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Les 10 astuces pour jardiner sans se blesser

Le dos de Marguerite était bien heureux que l’hiver se termine : fini le pelletage! Mais il n’avait pas venu venir son autre bête noire : le jardinage!

Le jardinage, ce n’est pas un doux passe-temps pour retraité : c’est tout un sport! Nous dépenserons près de 300 calories à l’heure en creusant, labourant, transportant, semant et arrosant nos belles plantes. L’équivalent d’environ une heure de marche rapide. Pas mal.

Pour éviter de se blesser au dos, Marguerite a intérêt à porter une attention particulière à la façon dont elle s’y prendra pour cultiver son potager et embellir sa plate-bande.

Avant de jardiner, Marguerite devra :

S’échauffer. Pour s’échauffer correctement, il suffit de se mettre en mouvement.

Pourquoi ne pas commencer par une petite marche active : en balançant les bras, avec des enjambées assez importantes et d’un bon pas ?

On poursuit avec quelques rotations du cou, des épaules, du tronc et des chevilles. Pour terminer avec une petite série d’étirements.

Porter des vêtements adéquats. Des vêtements longs et amples (ou extensibles) sont parfaits pour le jardinage. Ils nous protègent du soleil et des insectes, tout en nous permettant de bouger librement.

Pour éviter les ampoules et autres blessures, il est recommandé de porter des gants.

Pendant qu’elle jardine, Marguerite devra :

Utiliser les bons outils. La brouette est un indispensable pour transporter tous les sacs de terre et de compost. On la choisit à 2 roues pour éviter les déséquilibres.

Les genouillères permettront de travailler confortablement à genoux, plutôt que de se pencher.

Le boyau d’arrosage est préférable à l’arrosoir. Posséder une bêche pourrait être bien utile pour retourner la terre et retirer les mauvais herbes en conservant une posture droite.

Varier les tâches régulièrement. Le dos n’aime pas les positions prolongées. Il est préférable de changer de tâches aux 15 à 30 minutes environ. Une façon facile de plaire aux articulations et aux muscles les plus sollicités.

Faire des pauses régulièrement. Si on varie les tâches, on peut espacer un peu les pauses. Par contre, si on n’a d’autres choix que de rester dans une même position plus de 15 minutes, on se lève et on fait quelques étirements.

Pourquoi ne pas respirer un bon coup tant qu’à y être! Ça va oxygéner les muscles et améliorer notre qualité de présence. Ne dit-on pas du jardinage qu’il est méditatif?

S’hydrater. Particulièrement par temps chaud et ensoleillé, il est essentiel de boire suffisamment d’eau. Nous perdons beaucoup d’eau par la sueur et la déshydratation augmente les risques de souffrir d’un malaise et d’une blessure.

Bouger adéquatement. On plie les genoux plutôt que de se pencher. Pour pelleter, le principe est le même qu’avec la neige.

On demande de l’aide au besoin. Un voisin ou un ami pour venir nous donner un coup de main pour les tâches plus difficiles comme soulever les sacs de terre, étendre de la roche ou transporter des pierres.

Après le jardinage, Marguerite devra :

S’étirer. La même série d’étirements à la fin d’une grosse journée de jardinage pourra réduire les courbatures et favoriser une bonne récupération.

Vérifier qu’elle a un bien un rendez-vous prévu avec son chiro. Les tâches intenses et ponctuelles (que l’on fait de façon intensive mais seulement quelques fois par année) entraînent plus de risques de blessures.

Le jardinage, le pelletage, le nettoyage des gouttières et le cordage de bois en font tous partie.

Consulter son chiropraticien pour une vérification de routine est une excellente décision afin de s’assurer que notre colonne vertébrale et nos autres articulations demeurent alignées et mobiles.

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Les 10 mythes chiropratiques les plus répandus

La chiropratique est-elle scientifique? Est-ce que ce sont les os qui craquent lors des traitements? Même si plus de 4 millions de Canadiens consultent un chiropraticien chaque année, la chiropratique est méconnue de plusieurs personnes. Qu’en est-il vraiment? Voici les 10 mythes les plus répandus en chiropratique.

1. La chiropratique coûte cher

Au Québec, on a souvent l’impression que les soins de santé sont gratuits. Détrompons-nous. Le système de santé occupe la plus grosse portion du budget gouvernemental et nous le finançons à même nos impôts. Il est vrai qu’il faudra débourser de votre poche pour vos soins chiropratiques, tout comme vous le faites pour les soins dentaires. Quoique la plupart des assurances couvrent une bonne partie des frais. Mais pensez-y, un problème qui dégénère risque de vous coûter bien plus cher, surtout si vous devez cesser de travailler. « Si vous pensez que la santé coûte cher, essayez la maladie! » En traitant un problème dès son apparition, les coûts seront minimes si l’on compare à un arrêt de travail, sans compter les autres conséquences sur votre vie.

Mieux encore, les soins chiropratiques préventifs ne vous coûteront que quelques centaines de dollars par année. En comparaison : l’achat (ou la location) et l’entretien d’un véhicule peuvent vous coûter plus de 10 000 $ annuellement. Nous n’avons qu’une seule colonne vertébrale, une seule santé. Comment se fait-il que nous soyons plus enclins à débourser des milliers de dollars pour un véhicule (qui se remplace soit dit en passant) que des centaines de dollars pour notre propre santé?

2. La chiropratique n’est pas scientifique

Bien au contraire, la recherche chiropratique prend de l’expansion et les preuves de l’efficacité et de la sécurité des soins chiropratiques se multiplient. Une chaire de recherche en chiropratique a d’ailleurs vu le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières en 2006. Il est vrai qu’il a fallu du temps à la chiropratique pour démarrer ses recherches, faute de moyens (technologie, budget). Maintenant, on peut dire que la chiropratique bénéficie de recherches sérieuses et se taille une place de choix parmi les professions de la santé.

3. Un traitement chiropratique équivaut à un massage

Il est totalement faux de croire qu’un massage peut se substituer à un traitement chiropratique. Le chiropraticien utilise l’ajustement vertébral, une manipulation articulaire qui agit à la fois sur les systèmes musculaire, osseux et nerveux. Il est vrai que le massage détend la musculature, mais les bénéfices physiques s’arrêtent là. L’ajustement chiropratique vise la correction du problème sous-jacent, celui-là même qui entraîne les contractions musculaires : la subluxation. Toutefois, le massage demeure un excellent complément à l’ajustement chiropratique.

4. La chiropratique, c’est pour ceux qui ont mal

La douleur est la dernière manifestation d’un problème physique. Bien avant que la douleur n’apparaisse, des changements dans les structures et les fonctions du corps surviennent. La subluxation est un bon exemple. Elle peut demeurer silencieuse de nombreuses années. Lorsque la douleur fait son apparition, le problème est généralement présent depuis longtemps. Des irritations, de l’inflammation, des contractions musculaires et de l’usure prématurée peuvent se présenter avant la douleur.

Lors des traitements, la douleur disparaîtra généralement en premier, mais ce ne sera pas le gage d’une guérison complète. Il faudra poursuivre les soins jusqu’à ce que la cause soit enrayée, sans quoi le problème et la douleur associée referont surface. Le chiropraticien détecte les subluxations avant même qu’elles ne fassent mal. Il les corrige immédiatement et s’assure ainsi qu’elles ne causeront pas plus de dommage. Consulter en chiropratique sans avoir mal, ce n’est pas inutile, c’est intelligent! Tout comme aller chez le dentiste sans avoir mal ou chez le garagiste sans entendre de bruits bizarres sortir du moteur.

5. Les chiropraticiens sont des charlatans

À une certaine époque, les chiropraticiens ont été associés aux charlatans. N’importe qui pouvait s’improviser chiropraticien et se proclamer docteur en chiropratique. Ce n’est plus le cas depuis 1973 au Québec, année où les chiropraticiens se sont dotés d’une Loi sur la chiropratique et ont fait leur entrée à l’Office des professions. Depuis, l’Ordre des chiropraticiens du Québec veille à la protection du public en s’assurant que les chiropraticiens du Québec détiennent un permis valide. Pour obtenir ce permis, le chiropraticien doit avoir complété son doctorat en chiropratique (cinq ans d’université, dont 18 mois d’internat), suivre un nombre préétabli d’heures de formation continue et payer ses cotisations annuelles.

6. La chiropratique crée une dépendance (ou vous oblige à prendre un abonnement à vie)

Le chiropraticien, en raison de ses connaissances et de son expérience, sait d’emblée que la prévention rapporte. La plupart des chiropraticiens croient en la chiropratique préventive et la proposent à leurs patients une fois que leur problème initial est résolu.

Il demeure au choix du patient de poursuivre ou non des soins de mieux-être en chiropratique. Faire le choix ou non de la prévention de la santé est le reflet de ses valeurs personnelles. Bien manger, faire de l’activité physique, prendre soin de sa santé mentale sont autant de façons de cultiver son mieux-être. Inclure la chiropratique préventive dans son mode de vie relève du même domaine. La plupart des gens le font avec la dentisterie préventive. Sommes-nous dépendants des soins dentaires?

Certains vous diront que la seule dépendance que crée la chiropratique, c’est la dépendance au bien-être. Une vie exempte de douleurs, c’est tentant non?

7. L’ajustement chiropratique fait craquer les os

Le son entendu lors de certains ajustements (ou manipulations vertébrales) se nomme cavitation. Il s’agit en fait d’une formation de gaz qui survient lors d’un changement de pression dans l’articulation au moment de l’ajustement. La cavitation en elle-même est sans danger lorsqu’elle survient dans le cadre d’un ajustement articulaire exécuté par un chiropraticien. Il n’y a donc rien à craindre, ce bruit de « craquement » est inoffensif. La cavitation s’accompagne d’un relâchement musculaire et d’une libération d’endorphines, les hormones du bien-être, d’où le soulagement immédiat typique de l’ajustement chiropratique.

8. L’ajustement chiropratique est douloureux

En soi, l’ajustement chiropratique n’est pas douloureux. Lorsque l’on reçoit un ajustement dans une région indolore (subluxation silencieuse à un stade précoce), on ne ressent généralement aucune douleur. Toutefois, si l’on souffre de problèmes discaux ou s’il y a présence d’inflammation importante, il se peut qu’un inconfort léger soit ressenti lors de l’ajustement. Règle générale, les douleurs ressenties (le cas échéant) sont moindres que la douleur initiale. Comme dans toute forme de traitement, il existe néanmoins des risques relatifs et absolus dont l’exacerbation des symptômes. Votre chiropraticien vous en fera part en fonction du plan de traitement qu’il aura choisi.

9. Les ajustements chiropratiques sont dangereux

Les ajustements chiropratiques sont sécuritaires, à condition bien sûr qu’ils soient faits par un chiropraticien. L’Ordre des chiropraticiens est bien clair à ce sujet : « seul le chiropraticien détient une formation adéquate pour effectuer l’ajustement chiropratique avec précision et en toute sécurité. » Les cinq années d’études universitaires du chiropraticien lui permettent d’évaluer les risques associés à certains problèmes et ainsi de choisir un plan de traitement approprié. En effet, certains problèmes de santé et antécédents médicaux sont des contre-indications à la manipulation vertébrale, le chiropraticien est formé pour les connaître et reconnaître. L’approche chiropratique est d’ailleurs bien appuyée par des recherches scientifiques solides.

10. La chiropratique, c’est seulement pour les maux de dos

Il est totalement faux de croire que la chiropratique se résume aux maux de dos. Toutes les articulations du corps peuvent bénéficier de la chiropratique : cou, poignet, épaule, coude, genou, pied, hanche, bassin, etc. Cervicalgie, lombalgie, dorsalgie, tendinites, douleurs sciatiques, bursites, tennis elbow et douleurs à la mâchoire sont tous des problèmes pour lesquels le chiropraticien a été formé.

De plus, l’efficacité de la chiropratique a été prouvée pour le traitement des maux de tête d’origine cervicale. Grâce à son approche globale de mieux-être, la chiropratique contribue à soulager les douleurs associées à de nombreux problèmes de santé tels l’arthrose, l’arthrite, les migraines, la scoliose et plus encore. La chiropratique agit directement sur le système nerveux, qui lui, contrôle l’ensemble des fonctions du corps. C’est pourquoi les soins chiropratiques peuvent aussi améliorer l’état général d’une personne.

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Les 10 mythes chiropratiques les plus répandus

La chiropratique est-elle scientifique? Est-ce que ce sont les os qui craquent lors des traitements? Même si plus de 4 millions de Canadiens consultent un chiropraticien chaque année, la chiropratique est méconnue de plusieurs personnes. Qu’en est-il vraiment? Voici les 10 mythes les plus répandus en chiropratique.

1. La chiropratique coûte cher

Au Québec, on a souvent l’impression que les soins de santé sont gratuits. Détrompons-nous. Le système de santé occupe la plus grosse portion du budget gouvernemental et nous le finançons à même nos impôts. Il est vrai qu’il faudra débourser de votre poche pour vos soins chiropratiques, tout comme vous le faites pour les soins dentaires. Quoique la plupart des assurances couvrent une bonne partie des frais. Mais pensez-y, un problème qui dégénère risque de vous coûter bien plus cher, surtout si vous devez cesser de travailler. « Si vous pensez que la santé coûte cher, essayez la maladie! » En traitant un problème dès son apparition, les coûts seront minimes si l’on compare à un arrêt de travail, sans compter les autres conséquences sur votre vie.

Mieux encore, les soins chiropratiques préventifs ne vous coûteront que quelques centaines de dollars par année. En comparaison : l’achat (ou la location) et l’entretien d’un véhicule peuvent vous coûter plus de 10 000 $ annuellement. Nous n’avons qu’une seule colonne vertébrale, une seule santé. Comment se fait-il que nous soyons plus enclins à débourser des milliers de dollars pour un véhicule (qui se remplace soit dit en passant) que des centaines de dollars pour notre propre santé?

2. La chiropratique n’est pas scientifique

Bien au contraire, la recherche chiropratique prend de l’expansion et les preuves de l’efficacité et de la sécurité des soins chiropratiques se multiplient. Une chaire de recherche en chiropratique a d’ailleurs vu le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières en 2006. Il est vrai qu’il a fallu du temps à la chiropratique pour démarrer ses recherches, faute de moyens (technologie, budget). Maintenant, on peut dire que la chiropratique bénéficie de recherches sérieuses et se taille une place de choix parmi les professions de la santé.

3. Un traitement chiropratique équivaut à un massage

Il est totalement faux de croire qu’un massage peut se substituer à un traitement chiropratique. Le chiropraticien utilise l’ajustement vertébral, une manipulation articulaire qui agit à la fois sur les systèmes musculaire, osseux et nerveux. Il est vrai que le massage détend la musculature, mais les bénéfices physiques s’arrêtent là. L’ajustement chiropratique vise la correction du problème sous-jacent, celui-là même qui entraîne les contractions musculaires : la subluxation. Toutefois, le massage demeure un excellent complément à l’ajustement chiropratique.

4. La chiropratique, c’est pour ceux qui ont mal

La douleur est la dernière manifestation d’un problème physique. Bien avant que la douleur n’apparaisse, des changements dans les structures et les fonctions du corps surviennent. La subluxation est un bon exemple. Elle peut demeurer silencieuse de nombreuses années. Lorsque la douleur fait son apparition, le problème est généralement présent depuis longtemps. Des irritations, de l’inflammation, des contractions musculaires et de l’usure prématurée peuvent se présenter avant la douleur.

Lors des traitements, la douleur disparaîtra généralement en premier, mais ce ne sera pas le gage d’une guérison complète. Il faudra poursuivre les soins jusqu’à ce que la cause soit enrayée, sans quoi le problème et la douleur associée referont surface. Le chiropraticien détecte les subluxations avant même qu’elles ne fassent mal. Il les corrige immédiatement et s’assure ainsi qu’elles ne causeront pas plus de dommage. Consulter en chiropratique sans avoir mal, ce n’est pas inutile, c’est intelligent! Tout comme aller chez le dentiste sans avoir mal ou chez le garagiste sans entendre de bruits bizarres sortir du moteur.

5. Les chiropraticiens sont des charlatans

À une certaine époque, les chiropraticiens ont été associés aux charlatans. N’importe qui pouvait s’improviser chiropraticien et se proclamer docteur en chiropratique. Ce n’est plus le cas depuis 1973 au Québec, année où les chiropraticiens se sont dotés d’une Loi sur la chiropratique et ont fait leur entrée à l’Office des professions. Depuis, l’Ordre des chiropraticiens du Québec veille à la protection du public en s’assurant que les chiropraticiens du Québec détiennent un permis valide. Pour obtenir ce permis, le chiropraticien doit avoir complété son doctorat en chiropratique (cinq ans d’université, dont 18 mois d’internat), suivre un nombre préétabli d’heures de formation continue et payer ses cotisations annuelles.

6. La chiropratique crée une dépendance (ou vous oblige à prendre un abonnement à vie)

Le chiropraticien, en raison de ses connaissances et de son expérience, sait d’emblée que la prévention rapporte. La plupart des chiropraticiens croient en la chiropratique préventive et la proposent à leurs patients une fois que leur problème initial est résolu.

Il demeure au choix du patient de poursuivre ou non des soins de mieux-être en chiropratique. Faire le choix ou non de la prévention de la santé est le reflet de ses valeurs personnelles. Bien manger, faire de l’activité physique, prendre soin de sa santé mentale sont autant de façons de cultiver son mieux-être. Inclure la chiropratique préventive dans son mode de vie relève du même domaine. La plupart des gens le font avec la dentisterie préventive. Sommes-nous dépendants des soins dentaires?

Certains vous diront que la seule dépendance que crée la chiropratique, c’est la dépendance au bien-être. Une vie exempte de douleurs, c’est tentant non?

7. L’ajustement chiropratique fait craquer les os

Le son entendu lors de certains ajustements (ou manipulations vertébrales) se nomme cavitation. Il s’agit en fait d’une formation de gaz qui survient lors d’un changement de pression dans l’articulation au moment de l’ajustement. La cavitation en elle-même est sans danger lorsqu’elle survient dans le cadre d’un ajustement articulaire exécuté par un chiropraticien. Il n’y a donc rien à craindre, ce bruit de « craquement » est inoffensif. La cavitation s’accompagne d’un relâchement musculaire et d’une libération d’endorphines, les hormones du bien-être, d’où le soulagement immédiat typique de l’ajustement chiropratique.

8. L’ajustement chiropratique est douloureux

En soi, l’ajustement chiropratique n’est pas douloureux. Lorsque l’on reçoit un ajustement dans une région indolore (subluxation silencieuse à un stade précoce), on ne ressent généralement aucune douleur. Toutefois, si l’on souffre de problèmes discaux ou s’il y a présence d’inflammation importante, il se peut qu’un inconfort léger soit ressenti lors de l’ajustement. Règle générale, les douleurs ressenties (le cas échéant) sont moindres que la douleur initiale. Comme dans toute forme de traitement, il existe néanmoins des risques relatifs et absolus dont l’exacerbation des symptômes. Votre chiropraticien vous en fera part en fonction du plan de traitement qu’il aura choisi.

9. Les ajustements chiropratiques sont dangereux

Les ajustements chiropratiques sont sécuritaires, à condition bien sûr qu’ils soient faits par un chiropraticien. L’Ordre des chiropraticiens est bien clair à ce sujet : « seul le chiropraticien détient une formation adéquate pour effectuer l’ajustement chiropratique avec précision et en toute sécurité. » Les cinq années d’études universitaires du chiropraticien lui permettent d’évaluer les risques associés à certains problèmes et ainsi de choisir un plan de traitement approprié. En effet, certains problèmes de santé et antécédents médicaux sont des contre-indications à la manipulation vertébrale, le chiropraticien est formé pour les connaître et reconnaître. L’approche chiropratique est d’ailleurs bien appuyée par des recherches scientifiques solides.

10. La chiropratique, c’est seulement pour les maux de dos

Il est totalement faux de croire que la chiropratique se résume aux maux de dos. Toutes les articulations du corps peuvent bénéficier de la chiropratique : cou, poignet, épaule, coude, genou, pied, hanche, bassin, etc. Cervicalgie, lombalgie, dorsalgie, tendinites, douleurs sciatiques, bursites, tennis elbow et douleurs à la mâchoire sont tous des problèmes pour lesquels le chiropraticien a été formé.

De plus, l’efficacité de la chiropratique a été prouvée pour le traitement des maux de tête d’origine cervicale. Grâce à son approche globale de mieux-être, la chiropratique contribue à soulager les douleurs associées à de nombreux problèmes de santé tels l’arthrose, l’arthrite, les migraines, la scoliose et plus encore. La chiropratique agit directement sur le système nerveux, qui lui, contrôle l’ensemble des fonctions du corps. C’est pourquoi les soins chiropratiques peuvent aussi améliorer l’état général d’une personne.

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Comment prévenir les 8 maladies les plus mortelles

Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de la moitié des morts au Canada, des chiffres qui pourraient grandement s’améliorer si la population adoptait de meilleures habitudes de vie. Bien qu’un style de vie sain ne soit pas une garantie et que d’autres facteurs comme la génétique peuvent influencer l’état de santé, la science a tout de même démontré que les saines habitudes de vie contribuaient fortement à une meilleure qualité de vie. Dans cet article, vous découvrirez des trucs et astuces pour vous aider à prévenir les 8 maladies les plus mortelles.

1. Maladies cardiaques

Au Canada, les pathologies du cœur (cardiopathie ischémique, angine, insuffisance cardiaque, etc.) sont la 2e cause de mortalité, après le cancer. Les personnes sédentaires, présentant un surplus de poids ou souffrant d’hypertension ou de diabète de type 2 sont plus susceptibles de développer une maladie du cœur. Malgré un facteur de risque lié à la génétique, il est possible de prévenir les maladies cardiaques en adoptant de saines habitudes de vie.

A. Cesser de fumer. Plus de fumeurs meurent d’une maladie cardiaque que du cancer du poumon chaque jour. La cigarette augmente la pression artérielle, durcit les artères et crée une constriction des vaisseaux sanguins. Même la fumée secondaire est dangereuse.

B. Surveiller sa consommation de sel. Ce conseil s’applique particulièrement aux personnes qui présentent une pression artérielle élevée. Notre consommation de sel idéale devrait tourner autour de 1500 mg/jour. Il est important de porter une attention particulière au sel qui se cache dans les produits transformés (même les produits sucrés comme les pâtisseries). Il faut tout de même demeurer vigilant puisqu’une insuffisance en sodium peut être fatale.

C. Consommer suffisamment de potassium. Le potassium travaille en équipe avec le sodium pour réguler la pression artérielle. L’apport quotidien recommandé est de 4,7 g, mais la majorité des gens n’en consomment pas assez. Intégrez régulièrement des aliments qui en contiennent beaucoup comme la banane, l’avocat, l’épinard, la patate douce, les lentilles…

Si vous avez des symptômes de maladie cardiaque, consultez un médecin.

2. Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) et cancer du poumon

Que l’on parle d’emphysème, de bronchite chronique ou d’asthme chronique, les MPOC sont particulièrement incapacitantes. Le cancer du poumon, quant à lui, est le type de cancer le plus répandu au Canada. Il présente aussi un faible taux de survie, seulement 17 % des personnes atteintes vivent plus de 5 ans après son diagnostic. Afin de réduire les risques de développer une telle maladie, on doit :

A. Cesser de fumer. L’arrêt tabagique est l’aspect le plus important dans la prévention du cancer pulmonaire.

B. Éviter la pollution de l’air. Surveillez les alertes de smog et, si c’est possible, évitez de sortir lorsque l’air est particulièrement vicié. Si vous avez un système respiratoire fragile, il est possible de porter un masque pour filtrer les agents polluants.

C. Réduire les toxines aériennes dans l’air de la maison. Les produits ménagers toxiques, les parfums d’ambiance, les chandelles, la fumée de tabac et les résidus domestiques dangereux (RDD) peuvent contaminer l’air que vous respirez à l’intérieur même de votre maison. Si l’air extérieur est sain, ouvrez les fenêtres. Procurez-vous un purificateur d’air, utilisez un aspirateur muni d’un filtre HEPA (haute efficacité) régulièrement, choisissez des produits ménagers sans parfums ni toxines, faites usage d’un diffuseur d’huiles essentielles pour assainir l’air et désodoriser (choisissez une huile de haute qualité afin d’éviter de diffuser des solvants). L’exposition au radon est l’une des causes du cancer pulmonaire; faites vérifier le taux de radon de votre maison et prenez les mesures nécessaires pour en réduire votre exposition.

D. Faire une activité physique légère à modérée quotidiennement. L’exercice physique augmente les capacités d’oxygénation. Marchez tous les jours ou faites une activité comme le patin, le ski de fond, l’aquaforme, etc.

E. Combattre l’inflammation. L’inflammation des voies respiratoires est souvent associée aux MPOC. Combattez-la en adoptant une alimentation anti-inflammatoire (beaucoup de fruits et de légumes, moins de sucres raffinés, de produits transformés, de produits laitiers, etc.). Environ 8 % des cancers pulmonaires ont été liés à une trop faible consommation de fruits et légumes qui contiennent de nombreux antioxydants. L’exercice physique et le repos sont aussi des façons efficaces de réduire l’inflammation.

F. Consulter un chiropraticien. En plus de vous guider dans le choix de saines habitudes de vie, votre chiropraticien pourra aider votre système respiratoire à mieux fonctionner de 2 façons. D’abord en favorisant une mécanique optimale du diaphragme, des côtes, des clavicules et des muscles accessoires de la respiration, qui doivent bouger librement pour assurer une entrée et une sortie d’air efficaces. Puis en optimisant le système nerveux, qui est le coordonnateur de toutes les fonctions du corps, incluant les fonctions respiratoires.

Si vous constatez un changement dans vos fonctions respiratoires (respiration sifflante, toux chronique, souffle court, infections respiratoires fréquentes, expectorations sanguinolentes, etc.), consultez un médecin.

3. Accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est défini par un blocage ou une déchirure d’un vaisseau sanguin irriguant le cerveau, causant ainsi une réduction de son apport en oxygène et nutriments dans une région précise plus ou moins étendue. Les personnes souffrant d’une maladie cardiaque, d’hypertension artérielle, d’une inflammation des vaisseaux sanguins ou de fibrillation cardiaque sont plus à risque. Les fumeurs et les individus avec un historique familial d’AVC présentent aussi plus de risques. Différentes dispositions peuvent être prises pour prévenir l’AVC.

A. Adopter de saines habitudes de vie « amies du cœur ». Une alimentation saine, chargée en fruits et légumes et pauvre en sucres raffinés et produits transformés est un excellent départ. L’activité physique régulière optimise aussi la santé cardiovasculaire.

B. Cesser de fumer. Eh oui! Ça revient toujours…

C. Maintenir un poids santé. Votre indice de masse corporelle devrait se situer entre 18 et 25. Si vous avez de la difficulté à perdre du poids malgré de saines habitudes de vie, consultez un professionnel de la santé. Certains troubles métaboliques et endocriniens pourraient en être la cause.

D. Vérifier son taux de sucre sanguin. Maintenir un taux de sucre optimal dans le sang est primordial pour la santé. Les gens qui souffrent de diabète de type 2 et de prédiabète sont plus enclins à souffrir d’autres maladies chroniques que la population générale.

E. Surveiller son taux de cholestérol. La part de responsabilité du cholestérol dans les maladies cardiovasculaires est plus contestée que jamais. De plus en plus de scientifiques mettent en doute le fait qu’un haut taux de cholestérol soit à l’origine de maladies cardiaques et d’AVC. Le niveau de cholestérol semblerait être toutefois un bon indicateur de la santé cardiovasculaire. Si vous avez un taux de LDL (mauvais cholestérol) élevé, revoyez votre alimentation et augmentez votre niveau d’activité physique.

F. Savoir reconnaître les symptômes d’AVC. Une prise en charge rapide d’un AVC en cours aide grandement à prévenir les séquelles. L’acronyme VITE peut vous aider à vous rappeler quels symptômes sont à surveiller : Visage (est-il affaissé?), Incapacité (à lever les bras), Trouble (de la parole) et Extrême urgence.

G. Et les soins chiropratiques? Pendant de nombreuses années, l’ajustement chiropratique cervical a été soupçonné d’être une cause d’AVC en raison de 2 cas particulièrement médiatisés. Grâce à la recherche scientifique, nous savons maintenant que les risques sont extrêmement faibles. Près de 80 % des AVC sont précédés de symptômes tels que des maux de tête et des douleurs cervicales, poussant les gens à consulter en chiropratique, mais aussi en médecine. Les résultats d’une étude sont clairs : que les patients aient visité un médecin ou subi une manipulation cervicale par un chiropraticien, le risque d’AVC était similaire.

4. Maladie d’Alzheimer

Pertes de mémoire, confusion mentale et différents troubles de la pensée sont les symptômes les plus fréquents de cette maladie. Des plaques fragmentées (bêta-amyloïdes) se retrouvant au niveau du cerveau sont à l’origine de ces symptômes cognitifs. Même si l’Alzheimer a une composante génétique, le style de vie est de plus en plus pointé du doigt. Voici quelques trucs pour vous aider à la prévenir.

A. Adopter un style de vie « ami du cœur ». Un style de vie « ami du cœur », c’est un style de vie « ami du cerveau ». Une saine alimentation, couplée à de l’exercice physique régulier et à un sommeil adéquat, réduirait de 40 % les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer. Ce qui est profitable pour le cœur l’est aussi pour le cerveau!

B. Explorer le régime « MIND » (Intervention méditerranéo-DASH pour le retardement du déclin neurologique). Cette diète est un hybride entre le régime méditerranéen et le DASH (diète pour réduire la pression artérielle). Des chercheurs de l’Université Rush ont démontré que l’adoption de ce régime, constitué de 10 aliments à consommer et 5 aliments à bannir, réduisait de 53 % les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Les octogénaires ayant suivi cette diète pendant 5 ans étaient 7,5 ans plus jeunes que les autres d’un point de vue cognitif. Les 10 aliments à privilégier sont : les légumes-feuilles, les autres légumes, les légumineuses, les grains entiers, les noix, la volaille, les fruits de mer, le vin rouge (un verre par jour), l’huile d’olive et les baies (particulièrement les bleuets). Les aliments à éviter sont la viande rouge, le beurre et la margarine, le fromage, les pâtisseries et friandises et les aliments issus de la restauration rapide (malbouffe). Assurez-vous de consommer suffisamment d’oméga-3 et d’avoir un apport en vitamine D adéquat. Prenez des suppléments de qualité supérieure au besoin.

C. Prioriser le sommeil. La protéine (bêta-amyloïde) présente dans les plaques typiquement observées dans le cerveau des gens atteints de la maladie d’Alzheimer est réduite par le sommeil. Donc meilleures sont la qualité et la qualité de sommeil, plus bas sont les taux sanguins de la protéine bêta-amyloïde. Entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit sont recommandées. Établissez une routine et conservez-la.

D. Faire des exercices cognitifs. Les activités cognitives peuvent aider à améliorer le raisonnement, la mémoire et la vitesse d’exécution du cerveau. Les jeux de logique, les mots croisés et le sudoku sont d’excellents exemples d’activités.

E. Maintenir une bonne santé intestinale. Certaines études ont fait le lien entre le développement des plaques bêta-amyloïdes et la pauvreté du microbiote intestinale. Faites le plein d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, kombucha, miso, etc.) et de pré et probiotiques pour bien nourrir vos bonnes bactéries. Et comme la maladie d’Alzheimer a été surnommée diabète de type 3 en raison de sa similarité avec le diabète de type 2 (dérèglement de la réponse au glucose dans les cellules cérébrales), une consommation réduite en sucre pourrait aussi être bénéfique dans la prévention de cette maladie neurodégénérative.

5. Diabète de type 2

Cette maladie est un véritable fléau en Amérique du Nord. Elle est le résultat du style de vie. Les personnes sédentaires, en surpoids, souffrant d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial sont plus à risque de développer cette maladie. Les gens qui souffrent d’un diabète de type 2 sont plus à risque de développer un syndrome métabolique, une maladie cardiovasculaire, un cancer ou toute autre maladie chronique. L’adoption d’un mode de vie sain est la première étape à franchir afin de réduire les risques de développer un diabète de type 2.

A. Faire de l’activité physique. Bouger, c’est la santé! En plus de favoriser le maintien d’un poids santé, l’activité physique réduit l’anxiété et le stress, améliore la santé du cœur et aide à ralentir la progression du diabète de type 2.

B. Adopter une alimentation saine. Rien de nouveau ici. Favorisez les fruits et les légumes, réduisez votre apport en sel et en sucres raffinés et éliminez les gras trans. Augmentez votre consommation de bons gras (huile d’olive et de pépin de raisin, avocat, poisson, chia, chanvre, lin, etc.) et évitez les produits transformés. En réduisant de 7 % son poids corporel lorsqu’on est en surpoids, on diminue le risque de souffrir de diabète de type 2 de 58 %. Ça vaut le coup!

6. Cancer du côlon

Ce type de cancer est le 2e plus fatal. L’obésité, la sédentarité ou un historique de polypes intestinaux et de côlon irritable sont les facteurs de risque principaux. Voici quelques astuces pour vous aider à prévenir cette maladie.

A. Repenser la diète. La consommation de viande rouge et d’alcool augmente les risques de souffrir de ce type de cancer. Augmentez la quantité de fibres que vous consommez afin d’accélérer votre transit intestinal. Nourrissez votre microbiome grâce à des aliments fermentés ou des suppléments de probiotiques. Consommez davantage d’acides gras oméga-3.

B. Cesser de fumer. Le tabac est un des facteurs de risque du cancer du côlon.

C. Subir un dépistage. Demandez une analyse de selles à votre médecin si vous constatez des changements dans votre processus d’élimination (odeurs inhabituelles, sangs dans les selles, douleurs intestinales anormales, fréquence ou consistance inhabituelle des selles, etc.). Un dépistage précoce améliore le pronostic. Vous êtes ultimement responsable de votre santé.

7. Maladie rénale

Le rein est l’organe qui filtre le sang. Les gens atteints de diabète de type 2, d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial de maladie rénale sont plus à risque. Il est possible de réduire ces risques en suivant ces quelques conseils.

A. Adopter la diète rénale. Semblable à la diète méditerranéenne, la diète rénale préconise la consommation de fruits et de légumes, de légumineuse, de grains entiers, de poisson et de volaille tout en limitant grandement la consommation de sel.

B. Surveiller son taux de sucre. Le diabète étant un facteur de risque important, réduire sa consommation de sucre et vérifier sa glycémie régulièrement est une bonne habitude à prendre.

C. Cesser de fumer.

D. Limiter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce type d’analgésique (Advil, par exemple) réduit l’apport sanguin aux reins. Consultez un pharmacien ou un médecin afin de choisir une autre option pour soulager la douleur.

E. Éviter les boissons gazeuses. La consommation de plus de 2 boissons gazeuses par jour a été liée à des dommages rénaux.

8. Dépression

Les symptômes les plus communs de dépression sont la tristesse généralisée, la perte de motivation, les troubles de concentration, une perte d’appétit, les troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie), la fatigue et les idées suicidaires. Près de 2 personnes dépressives sur 3 rapportent divers symptômes physiques comme des douleurs articulaires et musculaires. Il existe certains facteurs de risque à la dépression comme le stress chronique ou intense, un traumatisme émotionnel, une exposition répétée à la violence ou à des abus. Voici quelques astuces pour aider à prévenir cet état.

A. Consulter en psychothérapie. S’ouvrir à quelqu’un et se confier est bénéfique pour l’esprit. Un psychologue saura vous outiller pour faire face aux différentes situations qui pourraient aggraver un état dépressif.

B. Pratiquer la méditation et la pleine conscience. Ces méthodes permettent de mieux gérer le stress et se sont avérées efficaces pour contrer les symptômes de dépression mineure. En faire une habitude quotidienne permet de mieux comprendre notre état d’esprit et de calmer le petit hamster.

C. Faire de l’activité physique. L’intensité et la fréquence de l’activité physique augmentent les effets protecteurs. L’exercice physique réduit aussi les risques de rechute.

D. Adopter une alimentation saine. Des liens ont été faits entre le débalancement du microbiote et la dépression. Ajoutez des aliments fermentés et des probiotiques à votre alimentation, en plus de vous assurer d’un apport suffisant en oméga-3, vitamine D, vitamine B12. Préconisez les légumes verts, les fruits de mer et les poissons. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente les risques de dépression.

E. Adopter de saines habitudes de vie. Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes, portez une attention particulière à ce qui entre dans votre tête (bulletins de nouvelles, lectures, émissions de télévision) et entretenez des relations saines. De telles habitudes vous aideront à prévenir les troubles de la dépression.

 

Références :
Prevention magazine, Prevention’s Guide to Preventing Disease, avril 2018, pp 42-62.
Cassidy et coll. Risk of Vertebrobasilar Stroke and Chiropractic Care : Results of a Population-Based Case-Control and Case-Crossover Study, Spine, février 2008, vol. 33, no 4S, pp. 176-183.
Harach et coll. Reduction of Abeta amyloid pathology in APPPS1 transgenic mice in the absence of gut microbiota, Scientific Reports, 2017, article 41802.
U.S. Centers for Disease Control and Prevention September 12, 2017
Gouvernement du Canada : //www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada-fiche-technique.html
L’Association pulmonaire Québec : //pq.poumon.ca/maladies/cancer-pulmonaire/?gclid=EAIaIQobChMIv6WGta7s2gIVTFcMCh3sLg2IEAAYASAAEgImlfD_BwE
Statistiques Canada : //www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2017001/article/14776-fra.htm

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La prévention a bien meilleur coût : nos meilleurs trucs pour prendre soin de notre santé sans se ruiner!

On l’entend souvent : la santé, ça coûte cher! Mais est-ce vraiment le cas? Peut-on réellement calculer l’investissement financier consacré à notre santé? Devrions-nous ajouter un poste « santé et mieux-être » à notre budget mensuel? Comment minimiser ces dépenses tout en optimisant notre santé?

La maladie coûte beaucoup plus cher

Si quelqu’un dans votre entourage a déjà souffert d’une maladie grave comme un cancer, vous avez peut-être une idée de l’impact financier. La diminution du revenu, associée au coût des médicaments non couverts et aux coûts accessoires (transport, gardiennage, achat de nouveaux vêtements après une perte de poids, perruque, etc.), ça peut faire un méchant trou dans le budget.

Mais ce ne sont pas seulement les maladies graves qui affectent la santé financière, un simple mal de dos peut devenir une véritable plaie pour le p’tit cochon. D’autant plus s’il devient chronique. L’absentéisme au travail (les Canadiens s’absentent en moyenne huit jours par an du boulot en raison d’un problème physique) et les soins thérapeutiques intensifs pourraient vous coûter des centaines de dollars. Et c’est encore plus vrai si vous n’avez pas d’assurances.

Même si l’on convient que les montants déboursés pour notre santé sont plus un investissement qu’une dépense, il est normal de souhaiter en avoir pour son argent.

Une question de choix d’abord

Cet investissement financier dans notre santé peut toucher plusieurs sphères : l’alimentation, l’exercice physique (équipement, cours, abonnements, DVD, etc.), les soins thérapeutiques (chiropratique, psychologie, massothérapie, etc.), les produits dérivés (oreiller orthopédique, matelas, mobilier fait de matériaux bruts et sains , suppléments alimentaires, équipement culinaire, articles ergonomiques, etc.) et la formation/l’éducation (lectures, conférences, séminaires, webinaires, etc.).

Puisque nous ne sommes pas tous millionnaires, on doit faire des choix afin de respecter notre budget santé/mieux-être. Peut-être qu’on décidera de manger plus souvent à la maison, de faire son latte soi-même plutôt que d’arrêter au café du coin, de louer un film au lieu d’aller au cinéma, d’acheter moins de vêtements (ou de les choisir de seconde main), de voyager moins, d’avoir une seule (ou pas de) voiture, de posséder une plus petite maison, etc. À chacun de voir comment il souhaite gérer son budget, mais une chose est certaine (ou presque) : on peut toujours faire place à l’amélioration.

Manger mieux sans que ça coûte un bras!

Il n’est pas faux de dire que les aliments sains et biologiques sont plus dispendieux. Mais quand on sélectionne minutieusement ce qui entre dans notre système (de bons nutriments, plus de vitamines et de minéraux, le moins de pesticides possible, etc.), on fait aussi le choix de limiter notre consommation d’alcool, de tabac et de produits transformés, ce qui au bout du compte réduit considérablement la facture.

Il est tout de même possible de minimiser les coûts liés à notre alimentation (même biologique) en adoptant quelques habitudes :

  • Surveiller les circulaires pour des spéciaux et des rabais. Même dans l’alimentation biologique, il existe des rabais qui valent la peine. Il arrive même que la version bio d’un aliment soit moins chère. On prend donc le temps d’éplucher les circulaires et on vérifie toujours une fois sur place. Petit truc : si on a un mobile, on télécharge une application qui regroupe les circulaires (Flipp, par exemple) et qui nous permet de faire une recherche. On inscrit : bio ou biologique dans la recherche et l’application nous propose des articles en rabais dans les supermarchés, pharmacies et grandes surfaces. On peut aussi s’abonner à des infolettres de marchés d’alimentation biologique ou naturelle pour connaître leurs spéciaux hebdomadaires. Certains offrent la livraison de produits non périssables.
  • Consommer des aliments en saison. Il est certain qu’acheter un brocoli en plein hiver coûte plus cher que durant la belle saison. Il est donc plus économique de consommer les aliments quand ils sont abondants. On fait le plein de petits fruits en été et de courges et légumes racines en hiver!
  • Planifier et cuisiner. Le conseil revient souvent dans les blogues culinaires : c’est un incontournable! Pour réduire la facture, on planifie nos repas en fonction des aliments de saison, des spéciaux et de nos réserves et on cuisine tous nos repas. En semaine, on opte pour la mijoteuse, des restes du week-end, des repas crus ou des grillades rapides. On peut aussi participer à une cuisine collective ou simplement préparer des repas pour la semaine durant le week-end.
  • Faire des achats groupés. Les paniers biologiques sont un bel exemple de ce type d’achat. On peut aussi réunir quelques familles, sélectionner des aliments et acheter en gros auprès d’un producteur.
  • Acheter en grandes quantités. Si on a l’espace, on achète les plus grandes quantités possible, particulièrement lorsqu’il s’agit de denrées non périssables comme la farine, les noix, le riz, le quinoa, les fruits séchés, le chia, etc. On économise alors sur l’échelle.
  • Conserver les aliments. Il existe plusieurs méthodes pour augmenter la longévité des aliments : la congélation, la mise sous vide, la déshydratation, les conserves, la lacto-fermentation… Même si les aliments n’ont pas toujours le même goût, il n’en demeure pas moins qu’ils sont (presque) aussi nutritifs, parfois même plus (fermentation).
  • Faire son jardin. Que ce soit un jardin familial ou collectif, se mettre les deux mains dans la terre permet de relaxer et d’économiser, en plus d’être une activité enrichissante pour les enfants.
  • En faire plus soi-même. Il est possible d’économiser en préparant soi-même certains aliments comme les boissons végétales (50 g d’amandes pour 2 litres d’eau + une datte ramollie dans le mélangeur, on filtre avec un coton fromage ou encore mieux un sac conçu à cet effet pour une préparation plus lisse), le yogourt, le kimchi, la choucroute, l’ail noir, etc.
  • Éviter le gaspillage. On tient un inventaire du contenu de notre frigo et on fait la rotation des denrées, les plus urgentes à consommer devraient être à la vue. On choisit nos recettes selon ce qu’on a déjà. On récupère les pieds de brocoli et de chou-fleur pour mettre dans nos potages, on garde notre pulpe d’amande (résidu pulpeux de la boisson d’amande maison) pour l’intégrer dans nos biscuits et muffins. On sert de plus petites portions (surtout aux enfants), on reviendra!
  • Moins de viande. Les viandes biologiques sont particulièrement dispendieuses et parfois difficiles à trouver. En choisissant ce type de viande, on s’assure de la qualité de la viande (antibiotiques, hormones, etc.), mais aussi du respect des animaux et de l’environnement. Pour respecter le budget, on mange de plus petites portions, moins souvent. On remplace les protéines animales par des protéines végétales comme les légumineuses, les noix et graines, etc.

Bouger plus sans débourser plus

Les activités physiques qui coûtent le moins cher sont probablement la marche, la randonnée, la course à pied et la natation en eau libre. Peu importe le sport que vous choisirez, vous devrez investir un montant de base dans l’équipement. Il est toutefois possible de se procurer le nécessaire de seconde main (à éviter pour les souliers de course) ou de louer un équipement pour la saison. Si vous souhaitez vous entraîner en salle, magasinez votre gym. Il y a souvent des promotions en cours d’année, abonnez-vous aux pages Facebook. Les salles de sport économiques sont de plus en plus populaires. On y retrouve moins de services (entraîneur sur place, bar à jus, cours de groupe pour les abonnés, douches gratuites…), mais le prix est souvent alléchant. On s’abonne d’abord pour une courte période, puis si on y va suffisamment, on opte pour un abonnement annuel (c’est aussi vrai pour la piscine, un centre de yoga, etc.).

Les cours de groupe (Zumba, yoga, spinning, CrossFit…) sont plus dispendieux, mais souvent plus motivants. Il est possible de se procurer des DVD (les ventes de garage en regorgent) d’entraînement pour la maison. De nos jours, de nombreux entraîneurs offrent des séances gratuites sur leur chaîne YouTube. Certaines applications (comme celles de Nike + Training) suggèrent gratuitement des plans d’entraînement complets (sans équipement) en vidéos.

Des soins chiropratiques de mieux-être pour optimiser sa santé

Les chiropraticiens proposent souvent à leurs patients des soins de mieux-être, c’est-à-dire une vérification régulière de leur colonne vertébrale (la fréquence dépend de l’état de santé du patient, de son âge, de ses activités, de son travail, de ses objectifs, etc.). Ils le font parce qu’ils savent que la prévention en chiropratique est un investissement.

Un problème musculo-squelettique chronique touche souvent plusieurs structures anatomiques, entraîne un débalancement mécanique (charpente) et des patrons de fonctionnement altérés (la boiterie, par exemple). La dysfonction biomécanique implique la plupart du temps une perturbation du système nerveux, qui peut prendre plusieurs semaines, voire des mois à se régulariser. Les traitements chiropratiques de soulagement et de correction sont pour ces raisons plus fréquents et plus nombreux (le corps doit prendre le temps de réparer ce qui ne va pas).

Les soins de mieux-être s’intègrent facilement dans un mode de vie sain. Ils ne coûtent que quelques centaines de dollars par an (la plupart des assurances en couvrent une bonne partie), s’inscrivent plus facilement dans un agenda chargé et aident à prévenir la dégénérescence d’un problème biomécanique en corrigeant la cause dès son apparition.

La chiropratique optimise la fonction du système nerveux, le chef d’orchestre de votre corps. Grâce à un système nerveux optimal, votre cerveau et votre corps communiquent de façon fluide. Votre corps peut ainsi mieux répondre au stress et profiter plus aisément de son pouvoir d’autoguérison.

Tout le monde sait qu’un entretien régulier de son véhicule (vérification, rotation de pneus, traitement antirouille…) permet d’accroître sa longévité tout en réduisant les risques de bris mécanique. Il en va de même pour le corps humain. L’argent que vous mettez aujourd’hui dans votre santé vous rapportera plus tard. En plus de minimiser le développement de plusieurs maladies et d’augmenter l’espérance de vie, un mode de vie sain contribue au mieux-être et favorise la vitalité chaque jour.

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Top 10 des tendances fitness pour 2017

Le monde du sport est en constante évolution. Le Collège américain de médecine sportive (American College of Sports Medecine – ACSM) a publié en octobre dernier, à la suite d’un sondage réalisé auprès de 25 000 professionnels du sport en provenance de partout dans le monde, ses prévisions de tendances fitness pour 2017.

Aucune surprise, les sportifs sont bien dans l’air du temps puisque la technologie portable trône au sommet de la onzième édition de ce palmarès. Selon l’auteur principal du sondage, Walter R. Thompson Ph. D., la technologie fait partie intégrante de notre vie quotidienne et les données recueillies sur la santé grâce à elle peuvent aider l’utilisateur à adopter un mode de vie plus sain.

Vous voulez être dans le vent en 2017? Lisez ce qui suit!

  1. Technologie portable. De quoi s’agit-il au juste? On parle ici de moniteurs d’activité, de podomètres, de montres intelligentes, de moniteurs de fréquence cardiaque et de dispositifs GPS. On retrouve même sur le marché des lunettes de soleil intelligentes et des vêtements intelligents, dont on prévoit des ventes explosives au cours des deux prochaines années.

    Quoique très pratique, l’utilisation de ces appareils devrait se faire avec modération. Votre chiropraticien de famille ne vous recommande pas de porter cette technologie trop longtemps (certaines personnes monitorent leurs paramètres en permanence) en raison de ses effets pervers. Vous utilisez ces dispositifs pour améliorer votre santé, mais il se pourrait bien que ce soit tout le contraire qui se produise. L’exposition prolongée et cumulative aux ondes électromagnétiques émises par ces appareils (et par plusieurs autres appareils qui nous entourent) pourrait provoquer des maux de tête par exemple.

    Alors, demeurez vigilant, tirez profit au maximum de ces appareils, sans qu’ils ne prennent emprise sur votre vie. (Conseil qui s’applique d’ailleurs pour l’ensemble de la technologie, n’est-ce pas?)

  2. Entraînement au poids de corps (bodyweight training). L’entraînement au poids de corps ne nécessite qu’une seule chose : votre corps! Ce qui en fait une activité vraiment abordable. Pas besoin d’un abonnement au gym; on se fait un peu d’espace et le tour est joué.

    Ce type d’entraînement n’est pas limité aux push-ups et aux pull-ups, détrompez-vous! En plus de reprendre contact avec les bases de l’entraînement physique, l’entraînement au poids de corps favorise les mouvements naturels du corps et l’implication de la musculation profonde, utilisée notamment pour garder l’équilibre. Allez! On se met aux burpees, jumping jacks, squats, lunges et set-ups.

  3. Entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT ou High-Intensity Interval Training). Caractérisé par une alternance de courtes périodes d’exercices très intenses suivies de courtes périodes de repos, l’HIIT est idéal pour les gens pressés puisqu’il se réalise généralement en moins de 30 minutes. Pas étonnant qu’il figure dans le top 3 du palmarès.

    Ce type d’entraînement permet de brûler autant de calories qu’une séance de 90 minutes à intensité moyenne. Ce qui est vraiment génial en plus, c’est qu’il permet de travailler sur l’endurance. Pratique pour ceux qui visent de longues randonnées en vélo le week-end, mais qui n’ont pas vraiment le temps de faire un entraînement spécifique parmi le métro-boulot-dodo.

  4. Professionnels de la condition physique compétents et expérimentés. Avoir un entraîneur privé favorise une plus grande motivation en plus d’aider à la prévention des blessures. Trouver quelqu’un qui nous aidera à atteindre nos buts n’est pas toujours chose simple. Assurez-vous d’abord que votre entraîneur est certifié et qu’il considère VOS attentes et objectifs.

    Au Québec, plusieurs formations sont offertes. Les kinésiologues sont les mieux formés, en plus de faire partie d’un ordre professionnel. Si vous désirez que votre programme d’entraînement soit bien adapté en fonction de votre état de santé, c’est probablement votre meilleur choix.

    Plusieurs écoles privées et les grandes bannières de centres d’entraînement offrent diverses certifications. Choisissez un entraîneur qui a de l’expérience et surtout qui acquiert de nouvelles connaissances dans le cadre d’une formation continue. Celle-ci n’est pas à négliger; les faits évoluent rapidement dans le domaine de l’activité physique et l’entraîneur doit se tenir au courant des dernières percées.

  5. Entraînement de force. Les programmes de prise de force demeurent le pilier central de nombreux centres d’entraînement. Ils peuvent sembler intimidants, surtout pour les femmes, mais sont une composante essentielle d’un programme d’exercice complet pour tous (peu importe la condition physique, le sexe et l’âge), tout comme les exercices d’endurance musculaire, d’endurance cardiovasculaire, de souplesse et le repos.

    On pourrait facilement croire que la perte de poids et l’entraînement de force ne vont pas ensemble. Bien au contraire! Ce type d’activité physique contribue à préserver la masse musculaire et augmente le métabolisme, induisant ainsi une dépense calorique plus grande, même au repos. Tentant, non?

  6. Entraînement en groupe. L’entraînement en groupe motive. Encore plus si on s’y rend avec un ami. Les programmes en groupe sont conçus pour motiver des participants n’ayant pas tous le même niveau de condition physique et pour les aider à atteindre efficacement leurs objectifs individuels.

    N’est-ce pas une belle occasion d’essayer une nouvelle activité comme le spinning, la zumba ou le boot camp? Parfait pour ceux qui aiment remettre à plus tard : le cours c’est aujourd’hui, pas demain!

  7. L’exercice : un médicament. Partout dans le monde, cette initiative vise à inciter les médecins et les professionnels de la santé à inclure l’activité physique dans le plan de traitement de leurs patients et à les diriger vers des professionnels du conditionnement physique.

    Le Québec ne fait pas exception à la règle. Depuis septembre 2015, les médecins peuvent prescrire officiellement de l’activité physique sous forme de cubes d’énergie équivalant à quinze minutes d’activité. Des ordonnances spécifiques leur ont été distribuées et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, à l’origine du programme, espère que ce bout de papier incite les patients à suivre de façon plus assidue ce qui était jadis un simple conseil.

    Votre chiropraticien de famille, quant à lui, continue de recommander l’activité physique. Comme médicament peut-être, mais surtout comme partie intégrante d’un mode de vie sain.

  8. Yoga. Cette pratique est peut-être ancestrale, mais n’aura jamais été aussi populaire. Qu’importe la sorte de yoga que vous choisirez (Power Yoga, Yogalates, Bikram, Ashtanga, Vinyasa…), vous exécuterez un enchaînement de postures définies dans le but de relaxer et d’améliorer votre santé.

    Le yoga présente de nombreux bénéfices : diminution de l’anxiété, du stress et des symptômes de dépression, augmentation de la qualité du sommeil, amélioration de la digestion ainsi que de l’apport sanguin partout dans le corps. Le yoga aiderait aussi à réduire les douleurs chroniques.

  9. Entraînement personnel. Chez nos voisins du Sud, les étudiants sont de plus en plus nombreux à se spécialiser en kinésiologie, ce qui indique qu’ils se préparent pour des carrières dans le domaine de la santé comme l’entraînement personnel. L’éducation, la formation et les certifications des entraîneurs personnels gagnent en importance dans les centres de santé et de conditionnement physique qui les embauchent.
  10. Activité physique et perte de poids. Même si la nutrition est encore plus importante que l’activité physique pour la perte de poids, il n’en demeure pas moins que bouger contribue grandement à l’atteinte des objectifs. Les professionnels de la santé et de la condition physique proposent de plus en plus l’exercice régulier, en plus de la restriction calorique, dans leurs programmes de perte de poids. Ce qui demeure le plus important, c’est de choisir une activité physique qui vous plaît, qui vous donnera envie de bouger et de vous donner corps et âme. Une étude a même démontré que les participants qui avaient du plaisir en faisant une activité physique augmentaient leur capacité aérobique et amélioraient leur santé en général.
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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Faites-vous partie des trop nombreuses personnes à prendre comme résolution, le 1er janvier, de faire plus d’exercice… avant de voir vos bonnes intentions s’envoler en fumée?

Vous n’êtes malheureusement pas seul. Selon le CDC (Centers for Disease Prevention and Control), 80 % de la population américaine ne respecte pas les recommandations de base, soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire(1). Vous vous doutez que nous ne sommes pas bien différents de nos voisins en termes d’habitudes de vie.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste : si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici quelques idées pour vous permettre de bouger sans nécessairement devoir vous rendre au gym ou vous abonner à quoi que ce soit. Vous et votre famille y prendrez goût rapidement!

  1. Ajoutez des intervalles

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

  1. Explorez votre propre ville

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

  1. Modifiez votre trajet

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

  1. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions « walk and talk »? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

  1. Promenez votre chien

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes.

  1. Entraînez-vous avec un ami

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

  1. Empruntez les escaliers

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

  1. Levez-vous de votre chaise

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne ? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

  1. Laissez l’auto à la maison

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

  1. Prenez des vacances différentes

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

  1. Planifiez vos séances d’entraînement

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important.

  1. Faites participer les enfants

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

  1. Utilisez les réseaux sociaux

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement.

  1. Optimisez votre temps devant la télé

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux « jumping jacks », la planche, les « push-ups », les redressements assis, les « squats » et les « lunges » sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

  1. Suivez votre progression

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

  1. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

  1. Essayez du nouveau

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

  1. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

  1. Fixez-vous un objectif

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

  1. Téléchargez une app

Ah ces téléphones intelligents… y a-t-il quelque chose qu’ils ne puissent pas faire? Utilisez le vôtre pour programmer une alarme pour vous rappeler de bouger ou pour comptabiliser la distance parcourue.

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais au https://draxe.com/exercise-hacks/

  1. http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
  2. http://news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

Autre article scientifique intéressant relié au sujet : U. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.

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Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

Categories Bougez mieux

L’activité physique est maintenant optionnelle

Plus personne n’est obligé de bouger de nos jours! Le monde « évolué » dans lequel nous vivons a éliminé le besoin de toute activité physique de notre quotidien alors qu’autrefois c’était une nécessité, voir même une question de survie. Résultat, la vie sédentaire a engendré une panoplie de problèmes de santé qui vous affectent peut-être même déjà.

Le corps est conçu pour bouger, pas pour rester assis. La bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir de décision sur vos actions. Vous pouvez choisir de poursuivre votre style de vie sédentaire (en acceptant les conséquences) ou vous pouvez, dès aujourd’hui, vous mettre à l’œuvre pour renverser la vapeur.

Les options pour mettre votre corps en mouvement sont nombreuses. Avez-vous entendu parler de l’entrainement fonctionnel? Il s’agit du type d’entrainement idéal pour stabiliser la colonne vertébrale et se diriger vers une santé optimale. Et connaissez-vous l’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT)? Une séquence courte et efficace qui vous permettra de voir des résultats rapidement.

À vous de jouer!

Vous avez déjà eu recours à au moins une des excuses suivantes pour ne pas vous entraîner de façon régulière : pas le temps, pas l’énergie, pas l’argent.

Première bonne nouvelle : On peut faire de l’exercice sans dépenser un sou, chez soi, en n’utilisant que le poids de son propre corps.

Deuxième bonne nouvelle : Plus d’énergie vous investissez, plus d’énergie vous retirez.

Troisième bonne nouvelle : Les entrainements de courte durée, mais à haute intensité, nécessitent moins de temps qu’un entrainement classique et donnent de meilleurs résultats.

Vous n’avez donc désormais plus de raisons de ne pas vous y mettre.

Retour aux sources

La première chose qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à vous entrainer est probablement l’image typique du gym avec ses poids et autres machines impressionnantes. Bien qu’un entrainement classique au gym vaille 100 fois mieux que de rester assis à la maison, ce n’est pas l’option idéale si votre but est d’atteindre un niveau de santé optimal.

Optez plutôt pour l’entrainement fonctionnel. C’est l’une des principales tendances dans le monde de l’activité physique en 2016. Une nouvelle mode pensez-vous? En fait, il s’agissait de la SEULE forme d’exercice ou d’activité connue jusqu’à il y a 4 ou 5 générations. L’idée est de bouger selon les besoins de l’humain, selon sa programmation génétique. Non, l’homme des cavernes ne faisait pas de flexions du biceps à répétition.

L’entrainement fonctionnel s’oppose à l’entrainement dit classique en ce sens qu’il ne vise pas l’isolation des muscles. Le concept de l’entrainement fonctionnel est de travailler des mouvements plutôt que des muscles dans le but de préparer le corps à mieux fonctionner dans la vie de tous les jours : sortir la poussette de l’auto, transporter les sacs d’épicerie, jouer au parc avec les enfants, pelleter le banc de neige dans l’entrée…

Alors à moins que votre objectif d’entrainement ne soit purement esthétique, songez à adopter l’entrainement fonctionnel pour atteindre un bien-être optimal et durable.

Entrainement par intervalles à haute intensité

L’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT pour high intensity interval training en anglais) est une autre nouvelle tendance sur laquelle il vaut la peine de s’attarder. Le HIIT est caractérisé par l’alternance de périodes d’exercices très intenses suivies de périodes de repos. Finies les séances interminables sur le tapis roulant!

 

Ce type d’entrainement a de nombreux avantages : il augmente votre métabolisme, il se pratique n’importe où, avec ou sans équipement, il s’effectue rapidement (entre 10 et 30 minutes), il améliore la gestion de la glycémie, etc.

 

Toutefois, soyez vigilant si vous n’êtes pas déjà physiquement actif : le HIIT n’est peut-être pas indiqué pour vous. Si vous vous considérez en bonne condition physique, allez-y tout de même graduellement puisqu’il s’agit d’un programme très exigeant.

Que choisissez-vous?

 

Si vous pensez que l’entrainement fonctionnel et le HIIT réfèrent exclusivement au CrossFit, détrompez-vous! Le CrossFit intègre parfaitement ces deux concepts, mais ce n’est pas le seul. De plus en plus de centres de conditionnement physique, d’entraineurs privés et même de programmes à faire à la maison offrent des entrainements de type fonctionnel et à haute intensité qui peuvent être adaptés à votre niveau. Pas besoin d’être un athlète pour vous entrainer! N’oubliez pas que l’important est de bouger et d’en faire aujourd’hui plus que vous en faisiez hier.

 

L’activité physique est optionnelle. Vous avez le choix entre augmenter considérablement vos chances de vivre longtemps et en santé ou de vous préparer à vous battre pendant des années contre des maladies chroniques souffrantes. La balle est dans votre camp!

 

 

Categories Bougez mieux

Avez-vous eu votre dose de vitamine « M » aujourd’hui ?

Vous avez hérité d’un incroyable bagage génétique. Vos gènes ont été modelés pendant des milliers de générations par les pressions environnementales et les choix que vos ancêtres ont faits afin de s’adapter et de survivre. Un style de vie actif était une caractéristique que tous les êtres humains avaient en commun. Ce qui veut dire que votre corps, aujourd’hui, s’attend à bouger. Vous devez donc considérer le mouvement comme un nutriment essentiel. Au même titre que l’eau est critique à tous les aspects de la fonction cellulaire, le mouvement constitue un élément essentiel de la santé. Il ne s’agit pas simplement d’être « en forme ».

Si vos ancêtres ne bougeaient pas, ils ne mangeaient pas. En fait, s’ils ne bougeaient pas, ils se faisaient manger! Les premiers humains avaient un mode de vie incroyablement demandant – chasse, cueillette, pêche, défense. La vie était active. L’héritage génétique que vous avez donc reçu exige un niveau extraordinaire de mouvement. En fait, les experts en génétique s’entendent sur le fait que le génome humain est demeuré pratiquement inchangé au cours des dernières dizaines de milliers d’années alors que le mode de vie actuel n’a plus rien à voir avec le monde qui l’a façonné.

À quand remonte la dernière fois où vous avez chassé votre lunch? Êtes-vous allé chercher de l’eau à la rivière aujourd’hui? Ou construit un abri ou ramassé du bois? Au cours de toute l’histoire de l’humanité, il y a eu un lien intime entre l’acquisition d’énergie et la consommation d’énergie (c’est-à-dire entre se procurer la nourriture et manger la nourriture). Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Dans le monde moderne, ce lien est complètement brisé. Ainsi, on retrouve un déséquilibre énergétique dévastateur qui a mené à une épidémie d’obésité à la base de la crise mondiale de maladies chroniques.

Nos ancêtres du Paléolithique n’avaient jamais l’option de s’asseoir à un restaurant et de commander un repas nourrissant d’un menu – encore moins de se présenter à la fenêtre d’une commande à l’auto! Le manque d’activités permettant de brûler des calories a été aggravé par les choix de nourriture toxique ou ne présentant aucun intérêt nutritionnel. Ce fossé entre notre conception génétique et notre mode de vie sédentaire est en train de nous tuer.

En bref : Les cellules ont besoin de mouvement pour être en santé.

Nos ancêtres ne « faisaient » pas d’exercice – leur existence ÉTAIT de l’exercice. Et ce n’est pas notre cas. Nous devons donc ajouter à notre mode de vie moderne sédentaire et inactif des exercices et de l’activité physique. Commencez par ajouter du mouvement partout où c’est possible dans votre routine (prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, stationner l’auto le plus loin possible de votre destination…). Et n’oubliez pas : toute activité est cumulative. En d’autres mots, marcher trois fois pendant dix minutes équivaut à marcher une fois trente minutes. Alors qu’attendez-vous pour prendre une bonne dose de vitamine mouvement ?

 

 

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