervertébraux, entre autres.

Le problème avec les mules, c’est qu’elles compressent souvent l’avant-pied et offrent très peu de soutien.

On vous entend d’ici : « Si je ne peux plus porter ni mes talons hauts ni mes ballerines, que vais-je bien pouvoir me mettre aux pieds? »

Autant que possible, choisissez des chaussures avec un léger talon ou des sneakers pour la vie de tous les jours et gardez vos Louboutin pour les occasions spéciales. Variez le type de soulier que vous portez et rappelez-vous : la modération a bien meilleur goût.

4. Rester assis plus de 30 minutes.

Rester assis, c’est comme fumer. Vous avez bien lu! La position assise est aussi nocive pour la santé que le tabac. Avec le mode de vie sédentaire du 21e siècle et le travail de bureau, il est important de rester vigilant et de se lever régulièrement.

Toutes les 30 minutes, levez-vous pour faire quelques étirements, aller chercher un verre d’eau, etc. Communiquez avec vos collègues de vive voix plutôt que par courriel. Prenez une marche sur l’heure du lunch.

5. Porter sa sacoche ou son sac à dos sur l’épaule.

Le déséquilibre musculaire causé par cette habitude peut entraîner des douleurs aux épaules, au cou, au dos et même des maux de tête. Assurez-vous que votre sac contienne le minimum d’articles afin d’en réduire le poids. Déposez-le au sol dès que possible. Privilégiez les sacs à dos (sur les deux épaules) ou les sacs en bandoulière.

6. Ignorer ou masquer une douleur.

« J’ai fait un faux mouvement. » « J’ai mal forcé. » « Ça va passer tout seul. » Ces phrases vous disent quelque chose? Nombreux sont ceux à avaler un analgésique pour masquer la douleur. La douleur est un cri d’alarme que vous lance votre corps : quelque chose ne va pas. L’ignorer ou l’endormir pourrait aggraver un problème existant et même en créer d’autres par compensation.

Écoutez ce que votre corps vous dit, consultez un professionnel de la santé lorsqu’une douleur vous incommode.

7. Regarder son téléphone.

Le syndrome du cou du texto est un nouveau venu dans le monde des maladies musculo-squelettiques, mais il fait un tabac!

Regarder un appareil mobile, la tête penchée vers l’avant, met énormément de pression sur les muscles du cou. Cette habitude peut occasionner des maux de cou et des maux de tête, mais peut aussi avoir un impact sur l’alignement vertébral. Des anomalies posturales, comme la bosse de bison ou le cou militaire (perte de la courbe normale), peuvent découler d’un syndrome du cou du texto et même dégénérer en arthrose.

Ne prenez pas cela à la légère, particulièrement avec vos enfants. Les chiropraticiens constatent une dégénérescence hâtive des colonnes vertébrales qui est très inquiétante.

8. Soulever une charge à la va-vite.

Que ce soit une boîte de déménagement ou votre bambin, prenez le temps de plier les genoux et de garder le dos droit pour bien soulever la charge. Il en va de même lorsque vous pelletez : évitez les torsions et jetez la neige devant vous. Bougez les jambes au besoin.

9. Entrer et sortir de la voiture.

Ce geste semble si banal… Pourtant, il n’est pas rare de se blesser en tentant d’entrer ou de sortir de la voiture. Voici la bonne technique. Pour entrer : assoyez-vous d’abord sur le siège, puis pivotez les jambes à l’intérieur. Pour sortir : sortez les deux jambes et aidez-vous de vos bras pour vous relever.

10. S’assoir dans un fauteuil inclinable (de type La-Z-boy).

Si populaire… si confortable. Vraiment? Ce type de fauteuil est l’ennemi numéro un du bas de dos. Il crée une pression importante sur les nerfs sacrés et les dernières vertèbres lombaires en plus de réduire la courbe naturelle de la colonne. Il entraîne aussi un déséquilibre musculaire en raccourcissant les psoas (fléchisseurs de la hanche) et en étirant les muscles fessiers. Choisissez plutôt un sofa droit ou légèrement incliné, assorti d’un repose-pied.

11. Croiser les jambes.

Cette habitude crée un débalancement musculaire dans les régions pelvienne et lombaire. Et la plupart des gens ont un côté de prédilection, ce n’est rien pour aider. Un croisement de jambe sous le genou crée moins de tension.

Alors finalement, combien de ces habitudes vous concernent?

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7 moyens naturels de se remonter le moral

On ne se la cachera pas, les dernières semaines n’ont pas été faciles. Après de longs mois de pandémie, on espérait bien reprendre une vie normale avant la fin de 2021. Malheureusement, les circonstances ont voulu qu’on revive le jour de la marmotte.

La peur, la fatigue, l’insécurité, le découragement, la pression, l’isolement, la division. Difficile de garder le moral, n’est-ce pas? Difficile peut-être, mais certainement pas impossible.

Les chiropraticiens ont à cœur la santé globale de leurs patients et connaissent très bien la connexion qui existe entre le corps et l’esprit. C’est pourquoi ils considèrent la santé mentale aussi importante que la santé physique. L’un ne va pas sans l’autre.

Un esprit sain dans un corps sain.

Voici donc 7 moyens naturels pour vous aider à garder le moral en ces temps plus sombres. Et la plupart d’entre eux sont gratuits!

1. Passer du temps en nature

Ce ne sera pas très compliqué de vous convaincre que la nature est bénéfique pour la santé. Passer du temps en nature élève l’humeur, réduit le stress, diminue la pression sanguine et calme l’esprit. Une étude a même démontré que plus il y a d’arbres dans une rue, moins les habitants de cette rue consomment des médicaments antidépresseurs. C’est peu dire! Imaginez l’effet d’une randonnée…

2. Connecter avec les autres

Pouvoir parler avec un ami, sentir qu’on appartient à un groupe ou une famille, se sentir soutenu et écouté, c’est extrêmement important pour la santé.

Déjà, d’appeler un ami pour lui partager ses émotions lors d’un coup dur, ça fait un bien fou dans l’immédiat. Entretenir des relations satisfaisantes, sincères et authentiques réduit le stress et augmente la résilience (notre capacité d’adaptation).

La dépression, l’anxiété et les suicides sont communément liés à un manque du sentiment d’appartenance.

Alors la prochaine fois que l’humeur n’est pas à son top, pourquoi ne pas faire un appel vidéo avec un ami. Encore mieux, formez un petit groupe virtuel hebdomadaire pour simplement discuter et échanger dans le plaisir. En attendant de pouvoir serrer vos proches dans vos bras à nouveau.

3. Tenir un journal

Coucher ses pensées et ses émotions par écrit offre de nombreux bénéfices. Le journaling permet entre autres de suivre son humeur, clarifier son état, comprendre et décoder ses émotions. Il devient aussi plus facile d’identifier les discours intérieurs négatifs afin de les conscientiser et de les remplacer.

Les bénéfices sont multiples : réduire le stress, gérer l’anxiété, prioriser les problèmes et bien plus.

Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture d’un journal, commencez par y inscrire 3 gratitudes par jour. Lisez cet article pour en savoir plus sur la gratitude.

Vous pouvez aussi choisir un journal « à remplir » ou encore suivre un guide de journaling (écriture guidée). Il est aussi possible de simplement écrire ce qui vous passe par la tête, un peu comme si vous vous confiiez à un ami.

4. Se mettre au défi

Vous souvenez-vous du sentiment de fierté et d’accomplissement qui accompagnait votre dernière réussite? Que ce soit la réussite d’une recette, l’obtention d’un nouveau poste, l’apprentissage d’une langue, la construction d’une cabane d’oiseau, ces expériences enseignent à votre cerveau que vous êtes capables et que vous avez les ressources internes pour réussir. Ce qui augmente votre confiance et la foi en vos capacités d’affronter des situations plus difficiles.

En vous assignant de petits challenges ou défis quotidiens simples, vous offrez l’opportunité à votre cerveau d’expérimenter ces émotions de fierté, de confiance et d’accomplissement. Ce qui augmente votre résilience et vous fournit des munitions pour aborder les prochains moments difficiles avec foi et positivisme.

Voici quelques exemples : boire 2 L d’eau, marcher 20 minutes, faire un exercice de cohérence cardiaque, terminer un livre, visionner un module d’une formation, aider son enfant à accomplir une tâche complexe, remplacer une tasse de café par une tisane, ajouter un légume à chacun de ses repas …

5. Passer plus de temps debout

Une étude récente a démontré que le temps passé assis était fortement associé à des détériorations de la santé mentale durant les confinements de la pandémie.

Une raison de plus pour enfin se procurer un bureau assis-debout pour diversifier ses positions de travail. Si ce n’est pas possible pour le moment, prenez l’habitude de quitter votre poste de travail à toutes les 90 minutes pour vous délier les jambes et faire quelques étirements.

Pour en savoir plus sur l’aménagement d’un bureau ergonomique à domicile, lisez cet article.

Pour des protocoles d’exercices de renforcement et d’étirements à faire à la maison, lisez plutôt cet article.

6. Bien s’alimenter, s’hydrater et opter pour la supplémentation

Une alimentation composée essentiellement de produits non- transformés améliore la résilience du corps et contribue à l’harmonie chimique.

On évite d’abord les sucres raffinés, qui entraînent une réduction de la production des hormones du bien-être.

On opte plutôt pour des légumes — beaucoup de légumes — des fruits, des graines, des noix, des poissons sauvages, des œufs, des légumineuses et de bons gras (les huiles d’olive, d’avocat, de coco, de pépin de raisins, etc.).

Il est aussi primordial de rester bien hydraté. La fatigue est souvent due à un manque d’hydratation. Plus on est fatigué, moins grande est notre résilience.

La supplémentation est aussi une option intéressante. La vitamine D3, particulièrement en saison hivernale, est un incontournable.

D’autres suppléments comme le magnésium, le zinc, les probiotiques, les omégas-3 ou le GABA bio-identique ont démontré leurs effets bénéfiques sur l’humeur. Parlez-en avec un professionnel de la santé de votre choix pour connaître les suppléments qui pourraient vous aider.

7. Cultiver son jardin intérieur

Que ce soit grâce à la méditation, à la visualisation guidée, à des prières ou à de simples respirations, cultiver son jardin intérieur offre des bienfaits incontestables.

Ces différentes méthodes ont démontré leur impact positif sur le bien-être. Ils stimulent la portion « zen » de votre système nerveux, cette portion responsable de la régénération, la guérison, le calme intérieur, la créativité, la paix et la sérénité.

Cultiver son jardin intérieur (ou avoir une pratique spirituelle) favorise une meilleure gestion du stress, ce qui élève l’humeur.

Pensez aussi à visiter votre chiropraticien régulièrement. En plus d’harmoniser et optimiser le fonctionnement de votre système nerveux, il pourra vous soulager des douleurs physiques incommodantes ou des douleurs chroniques qui peuvent être des facteurs aggravants de certains troubles de l’humeur.

 

Sources telles que consultées le 5 janvier 2022.

https://www.nature.com/articles/s41598-020-79924-5?utm_medium=affiliate&utm_source=commission_junction&utm_campaign=3_nsn6445_deeplink_PID100064639&utm_content=deeplink
https://www.mayoclinichealthsystem.org/hometown-health/speaking-of-health/is-having-a-sense-of-belonging-important
https://www.urmc.rochester.edu/encyclopedia/content.aspx?ContentID=4552&ContentTypeID=1

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La routine mal de tête : 7 actions faciles à faire dès l’apparition d’une céphalée

Faites-vous partie de ces personnes qui ont régulièrement des maux de tête?

La plupart des gens ont le réflexe d’utiliser des médicaments sans ordonnance comme l’acétaminophène ou l’ibuprofène pour se soulager.

C’est compréhensible, très peu d’entre eux connaissent les véritables causes des maux de tête d’autant plus que notre culture occidentale prône le soulagement rapide pharmacologique et le retour à la performance.

En tant que chiropraticiens, nous proposons une tout autre approche dite holistique. Nous cherchons (depuis plus de 120 ans!!!) à trouver et corriger la cause des problèmes et douleurs de façon naturelle plutôt qu’à en camoufler les symptômes.

Cette approche permet de normaliser les fonctions et donc régler le problème à la source. On réduit ainsi le risque et les effets indésirables liés à la prise de médicament (parce que oui ils existent).

Puisqu’elles sont nombreuses, il est parfois difficile de trouver la cause à l’origine d’un mal de tête. (En savoir plus sur les causes des maux de tête).

C’est pourquoi nous avons pensé vous proposer une petite routine simple, facile et accessible à faire dès l’apparition d’un mal de tête. Cette routine permet d’adresser plusieurs des causes de maux de tête pour vous soulager sans avoir recours à des médicaments.

1. Boire de l’eau

Dès qu’un mal de tête fait son apparition, commencez par boire une très grande quantité d’eau, soit environ 1,5 L en moins de 30 minutes.

La déshydratation est une cause commune du mal de tête. Elle s’accompagne souvent de fatigue ainsi que d’une faible quantité d’urine foncée.

Il est recommandé de boire chaque jour 1 L d’eau par 50 lb de poids. Pour en augmenter la réabsorption intestinale, pensez à ajouter une pincée de fleur de sel dans votre bouteille.

Si l’hydratation est un défi pour vous, consultez cet article pour vous donner des idées afin de faciliter la prise d’eau quotidienne.

2. Faire des étirements

Tout en buvant votre 1,5 L d’eau, prenez quelques minutes pour vous étirer. Il n’est pas rare que le mal de tête soit causé par des tensions musculaires, elles-mêmes souvent associées à de mauvaises postures.

Voici une petite routine à mettre en place afin d’étirer adéquatement les muscles du cou, du haut du dos et des épaules.

3. Masser les muscles du cou et de la tête

Les maux de tête causés par des muscles tendus sont appelés les céphalées de tension. En massant les muscles, on permet un relâchement des points gâchettes qui causent cette douleur référée à la tête.

Allez-y dans cet ordre, en faisant de petites pressions circulaires. Si vous sentez un « nœud » et que la douleur à la tête est augmentée en y faisant une pression, insistez sur ce point jusqu’à ce qu’il relâche.

  • Muscles des tempes, du front et du tour des yeux
  • Muscles de la mâchoire
  • Muscles sous-occipitaux (derrière la tête, sous la ligne du crâne)
  • Muscles fléchisseurs du cou (penchez la tête légèrement vers l’arrière et massez du haut vers le bas en partant derrière les oreilles jusqu’à la clavicule)
  • Muscles extenseurs du cou (chaque côté de la colonne cervicale)
  • Les muscles trapèzes et les pectoraux
  • Les muscles de l’omoplate (utilisez une balle de tennis contre le mur ou le sol ou demandez à quelqu’un).

Les bénéfices des massages peuvent être amplifiés par l’utilisation d’un gel d’arnica et de certaines huiles essentielles comme la menthe poivrée, la gaulthérie (thé des bois) ou le romarin.

L’huile essentielle de menthe poivrée est la plus utilisée en aromathérapie pour soulager un mal de tête. Assurez-vous d’utiliser des huiles essentielles de haute qualité, de lire les instructions d’utilisation et de consulter un professionnel de la santé si vous souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

4. Se retirer des écrans

Certains maux de tête sont occasionnés par la lumière directe des écrans. C’est en fait la fatigue oculaire qui peut être à l’origine de certaines céphalées.

Mais en plus de la lumière, les postures associées à l’utilisation des différents écrans sont d’autant plus problématiques.

Il est donc important de faire une pause des écrans pour réduire la fatigue oculaire ET ramener le corps dans une posture adéquate.

Et quand on parle d’écran, on parle de l’ordinateur oui, mais aussi des téléphones mobiles. Une image vaut mille mots.

5. Relâcher le stress grâce à des techniques de respirations

Quand la pression monte et devient intolérable, chaque corps a sa façon bien à lui de le démontrer. Certaines personnes ressentent des malaises digestifs alors que d’autres souffriront de douleurs musculo-squelettiques. Il arrive aussi que ce soit les maux de tête qui se pointent le bout du nez. Dans ces cas-là, avoir recours à des techniques de gestion du stress peut avoir un impact positif.

La respiration est la seule fonction autonome (elle se fait de façon inconsciente, comme la digestion et le battement cardiaque) que nous pouvons aussi contrôler consciemment.

La respiration est une porte d’entrée sur notre système nerveux.

Il existe des dizaines de techniques de respiration. Peu importe celle que vous choisirez, en inspirant et expirant lentement et profondément de façon consciente, vous activez automatiquement votre système nerveux parasympathique, responsable de la détente et de la régénérescence.

Pour connaître d’autres façons de gérer le stress en activant le système nerveux parasympathique, consultez notre article ici.

6. Faire une sieste ou prendre une marche

Le sommeil et le mouvement sont deux alliés quand vient le temps de soulager un mal de tête. Choisissez celui qui vous convient le mieux selon les circonstances (pas évident de faire une sieste au bureau 😉 ).

En plus d’activer votre système nerveux parasympathique et de réduire la pression liée au stress, une sieste ou une marche vous éloignera de votre écran.

7. Prendre rendez-vous avec son chiropraticien

Vous vous doutiez sûrement qu’on y arriverait, n’est-ce pas? Si votre mal de tête persiste ou qu’il devient récurrent, n’hésitez pas une seconde à faire vérifier votre colonne vertébrale par votre chiro préféré.

Bon nombre de maux de tête sont occasionnés par des subluxations vertébrales (une dysfonction articulaire et nerveuse) au niveau du cou ou par des tensions musculaires.

L’ajustement chiropratique a fait ses preuves dans le traitement des maux de tête. En plus de soulager la douleur, l’ajustement chiropratique permet la normalisation des fonctions et donc, la disparition de la cause sous-jacente.

Si vous souffrez régulièrement de maux de tête, n’attendez pas que votre problème s’aggrave en intensité, en fréquence ou en durée. Demandez un rendez-vous dès maintenant chez votre chiropraticien.

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5 actions à faire à la maison pour maximiser les effets de votre traitement chiropratique

Quand on investit temps et argent dans des soins chiropratiques, il est bien normal de vouloir optimiser les résultats obtenus. Parce que oui, entre les ajustements que vous recevez, il est possible pour vous de mettre en place diverses actions qui vous aideront à en maximiser les effets.

Qui dirait non à …

  • Un soulagement plus rapide et plus durable?
  • Une réduction des effets secondaires comme les courbatures?
  • Une guérison plus profonde?
  • Une amélioration de l’état de santé globale?

Bien sûr, les effets peuvent varier d’une personne à l’autre.

Dans cet article, nous vous partageons 5 actions à intégrer dans votre quotidien pour optimiser les résultats de votre ajustement chiropratique.

1. Les exercices d’étirement, de renforcement et de stabilisation musculaires

Même si à lui seul l’ajustement chiropratique entraîne des changements positifs importants du système musculo-squelettique, l’ajout d’exercices d’étirement et de renforcement précis favorisera un rétablissement plus rapide.

Les étirements doux libèrent les tensions et augmentent l’amplitude de mouvement des articulations, ce qui impacte automatiquement sur la douleur et les sensations de raideurs.

Les exercices de renforcement et de stabilisation musculaires seront précieux durant la seconde phase de votre traitement, la phase de correction. Une fois que la douleur est réduite, les ajustements de votre chiropraticien viseront à corriger la source de votre problème.

Les exercices de renforcement et de stabilisation contribueront à solidifier cette correction et réduiront les risques de rechute.

Il est important d’effectuer les exercices adéquats, et ce, au bon moment.

Dans un plan de traitement, l’improvisation n’est pas la bienvenue.

Prenez le temps d’en discuter avec votre chiropraticien, il vous conseillera les exercices adaptés à votre situation.

2. Les thérapies complémentaires à la maison

L’ajustement chiropratique redonne du mouvement aux articulations et optimise le fonctionnement du système nerveux. Les muscles pourront alors se relâcher le corps entamera un processus d’autoguérison.

On peut toutefois aider le corps à accomplir ce travail de guérison en massant la musculature tendue et en drainant le système lymphatique.

Demandez à un proche de vous masser les régions tendues ou faites-vous un automassage. Vous pouvez aussi avoir recours à des outils de massage comme des rouleaux de mousse, un masseur électrique à percussion ou des balles de massage (de simples balles de tennis peuvent convenir).

Voici un schéma des directions pour drainer la lymphe vers les chaines de ganglions. Faites des mouvements fermes. Demandez à votre chiropraticien si le drainage lymphatique vous convient, puisqu’il existe quelques contre-indications.

Drainage lymphatique

3. Hydratation

Ce n’est sûrement pas la première fois qu’on vous mentionne l’importance de boire suffisamment d’eau chaque jour. Le manque d’hydratation peut être la cause de nombreux symptômes, dont les maux de tête et la fatigue.

Les traitements chiropratiques entraînent souvent le relâchement de toxines logées dans les muscles. En buvant suffisamment d’eau, vous permettez à votre corps d’éliminer plus facilement ces toxines et favorisez ainsi un processus de guérison fluide. Moins de toxines veut aussi dire moins de douleurs et d’inconfort.

En plus d’aider votre corps à évacuer les toxines, l’eau aidera votre colonne vertébrale à retrouver structure et mouvement.

Les disques intervertébraux sont en grande partie constitués d’eau. Ils sont nourris en nutriments et en eau grâce à un système de pompage lié au mouvement articulaire.

Les ajustements chiropratiques (qui visent le retour du mouvement articulaire optimal) ET l’hydratation adéquate permettent donc aux disques de recevoir une quantité suffisante d’eau et de nutriments.

Une quantité équivalente à 1 litre d’eau par 50 lbs de poids est recommandée. Ajoutez-y une mini pincée de fleur de sel (et non du sel de mer) à votre eau pour favoriser la réabsorption intestinale.

4. Les produits de santé naturels et les huiles essentielles

Certains produits de santé naturels* peuvent être utilisés en complément au traitement chiropratique.

Par exemple, la vitamine D, le magnésium, le zinc, la glucosamine et le CBD sont souvent intéressants pour réduire les douleurs. Tandis que les omégas-3, les curcuminoïdes et la coenzyme Q10 peuvent aider à réduire l’inflammation.

Les huiles essentielles* en utilisation topique (application sur la peau d’une version diluée avec des huiles végétales) se trouvent à être des atouts intéressants pour réduire les tensions musculaires, diminuer la douleur et l’inflammation ou soutenir la réparation des tissus conjonctifs (comme les ligaments) endommagés.

L’huile essentielle de menthe poivrée est un classique quand vient le temps de soulager un muscle endolori. Même chose pour la gaulthérie (ou thé des bois) et la lavande.

Les huiles essentielles d’encens, de copaïer ou de curcuma ont certaines propriétés antiinflammatoires. Quant à l’huile essentielle de citronnelle (lemongrass), elle est traditionnellement utilisée pour soutenir la guérison des tissus.

Lisez toujours les étiquettes.

5. Observation et adaptation de l’environnement et des habitudes

Une des actions les plus payantes est bien celle d’observer votre environnement afin de déterminer quelles habitudes peuvent aggraver votre problème ou nuire à votre rétablissement.

Une fois ces habitudes démasquées, vous devrez trouver des solutions concrètes pour en réduire l’intensité ou la fréquence.

Voici quelques exemples :

  • Une douleur au poignet peut être aggravée par une mauvaise ergonomie au bureau. L’utilisation d’un tiroir à clavier ou d’un tapis de souris avec support pour les poignets pourraient favoriser un rétablissement plus rapide.
  • Vous avez mal au bas du dos chaque fois que vous pelletez. Adaptez votre technique de pelletage ou engagez quelqu’un pour le faire à votre place.
  • Vous vous levez chaque matin avec des tensions au cou. Votre oreiller est-il adapté à votre morphologie? Votre matelas pourrait-il être trop ferme ou trop moelleux?
  • Une douleur au tibia s’installe tranquillement depuis que vous avez repris la course à pied. Avez-vous les souliers adéquats selon votre type de pied? Avez-vous une bonne technique de course? Avez-vous augmenté la fréquence ou la durée de vos entraînements?
  • Vous souffrez d’une douleur entre les omoplates et une tension dans la nuque. Combien de temps passez-vous à regarder votre téléphone mobile? Dans quelle posture êtes-vous assis sur le divan? Avez-vous tendance à vous affaisser?

 

Discutez avec votre chiropraticien des habitudes qui pourraient être liées à votre problème afin de mieux cibler celles que vous devrez modifier en priorité.

Prenez le temps d’analyser quelles actions pourraient compléter votre traitement chiropratique. Vous en ressortirez assurément gagnant; que ce soit en raison d’un soulagement plus rapide, d’une guérison plus en profondeur ou simplement de l’adoption d’un style de vie plus sain.

*Il existe des contre-indications à l’utilisation de certains produits de santé naturels et huiles essentielles. Il est très important de consulter un professionnel de la santé comme votre chiropraticien ou votre pharmacien pour connaître les suppléments et huiles essentielles qui conviennent à votre situation, particulièrement si vous prenez des médicaments ou souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

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3 raisons qui pourraient expliquer l’augmentation spectaculaire des demandes de consultation en chiropratique

L’engouement phénoménal qu’a connu la chiropratique dans la dernière année en a pris plusieurs par surprise. L’achalandage a toujours été en croissance, mais la pandémie a créé un boom sans précédent de demandes de consultations en chiropratique.

Mais qu’est-ce qui explique cette explosion soudaine de popularité? Voici 3 raisons qui, sous toutes réserves, pourraient bien éclaircir ce mystère.

1. Le télétravail et la sédentarité

Le nombre de travailleurs qui ont dû aménager un bureau de fortune à la maison depuis mars 2020 est considérable. Mais ce n’est pas tout le monde qui avait l’espace, les ressources, ni les connaissances pour s’installer de façon ergonomique. D’autant plus que la plupart d’entre eux s’attendaient à ce que ce soit temporaire.

Quelques semaines sont passées, puis les malaises physiques se sont mis à pointer le bout de leur nez : tensions au cou, douleurs dans le bas du dos, maux de tête, engourdissement des mains, raideurs entre les omoplates, douleurs aux poignets, coudes et épaules, fragilité du nerf sciatique, etc.

Une douleur qui apparait chaque jour au travail, c’est handicapant. Il s’agit d’ailleurs d’un incitatif majeur pour consulter un professionnel de la santé qui saura régler le problème.

Quand l’ergonomie du bureau de travail est à l’origine de la douleur, il est important de remédier à la situation en adaptant son environnement à sa morphologie. Pour en savoir plus sur l’aménagement d’un bureau de travail à la maison, consultez cet article.

Alors qu’il n’a jamais été aussi sage d’être en pleine santé, la pandémie a paradoxalement mené la population québécoise vers encore plus de sédentarité. Les accès aux salles de sports et aux différentes activités physiques collectives en présentiel étant presque nul, la plupart d’entre nous avons adopté un mode de vie moins actif.

Netflix, vous connaissez? Qui dit Netflix, dit positions prolongées dans le sofa.


Sachant que l’activité physique est reconnue pour réduire les douleurs physiques et que les mauvaises postures sont la cause de bien des maux, il n’est pas étonnant de constater que le cocktail de sédentarité occasionné par la pandémie ait considérablement augmenté le nombre de personnes souffrant de malaises physiques tels que des maux de dos, des douleurs, des maux de tête, aux épaules ou des torticolis.

Pour lutter contre la sédentarité à la maison, consultez cet article.

2. Le stress et la détresse émotionnelle

L’humain a une extraordinaire capacité d’adaptation, particulièrement lorsqu’il est à son plein potentiel de santé. Mais il a aussi ses limites. La vitesse à laquelle nous avons dû faire face aux changements ces derniers mois a largement dépassé la capacité d’adaptation de plusieurs.

Tous les plans de nos vies ont changé : notre quotidien, nos habitudes, nos relations, notre rapport à la sécurité, notre liberté. La pandémie laisse d’énormes cicatrices, même que certaines plaies sont encore bien ouvertes.


Le stress n’est pas néfaste en soi, il le devient lorsque son intensité ou sa fréquence dépasse la capacité d’adaptation de l’organisme. C’est à ce moment-là que le cerveau perçoit les agents stresseurs comme des dangers potentiels et déclenche des cascades neurologiques et biochimiques qui serviront à le protéger.

Malheureusement, ces processus archaïques (qui ont bien servi nos ancêtres Cro-Magnon, avouons-le) ne sont pas encore adaptés à notre mode de vie moderne, dans lequel un danger n’est plus associé à la présence temporaire d’un lion, mais plutôt à une menace chronique plus ou moins réelle, comme le manque d’argent ou la pression de performance au travail.

Lorsqu’elles sont chroniques comme c’est souvent le cas de nos jours, ces cascades biochimiques entraînent un déséquilibre du système nerveux et provoquent une pléiade de symptômes physiques et émotionnels : anxiété, tensions, douleurs, maux de tête, dépression, problèmes digestifs, hypertension et plus encore.

L’insécurité financière, la solitude, l’instabilité, la peur du virus et de ses conséquences et la division de la société sont autant de sources de stress qui peuvent être à l’origine de douleurs au dos, tensions au cou et aux épaules, de maux de tête et autres symptômes qui sont des motifs de consultation fréquents en chiropratique.

Pour en connaitre davantage sur le stress et les façons de mieux le gérer, consultez cet article.

3. Budget et disponibilité

La pandémie a amené son lot de restrictions en tout genre : voyage, activités, déplacements, rencontres, restaurants, gym, etc.

Ce sont toutes des dépenses qui occupaient jadis une bonne portion du budget et du calendrier.

Ce qui a, au final, laissé pour plusieurs, plus d’argent et plus de temps pour prendre soin de soi. Les professionnels de la santé sont unanimes : les listes d’attente n’ont jamais été aussi longues, et ce, même dans le secteur privé (chiro, masso, physio, psycho, naturo…).

Quand on y pense, c’est bien logique. Ça aura au moins eu cet effet positif : prendre plus de temps pour soi, vivre plus lentement, se soigner et profiter du moment présent.

Voilà donc 3 raisons pour lesquelles les demandes de consultations ont drastiquement augmenté dans les cliniques chiropratiques au cours des derniers mois.

Seul l’avenir saura nous dire comment la situation évoluera.

D’ici là, prenez l’habitude de réserver vos rendez-vous chez votre chiropraticien d’avance afin de vous assurer une place dans le créneau horaire qui vous convient.

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Douleurs liées au travail : pourquoi la chiropratique est si efficace

Catherine, préposée aux bénéficiaire et Sylvain, électricien, ont au moins une chose en commun : ils souffrent de douleurs physiques au travail. Ils reviennent du boulot complètement épuisés et se demandent s’ils pourront tenir le rythme encore longtemps.

Ils sont loin d’être les seuls. Un travailleur sur quatre (soit 20% des hommes et 31% des femmes) souffre d’un trouble musculo-squelettique (TMS) lié au travail.

Ça représente plus d’un million de Québécois. C’est peut-être commun, mais ça n’en demeure pas moins INNACCEPTABLE. Surtout d’un point de vue chiropratique. Personne ne devrait avoir à échanger son bien-être contre de l’argent.

Ceci dit, il est vrai que certains métiers sont plus exigeants physiquement, psychologiquement ou demandent un travail répétitif, mais il existe des solutions pour contrecarrer les effets physiques néfastes causés par un travail.

Le problème va souvent bien au-delà de la souffrance physique, selon un rapport de l’INSPQ de 2015, les TMS d’origine non traumatique sont fortement associés à la détresse psychologique liée au travail.

Vous êtes plus sujet de souffrir de TMS lié au travail si …

  • Vous êtes une femme
  • Vous avez plus de 45 ans
  • Votre travail est dans la catégorie « ouvrier qualifié » ou « personnel et ouvrier non qualifiés et manœuvres »
  • Vous vous percevez comme financièrement pauvre
  • Vous êtes fortement exposé à des contraintes physiques au travail (manutention de charge, autres effort, posture contraignante, gestes répétitifs)
  • Vous êtes exposé à des exigences psychologiques élevées au travail comme une charge de travail élevée
  • Vous recevez une faible reconnaissance pour votre travail
  • Vous subissez du harcèlement psychologique au travail

La chiropratique est vraiment toute-indiquée si votre travail vous occasionne des douleurs, des inconforts et des malaises physiques.

Compte tenu de leur formation avancée, les chiropraticiens sont bien outillés pour traiter les problèmes neuro-musculo-squelettiques.

Les preuves sont bien là, si vous doutez toujours :

  • Selon une étude de 2010 réalisée par la Blue Cross Tennessee, le traitement chiropratique entraîne une réduction des coûts par incident de 40%
  • Les patients traités en chiropratique retournent au travail plus rapidement que ceux qui ont été suivis en médecine
  • Les patients traités en chiropratique sont moins susceptibles de devoir subir une chirurgie

Pourquoi les chiropraticiens obtiennent-ils de si bons résultats avec leurs patients qui souffrent de douleurs liées au travail?

  1. La formation du chiropraticien. Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures liées au travail. Grâce à ses connaissances approfondies en biomécanique, en anatomie et en neurologie qu’il a acquises au cours de son doctorat universitaire de premier cycle, le chiropraticien est en mesure de déterminer la cause exacte de votre douleur. Il pourra ainsi vous proposer une solution adaptée à votre situation.
  2. Des traitements sûrs, efficaces et uniques. Le chiropraticien est le seul professionnel de la santé à utiliser l’ajustement chiropratique comme outil principal.
    Cette manipulation articulaire permet de rétablir la fonction articulaire, d’améliorer la mobilité, de réduire les tensions musculaires et d’optimiser l’ensemble des fonctions du corps grâce à une action directe sur le système nerveux.
  3. Une boîte à outils bien garnie. En plus de l’ajustement, le chiropraticien utilise souvent d’autres modalités de traitement pour bonifier ses interventions : techniques de tissus mous (travail musculaire et ligamentaire) et thérapies complémentaires (glace, chaleur, ultrasons, électrothérapie…).
  4. Des recommandations qui font la différence. Chez les travailleurs, les recommandations du chiropraticien jouent un rôle essentiel dans le soulagement des symptômes et la guérison des blessures.
    Un docteur en chiropratique pourra vous suggérer des étirements ou des exercices spécifiques, vous enseigner des techniques de levée de charge, vous conseiller sur les bonnes postures à adopter et sur l’ergonomie de votre poste de travail.
    Que vous travailliez en position assise ou debout, les bras dans les airs ou que vous fassiez des mouvements répétés, votre chiropraticien vous aidera à déterminer ce qui cause ou aggrave votre problème et pourra vous proposer des solutions adéquates.
  5. Prévention des blessures. Un corps qui fonctionne de façon optimale est un corps moins à risque de subir des blessures (traumatiques ou de surutilisation).
    Grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aux diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie), votre chiropraticien vous aide à être au sommet de votre forme, réduisant ainsi les risques de blessures et de traumatismes.

Quelques faits intéressants :

  • Les troubles musculo-squelettiques représentent 27 % des dossiers de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Plus de la moitié concernent des problèmes de dos.
  • Les lésions des membres supérieurs et de la colonne vertébrale sont les blessures professionnelles les plus fréquentes : tendinopathies, hernies discales, cervicalgies, lombalgies, sciatalgie, entorses, syndrome du tunnel carpien, etc.
  • Un des facteurs de risque suivants ou une combinaison de plusieurs d’entre eux augmente les chances de souffrir d’une lésion professionnelle : adoption de postures fixes ou contraintes, répétition continuelle de certains mouvements, cadence de travail trop rapide sans temps de récupération adéquat, force des mouvements trop importante, températures extrêmes et vibrations.
  • Les travailleurs les plus souvent touchés sont entre autres : les machinistes, les manutentionnaires, les camionneurs, les travailleurs des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de la construction, les usineurs, les monteurs, les électriciens, les caissières, les coiffeuses, les travailleurs de bureau et les peintres.
  • Une étude récente menée par le Dr Marc-André Blanchette, D.C., parue dans le Journal of Occupational Rehabilitation, a démontré que les travailleurs ontariens qui ont d’abord consulté un chiropraticien pour leurs maux de dos professionnels avaient une plus courte période d’indemnisation comparativement à ceux qui avaient consulté un médecin ou un physiothérapeute.
  • Les personnes traitées en chiropratique ont coûté 40 % moins cher au Workers Compensation Board of Manitoba (l’équivalent manitobain de la CNESST) que ceux traités en médecine.

Tant qu’à devoir aller travailler, n’est-il pas plus agréable de s’y rendre en pleine possession de ses moyens, dans un corps exempt de douleurs en sachant qu’on fait le mieux pour qu’il nous serve aussi bien encore longtemps?

 

Ressources (telle que consultées le 13 avril 2021)

https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2632_troubles_musculo-squelettiques_non_traumatiques_travail.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27638518/

https://chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/

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13 habitudes quotidiennes qui nuisent à votre dos

À 45 ans, Justine se demande pourquoi son dos lui fait de plus en plus mal. Pourtant, elle fait du sport, s’alimente bien et dors suffisamment.

Lorsqu’elle a consulté un chiropraticien pour la première fois, elle fut surprise d’apprendre qu’elle avait plusieurs habitudes qui nuisaient à sa colonne vertébrale.

Et vous, combien de ces habitudes font partie de votre quotidien?

  1. Mettre son portefeuille dans sa poche arrière. Messieurs, cette habitude est plus fréquente chez vous. S’assoir sur son portefeuille, aussi mince soit-il, crée un débalancement au niveau du bassin, ce qui peut entraîner une déviation de la colonne vertébrale et un déséquilibre musculaire. Prenez l’habitude de le retirer de votre poche à votre arrivée à la maison, avant de vous assoir et en entrant dans la voiture, surtout si vous prévoyez un long trajet.
  2. Dormir sur le ventre. Cette position occasionne des tensions à la base du cou et ne soutient pas correctement la colonne lombaire (bas du dos), en plus de créer des contractures aux muscles des épaules. Dormez plutôt sur le dos, sinon sur le côté. Choisissez un oreiller en fonction de la position la plus fréquente et insérez un coussin sous les genoux (sur le dos) ou entre les genoux (sur le côté). Plusieurs dormeurs sur le côté apprécient l’utilisation d’un oreiller de corps (un long oreiller sur lequel vous pouvez appuyer à la fois le bras et le genou et qui épouse la forme du corps).
  3. Porter des chaussures à talons hauts, des mules ou des ballerines. Mesdames, les chaussures à talons hauts galbent peut-être vos jambes et vos fesses, mais elles nuisent grandement à votre colonne lombaire en accentuant sa courbe. Tandis que le problème avec les mules, c’est qu’elles compressent souvent l’avant-pied et offrent très peu de soutien.
    On vous entend d’ici : « Si je ne peux plus porter ni mes talons hauts ni mes ballerines, que vais-je bien pouvoir me mettre aux pieds? » Autant que possible, choisissez des chaussures avec un léger talon ou des sneakers pour la vie de tous les jours et gardez vos Louboutin pour les occasions spéciales. Variez le type de soulier que vous portez et rappelez-vous : la modération a bien meilleur goût.
  4. Faire la lecture au lit. La position de lecture au lit est rarement optimale. Il serait préférable d’opter pour un fauteuil de lecture. Il est aussi recommandé d’éviter de travailler avec son portable au lit ou sur le sofa, particulièrement sur le ventre.
  5. Ignorer ou masquer une douleur. « J’ai fait un faux mouvement. » « J’ai mal forcé. » « Ça va passer tout seul. » Ces phrases vous disent quelque chose? Nombreux sont ceux à avaler un analgésique pour masquer la douleur. La douleur est un cri d’alarme que vous lance votre corps : quelque chose ne va pas.
    L’ignorer ou l’endormir pourrait aggraver un problème existant et même en créer d’autres par compensation. Écoutez ce que votre corps vous dit, consultez un professionnel de la santé qui cherchera à traiter la cause de votre douleur.
  6. Rester assis plus de 30 minutes. « Rester assis, c’est comme fumer ». Vous avez bien lu! La position assise est aussi nocive pour la santé que le tabac. Avec le mode de vie sédentaire du 21e siècle et le travail de bureau, il est important de rester vigilant et de se lever régulièrement. Toutes les 30 minutes, levez-vous pour faire quelques étirements, aller chercher un verre d’eau, etc. Communiquez avec vos collègues de vive voix plutôt que par courriel. Prenez une marche sur l’heure du lunch.
  7. Porter sa sacoche ou son sac à dos sur l’épaule. Le déséquilibre musculaire causé par cette habitude peut entraîner des douleurs aux épaules, au cou, au dos et même des maux de tête. Assurez-vous que votre sac contienne le minimum d’articles afin d’en réduire le poids. Déposez-le au sol dès que possible. Privilégiez les sacs à dos sur les deux épaules, les sacs banane à la taille ou les sacs en bandoulière (avec modération).
  8. Regarder son téléphone. Le syndrome du cou du texto est un nouveau venu dans le monde des maladies musculo-squelettiques, mais il fait tout un tabac! Regarder un appareil mobile, la tête penchée vers l’avant, met énormément de pression sur les muscles du cou. Cette habitude peut occasionner des maux de cou et des maux de tête, mais peut aussi avoir un impact sur l’alignement vertébral. Des anomalies posturales, comme la bosse de bison ou le cou militaire (perte de la courbe normale), peuvent découler d’un syndrome du cou du texto et même dégénérer en arthrose.
  9. Ne pas récupérer suffisamment après l’entraînement. Si bouger est essentiel, récupérer l’est tout autant. Prenez le temps de vous reposer entre chaque session d’entraînement, particulièrement lorsqu’elles sont intenses. Si vous êtes fatigué, sautez un entraînement sans culpabilité. Votre corps a besoin de repos pour réparer les fibres musculaires endommagées, réduire son inflammation et refaire ses réserves d’énergie.
  10. Soulever une charge à la va-vite. Que ce soit une boîte de déménagement, votre bambin ou même une simple feuille de papier, prenez le temps de plier les genoux et de garder le dos droit pour bien soulever la charge. Il en va de même lorsque vous pelletez : évitez les torsions et jetez la neige devant vous. Bougez les jambes au besoin.
  11. Entrer et sortir de la voiture. Ce geste semble si banal… Pourtant, il n’est pas rare de se blesser en tentant d’entrer ou de sortir de la voiture. Voici la bonne technique. Pour entrer : assoyez-vous d’abord sur le siège, puis pivotez les jambes à l’intérieur. Pour sortir : sortez les deux jambes et aidez-vous de vos bras pour vous relever.
  12. S’assoir dans un fauteuil inclinable (de type La-Z-boy). Si populaire… si confortable. Vraiment? Ce type de fauteuil est l’ennemi numéro un du bas de dos. Il crée une pression importante sur les nerfs sacrés et les dernières vertèbres lombaires en plus de réduire la courbe naturelle de la colonne. Il entraîne aussi un déséquilibre musculaire en raccourcissant les psoas (fléchisseurs de la hanche) et en étirant les muscles fessiers. Choisissez plutôt un sofa droit ou légèrement incliné, assorti d’un repose-pied.
  13. Croiser les jambes. Cette habitude crée un débalancement musculaire dans les régions pelvienne et lombaire. Et la plupart des gens ont un côté de prédilection, ce n’est rien pour aider. Un croisement de jambe sous le genou crée moins de tension.

En éliminant graduellement chacune des habitudes qui vous concernent, vous réduisez la pression sur votre colonne vertébrale, favorisez un fonctionnement optimal et facilitez la guérison.

Choisissez-en une pour commencer, puis, lorsque votre nouvelle habitude est bien ancrée, passez à la suivante.

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7 fabuleux exercices de stabilité du tronc pour prévenir les douleurs au dos

Vous êtes sujets aux maux de dos?

Bien que vous adorez votre chiro, vous préfèreriez le consulter mensuellement pour optimiser votre santé plutôt que chaque semaine pour soulager votre douleur qui réapparaît sans cesse, n’est-ce pas?

Un des secrets pour soulager et prévenir les maux de dos est le renforcement de la stabilité du tronc.

On en parle beaucoup dans le monde de l’entraînement fonctionnel; peut-être que des noms tels que « core training » ou encore « gainage » vous sont plus familiers?

La gaine est un ensemble de muscles qui maintient la stabilité du tronc lors du mouvement. Elle assiste les différents mouvements ainsi que les postures statiques.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la gaine ne se limite pas qu’aux abdominaux.

Les muscles de la gaine aussi appelés stabilisateurs du tronc

1. Les abdominaux

a) Les grands droits : ce sont les plus superficiels, il s’agit du fameux 6-packs. Ils initient la flexion du tronc. Même s’il est le plus connu des muscles abdominaux, il ne contribue que très peu, voire pas du tout à la stabilisation du tronc, contrairement à ce qu’on pourrait croire.
b) Les obliques : ils se situent sur les côtés et permettent la flexion latérale (sur le côté) et avant du tronc.
c) Le transverse : c’est le plus profond. Il enveloppe l’abdomen des côtés vers l’avant. Sa contraction subtile se produit avant même l’initiation du mouvement. Il est souvent endormi, particulièrement chez les femmes qui ont accouché. Son rôle principal est de gainer les organes.

2. Les extenseurs du tronc ou les érecteurs du rachis

Ce sont les muscles qui longent la colonne vertébrale de chaque côté. Ils permettent l’extension du tronc (se pencher vers l’arrière). Ils sont superficiels et très sollicités.

3. Les stabilisateurs

Les multifides sont de tout petits muscles profonds qui relient les vertèbres les unes aux autres. Ils permettent une grande stabilité pour une dépense énergétique faible. Le carré des lombes quant à lui, est, comme son nom l’indique un carré qui va des côtes au bassin de chaque côté de la colonne. Il contribue au mouvement de flexion latérale.

4. Les muscles des hanches et du bassin

a) Les fessiers : ils sont très gros, souvent sollicités et compensent la plupart du temps pour la faiblesse des muscles profonds. D’où leurs spasmes fréquents qui contribuent aux douleurs sciatiques.
b) Le plancher pelvien : il s’agit d’un ensemble complexes de muscles qui a pour fonction de retenir les organes à l’intérieur de la cavité abdominale et stabiliser le tronc notamment. Affaiblis, ils peuvent entraîner de l’incontinence et une descente d’organes.

Tous ces muscles travaillent en synergie, ils ont chacun leur fonction et permettent de conserver la stabilité du tronc lors de mouvements.

Les avantages d’une stabilité du tronc optimale

  1. Réduire les risques de blessures traumatiques
  2. Soulager et prévenir les douleurs au dos et au cou
  3. Réduire les risques de chronicité et de récidives de douleurs lombaires (avoir toujours mal au dos ou de plus en plus souvent)
  4. Améliorer la posture (la faiblesse des stabilisateurs entraîne la posture voûtée)
  5. Améliorer les performances sportives
  6. Améliorer la capacité respiratoire
  7. Améliorer l’apparence physique

Routine de stabilisation du tronc (gainage)

Une routine rapide d’exercices spécifiques pourra rapidement faire une différence dans la gestion de votre douleur au dos. Combinée aux soins chiropratique, cette série d’exercices favorisera un rétablissement rapide et durable de votre problème lombaire.

Soyez patients, cette routine devrait débuter après la phase de soins de soulagement (en phase de correction), lorsque la période de douleur aiguë est terminée.

Tous les exercices doivent être faits LENTEMENT et doivent être combinés à une respiration lente et profonde.

Cet entraînement de stabilisation du tronc (core training) convient parfaitement aux débutants. Toutefois, si une douleur apparaît ou s’aggrave, il est préférable de consulter votre chiropraticien pour qu’il vous aide à adapter l’exercice à votre état.

Respectez toujours les limites de votre corps, soyez à l’écoute. N’hésitez pas à visionner des vidéos tutoriels pour plus de précisions.

1) La planche basse (Low planck)

La planche basse s’exécute sur les avant-bras.
Commencez dans une position à 4 pattes et descendez sur les avant-bras.
Gardez les coudes alignés avec les épaules.
Étendez les jambes derrière en gardant appui sur les orteils ou les genoux selon votre capacité.
Bien pousser sur les coudes pour garder le haut du dos engagé.
Il est important de conserver une ligne droite entre la tête et les jambes, tout en gardant la courbe naturelle du bas du dos.
Pensez à allonger la colonne vertébrale.
Gardez la tête alignée avec la colonne, regardez le bout de vos doigts.
Conservez la position aussi longtemps que possible en mettant le focus sur la contraction de vos abdominaux (rentrez le nombril).
Gardez les épaules loin des oreilles, détendez la mâchoire.
Respirez en engageant les abdominaux!

2) Le pont (Bridge ou demi-pont)

Couchez-vous sur le dos.
Imprimez le haut du dos et les bras sur le sol.
Positionnez vos pieds à la largeur du des hanches.
À l’expiration, soulevez les fesses du sol en dépliant les hanches vers le ciel.
Prenez appui sur la plante des pieds et le haut du dos.
Conservez la position aussi longtemps que possible.
Attention de ne pas laisser les fesses s’affaisser.
Respirez en engageant les abdominaux!

3) Le chat (+ chameau)

Commencez en position 4 pattes.
Placez les mains à la largeur des épaules et les genoux à la largeur des hanches.
Creusez le dos en inspirant profondément et en relevant la tête.
En expirant, dirigez-vous vers un dos rond (chameau).
Engagez les abdominaux.
Regardez au sol.
Revenez à la position initiale en creusant légèrement le dos.
Répétez 10 à 15 fois en conservant une respiration profonde et lente.

4) L’extension croisée (Bird Dog)

Commencez dans la position à 4 pattes.
Placez les mains à la largeur des épaules et les genoux à la largeur des hanches.
Pour cet exercice, il est important d’engager les abdominaux (le transverse principalement) et le plancher pelvien afin de stabiliser le bassin en position neutre (à mi-chemin entre le chat et le chameau de l’exercice #3), pensez à rentrer le nombril.
Allongez la colonne vertébrale.
En inspirant, levez lentement une jambe et le bras opposé.
Tenez la position 10 secondes.
En expirant, revenez à la position initiale.
Répétez de l’autre côté.
Faire 5 à 10 répétitions.
Si vous avez de la difficulté, commencez avec un seul membre (bras ou jambe).

Pour une démonstration vidéo:
https://youtu.be/HjGVRC2sRhk

5) Le dead bug (l’insecte sur le dos)

Couchez-vous sur le dos et relevez les genoux à 90 degrés (les genoux sont pliés et alignés avec les hanches).
Levez les bras au ciel.
Assurez-vous de garder les épaules loin des oreilles.
Relaxez la mâchoire.
Dans un mouvement lent, étendez une jambe et le bras opposé en inspirant.
On arrête la descente des membres lorsqu’on sent que le dos n’est plus au neutre.
Ramenez doucement à la position initiale en expirant.
Répétez du côté opposé.
Faire 1 à 3 séries de 5 à 10 répétitions par côté.

6) La flexion croisée

Couchez-vous sur le dos, les jambes étendues.
Assurez-vous de ne pas imprimer le dos au sol et de le garder engagé tout au long du mouvement afin de stabiliser la colonne vertébrale et le bassin.
En inspirant, relevez le genou vers vous.
Créer une petite pression avec la main opposée sur le genou afin d’engager le grand droit.
Revenez à la position initiale.
Répétez de l’autre côté.
Faire 1 à 3 série de 10-15 répétitions par côté.

7) L’alpiniste (Mountain Climber)

Commencez en position de la planche haute (appui sur les mains).
Placez les mains sous les épaules.
Conservez une ligne droite entre la tête et les pieds (ne pas monter ou descendre les fesses) en conservant la courbe naturelle du bas du dos.
En expirant, amenez lentement le genou vers le coude du même côté.
Revenez à la position de départ en inspirant.
Pensez à engager les abdominaux en roulant le bassin vers l’avant légèrement.
Attention de bien regarder le bout des doigts et de décoller les épaules des oreilles.
Faire 1 à 3 séries de 10-15 répétitions par côté.

N’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. N’oubliez pas que le renforcement des stabilisateurs doit se faire lorsque la douleur aiguë est disparue.

Ce type de routine contribuera à réduire le risque de récidive de votre problème lombaire.

Vous n’avez pas mal au dos? Bonne nouvelle! Sachez que cette routine vous sera aussi bénéfique puisqu’elle réduit les risques de blessures traumatiques ainsi que les risques d’incontinence ou de descente d’organe.

 

Remerciements à Maude-Émilie Auger, entraîneure chez Maude-Émilie Inspiration 7.0, pour la collaboration.

Références telles que consultées le 3 février 2021.

https://chiropractic.ca/fr/blogue/4-exercices-a-eviter-si-vous-avez-mal-au-dos-et-quoi-faire-a-la-place/

https://www.runtastic.com/blog/en/10-moves-strengthen-core/

https://www.thejoint.com/2018/08/01/core-concepts-3-exercises-for-spinal-stability

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