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Découvrez 3 catégories de conditions qui touchent la colonne vertébrale et les impacts de ces problématiques sur votre santé

La colonne vertébrale joue plusieurs rôles. Elle permet plusieurs mouvements du corps humain, elle sert de support pour la tête et protège la moelle épinière. Son état est donc généralement un bon indicateur de la santé globale. De nombreuses conditions peuvent toucher la colonne vertébrale. Certaines d’entre elles ont un impact mineur sur la santé globale alors que d’autres peuvent l’influencer négativement. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les diverses atteintes de la colonne vertébrale et sur les conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé générale, à court, moyen ou long terme.

Anatomie 101 de la colonne vertébrale

La colonne vertébrale se divise en 5 régions distinctes :

  1. Région cervicale, composée de 7 vertèbres mobiles
  2. Région thoracique, composée de 12 vertèbres mobiles
  3. Région lombaire, composée de 5 vertèbres mobiles
  4. Région sacrée, composée de 5 segments fusionnés
  5. Région coccygienne, composée de 4 à 5 segments fusionnés

Ces vertèbres et segments confèrent à la colonne vertébrale les rôles qu’on lui connaît :

Afin que ces rôles soient remplis adéquatement, la colonne doit être stable, forte et mobile. Contrairement à la croyance populaire, les os (vertèbres) ne sont pas les seules structures qui confèrent à la colonne vertébrale les capacités qu’on lui connaît.

Plusieurs groupes musculaires permettent le mouvement de la colonne vertébrale. Ces muscles lui permettent de bouger, mais l’aident à stabiliser le tronc.

Les ligaments travaillent également en synergie avec les vertèbres et les muscles. Ils stabilisent les articulations et participent aussi au mouvement.

Les disques intervertébraux contribuent également au bon fonctionnement de la colonne vertébrale. Ils se situent entre chacune des vertèbres mobiles (à l’exception de C1-C2) et agissent comme des coussins qui absorbent les charges/impacts. Conjointement à ce rôle, ils permettent le mouvement du tronc.

Ils sont constitués de 2 parties distinctes :

  • Le noyau pulpeux, très dense, composé principalement d’eau, qui supporte les charges et les distribue en fonction de leur direction vers l’anneau fibreux.
  • L’anneau fibreux, très solide, composé principalement de collagène, qui maintient le noyau pulpeux en place et aide à la distribution de la charge.

Ensemble, ces structures permettent à la colonne vertébrale de jouer ses rôles de façon optimale.

Conditions pouvant compromettre les fonctions vertébrales

Plusieurs conditions touchent la colonne vertébrale. Selon le cas, elles peuvent avoir un impact plus ou moins grand sur les rôles joués par la colonne vertébrale et sur la santé en général.

1. Les conditions congénitales (présent à la naissance)

a. La sacralisation de L5 ou la lombarisation de S1

Il est également possible qu’on en compte un de moins qu’à l’habitude. En conséquence, ceci ajoute ou enlève un segment mobile à la colonne vertébrale. L’impact au niveau de la santé n’est pas majeur, mais la biomécanique de la colonne vertébrale change puisque le poids du corps n’est pas réparti sur le même nombre de segments. Un disque en moins diminue la capacité de mouvement au niveau de la colonne vertébrale. De plus, le disque surnuméraire n’est pas toujours composé comme les autres, ce qui impacte la répartition des charges à ce niveau. La conséquence la plus fréquente de cette condition reste la formation d’ostéoarthrose (arthrose) locale.

Dépendamment de son importance, elle influencera plus ou moins la mobilité vertébrale et pourra à long terme être associée (ou non) à la douleur lombaire. L’ostéoarthrose sera expliquée en détail plus loin dans l’article.

b. L’occipitalisation de C1

Au niveau cervical, il est possible que la première vertèbre vertébrale soit fusionnée au crâne. Le résultat est le même qu’avec la sacralisation de L5, c’est-à-dire que le mouvement est absent entre les 2 structures. Généralement, l’articulation entre ces 2 structures permet principalement la flexion et l’extension de la tête.

Lorsque cette condition est isolée (n’est pas associée à d’autres conditions), elle n’est pratiquement pas douloureuse. Lorsqu’elle l’est (ex.: le syndrome de Klippel-Feil), elle peut être associée à des douleurs cervicales et une compression des structures neurologiques environnantes comme la moelle épinière. Le résultat d’une compression de la moelle épinière peut avoir des conséquences potentiellement plus dangereuses que celles associées à une perte de mouvement d’un segment vertébral.

c. La vertèbre papillon

La vertèbre papillon est une affection plutôt rare et tient son nom de la forme associée à la vertèbre, puisqu’elle ressemble aux ailes d’un papillon. Cette malformation vient de la non-union de certains centres d’ossification pendant le développement embryonnaire. La vertèbre est donc de forme inhabituelle, ce qui influence la colonne vertébrale. La posture est altérée, d’autant plus qu’assez souvent, il n’y a pas qu’une seule vertèbre qui présente cette malformation. La conséquence est que les vertèbres et les disques intervertébraux adjacents doivent s’ajuster et compenser pour tenter de garder une posture droite. La biomécanique de la colonne vertébrale est altérée, ce qui peut mener à des troubles posturaux, la formation d’ostéoarthrose et de complications neurologiques.

2. Les conditions dégénératives

a. L’ostéoarthrose (arthrose) et l’atteinte discale

L’ostéoarthrose, ou arthrose, est une condition qui touche les articulations. Celles de la colonne vertébrale peuvent être atteintes. Lorsqu’elle s’installe, l’arthrose provoque une cascade de changements au niveau du cartilage de l’articulation :

  • Amincissement du cartilage
  • Diminution de l’élasticité du cartilage
  • Désintégration du cartilage

Lorsqu’il se désintègre, le cartilage laisse flotter certains fragments dans l’articulation. Afin de compenser la perte de stabilité, l’os tentera de se “reconstruire” en formant des becs osseux (ostéophytes) aux pourtours de l’articulation. Plus l’arthrose évolue, plus l’articulation est touchée, car le liquide synovial se perd, les surfaces articulaires se rapprochent, les nouvelles parties osseuses se touchent et peuvent fusionner, ce qui empêche le mouvement articulaire. Le disque intervertébral perd son élasticité et sa forme habituelle. Le noyau pulpeux peut même sortir à travers les fibres de l’anneau fibreux et créer ce qu’on appelle une hernie discale. Au niveau vertébral, l’arthrose et la perte de mobilité qu’elle provoque à long terme peuvent être associées à l’apparition de douleur, l’absence de mouvement et une atteinte des structures nerveuses environnantes, comme les racines nerveuses et la moelle épinière.

b. La spondylolisthésis (spondylolyse)

La spondylolisthésis se caractérise par le glissement d’une vertèbre par rapport à celle qui se situe à son niveau inférieur. Elle peut se classifier en différentes catégories, mais dans un contexte dégénératif, elle cible principalement la région de L4-L5 et survient la plupart du temps après l’âge de 50 ans. Les causes de la spondylolisthésis sont multifactorielles et souvent associées à d’autres conditions comme la dégénérescence discale et l’ostéoarthrose.

3. La scoliose

Un article complet pourrait porter sur la scoliose! Cette condition très complexe apparaît (ou commence à s’observer) pendant la croissance et se définit par une rotation tridimensionnelle de la colonne vertébrale. Cette rotation donne donc à la colonne vertébrale une forme en C ou en S, selon le cas. Puisque la colonne vertébrale est généralement en croissance lors du diagnostic, une progression de la courbe (qui suit la croissance des vertèbres) peut avoir un impact très grand et même occasionner une compression au niveau des organes comme le cœur et les poumons lorsque la condition est sévère. Sachant les complications potentielles de la scoliose, le chiropraticien sait que son dépistage est primordial auprès de la clientèle ciblée.

Une multitude de conditions peuvent atteindre la colonne vertébrale. Elles n’ont pas toutes été abordées et comme mentionné pour la scoliose, chacune d’entre elles pourrait être le sujet principal d’un seul article.

Lors de votre suivi chiropratique, votre chiropraticien peut contribuer à améliorer votre santé globale en évaluant, diagnostiquant et traitant des conditions qui ciblent la colonne vertébrale. Il sera également là afin de collaborer avec d’autres professionnels de la santé lorsque nécessaire. N’hésitez pas à le consulter!

 

Sources, telles que consultées le 5 avril 2024 :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2213653313000657

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2270383/#:~:text=Degenerative%20spondylolisthesis%20(DS)%20is%20a,low%20back%20and%20leg%20pain

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Les 3 types de muscles qui composent votre corps (et à quoi ils servent)

Le système neuromusculosquelettique permet au corps humain de fonctionner au quotidien. La synergie des systèmes neurologique, musculaire et squelettique est essentielle pour que l’être humain se réalise de façon optimale. Les muscles, les tendons, les ligaments et les bourses jouent un rôle important dans cette synergie et c’est ce qui sera mis de l’avant dans cet article. Grâce à ce dernier, vous découvrirez la fonction et l’importance des différents tissus mous du corps humain.

Le système neuromusculosquelettique : pour assurer des fonctions physiologiques optimales

Les différents systèmes du corps humain fonctionnent en synergie, et ce, à chaque instant. Lorsqu’ils fonctionnent optimalement, ils lui permettent d’exprimer son plein potentiel au quotidien. Le système nerveux orchestre le tout et par la suite, les autres systèmes peuvent jouer le rôle qui leur est attribué :

  • Système cardiovasculaire : fonctions cardiaques et circulatoires
  • Système pulmonaire : fonctions respiratoires
  • Système digestif : fonctions digestives
  • Système endocrinien : fonction des différentes glandes et sécrétion de différentes hormones (ex.: thyroïde, ovaires, hypophyse, pancréas, etc.)
  • Système urinaire : filtration du sang et élimination des déchets par l’urine
  • Système reproducteur : fonctions associées à la reproduction et la grossesse
  • Système lymphatique : fonctions de défense du corps humain (fonction immunitaire)
  • Système musculosquelettique : fonctions associées au mouvement volontaire des articulations et au mouvement involontaire de certains muscles comme les muscles intestinaux

De façon générale, les muscles sont associés au mouvement volontaire :

Les muscles qui permettent ce type de mouvement sont les muscles striés squelettiques.

Saviez-vous que le corps humain est constitué d’autres types de muscles? En effet, ces derniers créent des mouvements, mais ils ne sont pas volontaires. Ils permettent, par exemple, aux intestins de remplir une partie de leur fonction en favorisant le mouvement des aliments et l’absorption de leurs nutriments dans le tube digestif. Ces muscles sont appelés les muscles lisses.

Il existe une 3e catégorie de muscle et il s’agit du muscle strié cardiaque. Il a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, mais ne se contracte pas de façon volontaire. En effet, il n’a jamais été question que vous demandiez à votre cœur de pomper le sang, n’est-ce pas? Cette contraction se fait sans aide et est orchestrée par le système nerveux autonome.

Le muscle : différentes catégories, différentes fonctions, différentes compositions

Comme mentionné précédemment, il existe différentes catégories de muscles :

  1. Muscle strié squelettique
  2. Muscle strié cardiaque
  3. Muscle lisse

1. Muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est celui auquel on pense d’emblée : il permet le mouvement des articulations et donc le déplacement des différents membres du corps humain.

Ses fibres se fixent à un os par l’intermédiaire d’un tendon (qui se veut être l’extension d’un muscle). Dépendamment de l’orientation des fibres du muscle, le mouvement de l’articulation et du membre se fera dans une direction précise.

Puisque le muscle strié squelettique entre en contraction de façon volontaire (action décidée volontairement), il reçoit son innervation de neurones moteurs (cellules nerveuses). Lorsque la contraction doit se faire, l’influx nerveux part d’une région précise du cerveau, se dirige vers la moelle épinière et se rend directement à la fibre musculaire afin de créer une contraction et ainsi engendrer le mouvement désiré.

Fait important à noter : pour qu’un muscle réalise le mouvement qui lui est attribué, ses fibres doivent se contracter, donc se raccourcir. L’influx nerveux entraîne une cascade d’évènements chimiques qui auront comme résultat de raccourcir momentanément la longueur de la fibre afin de créer le mouvement.

2. Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, c’est-à-dire que visuellement, ils se ressemblent beaucoup. La majeure différence est que le muscle cardiaque n’entre pas en action de façon volontaire. Sa contraction vient des commandes du système nerveux autonome. Le chemin emprunté par l’influx nerveux pour se rendre aux cellules musculaires cardiaques n’est pas le même qu’avec le muscle squelettique.

En passant par le système nerveux autonome, la contraction du muscle cardiaque s’ajuste en fonction des besoins du corps humain. Puisque la contraction cardiaque impacte directement le flot sanguin dans le corps en entier, elle sera plus ou moins rapide selon ce qui est nécessaire pour que le corps fonctionne optimalement :

  • En période de repos, la contraction cardiaque n’est pas aussi rapide qu’en période d’effort. C’est tout à fait normal, puisque le corps n’a pas besoin que le flot sanguin soit augmenté pour apporter l’oxygène aux tissus.
  • En période d’action et/ou de réaction à une situation de fuite, la contraction cardiaque augmente par rapport à la normale puisque les tissus doivent recevoir un apport en oxygène plus élevé afin de permettre au corps de fonctionner adéquatement face à la situation dans laquelle il se retrouve. En conséquence, la fréquence des contractions cardiaques augmente pour que cette pompe qu’est le cœur puisse pousser plus efficacement le sang dans tout le corps.

3. Muscle lisse

Les muscles lisses sont présents dans la paroi de différents organes.

Dans les intestins par exemple, ils permettent entre autres le péristaltisme, c’est-à-dire les contractions qui font bouger les aliments dans le tractus digestif. En parcourant les différentes zones du système digestif, les aliments se dégradent, ce qui permet l’absorption des nutriments. Sans ce mouvement, le système digestif ne peut pas remplir ses fonctions de motilité et d’absorption de façon optimale. Tout comme le muscle strié cardiaque, le muscle lisse entre en action de façon involontaire, c’est-à-dire qu’il est régulé par le système nerveux autonome.

Le muscle lisse se retrouve également dans la paroi des vaisseaux sanguins. Lorsque le sang quitte le cœur, il parcourt le corps pour se rendre aux organes via les vaisseaux sanguins. Ceux-ci contribuent également au transport du sang et au maintien de la pression sanguine en se contractant à l’aide des muscles lisses. Personne n’a la capacité de contracter les muscles qui tapissent la paroi de leurs vaisseaux sanguins, n’est-ce pas?

La synergie est cruciale entre les différents systèmes du corps humain. Le système nerveux est à la base de cette synergie puisque le fonctionnement des autres systèmes dépend directement de sa fonction à lui. Que le muscle se contracte de façon volontaire (comme le muscle strié squelettique) ou non (comme le muscle strié cardiaque et le muscle lisse), l’entrée en action est directement reliée à la capacité du système nerveux à acheminer les bonnes informations aux bons endroits.

Raison de plus de prendre sa santé en main afin qu’elle soit optimale et vous permette d’exprimer votre plein potentiel!

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