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Nouvelles tendances : le SUP Fitness et le SUP Yoga

Vous savez qu’il est important de bouger, mais vous commencez à être las de votre routine d’entraînement? Vous aimeriez tenter une nouvelle expérience pour garder votre motivation? Plongez dans l’univers du SUP, et ce, même en hiver, grâce au SUP Fitness et au SUP Yoga.

Le stand-up paddle s’unit au fitness (SUP Fitness) et au yoga (SUP Yoga) pour devenir deux disciplines ultra-tendance au Québec.

Le stand-up paddle (SUP, paddleboard ou planche à pagaie) est un sport qui consiste à ramer debout sur une planche (de style surf), avec une pagaie. Cet ancêtre du surf moderne a été remis au goût du jour au début des années 2000 à Hawaï. Depuis, il ne cesse de croître en popularité partout sur la planète.

 

Pour s’entraîner même l’hiver

En saison hivernale, des adeptes québécois ont trouvé une façon plutôt originale de pratiquer leur sport en piscine, en le combinant au fitness ou au yoga. Ces deux nouvelles disciplines ajoutent un défi de taille : celui de l’équilibre. « Nous cherchions une façon de combler la saison morte, on s’est dit pourquoi pas en piscine! », explique Pascale Roy-Lafontaine, cofondatrice d’Écho Aloha, une entreprise mobile de SUP.

Faire un squat, un lunge ou la salutation au soleil sur une planche instable prend une toute nouvelle dimension. Et quand la vague engendrée par la chute à l’eau de votre voisin vient troubler votre propre équilibre, l’exploit de demeurer sur la planche se mêle alors au plaisir et à la rigolade. L’exercice est assez exigeant, loin d’être ennuyant et demande une bonne coordination. Le SUP Fitness et le SUP Yoga demeurent toutefois à la portée de tous; on n’a qu’à y aller à son propre rythme.

 

Des bienfaits particuliers

Le SUP fitness et le SUP yoga sont excellents pour renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale, pour améliorer la proprioception et l’équilibre et pour tonifier l’ensemble du corps.

La capacité de notre corps à conserver son équilibre nous protège contre de nombreuses blessures potentielles. Des exemples?

  • Commotion cérébrale à la suite d’une chute sur la glace
  • Entorse de la cheville en raison d’un trou ou d’un caillou au sol
  • Fracture de la hanche à la sortie du bain

 

Notre équilibre dépend de deux facteurs principaux :

  • Notre capacité à percevoir et analyser notre position dans l’espace (proprioception) grâce à nos yeux, nos oreilles et aux récepteurs de nos muscles.
  • Notre capacité à réagir rapidement et avec précision à des changements brusques de position grâce à nos muscles stabilisateurs et aux muscles de notre ceinture abdominale.

 

En perturbant constamment l’équilibre de notre corps, le SUP fitness et le SUP yoga nous forcent à entraîner à la fois notre proprioception et notre stabilisation. Ce qui a pour effet de renforcer et tonifier l’ensemble des muscles du corps tout en améliorant notre équilibre global et nos réflexes. Petit plus? Une perte d’équilibre se traduit par un plongeon à l’eau : rien de bien dramatique!

 

Ces fameux stabilisateurs, si difficiles à solliciter…

Les stabilisateurs sont de petits muscles profonds, qui relient les vertèbres les unes aux autres. Contrairement aux plus gros muscles du corps, ils ne sont pas responsables d’un mouvement spécifique (comme la flexion du coude par le biceps ou l’extension du genou par le quadriceps).

En raison de notre mode de vie moderne (travail de bureau, soirées devant la télévision…), nos muscles stabilisateurs sont beaucoup moins sollicités qu’ils ne le devraient. Nous avons donc tout avantage à leur en demander un peu plus, car ils :

  • stabilisent notre colonne vertébrale,
  • protègent notre système nerveux,
  • améliorent notre équilibre,
  • contribuent au maintien d’une bonne posture,
  • aident à réduire les risques de blessures et de traumatismes.

 

Ça vous intéresse ?

De plus en plus de cours de SUP fitness et SUP yoga sont offerts partout au Québec. L’entreprise mobile Écho Aloha SUP, basée dans les Laurentides, propose des cours en plein air et en piscine, de la location de planche, des voyages organisés et même des services personnalisés (corporatif, team building, bachelorette…).

Certains centres offrent aussi des cours en salle, sur des planches de bois munies de berceaux.

Bon entraînement !

 

Un merci spécial à Pascale Roy-Lafontaine d’Écho Aloha : www.echoaloha.com.

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Éliminez ces produits toxiques de votre maison [et 15 recettes saines pour les remplacer]

Le printemps, c’est la saison du renouveau. C’est le moment parfait pour faire le grand ménage. Mais cette année, on ne fait pas seulement le ménage des placards, on sort les produits chimiques de la maison!

DÉTOXIFIER NOTRE ENVIRONNEMENT

 Des dizaines de produits nocifs se cachent dans nos maisons. Ce printemps, on fait table rase (et on en dispose de façon écologique en s’informant auprès de l’écocentre de notre MRC).
  • Les produits nettoyants, décapants, parfums d’ambiance, détachants, nettoyants pour drain, herbicides, insecticides, antigels, anti-moisissures, etc. Ils contiennent un nombre inimaginable de composantes toxiques, qui nuisent à la fois à notre santé et à notre environnement. On élimine autant que possible ceux qui contiennent des parfums (ou fragrance), du triclosan (un antibactérien qui contribue à la résistance des bactéries), du chlore (eau de javel), du phosphate, du 1,4-dioxane et de l’ammoniaque. L’idée est de libérer notre maison des résidus domestiques dangereux (RDD) et de les remplacer par des produits plus sains. Dès qu’on aperçoit un des symboles de danger suivants, on peut être certain que le produit contient des RDD : toxique/poison, corrosif, inflammable, réactif/explosif. Les sites Internet de la Fondation David Suzuki et de l’Environmental Working Group (EWG) sont de bonnes références.
  • Les produits hygiéniques, les cosmétiques et le maquillage : savons, shampooings, teintures, vernis à ongles, démaquillants, antisudorifiques, crèmes (mains, corps, visage), gels douche, etc. Un ingrédient sur huit des produits de beauté est un produit chimique industriel (cancérogène, pesticide, perturbateur endocrinien…). On passe la salle de bain au peigne fin et on dispose des produits qui contiennent l’un des 12 ingrédients à éviter issus de la liste de la Fondation David Suzuki.
  • Les médicaments. On rapporte à notre pharmacie tous les médicaments périmés et inutilisés. On ne garde pas d’antibiotiques ni de médicaments sous ordonnance qui ne servent plus. Surtout, on ne jette rien à la poubelle ni dans les égouts.

N’oubliez pas de jeter un œil dans le garage, dans le sous-sol et sous les éviers.

ON REMPLACE PAR QUOI?

Voilà, la maison est débarrassée des RDD, des produits d’hygiène nocifs et des médicaments périmés. Maintenant, on doit penser à les remplacer par des options plus saines. Le ménage n’est pas fini!

Quelques idées et recettes maison pour vos produits nettoyants et cosmétiques.

  • Crème à récurer : Mixer du savon liquide à base d’huile végétale (de type Castille) avec ¼ tasse de bicarbonate de soude et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, orange ou lavande) pour créer une pâte. On l’utilise pour : l’évier, la baignoire, le réfrigérateur, les carreaux de céramique, le four…
  • Désinfectant : Mélanger ½ tasse d’eau, ¼ tasse de vinaigre blanc et 4 gouttes d’huile essentielle au choix. Pour les toilettes, les comptoirs ou la poubelle, par exemple. En cas de taches, utiliser la crème à récurer d’abord.
  • Savon à vaisselle liquide : On le choisit écologique et sans parfum. On y ajoute des gouttes d’huile essentielle de lavande. Il est parfait pour nettoyer les résidus de savon dans la douche et le bain et pour les différentes surfaces : comptoir, écran de télévision, portes d’armoires…
  • Anti-moisissure : On imbibe simplement une éponge de vinaigre, on frotte les surfaces et on laisse sécher.
  • Les vitres : On doit d’abord enlever les résidus de cire laissés par les produits conventionnels en nettoyant la surface avec un mélange de peroxyde d’hydrogène (5 parts) et d’eau (95 parts). On essuie et voilà! On peut maintenant vaporiser un mélange à part égal d’eau et de vinaigre et essuyer le tout avec du papier journal sans avoir peur de laisser des traces.
  • Le micro-ondes et le four : On utilise la vapeur d’eau pour faire le travail à notre place. On fait chauffer de l’eau (2 minutes au micro-ondes et jusqu’à obtention d’une vapeur dans le four) dans un contenant adéquat. On essuie et le tour est joué. En cas de taches, on peut récurer avec la crème à récurer de bicarbonate de soude.
  • Les murs et les planchers : ¼ tasse de vinaigre pour 4 litres d’eau chaude. On ajoute quelques gouttes d’huile essentielle si désiré.
  • Le lavage : On choisit un détergent doux sans parfum, EDTA, NTA, phosphate, ni chlore (consulter l’EWG pour connaître les meilleures marques). On peut ajouter quelques gouttes d’huile essentielle, ¼ tasse de bicarbonate de soude (adoucit, fortifie, blanchit, désodorise) à notre brassée. On verse de ¼ à ½ tasse de vinaigre au cycle de rinçage pour aider à éliminer l’électricité statique, fixer les couleurs et assouplir les tissus.Idéalement on choisit le séchage à l’air libre, sinon on ajoute des balles de séchage (ou des balles de tennis) dans la sécheuse à la place des feuilles d’assouplisseur.Pour les taches : On essaie d’abord le savon de Marseille, puis le soleil. Pour les taches tenaces : On peut choisir un trempage avec des cristaux de soude ou encore du percarbonate de sodium.
  • Désodorisant et parfum d’ambiance : Dissoudre ¼ c. à thé de bicarbonate de soude dans ½ tasse d’eau. Ajouter quelques gouttes de jus de citron et une dizaine de gouttes d’huile essentielle (citron, orange, mandarine, bergamote…). Verser dans un vaporisateur et utiliser pour éliminer les mauvaises odeurs. Le charbon actif est aussi une belle option pour absorber les odeurs. Et pourquoi ne pas simplement ouvrir la fenêtre?!
  • Gels douche, shampooings, revitalisants : On consulte le EWG pour mieux choisir nos produits. Les savons à base d’huile végétale sont de bonnes options (comme le savon de Marseille) pour le corps. Les magasins d’aliments naturels ont généralement un plus grand inventaire de produits d’hygiène sains que les grandes surfaces et les pharmacies.
  • Baume à lèvres, crème pour le corps : Le beurre de karité et l’huile de jojoba sont parfaits pour ce type d’utilisation.
  • Démaquillants, nettoyants et crèmes pour le visage, maquillage : De plus en plus d’entreprises québécoises se spécialisent dans les cosmétiques biologiques. C’est le cas notamment de Maison Jacynthe et de Zorah (en ligne et dans plusieurs points de vente).
  • Pour bébé : On privilégie les débarbouillettes et l’eau plutôt que les serviettes humides. On peut utiliser le liniment oléocalcaire pour remplacer l’eau. On bannit les poudres pour les fesses; on opte pour une pommade (plusieurs entreprises québécoises en fabriquent : Pissenlit et Coccinelle, la Clef des champs et Souris Verte). On peut aussi en fabriquer une maison à base de beurre de karité, de cire d’abeille et d’huiles essentielles. De nombreuses recettes sont disponibles en ligne.
  • Antisudorifiques et déodorants : La transpiration étant bienfaitrice pour le corps, mieux vaut opter pour un déodorant. On l’achète dans un magasin d’aliments naturels ou on le fabrique soi-même. L’entreprise québécoise Savonnerie des Diligences en propose plusieurs aux senteurs variées.
  • Crème solaire : On la choisit minérale puisqu’elle offre la même protection sans les risques associés aux bloqueurs chimiques d’UVA et UVB. La technologie permet maintenant aux entreprises de proposer des mélanges qui ne laissent pas la peau blanche. Il est aussi possible de la fabriquer soi-même à base de poudre d’oxyde de zinc. La compagnie montréalaise Attitude en a plusieurs sur le marché (la vanilline parfume de façon sécuritaire) pour toute famille.

DE BONNES ADRESSES

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Les travailleurs adorent la chiropratique : Voici pourquoi !

Vous souffrez d’inconforts ou de malaises au travail? La douleur vous empêche de bien accomplir votre boulot? Même si vous aimez votre emploi, vous revenez à la maison le soir totalement épuisé? Vous n’êtes pas seul.

Les troubles musculo-squelettiques représentent 27 % des dossiers de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Plus de la moitié concernent des problèmes de dos.

Savez-vous que la chiropratique peut vous aider? Que diriez-vous d’éliminer les douleurs liées à votre travail, de vous rendre chaque matin au boulot en pleine forme, d’accomplir de façon plus efficace toutes vos tâches et d’avoir encore de l’énergie pour jouer avec les enfants le soir à la maison? C’est possible et voici pourquoi.

1) La formation du chiropraticien. Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures liées au travail. Grâce à ses connaissances approfondies en biomécanique, en anatomie et en neurologie qu’il a acquises au cours de son doctorat universitaire de premier cycle, le chiropraticien est en mesure de déterminer la cause exacte de votre douleur. Il pourra ainsi vous proposer une solution adaptée à votre situation.

2) Des traitements sûrs, efficaces et uniques. Le chiropraticien est le seul professionnel de la santé à utiliser l’ajustement chiropratique comme outil principal. Cette manipulation articulaire permet de rétablir la fonction articulaire, d’améliorer la mobilité, de réduire les tensions musculaires et d’optimiser l’ensemble des fonctions du corps grâce à une action directe sur le système nerveux.

3) Une boîte à outils bien garnie. En plus de l’ajustement, le chiropraticien utilise d’autres modalités de traitement pour bonifier ses interventions : techniques de tissus mous (travail musculaire et ligamentaire) et thérapies complémentaires (glace, chaleur, ultrasons, électrothérapie…).

4) Des recommandations qui font la différence. Chez les travailleurs, les recommandations du chiropraticien jouent un rôle essentiel dans le soulagement des symptômes et la guérison des blessures. Un docteur en chiropratique pourra vous suggérer des étirements ou des exercices spécifiques, vous enseigner des techniques de levée de charge, vous conseiller sur les bonnes postures à adopter et sur l’ergonomie de votre poste de travail. Que vous travailliez en position assise ou debout, les bras dans les airs ou que vous fassiez des mouvements répétés, votre chiropraticien vous aidera à déterminer ce qui cause ou aggrave votre problème et pourra vous proposer des solutions adéquates.

5) Prévention des blessures. Un corps qui fonctionne de façon optimale est un corps moins à risque de subir des blessures (traumatiques ou de surutilisation). Grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aux diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie), votre chiropraticien vous aide à être au sommet de votre forme, réduisant ainsi les risques de blessures et de traumatismes.

 

QUELQUES FAITS INTÉRESSANTS :

  • Les lésions des membres supérieurs et de la colonne vertébrale sont les blessures professionnelles les plus fréquentes : tendinopathies, hernies discales, cervicalgies, lombalgies, sciatalgie, entorses, syndrome du tunnel carpien, etc.
  • Un des facteurs de risque suivants ou une combinaison de plusieurs d’entre eux augmente les chances de souffrir d’une lésion professionnelle : adoption de postures fixes ou contraintes, répétition continuelle de certains mouvements, cadence de travail trop rapide sans temps de récupération adéquat, force des mouvements trop importante, températures extrêmes et vibrations.
  • Les travailleurs les plus souvent touchés sont entre autres : les machinistes, les manutentionnaires, les camionneurs, les travailleurs des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de la construction, les usineurs, les monteurs, les électriciens, les caissières, les coiffeuses, les travailleurs de bureau et les peintres.
  • Une étude récente menée par le Dr Marc-André Blanchette, D.C., parue dans le Journal of Occupational Rehabilitation, a démontré que les travailleurs ontariens qui ont d’abord consulté un chiropraticien pour leurs maux de dos professionnels avaient une plus courte période d’indemnisation comparativement à ceux qui avaient consulté un médecin ou un physiothérapeute.
  • Les personnes traitées en chiropratique ont coûté 40 % moins cher au Workers Compensation Board of Manitoba (l’équivalent manitobain de la CNESST) que ceux traités en médecine.

Tant qu’à devoir aller travailler, n’est-il pas plus agréable de s’y rendre en pleine possession de ses moyens, dans un corps exempt de douleurs?

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10 clés pour réussir son allaitement

Environ 90 % des Canadiennes font le choix d’allaiter. Mais seulement 25 % d’entre elles allaitent plus de 6 mois, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et l’allaitement jusqu’à au moins 2 ans. Selon Statistiques Canada, la raison principale évoquée par les mères qui ont sevré leur bébé avant 6 mois était le manque de lait; toutefois, l’insuffisance de lait maternel est un problème médical rare (moins de 1 %).

L’allaitement devrait être simple et sans douleur. Voici donc les 10 clés qui vous aideront à réussir votre allaitement.

 

Les 10 clés pour réussir son allaitement

1- Informez-vous. Prenez le temps de vous renseigner avant la naissance de bébé. L’accouchement est souvent l’évènement qui retient le plus l’attention de la future maman. Mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que de quelques heures (importantes certes). Votre allaitement pourrait s’étendre sur plusieurs mois. Il fera partie intégrante de votre vie au quotidien, aussi bien vous préparer. De nos jours, l’information est partout, mais encore faut-il chercher au bon endroit.

Quelques suggestions :

  • Bien vivre son allaitement d’Annie Desrochers. Bien vulgarisé et complet, cet ouvrage se lit assez facilement d’un bout à l’autre. Pour comprendre l’allaitement de A à Z.
  • Le Petit Nourri-Source, par la Fédération Nourri-Source. Un guide pratique, format poche, à avoir sous la main. Il répond à de nombreuses questions et offre des solutions à plusieurs problèmes fréquemment rencontrés en allaitement.
  • Le site Internet du Dr Jack Newman, LA RÉFÉRENCE en allaitement en Amérique du Nord. Plusieurs feuillets d’informations sont disponibles en français. Jack Newman tient aussi un blogue et offre des conférences (même au Québec, en français). Sa page Facebook est très active. Voici le lien vers le site web: www.breastfeedinginc.ca
  • Le site de la Ligue La Leche. Une véritable mine d’or d’informations, validées scientifiquement. www.allaitement.ca
  • Le site web du Dr Robyn Thompson, PhD. Cette Australienne a tout un bagage professionnel : infirmière, sage-femme, consultante en lactation, chercheure en allaitement, docteure en philosophie, etc. Elle propose une approche plus simple, basée sur l’instinct de la mère et du bébé : la méthode Thompson. Elle le dit haut et fort : l’allaitement, ça ne doit pas faire mal! Ses découvertes, basées sur des années de recherche sont disponibles sur son site (en anglais seulement). On peut télécharger gratuitement son livre numérique. www.breastfeedingconsultant.com

 

2- Entourez-vous. Pour réussir votre allaitement, vous devrez obtenir le soutien de votre entourage. Votre conjoint, votre mère, votre sœur, etc. devront vous épauler, surtout au cours des premiers jours suivant la naissance. Faites-leur comprendre à quel point vous tenez à votre allaitement et demandez-leur de vous aider. Ils ne pourront pas allaiter à votre place, mais ils pourront accomplir d’autres tâches comme le ménage ou la préparation des repas.

 

3- Obtenez du soutien moral et technique. Si plusieurs femmes de votre entourage allaitent ou ont allaité, vous pourrez les questionner ou encore mieux les observer. De nombreuses autres ressources sont aussi disponibles pour vous guider dans cette aventure.

Quelques suggestions :

  • La Fédération Nourri-Source. Cet organisme propose dans de nombreuses régions du Québec un service de marrainage téléphonique. En partenariat avec certains CLSC, Nourri-Source organise aussi des haltes-allaitements, qui vous permettront de briser l’isolement. www.nourri-source.org
  • Le site de la Ligue La Leche. Une véritable mine d’or d’informations, validées scientifiquement. www.allaitement.ca
  • Les CLSC. Des infirmières en petite enfance, dont certaines spécialisées en allaitement, sont disponibles dans plusieurs CLSC du Québec pour répondre aux questions, vous offrir du soutien et même pour peser votre bébé.
  • Consultantes en lactation. Si vous éprouvez des difficultés, sachez qu’il est possible de faire appel à une consultante en lactation. Renseignez-vous auprès de votre CLSC.

 

4- Priorisez le contact peau à peau. Les recherches sont de plus en plus nombreuses à conclure que les premières heures suivant la naissance sont vraiment importantes dans la réussite d’un allaitement. Insistez pour que votre bébé soit déposé immédiatement sur votre ventre dès sa sortie . Les soins médicaux peuvent très bien être faits alors que votre petit chéri profite de votre chaleur maternelle.

Plusieurs hôpitaux suivent désormais cette tendance. Laissez votre bébé se reposer sur vous et observez. Un bébé qui n’est pas endormi par des substances (opiacés pris par la mère pendant le travail, le plus souvent) cherchera de lui-même le sein. Guidé par son odorat, il se tortillera et remontera directement à la source. Cette première tétée, qui peut durer plusieurs minutes voire des heures, est bien souvent gage d’un allaitement réussi.

Gardez votre petit près de vous le plus souvent et longtemps possible au cours des 72 premières heures.

 

5- Faites de l’allaitement votre priorité. Ce que les mères allaitantes trouvent souvent le plus ardu, c’est de suivre leur nouvel horaire. Les premiers jours suivant la naissance sont les plus cruciaux, mais aussi les plus difficiles. Pendant cette période d’adaptation, le bébé boit souvent et longtemps. Certaines femmes ont beaucoup de difficulté à demeurer assises (ou couchées) pour allaiter alors qu’elles ont une liste de tâches à compléter. Peut-être aurez-vous l’impression de perdre votre temps, mais sachez que vous accomplissez la tâche la plus importante de toutes : celle de nourrir votre enfant. La vaisselle attendra!

 

6- Faites attention aux interférences potentielles. Le biberon est l’ennemi numéro 1 de l’allaitement. Certaines sources disent même que l’allaitement mixte (biberon et sein en alternance) entraîne un sevrage de l’allaitement en 4 à 6 semaines. Il est vrai que des situations particulières peuvent nécessiter un complément de préparation pour nourrisson. Mais il existe de nombreuses autres façons de faire boire bébé (dispositif d’aide à l’allaitement, cuillère, petite tasse…) en attendant que la production de lait se stabilise.

Un boire au biberon prive le sein d’une stimulation, essentielle à la production lactée. Un cercle vicieux. Le biberon ne devrait pas être introduit avant 6 mois et la majorité des consultantes en lactation vous diront qu’il ne devrait tout simplement jamais être utilisé. Optez plutôt pour le gobelet.

La suce (ou tétine) est aussi un obstacle à l’allaitement. Tout comme le biberon, elle peut entraîner une confusion sein-tétine et compromettre l’allaitement. Cette confusion peut survenir à n’importe quel moment, mais est plus fréquente au cours des 4 à 6 premières semaines de vie.

L’introduction d’autres liquides ou d’aliments solides avant 6 mois a pour effet une réduction du nombre de boires et, par conséquent, une diminution de la production de lait.

 

7- N’endurez JAMAIS la douleur. On entend souvent qu’il est normal que l’allaitement soit douloureux, que les mamelons soient gercés ou qu’ils saignent. C’est TOTALEMENT FAUX. Même dans les débuts. Si vous ressentez de la douleur, c’est qu’il y a un problème. La plupart du temps, c’est la mise au sein qui est incorrecte. Coupez la succion avec votre petit doigt et recommencez. Faites-le autant de fois que nécessaire. Si votre mamelon est aplati après la tétée, c’est que la succion ne se fait pas correctement. En plus de vous blesser, une succion inadéquate nuit à la production de lait. Consultez le site web www.breastfeedingconsultant.com pour voir des vidéos de mise au sein.

 

8- Allaitez à l’éveil. Dès que votre poupon montre des signes de faim (mains dans la bouche, mouvements des bras et des jambes, langue sortie, etc.), offrez-lui le sein. N’attendez pas qu’il pleure ou qu’il chigne, la mise au sein sera plus difficile s’il est agité.

 

9- Expérimentez plusieurs positions. Il est vrai que certaines positions d’allaitement peuvent être plus difficiles à maîtriser. Mais le jeu en vaut la chandelle. La position couchée est le meilleur exemple. Il a été prouvé que les mères qui allaitaient en position couchée étaient moins fatiguées. Logique, si vous pouvez vous reposer tout en allaitant, vous faites d’une pierre deux coups. L’allaitement en porte-bébé est aussi une position d’allaitement pratique au quotidien.

 

10- Faites vérifier votre bébé par un chiropraticien expérimenté. La naissance est un traumatisme important pour la colonne vertébrale du nourrisson. Des restrictions articulaires au niveau des vertèbres cervicales peuvent entraîner des problèmes d’allaitement. Le chiropraticien peut détecter et corriger ces restrictions. Chaque nouveau-né devrait être examiné dans les premiers jours de sa vie, d’autant plus s’il présente des limitations dans ses mouvements, une asymétrie ou s’il refuse un sein en particulier.

 

Faites-vous confiance. Il est bien de s’informer et de s’entourer, mais la personne en qui vous devez avoir le plus confiance c’est vous (et votre bébé!). Les mammifères allaitent depuis des millénaires, il y a certainement une partie instinctive, non? Et surtout, ne croyez pas ceux qui vous disent que vous devriez cesser votre allaitement, même s’il s’agit d’un professionnel de la santé. Ceux qui sont bien informés au sujet de l’allaitement vous suggéreront des solutions, et non le sevrage! Ce sera vous ou votre bébé qui choisirez le bon moment pour le sevrer.

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8 astuces naturelles pour soulager les maux de cou

Vous ressentez des tensions dans les épaules? Vous avez l’impression que votre tête pèse une tonne? Vous souffrez de raideurs au cou ou même d’un torticolis? Vous n’êtes pas seul. Plus de 65 % des Canadiens souffriront de cervicalgie (ou douleurs au cou) au moins une fois dans leur vie.

Les problèmes liés au mauvais fonctionnement du rachis cervical entraînent souvent des effets secondaires incapacitants tels que des maux de tête, des troubles du sommeil, des douleurs à la mâchoire, etc.

Les causes des douleurs au cou sont multiples (mauvaise posture, blessure, mouvements répétés, microtraumatismes, pathologie plus grave, etc.) et seul un professionnel de la santé qualifié, comme votre chiropraticien, peut diagnostiquer et traiter les cervicalgies.

Ne tardez pas pour consulter votre chiropraticien de famille; le problème risque d’être plus difficile à traiter si les dommages structurels (aux articulations, muscles, tendons…) qui en découlent sont importants.

En attendant votre prochaine visite, profitez de ces 8 astuces naturelles qui vous aideront à soulager vos douleurs cervicales et à prévenir une aggravation ou une récidive de votre problème.

1) Appliquez de la glace ou de la chaleur. Si vous souffrez d’une blessure (accident, traumatisme) récente (moins de 72 heures), privilégiez l’application de glace (bloc ou gel réfrigérant, pois congelés, sac de glace concassée, etc.) dans la région concernée pendant 10 à 15 minutes. Ne mettez jamais la glace directement sur la peau afin d’éviter des engelures; enveloppez-la d’une serviette humide. Si vos douleurs durent depuis plus de 72 heures, vous pouvez choisir d’appliquer de la glace ou de la chaleur selon vos préférences. L’application de chaleur peut se faire pendant 30 minutes, jamais directement sur la peau.

2) Bougez.Dans la mesure où cela n’aggrave pas trop vos douleurs, continuez de bouger votre cou. Il n’est pas recommandé d’immobiliser complètement la région cervicale. Plusieurs études démontrent que l’immobilisation ralentit le processus de guérison et favorise les douleurs chroniques.

3) Adoptez une position de sommeil adéquate. Ne dormez surtout pas sur le ventre. Cette position engendre des tensions à la base du cou et dans le haut du dos. Privilégiez les positions de sommeil sur le côté et sur le dos. Choisissez un oreiller dont la hauteur vous permet de conserver un alignement optimal de votre colonne cervicale.

4) Adoptez de saines habitudes de vie. La pratique d’activité physique régulière et la saine alimentation contribuent à prévenir les problèmes d’origine cervicale. Les sports de contact devraient être évités si vous avez déjà souffert de cervicalgie. Optez plutôt pour des sports à faible impact comme la marche, la natation ou le yoga.

5) Pensez à votre posture. Les mauvaises postures contribuent de façon importante aux douleurs au cou. Plusieurs fois par jour, rentrez le menton pour favoriser le recul de la colonne cervicale. Tenez-vous droit et amenez les épaules vers l’arrière. Au travail, optimisez votre environnement afin de le rendre plus ergonomique. Votre écran d’ordinateur doit être à la hauteur de vos yeux ou légèrement plus bas, vos coudes doivent être à 90 degrés pour éviter les tensions dans les épaules. Attention aux appareils mobiles! Ils entraînent une position du cou qui pourrait être à l’origine de vos douleurs. Tenez votre appareil le plus haut possible et évitez les positions prolongées en flexion.

6) Faites des étirements légers. Une fois que vous avez un diagnostic de cervicalgie d’origine mécanique (fait par un professionnel de la santé), vous pouvez effectuer des étirements légers du cou. Évitez d’étirer votre cou vers l’arrière. Les étirements doivent être faits dans un mouvement continu et doux (non saccadé) pendant environ 20 à 30 secondes. Faites des rotations dans un sens, puis dans l’autre, en évitant toujours les positions extrêmes vers l’arrière.

7) Appliquez un gel d’arnica sur la région affectée. L’arnica peut aider à soulager les courbatures musculaires. D’autres pommades naturelles (de type baume du tigre) peuvent être efficaces en raison de leur composition à base d’huiles essentielles (eucalyptus, menthe, etc.).

8) Si ce n’est pas encore fait, prenez rendez-vous pour un ajustement chiropratique. Le chiropraticien est en mesure de diagnostiquer et traiter la cause du problème ou de vous diriger vers un autre professionnel de la santé, le cas échéant.

 

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Petit guide des meilleures applications santé (partie 2)

La semaine dernière, nous vous avons présenté les applications bougez mieux et pensez mieux de notre guide. Cette semaine, nous vous proposons les catégories mangez mieux et fonctionnez mieux.

Mangez mieux

1) MyFitnessPal. Probablement la plus connue de tous, et ce n’est pas pour rien. Cette application permet de compter les calories grâce à son catalogue répertoriant plus de 4 millions d’aliments. On n’a qu’à scanner le produit ou entrer le nom de l’aliment et le tour est joué. (Bien sûr, comme nous le mentionnons souvent dans nos billets, compter les calories n’est pas nécessairement la meilleure chose à faire. Toutefois, l’analyse de la quantité et de la qualité de nos aliments peut nous permettre de faire de meilleurs choix à l’avenir.) L’utilisation est plus longue au début, mais devient beaucoup plus rapide après quelques jours, grâce à la mémorisation des aliments préférés. Le journal alimentaire ainsi créé au fil des jours permet de mieux évaluer notre alimentation et d’y apporter les changements nécessaires. Encore plus de fonctionnalités avec la version Premium (13,99 $/mois ou 69,99 $/an). (iTunes et Android)
GRATUITE (avec achats intégrés) – EN FRANÇAIS

2) Lifesum. Avec son magnifique design et son utilisation ludique, Lifesum est un essentiel pour ceux qui veulent suivre leur alimentation de près. Le catalogue, bien garni, est en français. On y inscrit chaque repas et l’application nous donne une note selon la qualité et la quantité des aliments. On peut accéder à un résumé des macronutriments (glucides, lipides et protéines). On peut aussi y ajouter notre consommation d’eau et nos activités physiques. La version Premium (5,25 $/mois pour 1 an) offre des rapports détaillés et des recettes en plus d’expliquer plus en profondeur pourquoi un repas est bien coté ou non. (iTunes et Android)
GRATUITE (avec achats intégrés) – EN FRANÇAIS

3) SeaChoice. Devant l’étal de la poissonnerie, difficile de s’y retrouver. Quels poissons sont issus de pêche responsable, sont exempts de métaux lourds? L’application SeaChoice répertorie les poissons et les fruits de mer (ainsi que leur provenance) et leur attribue une couleur (vert, jaune ou rouge). Malheureusement, l’application n’est offerte qu’en anglais, mais une fois le nom anglophone trouvé, il est facile de comprendre s’il s’agit d’un bon choix. (iTunes)
GRATUITE – ANGLAIS SEULEMENT – iTUNES SEULEMENT

4) Food Score. Cette application du Environnemental Working Group (EWG) propose une classification de toxicité (échelle de 1 à 10) des produits alimentaires en fonction de leurs ingrédients et de leur origine (biologique ou non). Le répertoire est assez restreint, essentiellement composé de produits américains. Mais les renseignements sur les produits catalogués sont vraiment intéressants. Lors d’un nouvel achat, ça vaut la peine de jeter un œil, d’autant plus que l’application conserve les codes barres pour les répertorier dans le futur. Food Score est maintenant aussi intégrée dans l’application Healthy Living (voir section Fonctionnez mieux). (iTunes et Android)
GRATUITE – EN ANGLAIS SEULEMENT

5) Dirty Dozen. Une autre application du EWG, cette fois un peu plus simple. Il s’agit de la liste des « Dirty Dozen » et des « Clean Fifteen », c’est-à-dire les fruits et légumes qui contiennent le plus et le moins de pesticides en agriculture traditionnelle. On consulte la liste pour choisir nos fruits et légumes, biologiques ou non, selon les disponibilités. (iTunes et Android)
GRATUITE – EN ANGLAIS SEULEMENT

Fonctionnez mieux

1) Sleep Better. Cette application en français monitore les cycles de sommeil et promet de nous réveiller au bon moment (phase de sommeil léger), dans un espace de temps donné (entre 7 h et 7 h 30, par exemple). On installe le téléphone (en mode avion, pour éviter les ondes) près de son oreiller. L’application analyse le sommeil en fonction des mouvements, des bruits, etc. On peut aussi ajouter des données comme l’activité physique et la consommation de caféine ou d’alcool afin de mieux cerner les habitudes qui pourraient nous nuire. Encore plus de fonctionnalités avec la version Premium (2,99 $). (iTunes et Android)
GRATUITE (avec achats intégrés) – EN FRANÇAIS

2) Straighten Up (Allez, bougez! Canada). Cette application de l’Association chiropratique canadienne nous propose d’améliorer notre posture. Ce programme quotidien d’exercices posturaux de 3 minutes (un pour les adultes et un pour les jeunes) permet de conserver une santé vertébrale optimale. Il est possible de sélectionner le rappel quotidien, question d’être bien certain de ne pas oublier. (iTunes, Android et BlackBerry)
GRATUITE – EN FRANÇAIS

3) Healthy Living. Pour ceux qui se sentent concernés par la présence de produits chimiques nocifs dans les différents produits hygiéniques ou pour la maison. Tout comme les autres applications du EWG, elle est seulement en anglais et répertorie essentiellement des produits américains. Pour chacun des 128 000 produits catalogués, on retrouve une liste exhaustive des ingrédients, avec leur degré de toxicité. L’application propose aussi de meilleurs choix (moins de pesticides ou d’ingrédients néfastes pour la santé) dans la même catégorie. L’application Food Score est aussi intégrée à Healthy Living. (iTunes et Android)
GRATUITE – EN ANGLAIS SEULEMENT

4) NeuropathApp (iTunes) et Patholator (Android). Chaque segment de la colonne vertébrale est associé à un nerf rachidien. Lorsqu’il y a une subluxation, les fonctions du système nerveux sont perturbées. Cette application propose de relier les différents organes et fonctions du système nerveux à leur segment vertébral. Une application très visuelle (voir la section basic neuropatholator de l’application) qui permet de comprendre le lien entre l’ajustement chiropratique et les bienfaits systémiques.
GRATUITE – EN ANGLAIS SEULEMENT

5) Flo. Ce n’est pas la seule application à enregistrer les cycles menstruels, mais sa facilité d’utilisation et son design moderne sont charmants. On peut choisir un des deux modes : « tomber enceinte » ou « suivre son cycle ». Il est aussi possible d’entrer plusieurs données : émotions, symptômes, etc. (iTunes et Android)
GRATUITE – EN FRANÇAIS

Bien évidemment, il nous était impossible de tester toutes les applications santé disponibles dans l’App Store ou le Google Play. Vous en utilisez sûrement d’autres qui sont intéressantes. N’hésitez pas à les suggérer en commentaires sur notre site web ou notre page Facebook pour les autres lecteurs.

Allez! Attrapez votre téléphone et prenez soin de votre santé!

Categories Bougez mieux, Pensez mieux

Petit guide des meilleures applications santé (partie 1)

Les téléphones intelligents et les tablettes ont véritablement pris d’assaut nos vies. Bienvenue au 21e siècle!

À première vue, on pourrait croire que cette technologie n’est pas compatible avec un mode de vie actif. Il est vrai que de passer la soirée sur le divan à dérouler votre fil d’actualité Facebook ne vous gardera pas en grande forme.

Mais il est possible de mettre à profit votre écran pour améliorer votre santé. Nous avons déniché pour vous quelques applications, faciles à utiliser, qui vous aideront à atteindre vos différents objectifs de mieux-être : bougez mieux, pensez mieux (partie 1), mangez mieux et fonctionnez mieux (partie 2).

 

Bougez mieux

  1. Nike+ Training. Un vrai bijou! Cette appli, entièrement gratuite et en français, offre un choix impressionnant de programmes et d’exercices. Il est possible de télécharger le programme choisi avant de quitter la maison pour s’entraîner hors connexion. Les entraînements sont variés (avec ou sans équipement, au choix) et il est possible de lire la description et de consulter la liste des exercices avant de sélectionner un entraînement. L’application permet aussi de personnaliser un programme (pour débutant sur 4 semaines, par exemple) tout à fait gratuitement, contrairement à plusieurs autres applications, dont les personnalisations sont disponibles en version payante seulement. Un coup de cœur! (iTunes et Android) GRATUITE *  EN FRANÇAIS * DISPONIBLE HORS CONNEXION *
  2. Asana Rebel. Cette application propose une série d’entraînements fitness inspirés du yoga. Son interface épurée et soignée s’adresse particulièrement aux femmes. Les concepteurs offrent quelques programmes du jour en version gratuite, en plus d’une dizaine d’entraînements disponibles en tout temps. Idéal pour allier cardio et renforcement musculaire. Disponible en français, Asana Rebel s’adresse à tous les niveaux. La version Premium (4,58 $/mois pour 1 an) permet de débloquer de nombreux autres entraînements et donne accès à un coach virtuel. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  3. Runtastic. Que vous pratiquiez la course à pied, le vélo, le basketball et même l’alpinisme, Runtastic vous accompagne partout. Plusieurs fonctionnalités en version gratuite, dont le mappage (GPS) de vos sorties, le calcul des dénivelés, le chronométrage… Mais c’est dans sa version Pro (13,99 $/mois ou 69,99 $ pour 1 an) qu’elle distance les autres applications de course comme MapMyRun ou Nike+ Running en raison de ses programmes d’entraînement spécifique ou encore à la fonction « suivi par un tiers en temps réel » (un ami peut suivre votre parcours de son propre téléphone, parfait pour les sorties nocturnes ou pour les compétitions). (iTunes, Android, BlackBerry, Windows Phone) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  4. Sworkit. Une application simple, offrant une variété importante d’exercices. Il est possible de choisir le type (yoga, cardio, étirement ou force) et la durée de son entraînement. L’application suggère des séries d’exercices de 30 secondes. Les vidéos sont très simples, pratiquement en format GIF. Idéal pour minimiser le téléchargement de données. La version Premium (6,99 $/mois ou 57,99 $/an) propose encore plus d’entraînements, dont des programmes personnalisables. Petit bémol : aucun commentaire audio sur les exercices; on se rapproche parfois d’une version papier. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  5. FitStar. Cette application présente une interface invitante. Grâce à son Fit test (où l’on note les exercices selon leur facilité d’exécution), l’application nous propose un programme adapté à notre état de santé. On peut consulter les exercices d’une séance avant sa sélection et sauter un ou plusieurs exercices pendant l’entraînement. L’offre de programmes gratuits (entre 15 et 40 minutes, avec plusieurs objectifs) est assez importante et certaines séances sont vraiment intéressantes pour le cardio/renforcement. Aussi offerte en version Premium (10,99 $/mois ou 55 $/an). (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  6. FitStar Yoga. Un peu moins complète que la version entraînement (FitStar), cette application a le mérite d’être visuellement intéressante. Elle offre (en anglais seulement) beaucoup de programmes (15 à 45 minutes) dans sa version gratuite. Elle peut être utilisée avec d’autres applications comme MyFitnessPal et Nike+. Une version Premium est aussi disponible (10,99 $/mois ou 55 $/an). (iTunes) GRATUITE (avec achats intégrés) * iTUNES SEULEMENT* EN ANGLAIS SEULEMENT * 
  7. Peloton Cycle. Un entraîneur de spinning dans votre téléphone, ça vous dirait? C’est ce qu’offre Peloton Cycle. On y propose plusieurs séances, dont certaines en temps réel. Les entraîneurs (différents à chaque fois) sont motivants, tout comme la musique. La séance passe beaucoup plus rapidement que seul, devant un mur. Un essai gratuit de 2 semaines vous convaincra, ou non. Bémol : l’application est gratuite, mais l’abonnement est obligatoire (essai gratuit de 2 semaines, 5,99 $/semaine ou 12,99 $/mois). (iTunes) PAYANTE * EN ANGLAIS SEULEMENT iTUNES SEULEMENT *

 

Pensez mieux

  1. Petit Bambou. Cette application sympathique propose, en français, un mode découverte pour apprendre les principes de base de la méditation. On y découvre des conseils pour débutant comme la position, le lieu et le moment idéal pour méditer. La version Premium (9,66 $/mois) offre d’autres fonctionnalités, notamment pour les plus avancés. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  2. RealifeChange. Cette application agit à titre de coach de vie. RealifeChange s’adresse à ceux qui veulent améliorer certains aspects de leur vie et atteindre un état de bien-être encore plus grand. On y inscrit quotidiennement expériences, émotions, décisions et découvertes pour lesquelles on attribue une note (positive ou négative, petit ou grand impact). L’application trace ensuite ces émotions et expériences dans le but d’aider à mieux comprendre comment elles influencent notre vie. Petit bémol: l’application est offerte en anglais seulement et demande beaucoup d’implication pour l’entrée des données. Toutes les fonctionnalités sont gratuites et illimitées à l’exception de Life Autofocus (5,49 $/mois) qui envoie entre 3 et 7 suggestions de changements par semaine. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN ANGLAIS SEULEMENT *

 

Ne manquez pas la deuxième partie de notre guide des applications santé (Mangez mieux et fonctionnez mieux) la semaine prochaine!

 

 

Categories Fonctionnez mieux

7 trucs naturels pour soulager la douleur au nerf sciatique

Vous ressentez une douleur dans la fesse et derrière la jambe? Vous avez une sensation d’engourdissement, de picotement ou encore de choc électrique? Vous pourriez bien souffrir d’une sciatalgie, ou douleur sciatique.

La douleur sciatique est relativement fréquente. Elle peut être causée par une hernie discale lombaire, de l’ostéoarthrite (ou arthrose), une dégénérescence discale, une subluxation vertébrale ou un syndrome du piriforme. D’autres problèmes, moins fréquents, peuvent être à l’origine de la sciatalgie.

À moins d’un traumatisme direct sur le nerf sciatique, la sciatalgie s’installe graduellement à la suite de mauvaises postures et habitudes de vie.

Elle affecte rarement les individus de moins de 20 ans; on la retrouve le plus souvent chez les personnes de 45 à 64 ans. Le vieillissement et certaines maladies articulaires (arthrite, arthrose…) peuvent contribuer à son apparition.

Les travailleurs qui soulèvent régulièrement des charges et font des torsions du corps sont plus à risque de développer une douleur sciatique, tout comme les camionneurs, qui subissent des vibrations sur de longues périodes. La grossesse peut aussi entraîner des problèmes avec le nerf sciatique.

En attendant de voir votre chiropraticien, voici 7 trucs naturels pour soulager la douleur sciatique.

  1. Adoptez de bonnes postures. Ne croisez pas les jambes, assoyez-vous droit et évitez les fauteuils inclinables. Dormez sur le dos ou sur le côté avec un oreiller sous (dos) ou entre (côté) les jambes. Évitez les positions prolongées. Adaptez votre poste de travail afin de le rendre ergonomique.
  2. Évitez le port de talons hauts, ne mettez pas votre portefeuille dans votre poche arrière.
  3. Bougez. Faites de l’activité physique légère à modérée chaque jour. La marche et la natation sont de bons choix dans les cas de sciatalgie.
  4. Utilisez la bonne méthode pour soulever une charge. Pliez les genoux et gardez le dos droit. Ne faites pas de torsion du tronc, surtout lorsque vous tenez une charge. Attention à votre façon de pelleter : lancez le contenu vers l’avant en évitant de vous retourner.
  5. Appliquez de la glace ou de la chaleur dans le bas du dos ou sur la fesse pour soulager les symptômes.
  6. Adoptez de saines habitudes de vie : alimentation saine et variée, bonne hygiène de sommeil, gestion adéquate du stress, activité physique régulière.
  7. Voyez votre chiropraticien le plus rapidement possible, il sera en mesure de diagnostiquer et traiter la cause de votre douleur. Il pourrait aussi s’agir d’un trouble différent (une infection, par exemple) qui nécessite une attention médicale. Votre chiropraticien pourra alors vous diriger vers la bonne personne.

Ce que la chiropratique peut faire pour vos douleurs au nerf sciatique

Le chiropraticien évaluera votre condition à l’aide de divers examens (physiques ou radiologiques). Il traitera donc la cause du problème puisque la sciatalgie est la conséquence d’un problème sous-jacent.

Des manipulations articulaires, appelées ajustements vertébraux, des thérapies musculaires, des thérapies complémentaires (ultrasons, tens, cryothérapie…), la prescription d’exercices et des recommandations spécifiques sur votre style de vie permettront au chiropraticien de soulager la douleur en s’attaquant directement à la source du problème. Des études ont démontré que les manipulations vertébrales sont efficaces pour soulager les maux de dos aigus et douleurs sciatiques causés par une protrusion discale et que les personnes ayant reçu des manipulations vertébrales étaient de retour plus rapidement au travail.

Pour en savoir plus sur la douleur sciatique, consultez l’article Être aux prises avec des douleurs au nerf sciatique.

Categories Fonctionnez mieux

5 choses étonnantes que votre posture révèle sur vous [Et que votre chiropraticien peut facilement deviner]

En tant que chiropraticien, on ne rappelle jamais assez à nos patients l’importance d’une bonne posture. Mais saviez-vous que votre posture peut révéler de nombreux secrets sur vous? Voici 5 choses étonnantes que pourrait déceler votre chiropraticien en analysant votre posture.

  1. Votre niveau d’activité physique. Les personnes qui présentent une posture idéale sont généralement plus actives que celles qui ont une mauvaise posture. Des chercheurs ont même rapporté que l’activité physique, aussi minime soit-elle (être debout ou marcher, par exemple), améliorait l’humeur. Ce qui concorde avec le prochain point.
  1. Votre humeur générale. De nombreuses études ont déjà fait le lien entre la posture et la santé mentale. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry suggère que l’adoption de bonnes postures entraînerait une diminution des symptômes de dépression. Quoique très limitée, cette étude a tout de même permis de démontrer une amélioration à court terme de l’anxiété, de l’humeur générale et une diminution de la fatigue chez les sujets dépressifs ayant reçu des conseils posturaux. Dans une autre étude, parue en 2015 dans Health Psychology, les sujets présentant une bonne posture avaient une meilleure estime de soi, se sentaient plus stimulés et de meilleure humeur et ressentaient moins de peur et d’anxiété comparativement aux sujets qui avaient une posture voûtée.
  1. Votre personnalité. Des chercheurs ont démontré un lien significatif entre une bonne posture et une personnalité extravertie. Sur 22 patients présentant une posture idéale, 21 (soit 96 %) d’entre eux correspondaient à ce type de personnalité. Le contraire est aussi vrai : parmi les patients avec une posture voûtée, 74 % avaient une personnalité introvertie.
  1. La localisation de vos douleurs. Il y a de fortes chances que votre chiropraticien sache où sont situées vos douleurs, avant même que vous ayez dit quoi que ce soit. L’analyse de votre posture lui révèle où sont les tensions musculaires et de quel problème vous êtes plus susceptible de souffrir. Par exemple, un port antérieur de la tête (une tête avancée par rapport au reste du corps) suggère des tensions dans le cou et possiblement des maux de tête.
  1. Si vous êtes un accro du téléphone intelligent. L’apparition du téléphone intelligent et des tablettes n’a pas tardé à se faire sentir dans les bureaux chiropratiques. Un redressement de la colonne cervicale (diminution de la courbe du cou) et un port antérieur de la tête sont fortement associés aux nombreuses heures passées à regarder ces écrans mobiles. Ce problème a même un nom : le cou du texto.

Posture, humeur, activité physique, personnalité et douleurs vertébrales sont toutes interreliées. L’amélioration de votre posture pourrait donc vous apporter des bénéfices insoupçonnés. Les soins et les conseils de votre chiropraticien vous aideront à adopter une meilleure posture, pour une meilleure santé!

Références :

Guimond et coll., Intricate correlation between Body Posture, Personnality Trait and Incidence of Body Pain: A Cross-Referential Study Report. PLoS One, 2012.
Lathia et coll., Happier people Live More Active Lives: Using Smartphones to Link Happiness and Physical Activity. PLOS one, 2017.
Nair et coll., Do Sumpled and upright postures affect stress responses? A randomized trial. Health Psychology, 2015.
Wilkes et coll.,Upright postures improves affect and fatigue in people with depressive symptoms. Journal of behavior therapy and experimental psychiatry, 2017.
Briggs-Myers et coll., MBTI Manual: A Guide to the development and Use of the Myers-Briggs Type Indicator. Consulting Psychologist Press, 2003.
Ono et coll., Effects of head and body position on two- and three-dimensional configurations of the upper airway. Journal of Dental Research, 2000.

Categories Mangez mieux

9 trucs pour nourrir vos bonnes bactéries

Dans notre blogue de la semaine dernière « Une découverte étonnante : un deuxième cerveau chez l’humain », nous avons parlé de la présence d’un deuxième cerveau caché dans nos entrailles, le système nerveux entérique (SNE). Nous avons aussi vu que le bon fonctionnement du SNE dépendait de la qualité du microbiote (ensemble des bactéries qui colonisent le corps).

Le microbiote peut influencer votre santé générale et il est possible de l’aider dans son rôle.

Les bactéries qui colonisent votre tube digestif peuvent être bonnes ou mauvaises. La présence de bonnes bactéries empêche la colonisation des mauvaises bactéries. Un peu comme un quartier qui ne peut accueillir de nouveaux habitants, car il n’y a plus de terrains ni de maisons à vendre.

Les bonnes bactéries se nourrissent surtout de végétaux et de fibres. Les mauvaises bactéries aiment davantage le sucre et le gras. C’est donc dire que votre alimentation influence grandement la variété des agents pathogènes présents dans votre corps.

Le secret pour avoir un microbiote efficace est d’en augmenter la diversité. Voici 9 astuces pour y parvenir.

  1. Variez davantage votre alimentation. Privilégiez les végétaux; ils sont particulièrement appréciés par les bactéries. Si vos bonnes bactéries sont affamées, elles se tourneront vers la muqueuse de l’intestin, ce qui aura pour effet d’augmenter sa perméabilité et de diminuer son efficacité. La barrière intestinale étant moins étanche, les risques que des agents pathogènes traversent dans l’organisme sont plus élevés, comme s’il manquait de douaniers pour surveiller la frontière.
  2. Évitez le plus possible les antibiotiques. Les antibiotiques, surtout lorsqu’ils sont pris de façon abusive, altèrent le microbiote. Ils ne font pas de distinction : ils détruisent toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises. Il est recommandé de prendre des suppléments de probiotiques deux heures avant ou après la prise d’antibiotiques.
  3. Consommez des bactéries bénéfiques régulièrement. Recherchez ces souches dans les probiotiques : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus et Streptococcus thermophilus. Pour connaître quels probiotiques vous conviennent, selon vos symptômes ou objectifs, consultez gratuitement le Guide clinique des probiotiques (Canada 2016) en ligne (aussi disponible en application mobile). Les probiotiques peuvent être pris sur une base régulière avec quelques semaines de repos à l’occasion.
  4. Nourrissez-vous d’aliments riches en probiotiques : kimchi, miso, kombucha, kéfir, yogourt, fromage, choucroute et autres légumes fermentés. Ces aliments renferment des cultures vivantes de bactéries qui aident à repeupler la flore bactérienne. Il existe aussi d’autres aliments fermentés qui ne contiennent pas de cultures vivantes, mais qui ont une teneur élevée en vitamines et composés bioactifs améliorant la digestibilité : tempeh, sauce soya, bière et vin (avec modération), chocolat, pâte de levain, etc.
  5. Évitez les aliments riches en gras et sucre. Le gras (saturé et trans) et le sucre (le sucre raffiné et les féculents comme le pain blanc ou les pâtes blanches) affament les bonnes bactéries et nourrissent les mauvaises.
  6. Consommez des prébiotiques. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires (impossibles à digérer par l’humain) fermentées par les bactéries bénéfiques de notre intestin. Ils nourrissent donc les bactéries intestinales déjà implantées. Leur impact sur la santé du microbiote est aussi, sinon plus, important que celui des probiotiques. Les prébiotiques améliorent la régularité intestinale, appuient le système immunitaire, favorisent l’absorption de certains minéraux et aident à régulariser la faim, la satiété et le métabolisme des lipides et du glucose (sucre).
  7. Évitez d’aseptiser votre environnement. On ne vous recommande pas ici d’abandonner le lavage de mains, mais bien d’éviter de le faire trop souvent. Même chose pour vos comptoirs et autres surfaces. N’utilisez pas de savons ni de produits nettoyants antibactériens (notamment ceux contenant du triclosan); lavez vos surfaces simplement avec une eau savonneuse. Les désinfectants, en plus de dégager des composés volatils irritants et nocifs, contribuent à la résistance générale des bactéries, un problème mondial inquiétant.
  8. Évitez les aliments transformés. Certains ingrédients retrouvés dans les produits transformés affaiblissent le microbiote. On parle notamment d’émulsifiants comme le polysorbate 80 et d’édulcorants artificiels dont la saccharine.
  9. Contrôlez votre stress. Le stress acidifie le corps et affaiblit le système immunitaire, ce qui peut réduire la qualité du microbiote. Les méthodes pour diminuer le stress sont nombreuses : méditation, yoga, Pilates, exercices de respiration, activité physique… Choisissez celle qui vous convient et avec laquelle vous vous sentez le plus à l’aise.

 

Petit bonus, une recette tirée du livre The Well-fed Microbiome Cookbook de Kristina Campbell pour nourrir votre microbiote de façon savoureuse!

 

Poulet et riz en cocotte

Les cocottes sont synonymes de bouffe réconfort, en hiver plus particulièrement.

Donne 6 portions

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 1 heure

 

Ingrédients pour la sauce

2 c. à table de beurre

2 c. à table de farine de riz (vous pouvez moudre du riz dans un moulin à café)

1 tasse de bouillon de légumes

1 tasse de lait sans lactose ou de boisson de noix (boisson aux amandes, cajous…)

½ tasse de fromage cheddar râpé

Sel de mer

Poivre noir fraîchement concassé

 

Ingrédients pour la cocotte

2 c. à table de beurre (et un peu plus pour beurrer la cocotte)

1 bouquet d’épinards frais, hachés grossièrement

1 courgette de grosseur moyenne, coupée en dés

¼ tasse d’oignons verts hachés (partie verte seulement)

4 tasses de riz complet, cuit

2 tasses de poulet cuit, coupé en dés, salé et poivré

1 tasse de bouillon de légumes

 

Préparation de la sauce

  1. Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu doux. Ajouter la farine de riz et cuire jusqu’à l’obtention d’une pâte molle en mélangeant constamment.
  2. En fouettant, ajouter le lait et le bouillon de légumes.
  3. Ajouter le fromage et cuire jusqu’à l’obtention d’une préparation homogène. Saler et poivrer au goût. Réserver.

 

Préparation de la cocotte

  1. Préchauffer le four à 350 F.
  2. Beurrer une cocotte (ou un plat de pyrex de 8×8 po).
  3. Dans une grande poêle, faire fondre le beurre. Ajouter les épinards, les courgettes et les oignons verts. Cuire pendant 2 minutes en remuant constamment jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Éteindre le feu.
  4. Dans la même poêle, ajouter le riz cuit. Mélanger.
  5. Ajouter le poulet cuit et mélanger à nouveau.
  6. Fouetter la deuxième tasse de bouillon de légumes dans la sauce puis verser sur le mélange de riz. Combiner tous les éléments. Transférer le contenu dans la cocotte beurrée (ou le plat de pyrex). Couvrir (utiliser un papier d’aluminium pour le pyrex). Cuire au four environ 40 minutes, ou jusqu’à ce que la sauce bouillonne. Cuire à découvert cinq minutes supplémentaires pour obtenir une légère teinte dorée.

 

Bon appétit (à vous et vos bonnes bactéries) !

 

 

Références :
Forsythe et coll., Microbial endocrinology: The microbiota-gut-brain axis in health and disease. Advances in experimental medicine and biology, 2014.
Gutmicrobiotaforhealth.com
Guide clinique des probiotiques, Canada 2016
Isabelle Simonetto, Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau, 2011.
Michael Gherson, The Second Brain: A Grounbreaking New Understanding of Nervous Disorders of the Stomach and Intestine, HarperCollins Publishers, 1999.
Katrina Campbell, The Well-fed microbiome cookbook, Rockridge Press, 2016.

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