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La science se prononce : les médicaments opioïdes, inefficaces pour les maux de dos

Voilà une découverte qui fait sourire les chiropraticiens. Une étude scientifique vient enfin appuyer ce que nous constatons régulièrement dans nos bureaux. Des centaines de patients se présentent avec des maux de dos qui persistent malgré la prise d’analgésiques opioïdes (Percocet, OxyContin…)

Les résultats de l’étude sont passés un peu inaperçus, pourtant les opiacés se sont souvent montrés inefficaces pour les douleurs lombaires de près de 8000 participants.1 Il s’agit là d’un élément qui tend à prouver que nous avons raison depuis longtemps : on ne peut pas simplement masquer les maux de dos. Il faut traiter la cause.

 

Des résultats peu reluisants…

Le New York Times a publié un article au sujet de l’étude en question.2 Les résultats sont clairs, les opiacés n’apportent pas de soulagement réel. Les médicaments soulageaient légèrement la douleur, mais les effets n’étaient pas significatifs sur le plan clinique. De plus, ils n’amélioraient pratiquement pas l’incapacité. Des doses plus importantes semblaient offrir de meilleurs résultats, mais les taux d’abandon étaient élevés (jusqu’à 75 %) en raison des effets secondaires indésirables ou de l’inefficacité du médicament. Le soulagement rapporté était finalement comparable à celui des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) de type Aspirin.2

Bien que l’étude en soi n’apporte aucune recommandation de meilleures solutions pour les douleurs au bas du dos, l’auteur principal, Andrew McLachlan, souligne l’importance de l’activité physique dans la récupération.2

 

Épidémie de lombalgie au Canada

Les douleurs au bas du dos sont un véritable fléau au Canada et dans l’ensemble des pays industrialisés, où la population est de plus en plus sédentaire. Dans le cadre d’une étude canadienne, 5 personnes sur 10 avaient souffert de douleurs lombaires à l’intérieur d’une période de six mois et il avait été déterminé que jusqu’à 85 % de la population active peut s’attendre à souffrir de lombalgie à un moment ou à un autre. Toutefois, le chiropraticien est outillé pour intervenir efficacement. Il a été démontré que « les patients traités au moyen d’une combinaison d’ajustements et d’exercices ont fait état d’une amélioration importante lors des suivis de trois et douze mois, un élément déterminant, car le taux de récurrence est élevé en matière de lombalgie. » 3

 

Les preuves sont là : faites appel à votre chiropraticien!

D’autres études ont démontré la grande efficacité de la chiropratique dans le traitement des douleurs lombaires. Une d’entre elles mentionne notamment qu’il est possible de recommander avec confiance l’utilisation des manipulations de la colonne vertébrale en tant que traitement des douleurs au bas du dos et des douleurs au cou. Alors si vous souffrez de maux de dos, oubliez les opiacés, ayez plutôt le réflexe chiropratique! C’est la science qui vous le dit.

 

 

Traduction et adaptation d’un article de l’Australian Spinal Reseach Foundation : https://spinalresearch.com.au/studies-find-opiods-often-ineffective-back-pain/

Références :

[1] Christina Abdel Shaheed et coll., Efficacy, Tolerability, and Dose-Dependant Effects of Opioid Analgesics for Low Back Pain: A Systematic Review and Meta-Analysis, JAMA Internal Medicine, 2016

[2] Nicholas Bakalar, Opioids Often Ineffective for Low Back Pain, New York Times, 25 mai 2016

[3] Douleurs lombaires : une épidémie au Canada, Association chiropratique canadienne

[4] Andrew M Briggs et Rachelle Buchbinder, Back pain : a National Priority Area in Australia?,   Medical Journal of Australia, 2009

[5] Gert Bronfort et coll., Efficacy of spinal manipulation and mobilization for low back pain and neck pain: a systematic review and best evidence synthesis, The Spine Journal, 2004.

 

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Chocolat chaud santé [et décadent!]

Pendant les mois hivernaux, il n’y a rien de plus satisfaisant et réconfortant qu’un bon chocolat chaud, et pas seulement pour les enfants. Le chocolat chaud est si ancré dans nos mœurs que pratiquement tous nos chouchous en cuisine nous présentent leur recette maison : Ricardo, Marilou, Geneviève O’Gleeman… Les versions ne manquent pas, allant des potions veloutées (si riches qu’une cuillère pourrait presque y tenir debout!) aux plus légères et faciles à boire. Les mélanges à chocolat chaud en vente à l’épicerie ne sont pas tous équivalents. Voici quelques indices pour vous aider à reconnaître un chocolat chaud santé et une recette pour vous inspirer à en créer un dans le confort de votre foyer.

 

Tous les chocolats sont-ils égaux?

Poudre de cacao, poudre de chocolat, boisson chocolatée… il existe une énorme différence d’ingrédients entre les options de chocolat chaud plus ou moins santé. Voyons ensemble les composants d’un mélange à chocolat chaud.

Cacao

L’ingrédient vedette du chocolat chaud est bien entendu le chocolat! Certaines recettes sont faites à partir de chocolat véritable, mais la plupart du temps il s’agit en fait de poudre de cacao. Cette dernière est extraite des fèves de cacao. Les fèves sont traitées de manière à en retirer le beurre de cacao, puis elles sont ensuite broyées en une poudre fine. Il existe deux types de poudre de cacao.

  • La poudre de cacao crue est chauffée à des températures n’excédant pas 45 °C, ce qui permet de préserver les antioxydants, enzymes et nutriments. Il s’agit donc de la version la plus santé.
  • La poudre de cacao « classique » est très semblable à la poudre de cacao crue, mais elle a été soumise à des températures plus élevées. Elle a toujours certains bienfaits intéressants pour la santé, mais les recherches ont permis de démontrer que le taux d’antioxydants du cacao qui est chauffé à plus de 70 °C est grandement diminué.

Nous recommandons l’utilisation d’une poudre de cacao de bonne qualité traitée à basse température comme base pour votre chocolat chaud. Les poudres de cacao de moins bonne qualité peuvent avoir subi un traitement qui laisse peu ou pas de valeur nutritive. Il est également important de porter attention à la provenance de votre cacao. Il y a sur le marché des options de commerce équitable et d’agriculture biologique.

Avantages de la poudre de cacao

On parle souvent du cacao comme d’un superaliment et avec raison. La poudre de cacao regorge de nutriments et de vitamines.

  • Magnésium – Le cacao est riche en magnésium, un minéral essentiel à la relaxation musculaire, au système nerveux et à la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydants – Le cacao est un des aliments ayant le taux le plus élevé d’antioxydants. Le taux d’antioxydants du cacao peut varier en fonction de la provenance et du traitement de la poudre.
  • Théobromine et phényléthylamine – Le cacao améliore l’humeur grâce aux composés phytochimiques qu’il contient, notamment la théobromine et la phényléthylamine.

 

Mais le chocolat chaud, ce n’est pas que du cacao!

Maintenant que vous savez comment trouver une poudre de cacao de qualité, vous pouvez vous intéresser aux autres ingrédients de votre mélange à chocolat chaud. Si votre cacao de bonne qualité est combiné à du sucre, des additifs artificiels, des préservatifs et des émulsifiants, la valeur nutritive de votre boisson chute drastiquement. Apprenez à décortiquer les listes d’ingrédients pour faire le bon choix.

 

La recette ultime de chocolat chaud

Mais évidemment, le meilleur choix qui soit, c’est de préparer votre propre mélange à chocolat chaud à la maison! Vous vous assurerez ainsi d’éviter tous les ingrédients douteux ou artificiels.

 

INGRÉDIENTS

  • 1 c. thé poudre de cacao de qualité
  • 250 ml de lait d’amande
  • 1 c. thé d’épices au choix (gingembre, chili, cannelle, vanille, mélange chaï…)
  • 1 c. thé de miel ou ¼ c. thé de stévia en poudre (facultatif)

PRÉPARATION

  1. Dans une tasse, mélanger le cacao, les épices et l’édulcorant de votre choix.
  2. Ajouter un peu d’eau chaude au mélange.
  3. Remuer jusqu’à la formation d’une pâte.
  4. Dans une casserole, chauffer le lait.
  5. Ajouter le lait chaud dans la tasse.
  6. Remuer jusqu’à homogénéité.
  7. Saupoudrer un peu de cacao ou d’épices.
  8. Déguster votre chocolat chaud santé et décadent!

 

 

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Nouvelle découverte : Voici ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous dormez

Tout le monde a besoin de dormir, c’est un fait. Autrement on ne fonctionne pas bien. Pourtant, les neuroscientifiques n’ont découvert que récemment pourquoi le sommeil est si important pour le cerveau.

Pourquoi sommes-nous grognons et irritables lorsque nous n’avons pas une bonne nuit de sommeil? Une équipe de chercheurs a découvert que lorsque nous sommes éveillés, les déchets toxiques s’accumulent dans le cerveau. Et au contraire, lorsque nous sommes endormis, ils sont évacués.

 

Une gestion des déchets brillante!

Chaque cellule dans le corps humain produit des déchets. Mais, heureusement, chaque cellule est aussi munie d’un système d’élimination des déchets. Lorsque les déchets s’accumulent, ils deviennent toxiques. C’est le système lymphatique qui est responsable de les éliminer. Il agit en quelque sorte comme la plomberie de votre maison, qui reçoit les déchets et s’en débarrasse. C’est un réseau sophistiqué de vaisseaux qui recueille les protéines et les déchets métaboliques et autres dans l’espace entre les cellules et les transfère ensuite dans le sang en vue de leur élimination.

Toutefois, le cerveau n’est pas comme les autres organes ou cellules. Jusqu’à tout récemment, nous ne savions toujours pas de quelle manière le cerveau se débarrassait de ses déchets toxiques. Bien entendu, le cerveau est parcouru par de nombreux vaisseaux sanguins, qui apportent du sang frais et oxygéné ainsi que des nutriments aux cellules du cerveau, mais il ne semblait pas y avoir de système lymphatique. Alors la question demeurait : comment le cerveau se débarrasse-t-il de ses déchets?

On reconnaissait que le liquide céphalorachidien (LCR) – amortisseur entre le cerveau et le crâne – servait de bassin principal pour le rejet des déchets du cerveau. Toutefois, il n’y avait aucun indice quant à la manière dont les déchets passaient des cellules du cerveau au LCR autour du cerveau. Le neuroscientifique Jeff Iliff, qui explore les fonctions uniques du cerveau, s’est penché sur cette question.

Grâce à des IRM cérébrales, son équipe a pu constater que, dans la journée, pendant que la personne est éveillée, le LCR recouvre l’extérieur du cerveau. Il n’y a presque aucune trace de LCR à l’intérieur du cerveau. La surprise est venue pendant la nuit, lorsque la personne dort : le LCR commence à pénétrer dans le cerveau de façon graduelle. Et plus le sommeil se prolonge, plus le LCR est présent dans le cerveau. Il paraît être un nuage qui enveloppe chacune des cellules du cerveau.

Jeff Iliff a remarqué que le LCR utilise les capillaires sanguins pour se rendre aux tissus cérébraux. Fait intéressant, le LCR ne voyage pas à l’intérieur des capillaires; il coule plutôt le long de la paroi extérieure des capillaires. Mais ce n’est pas tout! Les IRM ont permis de constater que les cellules du cerveau rétrécissent afin d’augmenter l’espace entre les cellules, ce qui laisse plus de place au LCR.

Le LCR, après avoir recueilli les déchets cellulaires, les retourne dans le bassin principal de LCR autour du cerveau, qui les rejette ensuite dans le sang. Quel exemple magnifique du fonctionnement complexe de notre corps!

 

Mais que se passe-t-il si vous ne dormez pas? Ou si vous ne dormez pas suffisamment?

Tout d’abord, la quantité de LCR qui pénètre dans le cerveau diminue de façon drastique. Ainsi, les déchets toxiques ne sont pas évacués de votre cerveau. Par exemple, les gens atteints d’Alzheimer présentent une accumulation d’un type précis de déchet produit par les cellules cérébrales, les plaques amyloïdes. Cette accumulation pourrait faire partie des éléments clés dans le développement de la maladie.

Ensuite, un manque de sommeil vous empêche de penser clairement, tout s’embrouille. La concentration, la coordination et la mémoire font défaut. Sans sommeil, impossible de vous débarrasser de l’accumulation de déchets toxiques dans le cerveau et les tâches les plus simples peuvent devenir ardues. C’est comme essayer de se faire une tasse de thé dans une cuisine où la vaisselle sale s’empile dans le lavabo et sur les comptoirs. Bonne chance!

Jeff Iliff dit que « comme le ménage, c’est un travail pénible, mais ô combien important! Si vous cessez de nettoyer votre cuisine pendant un mois, votre maison deviendra rapidement invivable. Dans le cas du cerveau, les conséquences d’un retard de nettoyage peuvent être bien plus désastreuses que l’embarras de quelques comptoirs pas tout à fait propres. On parle ici de la santé et du fonctionnement de l’esprit et du corps. »

Ce n’est donc plus un secret pourquoi, après une bonne nuit de sommeil, vous vous sentez plus alerte, émotionnellement stable et lucide. Vous avez fait la vaisselle, essuyé les comptoirs et lavé le plancher. Tout est plus propre et il est bien plus aisé de vous préparer cette fameuse tasse de thé.

Alors, pensez-y à deux fois avant de couper sur vos heures de sommeil. Il se pourrait que dormir soit en fait un très bon investissement de temps!

 

Traduction et adaptation d’un article de Spinal Research disponible au https://spinalresearch.com.au/sleep-important-detoxifying-brain/

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Visualiser pour mieux guérir et être en meilleure santé

Avez-vous déjà entendu parler de guérison miraculeuse? La plupart de ceux qui en vivent une ont une chose bien précise en commun : ils utilisent leur mental pour encourager leur corps. Ne vous inquiétez pas, cette pratique n’a rien d’ésotérique. Il s’agit simplement de visualisation. Vous pouvez l’ajouter à vos outils de bien-être, que vous soyez malade ou blessé ou que vous désiriez améliorer votre niveau de santé et de vitalité.

 

Ça marche vraiment ?

Une image vaut mille mots dit le dicton. En créant des images positives dans votre esprit, vous faites de l’autosuggestion pour favoriser un meilleur fonctionnement de votre corps. C’est par le biais de l’hypothalamus et du système nerveux que ça se passe. Peu importe l’idée que vous avez en tête, un groupe de neurones est activé pour engendrer une réaction chimique puis un changement dans votre organisme. C’est le principe même du lien corps-esprit.

Ainsi, l’état psychologique/émotionnel d’une personne affecte son système endocrinien. Par exemple, si vous ressentez de la peur, votre corps produira de l’adrénaline. Et sans peur, pas d’adrénaline. L’inverse est aussi vrai : pas d’adrénaline, pas de sentiment de peur. Les deux sont intimement liés. Et ce n’est qu’un aperçu des nombreuses réactions chimiques engendrées par les pensées.

Et plus vous répétez un concept dans votre esprit, plus vous incitez votre cerveau à déclencher la cascade de réactions neurochimiques jusqu’à vos tissus, organes et cellules. Les athlètes de haut niveau sont un très bon exemple. Ils apprennent tôt dans leur carrière à visualiser l’amélioration de leurs performances et leurs victoires. Cela fait partie de leur entraînement et, pour certains, c’est aussi important que l’aspect physique.

La visualisation peut donc être utile pour atteindre différents objectifs, dont celui de favoriser la santé et la guérison. Notamment, les pensées et émotions négatives abaissent la réponse du système immunitaire alors que les pensées et émotions positives la renforcent. Dans la même veine, une étude parue en 2013 (1) a démontré qu’un état d’esprit plus serein, induit par la méditation quotidienne, pouvait améliorer l’expression génétique des cellules immunitaires au niveau de l’inflammation et de la réponse antivirale innée. Incroyable ce que le mental peut faire, non?!

Même s’il ne s’agit pas d’une science exacte, vous ne perdez rien à l’essayer. Au contraire, vous vous sentirez tout au moins dans un meilleur état d’esprit.

 

Comment procéder?

Voici la marche à suivre pour maximiser vos chances d’appuyer votre processus de guérison par la visualisation.

 

  1. Définissez une intention précise

La visualisation fonctionne lorsque vous avez un objectif en tête. Plus le but sera précis, plus les résultats le seront également. N’oubliez pas : votre corps réagira en fonction de vos croyances. Au moment de la définition de votre intention, assurez-vous qu’elle est : claire et atteignable. Vous devez sentir et être convaincu qu’elle se réalise.

  1. Engagez-vous

Tenter de visualiser sans s’engager… c’est un peu une perte de temps. Il faut compter habituellement six semaines avant de commencer à constater des résultats si l’on pratique la visualisation une fois le matin et une fois le soir. Certaines personnes voient ou ressentent des effets dès la première fois, mais le corps et l’esprit de chacun sont différents, alors faites preuve de patience.

  • Prenez l’engagement envers vous-même
  • Effectuez vos visualisations de façon régulière
  • Soyez tenace et patient
  • Maintenez une attitude positive et utilisez des affirmations quotidiennement
  1. Déconnectez

Un état de relaxation permet d’accéder directement au subconscient. Il y a quelques étapes simples que vous pouvez suivre pour vous aider à vous détendre.

  • Trouvez un endroit calme.
  • Installez-vous confortablement dans votre fauteuil préféré ou sur votre tapis de yoga ou allongez-vous.
  • Décroisez vos bras et vos jambes (à moins d’être assis en position de lotus).
  • Centrez-vous en vous concentrant sur votre respiration.
  • Relaxez complètement votre corps et votre esprit.

Une musique calme, de préférence sans parole, peut vous aider à atteindre cet état de détente. Optez pour des sons de la nature, des ondes spécifiques à la méditation et des rythmes lents.

  1. Visualisez

Lorsque vous avez atteint votre état de relaxation, il est temps de passer à la visualisation proprement dite.

  • Pensez à votre intention ou dites-la à voix haute.
  • Fermez vos yeux et imaginez-vous en processus de guérison ou en pleine santé.
  • Regardez votre corps à l’action.
  • Sentez la guérison se produire.
  • Soyez convaincu que la guérison est en phase de réalisation.

 

Si vous éprouvez de la difficulté avec la manière précédemment décrite, vous pouvez essayer une des méthodes suivantes.

  1. Imagerie créative :
    • Visualisez les cellules dans votre corps qui vous guérissent.
    • Imaginez votre système immunitaire en plein combat contre les envahisseurs.
    • Visualisez votre douleur se faire emporter par une vague de guérison.
    • Imaginez-vous dans un endroit magnifique, heureux et en santé.
  1. Lecture de guides de visualisation ou d’autohypnose
  2. Enregistrement de votre propre méditation guidée

 

Dans tous les cas, souvenez-vous qu’il est capital que votre intention soit claire et précise. Et par-dessus tout, utilisez des affirmations et des images positives qui créent en vous des émotions de joie et de bonheur.

Vous verrez que la visualisation est un complément très important à vos soins chiropratiques et à tout le travail que vous faites déjà pour améliorer votre santé. L’état des pensées est un pilier fondamental de votre bien-être, au même titre que l’alimentation, l’exercice physique et le bon fonctionnement de votre système nerveux. La plupart des gens ont tendance à négliger cet aspect de leur santé, mais ils voient la différence lorsqu’ils mettent en place des techniques telles que la visualisation positive. Aussi, comme le système nerveux est à la base du lien corps-esprit, rendez visite à votre chiropraticien pour vous faire ajuster. Et pourquoi ne pas effectuer une visualisation durant votre ajustement? Vous ne pourrez que mieux vous en porter!

 

 

Référence:

  1. D. S. Black et coll. Yogic meditation reverses NF-κB and IRF-related transcriptome dynamics in leukocytes of family dementia caregivers in a randomized controlled trial. Psyneuen. mars 2013; 38 (3) : 348–355
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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Faites-vous partie des trop nombreuses personnes à prendre comme résolution, le 1er janvier, de faire plus d’exercice… avant de voir vos bonnes intentions s’envoler en fumée?

Vous n’êtes malheureusement pas seul. Selon le CDC (Centers for Disease Prevention and Control), 80 % de la population américaine ne respecte pas les recommandations de base, soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire(1). Vous vous doutez que nous ne sommes pas bien différents de nos voisins en termes d’habitudes de vie.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste : si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici quelques idées pour vous permettre de bouger sans nécessairement devoir vous rendre au gym ou vous abonner à quoi que ce soit. Vous et votre famille y prendrez goût rapidement!

  1. Ajoutez des intervalles

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

  1. Explorez votre propre ville

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

  1. Modifiez votre trajet

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

  1. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions « walk and talk »? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

  1. Promenez votre chien

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes.

  1. Entraînez-vous avec un ami

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

  1. Empruntez les escaliers

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

  1. Levez-vous de votre chaise

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne ? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

  1. Laissez l’auto à la maison

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

  1. Prenez des vacances différentes

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

  1. Planifiez vos séances d’entraînement

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important.

  1. Faites participer les enfants

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

  1. Utilisez les réseaux sociaux

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement.

  1. Optimisez votre temps devant la télé

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux « jumping jacks », la planche, les « push-ups », les redressements assis, les « squats » et les « lunges » sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

  1. Suivez votre progression

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

  1. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

  1. Essayez du nouveau

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

  1. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

  1. Fixez-vous un objectif

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

  1. Téléchargez une app

Ah ces téléphones intelligents… y a-t-il quelque chose qu’ils ne puissent pas faire? Utilisez le vôtre pour programmer une alarme pour vous rappeler de bouger ou pour comptabiliser la distance parcourue.

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais au https://draxe.com/exercise-hacks/

  1. http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
  2. http://news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

Autre article scientifique intéressant relié au sujet : U. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.

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Chaudrée de poulet au kale et aux patates douces [un vrai bouillon de poulet pour l’âme!]

La simplicité dans votre cuisine, ça vous dit? Pas besoin de vous casser la tête pour créer un menu santé. Parfois, il suffit de revisiter un classique, de le modifier à votre goût et de l’adapter à vos particularités alimentaires. D’ailleurs, les temps sombres, froids et pluvieux de novembre sont vraiment propices à remplir le réfrigérateur de « bouffe réconfortante ». Alors, faites la liste de vos classiques favoris et laissez aller votre magie pour en faire des repas qui vous feront chaud au cœur tout en nourrissant votre corps avec respect.

 

Nous vous suggérons une recette de chaudrée de poulet et kale. La recette originale est une chaudrée de poulet classique (recette de pratico-pratiques.com*) à laquelle nous avons ajouté du kale et des patates douces. Nous avons aussi pris la liberté de remplacer les ingrédients laitiers et de blé pour éviter les intolérances et allergies alimentaires. Libre à vous maintenant de laisser aller votre créativité!

 

Ingrédients

  • 4 tasses de bouillon de poulet
  • 2 carottes émincées
  • 2 branches de céleri émincées
  • 1 oignon moyen haché
  • 1 tasse de patates douces en petits dés
  • 2 c. à soupe d’huile d’avocat ou de tournesol
  • 4 c. à soupe de farine de riz (aussi facile à réaliser avec des farines de sarrasin et de quinoa)
  • 2 poitrines de poulet désossées et coupées en cubes
  • 1/2 tasse de crème de soya pour cuisson
  • 1 boîte (284 ml) de maïs en grains égoutté (de préférence biologique)
  • 2 tasses de kale grossièrement haché (aussi bon avec des bébés épinards)
  • 2 c. à soupe de persil haché
  • Sel et poivre au goût

 

Préparation

  1. Dans une casserole, verser le bouillon et ajouter les légumes, sauf le kale.
  2. Porter à ébullition et laisser mijoter 5 minutes en prenant soin de garder les légumes croquants.
  3. À l’aide d’une passoire, verser le bouillon dans un récipient.
  4. Réserver le bouillon et les légumes.
  5. Dans la casserole, réchauffer l’huile à feu doux et ajouter la farine de riz en fouettant jusqu’à former un roux. Cuire d’une à deux minutes.
  6. Sans cesser de fouetter, verser le bouillon et porter à ébullition.
  7. Baisser le feu à moyen doux et ajouter les cubes de poulet. Laisser mijoter jusqu’à ce que le poulet soit bien cuit.
  8. Incorporer les légumes et le reste des ingrédients (sauf le persil).
  9. Laisser mijoter 5 minutes en remuant de temps à autre.
  10. Saupoudrer de persil et servir.

 

Bon appétit et surtout bonne expérimentation culinaire!

 

* Recette originale disponible en ligne : http://www.pratico-pratiques.com/cuisine-et-nutrition/recettes/chaudree-au-poulet/

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Halloween santé : 7 trucs pour y arriver !

L’Halloween approche à grand pas et tous se demandent quel costume sera le plus drôle, mignon ou effrayant à porter. Et c’est aussi la saison des bonbons. Il n’y a pas à dire, l’Halloween est clairement l’une des fêtes préférées des enfants! Mais les parents qui encouragent leur famille à manger santé toute l’année se sentent souvent divisés entre la coutume populaire des friandises et la santé de leurs enfants. Voici le secret pour permettre à vos enfants de profiter de cette fête sans compromettre leurs saines habitudes de vie.

S’amuser sans s’empoisonner

Le truc le plus simple consiste à diminuer la taille du sac de bonbons. Moins vos enfants ramasseront de friandises, moins ils en mangeront et moins ils ingurgiteront d’ingrédients néfastes pour la santé. Voici l’effet de certains de ces ingrédients sur le corps.

  1. Sucre blanc raffiné et sirop de maïs :
  • Toxiques pour le système nerveux : créent une dépendance aussi élevée que certaines drogues dures et entraînent une surstimulation du système nerveux central (relié au TDAH et aux hypersensibilités telles que les allergies).
  • Suppression du système immunitaire : n’avez-vous pas déjà remarqué que les enfants sont toujours malades à la suite de l’Halloween ou durant les vacances de Noël?
  • Dommage à la fonction hépatique : certaines études ont démontré que le sucre est aussi néfaste que l’alcool.
  • Dérèglement de la relâche d’insuline en faisant grimper la glycémie.
  • Augmentation du niveau d’acidité dans le corps en général.
  1. Colorants alimentaires toxiques : liés au développement de cancers, de troubles de comportement et de réactions allergiques.
  2. Huile de palme hydrogénée : dommage au système cardiovasculaire.
  3. Préservatifs alimentaires : cancérigènes et neurotoxiques.
7 trucs pour un Halloween plus santé

La clé, c’est de faire preuve de modération : limitez la prise de friandises commerciales tout en laissant les enfants profiter des moments magiques. Voici quelques trucs et astuces pour y parvenir.

  1. Prévoyez un repas copieux, sain et nutritif le soir de l’Halloween pour éviter que les enfants aient des fringales de fin de soirée ou qu’ils mangent leurs bonbons au fur et à mesure de leur collecte.
  2. Expliquez aux enfants qu’ils pourront garder une certaine quantité de bonbons et donc qu’ils pourront trier ceux de leur choix après leur collecte.
  3. Expliquez la raison de cette limite; ex., ingrédients néfastes, pas des aliments pour faire grandir leur corps, pour la santé de leurs belles cellules, etc.
  4. Ne laissez jamais le sac de friandises bien en vue. Certaines personnes le gardent au réfrigérateur puisque les bonbons sont moins goûteux lorsqu’ils sont froids. Il semblerait que les enfants s’en désintéressent…
  5. Ne laissez pas les enfants piger à volonté dans leurs bonbons. Il serait préférable qu’ils doivent demander la permission (p. ex., en dessert). Vous pouvez aussi faire le compromis de les laisser prendre un bonbon en autant qu’un aliment sain et nutritif soit consommé.
  6. Soyez un modèle et ne mangez pas de bonbons vous-même!
  7. Mettez l’emphase autour de la fête et non de la chasse aux bonbons; elle deviendra secondaire et la consommation des bonbons encore moins importante. P. ex., préparez un repas spécial d’Halloween avec des recettes santé thématiques, organisez une fête à la maison, allez visiter une maison « hantée » dans votre quartier, regardez un film d’Halloween…

 

Inspirer l’entourage

Une partie du plaisir vient aussi de répondre à la porte. Laissez les enfants courir l’Halloween une partie de la soirée et ensuite revenir vous aider à distribuer vos « surprises santé » : collants, faux tatouages, crayons et effaces d’Halloween, petits sacs de noix ou de fruits (mélange du randonneur), maïs soufflé, chocolat noir sans sucre, jujubes naturels, petits jouets, etc. Tout ce qui importe est qu’il y ait le moins de sucre et d’additifs possible et que tout soit scellé commercialement. Sinon, à moins que vous connaissiez personnellement les enfants, vous perdez votre temps à fabriquer des sucreries maison; les enfants ne les mangeront pas par sécurité.

Souvenez-vous que l’Halloween, comme toutes les fêtes, n’arrive qu’une fois par année. Si votre famille mange des repas sains et nutritifs tout le reste de l’année, l’impact de quelques excès ne sera pas considérable. Comme toujours, la modération a bien meilleur goût…

Joyeuse Halloween à tous!

 

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5 manières de faire le plein d’énergie tout au long de la semaine

Que vous soyez travailleur autonome, employé, étudiant ou parent à la maison, vous faites sans doute partie de la grande famille des gens occupés. Vivre au pas de course; voilà la solution (souvent la seule envisageable par bien des gens) pour réussir à faire toutes les choses que vous «devez faire». C’est compréhensible; vous êtes sollicité de tout bord tout côté et vous voulez en accomplir le plus possible dans une journée. Mais, à la fin de la semaine, vous avez sans doute la «langue à terre» et il ne vous reste plus beaucoup d’énergie pour faire toutes les choses que vous «voulez» vraiment faire.

Ne serait-il pas génial de garder votre niveau d’énergie à high toute la semaine? C’est peut-être plus facile que vous ne le croyez. Parfois, il ne suffit que de changer ou d’améliorer quelques petits aspects de votre quotidien pour faire une grande différence sur votre bien-être. Lisez ce qui suit et voyez vous-même ce que vous pourriez incorporer dans votre vie. N’oubliez pas de vous féliciter pour ce que vous faites déjà!

 

  1. Activez-vous!

Adoptez une activité physique qui vous plaît et amusez-vous! Bougez en solo pour profiter de ce temps personnel de qualité ou avec un ami qui vous motivera. Voici d’excellentes options pour vous énergiser : yoga, Pilates, natation (en piscine ou dans la nature), danse, marche, jardinage, jeu extérieur avec les enfants, sports d’équipe, entraînement au gym, séances de conditionnement physique personnalisées, etc.

 

  1. Mangez sainement

Procurez-vous des aliments de qualité. Rappelez-vous ce dicton : vous êtes ce que vous mangez. La qualité de votre alimentation influence directement votre énergie, à court terme et à long terme. Essayez d’acheter des fruits et légumes biologiques autant que possible, de la viande provenant d’animaux nourris à l’herbe, de la volaille et des œufs de pâturage et des poissons capturés à l’état sauvage et de manière responsable. Selon l’endroit où vous vivez, vous pouvez trouver ces options dans les boutiques locales ou les fermes familiales. Visitez les marchés des agriculteurs et les magasins d’alimentation naturelle pour faire vos provisions d’aliments entiers et nutritifs. Aussi, vous pouvez faire vos achats en ligne; il existe d’excellentes ressources.

 

  1. Ralentissez, relaxez et DORMEZ

La quantité de personnes qui a de la difficulté avec cette notion… c’est fou! Développez une routine équilibrée : attaquez votre journée une étape à la fois, prenez des pauses santé régulières, peu importe votre degré d’occupation, arrêtez-vous et reposez-vous en soirée (éteignez toutes les technologies du souper au coucher) et créez un rituel sacré pour favoriser une bonne nuit de sommeil (marche lente, bain chaud à la lavande, lecture relaxante et pourquoi pas temps de méditation, yoga ou stretching). Commencez à appliquer cette stratégie dès maintenant. Il faut vous y engager et prendre le temps qu’il faut pour vous y habituer. Vous serez impressionné des résultats sur votre niveau d’énergie!

 

  1. Calmez votre esprit

Dans la culture occidentale et la vie moderne, toute l’attention est tournée vers le corps physique… on en oublie l’esprit. De la même manière dont vous entraînez votre corps pour atteindre une plus grande force physique, vous devez entraîner votre cerveau comme un muscle pour atteindre une plus grande force mentale et émotionnelle, notamment à l’aide de la méditation et de la pleine conscience. Essayez et vous verrez! Mettez de côté les distractions, les stimulations excessives et les listes interminables de choses à faire, puis profitez du calme de l’immobilité de votre esprit. Une façon d’y arriver est de prendre le temps de vous ancrer le matin avant de vous lancer dans le tourbillon de la journée qui vous attend et de vous détendre à la fin. Vous vous sentirez instantanément revitalisé. Et n’oubliez surtout pas de respirer profondément à plusieurs reprises du matin au soir. Vous reconnecterez ainsi avec votre ancrage du matin à différents moments de la journée.

 

  1. Équilibrez votre horaire

Il n’y a pas si longtemps, les gens avaient un horaire de travail régulier de 9 à 5, du lundi au vendredi. Les temps ont changé… et il n’est pas rare de voir des travailleurs à l’œuvre entre 50 et 70 heures par semaine! Votre bien-être en souffrira à plus ou moins long terme si vous ne cherchez pas à atteindre un meilleur équilibre. Il est primordial d’avoir des activités personnelles, du temps de relaxation, des moments avec la famille et les amis, des contacts avec la nature, etc. Apportez des changements positifs à votre horaire, aussi petits soient-ils pour commencer. Prenez la responsabilité de décider la manière dont vous utiliserez chacune des heures qui vous sont données, chaque jour. Comment faire? Demandez-vous «qu’est-ce qui est le plus important pour moi?» et laissez l’inspiration monter. Prévoyez du temps pour vous-même dans votre agenda et respectez votre engagement de la même manière dont vous feriez pour une réunion de travail.

 

En espérant que vous trouviez des stratégies pour vous énergiser au quotidien et ainsi vivre la vie dont vous rêvez tant. La clé est de solliciter toute votre volonté et de la maintenir sous forme de discipline positive au quotidien. Prendre du temps pour soi, c’est un engagement envers soi-même, mais n’est-ce pas là un merveilleux défi?

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Sarah Hawthorne disponible en anglais au

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

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Nos 10 meilleurs trucs pour diminuer votre consommation de gluten

Maladie cœliaque, intolérance ou sensibilité au gluten; voilà des mots qu’on entend couramment. Certains diront que la mode du « sans gluten » bat son plein. N’empêche, bien des gens ont réduit, voire éliminé, le gluten de leur alimentation et s’en portent mieux aujourd’hui. Ceux qui ont la maladie cœliaque n’ont pas le choix d’éliminer complètement le gluten de leur vie, car ils y sont allergiques. Par contre, plusieurs personnes développent une certaine sensibilité au gluten sans nécessairement souffrir de la maladie cœliaque et l’intensité des symptômes varie énormément d’une personne à l’autre. Voilà pourquoi il est difficile de catégoriser l’intolérance au gluten. On parle de troubles digestifs (ballonnements, flatulences, constipation, diarrhée), de léthargie et d’irritabilité et même de douleurs articulaires, de céphalées et d’acné.

Si vous vous trouvez dans cette situation, vous avez le choix. Naturellement, ne rien faire ne réglera pas le problème, alors pourquoi ne pas tester votre propre corps en retirant le gluten de votre alimentation durant quelques semaines (au moins 8 semaines) et voir comment vous vous sentez. Peut-être verrez-vous vos symptômes diminuer, ou même disparaître. (Note : Il va de soi qu’une analyse médiale s’impose si vos symptômes sont préoccupants.)

L’idée de laisser le gluten de côté peut faire peur. C’est certain qu’adopter une alimentation sans gluten, c’est changer son style de vie. C’est normal que vous sentiez déstabilisé au début. Souvenez-vous que n’importe quel défi se prend un jour à la fois et se fait graduellement. Pour vous aider à relever le défi, nous vous offrons 10 de nos meilleurs trucs pour réduire et éliminer votre consommation de gluten.

  1. Faites cuire de la viande d’avance pour la semaine.

Les viandes grillées, mijotées ou rôties d’avance et conservées au frigo sont utiles lorsque vient le temps de préparer une salade pour le lunch. Vous éviterez les matins pressés où préparer un sandwich semble tellement moins compliqué que préparer une salade au poulet!

  1. Faites le plein de fruits et légumes frais.

Allez faire un tour aux marchés locaux la fin de semaine et remplissez votre frigo de fruits et de légumes de saison. Vous pouvez couper les légumes, les emballer dans un linge humide et les conserver dans un contenant au frigo. Ou vous pouvez aussi les blanchir rapidement et les congeler pour une utilisation ultérieure. Les fruits aussi peuvent être coupés en morceaux et congelés, puis utilisés dans des smoothies, purées, confitures, etc. Quand tout est à portée de main, on a moins tendance à aller vers les craquelins, bouts de pain, etc.

  1. Préparez des portions supplémentaires.

Lorsque vous cuisinez – soupe, ragoûts, bouillon, muffins, etc. – doublez la recette et congelez-en la moitié de manière à disposer d’options santé rapides. Vous aurez plus de variété pour les repas « tousqui » (tout ce qui reste) et moins de rages de plats en pâte ou de pain.

  1. Utilisez votre four et votre mijoteuse.

Viande et légumes rôtis, voilà un repas des plus simples à préparer : déposez le tout sur une plaque de cuisson et enfournez! Si le temps vous manque pour cuisiner à votre retour du travail, pensez mijoteuse la veille ou encore mieux la fin de semaine (portions doubles!).

  1. Cuisinez avec de la farine sans gluten.

Voici quelques ingrédients clés à avoir sous la main pour préparer pains, muffins santé et pâtisseries : farines de noix et de graines (amande, noisette, graines de tournesol, etc.). Conservez-les dans le congélateur afin d’éviter leur rancissement. Vous pouvez également utiliser des farines de noix de coco, de sarrasin, d’amarante, de quinoa, de pois chiche et de tapioca. Il existe d’ailleurs plein de délicieuses recettes de desserts et muffins à base de légumineuses (p. ex. : brownies santé de fèves noires sans farine).

  1. Faites vos courses de façon intelligente.

La manière la plus facile de vous assurer d’acheter des aliments frais est de ne circuler que dans le périmètre de l’épicerie et d’éviter les rangées du centre. Laissez les biscuits, craquelins, pâtes et pains sur les tablettes. Votre épicerie se fera plus rapidement!

  1. Devenez un expert en étiquettes.

Les aliments frais n’ont pas d’étiquettes! Voilà un bon indice pour vous en tenir aux meilleurs choix pour vous. Si vous achetez un aliment emballé, évitez les listes d’ingrédients à n’en plus finir et celles qui semblent sortir tout droit d’un laboratoire. Les ingrédients douteux contiennent souvent du gluten.

  1. Variez votre alimentation.

Se lancer à l’aventure peut être inconfortable pour certains. N’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses! Amusez-vous et soyez créatif dans la cuisine. Utilisez la merveilleuse ressource culinaire qu’est Internet ou procurez-vous un des nombreux livres de recettes santé afin d’y puiser de l’inspiration pour vos repas et collations sans gluten.

  1. Faites des réserves.

Pour vous assurer de respecter vos choix alimentaires, le mieux est d’en remplir vos armoires. Ne manquez pas d’avoir ces éléments de base : curcuma, cannelle, paprika, cumin, poivre, sel himalayen, herbes séchées, huile de noix de coco, ghee, huile d’olive, noix, graines, fruits séchés, riz, quinoa et sarrasin. Préparez de la mayonnaise et du pesto que vous pourrez ajouter à vos viandes, œufs et salades. Gardez au frigo des œufs frais, des fruits, des légumes, du yogourt (de noix de préférence) et des aliments fermentés (comme de la choucroute) pour faciliter la préparation des repas. Remplissez votre congélo de petits fruits et d’autres fruits précoupés, puis de légumes pour ajouter à des sautés, des caris, des soupes et des ragoûts. Finalement, pourquoi ne pas faire un potager? Vous aurez les aliments les plus frais qui soient!

  1. Informez-vous.

Si vous avez des enfants, vous avez la tâche exigeante et combien importante de les éduquer à propos d’une alimentation saine et de leur expliquer pourquoi il est crucial de se tenir loin des aliments transformés et raffinés. Ne vous laissez donc pas berner par les publicités et autres outils de marketing.

 

En ayant recours à nos 10 trucs, il vous sera plus facile de vous en tenir à une alimentation sans gluten et ainsi être vibrant de santé.

 

 

 

Référence : Texte traduit et adapté de Cyndi O’Meara disponible au : http://www.foodmatters.com/article/10-tips-for-a-gluten-free-lifestyle

 

 

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Remède miracle et éprouvé contre la sédentarité

Vous êtes-vous déjà demandé s’il est normal pour l’être humain de rester assis durant plusieurs heures? Croyez-vous que l’humain a évolué depuis l’homme des cavernes jusqu’à nos temps modernes pour se retrouver en position accroupie sur une chaise la majeure partie de son temps? La réponse, nous la connaissons tous : évidemment, non! Bien que nous ayons une remarquable capacité d’adaptation à notre environnement, nous ne sommes pas faits pour la sédentarité.

À vrai dire, la sédentarité est maintenant considérée comme le fléau de notre temps. Il ne s’agit pas seulement des risques de développer des douleurs au dos et au cou, ce sont tous les systèmes qui sont affectés par la position assise et le manque d’activité physique : systèmes cardiovasculaire, respiratoire, lymphatique, hormonal, digestif et neuro-musculo-squelettique. Vous ne serez pas surpris si on vous dit que les heures passées assis seraient aussi dangereuses que le tabagisme. (1)

Heureusement, il y a une bouée de sauvetage!

Vous l’aurez deviné, il n’y a pas de pilule miracle contre la sédentarité. La solution est simple : IL faut bouger et rester le moins longtemps assis. Plus précisément, il faudrait bouger au moins une heure par jour pour réduire les risques de morbidité associés à la sédentarité. C’est la conclusion à laquelle est venue une équipe de scientifiques dans le cadre de la publication de l’analyse de 16 autres études (2) ayant porté sur le comportement sédentaire et le risque de décès de plus d’un million de personnes. Tout un soulagement… surtout que vous êtes probablement en train de lire ça à l’écran… assis.

Les chercheurs ont découvert qu’au moins une heure d’activité physique modérée par jour (par exemple, vélo à 15 km/h ou marche rapide) aide à réduire le risque accru de décès lié à un style de vie sédentaire. Ils en sont venus à la conclusion qu’une heure d’activité physique par jour contrebalance les effets négatifs de huit heures par jour en position assise, ce qui est pratique courante dans les bureaux. Toutefois, cette heure d’activité physique ne serait pas suffisante pour compenser plus de huit heures assis. (2) Pensez-y, huit heures sont vite passées lorsqu’on additionne les temps de repas, de travail, de transport, de télévision, de tablette et de lecture.

L’exercice peut-il réellement renverser les dommages?

Les résultats de l’étude présentés plus haut sont probants : il faut bouger! Par contre, comme le souligne la méta-analyse (2), bien des gens passent plus de huit heure assis dans une journée. Une heure d’exercice physique n’est donc pas suffisante pour la majorité des gens. C’est d’ailleurs le son de cloche d’autres chercheurs. Par exemple, la American Heart Association affirme que l’exercice n’est pas un antidote pour les heures trop nombreuses passées en position assise et qu’il faut aussi trouver des moyens de diminuer le temps de sédentarité. (3)

L’idée est la même dans un rapport publié en 2014 dans les Mayo Clinic Proceedings; les chercheurs en sont venus à la conclusion que deux heures en position assise annulent les avantages cardiovasculaires d’un exercice de 20 minutes. (4)

Autrement dit, ce n’est pas un ou l’autre. Il faut bouger plus et s’asseoir moins si on veut vivre longtemps et en santé! Pas plus compliqué que cela.

 

Comment diminuer le temps passé en position assise

Comme la sédentarité est maintenant reconnue comme aussi dangereuse que le tabagisme, il faut saisir chaque occasion d’intégrer l’activité physique dans nos vies. Vous n’êtes pas obligé de vous inscrire à un marathon… Il suffit d’un peu de créativité et de bouger à votre rythme en augmentant graduellement l’intensité.

Voici quelques idées pour éviter de vous asseoir :

  • Réunions marchées
  • Postes de travail debout (certains vont encore plus loin en intégrant un tapis roulant sous leur bureau !)
  • Pauses sur rouleau de mousse (« foam roll » que vous trouverez dans tous les magasins sportifs)
  • Entraînements Fartlek si vous voulez rendre votre course ou marche rapide plus amusante
  • Stationnez la voiture plus loin et marchez jusqu’au travail.
  • Faites quelques squats, jumping-jacks et lunges pour prendre une pause de votre chaise et vous refroidir vos neurones.

 

Il se peut qu’éviter de trop vous asseoir représente tout un défi pour vous, particulièrement si vous avez un emploi de bureau. Saisissez toutes les occasions qui se présentent et créez-en de nouvelles au fur et à mesure. Prenez-le comme n’importe quel autre défi; allez-y graduellement et trouvez-vous un groupe de soutien (amis ou famille) pour vous encourager et partager votre défi santé.

 

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible au : https://draxe.com/too-much-sitting/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=aug_29_newsletter_a

Références:

  1. Ding et coll. Traditional and Emerging Lifestyle Risk Behaviors and All-Cause Mortality in Middle-Aged and Older Adults: Evidence from a Large Population-Based Australian Cohort. PLoS Med 12(12) : e1001917. doi : 10.1371/journal.pmed.1001917
  2. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.
  3. Deborah Rohm Young. Sedentary Behavior and Cardiovascular Morbidity and Mortality : A Science Advisory From the American Heart Association. Circulation 2016 (octobre) 14 ; 134
  4. http://www.mayoclinicproceedings.org/pb/assets/raw/Health%20Advance/journals/jmcp/jmcp_pr89_7_1.pdf

 

 

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