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Découvrez les 5 conditions les plus fréquentes ciblant le coude

Le coude occupe une place importante parmi les articulations les plus sollicitées du corps humain. Si les jambes sont impliquées dans la plupart des mouvements quotidiens, le haut du corps ne donne pas sa place et n’est pas à négliger. L’amplitude de mouvement du coude n’est pas la plus grande, toutefois, on doit y porter une attention particulière puisque lorsqu’elle n’est pas optimale, les restrictions arrivent et les complications suivent aussi! Cet article vous permettra de comprendre le fonctionnement de l’articulation du coude, mettra en lumière différentes conditions et vous donnera certains conseils afin de préserver son amplitude maximale.

Bien comprendre les mouvements du coude

Contrairement à une grande articulation comme celle de l’épaule ou de la hanche, l’articulation du coude ne permet pas des mouvements dans tous les axes. Est-ce un problème en soi? Bien sûr que non! En collaboration avec le poignet et l’épaule, cette articulation permet au membre supérieur de créer une foule de mouvements tout aussi importants les uns que les autres. Sans la flexion du coude, il vous serait impossible de porter des aliments à votre bouche, pensez-y!

L’articulation du coude peut exécuter 4 types de mouvements :

  1. La flexion (entre 140 et 150 degrés d’amplitude)
    La flexion du coude permet de le plier, c’est-à-dire de rapprocher l’avant-bras vers l’épaule.
  2. L’extension (entre 0 et 10 degrés)
    L’extension du coude permet d’éloigner au maximum la main de l’épaule. Ce mouvement est très petit.
  3. La supination (90 degrés)
    La supination du coude permet de faire bouger la main et le poignet en tournant la paume vers le plafond.
  4. La pronation (90 degrés)
    La pronation du coude permet de faire bouger la main et le poignet en tournant la paume vers le sol.

La flexion représente l’amplitude de mouvement la plus grande de cette articulation. La pronation et la supination sont, quant à elles, moins grandes, mais grâce à elles, les mouvements du poignet et de la main se voient bonifiés. À tort, on pense que ces mouvements proviennent du poignet, mais dans les faits, ils sont effectués grâce au coude. L’ulna et le radius (regardez bien l’image) bougent à partir du coude et non du poignet.

Le coude : différentes conditions à différents âges

Les conditions touchant le coude sont nombreuses. Elles n’ont pas toutes les mêmes implications et ne touchent pas le même type de patient.

  • Pendant la petite enfance, les structures anatomiques du coude ne sont pas aussi stables et fortes qu’à l’âge adulte. En conséquence, la dislocation de la tête du radius peut être fréquente.
  • Plus vieux, les enfants (et les adultes) commencent à jouer avec plus d’ardeur. Les risques de fractures augmentent donc. On tombe sur les coudes en glissant d’une grosse butte de neige, on chute à trottinette… Les protections sont donc essentielles, n’est-ce pas?
  • Lorsqu’arrive la pratique d’un sport de façon plus fréquente, les tendinites peuvent se développer en raison de la sursollicitation. Si le sport est mal pratiqué, la même chose peut se produire. La bursite peut aussi se développer.
  • Au moment de travailler (pensons aux travailleurs de bureau), la posture est essentielle afin d’éviter l’apparition de douleur au coude (ex.: tendinite).
  • Avec le processus de vieillissement et suite aux différents traumatismes (gros et moins gros) subis au cours de la vie, l’ostéoarthrose peut apparaître au niveau du coude.

Tant de possibilités pour une si petite articulation. Pour cette raison, il est essentiel d’être conscient de son environnement et des conseils qui peuvent nous être donnés afin de maximiser la santé.

Comment maintenir les amplitudes de mouvement du coude

D’un point de vue chiropratique, la préservation du mouvement articulaire est cruciale afin de maintenir les acquis et avoir une santé optimale. L’articulation du coude ne fait pas exception.

Plus une articulation possède un mouvement optimal, plus le système nerveux envoie des signaux optimaux à cette dernière. En d’autres mots, la “circulation” de l’information nerveuse entre l’articulation et les autres composantes du système neuromusculosquelettique est optimale. Une conduction nerveuse optimale a plusieurs avantages :

  • Maintien des amplitudes de mouvement articulaire
  • Diminution des risques de blessures
  • Meilleure adaptation du mouvement à l’environnement
  • Diminution des risques de développement d’ostéoarthrose (arthrose)
  • Meilleure souplesse des structures environnantes (ex.: ligaments et tendons)
  • En cas de douleur ou d’un diagnostic chiropratique, meilleure capacité de récupération
  • Meilleure endurance générale de l’articulation

La façon la plus facile de maintenir les amplitudes de mouvement du coude est d’être actif régulièrement.

L’inactivité est l’une des causes principales du développement de plusieurs conditions de santé. Si auparavant l’activité physique était nécessaire à la survie de l’être humain, elle peut aujourd’hui être considérée comme optionnelle. Il est possible de se lever le matin sans avoir à sortir de la maison pour se nourrir et travailler. En conséquence, la sédentarité contribue sans contredit à la diminution des capacités physiques de l’être humain et donc, à long terme, à la perte de mouvement des diverses articulations.

Comme mentionné précédemment, le mouvement articulaire est influencé par le bon fonctionnement du système neuromusculosquelettique. La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, opte pour un suivi qui pourra à la fois agir directement au niveau articulaire lors des ajustements chiropratiques tout en donnant des conseils santé généraux qui auront le même objectif :

  • Modification de la posture de sommeil
  • Modification de la posture de travail à l’ordinateur
  • Modification de la posture générale
  • Amélioration de la posture lors des sports
  • Exercices d’étirement (à préconiser pour les travailleurs de bureau)

    1. Étirement des fléchisseurs du poignet
    – En allongeant complètement le bras devant soi et en plaçant la paume de la main vers le plafond, utiliser la main opposée pour pousser la main vers le sol.
    – Maintenir cette position entre 30 et 40 secondes, sans trop pousser pour éviter de développer une douleur.
    – Alterner entre les 2 mains et répéter 2 fois chaque côté

    2. Étirement des extenseurs du poignet
    – En allongeant complètement le bras devant soi et en plaçant la paume de main vers le sol, utiliser la main opposée pour pousser la main vers le plafond.
    – Maintenir cette position entre 30 et 40 secondes, sans trop pousser pour éviter de développer une douleur.
    – Alterner entre les 2 mains et répéter 2 fois chaque côté
  • Exercices de renforcement au besoin

La chiropratique est donc un excellent moyen à envisager afin de maintenir les acquis en termes d’amplitude de mouvement. Ne vous privez pas de l’expertise en santé neurovertébrale de votre chiropraticien, elle pourrait grandement vous aider dans l’atteinte de vos objectifs de santé!

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Douleur au coude et chiropratique : un duo incomparable

La douleur au coude est plus fréquente que l’on croit. Elle touche autant les sportifs que les sédentaires. Elle peut survenir à la suite d’une mauvaise posture, une surutilisation ou lors d’un traumatisme. De plus, elle ne fait pas abstraction de l’âge. Dans cet article, vous apprendrez quels sont ses mécanismes d’apparition, mais surtout, vous comprendrez les 6 avantages à consulter en chiropratique afin d’optimiser la fonction de cette articulation.

Le coude : quand la douleur s’installe

Les troubles liés à l’articulation du coude peuvent se présenter de différentes façons :

  • Douleur localisée (comme un point précis)
  • Douleur irradiante (qui s’étend vers la main ou l’épaule
  • Douleur au repos
  • Douleur au mouvement
  • Douleur associée à une diminution de l’amplitude de mouvement
  • Douleur d’intensité variable à l’avant ou l’arrière de l’articulation
  • Douleur associée à un engourdissement
  • Raideur générale de l’articulation
  • Douleur associée à un œdème (enflure)
  • Douleur lors de mouvements spécifiques
  • Douleur associée à une perte de force

De cette liste, plusieurs caractéristiques pourraient être présentes en même temps. Le chiropraticien étant formé pour évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, son expertise pourrait grandement vous aider à déterminer quelle est la cause de votre douleur et ensuite vous proposer le suivi le mieux adapté à votre condition.

Décortiquer les mouvements pour mieux comprendre

Le coude est formé de 3 os (humérus, radius et ulna) ainsi que de plusieurs types de tissus mous comme les ligaments, les tendons, les bourses et les capsules articulaires.

Ensemble, tous ces éléments constituent une articulation qui permet 4 types de mouvements :

  • Flexion (plier le coude)
  • Extension (déplier le coude)
  • Supination (tourner les mains vers le haut)
  • Pronation (tourner les mains vers le bas)

Pour que l’articulation puisse fonctionner optimalement et permettre un mouvement adéquat et sans douleur, une synergie doit être présente au sein de chaque composante. Le corps ayant la capacité de s’autogérer une attention doit tout de même être portée à chaque changement qui s’installe (apparition de douleur, diminution de l’amplitude de mouvement, œdème, etc.) puisque l’équilibre du coude peut facilement être dérangé et laisser certaines conditions devenir plus importantes.

Qu’est-ce qui peut causer une perte de synergie dans les structures du coude?

Les conditions neuromusculosqueletettiques associées au coude peuvent avoir différentes origines. Comme mentionné d’entrée de jeu, la douleur au coude peut cibler plusieurs types de clientèles, allant des touts petits aux gens du bel âge :

1. Des problèmes de coude chez les moins de 6 ans?

Avez-vous déjà fait virevolter votre enfant en le tenant par les mains? Rares sont ceux qui n’aiment pas ça, n’est-ce pas? Cependant, ce jeu entraîne une très grande force de traction au niveau du coude et peut causer une subluxation de la tête radiale (la tête radiale quitte son emplacement normal). Chez les jeunes enfants, les structures articulaires n’ont pas encore atteint leur maturité et ont une plus grande laxité qu’à l’âge adulte. La traction exercée sur le coude lors de cette manœuvre peut être suffisante pour créer une subluxations de la tête radiale.

Parfois douloureuse, parfois non, une diminution ou une gêne des mouvements du coude est généralement observée suite à un mouvement ayant exercé une traction sur le bras.

Lors de votre visite chez votre chiropraticien, si celui-ci détermine que la tête radiale est subluxée, il vous dirigera sans hésitation à votre médecin pour qu’un suivi approprié soit effectué.

2. Les sportifs et les tendinites

Les tendinites au coude, entre autres chez les golfeurs et les joueurs de tennis, sont relativement fréquentes.

Joueurs de golf (épicondylite médiale, golf elbow) : En raison du mouvement effectué lors de la frappe de la balle, les muscles fléchisseurs du poignet et des doigts sont très sollicités. Puisqu’ils s’attachent sur l’épicondyle médial, la répétition du mouvement peut créer une inflammation à l’insertion des muscles et ainsi être à l’origine de l’épicondylite.

Joueurs de tennis (épicondylite latérale, tennis elbow) : De façon similaire, le mouvement fait lorsque le joueur de tennis frappe la balle stimule les muscles extenseurs du poignet et des doigts qui s’attachent sur l’épicondyle latéral. L’épicondylite s’installe en raison de la répétition du mouvement et de la surutilisation des muscles. Petits ou grands peuvent donc se retrouver avec une douleur causée par leur sport.

3. Les travailleurs de bureau

Ce n’est plus un secret pour personne : l’ergonomie de bureau est un véritable casse-tête pour les travailleurs. Bien qu’elle ne soit pas exigeante en soi, une posture de travail à l’ordinateur inadéquate peut causer bien du tort au membre supérieur. Si l’on pense plus souvent à l’épaule et au cou, le coude n’est pas moins impliqué dans les troubles découlant des postures de travail.

4. Les ouvriers en posture statique

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la posture statique n’est pas moins dommageable que celle qui demande une utilisation fréquente d’un muscle. Le fait de travailler les bras dans les airs, par exemple, demande une contraction constante de certains groupes de muscles, ce qui entraîne une fatigue et peut être à l’origine de certaines conditions ciblant le coude (ex.: dysfonction articulaire, tendinite).

5. Les personnes ayant subi un traumatisme direct

Une chute sur le coude peut être anodine, mais elle peut également entraîner une bursite, une tendinite, une entorse, une fracture ou une dislocation.

6. Les gens à risque de dégénérescence

Comme n’importe quelle articulation, le coude peut être touché par l’arthrose. Un historique de traumatisme peut, par exemple, avoir causé une dysfonction à l’articulation et être à l’origine d’une dégénérescence osseuse précoce.

7. Les utilisateurs de technologies

Qu’elle soit optimale ou non, l’utilisation d’un clavier sur une période prolongée peut être à l’origine de conditions ciblant le coude. Il en va de même pour l’utilisation des autres technologies comme le cellulaire, la tablette et les jeux vidéo.

La chiropratique à la rescousse

De par sa vision globale de la santé, le chiropraticien peut être à même d’influencer plusieurs aspects d’une condition neuromusculosquelettique ciblant le coude. Voici donc les 6 raisons pour lesquelles vous pourriez songer à le consulter!

1. Trouver la cause

Lors de la visite de son patient, le rôle premier du chiropraticien est de déterminer quelle est l’origine de la condition pour laquelle il le consulte. Son anamnèse (période de questions) l’aidera entre autres à évaluer ses habitudes de vie, ses antécédents et recueillir plus d’information sur la douleur.

2. Effectuer un examen physique complet

Suite à l’anamnèse, un examen physique en lien avec les informations recueillies vient confirmer ou infirmer certaines possibilités afin d’aider le chiropraticien dans l’élaboration de son diagnostic chiropratique.

3. Compléter l’analyse de cas avec des examens complémentaires

Afin d’émettre son diagnostic chiropratique, le chiropraticien peut avoir besoin d’examens complémentaires comme des rayons X. Puisque sa formation lui permet de prescrire, prendre et analyser des radiographies de tout l’appareil locomoteur (colonne vertébrale et extrémités), il pourrait compléter sa prise de données par des clichés de votre coude.

4. Traiter les conditions neuromusculosquelettiques

Une fois le diagnostic chiropratique émis, un suivi est recommandé. Il propose généralement des manipulations vertébrales et articulaires. Certaines thérapies complémentaires pourront s’ajouter comme l’ultrason, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS), l’utilisation de glace ou de chaleur, le laser ou la thérapie par ondes de choc. Dans l’éventualité où une référence à un autre professionnel ou une collaboration interprofessionnelle soit envisagée, il sera également en mesure de le faire.

5. Recommander des exercices spécifiques

Dans une optique d’optimisation de la santé et de prévention des récidives, certains exercices peuvent être recommandés. Selon le besoin, ils viseront à renforcer ou étirer certains groupes musculaires afin d’assurer une bonne stabilité de l’articulation du coude.

6. Suggérer des changements d’habitudes de vie

Dans l’éventualité où l’origine de votre condition soit liée à une mauvaise posture, un mouvement répétitif ou une surutilisation, votre chiropraticien pourrait vous recommander des changements au niveau de certaines habitudes de vie : amélioration de la posture, modification du poste de travail, diminution de la fréquence d’un mouvement particulier.

Votre chiropraticien : un professionnel qui a à cœur votre bien-être global. N’hésitez pas à le consulter!

Sources, telles que consultées le 24 mai 2022 :
http://www.irsst.qc.ca/media/documents/pubirsst/rg-779.pdf

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