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L’art de combiner les bonnes activités physiques pour en retirer tous les bienfaits

Le mouvement, c’est la santé, c’est bien connu. Mais comment savoir si les activités physiques que nous pratiquons sont assez complètes pour répondre à tous les besoins de mouvement de notre corps?

Est-ce que courir trois fois par semaine comble tous ces besoins? S’entraîner en salle ou jouer au hockey régulièrement est-il suffisant?

Comment choisir nos activités physiques afin d’entretenir de façon optimale notre merveilleuse machine?

Notre corps a des besoins spécifiques de mouvement, qui se divisent en trois catégories :

  • Les habiletés cardio-vasculaires respiratoires
  • Les habiletés musculaires et
  • Les habiletés motrices globales.

Les activités que nous pratiquons doivent mettre à l’épreuve ces trois types d’habiletés si nous souhaitons améliorer et conserver nos aptitudes physiques le plus longtemps possible.

Alors, voyons en détails en quoi consiste ces habiletés.

Les habiletés cardio-vasculaires et respiratoires

Ah! Le fameux cardio. Notre cœur et nos poumons ont besoin d’être sollicités régulièrement. Les sports qui demandent un apport important en oxygène et en énergie stimulent l’ensemble de notre système : les rythmes cardiaques et respiratoires accélèrent, le sang et la lymphe circulent plus facilement.

L’entraînement cardio-vasculaire et respiratoire augmente l’efficacité du corps en lui offrant une meilleure oxygénation, une meilleure répartition de l’énergie, un cœur plus fort et performant, une capacité respiratoire accrue, etc.

La vitesse et l’endurance font partie de ces habiletés.

Bien sûr, il faut fournir un effort, peu importe l’activité choisie. Jouer au soccer en restant au centre du terrain et en attendant le ballon, ce n’est pas très rentable!

L’entraînement par intervalles est un moyen très efficace d’améliorer nos capacités cardio-respiratoires. En savoir plus sur l’entraînement par intervalle.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires?

  • Nous sommes essoufflés.
  • Notre cœur accélère.
  • Notre peau rougit.
  • Nous avons chaud.
  • Nous produisons de la sueur.

Quelques activités qui sollicitent principalement nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires

  • Course à pied
  • Marche rapide ou nordique
  • Ski de fond
  • Vélo et spinning
  • Natation
  • Hockey
  • Tennis
  • Soccer
  • Aquaforme
  • Zumba
  • Boot camp
  • Etc.

Les habiletés musculaires

Des muscles forts, puissants, tonifiés et équilibrés contribuent au maintien d’une bonne posture. Un corps qui bénéficie d’un bon tonus musculaire est moins à risque de subir une blessure.

Les muscles n’ont pas besoin d’être gros pour être performants, alors on oublie les stéroïdes et autres boosts comme les brûleurs de graisses, les mélanges de boissons énergétiques et protéinées, etc.

Un entraînement en salle avec des poids libres ou encore des exercices au poids de corps suffisent amplement.

L’important est de varier les exercices afin de s’assurer que tout le corps travaille : les bras, les jambes, le dos, les abdominaux. Il est aussi primordial d’augmenter progressivement le nombre de répétitions, la durée et l’intensité s’il l’on souhaite s’améliorer.

Le corps s’adapte rapidement et un exercice qui nous semblait si difficile en début de parcours peut devenir complètement inutile après quelques semaines. Il s’agit du phénomène d’habituation.

La force, la puissance et l’endurance font partie des habiletés musculaires.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés musculaires?

  • Nous avons une sensation de brûlure dans les muscles.
  • Nous sommes courbaturés les jours qui suivent (surtout au début).
  • Nous ressentons une fatigue musculaire au fur et à mesure que la séance progresse.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés musculaires (attention de choisir une ou plusieurs activités qui entraînent les bras et les jambes)

  • Entraînement en salle (machine, élastique, poids…)
  • Gymnastique
  • Fitness et entrainement au poids de corps (push-ups, lunges, squats…)
  • Yoga et Pilates
  • Boxe (avec un extra cardio-vasculaire)
  • Ski alpin et planche à neige (spécifiquement les jambes)
  • Natation
  • Etc.

Les habiletés motrices globales

L’équilibre, l’agilité, la souplesse, la précision, la mobilité générale et la coordination sont des habiletés motrices qui facilitent une fonction optimale du corps, en plus de réduire de façon importante les risques de blessures.

Avec une meilleure proprioception — la perception de notre corps dans l’espace — et des réflexes aiguisés, nous avons moins de chance de glisser sur une plaque de glace, par exemple.

Ces habiletés permettent aussi d’être plus performants dans de nombreux sports, particulièrement ceux qui demandent beaucoup d’équilibre comme la gymnastique, la planche à neige et l’escrime, ou de la précision comme le baseball, le tennis et le tir à l’arc.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés motrices globales?

  • Nous perdons parfois l’équilibre.
  • Nous avons besoin de concentration.
  • Nous échouons souvent.
  • L’activité est beaucoup plus difficile les yeux fermés (N’essayez pas ça! Imaginez-le seulement. Fermer les yeux pendant une randonnée de vélo n’est pas une bonne idée.).
  • Nous devons apprendre de nombreux mouvements.
  • Nous ressentons de l’étirement dans les muscles.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés motrices globales :

  • Yoga, Pilates, tai-chi
  • Gymnastique
  • Arts du cirque
  • Unicycle
  • Planche à neige, planche à roulettes, planche nautique
  • Ski nautique
  • Surf et kite-surfing
  • Planche à pagaie (Stand-up paddle)
  • Slackline
  • Tir à l’arc
  • Arts martiaux
  • Etc.

Bien sûr, il existe des centaines d’autres activités que nous pouvons pratiquer pour améliorer et conserver nos habiletés physiques.

Combiner pour mieux régner

Afin de solliciter les trois catégories d’habiletés, nous devons pratiquer entre deux et trois types d’activités chaque semaine.

Le CrossFit est l’un des rares sports qui sollicitent toutes ces habiletés. Il s’agit d’une série d’épreuves physiques qui varie d’une séance à l’autre. Toutefois, cette activité n’est pas destinée à tous : elle est relativement dispendieuse, est très exigeante et n’est pas accessible partout. Il est toujours possible d’y aller à son rythme, assurez-vous d’être bien guidé.

En fin de compte, le facteur le plus important dans le choix d’une ou plusieurs activités demeure le PLAISIR! Si nous choisissons un sport qui ne nous plaît pas, nous pourrons rapidement dire adieu à la motivation et nous abandonnerons le projet subito.

Alors, choisissons des activités que nous apprécions, et pourquoi ne pas les faire avec des gens que nous aimons!

Voici quelques suggestions de combinaisons sollicitant les trois types d’habiletés :

  • Vélo – yoga
  • Natation – karaté
  • Arts du cirque — Zumba — entraînements au poids de corps
  • Boxe – planche à pagaie

Notre chiropraticien peut nous aider à mieux cibler les activités physiques en fonction de nos besoins et de nos préférences.

Il est d’ailleurs intéressant de se rappeler que les soins chiropratiques amplifient les bienfaits de l’exercice physique, optimisent la santé globale et aident à prévenir d’éventuelles blessures.

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Transformez une planche à pagaie en un puissant outil d’entraînement grâce au SUP Fitness et au SUP Yoga

Saviez-vous qu’il était possible, avec une seule planche à pagaie ou stand-up paddle (SUP), de pratiquer 3 sports différents?

La planche à pagaie a connu un essor incroyable au cours des dernières années. Qui aurait cru qu’une innovation née d’un mélange entre le surf et le kayak prendrait une si grande part du marché des sports nautiques ?

Une innovation populaire

Dans sa version originale, le stand-up paddle (SUP, paddleboard ou planche à pagaie) est un sport qui consiste à ramer debout sur une planche (de style surf), avec une pagaie.

Cet ancêtre du surf moderne a été remis au goût du jour au début des années 2000 à Hawaï. Depuis, il ne cesse de croître en popularité partout sur la planète.

Des avantages multiples

Les planches à pagaie offrent de nombreux avantages. Elles sont écologiques, peuvent accueillir plus d’une personne (intéressant pour les propriétaires de chiens et les parents de jeunes enfants), permettent de garder la forme, sans compter que les versions gonflables sont faciles à transporter et à ranger.

Mais peut-être craignez-vous de vous ennuyer à pagayer debout sur un plan d’eau? Pourquoi ne pas utiliser votre planche pour pratiquer un nouveau sport?

Une planche, trois sports

Connaissez-vous le SUP Fitness et le SUP Yoga? Ces 2 nouvelles disciplines ultra-tendance sont nées de l’union du SUP avec le fitness et le yoga.

Ces 2 sports dérivés ajoutent un défi de taille à l’original : celui de l’équilibre.

Faire un squat, un lunge ou une salutation au soleil sur une planche instable prend une toute nouvelle dimension.

Le défi est encore plus grand lorsqu’on pratique ce sport en groupe, sur un lac ou dans une piscine intérieure : la vague engendrée par la chute à l’eau de votre voisin vient troubler votre propre équilibre, l’exploit de demeurer sur la planche se mêle alors au plaisir et à la rigolade.

Exigeant, mais à la portée de tous

L’exercice est assez exigeant, loin d’être ennuyant et demande une bonne coordination.

Le SUP Fitness et le SUP Yoga demeurent toutefois à la portée de tous; on n’a qu’à y aller à son propre rythme.

Le SUP Fitness ajoute une dimension cardiovasculaire à l’exercice, ce qui en fait un sport très complet.

Des bienfaits particuliers

Le SUP fitness et le SUP yoga sont excellents pour renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale, pour améliorer la proprioception et l’équilibre et pour tonifier l’ensemble du corps.

La capacité de notre corps à conserver son équilibre nous protège contre de nombreuses blessures potentielles. Des exemples?

  • Commotion cérébrale à la suite d’une chute sur la glace
  • Entorse de la cheville en raison d’un trou ou d’un caillou au sol
  • Fracture de la hanche à la sortie du bain

Notre équilibre dépend de deux facteurs principaux :

  • Notre capacité à percevoir et analyser notre position dans l’espace (proprioception) grâce à nos yeux, nos oreilles et aux récepteurs de nos muscles.
  • Notre capacité à réagir rapidement et avec précision à des changements brusques de position grâce à nos muscles stabilisateurs et aux muscles de notre ceinture abdominale.

En perturbant constamment l’équilibre de notre corps, le SUP fitness et le SUP yoga nous forcent à entraîner à la fois notre proprioception et notre stabilisation.

Ce qui a pour effet de renforcer et tonifier l’ensemble des muscles du corps tout en améliorant notre équilibre global et nos réflexes. Petit plus? Une perte d’équilibre se traduit par un plongeon à l’eau : rien de bien dramatique!

Ces fameux stabilisateurs, si difficiles à solliciter…

Les stabilisateurs sont de petits muscles profonds, qui relient les vertèbres les unes aux autres. Contrairement aux plus gros muscles du corps, ils ne sont pas responsables d’un mouvement spécifique (comme la flexion du coude par le biceps ou l’extension du genou par le quadriceps).

En raison de notre mode de vie moderne (travail de bureau, soirées devant la télévision…), nos muscles stabilisateurs sont beaucoup moins sollicités qu’ils ne le devraient. Nous avons donc tout avantage à leur en demander un peu plus, car ils :

  • stabilisent notre colonne vertébrale
  • protègent notre système nerveux
  • améliorent notre équilibre
  • contribuent au maintien d’une bonne posture
  • aident à réduire les risques de blessures et de traumatismes

Ça vous intéresse?

De plus en plus de cours de SUP fitness et SUP yoga sont offerts partout au Québec. L’entreprise mobile Écho Aloha SUP, basée dans les Laurentides, propose des cours en plein air et en piscine, de la location de planche, des voyages organisés et même des services personnalisés (corporatif, team building, bachelorette…).

Certains centres offrent aussi des cours en salle, sur des planches de bois munies de berceaux.

Vous avez déjà la planche à pagaie? Pourquoi ne pas intégrer vos pratiques de yoga ou vos entraînements de fitness à vos balades nautiques? Rien de plus ressourçant que d’être en mouvement en pleine nature, tout en ressentant le doux bercement de l’eau.

Bon entraînement!

Un merci spécial à Pascale Roy-Lafontaine d’Écho Aloha pour les informations : www.echoaloha.com.

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Retour à la course : les 8 erreurs à éviter

Vous n’avez pas couru de l’hiver et voilà que le retour du beau temps vous donne envie d’enfiler vos runnings? Attention aux blessures (encore plus si vous avez conservé votre bonne forme physique grâce aux sports hivernaux comme le ski de fond : ce n’est pas votre cardio qui vous dira quand arrêter). Il sera bien tentant de reprendre là où vous avez laissé l’automne dernier. Voici les pièges à éviter pour un retour à la course à pied sans risque. (Ces conseils sont aussi valables pour un retour après une blessure.)

1) Courir trop longtemps. Vous enchaîniez 10 km en moins d’une heure l’an dernier et aimeriez atteindre ce niveau de performance? Vous devrez prendre votre mal en patience. L’erreur la plus fréquente chez les coureurs qui ont pris un temps de pause est de retourner trop rapidement à leurs anciennes habitudes.

Ce n’est surtout pas parce que votre cardio vous permet de le faire que vous devez le faire. La course à pied est un sport d’impact qui est très exigeant pour les structures anatomiques des jambes et du dos (muscles, cartilages, tendons, articulations). Une progression trop rapide du volume d’entraînement entraîne une surcharge devant laquelle le corps ne saura s’adapter. Pour améliorer les performances sportives, le corps passe par 4 étapes :

entraînement – fatigue – récupération – adaptation

Laisser le temps au corps de récupérer est essentiel pour qu’il puisse remodeler ses tissus de façon positive et ainsi s’adapter et s’améliorer.

Concrètement, vous devez choisir un programme d’entraînement dont le volume augmente d’environ 10 % par semaine. La Clinique du coureur offre divers programmes d’entraînement facile à exécuter, téléchargeable directement à partir de son site web. Vous devriez prendre un minimum de 4 semaines (à raison de 4 sorties par semaine) avant de courir 30 minutes de façon continue. Vous souhaitez faire plus de cardio? Choisissez un sport à faible impact pour compléter votre programme (natation, vélo, entraînement musculaire).

Selon les auteurs du livre Course à pied, Le guide d’entraînement et de nutrition KMag : « La gestion inadéquate du volume d’entraînement est la cause principale de blessure ».

2) Courir trop vite. Un arrêt de 6 semaines suffit pour que le corps se désadapte complètement. Retourner à la course sans en tenir compte augmente grandement les risques de blessures. La plupart des programmes de mise en forme (ou de remise en forme) pour la course à pied suggèrent un entraînement qui alterne la marche et la marche rapide ou la marche rapide et la course. Selon votre état de santé, choisissez l’une de ces 2 options pour au moins 4 semaines en augmentant graduellement l’entraînement à plus haute intensité.

Exemple : commencer par 3 x (1 minute de marche/1 minute de course), augmenter de 1 ou 2 répétitions à chaque sortie. Lorsqu’on atteint 10 répétitions, on revient à 5 x (2 minutes de marche/1 minute de course), etc. L’augmentation de l’intensité ne devrait pas dépasser 3 % par semaine.

3) Courir seulement sur une surface plane et dure. Nombreux sont les coureurs à choisir l’asphalte ou la piste pour faire leurs foulées. Mais ces surfaces sont exigeantes pour les structures anatomiques puisqu’elles les forcent à affronter les mêmes impacts de façon répétée.

Les surfaces irrégulières (comme les sentiers en forêt, la surface gazonnée ou les parcours recouverts de copeaux de bois) sont plus appropriées. Parce qu’elles provoquent une instabilité, le corps doit réadapter sa biomécanique à chaque appui, ce qui entraîne une meilleure répartition des tensions. Les mécanismes proprioceptifs (équilibre et réflexes) sont davantage sollicités, provoquant ainsi un renforcement musculaire optimal et la réduction du risque de blessure.

4) Courir en montée et en descente. Ah les fameuses côtes! Elles obligent notre corps à travailler différemment, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Le problème se situe plutôt dans l’excès. On évite le mont Sainte-Anne dans les premières semaines. Comme dans toute chose, la modération a bien meilleur goût.

5) Seulement courir. Les meilleurs coureurs ont un plan de musculation qui complète leur programme de course. Le renforcement de la gaine (les différentes variantes de la planche, par exemple) et des muscles des membres inférieurs (fentes, squats, levée des genoux, etc.) ainsi que l’amélioration de la proprioception (demi-ballon, wobble board, etc.) sont des exercices qui réduisent les risques de blessure à la course.

6) Ne pas écouter son corps. Si une séance vous a épuisé et que vous n’avez pas la force de fouler la route le lendemain : ÉCOUTEZ votre corps! Prenez un temps de repos, même si ce n’est pas au programme. La récupération fait partie intégrante de l’entraînement efficace et sain.

7) Retournez trop rapidement à la course après un accouchement. Nombreuses sont les nouvelles mamans qui désirent reprendre l’entraînement. Attention! Un retour précoce à la course (et à d’autres sports d’impact) peut nuire à votre récupération post-partum, aggraver une diastase du grand droit et même provoquer une descente d’organe.

Assurez-vous de reprendre progressivement l’exercice et de faire adéquatement vos exercices de renforcement du plancher pelvien. (Programme post-partum disponible sur le site de la Clinique du coureur). Si vous souffrez d’incontinence lors de la course, c’est le signe que votre plancher pelvien (périnée) est trop faible. Vous augmentez les risques de voir votre vessie sortir (oui, oui!). Ne reprenez pas l’exercice avant 6 semaines après la naissance et évitez de faire des abdominaux. N’hésitez surtout pas à consulter votre chiropraticien pour plus d’informations à ce sujet.

8) Ignorer une blessure existante. Plus de 80 % des coureurs se blessent (pour toutes les raisons que nous venons d’énumérer). Si vous avez déjà souffert d’un problème lié à la course, il serait très sage de consulter votre chiropraticien avant d’enfiler vos souliers. Il pourra vérifier si vos structures anatomiques sont en bon état et il sera en mesure de vous prodiguer quelques conseils adaptés à votre état.

N’oubliez pas, si vous souhaitez courir durant TOUTE la belle saison sans vous blesser, allez-y mollo pour commencer. Après tout, ce n’est pas une course 😉 !

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Retour à la course : les 8 erreurs à éviter

Vous n’avez pas couru de l’hiver et voilà que le retour du beau temps vous donne envie d’enfiler vos <em>runnings</em>? Attention aux blessures (encore plus si vous avez conservé votre bonne forme physique grâce aux sports hivernaux comme le ski de fond : ce n’est pas votre cardio qui vous dira quand arrêter). Il sera bien tentant de reprendre là où vous avez laissé l’automne dernier. Voici les pièges à éviter pour un retour à la course à pied sans risque. (Ces conseils sont aussi valables pour un retour après une blessure.)

<strong>1) Courir trop longtemps.</strong> Vous enchaîniez 10 km en moins d’une heure l’an dernier et aimeriez atteindre ce niveau de performance? Vous devrez prendre votre mal en patience. L’erreur la plus fréquente chez les coureurs qui ont pris un temps de pause est de retourner trop rapidement à leurs anciennes habitudes.

Ce n’est surtout pas parce que <strong>votre cardio vous permet de le faire</strong> que vous devez le faire. La course à pied est un <strong>sport d’impact</strong> qui est très exigeant pour les structures anatomiques des jambes et du dos (muscles, cartilages, tendons, articulations). Une progression trop rapide du volume d’entraînement entraîne une surcharge devant laquelle le corps ne saura s’adapter. Pour améliorer les performances sportives, le corps passe par 4 étapes :
<p style= »text-align: center; »><strong>entraînement – fatigue – récupération – adaptation</strong></p>
Laisser le temps au corps de <strong>récupérer</strong> est essentiel pour qu’il puisse remodeler ses tissus de façon positive et ainsi s’adapter et <strong>s’améliorer</strong>.

Concrètement, vous devez choisir un programme d’entraînement dont le volume augmente d’environ <strong>10 % par semaine</strong>. La Clinique du coureur offre divers programmes d’entraînement facile à exécuter, téléchargeable directement à partir de son site web. Vous devriez prendre un minimum de 4 semaines (à raison de 4 sorties par semaine) avant de courir 30 minutes de façon continue. Vous souhaitez faire <strong>plus de cardio</strong>? Choisissez un sport à faible impact pour compléter votre programme (natation, vélo, entraînement musculaire).

Selon les auteurs du livre <em>Course à pied, Le guide d’entraînement et de nutrition KMag</em> : « La gestion inadéquate du volume d’entraînement est la cause principale de blessure ».

<img class= »aligncenter size-full wp-image-7991″ src= »//monchiro.ca/wp-content/uploads/2019/05/MonChiro-course-a-pied-1.jpg » alt= » » width= »800″ height= »534″ />

<strong>2) Courir trop vite.</strong> Un arrêt de <strong>6 semaines</strong> suffit pour que le corps <strong>se désadapte complètement</strong>. Retourner à la course sans en tenir compte augmente grandement les risques de blessures. La plupart des programmes de mise en forme (ou de remise en forme) pour la course à pied suggèrent un entraînement qui <strong>alterne la marche et la marche rapide</strong> ou la<strong> marche rapide et la course</strong>. Selon votre état de santé, choisissez l’une de ces 2 options pour au moins 4 semaines en augmentant graduellement l’entraînement à plus haute intensité.

<span style= »text-decoration: underline; »>Exemple</span> : commencer par 3 x (1 minute de marche/1 minute de course), augmenter de 1 ou 2 répétitions à chaque sortie. Lorsqu’on atteint 10 répétitions, on revient à 5 x (2 minutes de marche/1 minute de course), etc. L’augmentation de l’intensité ne devrait pas dépasser 3 % par semaine.

<strong>3) Courir seulement sur une surface plane et dure.</strong> Nombreux sont les coureurs à choisir l’<strong>asphalte</strong> ou la <strong>piste</strong> pour faire leurs foulées. Mais ces surfaces sont exigeantes pour les structures anatomiques puisqu’elles les forcent à affronter les mêmes impacts de façon répétée.

Les <strong>surfaces irrégulières</strong> (comme les sentiers en forêt, la surface gazonnée ou les parcours recouverts de copeaux de bois) sont plus appropriées. Parce qu’elles provoquent une instabilité, le corps doit <strong>réadapter sa biomécanique</strong> à chaque appui, ce qui entraîne une meilleure répartition des tensions. Les mécanismes proprioceptifs (équilibre et réflexes) sont davantage sollicités, provoquant ainsi un renforcement musculaire optimal et la <strong>réduction du risque de blessure</strong>.

<img class= »aligncenter size-full wp-image-7992″ src= »//monchiro.ca/wp-content/uploads/2019/05/MonChiro-course-a-pied-2.jpg » alt= » » width= »800″ height= »533″ />

<strong>4) Courir en montée et en descente.</strong> Ah les fameuses côtes! Elles obligent notre corps à travailler différemment, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Le problème se situe plutôt dans l’<strong>excès</strong>. On évite le mont Sainte-Anne dans les premières semaines. Comme dans toute chose, la modération a bien meilleur goût.

<strong>5) Seulement courir.</strong> Les meilleurs coureurs ont un plan de <strong>musculation</strong> qui complète leur programme de course. Le <strong>renforcement de la gaine</strong> (les différentes variantes de la planche, par exemple) et des <strong>muscles des membres</strong> inférieurs (fentes, squats, levée des genoux, etc.) ainsi que l’amélioration de la <strong>proprioception</strong> (demi-ballon, <em>wobble board</em>, etc.) sont des exercices qui réduisent les risques de blessure à la course.

<strong>6) Ne pas écouter son corps.</strong> Si une séance vous a épuisé et que vous n’avez pas la force de fouler la route le lendemain : ÉCOUTEZ votre corps! Prenez un temps de <strong>repos</strong>, même si ce n’est pas au programme. La récupération fait partie intégrante de l’entraînement efficace et sain.

<strong>7) Retournez trop rapidement à la course après un accouchement.</strong> Nombreuses sont les nouvelles mamans qui désirent reprendre l’entraînement. Attention! Un retour précoce à la course (et à d’autres sports d’impact) peut nuire à votre <strong>récupération post-partum</strong>, aggraver une <strong>diastase du grand droit</strong> et même provoquer une <strong>descente d’organe</strong>.

Assurez-vous de reprendre <strong>progressivement</strong> l’exercice et de faire adéquatement vos exercices de renforcement du <strong>plancher pelvien</strong>. (Programme post-partum disponible sur le site de la Clinique du coureur). Si vous souffrez d’<strong>incontinence</strong> lors de la course, c’est le signe que votre plancher pelvien (périnée) est trop faible. Vous augmentez les risques de voir votre vessie sortir (oui, oui!). Ne reprenez pas l’exercice avant <strong>6 semaines</strong> après la naissance et évitez de faire des abdominaux. N’hésitez surtout pas à <span style= »text-decoration: underline; »><strong>consulter votre chiropraticien</strong></span> pour plus d’informations à ce sujet.

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<strong>8) Ignorer une blessure existante.</strong> Plus de 80 % des coureurs se blessent (pour toutes les raisons que nous venons d’énumérer). Si vous avez déjà souffert d’un problème lié à la course, il serait très sage de <span style= »text-decoration: underline; »><strong>consulter votre chiropraticien</strong></span> avant d’enfiler vos souliers. Il pourra vérifier si vos structures anatomiques sont en bon état et il sera en mesure de vous prodiguer quelques conseils adaptés à votre état.

N’oubliez pas, si vous souhaitez courir durant TOUTE la belle saison sans vous blesser, allez-y <em>mollo</em> pour commencer. Après tout, ce n’est pas une course 😉 !

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6 raisons d’adopter l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT)

Vous cherchez un entraînement efficace qui vous prendra très peu de temps? Optez pour l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT). Dans cet article, découvrez 6 bonnes raisons d’adopter ce type d’entraînement et comprenez pourquoi vous avez tout avantage à l’intégrer à votre routine.

Déjà populaire depuis quelques années, le HIIT fait de nouveau partie du top 10 des tendances fitness en 2019, et avec raison!

Le HIIT est un entraînement dans lequel se succèdent des périodes d’exercices intenses et de récupération. Il existe plusieurs types de HIIT dont la durée des périodes d’exercices et de récupération varie, tout comme le nombre de répétitions.

Parmi les plus populaires, on retrouve la méthode Tabata (pour les expérimentés seulement), le Peak Fitness, la méthode Little et l’entraînement Turbulence. Il en existe de nombreux autres. En raison de l’intensité de l’effort demandé, il n’est pas conseillé de faire plus de 3 ou 4 séances de HIIT par semaine, au risque de souffrir d’un surentraînement.

Les bienfaits du HIIT sur la santé sont très bien documentés et les résultats des études sont bien alléchants. Mais attention, cette méthode d’entraînement ne convient pas à tout le monde. L’aval d’un professionnel de la santé est recommandé si vous souffrez d’obésité, de diabète de type II, d’une maladie cardiovasculaire ou si vous êtes sédentaire. Même si vous avez une forme physique bonne ou moyenne, une approche progressive est préférable. Écoutez bien votre corps et n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre chiropraticien ou de votre kinésiologue.

Pourquoi devriez-vous opter pour ce type d’entraînement?

  1. Vous manquez de temps. Il s’agit d’un attrait non négligeable de cette méthode. Une étude ontarienne a démontré que le HIIT procurait des bénéfices sur la santé cardiométabolique similaire à ceux d’un entraînement classique, et ce, avec un volume cinq fois moins élevé! Vous avez bien lu : cinq fois moins de temps au gym pour un résultat semblable.L’étude en question a été réalisée sur 27 hommes sédentaires, mais en bonne santé, âgés de 25 à 30 ans. Les sujets HIIT ont réalisé un total de 10 minutes d’entraînement, contre 50 minutes d’exercices à intensité modérée pour le second groupe, incluant les périodes d’échauffement et de récupération. Les résultats sont sidérants : la forme physique s’est améliorée de façon identique chez les participants des deux groupes. Les chercheurs ont relevé différentes mesures telles que le VO2 max, le contrôle du taux de sucre et l’adaptation musculaire. Désormais, le manque de temps n’est plus une excuse valable pour ne pas faire de sport.

  2. Vous voulez perdre du poids. La perte de poids est probablement l’objectif le plus populaire en santé. Même s’il est sain et légitime de vouloir atteindre et maintenir un poids santé, ce n’est pas toujours le cas des méthodes utilisées pour y parvenir. En vous fixant un objectif de mieux-être, vous opterez pour un mode de vie qui optimisera votre vitalité et qui vous permettra naturellement d’atteindre votre poids santé.Ceci dit, le HIIT est l’entraînement tout indiqué pour ceux qui désirent booster leur métabolisme et brûler des calories puisque le corps continue son travail de combustion jusqu’à 48 heures après l’entraînement. Il s’agit aussi d’une technique d’entraînement efficace pour brûler les graisses. Une étude a révélé que 12 semaines de ce type d’entraînement avaient pour effet une réduction importante de la graisse abdominale et viscérale.
  3. Vous voulez contrer les effets néfastes de la malbouffe. Attention! On ne vous conseille pas de manger de la malbouffe, mais si un écart survient, sachez que le HIIT peut vous aider. En effet, une étude réalisée à l’UQAM a permis de démontrer que le HIIT annule les effets négatifs de la consommation de malbouffe sur certains paramètres de santé.Quoique les résultats de cette recherche soient très limités (petit échantillon constitué de jeunes hommes, sans groupe témoin), il est tout de même intéressant de constater qu’un exercice physique peut limiter les dégâts. Ce n’est quand même pas une bonne raison de faire le remake de Supersize me!
  4. Vous voulez améliorer votre capacité cardio-respiratoire et vos fonctions vasculaires. Les études sont nombreuses à démontrer que le HIIT améliore considérablement le VO2 max. Cet indice de santé correspond au volume maximal d’oxygène consommé lors d’un effort physique. Plus ce volume est élevé, plus les poumons sont en mesure de prélever de l’oxygène qui sera utilisé par les muscles.Donc plus le VO2 max d’une personne est élevé, plus cette personne aura de l’endurance. Le HIIT permet aussi d’augmenter la capacité anaérobie (produire de l’énergie sans oxygène). D’autres études rapportent aussi une amélioration de la fonction vasculaire.
  5. Vous voulez améliorer vos fonctions musculaires. Le HIIT provoque une reconstruction optimale des muscles, bonifie la masse musculaire et affecte positivement les tissus jusqu’au niveau cellulaire. Une étude a démontré que le HIIT augmentait l’efficacité musculaire, autant chez les jeunes que chez les aînés.
  6. Vous voulez mieux contrôler votre taux de sucre. Plusieurs recherches ont révélé que le HIIT améliorait le contrôle glycémique. Les résultats sont concluants pour les personnes atteintes de diabète de type II, mais aussi chez les obèses, les sédentaires et les personnes actives.

Et comme si ce n’était pas suffisant, des études récentes ont permis de découvrir que le HIIT avait un impact direct sur l’ADN. Eh oui! Des modifications génétiques sont occasionnées par ce type d’entraînement. Rien de moins.

Avant d’entamer un entraînement par intervalles à haute intensité, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié pour vous aider à bien choisir le type d’exercice (vélo, course, spinning, poids de corps, etc.), la durée des intervalles et le nombre de répétitions qui vous conviennent. Ceci est particulièrement vrai si vous souffrez d’une maladie connue ou si vous êtes sédentaire.

L’entraîneuse Karine Larose propose un programme pour débutant basé sur l’échelle de perception de fatigue, une bonne façon de s’y mettre si vous êtes déjà actif : https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/.

Bon entraînement!

 

Références

Heydari et coll., « The Effect of High-Intensity Intermittent Exercise on Body Composition of Overweight Young Males », Journal of Obesity, vol. 2012, 8 pages, 2012.

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https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/en-forme/201606/01/01-4987309-entrainement-a-haute-intensite-lintervalle-qui-change-tout.php

https://greatist.com/fitness/complete-guide-interval-training-infographic

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6 raisons d’opter pour un entraînement par intervalles à haute intensité

Déjà populaire depuis quelques années, l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT) gagne de plus en plus d’adeptes, et avec raison!

Le HIIT est un entraînement dans lequel se succèdent des périodes d’exercices intenses et de récupération. Il existe plusieurs types de HIIT dont la durée des périodes d’exercices et de récupération varie, tout comme le nombre de répétitions.

Parmi les plus populaires, on retrouve la méthode Tabata (pour les expérimentés seulement), le Peak Fitness, la méthode Little et l’entraînement Turbulence. Il en existe de nombreux autres. En raison de l’intensité de l’effort demandé, il n’est pas conseillé de faire plus de 3 ou 4 séances de HIIT par semaine, au risque de souffrir d’un surentraînement.

Les bienfaits du HIIT sur la santé sont très bien documentés et les résultats des études sont bien alléchants. Mais attention, cette méthode d’entraînement ne convient pas à tout le monde. L’aval d’un professionnel de la santé est recommandé si vous souffrez d’obésité, de diabète de type II, d’une maladie cardiovasculaire ou si vous êtes sédentaire. Même si vous avez une forme physique bonne ou moyenne, une approche progressive est préférable. Écoutez bien votre corps et n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre chiropraticien ou de votre kinésiologue.

Pourquoi devriez-vous opter pour ce type d’entraînement?

1) Vous manquez de temps. Il s’agit d’un attrait non négligeable de cette méthode. Une étude ontarienne a démontré que le HIIT procurait des bénéfices sur la santé cardiométabolique similaire à ceux d’un entraînement classique, et ce, avec un volume cinq fois moins élevé! Vous avez bien lu : cinq fois moins de temps au gym pour un résultat semblable. L’étude en question a été réalisée sur 27 hommes sédentaires, mais en bonne santé, âgés de 25 à 30 ans. Les sujets HIIT ont réalisé un total de 10 minutes d’entraînement, contre 50 minutes d’exercices à intensité modérée pour le second groupe, incluant les périodes d’échauffement et de récupération. Les résultats sont sidérants : la forme physique s’est améliorée de façon identique chez les participants des deux groupes. Les chercheurs ont relevé différentes mesures telles que le VO2 max, le contrôle du taux de sucre et l’adaptation musculaire. Désormais, le manque de temps n’est plus une excuse valable pour ne pas faire de sport.

2) Vous voulez perdre du poids. La perte de poids est probablement l’objectif le plus populaire en santé. Même s’il est sain et légitime de vouloir atteindre et maintenir un poids santé, ce n’est pas toujours le cas des méthodes utilisées pour y parvenir. En vous fixant un objectif de mieux-être, vous opterez pour un mode de vie qui optimisera votre vitalité et qui vous permettra naturellement d’atteindre votre poids santé. Ceci dit, le HIIT est l’entraînement tout indiqué pour ceux qui désirent booster leur métabolisme et brûler des calories puisque le corps continue son travail de combustion jusqu’à 48 heures après l’entraînement. Il s’agit aussi d’une technique d’entraînement efficace pour brûler les graisses. Une étude a révélé que 12 semaines de ce type d’entraînement avaient pour effet une réduction importante de la graisse abdominale et viscérale.

3) Vous voulez contrer les effets néfastes de la malbouffe. Attention! On ne vous conseille pas de manger de la malbouffe, mais si un écart survient, sachez que le HIIT peut vous aider. En effet, une étude réalisée à l’UQAM a permis de démontrer que l’entraînement par intervalles à haute intensité annule les effets négatifs de la consommation de malbouffe sur certains paramètres de santé. Quoique les résultats de cette recherche soient très limités (petit échantillon constitué de jeunes hommes, sans groupe témoin), il est tout de même intéressant de constater qu’un exercice physique peut limiter les dégâts. Ce n’est quand même pas une bonne raison de faire le remake de Supersize me!

4) Vous voulez améliorer votre capacité cardio-respiratoire et vos fonctions vasculaires. Les études sont nombreuses à démontrer que le HIIT améliore considérablement le VO2 max. Cet indice de santé correspond au volume maximal d’oxygène consommé lors d’un effort physique. Plus ce volume est élevé, plus les poumons sont en mesure de prélever de l’oxygène qui sera utilisé par les muscles. Donc plus le VO2 max d’une personne est élevé, plus cette personne aura de l’endurance. Le HIIT permet aussi d’augmenter la capacité anaérobie (produire de l’énergie sans oxygène). D’autres études rapportent aussi une amélioration de la fonction vasculaire.

5) Vous voulez améliorer vos fonctions musculaires. Le HIIT provoque une reconstruction optimale des muscles, bonifie la masse musculaire et affecte positivement les tissus jusqu’au niveau cellulaire. Une étude a démontré que le HIIT augmentait l’efficacité musculaire, autant chez les jeunes que chez les aînés.

6) Vous voulez mieux contrôler votre taux de sucre. Plusieurs recherches ont révélé que l’entraînement par intervalles à haute intensité améliorait le contrôle glycémique. Les résultats sont concluants pour les personnes atteintes de diabète de type II, mais aussi chez les obèses, les sédentaires et les personnes actives.

Et comme si ce n’était pas suffisant, des études récentes ont permis de découvrir que le HIIT avait un impact direct sur l’ADN. Eh oui! Des modifications génétiques sont occasionnées par ce type d’entraînement. Rien de moins.

Avant d’entamer un entraînement par intervalles à haute intensité, nous vous recommandons de consulter un professionnel de la santé qualifié pour vous aider à bien choisir le type d’exercice (vélo, course, spinning, poids de corps, etc.), la durée des intervalles et le nombre de répétitions qui vous conviennent. Ceci est particulièrement vrai si vous souffrez d’une maladie connue ou si vous êtes sédentaire.

L’entraîneuse Karine Larose propose un programme pour débutant basé sur l’échelle de perception de fatigue, une bonne façon de s’y mettre si vous êtes déjà actif : https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/.

Bon entraînement!   

Références
Heydari et coll., « The Effect of High-Intensity Intermittent Exercise on Body Composition of Overweight Young Males », Journal of Obesity, vol. 2012, 8 pages, 2012.
Barrès, Romain et coll., « Acute Exercise Remodels Promoter Methylation in Human Skeletal Muscle », Cell Metabolism, Volume 15, numéro 3, p. 405–411.
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Gillen JB et coll., « Acute high-intensity interval exercise reduces the postprandial glucose response and prevalence of hyperglycaemia in patients with type 2 diabetes », Diabetes Obesity and Metabolism, 2012 Jun;14(6):575-7.
Duval, Christian et coll., « High Intensity Exercise: Can It Protect You from A Fast Food Diet? » Nutrients 9.9 (2017): 943.
Batacan RB Jr et coll., « Effects of high-intensity interval training on cardiometabolic health: a systematic review and meta-analysis of intervention studies », British Journal of Sports Medecine, 2017 Mar;51(6):494-503.
Ramos JS et coll., « The impact of high-intensity interval training versus moderate-intensity continuous training on vascular function: a systematic review and meta-analysis », Sports Medecine, 2015 May;45(5):679-92.
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Gillen, Jenna B. et coll. « Twelve Weeks of Sprint Interval Training Improves Indices of Cardiometabolic Health Similar to Traditional Endurance Training despite a Five-Fold Lower Exercise Volume and Time Commitment » Ed. Øyvind Sandbakk. PLoS ONE 11.4 (2016): e0154075. PMC.
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http://lactualite.com/actualites/2017/09/08/lentrainement-par-intervalles-a-haute-intensite-contrecarre-meme-le-fast-food/
http://www.objectifs-fitness.com/5-cles-reussir-entrainement-intervalles-haute-intensite-hiit/
https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/en-forme/201606/01/01-4987309-entrainement-a-haute-intensite-lintervalle-qui-change-tout.php
https://greatist.com/fitness/complete-guide-interval-training-infographic

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Top 10 des tendances fitness pour 2017

Le monde du sport est en constante évolution. Le Collège américain de médecine sportive (American College of Sports Medecine – ACSM) a publié en octobre dernier, à la suite d’un sondage réalisé auprès de 25 000 professionnels du sport en provenance de partout dans le monde, ses prévisions de tendances fitness pour 2017.

Aucune surprise, les sportifs sont bien dans l’air du temps puisque la technologie portable trône au sommet de la onzième édition de ce palmarès. Selon l’auteur principal du sondage, Walter R. Thompson Ph. D., la technologie fait partie intégrante de notre vie quotidienne et les données recueillies sur la santé grâce à elle peuvent aider l’utilisateur à adopter un mode de vie plus sain.

Vous voulez être dans le vent en 2017? Lisez ce qui suit!

  1. Technologie portable. De quoi s’agit-il au juste? On parle ici de moniteurs d’activité, de podomètres, de montres intelligentes, de moniteurs de fréquence cardiaque et de dispositifs GPS. On retrouve même sur le marché des lunettes de soleil intelligentes et des vêtements intelligents, dont on prévoit des ventes explosives au cours des deux prochaines années.

    Quoique très pratique, l’utilisation de ces appareils devrait se faire avec modération. Votre chiropraticien de famille ne vous recommande pas de porter cette technologie trop longtemps (certaines personnes monitorent leurs paramètres en permanence) en raison de ses effets pervers. Vous utilisez ces dispositifs pour améliorer votre santé, mais il se pourrait bien que ce soit tout le contraire qui se produise. L’exposition prolongée et cumulative aux ondes électromagnétiques émises par ces appareils (et par plusieurs autres appareils qui nous entourent) pourrait provoquer des maux de tête par exemple.

    Alors, demeurez vigilant, tirez profit au maximum de ces appareils, sans qu’ils ne prennent emprise sur votre vie. (Conseil qui s’applique d’ailleurs pour l’ensemble de la technologie, n’est-ce pas?)

  2. Entraînement au poids de corps (bodyweight training). L’entraînement au poids de corps ne nécessite qu’une seule chose : votre corps! Ce qui en fait une activité vraiment abordable. Pas besoin d’un abonnement au gym; on se fait un peu d’espace et le tour est joué.

    Ce type d’entraînement n’est pas limité aux push-ups et aux pull-ups, détrompez-vous! En plus de reprendre contact avec les bases de l’entraînement physique, l’entraînement au poids de corps favorise les mouvements naturels du corps et l’implication de la musculation profonde, utilisée notamment pour garder l’équilibre. Allez! On se met aux burpees, jumping jacks, squats, lunges et set-ups.

  3. Entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT ou High-Intensity Interval Training). Caractérisé par une alternance de courtes périodes d’exercices très intenses suivies de courtes périodes de repos, l’HIIT est idéal pour les gens pressés puisqu’il se réalise généralement en moins de 30 minutes. Pas étonnant qu’il figure dans le top 3 du palmarès.

    Ce type d’entraînement permet de brûler autant de calories qu’une séance de 90 minutes à intensité moyenne. Ce qui est vraiment génial en plus, c’est qu’il permet de travailler sur l’endurance. Pratique pour ceux qui visent de longues randonnées en vélo le week-end, mais qui n’ont pas vraiment le temps de faire un entraînement spécifique parmi le métro-boulot-dodo.

  4. Professionnels de la condition physique compétents et expérimentés. Avoir un entraîneur privé favorise une plus grande motivation en plus d’aider à la prévention des blessures. Trouver quelqu’un qui nous aidera à atteindre nos buts n’est pas toujours chose simple. Assurez-vous d’abord que votre entraîneur est certifié et qu’il considère VOS attentes et objectifs.

    Au Québec, plusieurs formations sont offertes. Les kinésiologues sont les mieux formés, en plus de faire partie d’un ordre professionnel. Si vous désirez que votre programme d’entraînement soit bien adapté en fonction de votre état de santé, c’est probablement votre meilleur choix.

    Plusieurs écoles privées et les grandes bannières de centres d’entraînement offrent diverses certifications. Choisissez un entraîneur qui a de l’expérience et surtout qui acquiert de nouvelles connaissances dans le cadre d’une formation continue. Celle-ci n’est pas à négliger; les faits évoluent rapidement dans le domaine de l’activité physique et l’entraîneur doit se tenir au courant des dernières percées.

  5. Entraînement de force. Les programmes de prise de force demeurent le pilier central de nombreux centres d’entraînement. Ils peuvent sembler intimidants, surtout pour les femmes, mais sont une composante essentielle d’un programme d’exercice complet pour tous (peu importe la condition physique, le sexe et l’âge), tout comme les exercices d’endurance musculaire, d’endurance cardiovasculaire, de souplesse et le repos.

    On pourrait facilement croire que la perte de poids et l’entraînement de force ne vont pas ensemble. Bien au contraire! Ce type d’activité physique contribue à préserver la masse musculaire et augmente le métabolisme, induisant ainsi une dépense calorique plus grande, même au repos. Tentant, non?

  6. Entraînement en groupe. L’entraînement en groupe motive. Encore plus si on s’y rend avec un ami. Les programmes en groupe sont conçus pour motiver des participants n’ayant pas tous le même niveau de condition physique et pour les aider à atteindre efficacement leurs objectifs individuels.

    N’est-ce pas une belle occasion d’essayer une nouvelle activité comme le spinning, la zumba ou le boot camp? Parfait pour ceux qui aiment remettre à plus tard : le cours c’est aujourd’hui, pas demain!

  7. L’exercice : un médicament. Partout dans le monde, cette initiative vise à inciter les médecins et les professionnels de la santé à inclure l’activité physique dans le plan de traitement de leurs patients et à les diriger vers des professionnels du conditionnement physique.

    Le Québec ne fait pas exception à la règle. Depuis septembre 2015, les médecins peuvent prescrire officiellement de l’activité physique sous forme de cubes d’énergie équivalant à quinze minutes d’activité. Des ordonnances spécifiques leur ont été distribuées et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, à l’origine du programme, espère que ce bout de papier incite les patients à suivre de façon plus assidue ce qui était jadis un simple conseil.

    Votre chiropraticien de famille, quant à lui, continue de recommander l’activité physique. Comme médicament peut-être, mais surtout comme partie intégrante d’un mode de vie sain.

  8. Yoga. Cette pratique est peut-être ancestrale, mais n’aura jamais été aussi populaire. Qu’importe la sorte de yoga que vous choisirez (Power Yoga, Yogalates, Bikram, Ashtanga, Vinyasa…), vous exécuterez un enchaînement de postures définies dans le but de relaxer et d’améliorer votre santé.

    Le yoga présente de nombreux bénéfices : diminution de l’anxiété, du stress et des symptômes de dépression, augmentation de la qualité du sommeil, amélioration de la digestion ainsi que de l’apport sanguin partout dans le corps. Le yoga aiderait aussi à réduire les douleurs chroniques.

  9. Entraînement personnel. Chez nos voisins du Sud, les étudiants sont de plus en plus nombreux à se spécialiser en kinésiologie, ce qui indique qu’ils se préparent pour des carrières dans le domaine de la santé comme l’entraînement personnel. L’éducation, la formation et les certifications des entraîneurs personnels gagnent en importance dans les centres de santé et de conditionnement physique qui les embauchent.
  10. Activité physique et perte de poids. Même si la nutrition est encore plus importante que l’activité physique pour la perte de poids, il n’en demeure pas moins que bouger contribue grandement à l’atteinte des objectifs. Les professionnels de la santé et de la condition physique proposent de plus en plus l’exercice régulier, en plus de la restriction calorique, dans leurs programmes de perte de poids. Ce qui demeure le plus important, c’est de choisir une activité physique qui vous plaît, qui vous donnera envie de bouger et de vous donner corps et âme. Une étude a même démontré que les participants qui avaient du plaisir en faisant une activité physique augmentaient leur capacité aérobique et amélioraient leur santé en général.
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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Faites-vous partie des trop nombreuses personnes à prendre comme résolution, le 1er janvier, de faire plus d’exercice… avant de voir vos bonnes intentions s’envoler en fumée?

Vous n’êtes malheureusement pas seul. Selon le CDC (Centers for Disease Prevention and Control), 80 % de la population américaine ne respecte pas les recommandations de base, soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire(1). Vous vous doutez que nous ne sommes pas bien différents de nos voisins en termes d’habitudes de vie.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste : si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici quelques idées pour vous permettre de bouger sans nécessairement devoir vous rendre au gym ou vous abonner à quoi que ce soit. Vous et votre famille y prendrez goût rapidement!

  1. Ajoutez des intervalles

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

  1. Explorez votre propre ville

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

  1. Modifiez votre trajet

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

  1. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions « walk and talk »? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

  1. Promenez votre chien

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes.

  1. Entraînez-vous avec un ami

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

  1. Empruntez les escaliers

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

  1. Levez-vous de votre chaise

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne ? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

  1. Laissez l’auto à la maison

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

  1. Prenez des vacances différentes

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

  1. Planifiez vos séances d’entraînement

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important.

  1. Faites participer les enfants

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

  1. Utilisez les réseaux sociaux

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement.

  1. Optimisez votre temps devant la télé

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux « jumping jacks », la planche, les « push-ups », les redressements assis, les « squats » et les « lunges » sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

  1. Suivez votre progression

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

  1. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

  1. Essayez du nouveau

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

  1. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

  1. Fixez-vous un objectif

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

  1. Téléchargez une app

Ah ces téléphones intelligents… y a-t-il quelque chose qu’ils ne puissent pas faire? Utilisez le vôtre pour programmer une alarme pour vous rappeler de bouger ou pour comptabiliser la distance parcourue.

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais au https://draxe.com/exercise-hacks/

  1. http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
  2. http://news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

Autre article scientifique intéressant relié au sujet : U. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.

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Enfiler ses souliers de course… une bonne idée?

Dès les premiers jours du printemps, les coureurs commencent à envahir les rues. Et c’est parti pour une nouvelle saison! Faites-vous partie des nombreux nouveaux adeptes de la course à pied? Évidemment qu’il s’agit d’une excellente activité! Mais la variété est ce qui rend la vie intéressante, et c’est aussi le cas pour l’entraînement. Il ne faudrait donc pas vous en tenir qu’à la course. Afin d’atteindre une santé optimale, il faut viser une forme physique optimale, et la diversité est la clé de la réussite.

 

Selon le créateur du CrossFit, Greg Glassman, la forme physique consiste à posséder les dix compétences suivantes : endurance cardiovasculaire/respiratoire (génial avec la course à pied!), développement musculaire, souplesse, force, puissance, vitesse, coordination, équilibre, agilité et précision. Voyez les dix piliers de la forme physique comme les différentes pièces d’un casse-tête. Chaque pièce que vous rajoutez à votre entrainement vous rapproche de l’objectif ultime : votre forme physique idéale.

 

Aujourd’hui, les gens qui s’entraînent le font souvent avec une approche très limitative. Ils choisissent une activité (course, yoga, vélo, etc.) et la répètent pendant des années. Vous pouvez retirer d’incroyables bénéfices de chacune de ces activités, mais en elles-mêmes elles ne feront pas de vous une personne ayant une forme physique complète et équilibrée. Ces activités produisent des athlètes spécialisés avec une forme physique restreinte. Par exemple, il n’est pas difficile d’exposer les faiblesses d’un coureur de marathon : il suffit de lui demander de démontrer une manœuvre nécessitant de la force, de mettre à l’épreuve sa souplesse ou de simplement lui demander de sauter en hauteur. Dans le même ordre d’idée, demandez à un haltérophile de courir une grande distance. Vous comprenez l’idée!

 

Si votre objectif est la forme physique optimale, vous devez varier votre entraînement constamment. Dans le monde idéal vous devriez :

  1. bouger à basse intensité régulièrement (p. ex., marche, vélo en famille),
  2. faire des activités de haute intensité périodiquement,
  3. lever des objets lourds occasionnellement et, surtout,
  4. ne pas oublier de vous reposer suffisamment.

 

Dans son livre The Primal Blueprint, Mark Sisson résume très bien ce principe en disant: « Bougez souvent mais lentement, soulevez des objets lourds et piquez un sprint de temps en temps. »

 

 

Alors par où devez-vous commencer?

 

Commencez où vous êtes. Si vous ne pratiquez aucune activité, tout exercice que vous entreprendrez aujourd’hui sera un pas vers une meilleure santé. Vous êtes celui qui a le plus à gagner. Selon une étude de Harvard, les plus grands gains en santé et en forme physique sont réalisés par la population qui passe d’aucun exercice à trois séances par semaine. Allez-y, foncez!

 

Pour les personnes qui se considèrent en très grande forme, évaluez vos niveaux et vos méthodes d’entraînement en fonction des dix piliers de la forme physique. Trouvez vos faiblesses ou vos manques et réglez la situation. Vous n’atteindrez jamais votre potentiel de forme physique si vous n’élargissez pas vos horizons.

 

Pour tout le reste de la population, entre les deux extrêmes, bougez. Trouvez de nouvelles manières de vous entraîner ou de faire de l’activité physique. Repoussez vos limites, sortez de votre zone de confort et soyez créatif. L’idéal est de vous entraîner différemment chaque fois et de ne jamais répéter une même séance. Votre corps s’épanouit lorsqu’il a besoin de s’adapter à diverses sources de stress. Que votre objectif soit de perdre du poids, d’augmenter votre masse musculaire, de raffermir votre corps ou d’élever votre niveau d’énergie, vous vous rendrez compte que les résultats seront apparents plus rapidement de cette manière.

 

Bougez pour votre santé. Bougez pour vous amusez. Bouger pour exprimer votre plein potentiel !

 

 

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L’activité physique est maintenant optionnelle

Plus personne n’est obligé de bouger de nos jours! Le monde « évolué » dans lequel nous vivons a éliminé le besoin de toute activité physique de notre quotidien alors qu’autrefois c’était une nécessité, voir même une question de survie. Résultat, la vie sédentaire a engendré une panoplie de problèmes de santé qui vous affectent peut-être même déjà.

Le corps est conçu pour bouger, pas pour rester assis. La bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir de décision sur vos actions. Vous pouvez choisir de poursuivre votre style de vie sédentaire (en acceptant les conséquences) ou vous pouvez, dès aujourd’hui, vous mettre à l’œuvre pour renverser la vapeur.

Les options pour mettre votre corps en mouvement sont nombreuses. Avez-vous entendu parler de l’entrainement fonctionnel? Il s’agit du type d’entrainement idéal pour stabiliser la colonne vertébrale et se diriger vers une santé optimale. Et connaissez-vous l’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT)? Une séquence courte et efficace qui vous permettra de voir des résultats rapidement.

À vous de jouer!

Vous avez déjà eu recours à au moins une des excuses suivantes pour ne pas vous entraîner de façon régulière : pas le temps, pas l’énergie, pas l’argent.

Première bonne nouvelle : On peut faire de l’exercice sans dépenser un sou, chez soi, en n’utilisant que le poids de son propre corps.

Deuxième bonne nouvelle : Plus d’énergie vous investissez, plus d’énergie vous retirez.

Troisième bonne nouvelle : Les entrainements de courte durée, mais à haute intensité, nécessitent moins de temps qu’un entrainement classique et donnent de meilleurs résultats.

Vous n’avez donc désormais plus de raisons de ne pas vous y mettre.

Retour aux sources

La première chose qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à vous entrainer est probablement l’image typique du gym avec ses poids et autres machines impressionnantes. Bien qu’un entrainement classique au gym vaille 100 fois mieux que de rester assis à la maison, ce n’est pas l’option idéale si votre but est d’atteindre un niveau de santé optimal.

Optez plutôt pour l’entrainement fonctionnel. C’est l’une des principales tendances dans le monde de l’activité physique en 2016. Une nouvelle mode pensez-vous? En fait, il s’agissait de la SEULE forme d’exercice ou d’activité connue jusqu’à il y a 4 ou 5 générations. L’idée est de bouger selon les besoins de l’humain, selon sa programmation génétique. Non, l’homme des cavernes ne faisait pas de flexions du biceps à répétition.

L’entrainement fonctionnel s’oppose à l’entrainement dit classique en ce sens qu’il ne vise pas l’isolation des muscles. Le concept de l’entrainement fonctionnel est de travailler des mouvements plutôt que des muscles dans le but de préparer le corps à mieux fonctionner dans la vie de tous les jours : sortir la poussette de l’auto, transporter les sacs d’épicerie, jouer au parc avec les enfants, pelleter le banc de neige dans l’entrée…

Alors à moins que votre objectif d’entrainement ne soit purement esthétique, songez à adopter l’entrainement fonctionnel pour atteindre un bien-être optimal et durable.

Entrainement par intervalles à haute intensité

L’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT pour high intensity interval training en anglais) est une autre nouvelle tendance sur laquelle il vaut la peine de s’attarder. Le HIIT est caractérisé par l’alternance de périodes d’exercices très intenses suivies de périodes de repos. Finies les séances interminables sur le tapis roulant!

 

Ce type d’entrainement a de nombreux avantages : il augmente votre métabolisme, il se pratique n’importe où, avec ou sans équipement, il s’effectue rapidement (entre 10 et 30 minutes), il améliore la gestion de la glycémie, etc.

 

Toutefois, soyez vigilant si vous n’êtes pas déjà physiquement actif : le HIIT n’est peut-être pas indiqué pour vous. Si vous vous considérez en bonne condition physique, allez-y tout de même graduellement puisqu’il s’agit d’un programme très exigeant.

Que choisissez-vous?

 

Si vous pensez que l’entrainement fonctionnel et le HIIT réfèrent exclusivement au CrossFit, détrompez-vous! Le CrossFit intègre parfaitement ces deux concepts, mais ce n’est pas le seul. De plus en plus de centres de conditionnement physique, d’entraineurs privés et même de programmes à faire à la maison offrent des entrainements de type fonctionnel et à haute intensité qui peuvent être adaptés à votre niveau. Pas besoin d’être un athlète pour vous entrainer! N’oubliez pas que l’important est de bouger et d’en faire aujourd’hui plus que vous en faisiez hier.

 

L’activité physique est optionnelle. Vous avez le choix entre augmenter considérablement vos chances de vivre longtemps et en santé ou de vous préparer à vous battre pendant des années contre des maladies chroniques souffrantes. La balle est dans votre camp!