Categories Mangez mieux

Devrait-on prendre un supplément de vitamine D?

L’équinoxe d’automne sonne le coup d’envoi de la saison « sans synthèse naturelle de vitamine D ». Qu’est-ce que ça veut dire? Notre corps transforme un composé (le 7-déhydrocholestérol) en vitamine D grâce aux rayons UVB. Mais compte tenu de notre localisation géographique nordique, ces rayons ne se rendent pas jusqu’à nous durant l’automne et l’hiver. Ils ne seront de retour qu’à la fin mars, à l’équinoxe du printemps.

Cela dit, on pourrait croire que la nature étant bien faite, nous accumulons assez de vitamine D l’été pour subvenir à nos besoins toute l’année. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Contrairement à nos ancêtres qui vivaient et travaillaient dehors plus légèrement vêtus, nous, Québécois du 21e siècle, bossons à l’intérieur de quatre murs (pour la plupart), portons des vêtements (parce que c’est culturellement plus accepté qu’un maillot de bain) et protégeons notre peau avec de l’écran solaire. Pour ces raisons, notre synthèse naturelle de vitamine D est plutôt faible, même en été.

À quoi sert la vitamine D?

La vitamine D a un rôle vital. Elle répare et maintient une grande variété de tissus, elle est impliquée dans la croissance et la spécialisation des cellules et elle participe à la formation et au développement des vaisseaux sanguins. Les récepteurs de la vitamine D se trouvent sur de nombreuses cellules partout dans le corps : cerveau, prostate, sein, colon. Mais le rôle principal de la vitamine D est lié au métabolisme du calcium et des os. Un taux adéquat de vitamine D dans le sang contribue au maintien d’un poids santé et à la formation d’os solides tout en favorisant une bonne fonction cérébrale.

Les risques associés à une déficience

Les déficiences en vitamine D sont associées à de nombreuses pathologies : 16 types de cancer (sein, prostate, colorectal, pancréas…), maladies cardio-vasculaires (coronariennes, cardiaques, hypertension), asthme, diabète de type 2, maladies auto-immunes (Crohn, sclérose multiple, arthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, Hashimoto, diabète de type 1…), Alzheimer, démence, dépression, autisme, schizophrénie, ostéoporose, ostéomalacie, faiblesses et contractures musculaires, troubles thyroïdiens, etc. De plus, un taux insuffisant de vitamine D dans le sang augmente les risques de contracter une maladie du tractus respiratoire supérieur comme le rhume ou la grippe, de subir une fracture de stress (chez l’athlète particulièrement) ou de voir les symptômes de certaines maladies s’aggraver (fibromyalgie, asthme, côlon irritable…). Il a été démontré dans une étude que les enfants dont la mère avait de faibles taux sanguins de vitamine D durant la grossesse présentaient plus de troubles du langage. Un faible taux de vitamine D est aussi en lien avec un niveau d’inflammation chronique plus élevé.

Comment savoir si notre taux sanguin est adéquat?

Les tests sanguins sont la seule façon de connaître le taux de vitamine D. Mais il y a un problème : les experts et les instances publiques en santé ne s’entendent pas sur la valeur normale de ce taux. Alors que Santé Canada suggère chez l’adulte un taux de 50 nmol/L, certains experts recommandent plutôt un taux minimal de 75 nmol/L et un taux optimal de 125 nmol/L. Tout un écart n’est-ce pas?

Selon Statistique Canada, 65 % des Canadiens (2012-2013) n’atteignent pas le seuil minimal recommandé de 50 nmol/L, ce taux grimpe à 78 % chez les enfants de 3 à 5 ans. Plus de 90 % des jeunes Québécois sont en dessous du 75 nmol/L.

Il a aussi été démontré que certaines personnes ont des besoins accrus en vitamine D et sont donc plus à risque de souffrir d’une déficience ou d’une carence : les personnes obèses, les femmes enceintes, les personnes non caucasiennes (peau foncée) et les bébés exclusivement allaités (les préparations pour nourrisson sont enrichies en vitamine D tandis que le lait maternel en contient très peu six mois après la naissance, particulièrement si la mère est carencée).

Il est donc logique de penser que si l’on demeure au Québec (et que l’on applique un écran solaire de surcroît), on risque fort d’être déficient en vitamine D.

Pour remédier à la situation

Pour augmenter son apport en vitamine D, voici quelques options

  • Augmenter l’exposition aux rayons UVB en saison estivale. Une quinzaine de minutes d’exposition sans écran solaire entre 10 h et 14 h chaque jour suffit à activer la synthèse de près de 20 000 UI. Selon le pharmacien Jean-Yves Dionne, l’important est de ne pas brûler la peau, ce qui augmente les risques de certains cancers de la peau.
  • Augmenter son apport de vitamine D dans l’alimentation. Le poisson (particulièrement le saumon sauvage) et les œufs sont les sources principales de vitamine D. Le lait et la margarine sont souvent enrichis de vitamine D, mais il ne s’agit pas là d’une bonne raison d’en consommer davantage.
  • Les suppléments de vitamine D. Puisque les experts ne s’entendent pas sur le taux sanguin optimal de vitamine D, il est logique de constater que le débat fait aussi rage sur la dose recommandée de vitamine D. Actuellement, Santé Canada suggère 400 UI/jour pour les nourrissons et 600 UI/jour pour les adultes et les enfants de plus d’un an. Toutefois, de nombreux experts croient que ces recommandations sont très insuffisantes. Certains iront jusqu’à recommander une dose quotidienne de 9000 UI/jour. Bien qu’aucun cas d’intoxication à la vitamine D n’ait jamais été rapporté dans la littérature, il est prématuré de dire que ce taux serait bénéfique pour la santé.

Le pharmacien Jean-Yves Dionne recommande donc un supplément de 2000 UI par jour de vitamine D3 pour les adultes. Chez les enfants, un supplément quotidien de 1000 UI est considéré sans risque, même par Santé Canada. Le chiropraticien et diplômé en médecine fonctionnelle Josh Axe est moins conservateur : il suggère une dose quotidienne allant jusqu’à 5000 UI chez l’adulte.

La supplémentation est particulièrement importante en hiver. Selon Jean-Yves Dionne, dès qu’il s’agit de vitamine D3, les taux d’absorption d’une marque à l’autre varient très peu à long terme : « Prenez la moins chère! », indique-t-il. Discutez-en toujours avec un professionnel de la santé avant de choisir un supplément de vitamine D, il existe certaines contre-indications (hyperparathyroïdisme, sarcome, lymphome non Hodgkinien…).

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Crème solaire: toxique ou bénéfique ?

Vous êtes-vous déjà demandé si la crème solaire est réellement efficace contre le cancer et le vieillissement prématuré de la peau? Difficile de s’y retrouver quand plusieurs compagnies proclament détenir la solution.

 

Voici un guide pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour la santé de votre peau et celle de votre famille.

 

Comment choisir votre écran solaire ?

 

Il existe deux types d’écrans solaires sur le marché : les écrans chimiques et les écrans physiques.

 

1- Les écrans chimiques sont composés d’ingrédients actifs permettant une protection efficace contre les rayons UVB, limitant ainsi les coups de soleil. Par contre, l’indice de protection UVA de la plupart des produits nord-américains est faible. C’est-à-dire que les dommages profonds créés par les UVA, tels que le vieillissement de la peau, ne seraient pas prévenus. Bien que plusieurs compagnies affichent une protection UVA ou à large spectre, on ne peut s’y fier puisque la régulation n’est pas aussi sévère qu’elle le devrait.

 

De plus, ces ingrédients actifs pénètrent la peau et se retrouvent dans la circulation sanguine. Parmi ceux-ci, on retrouve des agents toxiques et potentiellement cancérigènes : homostalate, oxybenzone, avobenzone, octocrylène, octisalate, etc.  Alors la crème qui devrait protéger contre le développement du cancer serait propice à en créer elle-même ?! Voici ce que le Environmental Working Group (EWG)*  vous suggère d’éviter :

 

  • Pas de protection solaire en vaporisateur : Ce type de produit est populaire pour les enfants, mais l’inhalation est fréquente et toxique. De plus, l’application n’est pas uniforme et donc propice aux coups de soleil en forme de nuage.

 

  • Pas de FPS supérieur à 50 : Le FPS (facteur de protection solaire) tient compte des rayons UVB seulement. En utilisant un FPS élevé, on pense à tort pouvoir allonger l’exposition au soleil, ce qui augmente les dommages créés par les UVA (diminution du système immunitaire, vieillissement prématuré de la peau, cancer). De plus en en plus de pays limitent le FPS à 50.

 

  • Pas d’oxybenzone, d’avobenzone, ni de dérivés : Ces ingrédients pénètrent la circulation sanguine et perturbent le système endocrinien (sécrétion d’hormones).

 

  • Pas de palmitate de rétinyle : Il s’agit d’une forme de vitamine A qui devient instable au soleil et crée des dommages possiblement cancérigènes à la peau.

 

Encore selon l’EWG, les marques les plus populaires sont justement celles à éviter, dont  plusieurs produits de Neutrogena, de Coppertone et de Banana Boat.

 

2- Les écrans physiques sont composés de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc. Ces deux ingrédients produisent un filtre minéral efficace contre les UVA/UVB qui reste en superficie de la peau et donc ne pénètrent pas dans la circulation sanguine. Ces  écrans sont normalement conseillés pour les jeunes enfants (6 mois et plus) et les peaux sensibles puisqu’ils sont plus doux en plus d’être moins polluants pour l’environnement.

 

Ils ont perdu la cote dans le passé puisqu’il s’agissait d’un produit dispendieux, opaque et difficile à appliquer. À ce jour, de nombreuses compagnies respectueuses de la santé et de l’environnement ont développé des formules beaucoup plus pratiques et accessibles. Voici quelques produits parmi une gamme variée que vous pourrez trouver chez n’importe quel détaillant de produits naturels, voire même dans certaines pharmacies :

 

  • Goddess Garden
  • Aubrey Organics
  • Nature’s Gate
  • Alba Botanica
  • Green Beaver
  • Dermamed

 

 

Cet été, protégez votre peau et celle de vos enfants à l’aide d’un écran efficace, doux et naturel. Souvenez-vous toutefois que l’utilisation d’une crème solaire n’est pas la première option pour vous protéger du soleil. En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié.

 

Bon été ensoleillé!

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleur santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre.  Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Éviter le soleil pourrait causer plus de tort que de bien

C’est officiel, le soleil est arrivé! Et qui dit soleil, dit crème solaire. C’est un bon réflexe de vouloir vous protéger; l’exposition prolongée au soleil est un réel danger. Mais qu’en est-il de l’exposition de courte durée? Le corps n’a-t-il pas besoin du soleil pour créer sa dose quotidienne de vitamine D? La crème solaire bloque-t-elle sa production?

 

Voici comment profiter des bienfaits du soleil tout en limitant les dégâts sur votre santé et celle de vos enfants.

 

 

1- Les rayons du soleil sont nécessaires pour fabriquer la vitamine D

 

Votre corps synthétise lui-même de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D à partir des rayons UVB du soleil. Le rôle de la vitamine D est crucial à la santé de vos os et de votre système immunitaire, notamment pour la protection contre le cancer de la peau.

 

Mauvaise nouvelle : Selon la Société canadienne du cancer (SCC), la majorité des Canadiens présente une déficience en vitamine D – manque de soleil en hiver et écrans protecteurs en été. Bien que la crème solaire protège des coups de soleil lors d’une exposition prolongée, elle bloque la production de vitamine D au quotidien, met en garde le ministère de la Santé du Québec.

 

Bonne nouvelle : Il est possible de combler votre apport en vitamine D en vous exposant intelligemment au soleil en combinaison avec un supplément de vitamine D3 (min de 1000 UI par jour durant l’été). Voici l’exposition que vous devriez viser :

 

  • En moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min selon les types de peau)
  • Minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Meilleur moment pour l’absorption des rayons UV : entre 11 h et 14 h
  • Exposer minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Sans écran solaire sur la peau

 

Dans sa campagne Sun Safety, le Environmental Working Group (EWG)* souligne le consensus des experts pour prévenir le cancer de la peau : « Il est crucial d’éviter les coups de soleil, mais pas l’exposition complète au soleil! »

 

 

2- Faites preuve de bon sens sous le soleil!

 

Bien qu’une courte exposition soit bénéfique pour la santé, une longue ballade au gros soleil expose votre peau à de graves dangers! L’exposition prolongée au soleil crée des dommages apparents à la peau et d’autres plus vicieux : les rayons UVB causent les coups de soleil de façon immédiate et les rayons UVA provoquent le vieillissement prématuré de la peau à long terme. Qui plus est, lorsque la peau est exposée au soleil trop longuement, trop fréquemment ou trop intensément, les deux types de rayons UV créent le cancer de la peau.

 

Selon le EWG, le cancer de la peau est l’une des formes les plus fréquentes de cancer en Amérique du Nord. L’incidence du mélanome (cancer agressif de la peau) a triplé depuis les 35 dernières années et pourtant la population en général ne semble pas se sentir concernée.

 

Cet été, profitez du soleil de façon sécuritaire en respectant les critères suivants (pour les expositions prolongées de plus de 15 min) :

 

  • Couvrez-vous : chandail pour les épaules, short pour les cuisses et chapeau couvrant le cou, les oreilles et le visage.
  • Installez-vous à l’ombre : évitez à tout prix les longues siestes au soleil!
  • Planifiez vos longues sorties au soleil avant 11 h et après 14 h.
  • Évitez les coups de soleil : lorsque les trois premiers critères ne peuvent être remplis, utilisez un bon écran solaire de FPS 15 minimum.

 

Dans tous les cas, n’allez pas au salon de bronzage en pensant préparer votre peau au soleil. Vous ne faites que l’endommager à l’avance!

 

En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié. Ne manquez pas le prochain sujet des secrets de santé optimal : un dossier complet sur le choix des crèmes solaires. C’est une question de santé et d’environnement!

 

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleure santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre. Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Guide 101 pour « booster » le système immunitaire de vos enfants

Voici 7 astuces à mettre en application dès maintenant pour soutenir le système immunitaire de toute votre famille et ainsi éviter les nez coulants durant l’hiver!

1. Diminuez la consommation de sucre

Le sucre favorise la croissance bactérienne et virale et contribue à garder un milieu interne acide. Le sucre inclut les friandises/desserts, jus, céréales, aliments préparés contenant du sucre (regardez la liste d’ingrédients des collations que vos enfants mangent : sucrose, fructose, lactose, bref tout ce qui finit en –ose) et même les fruits.

Bémol à mettre sur les fruits; l’idée est simplement de favoriser les légumes et de ne pas remplacer la portion de légumes par des fruits seulement.

Saviez-vous que…? : Les poivrons mûrs (de couleur rouge, orange ou jaune) contiennent deux fois plus de vitamine C que les oranges. Alors oubliez le jus d’orange (sucré et acide) au déjeuner et emportez plutôt des poivrons en crudités dans votre lunch.

2. Réduisez la consommation de produits laitiers

Les produits laitiers ont une teneur élevée en sucre (lactose) et favorisent la sécrétion de mucus. Ils sont aussi un irritant chez plusieurs personnes pour la santé intestinale vu la présence de la protéine bovine (caséine).

Saviez-vous que…? : Les produits laitiers ne sont pas une source nécessaire de calcium. Vous en trouverez davantage dans une alimentation variée et riche en légumes verts. Vous n’avez donc pas à craindre pour la santé des os et des dents de vos enfants en réduisant les produits laitiers.

3. Éliminez les sources d’irritants et d’agents allergènes

Voici quelques exemples présents dans l’air ambiant : fumée secondaire, vieux tapis, poils d’animaux domestiques, produits ménagers chimiques, parfums d’ambiance (chandelles parfumées, vaporisateurs chimiques, etc.), parfums personnels, moisissure, etc. Une surcharge d’irritants entraine une réponse d’hypersensibilité du système immunitaire qui peut se traduire en symptômes d’allergie, d’asthme ou de production de mucus chronique. La meilleure tactique consiste à éliminer les sources d’irritants plutôt que d’enrayer les symptômes qui sont une réaction de protection naturelle du corps de votre enfant.

Saviez-vous que…? Tout ce qui a une odeur artificielle ou chimique est source d’irritation pour les voies respiratoires. Si on peut le sentir, c’est que les particules se rendent dans les voies respiratoires.

4. Buvez de l’eau en grande quantité

L’eau est essentielle pour éliminer les toxines et les agents infectieux. Évitez les jus et le lait (autre que lait maternel ou en formule maternisée pour les bébés) comme source de liquide. De plus, si votre enfant est malade, l’eau aide son corps à liquéfier les sécrétions, ce qui les rend plus faciles à éliminer.

Petit guide pour savoir quelle quantité d’eau devrait boire votre enfant (en plus de l’eau présente dans l’alimentation) :

  • enfants de 7 à 12 mois : 600 ml d’eau
  • enfants de 1 an à 3 ans : 900 ml
  • enfants de 4 ans à 8 ans : 1,2 l
  • 8 ans et + : augmentez graduellement selon le poids jusqu’à 2 l comme chez l’adulte

5. Intégrez la prise d’un probiotique

L’équilibre bactérien de l’intestin est en lien direct avec la santé du système immunitaire. Consultez un professionnel au comptoir des produits naturels ou un pharmacien pour connaître le meilleur produit et la posologie idéale selon l’âge et le poids de votre enfant.

6. Consommez un supplément de vitamine D3

La vitamine D3, qui est normalement créée par la peau exposée au soleil, est nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire. On remarque une carence globale dans notre population en raison de notre style de vie intérieur. Une supplémentation est nécessaire puisque l’alimentation à elle seule, même lorsque de bonne qualité, ne suffit pas à combler la carence.

Voici un guide des dosages recommandés par le département de nutrition de l’Université de Montréal

 

0-6 mois : entre 400 et 1000 UI/jour

7-12 mois : entre 400 et 1500 UI/jour

1-3 ans : entre 600 et 2500 UI/jour

4-8 ans : entre 600 et 3000 UI/jour

8 ans et + : entre 600 et 4000 UI/jour

 

 

7. Réduisez l’impact des stress émotionnels

Tout comme nous, les enfants vivent des stress émotionnels et peuvent éprouver de l’anxiété. Plus le niveau de stress est élevé, plus le système nerveux perd de son équilibre (parasympathique/sympathique). Cela affecte directement la réponse du système immunitaire; c’est-à-dire une diminution de son efficacité à combattre les microbes et les cellules inadéquates ainsi qu’une hypersensibilisation aux agents allergènes.

Trucs et astuces pour diminuer le niveau de stress chez les enfants :

  • Discutez des situations conflictuelles. Ceci l’aidera à libérer la charge émotionnelle associée.
  • Observez si le rythme de vie familial convient au rythme personnel de votre enfant : garderie/école, cours de tout acabit, temps de repos, etc.
  • Toutes les pratiques réduisant le stress sont aussi bonnes pour vous que pour vos enfants (p. ex. : sport, yoga, méditation, musique classique, exercices de respiration, etc.).
Categories Bougez mieux avec la chiropratique

Crème solaire: toxique ou bénéfique ?

Vous êtes-vous déjà demandé si la crème solaire est réellement efficace contre le cancer et le vieillissement prématuré de la peau?

Difficile de s’y retrouver quand plusieurs compagnies proclament détenir la solution.

Voici un guide pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour la santé de votre peau et celle de votre famille.

 

Comment choisir votre écran solaire ?

Il existe deux types d’écrans solaires sur le marché : les écrans chimiques et les écrans physiques.

1- Les écrans chimiques sont composés d’ingrédients actifs permettant une protection efficace contre les rayons UVB, limitant ainsi les coups de soleil. Par contre, l’indice de protection UVA de la plupart des produits nord-américains est faible. C’est-à-dire que les dommages profonds créés par les UVA, tels que le vieillissement de la peau, ne seraient pas prévenus. Bien que plusieurs compagnies affichent une protection UVA ou à large spectre, on ne peut s’y fier puisque la régulation n’est pas aussi sévère qu’elle le devrait.

De plus, ces ingrédients actifs pénètrent la peau et se retrouvent dans la circulation sanguine. Parmi ceux-ci, on retrouve des agents toxiques et potentiellement cancérigènes : homostalate, oxybenzone, avobenzone, octocrylène, octisalate, etc. Alors la crème qui devrait protéger contre le développement du cancer serait propice à en créer elle-même ?! Voici ce que le Environmental Working Group (EWG)* vous suggère d’éviter :

Pas de protection solaire en vaporisateur : Ce type de produit est populaire pour les enfants, mais l’inhalation est fréquente et toxique. De plus, l’application n’est pas uniforme et donc propice aux coups de soleil en forme de nuage.

Pas de FPS supérieur à 50 : Le FPS (facteur de protection solaire) tient compte des rayons UVB seulement. En utilisant un FPS élevé, on pense à tort pouvoir allonger l’exposition au soleil, ce qui augmente les dommages créés par les UVA (diminution du système immunitaire, vieillissement prématuré de la peau, cancer). De plus en en plus de pays limitent le FPS à 50.

Pas d’oxybenzone, d’avobenzone, ni de dérivés : Ces ingrédients pénètrent la circulation sanguine et perturbent le système endocrinien (sécrétion d’hormones).

Pas de palmitate de rétinyle : Il s’agit d’une forme de vitamine A qui devient instable au soleil et crée des dommages possiblement cancérigènes à la peau.

Encore selon l’EWG, les marques les plus populaires sont justement celles à éviter, dont plusieurs produits de Neutrogena, de Coppertone et de Banana Boat.
2- Les écrans physiques sont composés de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc. Ces deux ingrédients produisent un filtre minéral efficace contre les UVA/UVB qui reste en superficie de la peau et donc ne pénètrent pas dans la circulation sanguine. Ces écrans sont normalement conseillés pour les jeunes enfants (6 mois et plus) et les peaux sensibles puisqu’ils sont plus doux en plus d’être moins polluants pour l’environnement.
Ils ont perdu la cote dans le passé puisqu’il s’agissait d’un produit dispendieux, opaque et difficile à appliquer. À ce jour, de nombreuses compagnies respectueuses de la santé et de l’environnement ont développé des formules beaucoup plus pratiques et accessibles. Voici quelques produits parmi une gamme variée que vous pourrez trouver chez n’importe quel détaillant de produits naturels, voire même dans certaines pharmacies :
• Goddess Garden
• Aubrey Organics
• Nature’s Gate
• Alba Botanica
• Green Beaver
• Dermamed
Cet été, protégez votre peau et celle de vos enfants à l’aide d’un écran efficace, doux et naturel. Souvenez-vous toutefois que l’utilisation d’une crème solaire n’est pas la première option pour vous protéger du soleil. En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié.

 

Bon été ensoleillé!

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleur santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre. Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

Categories Bougez mieux avec la chiropratique

Soleil – Bienfaits et dangers

C’est officiel, l’été est arrivé! Même si on ne prévoit pas de grandes chaleurs cette année, le soleil sera de la partie. Et qui dit soleil, dit crème solaire. C’est un bon réflexe de vouloir vous protéger; l’exposition prolongée au soleil est un réel danger. Mais qu’en est-il de l’exposition de courte durée? Le corps n’a-t-il pas besoin du soleil pour créer sa dose quotidienne de vitamine D? La crème solaire bloque-t-elle sa production?

 

Voici comment profiter des bienfaits du soleil tout en limitant les dégâts sur votre santé.

 

 

1- Les rayons du soleil sont nécessaires pour fabriquer la vitamine D

 

Votre corps synthétise lui-même de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D à partir des rayons UVB du soleil. Le rôle de la vitamine D est crucial à la santé de vos os et de votre système immunitaire, notamment pour la protection contre le cancer de la peau.

 

Mauvaise nouvelle : Selon la Société canadienne du cancer (SCC), la majorité des Canadiens présente une déficience en vitamine D – manque de soleil en hiver et écrans protecteurs en été. Bien que la crème solaire protège des coups de soleil lors d’une exposition prolongée, elle bloque la production de vitamine D au quotidien, met en garde le Ministère de la santé du Québec.

 

Bonne nouvelle : Il est possible de combler votre apport en vitamine D en vous exposant intelligemment au soleil en combinaison avec un supplément de vitamine D3 (min de 1000 UI par jour durant l’été). Voici l’exposition que vous devriez viser :

 

  • En moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min selon les types de peau)
  • Minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Meilleur moment pour l’absorption des rayons UV : entre 11 h et 14 h
  • Exposer minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Sans écran solaire sur la peau

 

Dans sa campagne Sun Safety, le Environmental Working Group (EWG)* souligne le consensus des experts pour prévenir le cancer de la peau : « Il est crucial d’éviter les coups de soleil, mais pas l’exposition complète au soleil! »

 

 

2- Journée à la plage : Faites preuve de bon sens sous le soleil!

 

Bien qu’une courte exposition soit bénéfique pour la santé, une longue ballade sur la plage au gros soleil expose votre peau à de graves dangers! L’exposition prolongée au soleil crée des dommages apparents à la peau et d’autres plus vicieux : les rayons UVB causent les coups de soleil de façon immédiate et les rayons UVA provoquent le vieillissement prématuré de la peau à long terme. Qui plus est, lorsque la peau est exposée au soleil trop longuement, trop fréquemment ou trop intensément, les deux types de rayons UV créent le cancer de la peau.

 

Selon le EWG, le cancer de la peau est l’une des formes les plus fréquentes de cancer en Amérique du Nord. L’incidence du mélanome (cancer agressif de la peau) a triplé depuis les 35 dernières années et pourtant la population en général ne semble pas se sentir concernée.

 

Cet été, profitez du soleil de façon sécuritaire en respectant les critères suivants (pour les expositions prolongées de plus de 15 min) :

 

  • Couvrez-vous : chandail pour les épaules, short pour les cuisses et chapeau couvrant le cou, les oreilles et le visage.
  • Installez-vous à l’ombre : évitez à tout prix les longues siestes au soleil!
  • Planifiez vos longues sorties au soleil avant 11 h et après 14 h.
  • Évitez les coups de soleil : lorsque les trois premiers critères ne peuvent être remplis, utilisez un bon écran solaire de FPS 15 minimum.

 

Dans tous les cas, n’allez pas au salon de bronzage en pensant préparer votre peau au soleil. Vous ne faites que l’endommager à l’avance!

 

En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié. Ne manquez pas le prochain sujet des secrets de santé optimal : un dossier complet sur le choix des crèmes solaires. C’est une question de santé et d’environnement!

 

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleur santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre. Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader