Categories Mangez mieux

6 idées pour varier le déjeuner

En avez-vous assez de toujours manger la même chose chaque matin ou êtes-vous plutôt de ceux qui sautent ce repas?

Il n’est pas toujours facile de choisir des aliments sains et rapides à préparer. Qu’on se le dise, les matins en famille, c’est le souvent le chaos!

Est-ce vraiment important de déjeuner?

Les scientifiques ont longtemps été unanimes : le déjeuner est le repas le plus important de la journée. Mais cet énoncé ne fait plus tout à fait consensus : on entend de plus en plus parler des bienfaits du jeûne intermittent. Mais qu’est-ce que c’est au juste?

Le jeûne intermittent (JI) est un courant de plus en plus populaire (particulièrement chez nos voisins du sud) et qui se présente sous plusieurs formes : jeûner un jour sur deux, ne pas manger pendant 16 heures, se nourrir comme on le souhaite cinq jours par semaine et jeûner les deux autres jours, etc. Mais le JI n’est pas pour tout le monde! Les personnes qui ont des problèmes de santé, particulièrement les hypoglycémiques et les diabétiques, ne devraient pas jeûner de longues périodes.

Cela dit, les experts sont de plus en plus nombreux à vanter les bénéfices de cette méthode : amélioration de la sensibilité à l’insuline, meilleur contrôle du taux de sucre sanguin, plus de facilité à brûler les graisses, amélioration de la pression artérielle et du taux de cholestérol, diminution des fringales, augmentation de la fonction cérébrale, meilleure perte de poids et maintien d’un poids santé. Bref, les bénéfices semblent alléchants!

Une des façons pour parvenir à jeûner plus de 16 heures est de manger très tôt le souper et de sauter le déjeuner. Hum! Bien loin de ce qui est prôné par les professionnels de la santé depuis des années, n’est-ce pas?

Les recherches sur les bienfaits du déjeuner sont beaucoup plus nombreuses. Un déjeuner complet et sain aide à la perte de poids, favorise l’équilibre du taux de sucre sanguin, réduit la faim, diminue les risques de manger trop et de façon malsaine le reste de la journée. Faire le plein de protéines et de bons gras en début de journée nous permettrait de mieux affronter le boulot et de prendre de meilleures décisions.

Alors, on déjeune ou pas?

Il n’existe malheureusement pas de vérité bonne pour tous. Toutefois, il semblerait qu’il vaille mieux sauter le déjeuner que d’en choisir un qui n’est pas nutritif (pâtisserie, céréales sucrées…).

Si vous êtes de ceux qui se lèvent affamés, optez pour un déjeuner complet riche en nutriments (voir recettes plus bas). Vous êtes pressés? Préparez un smoothie que vous pourrez boire au bureau. Vous n’aimez tout simplement pas déjeuner? Rien ne vous y oblige (à condition d’être en bonne santé), mais prévoyez une collation nutritive ou apportez un lunch santé pour ne pas tomber dans le piège de la restauration rapide.

Les 5 règles du déjeuner parfait

  1. Écouter les signaux de son corps et ajuster les quantités en fonction de son appétit.
  2. Manger les bons nutriments (protéines, bons gras, fibres, vitamines et minéraux).
  3. Considérer ses besoins particuliers (entraînement, horaire de travail, type de travail…).
  4. Éviter les produits transformés (céréales sucrées, pâtisseries, barres tendres, muffins…).
  5. Réduire le sucre au minimum (faire son granola maison, éviter les jus de fruits et confitures…).

6 recettes pour varier le déjeuner

1) L’œuf-muffin paléo. Pour faire le plein de protéines et de légumes sans trop se casser la tête, ces fausses pâtisseries sont géniales. On peut les faire d’avance et les réchauffer le matin même. Les œufs-muffins sont aussi délicieux froids. Sans grains, ils sont des compagnons parfaits sur le pouce. (Recette tirée de healthycrush.com)

  • Pour 12 œuf-muffins : 12 œufs + ½ tasse de légumes hachés au choix (kale, ail, tomate, oignon vert, etc.) + huile de coco, beurre ou huile d’olive pour graisser les moules à muffins + assaisonnement au goût (sel, poivre, fines herbes, épices)
  • Battre les œufs et assaisonner, ajouter les légumes hachés. Mettre dans les moules à muffins graissés. Cuire au four 20-25 minutes à 350 degrés. Ajouter une tranche d’avocat, du fromage de chèvre ou de la sauce piquante au goût (facultatif).

2) Le biscuit-déjeuner fraise-citron et chia. Appréciés des enfants, ces petits biscuits donnent l’impression de prendre le dessert avant même de commencer la journée. Grâce aux graines de chia, ils sont aussi riches en fibres qu’en bons gras. On les trempe dans un peu de yogourt (grec ou végétal) ou on les arrose d’un coulis de fruit maison sans sucre. Les biscuits se congèlent bien. Pour encore plus de plaisir, on les passe au four 2-3 minutes à 350 degrés avant de servir. (Recette adaptée de sciencefourchette.com)

  • Pour environ 10 biscuits : 1 ¼ tasse de farine de blé entier (ou intégrale ou sans gluten) + ¼ tasse de graines de chia + 1 c. à table de poudre à pâte + 1 c. à thé de sel de mer + 3 c. à table de sucre (de canne ou de coco idéalement), 4 c. à table d’huile de coco (ou beurre) + ¾ tasse de boisson végétale (ou lait) à température ambiante + ½ tasse de fraises fraîches en morceaux (ou autre petit fruit saisonnier) + zeste de 1 citron
  • Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le chia, le sel et le sucre. Couper l’huile de coco dans le mélange à l’aide de 2 couteaux. Ajouter la boisson végétale, bien mélanger. Pétrir pour obtenir une pâte qui ne colle pas (ajouter de la farine au besoin). Ajouter les fraises et le zeste de citron et mélanger délicatement. Abaisser la pâte (avec un rouleau ou les doigts) sur un plan de travail enfariné et découper les biscuits dans la forme désirée (triangle, cercle ou motif avec un emporte-pièce, etc.). Déposer les biscuits sur une plaque tapissée d’un papier parchemin et enfourner à 350 degrés pour 15-20 minutes. Laisser refroidir avant de servir.

3) Le pudding au chia et aux petits fruits. Un véritable petit bijou : riche en bons gras, en fibres et en protéines, ce pudding est sans gluten et sans produits laitiers. Puisqu’il doit reposer de 20 à 30 minutes, on le prépare avant d’aller sous la douche (ou de faire son yoga, sa méditation, son jogging…).

  • Pour une portion : 3 c. à table de graines de chia entières + ¼ c. à thé de cannelle moulue + ¼ c. à thé de cardamome moulue + ½ tasse de boisson végétale (jusqu’à 1 tasse pour une version plus crémeuse) + ½ tasse de petits fruits + 2 c. à table de graines de chanvre (ou de graines de citrouille) + 2 c. à table de flocons de noix de coco non sucrés ou 1 c. à table de poudre de cacao crue (facultatif)
  • Mélanger les graines de chia, la cannelle et la cardamome dans un pot Masson. Verser la boisson végétale sur le mélange. Bien agiter le pot Masson (pendant 30 secondes environ). Laisser reposer 20 minutes. Pour éviter que les graines de chia s’agglutinent, agiter le pot régulièrement. Mélanger à la fourchette lorsque c’est prêt à manger. Ajouter les baies, les graines de chanvre et les flocons de noix de coco (ou la poudre de cacao) au mélange épaissi de chia. Savourez! Il est possible de préparer le pudding la veille et de le mettre au frigo. Il se conserve 4 jours au frigo.

4) Le smoothie qui fait tout. Pour rapidement faire le plein de bons gras, de fibres et de protéines sans se bourrer de sucre ni lésiner sur le goût : le smoothie fraise-amande-coco est fait pour vous! (Recette tirée de drhyman.com)

  • Pour une portion : 2 c. à table de beurre d’amandes non salé + ¾ tasse de lait de coco léger non sucré + ½ tasse de boisson d’amandes non sucrée + ½ tasse de fraises congelées (idéalement biologiques) + 2 c. à thé de graines de chia + 1 à 2 cubes de glace
  • Combiner tous les ingrédients au mélangeur pendant environ 2 minutes. Ajouter de l’eau (filtrée si possible) pour éclaircir un mélange trop épais.
  • Variante : réduisez la quantité de liquide et dégustez ce smoothie dans un bol, avec quelques fruits frais, des noix ou des graines.

5) Les pancakes aux bananes. Il existe de nombreuses versions de pancakes (même des versions paléo). En voici une sans gluten (si vous choisissez l’avoine certifiée) et très facile à faire. Ces pancakes regorgent de saveur et sont aussi épais que ceux de notre enfance! Suggestions : congelez-les une fois cuits (s’il en reste!) et réchauffez-les au grille-pain le moment venu.

  • Pour 4 portions : 2 tasses de flocons d’avoine à cuisson rapide (certifiée sans gluten) + 1 ¼ tasse de lait (ou boisson végétale) + 1 banane + 1 c. à table de sirop d’érable + 1 ½ c. à thé de poudre à pâte + 1 c. à thé d’extrait de vanille pure + ½ c. à thé de cannelle moulue + ¼ c. à thé de sel de mer + 1 œuf gros calibre + beurre (ou huile de coco) pour la cuisson
  • Dans un mélangeur, combiner tous les ingrédients sauf l’œuf et le beurre. Mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Ajouter l’œuf et pulser à quelques reprises pour l’incorporer. Dans une grande poêle, faire cuire ¼ tasse du mélange dans un peu de beurre pendant 2-3 minutes. Retourner lorsque des bulles apparaissent à la surface. Cuire 2 minutes supplémentaires. Déguster avec des petits fruits et un filet de sirop d’érable (facultatif).

6) Sauté de patates douces. Les patates douces sont une option déjeuner intéressante en raison de leur faible indice glycémique, leur apport important en bétacarotène (un anti-inflammatoire) et leur goût juste assez sucré pour les papilles matinales. (Recette tirée de www.draxe.com)

  • Pour 3 à 4 portions : 2 patates douces coupées en petits dés + 2 c. à table d’huile d’avocat + 1 moyen oignon rouge haché + 1 poivron rouge haché + 2 gousses d’ail émincées + ½ c. à thé de paprika fumé + ½ c. à thé de poudre d’ail + ½ c. à thé d’origan séché. Pour la garniture : 1 œuf par portion (cuisson au goût) + coriandre fraîche + sauce piquante
  • Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients (sauf ceux pour la garniture) avec les doigts pour bien enrober les légumes d’huile et d’épices. Étendre sur une plaque tapissée d’un papier parchemin. Enfourner à 350 degrés pour environ 30 minutes (vérifier la tendreté à la fourchette). Servir dans une assiette et garnir de l’œuf, de la coriandre et de la sauce piquante au goût.

Bon déjeuner!

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6 idées pour varier le déjeuner

En avez-vous assez de toujours manger la même chose chaque matin ou êtes-vous plutôt de ceux qui sautent ce repas?

Il n’est pas toujours facile de choisir des aliments sains et rapides à préparer. Qu’on se le dise, les matins en famille, c’est le souvent le chaos!

Est-ce vraiment important de déjeuner?

Les scientifiques ont longtemps été unanimes : le déjeuner est le repas le plus important de la journée. Mais cet énoncé ne fait plus tout à fait consensus : on entend de plus en plus parler des bienfaits du jeûne intermittent. Mais qu’est-ce que c’est au juste?

Le jeûne intermittent (JI) est un courant de plus en plus populaire (particulièrement chez nos voisins du sud) et qui se présente sous plusieurs formes : jeûner un jour sur deux, ne pas manger pendant 16 heures, se nourrir comme on le souhaite cinq jours par semaine et jeûner les deux autres jours, etc. Mais le JI n’est pas pour tout le monde! Les personnes qui ont des problèmes de santé, particulièrement les hypoglycémiques et les diabétiques, ne devraient pas jeûner de longues périodes.

Cela dit, les experts sont de plus en plus nombreux à vanter les bénéfices de cette méthode : amélioration de la sensibilité à l’insuline, meilleur contrôle du taux de sucre sanguin, plus de facilité à brûler les graisses, amélioration de la pression artérielle et du taux de cholestérol, diminution des fringales, augmentation de la fonction cérébrale, meilleure perte de poids et maintien d’un poids santé. Bref, les bénéfices semblent alléchants!

Une des façons pour parvenir à jeûner plus de 16 heures est de manger très tôt le souper et de sauter le déjeuner. Hum! Bien loin de ce qui est prôné par les professionnels de la santé depuis des années, n’est-ce pas?

Les recherches sur les bienfaits du déjeuner sont beaucoup plus nombreuses. Un déjeuner complet et sain aide à la perte de poids, favorise l’équilibre du taux de sucre sanguin, réduit la faim, diminue les risques de manger trop et de façon malsaine le reste de la journée. Faire le plein de protéines et de bons gras en début de journée nous permettrait de mieux affronter le boulot et de prendre de meilleures décisions.

Alors, on déjeune ou pas?

Il n’existe malheureusement pas de vérité bonne pour tous. Toutefois, il semblerait qu’il vaille mieux sauter le déjeuner que d’en choisir un qui n’est pas nutritif (pâtisserie, céréales sucrées…).

Si vous êtes de ceux qui se lèvent affamés, optez pour un déjeuner complet riche en nutriments (voir recettes plus bas). Vous êtes pressés? Préparez un smoothie que vous pourrez boire au bureau. Vous n’aimez tout simplement pas déjeuner? Rien ne vous y oblige (à condition d’être en bonne santé), mais prévoyez une collation nutritive ou apportez un lunch santé pour ne pas tomber dans le piège de la restauration rapide.

Les 5 règles du déjeuner parfait

  1. Écouter les signaux de son corps et ajuster les quantités en fonction de son appétit.
  2. Manger les bons nutriments (protéines, bons gras, fibres, vitamines et minéraux).
  3. Considérer ses besoins particuliers (entraînement, horaire de travail, type de travail…).
  4. Éviter les produits transformés (céréales sucrées, pâtisseries, barres tendres, muffins…).
  5. Réduire le sucre au minimum (faire son granola maison, éviter les jus de fruits et confitures…).

6 recettes pour varier le déjeuner

1) L’œuf-muffin paléo. Pour faire le plein de protéines et de légumes sans trop se casser la tête, ces fausses pâtisseries sont géniales. On peut les faire d’avance et les réchauffer le matin même. Les œufs-muffins sont aussi délicieux froids. Sans grains, ils sont des compagnons parfaits sur le pouce. (Recette tirée de healthycrush.com)

  • Pour 12 œuf-muffins : 12 œufs + ½ tasse de légumes hachés au choix (kale, ail, tomate, oignon vert, etc.) + huile de coco, beurre ou huile d’olive pour graisser les moules à muffins + assaisonnement au goût (sel, poivre, fines herbes, épices)
  • Battre les œufs et assaisonner, ajouter les légumes hachés. Mettre dans les moules à muffins graissés. Cuire au four 20-25 minutes à 350 degrés. Ajouter une tranche d’avocat, du fromage de chèvre ou de la sauce piquante au goût (facultatif).

2) Le biscuit-déjeuner fraise-citron et chia. Appréciés des enfants, ces petits biscuits donnent l’impression de prendre le dessert avant même de commencer la journée. Grâce aux graines de chia, ils sont aussi riches en fibres qu’en bons gras. On les trempe dans un peu de yogourt (grec ou végétal) ou on les arrose d’un coulis de fruit maison sans sucre. Les biscuits se congèlent bien. Pour encore plus de plaisir, on les passe au four 2-3 minutes à 350 degrés avant de servir. (Recette adaptée de sciencefourchette.com)

  • Pour environ 10 biscuits : 1 ¼ tasse de farine de blé entier (ou intégrale ou sans gluten) + ¼ tasse de graines de chia + 1 c. à table de poudre à pâte + 1 c. à thé de sel de mer + 3 c. à table de sucre (de canne ou de coco idéalement), 4 c. à table d’huile de coco (ou beurre) + ¾ tasse de boisson végétale (ou lait) à température ambiante + ½ tasse de fraises fraîches en morceaux (ou autre petit fruit saisonnier) + zeste de 1 citron
  • Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le chia, le sel et le sucre. Couper l’huile de coco dans le mélange à l’aide de 2 couteaux. Ajouter la boisson végétale, bien mélanger. Pétrir pour obtenir une pâte qui ne colle pas (ajouter de la farine au besoin). Ajouter les fraises et le zeste de citron et mélanger délicatement. Abaisser la pâte (avec un rouleau ou les doigts) sur un plan de travail enfariné et découper les biscuits dans la forme désirée (triangle, cercle ou motif avec un emporte-pièce, etc.). Déposer les biscuits sur une plaque tapissée d’un papier parchemin et enfourner à 350 degrés pour 15-20 minutes. Laisser refroidir avant de servir.

3) Le pudding au chia et aux petits fruits. Un véritable petit bijou : riche en bons gras, en fibres et en protéines, ce pudding est sans gluten et sans produits laitiers. Puisqu’il doit reposer de 20 à 30 minutes, on le prépare avant d’aller sous la douche (ou de faire son yoga, sa méditation, son jogging…).

  • Pour une portion : 3 c. à table de graines de chia entières + ¼ c. à thé de cannelle moulue + ¼ c. à thé de cardamome moulue + ½ tasse de boisson végétale (jusqu’à 1 tasse pour une version plus crémeuse) + ½ tasse de petits fruits + 2 c. à table de graines de chanvre (ou de graines de citrouille) + 2 c. à table de flocons de noix de coco non sucrés ou 1 c. à table de poudre de cacao crue (facultatif)
  • Mélanger les graines de chia, la cannelle et la cardamome dans un pot Masson. Verser la boisson végétale sur le mélange. Bien agiter le pot Masson (pendant 30 secondes environ). Laisser reposer 20 minutes. Pour éviter que les graines de chia s’agglutinent, agiter le pot régulièrement. Mélanger à la fourchette lorsque c’est prêt à manger. Ajouter les baies, les graines de chanvre et les flocons de noix de coco (ou la poudre de cacao) au mélange épaissi de chia. Savourez! Il est possible de préparer le pudding la veille et de le mettre au frigo. Il se conserve 4 jours au frigo.

4) Le smoothie qui fait tout. Pour rapidement faire le plein de bons gras, de fibres et de protéines sans se bourrer de sucre ni lésiner sur le goût : le smoothie fraise-amande-coco est fait pour vous! (Recette tirée de drhyman.com)

  • Pour une portion : 2 c. à table de beurre d’amandes non salé + ¾ tasse de lait de coco léger non sucré + ½ tasse de boisson d’amandes non sucrée + ½ tasse de fraises congelées (idéalement biologiques) + 2 c. à thé de graines de chia + 1 à 2 cubes de glace
  • Combiner tous les ingrédients au mélangeur pendant environ 2 minutes. Ajouter de l’eau (filtrée si possible) pour éclaircir un mélange trop épais.
  • Variante : réduisez la quantité de liquide et dégustez ce smoothie dans un bol, avec quelques fruits frais, des noix ou des graines.

5) Les pancakes aux bananes. Il existe de nombreuses versions de pancakes (même des versions paléo). En voici une sans gluten (si vous choisissez l’avoine certifiée) et très facile à faire. Ces pancakes regorgent de saveur et sont aussi épais que ceux de notre enfance! Suggestions : congelez-les une fois cuits (s’il en reste!) et réchauffez-les au grille-pain le moment venu.

  • Pour 4 portions : 2 tasses de flocons d’avoine à cuisson rapide (certifiée sans gluten) + 1 ¼ tasse de lait (ou boisson végétale) + 1 banane + 1 c. à table de sirop d’érable + 1 ½ c. à thé de poudre à pâte + 1 c. à thé d’extrait de vanille pure + ½ c. à thé de cannelle moulue + ¼ c. à thé de sel de mer + 1 œuf gros calibre + beurre (ou huile de coco) pour la cuisson
  • Dans un mélangeur, combiner tous les ingrédients sauf l’œuf et le beurre. Mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Ajouter l’œuf et pulser à quelques reprises pour l’incorporer. Dans une grande poêle, faire cuire ¼ tasse du mélange dans un peu de beurre pendant 2-3 minutes. Retourner lorsque des bulles apparaissent à la surface. Cuire 2 minutes supplémentaires. Déguster avec des petits fruits et un filet de sirop d’érable (facultatif).

6) Sauté de patates douces. Les patates douces sont une option déjeuner intéressante en raison de leur faible indice glycémique, leur apport important en bétacarotène (un anti-inflammatoire) et leur goût juste assez sucré pour les papilles matinales. (Recette tirée de www.draxe.com)

  • Pour 3 à 4 portions : 2 patates douces coupées en petits dés + 2 c. à table d’huile d’avocat + 1 moyen oignon rouge haché + 1 poivron rouge haché + 2 gousses d’ail émincées + ½ c. à thé de paprika fumé + ½ c. à thé de poudre d’ail + ½ c. à thé d’origan séché. Pour la garniture : 1 œuf par portion (cuisson au goût) + coriandre fraîche + sauce piquante
  • Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients (sauf ceux pour la garniture) avec les doigts pour bien enrober les légumes d’huile et d’épices. Étendre sur une plaque tapissée d’un papier parchemin. Enfourner à 350 degrés pour environ 30 minutes (vérifier la tendreté à la fourchette). Servir dans une assiette et garnir de l’œuf, de la coriandre et de la sauce piquante au goût.

Bon déjeuner!

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6 astuces (et une recette) pour faire manger plus de légumes aux enfants

Vos enfants boudent les légumes? Les heures de repas sont infernales et ressemblent à la bataille des plaines d’Abraham? Vous songez sérieusement à gaver votre progéniture? Vous n’êtes pas seuls!

Voici 6 astuces qui vous aideront à faire passer les légumes directement de l’assiette au bedon de vos tout-petits. (Et le gavage n’en fait pas partie!)

  1. Lâcher prise. La pression que l’on peut mettre sur nos petits mangeurs apporte rarement l’effet escompté. Les phrases telles que « Mange ton brocoli sinon t’auras pas de dessert! » sont inefficaces. Bien souvent, elles laissent dans les souvenirs de l’enfant une expérience négative qu’il associera aux légumes. Bien loin de l’objectif de départ, n’est-ce pas? De plus, l’utilisation de récompenses et du chantage modifierait le comportement alimentaire de l’enfant et ses préférences au profit d’aliments malsains.
    Selon le célèbre pédiatre québécois Jean-François Lépine, il est primordial de rester de glace devant les refus des enfants. Il ne faut pas montrer au bambin qu’il a un certain pouvoir. S’il réalise que ça dérange ses parents qu’il ne mange pas, il pourrait se servir de cette toute nouvelle arme contre eux. Alors on fait l’innocent et on passe à un autre appel. L’accent devra plutôt être mis sur le plaisir de manger.
  2. Donner l’exemple. Les enfants qui mangent en famille consomment plus de légumes. C’est connu, les tout-petits imitent. En démontrant notre propre plaisir de manger des légumes, on les contamine! Pour les plus récalcitrants, il existe un DVD américain qui montre des enfants en train de manger des fruits et des légumes : Copy-Kids Eat Fruits and Vegetables (www.copy-kids.com). Le chapitre (un parmi 12) sur le brocoli est offert gratuitement sur YouTube. Selon les créateurs, un enfant ne peut s’empêcher d’imiter les autres enfants ni ce qu’il voit à la télévision.
  3. Persévérer. C’est souvent la nouveauté qui effraie les petits bedons. Ce phénomène se nomme néophobie. Pour le contrer, on pourra présenter jusqu’à 15 fois un légume avant que notre enfant finisse par l’adopter. S’il décide d’y goûter, on le laisse le recracher discrètement s’il le désire. À chaque repas, on offre au moins deux légumes (idéalement de couleur différente). On varie les présentations, les recettes et les types de cuisson.
  4. Présenter les légumes au bon moment. Offrir des crudités au retour de la garderie ou de l’école, alors que les enfants meurent de faim est une stratégie gagnante. Pour les plus petits, on leur donne une version cuite refroidie (les restes de la veille). Encore mieux, on dépose simplement le plat de légumes au centre de la table et on laisse la magie opérer. On peut ajouter une trempette maison ou un hummus pour un résultat encore plus spectaculaire.
  5. Faire découvrir l’origine des aliments. En sachant d’où proviennent leurs légumes et comment on les a cuisinés, les enfants sont plus enclins à les déguster. Alors on fait un potager, on les amène au marché ou à la ferme, on fait de l’autocueillette et on les transforme en apprentis chefs.
  6. Ne pas camoufler, mais… De nombreux spécialistes de l’alimentation déconseillent le camouflage des légumes. Les enfants ont besoin de savoir ce qu’ils mangent. Avec le temps, ils développeront leur goût et apprendront à aimer les légumes. Bien souvent, c’est l’amertume des aliments qui répugnent les tout-petits. Il s’agit d’un réflexe de défense normal, puisque dans la nature, de nombreux aliments toxiques sont amers. La solution? Ajouter du beurre (issu de bêtes nourries à l’herbe idéalement) aux légumes plus amers comme le chou kale.

Néanmoins, incorporer des légumes à l’insu des enfants (tout en continuant d’en mettre chaque jour en évidence dans l’assiette bien entendu) peut parfois nous aider à résoudre le casse-tête des nutriments. Une façon ludique de manger des courgettes et des betteraves? Le spiraliseur! Cet appareil (environ 30 $) permet de faire des nouilles en spirales ou en rubans avec de nombreux légumes. Parfaites pour les salades ou avec une sauce (en remplacement des pâtes), ces zoodles (contraction de zucchini et noodles en anglais) sont faciles à faire.

L’équipe de Cuisine futée, parents pressés a bien compris le principe. Elle décline le chou-fleur en plusieurs plats appréciés des enfants. Sur leur site internet on retrouve une recette de fettucini Alberto, dont la sauce (à base de chou-fleur et de fromage) rappelle la version Alfredo. On peut aussi essayer le chou-fleur pop-corn, petites têtes de chou-fleur assaisonnées et rôties au four.

Pourquoi ne pas faire des chips de chou kale? On lave et éponge entièrement (le secret pour qu’elles soient croustillantes) les feuilles de chou kale (sans la tige). On étale sur une plaque à biscuits, on y ajoute un filet d’huile d’olive et un peu de sel. On enfourne à 350 °F pour 12 minutes. Voilà! Les chips de kale peuvent se décliner en plusieurs saveurs, suffit d’user de créativité avec les épices disponibles.

D’autres idées? On incorpore des légumes broyés (et égouttés) dans nos boulettes ou notre pain de viande. On râpe des carottes, des betteraves ou des courgettes (qu’on dégorge avec du sel quelques minutes), on ajoute un œuf battu et des épices. On fait griller les galettes dans une poêle ou encore au four. On peut y ajouter de la chapelure ou des graines de chanvre pour plus de croustillant.

Que diriez-vous de pancakes de chou-fleur? Faciles à manger, économiques et délicieux, ils accompagnent bien un plat de viande un soir de semaine. (Il est possible de les congeler et de les réchauffer à la dernière minute. Miam!

 

Pancakes de chou-fleur (recette tirée du site realfoodrealdeals.com)

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Portions : 8

Ingrédients
1 chou-fleur (environ 8 tasses de bouquets de chou-fleur)
2 œufs
1 c. à table d’échalotes
½ tasse de farine au choix (blé entier, intégrale, sans gluten, tout usage…)
½ c. à thé de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¼ tasse d’huile d’avocat

Préparation

  1. Couper le chou-fleur en morceaux. Placer les têtes de chou-fleur (bouquets) dans un robot culinaire. (Vous pouvez conserver les parties plus dures comme la tige pour un éventuel potage.) Pulser le chou-fleur cru en petits morceaux, jusqu’à l’obtention d’une texture de farine. Selon la grosseur du robot, vous devrez peut-être répéter l’étape.
  2. Dans un grand bol, mélanger les œufs, les échalotes, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le chou-fleur broyé et combiner.
  3. Chauffer 2 c. à table d’huile d’avocat dans une grande poêle à feu moyen. À l’aide d’une spatule, façonner ¼ tasse du mélange en forme de pancake dans la poêle. Cuire plus de 4 minutes (ne pas tenter de tourner le pancake avant, il risque de s’effondrer). Retourner et cuire un autre 4 minutes. Baisser le feu si nécessaire. Selon la grosseur de la poêle, il est possible de préparer entre 4 et 6 pancakes à la fois. Répéter pour le reste de la préparation.

Servir chaud.

Bon appétit!

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6 astuces (et une recette) pour faire manger plus de légumes aux enfants

Vos enfants boudent les légumes? Les heures de repas sont infernales et ressemblent à la bataille des plaines d’Abraham? Vous songez sérieusement à gaver votre progéniture? Vous n’êtes pas seuls!

Voici 6 astuces qui vous aideront à faire passer les légumes directement de l’assiette au bedon de vos tout-petits. (Et le gavage n’en fait pas partie!)

  1. Lâcher prise. La pression que l’on peut mettre sur nos petits mangeurs apporte rarement l’effet escompté. Les phrases telles que « Mange ton brocoli sinon t’auras pas de dessert! » sont inefficaces. Bien souvent, elles laissent dans les souvenirs de l’enfant une expérience négative qu’il associera aux légumes. Bien loin de l’objectif de départ, n’est-ce pas? De plus, l’utilisation de récompenses et du chantage modifierait le comportement alimentaire de l’enfant et ses préférences au profit d’aliments malsains.
    Selon le célèbre pédiatre québécois Jean-François Lépine, il est primordial de rester de glace devant les refus des enfants. Il ne faut pas montrer au bambin qu’il a un certain pouvoir. S’il réalise que ça dérange ses parents qu’il ne mange pas, il pourrait se servir de cette toute nouvelle arme contre eux. Alors on fait l’innocent et on passe à un autre appel. L’accent devra plutôt être mis sur le plaisir de manger.
  2. Donner l’exemple. Les enfants qui mangent en famille consomment plus de légumes. C’est connu, les tout-petits imitent. En démontrant notre propre plaisir de manger des légumes, on les contamine! Pour les plus récalcitrants, il existe un DVD américain qui montre des enfants en train de manger des fruits et des légumes : Copy-Kids Eat Fruits and Vegetables (www.copy-kids.com). Le chapitre (un parmi 12) sur le brocoli est offert gratuitement sur YouTube. Selon les créateurs, un enfant ne peut s’empêcher d’imiter les autres enfants ni ce qu’il voit à la télévision.
  3. Persévérer. C’est souvent la nouveauté qui effraie les petits bedons. Ce phénomène se nomme néophobie. Pour le contrer, on pourra présenter jusqu’à 15 fois un légume avant que notre enfant finisse par l’adopter. S’il décide d’y goûter, on le laisse le recracher discrètement s’il le désire. À chaque repas, on offre au moins deux légumes (idéalement de couleur différente). On varie les présentations, les recettes et les types de cuisson.
  4. Présenter les légumes au bon moment. Offrir des crudités au retour de la garderie ou de l’école, alors que les enfants meurent de faim est une stratégie gagnante. Pour les plus petits, on leur donne une version cuite refroidie (les restes de la veille). Encore mieux, on dépose simplement le plat de légumes au centre de la table et on laisse la magie opérer. On peut ajouter une trempette maison ou un hummus pour un résultat encore plus spectaculaire.
  5. Faire découvrir l’origine des aliments. En sachant d’où proviennent leurs légumes et comment on les a cuisinés, les enfants sont plus enclins à les déguster. Alors on fait un potager, on les amène au marché ou à la ferme, on fait de l’autocueillette et on les transforme en apprentis chefs.
  6. Ne pas camoufler, mais… De nombreux spécialistes de l’alimentation déconseillent le camouflage des légumes. Les enfants ont besoin de savoir ce qu’ils mangent. Avec le temps, ils développeront leur goût et apprendront à aimer les légumes. Bien souvent, c’est l’amertume des aliments qui répugnent les tout-petits. Il s’agit d’un réflexe de défense normal, puisque dans la nature, de nombreux aliments toxiques sont amers. La solution? Ajouter du beurre (issu de bêtes nourries à l’herbe idéalement) aux légumes plus amers comme le chou kale.

Néanmoins, incorporer des légumes à l’insu des enfants (tout en continuant d’en mettre chaque jour en évidence dans l’assiette bien entendu) peut parfois nous aider à résoudre le casse-tête des nutriments. Une façon ludique de manger des courgettes et des betteraves? Le spiraliseur! Cet appareil (environ 30 $) permet de faire des nouilles en spirales ou en rubans avec de nombreux légumes. Parfaites pour les salades ou avec une sauce (en remplacement des pâtes), ces zoodles (contraction de zucchini et noodles en anglais) sont faciles à faire.

L’équipe de Cuisine futée, parents pressés a bien compris le principe. Elle décline le chou-fleur en plusieurs plats appréciés des enfants. Sur leur site internet on retrouve une recette de fettucini Alberto, dont la sauce (à base de chou-fleur et de fromage) rappelle la version Alfredo. On peut aussi essayer le chou-fleur pop-corn, petites têtes de chou-fleur assaisonnées et rôties au four.

Pourquoi ne pas faire des chips de chou kale? On lave et éponge entièrement (le secret pour qu’elles soient croustillantes) les feuilles de chou kale (sans la tige). On étale sur une plaque à biscuits, on y ajoute un filet d’huile d’olive et un peu de sel. On enfourne à 350 °F pour 12 minutes. Voilà! Les chips de kale peuvent se décliner en plusieurs saveurs, suffit d’user de créativité avec les épices disponibles.

D’autres idées? On incorpore des légumes broyés (et égouttés) dans nos boulettes ou notre pain de viande. On râpe des carottes, des betteraves ou des courgettes (qu’on dégorge avec du sel quelques minutes), on ajoute un œuf battu et des épices. On fait griller les galettes dans une poêle ou encore au four. On peut y ajouter de la chapelure ou des graines de chanvre pour plus de croustillant.

Que diriez-vous de pancakes de chou-fleur? Faciles à manger, économiques et délicieux, ils accompagnent bien un plat de viande un soir de semaine. (Il est possible de les congeler et de les réchauffer à la dernière minute. Miam!

 

Pancakes de chou-fleur (recette tirée du site realfoodrealdeals.com)

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Portions : 8

Ingrédients
1 chou-fleur (environ 8 tasses de bouquets de chou-fleur)
2 œufs
1 c. à table d’échalotes
½ tasse de farine au choix (blé entier, intégrale, sans gluten, tout usage…)
½ c. à thé de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¼ tasse d’huile d’avocat

Préparation

  1. Couper le chou-fleur en morceaux. Placer les têtes de chou-fleur (bouquets) dans un robot culinaire. (Vous pouvez conserver les parties plus dures comme la tige pour un éventuel potage.) Pulser le chou-fleur cru en petits morceaux, jusqu’à l’obtention d’une texture de farine. Selon la grosseur du robot, vous devrez peut-être répéter l’étape.
  2. Dans un grand bol, mélanger les œufs, les échalotes, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le chou-fleur broyé et combiner.
  3. Chauffer 2 c. à table d’huile d’avocat dans une grande poêle à feu moyen. À l’aide d’une spatule, façonner ¼ tasse du mélange en forme de pancake dans la poêle. Cuire plus de 4 minutes (ne pas tenter de tourner le pancake avant, il risque de s’effondrer). Retourner et cuire un autre 4 minutes. Baisser le feu si nécessaire. Selon la grosseur de la poêle, il est possible de préparer entre 4 et 6 pancakes à la fois. Répéter pour le reste de la préparation.

Servir chaud.

Bon appétit!

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