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5 raisons pour prendre de [vraies] vacances

Si vous avez le teint vert, des poches sous les yeux, la langue à terre et mal partout, vous êtes mûr pour des vacances. Vous vous sentez indispensable au boulot? « Comment mes collègues vont faire sans moi? » Les vacances sont obligatoires! Dans cet article, vous découvrirez comment le stress généré par vos activités professionnelles peut miner votre santé et pourquoi les vacances sont indispensables à votre mieux-être et à votre performance au travail.

Recharger ses batteries quelques jours, ce n’est pas un luxe. Le stress et la fatigue (même si vous ne les ressentez pas toujours) affectent directement votre résistance physique et vos capacités mentales.

Que diriez-vous d’une petite escapade?

Prendre des vacances ne signifie pas nécessairement s’envoler vers le sud. Il vous faut seulement trouver un environnement propice où délaisser toutes vos inquiétudes. Certaines personnes arrivent à le faire de la maison, mais si ce n’est pas votre cas, un changement d’air vous aidera à déconnecter de vos préoccupations quotidiennes. Éteignez votre cellulaire et rendez-vous dans un parc pour lire à l’ombre d’un arbre. Faites quelques sorties amusantes avec les enfants. Sautez dans l’auto pour un mini road trip.

Ces petites vacances ponctuelles tout au long de l’année vous permettront de souffler et d’avoir un meilleur rendement au travail. Il n’en demeure pas moins que des vacances d’au moins 7 jours sont encore plus bénéfiques pour votre santé. Et non, le voyage d’affaires ne compte pas pour de vraies vacances.

5 bonnes raisons pour prendre de vraies vacances

Les Français ont droit à 5 semaines de vacances par an. Disons que les Québécois ne font pas très bonne figure avec leurs 2 semaines. Que dire de ceux qui les monnayent?! Voici 5 bonnes raisons de prendre vos 2 semaines et même plus si c’est possible.

  1. Relâcher le stress. Le premier avantage de tout laisser derrière et de libérer votre cerveau de toutes vos préoccupations est la diminution du stress. Il y a un lien direct entre le stress (le milieu de travail est souvent associé à des épisodes anxieux par le cerveau) et certains problèmes de santé tels que les maux de tête, les maladies cardiovasculaires, le cancer et d’autres types d’infections acquises en raison d’un système immunitaire faible. Il a été établi scientifiquement que les vacances diminuent le risque d’épuisement professionnel. Des chercheurs de l’Université de Vienne ont même démontré une réduction des maux de tête, des maux de dos et des irrégularités cardiaques chez les personnes qui s’accordent quelques jours de congé. Les bienfaits persistent jusqu’à 5 semaines après le retour au travail.
  2. Améliorer ses capacités mentales et mieux performer au travail. Les vacances seraient liées de façon positive à la fonction intellectuelle. Un esprit bien reposé et serein est souvent plus efficace. Il se pourrait soudainement que vous trouviez des solutions toutes simples et évidentes à des problèmes qui vous tracassaient depuis un moment.
  3. Améliorer sa santé physique. En plus de vous éloigner des facteurs de stress quotidiens, les vacances vous donnent souvent l’opportunité de rattraper un peu de sommeil et d’exercice. C’est aussi le moment idéal pour expérimenter des recettes, goûter de nouvelles saveurs et remplir vos poumons d’air frais.
  4. Resserrer les liens familiaux. Trop souvent, les relations familiales souffrent d’une routine quotidienne en mode accéléré. Les vacances sont un bon moyen de découvrir chaque membre de votre famille sous un jour différent et de construire des souvenirs qui dureront toute votre vie.
  5. Goûter à la vie. Ralentissez le rythme et vos horizons s’élargiront. Rencontrez de nouvelles personnes, riez et faites-vous plaisir, vous le méritez amplement. Les vacances, c’est le moment idéal pour changer la routine, s’aérer l’esprit.

Maximisez les bienfaits des vacances!

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie. Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter pleinement du repos que vous lui offrez et pourra ainsi récupérer plus rapidement. Votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme sans être limité dans les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances. Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

Bonnes vacances en santé!

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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Entre le boulot, les enfants, les cours de guitare et les réunions de parents, il peut parfois être difficile d’intégrer l’activité physique dans sa routine. Si, comme 80 % de la population américaine vous ne respectez pas les recommandations de base du CDC (Centers for Disease Prevention and Control), soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire, peut-être serez-vous intéressé par ces 20 astuces qui vous permettront de bouger plus au quotidien sans avoir à vous abonner au gym.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste. Si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici nos meilleures astuces pour intégrer plus de mouvement à votre routine.

1. Ajoutez des intervalles.

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

2. Explorez votre propre ville.

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

3. Modifiez votre trajet.

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

4. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions walk and talk? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

5. Promenez votre chien.

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes. Vous n’avez pas de chien? Il est possible de s’inscrire comme bénévole à la Société de protection des animaux (SPA) de votre région.

6. Entraînez-vous avec un ami.

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

7. Empruntez les escaliers.

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

8. Levez-vous de votre chaise.

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

9. Laissez l’auto à la maison.

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

10. Prenez des vacances différentes.

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

11. Planifiez vos séances d’entraînement.

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important. Si vous souhaitez que l’activité physique devienne une priorité, traitez-la comme telle : inscrivez-la en premier dans votre agenda.

12. Faites participer les enfants.

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

13. Utilisez les réseaux sociaux.

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement. Pourquoi ne pas créer un groupe Facebook dans le but de faire un challenge de 30 jours avec des amis : 20 burpees, 40 squats avant midi, 3 minutes de planche, etc.? Plusieurs entreprises utilisent ce concept pour atteindre leurs objectifs plus rapidement.

14. Optimisez votre temps devant la télé.

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux jumping jacks, la planche, les push-ups, les redressements assis, les squats et les lunges sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

15. Suivez votre progression.

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

16. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

17. Essayez du nouveau.

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

18. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses.

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

19. Fixez-vous un objectif.

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

20. Bougez en famille!

Profitez du week-end pour bouger en famille : randonnée pédestre, visite d’un musée, balade en patin, ski alpin, glissades sur neige, randonnée en vélo… Ce ne sont pas les activités qui manquent!

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais à //draxe.com/exercise-hacks/
1. //www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
2. //news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

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Pour une maison plus saine : Remplacez ces 9 produits toxiques lors de votre ménage du printemps

Le printemps, c’est la saison du renouveau. C’est le moment parfait pour faire le grand ménage. Mais cette année, on ne fait pas seulement le ménage des placards, on sort les produits ménagers chimiques de la maison! Dans cet article, vous découvrirez quels sont les produits ménagers nocifs qui peuvent se cacher dans votre demeure et comment faire votre ménage sans endommager votre santé grâce à des recettes maison simples et naturelles.

Détoxifier notre environnement

Des dizaines de produits toxiques se cachent dans nos maisons. Ils ont des effets néfastes sur notre santé et engendrent du stress sur notre organisme. Ce printemps, on fait table rase (et on dispose de nos produits de façon écologique en s’informant auprès de l’écocentre de notre MRC).

Vérifiez la liste des ingrédients des produits suivants :

  • Produits nettoyants
  • Décapants
  • Désodorisants et parfums d’ambiance
  • Détachants
  • Nettoyants pour drain
  • Herbicides et insecticides
  • Anti-moisissures
  • Détergents à lessive
  • Savons à vaisselle et à lave-vaisselle

Ces produits (et bien d’autres) contiennent un nombre inimaginable de composantes toxiques, qui nuisent à la fois à notre santé et à notre environnement.

On élimine autant que possible ceux dont la liste d’ingrédients indique :

  • Parfums (ou fragrance)
  • Triclosan (un antibactérien qui contribue à la résistance des bactéries)
  • Chlore (eau de javel)
  • Phosphate, phosphate EDTA, NTA
  • 1,4-dioxane
  • Ammoniaque

L’idée est de libérer notre maison des résidus domestiques dangereux (RDD) et de les remplacer par des produits plus sains. Dès qu’on aperçoit un des symboles de danger suivants, on peut être certain que le produit contient des RDD : toxique/poison, corrosif, inflammable, réactif/explosif. Les sites Internet de la Fondation David Suzuki et de l’Environmental Working Group sont de bonnes références.

N’oubliez pas de jeter un œil dans le garage, dans le sous-sol et sous les éviers.

On remplace par quoi?

Voilà, la maison est débarrassée des produits ménagers malsains. Maintenant, on doit penser à les remplacer par des options plus saines. Le ménage n’est pas fin!

Quelques idées et recettes maison pour vos produits nettoyants.

  • Crème à récurer : Mixer du savon liquide à base d’huile végétale (de type Castille) avec ¼ tasse de bicarbonate de soude et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, orange ou lavande) pour créer une pâte. On l’utilise pour : l’évier, la baignoire, le réfrigérateur, les carreaux de céramique, le four…
  • Désinfectant : Mélanger ½ tasse d’eau, ¼ tasse de vinaigre blanc et 4 gouttes d’huile essentielle au choix (le parfum des agrumes et de la cannelle est idéal pour ce type de travaux). Pour les toilettes, les comptoirs ou la poubelle, par exemple. En cas de taches, utiliser la crème à récurer d’abord.
  • Savon à vaisselle liquide : On le choisit écologique et sans parfum. On y ajoute des gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’agrumes. Il est parfait pour nettoyer les résidus de savon dans la douche et le bain et pour les différentes surfaces : comptoir, écran de télévision, portes d’armoires…
  • Anti-moisissure : On imbibe simplement une éponge de vinaigre, on frotte les surfaces et on laisse sécher. On peut ajouter de l’huile essentielle d’arbre à thé pour ses propriétés antifongiques.
  • Les vitres : On doit d’abord enlever les résidus de cire laissés par les produits conventionnels en nettoyant la surface avec un mélange de peroxyde d’hydrogène (5 parts) et d’eau (95 parts). On essuie et voilà! On peut maintenant vaporiser un mélange à part égal d’eau et de vinaigre et essuyer le tout avec du papier journal sans avoir peur de laisser des traces. On peut ajouter de l’huile essentielle de citron pour l’odeur de propre!
  • Le micro-ondes et le four : On utilise la vapeur d’eau pour faire le travail à notre place. On fait chauffer de l’eau (2 minutes au micro-ondes et jusqu’à obtention d’une vapeur dans le four) dans un contenant adéquat. On essuie et le tour est joué. En cas de taches, on peut récurer avec la crème à récurer de bicarbonate de soude.
  • Les murs et les planchers : ¼ tasse de vinaigre pour 4 litres d’eau chaude. On ajoute quelques gouttes d’huile essentielle si désiré.

  • Le lavage : On choisit un détergent doux sans parfum, EDTA, NTA, phosphate, ni chlore (consulter l’EWG pour connaître les meilleures marques). On peut ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (arbre à thé pour les odeurs tenaces, lavande pour la literie), ¼ tasse de bicarbonate de soude (adoucit, fortifie, blanchit, désodorise) à notre brassée. On verse de ¼ à ½ tasse de vinaigre au cycle de rinçage pour aider à éliminer l’électricité statique, fixer les couleurs et assouplir les tissus.

Idéalement on choisit le séchage à l’air libre, sinon on ajoute des balles de séchage (ou des balles de tennis) dans la sécheuse à la place des feuilles d’assouplisseur.

Pour les taches : On essaie d’abord le savon de Marseille, puis le soleil. Pour les taches tenaces : on peut choisir un trempage avec des cristaux de soude ou encore du percarbonate de sodium.

  • Désodorisant et parfum d’ambiance : Dissoudre ¼ c. à thé de bicarbonate de soude dans ½ tasse d’eau. Ajouter une dizaine de gouttes d’huile essentielle (citron, orange, mandarine, bergamote…) et 1 c. à soupe de vinaigre ou de jus de citron. Verser dans un vaporisateur et utiliser pour éliminer les mauvaises odeurs. Le charbon actif est aussi une belle option pour absorber les odeurs. Et pourquoi ne pas simplement ouvrir la fenêtre?!

 

De bonnes adresses
Fondation David Suzuki (conseils, listes…)
Environnemental Working Group (EWG) (guides, répertoires des produits, éducation…)
Produits Attitude (produits ménagers, lessive, pour tout-petits, crème solaire, etc.)

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Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Dormez-vous moins de 6 heures de suite par nuit? Vous sentez-vous exténué au réveil? Votre sommeil est-il agité? Avez-vous des baisses d’énergie au cours de la journée? Tombez-vous comme une bûche devant la télévision le soir venu? Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, il y a de fortes chances que vous ayez un déficit de sommeil.

Le manque de sommeil est monnaie courante et ses impacts sur la santé sont souvent sous-estimés.

Qu’elle soit causée par de l’insomnie, des cauchemars, de mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, un déséquilibre hormonal, des douleurs ou encore par un conjoint ronfleur, la privation chronique de sommeil perturbe l’équilibre physique, chimique et psychologique et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale.

  • Fatigue et manque d’énergie
  • Diminution de la concentration
  • Système immunitaire affaibli (infections plus fréquentes)
  • Brouillard et léthargie mentale
  • Baisse de motivation
  • Troubles de l’humeur pouvant mener à un état dépressif
  • Prise de poids
  • Augmentation des risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Le sommeil n’est pas une perte de temps

Bien au contraire! Le sommeil est essentiel à de nombreux processus :

  • Équilibre hormonal
  • Développement de l’immunité
  • Nettoyage des déchets du cerveau et des tissus
  • Équilibre de l’humeur
  • Apprentissage et mémorisation
  • Maturation du cerveau chez l’enfant et l’adolescent
  • Reconstruction cellulaire

En réduisant votre quantité de sommeil, vous n’accomplirez pas plus de tâches. Tout en constatant une détérioration soutenue de votre santé, vous aurez de la difficulté à être productif.

Vous pourriez avoir recours de façon abusive à des stimulants (comme la caféine), ce qui aura pour effet d’augmenter encore plus votre fatigue à long terme. Certaines personnes développent des troubles d’endormissement ou ont un sommeil agité lorsqu’ils consomment trop de stimulants.

Quantité ne veut pas toujours dire qualité

Pour que le sommeil puisse permettre au corps de réaliser ses différentes tâches, il doit être certes suffisant en quantité, mais il est aussi important qu’il soit de qualité.

Le sommeil comporte différentes phases :

  • Endormissement
  • Sommeil lent léger
  • Sommeil lent profond
  • Sommeil paradoxal
  • Phase intermédiaire

Au cours d’une nuit, nous traversons ces phases en 90 minutes, de 4 à 6 fois. Toutes les phases sont importantes, mais le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal ont des fonctions primordiales comme la sécrétion hormonale (dont l’hormone de croissance chez l’enfant), le renforcement des défenses immunitaires, le processus de mémorisation et la maturation du système nerveux.

Lorsqu’une insomnie chronique se pointe le bout du nez, il peut être tentant d’avoir recours à des somnifères pour allonger son temps de sommeil, mais les somnifères ne devraient pas être la première solution.

En plus de créer une accoutumance (besoin de doses de plus en plus fortes pour le même effet et sevrage difficile), les somnifères favorisent un sommeil lent léger au détriment du sommeil lent profond. Le sommeil qui en découle, quoique suffisant en quantité, est non récupérateur, ce qui entraîne souvent de la fatigue et de la somnolence au cours de la journée.

Les somnifères ont aussi beaucoup d’effets secondaires indésirables et une étude de l’Inserm de 2014 a même démontré que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue (un type de somnifère) ont un risque de démence augmenté de 60 %.

Nous avons sélectionné les meilleures astuces pour optimiser le sommeil naturellement, en durée et en qualité.

  • Adoptez une alimentation saine et variée en évitant les produits transformés, les sucres raffinés, les gras trans et les stimulants comme la caféine. Privilégiez les légumes et les fruits frais. Les bananes, les œufs, les amandes et les noix de cajou sont de bonnes sources de tryptophane, un acide aminé précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Ne mangez pas 2 heures avant d’aller au lit et évitez les repas copieux.
  • Faites 20 à 30 minutes d’exercice physique chaque jour. Les personnes actives ont un meilleur sommeil en général et les gens qui travaillent dans la position assise ont davantage de troubles liés au sommeil. Ne vous entraînez pas 2 heures avant de vous coucher.
  • Bénéficiez d’un ajustement chiropratique régulièrement. Entendons-nous, l’ajustement chiropratique NE TRAITE PAS l’insomnie, mais optimise les fonctions du système nerveux. Une fonction nerveuse optimale permet une meilleure gestion des cycles circadiens (éveil-sommeil), de la sécrétion hormonale, de l’élimination des débris et surtout du stress quotidien. De plus, le chiropraticien agit sur la cause des problèmes neuro-musculo-squelettiques qui entraînent souvent des douleurs et interfèrent avec le sommeil.
  • Profitez des bienfaits des huiles essentielles. De nombreuses huiles essentielles ont des propriétés calmantes et sédatives. La lavande, la plus connue d’entre elles, procure une sensation de bien-être et favorise la détente et le sommeil. Le vétiver est une autre huile essentielle incontournable pour les personnes dont le stress les empêche de bien dormir.
    Vous pouvez diffuser ces huiles (seules ou mélangées) dans votre chambre à coucher à l’aide d’un diffuseur ultrasonique. Ce modèle vous permet de choisir le nombre de gouttes à diffuser et ne chauffe pas les huiles. La plupart possèdent un minuteur ou s’éteignent automatiquement lorsqu’il n’y a plus d’eau.
    Vous pouvez aussi choisir d’appliquer les huiles sur la peau. Diluez quelques gouttes dans une huile végétale (amande, jojoba, olive…), appliquez avant de vous coucher sous les pieds, dans le cou et aux poignets. Vaporisez un mélange d’alcool, d’eau et d’huiles essentielles sur votre oreiller et dans votre lit.
  • Choisissez bien votre oreiller et votre matelas. Votre matelas doit d’abord être confortable. Une fermeté moyenne est idéale. Un oreiller doit être choisi en fonction de votre position de sommeil. Consultez le blogue suivant pour en savoir plus sur le choix d’un oreiller.
  • Réduisez votre exposition aux champs électromagnétiques. Programmez un minuteur pour éteindre votre routeur Wi-Fi durant la nuit. Retirez tous les appareils électriques de votre chambre à coucher. Utilisez un réveille-matin mécanique. Si vous désirez conserver votre téléphone intelligent à vos côtés, mettez-le en mode avion. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine (en raison de la lumière émise), les appareils mobiles augmentent l’exposition aux champs électromagnétiques qui aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.
  • Optimisez l’air ambiant. Ne dormez pas dans une pièce fermée. Laissez l’air circuler librement ou ouvrez une fenêtre. Ajoutez une plante dans la pièce pour assainir l’air.
  • Privilégiez la noirceur totale. Même les yeux fermés, votre cerveau détecte les sources de lumière et réagit en conséquence. Toute source lumineuse (cadran numérique, veilleuse, lampadaire de la rue…) peut réduire la sécrétion de mélatonine et induire le processus d’éveil. Procurez-vous des rideaux opaques, éteignez les sources de lumière artificielle.
  • Bannissez les écrans au moins 1 heure avant de vous coucher. La lumière bleue diffusée par les écrans des téléphones, tablettes, ordinateurs et télévisions empêche la sécrétion de mélatonine et peut retarder l’endormissement.
  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit. L’ambiance de votre chambre doit être propice au sommeil : couleurs calmes, décor épuré, portes des placards fermées, etc.
  • Exposez-vous à la lumière du jour. Privilégiez l’exercice extérieur, travaillez près d’une fenêtre si possible. Sortez prendre l’air sur l’heure du lunch.
  • Instaurez une routine. Couchez-vous et levez-vous à la même heure chaque jour, même le week-end; vous aiderez ainsi votre horloge interne à suivre un rythme établi. Respectez autant que possible votre rythme personnel : si vous êtes du matin ou du soir, l’horaire optimal pourrait varier.
  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.
  • Accordez-vous des pauses au cours de la journée. La productivité étant de toute façon limitée à 90 minutes consécutives, une pause permettra de délaisser les tensions, d’évacuer le stress et de déconnecter quelques instants. Cela peut être aussi simple que de vous étendre sur un tapis et respirer calmement. Mettez une minuterie, une sieste entre 6 et 20 minutes est idéale, même si vous ne dormez pas.
  • Prenez une douche fraîche (et non chaude, contrairement à ce que l’on pourrait croire) avant de vous coucher. Sinon, réduisez la température entre 15 et 19 °C.

Adoptez un ou deux conseils à la fois

Peut-être que toute cette information embrouille encore plus vos cartes? Loin de nous l’idée d’accentuer votre niveau de stress.

Choisissez un ou deux conseils qui vous semblent faciles pour entamer votre démarche. Gardez cette liste tout près et adoptez un nouveau conseil à intervalles réguliers.

N’oubliez pas que la qualité et la quantité de sommeil ont un impact majeur sur votre santé. Afin de retrouver toute votre énergie, d’augmenter votre productivité, de garder un équilibre mental et d’éloigner les maladies dégénératives, faites du sommeil une priorité.

Références (consultées le 21 février 2018)
//www.sommeil.org
//presse.inserm.fr/la-consommation-de-benzodiazepines-est-associee-a-un-risque-de-survenue-de-demences/21661/
//fondationsommeil.com
//www.science-et-vie.com/corps-et-sante/les-somniferes-tout-ce-qu-il-faut-savoir-en-5-questions-8428

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15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent

Une santé optimale est le résultat de beaucoup de responsabilités, d’une tonne d’actions, d’attitudes et de comportements, d’un peu de génétique et d’un soupçon de chance. Nous connaissons tous une personne rayonnante de santé, au teint lumineux, aux yeux brillants, avec un esprit clair, un cœur grand ouvert et une tête pleine de projets. Mais qu’est-ce que cette personne si inspirante sait que nous ignorons? Découvrez les 15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent (et qui sont probablement à l’origine de leur vitalité).

1. La santé ne veut pas seulement dire « se sentir bien ».

Lorsqu’on est en santé, on se sent bien. Mais ce n’est pas parce qu’on se sent bien qu’on est forcément en santé. L’Organisation mondiale de la santé donne cette définition : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » La santé, c’est donc d’avoir une harmonie de toutes les fonctions du corps.

2. Un mouvement optimal est essentiel à une santé optimale.

L’être humain est né pour bouger. L’activité physique assure un apport adéquat en oxygène aux cellules, permet d’évacuer les tensions et le stress, favorise la circulation sanguine et lymphatique, évite l’atrophie musculaire, ralentit la dégénérescence articulaire, réduit l’inflammation et optimise les fonctions cardio-respiratoires. Il existe probablement des dizaines d’autres bienfaits que la science n’a pas encore découverts.

3. Il n’y a pas d’ingrédient ni de formule magique.

Ce n’est pas parce qu’on intègre le chou kale dans son alimentation que la santé sera soudainement bien meilleure. Oui, il existe des aliments qui sont particulièrement efficaces pour contrer l’oxydation ou pour fournir une dose massive d’un minéral, mais seuls, ils ne peuvent pas faire toute la différence. C’est l’accumulation de tous les ingrédients bénéfiques qui assure un bon fonctionnement du corps.

4. S’il y avait un seul élément magique, ce serait le sommeil.

Le sommeil est, dans la société actuelle, totalement sous-estimé. Un sommeil suffisant en durée, mais surtout de bonne qualité (réparateur), est un des éléments clés d’une santé optimale. Ses fonctions sont nombreuses : équilibre hormonal, élimination des déchets, développement de l’immunité, maturation du cerveau chez l’enfant, apprentissage et mémorisation, reconstruction cellulaire, équilibre de l’humeur, etc. La fausse bonne idée : croire que retrancher des heures de sommeil se traduira par une augmentation de la productivité.

5. La qualité de la nourriture importe plus que la quantité.

Les gens vraiment en santé savent que ce sont les nutriments qui nourrissent leur corps. En choisissant des aliments frais, sains et bourrés de vitamines, minéraux et antioxydants, nul besoin de regarder les calories. L’organisme se sent rapidement rassasié et envoie un signal de satiété (je n’ai plus faim). En choisissant des aliments transformés, on envoie dans son corps des calories vides, c’est-à-dire de l’énergie qui est métabolisée très vite, mais qui ne contient pas de nutriments qui agissent positivement sur les différentes fonctions du corps. Résultat : le corps en redemande rapidement puisqu’il n’a pas reçu ce dont il a vraiment besoin.

6. Le bonheur est un effet secondaire, pas une cause.

Lorsque les actions sont en accord avec les valeurs et qu’on poursuit ses rêves en fonction de ces mêmes valeurs, on est tout simplement plus heureux. Que les valeurs soient l’amour, la famille, l’amitié ou le travail, le bonheur d’une personne découlera de la poursuite de ses rêves : plus de temps de qualité avec les gens qu’on aime, un travail stimulant dans lequel on se sent valorisé, etc.

7. Le maintien d’une posture adéquate est primordial.

La colonne vertébrale protège et soutient le système nerveux, qui lui contrôle TOUTES les fonctions du corps. La posture que l’on adopte a donc un impact majeur sur le fonctionnement de l’organisme en entier. Elle a aussi des effets sur les comportements et les émotions; une posture ouverte accroît la confiance en soi et la bonne humeur. La posture est également le reflet de la santé, particulièrement la santé du système nerveux. Lorsqu’une personne a le dos et les épaules voûtés, son système nerveux est en mode défense. Il subit un stress trop important auquel il a de la difficulté à s’adapter. Cet état d’alarme a des conséquences néfastes sur toutes les fonctions systémiques et nuit à la santé de façon sournoise.

8. Chaque petite chose compte.

Qu’il soit positif ou négatif, chaque petit geste compte quand il est question de sa santé. Le moindre changement que l’on apporte à ses habitudes a un impact. Une marche de 30 minutes, une bière de moins, un cornet de crème glacée, une nuit écourtée, etc. Tous ces gestes additionnés mènent vers une meilleure ou une moins bonne santé. Alors l’expression : « Un peu de tout avec modération » ne tient pas tellement la route. Les gens en santé sont convaincus que cette expression sert d’excuse afin de se déculpabiliser des actions nocives pour la santé. Ils acceptent d’être responsables des conséquences de leurs choix, bons ou mauvais.

9. Les diètes ne fonctionnent pas.

La diète ne fonctionne tout simplement pas à long terme. Les études sont claires : les gens qui font des diètes reprennent la plupart du temps le poids perdu, parfois même plus. Ce n’est pas une façon d’être en santé. Une saine alimentation, équilibrée et satisfaisante, combinée à de l’exercice physique et parfois à une thérapie émotionnelle ou le traitement d’une maladie (selon le cas), est une méthode qui a fait ses preuves. Point.

10. Il est nécessaire de trouver la source de ses symptômes.

Pour conserver une santé optimale, il est primordial d’écouter les signes qu’envoie son corps. En masquant la douleur (avec des analgésiques, par exemple), on ne traite pas la cause du problème. Un problème non traité peut rapidement dégénérer et devenir la source d’autres troubles de santé encore plus graves. Quand surgit un nouveau symptôme, on cherche à connaître le déclencheur et on remédie à la situation le plus rapidement possible.

11. Connaître et prioriser ses priorités.

Prioriser ses priorités? N’est-ce pas redondant? Oui et non. Tout le monde a un horaire chargé. On entend souvent les gens dire qu’ils n’ont pas le temps pour XYZ. En fait, ce n’est pas qu’ils n’ont pas le temps, c’est qu’ils ne le prennent pas parce que XYZ n’est PAS une priorité. Si faire de l’activité physique ou passer du temps en famille est une priorité pour soi, on se doit de l’intégrer en premier lieu à l’horaire. S’il reste du temps, on pourra flâner sur les réseaux sociaux ou regarder une émission de télévision.

12. Aucune excuse n’est valable.

Les gens qui sont vraiment en santé ne cherchent pas d’excuses. Ils savent qu’ils sont responsables de leurs choix. S’ils ont pris 5 kilos dans les dernières semaines, ils en prendront la responsabilité tout simplement. Ils ne mettront pas leurs échecs sur le dos des autres. Mais s’ils réussissent le demi-marathon qu’ils souhaitaient faire, ils se féliciteront pour leur effort et leur travail.

13. Il est contre-productif de chercher les récompenses rapides.

La récompense rapide (bien-être ou plaisir immédiat) est un piège difficile à éviter. La plupart des mauvaises habitudes s’inscrivent dans un modèle de récompense rapide : tabagisme, fringales de sucre, alcoolisme, toxicomanie, etc. Les gens dont la santé est optimale ont souvent compris que la récompense rapide est un leurre, qu’elle mène vers un état de mal-être à long terme. Alors qu’au contraire, les effets positifs d’une action, qui arriveront après un certain temps, seront plus durables et plus satisfaisants.

14. Le travail est essentiel pour atteindre ses buts.

Rien n’est vraiment gratuit. Les gens qui sont en santé savent qu’ils doivent investir temps et argent pour la conserver. Ils ont aussi conscience que le jeu en vaut la chandelle et que, grâce à leurs efforts, ils pourront bénéficier d’une vitalité qui les mènera encore plus loin. La confiance que l’on gagne en se construisant un corps et un esprit sain mène vers la certitude qu’il est possible de se construire une vie heureuse et fructueuse de la même façon.

15. Il ne faut pas croire d’emblée que la médecine est gage de guérison.

La médecine moderne a fait d’énormes progrès ces dernières années. Elle sauve des vies chaque jour et fait parfois même des miracles. Mais croire que la médecine peut tout guérir est une utopie. Les gens en bonne santé savent que la médecine est une solution de dernier recours, que la prévention est toujours plus avantageuse.

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Huiles essentielles : les 10 erreurs à éviter

Faciles à se procurer, les huiles essentielles (HE) gagnent en popularité depuis quelques années. Puissantes, elles peuvent apporter des bénéfices incroyables, mais leur utilisation comporte aussi des risques. Elles sont pourtant en vente libre au Canada. Avant d’en faire l’usage, prenez quelques minutes pour connaître les 10 pires erreurs à éviter lors de l’utilisation des huiles essentielles.

1. Donner ou suivre des conseils malavisés. Les HE sont peut-être naturelles, mais elles n’en sont pas moins puissantes, voire dangereuses si mal utilisées. On ne le répètera jamais assez : elles doivent être utilisées de façon sécuritaire. Par exemple, il est faux de croire que toutes les HE peuvent être consommées (usage interne). Les HE peuvent avoir de graves conséquences sur la santé lorsqu’on s’en sert de la mauvaise façon. La clé, c’est l’éducation. Si vous ne connaissez pas une HE, demandez conseil auprès d’un professionnel en qui vous avez confiance. Faites-en un usage responsable et suivez toujours les recommandations sur l’emballage. Ayez un ouvrage de référence en main pour vous guider au besoin.

2. Lésiner sur la qualité. L’éventail de produits offerts sur le marché a de quoi donner la migraine. Certaines bouteilles, contrairement à ce qu’on veut laisser croire, ne sont pas vraiment des HE, mais plutôt de pauvres répliques synthétiques dont les effets sont moindres sinon nuls.

Aussi, de nombreuses HE en vente libre contiennent des pesticides, des solvants, des fongicides et d’autres résidus toxiques. Il n’est pas facile de s’y retrouver. Assurez-vous d’abord qu’elles sont biologiques, ou du moins que la plante n’a pas été arrosée de pesticides. Vérifiez les ingrédients pour vous assurer que les HE sont pures, c’est-à-dire qu’elles ne contiennent aucun additif.

Deux bons indices de qualité sont la mention du chémotype sur la bouteille et l’utilisation du nom latin. Aussi, informez-vous sur le site internet de l’entreprise. Quels sont les méthodes et le temps de distillation? Où poussent les plantes? À quel moment de l’année sont-elles cultivées? Quels sont les tests effectués? Est-ce que les HE ont un grade thérapeutique? Plus une compagnie est transparente, plus la qualité risque d’être au rendez-vous.

3. Croire que l’on doit tout savoir sur les HE pour en faire l’utilisation.

Les huiles essentielles sont puissantes, très puissantes. Il existe en effet des risques à l’utilisation de certaines d’entre elles et des protocoles précis sont parfois nécessaires (dilution, photosensibilité, etc.). Il n’est toutefois pas obligatoire de devenir un expert pour commencer à bénéficier des HE. Pour débuter, apprenez les bienfaits et les risques des 5 huiles suivantes : encens, lavande, citron, menthe poivrée et arbre à thé. Au fur et à mesure que vos connaissances s’élargiront, vous pourrez faire l’usage d’autres HE plus complexes.

4. Appliquer des HE photosensibles avant de s’exposer au soleil. Certaines HE, particulièrement celles d’agrumes, augmentent la sensibilité de la peau au soleil. Il est très dangereux d’utiliser de façon topique ces huiles puis de s’exposer directement au soleil ou d’utiliser un lit de bronzage dans les 12 heures suivant l’application.

Les principales HE à éviter lors d’une exposition aux rayons UV sont : orange douce, citron, lime, bergamote, pamplemousse, lemongrass et cumin, ou les mélanges qui en contiennent. Les effets néfastes les plus communs sont la réaction allergique (rash) ou le coup de soleil.

5. Utiliser toutes les HE de la même façon. Si certaines huiles sont sécuritaires lorsque consommées oralement, d’autres comme la gaulthérie couchée (gaultheria fragrantissima) et l’eucalyptus ne sont pas destinées à l’usage interne. De nombreuses HE ne devraient pas être consommées sur de longues périodes. D’autres, comme la cannelle et le poivre, sont dites « chaudes » et doivent toujours être diluées dans une huile porteuse pour ne pas irriter la peau.

6. Utilisation prolongée. Les diffuseurs gagnent en popularité, on en trouve désormais dans de nombreux marchés d’alimentation naturelle, pharmacies et magasins de décoration. La diffusion d’HE de haute qualité offre de nombreux avantages : bienfaits aromatiques sur l’humeur et la santé, retrait des mauvaises odeurs, parfum d’ambiance, etc. Sachez toutefois qu’il est déconseillé de diffuser plus de 8 heures, même les huiles de base.

Une diffusion de 20 à 30 minutes suffit la plupart du temps. Ne diffusez pas non plus de façon continue dans une petite pièce non aérée ni dans une pièce fermée dans laquelle un enfant dort. Ne mettez pas d’HE dans un humidificateur. Pour ce qui est de l’inhalation directe (sentir directement à la bouteille ou au-dessus d’un bol d’eau bouillante), 5 minutes suffisent. L’usage interne de certaines huiles n’est pas recommandé à long terme, comme l’origan.

7. Croire que toutes les HE sont sécuritaires pour les animaux. Ce n’est pas parce qu’une HE offre des bénéfices chez l’humain qu’elle est sécuritaire pour votre animal de compagnie. Ces HE ne sont pas recommandées pour les animaux : bouleau noir (betula lenta), clou de girofle, origan, arbre à thé, thym et gaulthérie couchée. Vous pouvez utiliser la lavande, l’encens et l’hélichryse pour votre chien.

8. Utiliser les HE de la même façon chez les adultes, les enfants et les bébés. D’abord, les enfants étant plus petits, il est logique d’utiliser de plus petites quantités. DILUEZ TOUJOURS les HE dans une huile porteuse avant de les appliquer sur votre enfant. N’appliquez pas d’HE dans le visage ni sur les mains pour éviter tout contact avec les yeux et la bouche.

Ne donnez JAMAIS d’HE par voie interne à un enfant, à moins d’un avis médical contraire. Certaines huiles ne sont pas adaptées aux enfants (origan et lemongrass [cymbopogon flexuosus], par exemple). La camomille et l’encens sont des huiles douces pour les enfants, diluez-les et appliquez sous les pieds après avoir fait un essai sur une petite zone.

9. Faire l’usage de certaines HE contre-indiquées lors de la grossesse et de l’allaitement. Quelques HE peuvent causer des contractions, augmenter les risques de fausse couche et perturber les taux d’hormones. Lors de la grossesse, évitez la cannelle, le basilic, le poivre noir, l’eucalyptus, le clou de girofle, le bouleau noir, l’origan, l’arbre à thé, la sauge sclarée, le fenouil, la gaulthérie couchée, la myrrhe (de nombreuses HE sont contre-indiquées lors de la grossesse, informez-vous auprès d’un professionnel de la santé).

Le déroulement normal d’une grossesse est induit par des taux d’hormones précis. Il est risqué de perturber cet équilibre, c’est pourquoi il est préférable d’éviter les HE qui peuvent avoir un effet notoire sur les hormones. Les HE les plus sécuritaires durant la grossesse (3 mois et plus) sont le gingembre, la lavande, le citron, l’orange et l’ylang-ylang. La diffusion est la méthode la plus sûre. Consultez un professionnel si vous désirez faire l’usage d’HE au cours des trois premiers mois de grossesse.

10. Ne pas s’informer. Comme cela a été mentionné plus tôt, l’utilisation des HE de base (lavande, citron, encens, arbre à thé et menthe poivrée) demande peu de connaissances. Mais si vous désirez en faire un usage thérapeutique ou encore conseiller les membres de votre famille, pensez à vous instruire en suivant une formation en ligne, en assistant à des ateliers, en lisant des ouvrages sérieux, en consultant un professionnel ou en parcourant différents sites web. Mais attention! L’Internet regorge de ressources plus ou moins crédibles. Le portail Passeport Santé propose une information détaillée intéressante, en français.

Alors, rappelez-vous que les HE sont très puissantes et qu’il vaut mieux en utiliser moins que trop. Même si elles sont naturelles, elles peuvent devenir dangereuses pour la santé. Une surdose peut facilement surcharger le foie, irriter la peau et même entraîner des réactions immunitaires. Faites toujours un essai à l’intérieur du coude avant d’appliquer une plus grande dose sur la peau.

Consultez un professionnel de la santé pour des conseils sûrs, particulièrement si vous avez déjà souffert d’un cancer hormono-dépendant, si vous êtes enceinte ou allaitante, si vous prenez des médicaments ou si vous souffrez d’une maladie sévère comme le diabète, l’épilepsie ou le cancer.

D’après une vidéo de Dr Josh Axe, chiropraticien, 13 novembre 2017.

Références :
1. MILES, Elske. Le grand livre des huiles essentielles illustré pour les nuls, éditions First, 2016, 462 p.
2. JOLLOIS, Roger, PÉNOËL, Daniel et Pierre FRANCHOMME. L’aromathérapie exactement, 2001, 492 p.
3. //draxe.com/essential-oil-safety/

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Les 7 ingrédients à éviter à tout prix

La liste des additifs alimentaires autorisés au Canada est longue… très longue. La meilleure manière de demeurer en santé est de s’en tenir à des aliments qui n’ont pas besoin d’une étiquette nutritionnelle, c’est-à-dire de fuir les aliments transformés et d’opter pour des produits frais.

Toutefois, les personnes qui arrivent à éviter complètement les aliments transformés sont rares. Alors lorsque c’est nécessaire, consultez la liste d’ingrédients qui suit et sachez repérer les dangers. Voici donc les sept pires additifs à éliminer de votre alimentation.

1. Gras trans

Votre consommation de gras trans devrait être aussi basse que possible. Aucune limite supérieure sûre n’a même été établie puisque, tout simplement, il n’en existe pas.

Les gras trans se trouvent souvent dans les aliments qui contiennent de l’huile végétale partiellement hydrogénée : les craquelins, les croustilles et la plupart des aliments frits et préparés que l’on retrouve en épicerie. Ils favorisent l’inflammation, qui caractérise la majorité des maladies sérieuses ou chroniques (cancer, diabète, système immunitaire affaibli, problèmes de reproduction et maladies cardiaques).

2. Saveurs artificielles

Ce qui est particulièrement inquiétant lorsque vous voyez l’expression «saveur artificielle», c’est que vous ne savez jamais vraiment ce qu’elle cache. Il pourrait y avoir un seul additif non naturel ou un mélange de plusieurs centaines! Par exemple, la saveur artificielle de fraise peut contenir près de 50 ingrédients chimiques.

3. Glutamate monosodique (GMS)

Ce rehausseur de saveur est souvent associé à la cuisine chinoise, mais on le retrouve dans un nombre faramineux de produits alimentaires transformés, des repas surgelés à la vinaigrette en passant par les croustilles et la viande préparée. Même si Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) ont classé cette substance «généralement sécuritaire», le sujet demeure controversé.

Certaines études ont démontré que le GMS surexcite les cellules au point de les endommager ou de les tuer, causant ainsi une dysfonction ou des lésions cérébrales. Des experts croient que le GMS pourrait déclencher ou empirer notamment des troubles d’apprentissage, l’Alzheimer, le Parkinson, la maladie de Lou Gehrig.

De nombreuses personnes ont rapporté souffrir de plusieurs symptômes (maux de tête, nausée, sudation, réactions cutanées, etc.) lorsqu’elles consomment du GMS. Cette hypersensibilité est mieux connue sous le nom de syndrome du restaurant chinois. Les symptômes disparaissent généralement en moins de deux heures. Les preuves scientifiques de la nocivité du GMS ne sont peut-être pas très robustes, mais veut-on courir le risque? Dans le doute, mieux vaut s’abstenir, particulièrement pour les bébés, les enfants et les femmes enceintes.

4. Colorants artificiels

Certains des colorants alimentaires dont l’utilisation est approuvée au Canada sont liés à des problèmes de santé comme le cancer, l’hyperactivité et des réactions de type allergique. Ces résultats proviennent d’études menées par l’industrie chimique elle-même. Par exemple, le rouge allura (rouge #40), qui est le colorant le plus utilisé dans l’industrie, peut accélérer l’apparence de tumeurs au système immunitaire chez la souris et déclencher l’hyperactivité chez l’enfant. D’autres colorants ont aussi été associés aux troubles comportementaux des enfants (hyperactivité) : la tartrazine (jaune #5), l’érythrosine (rouge #3) et le bleu #1. D’ailleurs, plusieurs colorants permis au Canada sont interdits dans 17 autres pays!

5. Édulcorants artificiels

La consommation d’édulcorants artificiels augmente l’appétit et mène à une plus grande prise de poids que la consommation de sucre. L’aspartame serait le pire. Les acides aminés libres dans l’aspartame attaquent littéralement les cellules du cerveau, créant une surstimulation cellulaire toxique, semblable à celle du fameux glutamate monosodique. Ces deux additifs sont d’ailleurs reconnus comme étant des excitotoxines. La consommation régulière de sucralose (Splenda) peut causer une maladie intestinale inflammatoire en inhibant l’activité enzymatique digestive. On retrouve aussi l’acésulfame K (ou acésulfame de potassium), dont les seuls tests d’innocuité effectués dans les années 70 indiquent qu’il peut causer le cancer.(1)

6. Sirop de maïs à haute teneur en fructose

On entend souvent dire que le sirop de maïs à haute teneur en fructose n’est pas pire que le sucre, au contraire! Tout comme le fructose (sucre qu’on retrouve naturellement dans les fruits), il est principalement métabolisé par votre foie. Mais contrairement au fructose des fruits, celui du sirop de maïs est libre, c’est-à-dire qu’il n’est pas accompagné de fibres qui tamponnent l’absorption. Si votre alimentation est de type occidental, votre consommation importante de fructose peut endommager votre foie de la même façon que l’alcool et d’autres toxines. Et tout comme l’alcool, le sirop de maïs à haute teneur en fructose est métabolisé en gras.

7. Agents de conservation

Les agents de conservation allongent la durée de vie des aliments, augmentant ainsi les profits des fabricants – à vos dépens. Il a été prouvé que le benzoate de sodium – que l’on retrouve dans de nombreux jus de fruits, boissons gazeuses et vinaigrettes – causerait une augmentation notable de l’hyperactivité et de la distraction des enfants. Le nitrite de sodium, un agent de conservation couramment utilisé dans les saucisses, les charcuteries et le bacon, a été associé à des taux plus élevés de cancer colorectal, de l’estomac et du pancréas. Les exemples abondent. Le BHA, le BHT et l’acide phosphorique (boissons gazeuses) sont aussi associés à des troubles de comportement chez les enfants.

Pourquoi tant d’agents chimiques dans la nourriture?

Lors de la transformation des aliments, les nutriments et les fibres disparaissent, de même que les textures et les saveurs naturelles. Il reste alors de la pseudo-nourriture fade et inintéressante que la plupart des gens ne voudraient pas manger telle quelle. Les fabricants de produits alimentaires doivent donc rajouter des nutriments, de la saveur, de la couleur et de la texture aux aliments transformés afin de les rendre appétissants ou encore pour en augmenter le volume et ainsi faire plus de profits.

Rares sont les aliments transformés qui ne contiennent aucun de ces 7 ingrédients. Si votre santé est réellement importante à vos yeux, il est donc nécessaire de vous en détourner et de privilégier les aliments entiers frais.

N’oubliez pas que les légumes, la viande, les œufs, les fruits et autres ont régné pendant des siècles; ce n’est que très récemment que les aliments transformés sont apparus, entraînant du coup une panoplie de maladies (diabète de type II, obésité, cancer, syndrome métabolique, maladies neurodégénératives, etc.). En optant pour des aliments simples, cuisinés à la maison, vous offrez plus de nutriments et de fibres à votre corps, tout en lui évitant d’avoir à négocier avec des substances potentiellement toxiques.

Traduction, adaptation et bonification d’un article de Joseph Mercola http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2013/12/30/worst-food-ingredients.aspx

Références :
1. Arsenault, Céline, L’équilibre nerveux de mon enfant, Éditions Le Dauphin Blanc, 2005.

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Top 10 des tendances mieux-être à surveiller en 2018

Alors que 2017 fut l’année du lait d’or (mélange crémeux de boisson végétal épicé au curcuma), de la personnalisation des conseils santé, du zéro déchet, du lagom (philosophie de vie scandinave), des plantes adaptogènes et de la pleine conscience, que nous réserve alors 2018?

Nous avons parcouru les plus grands sites de santé du web et sélectionné les meilleures tendances mieux-être qui collent à notre réalité québécoise.

1. La santé intestinale 2.0

L’importance de l’équilibre bactérien intestinal n’est plus à démontrer. La science a fait des avancées spectaculaires dans ce domaine depuis quelques années. Les fonctions immunitaires, nerveuses, endocriniennes et bien sûr digestives dépendent fortement de la qualité du microbiome. Probiotiques et prébiotiques sont désormais présents dans de nombreux foyers québécois. Mais voilà que les chercheurs nous surprennent encore en mettant de l’avant l’importance de la qualité et la variété du métabolome intestinal. Le métabolome fait référence à l’ensemble des métabolites contenus dans le corps humain — acides aminés, acides gras, vitamines — incluant les bactéries et les champignons. Tout ce que l’on retrouve dans l’intestin d’un humain est encore plus important qu’on le croyait et l’interaction entre ces différents éléments l’est encore plus. On risque d’en entendre parler!

2. L’entraînement au poids de corps

L’entraînement à la maison est plus in que jamais, probablement parce qu’il nous permet de maximiser notre espace et notre horaire et de réduire notre empreinte écologique. Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui a son gymnase personnel au sous-sol. Qu’à cela ne tienne, l’entraînement au poids de corps vient à la rescousse! À la fois musculaire et cardio-vasculaire, ce type d’entraînement demande encore moins d’espace et d’équipement. Le but étant d’utiliser le plus possible son corps comme charge de levée. Vous connaissez sûrement déjà plusieurs de ces exercices : redressements assis, jumping jacks, burpees et squats vous ont peut-être fait suer dans une autre vie — dans un gymnase d’école secondaire peut-être? De nombreux entraînements au poids de corps sont offerts gratuitement sur YouTube et dans des applications mobiles comme Nike Training. Il est aussi possible de suivre un entraîneur virtuel ou encore de se procurer un DVD pour varier les séances. L’entraînement au poids de corps se marie aussi très bien avec l’entraînement par intervalles, une autre étoile 2018 du fitness.

3. Purificateur d’air (plante et HEPA)

Pollution, allergènes, résidus domestiques dangereux, composés organiques volatils… Nous sommes de plus en plus conscients que l’air que nous respirons n’est plus aussi pur que celui du Lac-Saint-Jean en 1930. La tendance est à la purification de l’air de nos maisons et espaces de travail. Ça commence par les plantes, qui font un travail colossal tout étant très chouette à regarder. Pas le pouce vert? (Non la plante en plastique ne fait pas l’affaire ici 😉 ) L’industrie a flairé la bonne affaire et propose des purificateurs d’air à filtre HEPA, qui réduisent les allergènes et les différents polluants comme la fumée, les composés organiques volatils et la poussière.

4. Esprit de communauté et altruisme

Après le mouvement mindfulness (pleine conscience) qui a explosé en 2017, on voit tranquillement apparaître celui du kindfulness (pleine compassion). Que ce soit envers soi ou envers les autres, la gentillesse et la compassion seront tendance en 2018! Aider les autres, s’investir auprès d’une communauté, faire du bénévolat, ça fait du bien, point final. Dans un sondage révélé en avril dernier par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, la moitié des milléniaux (18-34 ans) ont choisi l’altruisme comme étant une valeur primordiale à leurs yeux. Par ailleurs, nous n’avons qu’à regarder les jardins communautaires se multiplier et les événements caritatifs se succéder pour comprendre l’ampleur du phénomène.    

5. La détox techno

Combien d’heures par jour êtes-vous connectés à un écran? Télévision, ordinateur, mobile, tablette sont omniprésents dans nos vies. Ils ont d’ailleurs transformé nos relations, notre agenda, nos façons de magasiner et d’acheter. Mais la vie technologique n’est pas toujours rose. Les recherches associent de plus en plus d’effets pervers à l’univers numérique. Que ce soit l’impact négatif sur la qualité du sommeil, les risques accrus de dépression, les méfaits sur la posture et le système nerveux ou simplement les effets nocifs sur l’estime de soi, la techno a son côté sombre. Des études ont rapporté des changements jusque dans la chimie du cerveau chez des accros du téléphone mobile. De plus en plus de gens chercheront à se déconnecter quelques jours pour dissiper le brouillard mental, améliorer leur bien-être physique et avoir une meilleure perspective sur leur utilisation d’appareils numériques. D’ailleurs, paradoxalement, de nombreuses applications voient le jour afin d’aider les utilisateurs à décrocher. Moment permet de mesurer l’utilisation des différents appareils, aide à fixer des limites et suggère même une stratégie pour « retourner à sa vie d’avant ». Une autre application, Forest App, s’engage à planter un arbre après une période d’inutilisation d’un appareil.

6. La beauté naturelle

De plus en plus de gens sont conscientisés par la présence de produits chimiques et de dérivés du pétrole dans leurs cosmétiques. Avec la présence du Environmental Working Group, un organisme de vérification et certification américain, il est de plus en plus facile de savoir si les ingrédients d’un produit de cosmétique ou de maquillage sont potentiellement nuisibles à la santé. Au Québec aussi l’industrie du cosmétique vert, naturel et bio explose. Alors que la gamme Maison Jacynthe continue de faire des adeptes et que Zorah biocosmétiques est toujours bien présent dans le marché, la chanteuse France D’amour devient l’égérie de Druide et l’animatrice Clodine Desrochers lance sa gamme de soins Shakti Cosmetics. La marque entièrement québécoise Bioéternel perce le marché et la désormais célèbre entreprise Attitude est plus populaire que jamais. Les blogues de beauté naturelle sont de plus en plus nombreux et il n’est pas très difficile de trouver une recette Do It Yourself (DIY) de crème, pommade pour érythème fessier, baume à lèvre ou crème pour le corps.   

7. L’optimisation du sommeil

Alors que la tendance était plutôt à la productivité et à l’efficacité (lire : carburer à la caféine pour travailler des heures durant), voilà que l’on se rend compte que la quantité et la qualité du sommeil ne sont pas des aspects à négliger pour bien performer. Enfin, le dodo devient une priorité. Les recherches scientifiques relient désormais le manque de sommeil à l’anxiété, à la prise de poids et au déséquilibre hormonal. La communauté mieux-être ne jure désormais que par son « huit heures minimum » de sommeil. L’industrie profite de la tendance et propose 1001 gadgets pour optimiser le sommeil : matelas, oreiller, huiles essentielles, purificateur d’air, couvertures lourdes, techniques de relaxation et applications pour suivre le sommeil. Faites de beaux rêves!   

8. Les mitochondries

Retenez bien ce mot, car selon le site de mieux-être américain MindBodyGreen.com, les mitochondries seront bientôt sur toutes les lèvres, un peu comme le microbiome a fait son entrée dans le vocabulaire des adeptes de mieux-être au cours des deux dernières années. Les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules, ce sont elles qui transforment la nourriture et l’oxygène en énergie utilisable par le corps. Selon le Dr Mark Hyman, une dysfonction des mitochondries serait liée à de nombreuses fatigues chroniques et léthargies. Le Dr Lipman, quant à lui, mentionne que les mitochondries carburent plus efficacement aux bons gras qu’aux protéines et aux glucides. La science de la mitochondrie serait donc à l’origine de la diète cétogène (plus de gras, moins de sucre), popularisée par la médecine fonctionnelle et intégrative aux États-Unis. Pour une fonction optimale de nos mitochondries, on fait le plein d’avocat, d’huile de coco, d’huile d’olive et de noix.

9. Techniques de respiration

Le stress est omniprésent. La méditation a fait de nombreux nouveaux adeptes ces derniers temps. Mais voilà que les techniques de respiration arrivent en force! Leur avantage principal? Elles peuvent être pratiquées à tout moment. Contrairement à la méditation, qui demande un certain calme et quelques dispositions préalables, la respiration peut être exécutée même pendant les moments de stress intense. En quelques secondes, on peut réduire son anxiété, clarifier ses pensées ou augmenter son énergie en faisant quelques patrons de respiration. Des preuves scientifiques viennent confirmer l’impact de la respiration sur la fonction du système nerveux, notamment sur celle du nerf vague, le principal responsable de la relaxation et de la détente. Allez, on respire par le nez en 2018!   

10. Un bureau en mouvement

L’expression anglophone « Sitting is the new smoking », qui signifie que la position assise tue autant que la cigarette, est toujours d’actualité. Et c’est tant mieux! Il semble de plus en plus clair que la sédentarité est à l’origine de multiples maladies dont les troubles cardiovasculaires, le diabète de type II et l’obésité. Pour contrer l’effet nocif de la position assise, particulièrement celle liée au travail de bureau, il est plus facile que jamais de se procurer une station ergonomique assis-debout, des supports de travail à hauteur réglable et même un bureau sous lequel on glisse un tapis roulant. Des options moins onéreuses sont aussi possibles lorsque le budget (ou le patron) ne permet pas un tel achat : le disque de stabilisation (disc ‘O’ Sit), la chaise ballon, la chaise assis-genoux, etc. Bien sûr, prendre des pauses régulièrement, varier ses postures et sortir marcher quelques minutes sur l’heure du lunch contribuent aussi à réduire les risques liés à la position assise.

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Le sucre joue à cache-cache, savez-vous comment le démasquer?

Connaissez-vous vraiment la quantité de sucre qu’ingèrent les membres de votre famille chaque jour? Le sucre ajouté est le champion de la cachette. Avec plus de 150 noms différents, le sucre se terre ici et là, narguant même le consommateur le plus averti : «Attrape-moi si tu peux!».

Les études scientifiques prouvant hors de tout doute les méfaits du sucre sur la santé de l’humain sont encore peu nombreuses. La plupart, pour des raisons éthiques, sont réalisées sur les animaux.

Depuis plusieurs décennies, le gras a été désigné comme grand responsable des maladies cardiovasculaires et métaboliques, mais la tendance se renverse lentement.

Les scientifiques sont tous d’accord pour dire que les gras trans sont nocifs pour la santé, mais la controverse fait encore rage concernant les gras saturés et les sucres.

Cela dit, la quantité de sucre que l’on avale chaque jour va bien au-delà des recommandations faites par les autorités en santé. Il est donc intelligent de traquer le sucre afin de connaître la valeur réelle de notre consommation, particulièrement notre consommation de fructose, une forme de sucre pour laquelle les preuves scientifiques de nocivité sont plus nombreuses.

L’an dernier, des chercheurs ontariens ont publié les résultats d’une étude qui révèle que les deux tiers des produits testés (près de 40000 produits), incluant de la nourriture pour bébé et des produits étiquetés santé, contiennent du sucre ajouté.

Certaines preuves scientifiques démontrent que la consommation de sucre chez les jeunes enfants entraîne une adaptation de leur palais. En grandissant, ces enfants présenteront un attrait plus marqué pour les produits contenant du sucre. L’industrie a donc tout intérêt à ce que vos tout-petits consomment du sucre dès leur plus jeune âge. Elle fait d’ailleurs preuve d’une grande créativité pour cacher la présence de sucre dans ses produits.

De nouvelles normes canadiennes d’étiquetage ont été mises en place. L’industrie devra s’y conformer d’ici 5 ans en y regroupant notamment tous les édulcorants sous le nom de sucre.

Source : Gouvernement du Canada

D’ici là, un peu d’aide pour traquer l’ennemi, ça vous dirait? Voici pourquoi et comment limiter la consommation de sucre au sein de votre famille.

Pourquoi devrait-on limiter la consommation de sucre? 

1. Contrôle de la glycémie. La consommation de sucre influence directement la capacité du corps à contrôler le taux de sucre sanguin (glycémie). Un taux de sucre mal contrôlé peut mener au diabète, à l’obésité et même à des maladies cardiaques et rénales. Choisir des aliments à faible indice (et charge) glycémique contribue à la protection contre de nombreuses maladies métaboliques et cardio-vasculaires.

2. Santé digestive. La consommation excessive de sucre sous forme de fructose a un impact sur l’efficacité du contrôle de satiété (sensation de faim), pouvant parfois mener à une suralimentation. Notre cerveau ne sait plus quand il est temps d’arrêter de manger. Le fructose peut augmenter la perméabilité de l’intestin ainsi que le risque de développer une maladie du foie ou de l’inflammation chronique. Le sucre perturbe aussi la qualité du microbiome (les bactéries qui composent naturellement le système digestif) en favorisant la croissance de bactéries néfastes.

3. Efficacité du système immunitaire. Le sucre affaiblit le système immunitaire en diminuant l’activité des globules blancs, dont un des rôles consiste à attaquer les bactéries. Le sucre est aussi la nourriture favorite d’agents pathogènes comme les bactéries et les champignons. La perturbation du microbiome affecte par le fait même l’efficacité du système immunitaire.

4. Équilibre minéral. Le sucre empêche l’absorption des minéraux, privant ainsi le corps d’éléments essentiels à la santé. Le sucre épuise les réserves de magnésium, indispensable au bon fonctionnement de toutes les cellules du corps, et perturbe l’absorption et l’utilisation du calcium.

5. Santé de la peau. La consommation de sucre favorise la production de radicaux libres, responsables du vieillissement prématuré des cellules du corps (dont celles de la peau). Les radicaux libres entraînent aussi une réduction du collagène et de l’élastine, provoquant ainsi une diminution de l’élasticité de la peau et la formation de rides et ridules.

6. Dépendance au sucre. La consommation de certaines formes de sucre altère le circuit de la récompense dans le système nerveux, ce qui entraîne des comportements alimentaires déviants, avec une propension marquée pour les aliments contenant du sucre. Le sucre implique les mêmes mécanismes de dépendance que ceux du cannabis et des opioïdes.

Démasquer et affronter l’ennemi!

1. Jouer au détective. Reconnaître le sucre ajouté sur les emballages est un défi de taille. Démasquez l’ennemi en apprenant les différents noms qu’il porte : dextrose, glucose, fructose, saccharose, lactose (et autres -ose), dextrine, maltodextrine, amidon, etc. L’industrie utilise différents sirops pour édulcorer ses produits : sirop de riz, d’agave, d’érable, de malt, de maïs, etc. L’utilisation de jus concentré (de fruits ou de canne), de miel, de cassonade et de mélasse est aussi très fréquente. Plus le nom est cité haut dans la liste d’ingrédients, plus le produit en contient.

Le sucre est partout : céréales déjeuner, ketchup, yogourts, sorbets, barres tendres, cafés et desserts glacés, mets préparés (poulet général tao, curry, soupe, chili, etc.), sauces, pain, pâtisseries, vinaigrettes, marinades et bien plus encore (même dans le sel!). Ouvrez l’œil!

2. Cuisiner ses produits maison. L’étude ontarienne citée plus haut a rapporté que 99 % des barres tendres, 79 % des jus, 74 % des yogourts et 48 % des préparations pour nourrissons et aliments pour bébé contenaient du sucre ajouté (entre 3 et 10 cuillères à thé par portion). Aussi bien dire une montagne lorsqu’on sait que l’Organisation mondiale de la santé recommande un maximum de 12 cuillères à thé de sucre par jour pour un adulte moyen. Faire soi-même les barres tendres et les purées pour bébé permet de mieux contrôler la quantité de sucre et de privilégier une version plus naturelle comme les dattes en purée ou le sirop d’érable, par exemple. Choisissez les yogourts nature et ajoutez-y vous-même du sucre naturel comme du miel et des fruits; mesurez la quantité. Fabriquez vos boissons de noix vous-mêmes en broyant des amandes et de l’eau et en filtrant la mixture dans un sac végétal. Vous éviterez ainsi de nombreux additifs et surtout beaucoup de sucre ajouté. Pourquoi ne pas opter pour un chocolat chaud ou une limonade maison?

3. Surprendre ses papilles. Remplacez le sucre dans vos plats et desserts par des saveurs fortes ou épicées comme la cannelle, la vanille, le cacao, la muscade ou la réglisse (la plante, pas le bonbon!).

4. Combattre la dépendance. Pour diminuer les rages de sucre, consommez davantage de protéines (légumineuses, volaille), de bons gras (poissons, huiles végétales), de fibres (légumes, quinoa) et de probiotiques (kéfir, kombucha, yogourt, choucroute). Les fibres et les probiotiques aident à réduire la présence dans le corps du champignon Candida albicans, à l’origine de nombreuses de ces rages.

Ne soyez pas tenté de vous tourner vers les édulcorants sans calories comme l’aspartame, le sucralose et même le stévia. Les données scientifiques entourant la sécurité de ces édulcorants sont mitigées. Même que certains édulcorants pourraient induire le cerveau en erreur et perturber les mécanismes de gestion du sucre (glycémie, insuline). Les boissons gazeuses diètes n’apportent aucun nutriment et les risques sont encore mal connus.

La modération a bien meilleur goût!

Bannir totalement le sucre de son alimentation n’est pas une option qui fait consensus dans le monde scientifique, bien au contraire. Les diètes cétogènes (sans sucre), quoique populaires, peuvent comporter des risques et doivent être supervisées par un professionnel de la santé.

L’important, c’est d’être en mesure de cibler le sucre dans les produits afin d’en éviter la surconsommation et ainsi privilégier les sucres naturels en provenance des fruits (avec leurs fibres), par exemple.

 

Références :
Ochoa M, Lallès J-P, Malbert C-H, Val-Laillet D, «Dietary sugars: their detection by the gut–brain axis and their peripheral and central effects in health and diseases», European Journal of Nutrition. 2015; vol. 54, p.1-24.
Barclay A et coll., « Glycemic index, glycemic load, and chronic disease risk, a meta-analysis of observational studies », American Journal of Clinical Nutrition, mars 2008, vol. 87, no 3, p. 627-637.
http://www.extenso.org/article/le-sucre-ce-nouveau-poison/
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/764696/edulcorants-etudes-controverse-suzanne-swithers-sante

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Marche à suivre pour changer une mauvaise habitude et réussir son virage santé

Changer une habitude de vie n’a rien de facile. Que l’objectif soit de manger plus de légumes chaque jour, méditer 3 fois par semaine ou simplement emprunter l’escalier au bureau, le processus du changement demeure le même. Il demande du temps, de l’énergie, de la volonté et de la motivation.

Comment se fait-il que notre voisine réussisse son virage santé alors que nous peinons à marcher 15 minutes quotidiennement? A-t-elle un secret? Existe-t-il une méthode pour atteindre nos objectifs de mieux-être et de santé? Peut-être bien…

De nombreux professionnels de la santé spécialisés dans l’adoption de saines habitudes de vie utilisent dans leur pratique le modèle de changement transthéorique. Il a été rapporté que la connaissance de ce modèle par une personne améliore ses chances de réussir et d’intégrer un changement positif et définitif dans sa vie.

Le modèle de changement transthéorique

Ce modèle, né dans les années 80, est divisé en 6 stades principaux.

  1. Préréflexion (ou précontemplation). Il s’agit du stade dans lequel une personne ne veut pas changer son habitude de vie. Elle n’a pas conscience du problème ou du besoin. Elle ne démontre pas d’intention de changement et offre une résistance.
    Ex. : Je n’ai pas besoin de changer mon alimentation, je suis bien comme ça.
  2. Réflexion. À ce stade, la personne réalise qu’il y a un problème ou un besoin. Il y a prise de conscience des avantages et des bienfaits potentiels d’un changement et la personne songe à passer à l’action. C’est une période de doutes, d’hésitation et d’ambivalence où la personne ne se sent pas encore prête à poser des gestes concrets.
    Ex. : Je me sentirais sûrement mieux si je mangeais moins de malbouffe et plus de légumes.
  3. Préparation. Durant cette phase, la personne est convaincue des bienfaits du changement qu’elle juge désormais incontournable. Elle est consciente des efforts qu’elle devra déployer pour modifier cette habitude. C’est l’étape du plan stratégique avec identification des actions à poser, des défis à relever et des échéances. Quelques petites actions concrètes sont mises en œuvre en vue de préparer le changement. La date est fixée.
    Ex. : Je suis prêt à améliorer mon alimentation, car je sais que je vais me sentir plus en forme et que je serai moins souvent malade. J’emprunte un livre de recettes santé et je fais quelques recherches sur le web pour dresser un nouveau menu hebdomadaire.
  4. Action. Il s’agit de l’étape de l’exécution du plan. La personne pose les gestes concrets prévus dans le plan d’action. Il est parfois préférable de modifier l’environnement pour faciliter la transition. À cette étape, il est indispensable que la personne révise ses croyances et adopte une attitude positive.
    Ex. : Je fais le ménage de mon garde-manger et jette les produits malsains. Je vais à l’épicerie avec ma liste pour acheter des légumes, des fruits et d’autres produits frais et sains pour réaliser mes recettes.
  5. Maintien ou stabilisation. Le changement apporté doit être maintenu plus de 6 mois avant d’être vraiment intégré. La rechute doit être envisagée et un plan doit être mis en place au cas où l’échec adviendrait. Un obstacle, un défi ou un changement important dans la vie de la personne peut mener à l’échec du changement (deuil, maladie, accident, finances, etc.).
    Ex. : Voilà maintenant 3 mois que je mange plus sainement. Mais le décès de ma sœur a tout chamboulé. Je suis retombé dans mes vieilles habitudes.
  6. Conclusion ou rechute. Il est très fréquent de subir un échec lors de l’adoption d’un nouveau comportement, il s’agit presque d’une étape cruciale du processus. La personne doit refaire le cycle, parfois à plusieurs reprises, avant de conclure le changement pour de bon. La reprise du cycle se fait généralement plus rapidement et la personne peut apprendre de ses erreurs.
    Ex. : Ce n’est pas grave d’avoir chuté, je me ressaisis. Je me remémore les raisons qui m’ont poussé à changer et ressors mon livre de recettes. Pas question de tomber dans la culpabilité ou l’anxiété. Tout le monde fait des erreurs et j’apprendrai de mon expérience.

Comment profiter de vos nouvelles connaissances?

Chanceux que vous êtes, vous connaissez désormais ce modèle et avez donc de meilleures chances de réussir le changement que vous souhaitez apporter dans votre vie. Toutes les étapes du modèle de changement transthéorique doivent être franchies dans l’ordre, mais il se peut que vous régressiez en cours de route. Soyez sans crainte, c’est tout à fait normal, cela fait même partie du processus.

Évaluez d’abord votre situation : à quel stade êtes-vous? Si vous lisez ce texte, il est fort probable que vous ayez outrepassé l’étape de préréflexion et que vous êtes au stade de réflexion ou encore de préparation. Voici quelles tâches doivent être accomplies afin de passer d’une étape à l’autre.

  • De la préréflexion à la réflexion. Vous devez vous informer, auprès de votre entourage, sur le web, dans un documentaire ou un livre, à une conférence, etc. Pourquoi apporter ce changement? Quels sont les bienfaits pour la santé? Quels sont les avantages du changement et les désavantages du statu quo? Il est primordial d’accepter votre responsabilité de ce changement (personne ne peut le faire pour vous).
  • De la réflexion à la préparation. Il est temps de voir les avantages comparativement aux désavantages du changement, de mesurer les efforts et le temps requis pour réaliser ce changement. C’est le moment de prendre la décision : vous signez un contrat avec vous-même. Parlez-en à votre entourage afin de concrétiser la décision et de bénéficier du soutien de vos proches.
  • De la préparation à l’action. Les objectifs doivent être clairs et réalistes, les étapes du plan doivent être bien définies. Établissez vos priorités et dégagez votre horaire pour laisser place au nouveau changement. Apportez les modifications nécessaires à votre environnement avant de passer à l’action.
  • De l’action au maintien. Ici, vous aurez besoin de temps et d’énergie. Le changement sera probablement plus difficile au début, mais les choses couleront plus facilement avec le temps. Pour maintenir votre changement, vous devrez modifier vos patrons de pensées, ceux qui vous tenaient prisonniers de votre ancienne habitude. Encouragez-vous, soyez indulgent envers vous-même et n’hésitez pas à demander le soutien de votre entourage.
  • Du maintien vers la conclusion. Ici, il est important d’anticiper la rechute, d’établir le plan de relance. Vous devrez peut-être refaire toutes les étapes. Ne voyez pas ça comme un échec et, surtout, restez confiant dans vos capacités.

Le secret de la réussite

Les chercheurs se penchent sur cette question depuis longtemps. Si nous avions une réponse toute faite, les compagnies de tabac feraient beaucoup moins de profits. Mais la science, et surtout l’expérience des gens qui ont réussi, apporte tout de même quelques réponses. Voici nos meilleures astuces.

  • Choisir un objectif en accord avec ses valeurs et ses goûts. Le plus important : faites-le pour vous. Si vous entreprenez votre changement avec du ressentiment, des restrictions ou en subissant le contrôle de quelqu’un d’autre, vous ne pourrez pas mettre en œuvre ce qui est nécessaire à sa réussite. À quel point êtes-vous prêt à faire CE changement? Si vous vous inscrivez à une session de Zumba pour bouger davantage et accompagner une amie, mais que vous n’aimez pas danser, il y a peu de chance que vous en ressortiez gagnant.
  • L’autocompassion. Il a été démontré que l’autocompassion était positivement associée aux comportements prônant la santé et négativement liée aux symptômes physiques. L’autocompassion privilégie la gentillesse envers soi plutôt que le jugement, l’humanité plutôt que l’isolement et la pleine conscience plutôt que la suridentification. En d’autres mots, vous devez cesser de vous critiquer sévèrement et choisir d’être indulgent envers vous-même, connectez-vous aux expériences humaines des autres en évitant l’indifférence, puis apprenez à reconnaître et vivre vos émotions, plutôt que de les réprimer, les attacher ou les ruminer.
  • Prenez le temps de visualiser et d’écrire ce que vous voulez vraiment. Si vous souhaitez, par exemple, devenir une version améliorée de vous-même, en meilleure santé et mieux dans votre peau, fermez les yeux quelques secondes pour vous imaginer. Vous pouvez ensuite écrire ce que vous voyez ou fabriquer un tableau de visualisation, selon vos aptitudes et vos goûts. Garder en tête cet objectif ultime, vous pourrez vous y rapporter dans les moments difficiles. Intégrez la notion du long chemin parsemé d’embûches. Chaque changement que vous ferez, un à la fois, vous mènera plus près de ce rêve. Et vous récolterez les bienfaits tout au long du processus, pas seulement à l’arrivée.
  • Reprogrammer sa notion de plaisir. Les mauvaises habitudes de vie sont souvent liées au plaisir, particulièrement lorsque ces habitudes sont devenues des dépendances. Les mécanismes de récompenses sont activés dans le cerveau, ce qui entraîne ledit plaisir, éphémère la plupart du temps.

Exemples : fumer une cigarette, prendre de la cocaïne, boire de l’alcool, manger des sucreries ou de la malbouffe, etc. Ces mécanismes de récompense deviennent inactifs lorsqu’ils sont privés de leur déclencheur, du moins au début.

Ce sont les moments les plus difficiles liés au changement. Le plaisir sera au plus bas. Mais à chaque renoncement de cette mauvaise habitude que vous ferez, vous vous rapprocherez d’un plaisir plus sain. Jusqu’au jour où vous aurez vaincu la dépendance et créé de nouveaux patrons de récompense dans votre cerveau.

Le plaisir que vous apportait jadis une cigarette sera désormais obtenu par une l’exécution d’une activité physique, par exemple.

Références
Prochaska et coll., « The transtheoretical model of health behavior change », American Journal of Health Promotion, septembre-octobre 1997, 12:1, p. 23-48.
Prochaska, DiClemente et Norcross, « In search of how people change. Applications to addictive behaviors », American Psychology, septembre 1992, 47(9), p. 1102-1114.
Dunne et coll., « Brief report: Self-compassion, physical health and the mediating role of health-promoting behaviours », Journal of Health Psychology, publié en ligne en avril 2016. https://doi.org/10.1177/1359105316643377

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