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6 astuces (et une recette) pour faire manger plus de légumes aux enfants

Vos enfants boudent les légumes? Les heures de repas sont infernales et ressemblent à la bataille des plaines d’Abraham? Vous songez sérieusement à gaver votre progéniture? Vous n’êtes pas seuls!

Voici 6 astuces qui vous aideront à faire passer les légumes directement de l’assiette au bedon de vos tout-petits. (Et le gavage n’en fait pas partie!)

  1. Lâcher prise. La pression que l’on peut mettre sur nos petits mangeurs apporte rarement l’effet escompté. Les phrases telles que « Mange ton brocoli sinon t’auras pas de dessert! » sont inefficaces. Bien souvent, elles laissent dans les souvenirs de l’enfant une expérience négative qu’il associera aux légumes. Bien loin de l’objectif de départ, n’est-ce pas? De plus, l’utilisation de récompenses et du chantage modifierait le comportement alimentaire de l’enfant et ses préférences au profit d’aliments malsains.
    Selon le célèbre pédiatre québécois Jean-François Lépine, il est primordial de rester de glace devant les refus des enfants. Il ne faut pas montrer au bambin qu’il a un certain pouvoir. S’il réalise que ça dérange ses parents qu’il ne mange pas, il pourrait se servir de cette toute nouvelle arme contre eux. Alors on fait l’innocent et on passe à un autre appel. L’accent devra plutôt être mis sur le plaisir de manger.
  2. Donner l’exemple. Les enfants qui mangent en famille consomment plus de légumes. C’est connu, les tout-petits imitent. En démontrant notre propre plaisir de manger des légumes, on les contamine! Pour les plus récalcitrants, il existe un DVD américain qui montre des enfants en train de manger des fruits et des légumes : Copy-Kids Eat Fruits and Vegetables (www.copy-kids.com). Le chapitre (un parmi 12) sur le brocoli est offert gratuitement sur YouTube. Selon les créateurs, un enfant ne peut s’empêcher d’imiter les autres enfants ni ce qu’il voit à la télévision.
  3. Persévérer. C’est souvent la nouveauté qui effraie les petits bedons. Ce phénomène se nomme néophobie. Pour le contrer, on pourra présenter jusqu’à 15 fois un légume avant que notre enfant finisse par l’adopter. S’il décide d’y goûter, on le laisse le recracher discrètement s’il le désire. À chaque repas, on offre au moins deux légumes (idéalement de couleur différente). On varie les présentations, les recettes et les types de cuisson.
  4. Présenter les légumes au bon moment. Offrir des crudités au retour de la garderie ou de l’école, alors que les enfants meurent de faim est une stratégie gagnante. Pour les plus petits, on leur donne une version cuite refroidie (les restes de la veille). Encore mieux, on dépose simplement le plat de légumes au centre de la table et on laisse la magie opérer. On peut ajouter une trempette maison ou un hummus pour un résultat encore plus spectaculaire.
  5. Faire découvrir l’origine des aliments. En sachant d’où proviennent leurs légumes et comment on les a cuisinés, les enfants sont plus enclins à les déguster. Alors on fait un potager, on les amène au marché ou à la ferme, on fait de l’autocueillette et on les transforme en apprentis chefs.
  6. Ne pas camoufler, mais… De nombreux spécialistes de l’alimentation déconseillent le camouflage des légumes. Les enfants ont besoin de savoir ce qu’ils mangent. Avec le temps, ils développeront leur goût et apprendront à aimer les légumes. Bien souvent, c’est l’amertume des aliments qui répugnent les tout-petits. Il s’agit d’un réflexe de défense normal, puisque dans la nature, de nombreux aliments toxiques sont amers. La solution? Ajouter du beurre (issu de bêtes nourries à l’herbe idéalement) aux légumes plus amers comme le chou kale.

Néanmoins, incorporer des légumes à l’insu des enfants (tout en continuant d’en mettre chaque jour en évidence dans l’assiette bien entendu) peut parfois nous aider à résoudre le casse-tête des nutriments. Une façon ludique de manger des courgettes et des betteraves? Le spiraliseur! Cet appareil (environ 30 $) permet de faire des nouilles en spirales ou en rubans avec de nombreux légumes. Parfaites pour les salades ou avec une sauce (en remplacement des pâtes), ces zoodles (contraction de zucchini et noodles en anglais) sont faciles à faire.

L’équipe de Cuisine futée, parents pressés a bien compris le principe. Elle décline le chou-fleur en plusieurs plats appréciés des enfants. Sur leur site internet on retrouve une recette de fettucini Alberto, dont la sauce (à base de chou-fleur et de fromage) rappelle la version Alfredo. On peut aussi essayer le chou-fleur pop-corn, petites têtes de chou-fleur assaisonnées et rôties au four.

Pourquoi ne pas faire des chips de chou kale? On lave et éponge entièrement (le secret pour qu’elles soient croustillantes) les feuilles de chou kale (sans la tige). On étale sur une plaque à biscuits, on y ajoute un filet d’huile d’olive et un peu de sel. On enfourne à 350 °F pour 12 minutes. Voilà! Les chips de kale peuvent se décliner en plusieurs saveurs, suffit d’user de créativité avec les épices disponibles.

D’autres idées? On incorpore des légumes broyés (et égouttés) dans nos boulettes ou notre pain de viande. On râpe des carottes, des betteraves ou des courgettes (qu’on dégorge avec du sel quelques minutes), on ajoute un œuf battu et des épices. On fait griller les galettes dans une poêle ou encore au four. On peut y ajouter de la chapelure ou des graines de chanvre pour plus de croustillant.

Que diriez-vous de pancakes de chou-fleur? Faciles à manger, économiques et délicieux, ils accompagnent bien un plat de viande un soir de semaine. (Il est possible de les congeler et de les réchauffer à la dernière minute. Miam!

 

Pancakes de chou-fleur (recette tirée du site realfoodrealdeals.com)

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Portions : 8

Ingrédients
1 chou-fleur (environ 8 tasses de bouquets de chou-fleur)
2 œufs
1 c. à table d’échalotes
½ tasse de farine au choix (blé entier, intégrale, sans gluten, tout usage…)
½ c. à thé de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¼ tasse d’huile d’avocat

Préparation

  1. Couper le chou-fleur en morceaux. Placer les têtes de chou-fleur (bouquets) dans un robot culinaire. (Vous pouvez conserver les parties plus dures comme la tige pour un éventuel potage.) Pulser le chou-fleur cru en petits morceaux, jusqu’à l’obtention d’une texture de farine. Selon la grosseur du robot, vous devrez peut-être répéter l’étape.
  2. Dans un grand bol, mélanger les œufs, les échalotes, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le chou-fleur broyé et combiner.
  3. Chauffer 2 c. à table d’huile d’avocat dans une grande poêle à feu moyen. À l’aide d’une spatule, façonner ¼ tasse du mélange en forme de pancake dans la poêle. Cuire plus de 4 minutes (ne pas tenter de tourner le pancake avant, il risque de s’effondrer). Retourner et cuire un autre 4 minutes. Baisser le feu si nécessaire. Selon la grosseur de la poêle, il est possible de préparer entre 4 et 6 pancakes à la fois. Répéter pour le reste de la préparation.

Servir chaud.

Bon appétit!

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Douleur sciatique : 7 trucs naturels pour la soulager

Vous ressentez une douleur dans la fesse et derrière la jambe? Vous avez une sensation d’engourdissement, de picotement ou encore de choc électrique? Vous pourriez bien souffrir d’une sciatalgie, ou douleur sciatique.

La douleur sciatique est relativement fréquente. Elle peut être causée par une hernie discale lombaire, de l’ostéoarthrite (ou arthrose), une dégénérescence discale, une subluxation vertébrale ou un syndrome du piriforme. D’autres problèmes, moins fréquents, peuvent être à l’origine de la sciatalgie.

À moins d’un traumatisme direct sur le nerf sciatique, la sciatalgie s’installe graduellement à la suite de mauvaises postures et habitudes de vie.
Elle affecte rarement les individus de moins de 20 ans; on la retrouve le plus souvent chez les personnes de 45 à 64 ans. Le vieillissement et certaines maladies articulaires (arthrite, arthrose…) peuvent contribuer à son apparition.

Les travailleurs qui soulèvent régulièrement des lourdes charges et font des torsions du corps sont plus à risque de développer une douleur sciatique, tout comme les camionneurs, qui subissent des vibrations sur de longues périodes. La grossesse peut aussi entraîner des problèmes avec le nerf sciatique.

En attendant de voir votre chiropraticien, voici 7 trucs naturels pour soulager la douleur sciatique.

  1. Adoptez de bonnes postures. Ne croisez pas les jambes, assoyez-vous droit et évitez les fauteuils inclinables. Dormez sur le dos ou sur le côté avec un oreiller sous (dos) ou entre (côté) les jambes. Évitez les positions prolongées. Adaptez votre poste de travail afin de le rendre ergonomique.
  2. Évitez le port de talons hauts, ne mettez pas votre portefeuille dans votre poche arrière.
  3. Bougez. Faites de l’activité physique légère à modérée chaque jour. La marche et la natation sont de bons choix dans les cas de sciatalgie.
    Utilisez la bonne méthode pour soulever une charge. Pliez les genoux et gardez le dos droit. Ne faites pas de torsion du tronc, surtout lorsque vous tenez une charge. Attention à votre façon de pelleter : lancez le contenu vers l’avant en évitant de vous retourner.
  4. Appliquez de la glace ou de la chaleur dans le bas du dos ou sur la fesse pour soulager les symptômes.
  5. Adoptez de saines habitudes de vie : alimentation saine et variée, bonne hygiène de sommeil, gestion adéquate du stress, activité physique régulière.
  6. Voyez votre chiropraticien le plus rapidement possible, il sera en mesure de diagnostiquer et traiter la cause de votre douleur. Il pourrait aussi s’agir d’un trouble différent (une infection, par exemple) qui nécessite une attention médicale. Votre chiropraticien pourra alors vous diriger vers la bonne personne.

Ce que la chiropratique peut faire pour vos douleurs au nerf sciatique

Le chiropraticien évaluera votre état à l’aide de divers examens (physiques ou radiologiques). Il traitera donc la cause du problème puisque la sciatalgie est la conséquence d’un problème sous-jacent.

Des manipulations articulaires, appelées ajustements vertébraux, des thérapies musculaires, des thérapies complémentaires (ultrasons, tens, cryothérapie…), la prescription d’exercices et des recommandations spécifiques sur votre style de vie permettront au chiropraticien de soulager la douleur en s’attaquant directement à la source du problème.

Des études ont démontré que les manipulations vertébrales sont efficaces pour soulager les maux de dos aigus et douleurs sciatiques causés par une protrusion discale et que les personnes ayant reçu des manipulations vertébrales étaient de retour plus rapidement au travail.

Pour en savoir plus sur la douleur sciatique, consultez l’article Être aux prises avec des douleurs au nerf sciatique.

Références
1. Dupuis-Leclaire, Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, Edisem, 1991.
2. Santilli V et coll, Chiropractic manipulation in the treatment of acute back pain and sciatica with disc protrusion: a randomized double-blind clinical trial of active and simulated spinal manipulations, Spine Journal, 2006, Mar-Avr; 6(2) : 131-7.
3. Koes et coll. Diagnosis and treatment of sciatica, BMJ 2007, Jun 23; 334(7607): 1313–1317.

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8 secrets pour vivre vieux et en santé

Qu’ont en commun les centenaires qui débordent d’énergie et de vitalité? Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps, mais surtout en santé et heureux?

Depuis son fondement, la science se penche sur la question. On fait chaque jour de nouvelles découvertes sur le vieillissement et les façons de le retarder.

Plus récemment, les chercheurs ont fait un lien entre les télomères et l’espérance de vie. Les télomères représentent les extrémités repliées des chromosomes, qui protègent en quelque sorte l’ADN. Chaque fois qu’une cellule se reproduit, le télomère raccourcit. Lorsque le télomère devient trop court, la cellule vieillit et meurt. Plus les télomères sont longs, plus la cellule pourra se diviser, ce qui est un bon indicateur d’une vie prolongée. Les saines habitudes de vie influencent positivement la longueur des télomères.

On entend souvent dire que la longévité est génétique, mais on sait désormais que c’est faux, du moins en partie. Souffler 100 chandelles, c’est environ 10 % de génétique et 90 % de style de vie (le tout mêlé à un peu de chance).

Alors, si on veut vivre vieux et en santé, on fait quoi?

  1. Alimentation saine et variée. Un régime alimentaire principalement composé de végétaux, auquel on peut ajouter un peu de protéines animales, est adopté par nombre de centenaires. Manger moins (à 80 % de sa satiété, pour permettre au signal de se rendre au cerveau) pourrait allonger la durée de vie. Évidemment, bannir les aliments transformés et la malbouffe va de soi si notre objectif est de vivre vieux et en santé.
  2. Exercice physique modéré. Une marche quotidienne d’environ 15 minutes se glisse dans la routine de nombreux centenaires. Les travaux manuels comme le jardinage ou l’ébénisterie sont souvent accomplis par les personnes qui vivent longtemps.
  3. Un sommeil suffisant et réparateur. Selon le cardiologue Dr Joël Khan, les télomères sont plus longs chez les personnes qui dorment au moins 7 heures par nuit. Pour un sommeil efficace, on se fixe un horaire et on évite autant que possible le sommeil assisté (médicament, drogue, etc.).
  4. Reconnaissance et gestion du stress. Il existe du bon stress certes, mais lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation du corps et qu’il devient chronique, le stress contribue au vieillissement prématuré. Divers processus chimiques, comme l’oxydation et l’inflammation, envahissent le corps et surchargent le système nerveux, ce qui conduit à un débalancement biochimique puis à la mort des cellules.
    Il est d’abord indispensable d’apprendre à reconnaître les sources de stress et à les réduire. Ensuite, il faut gérer le stress résiduel. La science a prouvé l’efficacité de plusieurs techniques : la méditation, les respirations, la prière et le yoga, par exemple. D’autres activités comme le sport, les loisirs ou les clubs sociaux peuvent aider à mieux gérer le stress.
  5. Un environnement sain et non toxique. La consommation de tabac, de drogue et d’alcool doit être évitée. On tente aussi de réduire notre exposition aux toxines environnementales comme la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les composés cancérigènes et les parfums cachés dans les cosmétiques ou les produits ménagers. On prend des médicaments seulement si c’est vraiment nécessaire.
  6. Des liens familiaux et sociaux forts. Entretenir des relations stables, bienveillantes et satisfaisantes avec les autres est un trait commun à la plupart des centenaires. Vivre près des gens qu’on aime et poursuivre l’objectif de les rendre heureux contribue à la longévité, tout comme exprimer nos sentiments envers eux.
  7. Une attitude positive et pas trop d’ambition. Il semblerait que les gens qui vivent longtemps voient plus souvent le verre à moitié plein. Aussi, ils ont confiance en eux et en la vie, font preuve de détermination, de reconnaissance et sont authentiques. Fait intéressant : ils ont une ambition modérée. La plupart vivent une vie paisible, centrée sur le moment présent. Bien peu d’entre eux ont occupé un poste exigeant et stressant; président d’une multinationale, par exemple. Toutefois, les centenaires sont nombreux à travailler tout au long de leur vie, mais de façon équilibrée et surtout passionnée.
  8. Un système nerveux optimal. Les exercices cognitifs (comme les mots croisés ou les sudokus) sont bénéfiques pour la fonction du cerveau, mais le moyen le plus efficace d’optimiser le système nerveux demeure l’ajustement chiropratique. D’abord parce qu’il a un impact majeur sur la biomécanique de la colonne vertébrale, mais aussi parce qu’il agit directement sur la fonction du système nerveux. Le système nerveux est l’ultime responsable de l’équilibre fonctionnel du corps. Il coordonne l’ensemble des systèmes (digestif, cardiaque, pulmonaire, immunitaire, etc.).
    Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de fonctionner au meilleur de sa capacité, ce qui concède au corps une adaptabilité idéale face au stress tout en facilitant le processus de guérison. Un corps équilibré, dont la fonction est optimale, combat mieux l’inflammation, les infections et l’oxydation, réduisant ainsi le vieillissement prématuré.

Plus de recherches devront être faites, mais une étude de cas (1) sur une patiente de 35 ans a démontré un allongement considérable de ses télomères après seulement cinq mois de soins chiropratiques. Une nouvelle plus qu’emballante pour la chiropratique, qui aura une fois de plus étonné la communauté scientifique.

 

1. Fedorchuk C, Lightstone DF, McCoy M, Harrison DE (2017) Increased Telomere Length and Improvements in Dysautonomia, Quality of Life, and Neck and Back Pain Following Correction of Sagittal Cervical Alignment Using Chiropractic BioPhysics® Technique. Journal of Molecular and Genetic Medecine, 11:269.
2. Arsenis NC, You T, Ogawa EF, Tinsley GM, Zuo L. Physical activity and telomere length: Impact of aging and potential mechanisms of action. Oncotarget. 2017;8(27):45008-45019.
3. Song Z, von Figura G, Liu Y, et al. Lifestyle impacts on the aging-associated expression of biomarkers of DNA damage and telomere dysfunction in human blood. Aging Cell. 2010;9(4):607-15.
4. https://spinalresearch.com.au/nine-years-younger/ (Consulté le 7 janvier 2019)
5. https://www.mindbodygreen.com/0-9028/how-to-live-to-be-100-a-cardiologist-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)
6. https://www.mindbodygreen.com/0-24841/how-to-sleep-better-to-live-longer-a-doctor-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)

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L’ABC du portage ergonomique

Le portage a connu un essor considérable au cours des dernières années. Le groupe Facebook Mamans adeptes du portage est passé de 2000 membres en 2014 à près de 30 000 membres en 2019. Les fabricants de porte-bébés tout comme les boutiques pour bébé ont dû s’adapter à cette popularité. Les parents sont de plus en plus informés et recherchent la qualité et la sécurité pour leur poupon. Alors que l’on retrouvait majoritairement des porte-bébés préformés non physiologiques sur les tablettes il y a quelques années, l’offre des versions ergonomiques est aujourd’hui beaucoup plus grande. Même que l’esthétisme et la mode ont pris une importance majeure dans le marché.

Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure du portage, sachez qu’il existe des règles à suivre. Les chiropraticiens recommandent le portage pour de multiples raisons, mais celui-ci doit être fait de façon ergonomique (physiologique ou naturelle) afin d’éviter des problèmes de développement chez le bébé ainsi que des troubles musculo-squelettiques et posturaux chez le porteur.

Les avantages du portage

À la naissance, le bébé a besoin de proximité avec son parent et particulièrement avec sa mère. Les trois premiers mois sont cruciaux pour le développement du bébé; on parle d’un quatrième trimestre (de grossesse, mais à l’extérieur du ventre). La mère et l’enfant devraient être en contact le plus souvent possible afin de créer des liens affectifs forts, développer un sentiment de sécurité chez le bébé, réguler la température du poupon grâce au contact peau à peau et répondre adéquatement aux besoins du nouveau-né (la proximité renforce l’écoute).

Le portage permet de combler tous ces besoins, en plus de faciliter le sommeil du bébé ainsi que l’allaitement. De nombreux parents ont rapporté que le portage avait diminué les reflux gastro-œsophagiens (RGO) de leur enfant (en raison de la position verticale). D’autres porteurs affirment qu’ils ont constaté une réduction des coliques (possiblement grâce à la chaleur du corps). Le portage, parce qu’il évite la position prolongée sur le dos, réduit les risques de plagiocéphalie (tête plate).

Le portage est aussi bénéfique pour le développement neurologique du bébé. En effet, les mouvements du porteur aident le poupon à développer son équilibre et sa proprioception (perception de soi dans l’espace). De plus, la vision différente qu’offre le portage entraîne une nouvelle perspective qui stimule les divers sens.

Le portage favorise aussi une certaine liberté du porteur, qui peut vaquer à certaines occupations tout en répondant aux besoins de proximité de l’enfant. Plus tard, le portage peut devenir un moment privilégié entre le porteur et le porté et servir de moyen de transport dans les lieux où il y a plus d’obstacles (les foules ou les transports en commun).

Le portage peut être économique (entre 100 $ et 200 $ pour un bon porte-bébé préformé ergonomique ou une écharpe de qualité vs 300 $ à 1000 $ pour une poussette), mais attention de ne pas devenir accro. Certains porteurs collectionnent les écharpes et porte-bébés, les prix montent rapidement. Il s’agit d’un véritable marché de collectionneurs.

La position physiologique

La position dans laquelle vous installerez votre bébé dans le porte-bébé ou l’écharpe pourrait influencer le développement de ses hanches et de sa colonne vertébrale. Même qu’une position inadéquate pourrait mettre sa vie en péril. De plus, vous et votre bébé pourriez rapidement devenir inconfortables si la position n’est pas physiologique. Il se pourrait même que vous subissiez des blessures au cou, aux épaules ou au dos si le bébé n’est pas positionné adéquatement.

Voici les règles de bases :

  1. Le bébé doit être assis (et non suspendu par la fourche) dans une assise large (le tissu doit supporter les fesses comme le ferait une main) et idéalement face au porteur.
  2. Le dos du bébé est arrondi (la colonne vertébrale forme un C).
  3. Les genoux du porté sont plus hauts que les hanches (à la hauteur du nombril).
  4. Le bassin est basculé vers l’avant (ce qui entraîne une courbe dans le bas du dos).
  5. Les hanches doivent être positionnées de façon naturelle. Le bassin du bébé s’ouvre au fur et à mesure qu’il grandit. Le nouveau-né aura les hanches moins écartées. Vers l’âge de 4 ou 5 mois, lorsque le bébé peut prendre ses pieds dans ses mains, le bassin sera plus ouvert et vous pourrez alors installer votre poupon de façon à ce que ses jambes vous entourent.
    Petit truc : Pour savoir dans quelle position vous devez installer les hanches de votre enfant, prenez-le dans vos bras, face à vous et collé sur votre poitrine : observez sa posture naturelle. Elle devrait être la même une fois installé dans le porte-bébé ou l’écharpe.
    Lorsqu’il est suspendu par la fourche (avec certains porte-bébés préformés non ergonomiques), la tête du fémur est sortie de sa cavité alors qu’il est préférable que la tête fémorale soit emboîtée de façon optimale dans la cavité du bassin afin de favoriser son bon développement.
  6. La tête du bébé est bien alignée avec le tronc.
  7. Le bébé doit être positionné assez haut pour que vous puissiez lui donner des bisous sur le front. S’il est trop bas, vous ressentirez rapidement une fatigue dans les épaules et le cou.
  8. Le tissu qui recouvre le dos de votre bébé devrait remonter jusqu’à la nuque (deux doigts sous les oreilles). Lorsque le bébé ne tient pas encore sa tête seul ou même lorsqu’il dort, le tissu devrait soutenir le crâne afin d’éviter que la tête balance ou se retrouve en extension. Lorsque le bébé est éveillé, il doit être capable de bouger la tête librement.
  9. Les voies respiratoires de l’enfant doivent être dégagées (il est possible de mettre deux doigts entre le menton et la poitrine de bébé).
  10. Les pieds du bébé doivent TOUJOURS être à l’extérieur du porte-bébé et on doit veiller à ce que le tissu ne coupe pas la circulation sanguine sous les genoux.
  11. Si vous ressentez le besoin de soutenir votre enfant ou de le remonter avec vos bras, c’est que vous êtes mal positionnés. Refaites vos nœuds en serrant l’écharpe ou ajustez les sangles.

Les différents types de porte-bébés

  1. L’écharpe extensible (type Maman Kangourou). Cette écharpe est parfaite pour les nouveau-nés. Elle s’apprivoise facilement et s’utilise dès la naissance (s’il n’y a pas de contre-indication). Elle est relativement économique, surtout si vous l’achetez usagée. Même si elle peut supporter jusqu’à 35 livres, il est préférable d’utiliser une écharpe non extensible à compter de 15 livres, surtout pour le confort.
  2. Le chandail peau à peau. Il s’agit d’un chandail qui offre une ouverture à l’intérieur de laquelle on peut glisser le bébé. On doit choisir la grandeur qui nous convient (ils sont faits petits et serrés, choisissez une grandeur de plus que votre taille sauf s’il est usagé). Il est parfait pour les premières semaines de vie. Le chandail peau à peau peut aussi servir de chandail d’allaitement. Il est toutefois assez dispendieux.
  3. L’écharpe tissée. Il existe une panoplie d’écharpes tissées sur le marché, de plusieurs tissus (coton, lin, laine, chanvre, mélange…) et grandeurs. Chaque tissu a ses avantages et inconvénients (souplesse, douceur, soutien, chaleur…). Plus l’écharpe est longue, plus elle permet de faire différents nœuds, mais plus elle est encombrante. On la choisit selon notre gabarit et notre expérience. L’écharpe tissée offre de nombreuses possibilités et un confort accru, mais ne s’apprivoise pas aisément. On doit pratiquer lorsque bébé est calme. On peut l’utiliser dès la naissance (8 livres étant la norme minimale). Il existe des écharpes dans toutes les gammes de prix (à partir d’environ 100 $).
  4. Le porte-bébé préformé. Le plus populaire d’entre tous, le porte-bébé préformé, est aussi le plus facile d’utilisation, mais n’est pas toujours le plus confortable pour le porteur. On peut commencer à l’utiliser lorsque le bébé atteint l’âge de 4 mois environ, à moins d’avoir un insert pour nouveau-né ou un modèle évolutif (dont la largeur de l’assise se modifie). Il est recommandé de suivre les conseils du fabriquant. On choisit notre préformé ergonomique (assise large et creuse), souple, avec des bretelles larges et rembourrées ainsi que de multiples sangles qui permettent un meilleur ajustement. Attention, si le prix d’un porte-bébé vous semble très bas, il se pourrait qu’il s’agisse d’une contrefaçon. La marque Ergobaby est particulièrement touchée par ce phénomène. Informez-vous correctement auprès du fabricant avant d’acheter d’occasion ou sur un site Internet bon marché.
  5. Le sling. Il s’agit d’un tissu que l’on porte sur une seule épaule, ajusté à l’aide d’anneau. Moins confortable et moins ergonomique (parce qu’asymétrique), il est tout de même pratique puisqu’il s’ajuste rapidement. Parfait pour faire les courses ou terminer la préparation d’un repas. Il n’est pas conseillé de l’utiliser plus de 20 minutes consécutives. L’enfant doit avoir un bon tonus, on l’assoit sur notre hanche et on le soutient avec une main. Le sling offre une assistance supplémentaire. Les slings ne sont pas très dispendieux, mais sont plutôt limités. Il existe des slings d’eau, parfaits pour prendre une douche avec bébé ou pour une petite baignade en eau peu profonde.
  6. Le mei-tai. Le mei-tai est un hybride entre l’écharpe et le préformé. D’origine asiatique, il est constitué d’un carré de tissu avec des lanières aux quatre extrémités (deux pour les bretelles et deux pour la ceinture). Il est généralement plus confortable que le préformé et s’apprivoise plus facilement que l’écharpe (mais moins que le préformé). On peut porter du nouveau-né jusqu’au bambin avec ce type de porte-bébé. Son prix est semblable à ceux des préformés.
  7. Les autres. Il existe plusieurs autres porte-bébés moins connus : podeagi, pagne, rebozo…

Les façons de porter

  1. Ventrale. Il s’agit de la façon la plus populaire de porter : ventre à ventre. Elle est idéale pour les nouveau-nés et dormeurs. L’installation est plus facile, l’accès au bébé aussi. Par contre, l’enfant n’est pas en position optimale pour observer l’environnement.
  2. Au dos. Il est possible d’installer notre enfant dans notre dos (dos à ventre et non dos à dos!). On ne devrait pas installer le bébé dans cette position avant au moins 4 mois, idéalement 6 mois. Le mieux, c’est d’attendre que notre bébé soit capable de s’asseoir seul, ce qui nous prouve qu’il aura la force nécessaire pour se repositionner s’il a de la difficulté à respirer. Cette position est confortable pour le porteur (comme un sac à dos) et l’enfant a une nouvelle vision de son environnement. L’installation peut être plus ardue qu’en position ventrale et, si l’enfant s’endort, il devient difficile de contrôler sa tête. L’écharpe extensible n’est pas recommandée pour ce type de portage.
  3. Face au monde. Cette position où le bébé fait dos au ventre du porteur n’est pas idéale. D’abord, il est difficile d’atteindre une posture physiologique pour le bébé (à l’exception de quelques nœuds d’écharpe tissée en position Bouddha et de certains préformés spécifiques). Mais le problème vient surtout de la stimulation de l’enfant qui peut rapidement devenir excessive. Le bébé ne peut pas se recroqueviller contre le porteur s’il a peur ou s’il est surstimulé (dans une foule, par exemple). On peut donc utiliser cette position dans un endroit calme et intime, en s’assurant que le bébé est dans une position physiologique.

Les erreurs à éviter

  1. Installer trop rapidement le bébé sans s’assurer que le porte-bébé est intact ou que les nœuds de l’écharpe sont bien solides. On doit prendre le temps de bien faire les choses.
  2. Ne pas adapter le porte-bébé (ou le tissu de l’écharpe) et l’habillement du porté en fonction de la température. En été, on peut opter pour une écharpe plus mince, par exemple, ou encore utiliser un manteau ou un chandail de portage en saison plus froide.
  3. Utiliser le hamac. Ce type de porte-bébé, où le bébé est couché, n’est pas du tout sécuritaire. Il pourrait mettre la vie de votre enfant en danger.
  4. Ne pas dégager suffisamment les voies respiratoires.
  5. Porter trop longtemps dans la même position. Il est important de sortir le bébé régulièrement pour qu’il puisse se dégourdir les jambes et les bras.
  6. Faire des activités physiques. Il est déconseillé de faire des activités physiques en portage, surtout celles où les risques de chutes sont accrus (vélo, patin), celles avec impacts (course, Zumba, danse) et toute autre activité risquée (natation).
  7. Dormir en portage. Il peut être très dangereux de s’endormir avec bébé en portage.
  8. Être sous l’influence de drogues, d’alcool ou de médicaments.
  9. Ne pas s’informer adéquatement. Il est important de ne pas choisir son porte-bébé à la va-vite. On s’informe (et on peut même en faire l’essai dans certaines boutiques) auprès de personnes qualifiées. On peut s’inscrire à un atelier de portage afin de faire un choix plus éclairé en fonction de nos besoins (porteur, moment, âge du bébé, simplicité…). On adhère à un groupe de portage sur Facebook ou on visite un des nombreux sites internet dédiés au portage physiologique. Voici quelques bonnes adresses.

Pour en apprendre plus sur le portage :

http://www.porterlavie.com/fr/index.

Groupe Facebook Mamans adeptes du portage : un regroupement de plus de 25 000 membres où sont partagés astuces, conseils, photos, fichiers…

www.wrapyouinlove.com : tutoriels pour ceux et celles qui désirent porter en écharpe, revues de plusieurs écharpes et porte-bébés, astuces pour faciliter l’apprentissage du portage (en anglais)

Plusieurs boutiques en lignes québécoises vendent désormais des porte-bébés et des écharpes : fr.agatha.boutique, www.lechatonvert.com, www.vertlimette.com. La plupart ont des monitrices de portage certifiées pour nous aider.

Psst… Découvrez Ü Baby, ce porte-bébé innovateur, conçu au Québec par une ergothérapeute. Son système d’ancrage unique combine un harnais ajustable à des pochettes souples interchangeables. Sa conception a été approuvée par une équipe de professionnels de la santé incluant des chiropraticiens. www.ubabycarrier.com

Photo : Ü Baby

Bon portage!

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Voici pourquoi la chiropratique est le meilleur ami des sportifs

Vous faites du sport parce que vous souhaitez remporter un championnat, parce que vous voulez garder la forme ou tout simplement parce que vous ne pouvez pas vous en passer. Quelle est la seule chose dont tous les sportifs ont besoin pour atteindre ces objectifs? Un corps en santé! Dans cet article, découvrez comment la chiropratique peut aider les sportifs de tous les niveaux.

Que vous soyez un athlète de haut calibre, un sportif-né, un amateur de sports extrêmes ou encore un sportif du dimanche, vous connaissez sûrement très bien votre pire ennemi : la blessure!

Saviez-vous que la chiropratique pouvait vous aider à soulager et à traiter vos blessures, à prévenir d’éventuels problèmes musculo-squelettiques et à améliorer vos performances sportives?

En effet, votre chiropraticien contribue au bon fonctionnement de votre corps et de votre système nerveux, vous permettant ainsi d’accomplir vos prouesses sportives (ou de tout simplement faire une balade familiale à vélo).

Voici les 8 raisons pourquoi tous les sportifs devraient confier leur corps à un docteur en chiropratique.

  1. La formation du chiropraticien. Le chiropraticien est formé (plus de 5000 heures de formation universitaire) pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures sportives. Grâce à son doctorat universitaire de premier cycle, le chiropraticien est en mesure d’identifier la cause de vos douleurs et de vous proposer un plan de traitement adéquat. Il est aussi apte à prendre des radiographies et à les analyser. Ses connaissances approfondies en biomécanique et en anatomie le rendent très efficace dans le traitement et la prévention des blessures de nature sportive. Il peut aussi vous diriger vers un autre professionnel de la santé au besoin et travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire.
  2. Des traitements sûrs, efficaces et uniques. Le chiropraticien est le seul professionnel de la santé à utiliser l’ajustement chiropratique comme outil principal. Cette manipulation articulaire permet de rétablir la fonction articulaire, d’améliorer la mobilité, de réduire les tensions musculaires et d’optimiser l’ensemble des fonctions du corps grâce à une action directe sur le système nerveux.
  3. Une boîte à outils bien garnie. Le chiropraticien utilise d’autres modalités de traitements pour bonifier ses interventions : mobilisations articulaires, techniques de tissus mous (Active Release Technique ou ART, Graston Technique, kinesiotaping, etc.), thérapies complémentaires (glace, chaleur, électrothérapie, ultrasons…) ainsi que des programmes d’exercices (réhabilitation, renforcement, prévention, posture, etc.).
  4. Traitement accessible et rapide. Nul besoin d’attendre 10 heures à l’urgence pour se faire dire qu’on souffre d’une entorse de la cheville. Votre chiropraticien peut généralement vous recevoir rapidement et faire les examens nécessaires pour diagnostiquer votre problème. Il pourra vous fournir les traitements et recommandations appropriés pour une guérison optimale, et ce, sans même avoir recours aux médicaments.
  5. Amélioration des performances sportives. Un athlète cherche toujours à « pousser la machine » plus loin. Mais encore faut-il le faire de la bonne façon. Grâce à l’impact de l’ajustement chiropratique sur votre système nerveux, votre corps est en mesure de mieux répondre aux différents stimuli. Les soins chiropratiques peuvent améliorer votre équilibre, vos amplitudes de mouvements, votre endurance, etc. En réduisant les inconforts et en optimisant les fonctions biomécaniques et neurologiques, les soins chiropratiques permettent à l’athlète d’utiliser le maximum de son potentiel.
  6. Prévention des blessures. Un corps qui fonctionne de façon optimale est un corps moins à risque de subir des blessures (traumatiques ou de surutilisation). Grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aux diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie), votre chiropraticien vous aide à être au sommet de votre forme, réduisant ainsi les risques de blessures et de traumatismes.
  7. Les meilleurs athlètes sont suivis en chiropratique. Tiger Woods, Sydney Crosby, Michael Kingsbury, Tom Brady, Joe Montana, Michael Jordan : ça vous dit quelque chose? Tous ces athlètes sont régulièrement suivis en chiropratique. Et pas seulement ça, ils en font aussi la promotion. Michael Kingsbury est d’ailleurs le porte-parole de l’Association des chiropraticiens du Québec. Alors si c’est bon pour eux, croyez-vous que c’est aussi bon pour vous?
  8. La chiropratique est présente dans les plus grands évènements sportifs. La chiropratique s’est jointe aux diverses équipes multidisciplinaires des athlètes de haut niveau il y a plus de 20 ans. Elle est présente dans les plus grands évènements sportifs comme les Jeux olympiques, les Jeux panaméricains, les Jeux paralympiques, etc. Les chiropraticiens offrent aussi leurs soins sur les circuits Ironman et dans les différents marathons. Toutes les équipes sportives professionnelles ont désormais un chiropraticien au sein de leur équipe médicale.

Alors, les sportifs, avez-vous vraiment besoin d’une raison de plus pour voir un chiropraticien?

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Les 10 clés pour réussir son allaitement

Vous désirez allaiter votre bébé à venir et craignez les difficultés? Vous éprouvez actuellement des problèmes avec votre allaitement et aimeriez trouver des solutions? Découvrez dans cet article, les 10 clés pour réussir votre allaitement et le prolonger aussi longtemps que vous le souhaitez.

Environ 90 % des Canadiennes font le choix d’allaiter. Mais seulement 25 % d’entre elles allaitent plus de 6 mois, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et l’allaitement jusqu’à au moins 2 ans. Selon Statistiques Canada, la raison principale évoquée par les mères qui ont sevré leur bébé avant 6 mois était le manque de lait; toutefois, l’insuffisance de lait maternel est un problème médical rare (moins de 1 %).

L’allaitement devrait être simple et sans douleur. Voici donc les 10 clés qui vous aideront à réussir votre allaitement.

1) Informez-vous.

Prenez le temps de vous renseigner avant la naissance de bébé. L’accouchement est souvent l’évènement qui retient le plus l’attention de la future maman. Mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que de quelques heures (importantes certes). Votre allaitement pourrait s’étendre sur plusieurs mois. Il fera partie intégrante de votre vie au quotidien, aussi bien vous préparer. De nos jours, l’information est partout, mais encore faut-il chercher au bon endroit.

Quelques suggestions :

  • Bien vivre son allaitement d’Annie Desrochers. Bien vulgarisé et complet, cet ouvrage se lit assez facilement d’un bout à l’autre. Pour comprendre l’allaitement de A à Z.
  • Le Petit Nourri-Source, par la Fédération Nourri-Source. Un guide pratique, format poche, à avoir sous la main. Il répond à de nombreuses questions et offre des solutions à plusieurs problèmes fréquemment rencontrés en allaitement.
  • Le site Internet du Dr Jack Newman, LA RÉFÉRENCE en allaitement en Amérique du Nord. Plusieurs feuillets d’informations sont disponibles en français. Jack Newman tient aussi un blogue et offre des conférences (même au Québec, en français). Sa page Facebook est très active. http://www.breastfeedinginc.ca/
  • Le site de la Ligue La Leche. Une véritable mine d’or d’informations, validées scientifiquement. www.allaitement.ca
  • Le site web du Dr Robyn Thompson, PhD. Cette Australienne a tout un bagage professionnel : infirmière, sage-femme, consultante en lactation, chercheure en allaitement, docteure en philosophie, etc. Elle propose une approche plus simple, basée sur l’instinct de la mère et du bébé : la méthode Thompson. Elle le dit haut et fort : l’allaitement, ça ne doit pas faire mal! Ses découvertes, basées sur des années de recherche sont disponibles sur son site (en anglais seulement). On peut télécharger gratuitement son livre numérique. www.breastfeedingconsultant.com

2) Entourez-vous.

Pour réussir votre allaitement, vous devrez obtenir le soutien de votre entourage. Votre conjoint, votre mère, votre sœur, etc. devront vous épauler, surtout au cours des premiers jours suivant la naissance. Faites-leur comprendre à quel point vous tenez à votre allaitement et demandez-leur de vous aider. Ils ne pourront pas allaiter à votre place, mais ils pourront accomplir d’autres tâches comme le ménage ou la préparation des repas.

3) Obtenez du soutien moral et technique.

Si plusieurs femmes de votre entourage allaitent ou ont allaité, vous pourrez les questionner ou encore mieux les observer. De nombreuses autres ressources sont aussi disponibles pour vous guider dans cette aventure.

Quelques suggestions :

  • La Fédération Nourri-Source. Cet organisme propose dans de nombreuses régions du Québec un service de marrainage téléphonique. En partenariat avec certains CLSC, Nourri-Source organise aussi des haltes-allaitements, qui vous permettront de briser l’isolement. nourri-source.org
  • La Ligue La Leche. L’organisme propose des rencontres mensuelles, des colloques, des symposiums et des monitrices. www.allaitement.ca
  • Les CLSC. Des infirmières en petite enfance, dont certaines spécialisées en allaitement, sont disponibles dans plusieurs CLSC du Québec pour répondre aux questions, vous offrir du soutien et même pour peser votre bébé.
  • Consultantes en lactation. Si vous éprouvez des difficultés, sachez qu’il est possible de faire appel à une consultante en lactation. Renseignez-vous auprès de votre CLSC.

4) Favorisez le contact peau à peau.

Les recherches sont de plus en plus nombreuses à conclure que les premières heures suivant la naissance sont vraiment importantes dans la réussite d’un allaitement. Insistez pour que votre bébé soit déposé immédiatement sur votre ventre dès sa sortie. Les soins médicaux peuvent très bien être faits alors que votre petit chéri profite de votre chaleur maternelle.

Plusieurs hôpitaux suivent désormais cette tendance. Laissez votre bébé se reposer sur vous et observez. Un bébé qui n’est pas endormi par des substances (opiacés pris par la mère pendant le travail, le plus souvent) cherchera de lui-même le sein. Guidé par son odorat, il se tortillera et remontera directement à la source. Cette première tétée, qui peut durer plusieurs minutes voire des heures, est bien souvent gage d’un allaitement réussi.

Gardez votre petit près de vous le plus souvent et longtemps possible au cours des 72 premières heures.

5) Faites attention aux interférences potentielles.

Le biberon est l’ennemi numéro 1 de l’allaitement. Certaines sources disent même que l’allaitement mixte (biberon et sein en alternance) entraîne un sevrage de l’allaitement en 4 à 6 semaines. Il est vrai que des situations particulières peuvent nécessiter un complément de préparation pour nourrisson. Mais il existe de nombreuses autres façons de faire boire bébé (dispositif d’aide à l’allaitement, cuillère, petite tasse…) en attendant que la production de lait se stabilise.

Un boire au biberon prive le sein d’une stimulation, essentielle à la production lactée. Un cercle vicieux. Le biberon ne devrait pas être introduit avant 6 mois et la majorité des consultantes en lactation vous diront qu’il ne devrait tout simplement jamais être utilisé. Optez plutôt pour le gobelet.

La suce (ou tétine) est aussi un obstacle à l’allaitement. Tout comme le biberon, elle peut entraîner une confusion sein-tétine et compromettre l’allaitement. Cette confusion peut survenir à n’importe quel moment, mais est plus fréquente au cours des 4 à 6 premières semaines de vie.

L’introduction d’autres liquides ou d’aliments solides avant 6 mois a pour effet une réduction du nombre de boires et, par conséquent, une diminution de la production de lait.

6) Faites de l’allaitement votre priorité.

Ce que les mères allaitantes trouvent souvent le plus ardu, c’est de suivre leur nouvel horaire. Les premiers jours suivant la naissance sont les plus cruciaux, mais aussi les plus difficiles. Pendant cette période d’adaptation, le bébé boit souvent et longtemps. Certaines femmes ont beaucoup de difficulté à demeurer assises (ou couchées) pour allaiter alors qu’elles ont une liste de tâches à compléter. Peut-être aurez-vous l’impression de perdre votre temps, mais sachez que vous accomplissez la tâche la plus importante de toutes : celle de nourrir votre enfant. La vaisselle attendra!

7) N’endurez JAMAIS la douleur.

On entend souvent qu’il est normal que l’allaitement soit douloureux, que les mamelons soient gercés ou qu’ils saignent. C’est TOTALEMENT FAUX. Même dans les débuts. Si vous ressentez de la douleur, c’est qu’il y a un problème. La plupart du temps, c’est la mise au sein qui est incorrecte. Coupez la succion avec votre petit doigt et recommencez. Faites-le autant de fois que nécessaire.

Si votre mamelon est aplati après la tétée, c’est que la succion ne se fait pas correctement. En plus de vous blesser, une succion inadéquate nuit à la production de lait. Consultez le site web www.breastfeedingconsultant.com pour voir des vidéos de mise au sein.

8) Expérimentez plusieurs positions.

Il est vrai que certaines positions d’allaitement peuvent être plus difficiles à maîtriser. Mais le jeu en vaut la chandelle. La position couchée est le meilleur exemple. Il a été prouvé que les mères qui allaitaient en position couchée étaient moins fatiguées. Logique, si vous pouvez vous reposer tout en allaitant, vous faites d’une pierre deux coups. L’allaitement en porte-bébé est aussi une position d’allaitement pratique au quotidien.

9) Allaitez à l’éveil.

Dès que votre poupon montre des signes de faim (mains dans la bouche, mouvements des bras et des jambes, langue sortie, poings fermés, etc.), offrez-lui le sein. N’attendez pas qu’il pleure ou qu’il chigne, la mise au sein sera plus difficile s’il est agité.

10) Faites vérifier la colonne vertébrale de votre bébé par un chiropraticien.

La naissance est un traumatisme important pour la colonne vertébrale du nourrisson. Des restrictions articulaires au niveau des vertèbres cervicales peuvent entraîner des problèmes d’allaitement. Le chiropraticien peut détecter et corriger ces restrictions. Chaque nouveau-né devrait être vérifié dans les premiers jours de sa vie, d’autant plus si la grossesse ou l’accouchement ont été difficiles, si le nouveau-né présente des limitations dans ses mouvements, une asymétrie ou s’il refuse un sein en particulier.

11) Faites-vous confiance.

Il est bien de s’informer et de s’entourer, mais la personne en qui vous devez avoir le plus confiance c’est vous (et votre bébé!). Les mammifères allaitent depuis des millénaires, il y a certainement une partie instinctive, non? Et surtout, ne croyez pas ceux qui vous disent que vous devriez cesser votre allaitement, même s’il s’agit d’un professionnel de la santé. Ceux qui sont bien informés au sujet de l’allaitement vous suggéreront des solutions, et non le sevrage! Ce sera vous ou votre bébé qui choisirez le bon moment pour le sevrer.

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6 raisons d’adopter l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT)

Vous cherchez un entraînement efficace qui vous prendra très peu de temps? Optez pour l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT). Dans cet article, découvrez 6 bonnes raisons d’adopter ce type d’entraînement et comprenez pourquoi vous avez tout avantage à l’intégrer à votre routine.

Déjà populaire depuis quelques années, le HIIT fait de nouveau partie du top 10 des tendances fitness en 2019, et avec raison!

Le HIIT est un entraînement dans lequel se succèdent des périodes d’exercices intenses et de récupération. Il existe plusieurs types de HIIT dont la durée des périodes d’exercices et de récupération varie, tout comme le nombre de répétitions.

Parmi les plus populaires, on retrouve la méthode Tabata (pour les expérimentés seulement), le Peak Fitness, la méthode Little et l’entraînement Turbulence. Il en existe de nombreux autres. En raison de l’intensité de l’effort demandé, il n’est pas conseillé de faire plus de 3 ou 4 séances de HIIT par semaine, au risque de souffrir d’un surentraînement.

Les bienfaits du HIIT sur la santé sont très bien documentés et les résultats des études sont bien alléchants. Mais attention, cette méthode d’entraînement ne convient pas à tout le monde. L’aval d’un professionnel de la santé est recommandé si vous souffrez d’obésité, de diabète de type II, d’une maladie cardiovasculaire ou si vous êtes sédentaire. Même si vous avez une forme physique bonne ou moyenne, une approche progressive est préférable. Écoutez bien votre corps et n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre chiropraticien ou de votre kinésiologue.

Pourquoi devriez-vous opter pour ce type d’entraînement?

  1. Vous manquez de temps. Il s’agit d’un attrait non négligeable de cette méthode. Une étude ontarienne a démontré que le HIIT procurait des bénéfices sur la santé cardiométabolique similaire à ceux d’un entraînement classique, et ce, avec un volume cinq fois moins élevé! Vous avez bien lu : cinq fois moins de temps au gym pour un résultat semblable.L’étude en question a été réalisée sur 27 hommes sédentaires, mais en bonne santé, âgés de 25 à 30 ans. Les sujets HIIT ont réalisé un total de 10 minutes d’entraînement, contre 50 minutes d’exercices à intensité modérée pour le second groupe, incluant les périodes d’échauffement et de récupération. Les résultats sont sidérants : la forme physique s’est améliorée de façon identique chez les participants des deux groupes. Les chercheurs ont relevé différentes mesures telles que le VO2 max, le contrôle du taux de sucre et l’adaptation musculaire. Désormais, le manque de temps n’est plus une excuse valable pour ne pas faire de sport.

  2. Vous voulez perdre du poids. La perte de poids est probablement l’objectif le plus populaire en santé. Même s’il est sain et légitime de vouloir atteindre et maintenir un poids santé, ce n’est pas toujours le cas des méthodes utilisées pour y parvenir. En vous fixant un objectif de mieux-être, vous opterez pour un mode de vie qui optimisera votre vitalité et qui vous permettra naturellement d’atteindre votre poids santé.Ceci dit, le HIIT est l’entraînement tout indiqué pour ceux qui désirent booster leur métabolisme et brûler des calories puisque le corps continue son travail de combustion jusqu’à 48 heures après l’entraînement. Il s’agit aussi d’une technique d’entraînement efficace pour brûler les graisses. Une étude a révélé que 12 semaines de ce type d’entraînement avaient pour effet une réduction importante de la graisse abdominale et viscérale.
  3. Vous voulez contrer les effets néfastes de la malbouffe. Attention! On ne vous conseille pas de manger de la malbouffe, mais si un écart survient, sachez que le HIIT peut vous aider. En effet, une étude réalisée à l’UQAM a permis de démontrer que le HIIT annule les effets négatifs de la consommation de malbouffe sur certains paramètres de santé.Quoique les résultats de cette recherche soient très limités (petit échantillon constitué de jeunes hommes, sans groupe témoin), il est tout de même intéressant de constater qu’un exercice physique peut limiter les dégâts. Ce n’est quand même pas une bonne raison de faire le remake de Supersize me!
  4. Vous voulez améliorer votre capacité cardio-respiratoire et vos fonctions vasculaires. Les études sont nombreuses à démontrer que le HIIT améliore considérablement le VO2 max. Cet indice de santé correspond au volume maximal d’oxygène consommé lors d’un effort physique. Plus ce volume est élevé, plus les poumons sont en mesure de prélever de l’oxygène qui sera utilisé par les muscles.Donc plus le VO2 max d’une personne est élevé, plus cette personne aura de l’endurance. Le HIIT permet aussi d’augmenter la capacité anaérobie (produire de l’énergie sans oxygène). D’autres études rapportent aussi une amélioration de la fonction vasculaire.
  5. Vous voulez améliorer vos fonctions musculaires. Le HIIT provoque une reconstruction optimale des muscles, bonifie la masse musculaire et affecte positivement les tissus jusqu’au niveau cellulaire. Une étude a démontré que le HIIT augmentait l’efficacité musculaire, autant chez les jeunes que chez les aînés.
  6. Vous voulez mieux contrôler votre taux de sucre. Plusieurs recherches ont révélé que le HIIT améliorait le contrôle glycémique. Les résultats sont concluants pour les personnes atteintes de diabète de type II, mais aussi chez les obèses, les sédentaires et les personnes actives.

Et comme si ce n’était pas suffisant, des études récentes ont permis de découvrir que le HIIT avait un impact direct sur l’ADN. Eh oui! Des modifications génétiques sont occasionnées par ce type d’entraînement. Rien de moins.

Avant d’entamer un entraînement par intervalles à haute intensité, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié pour vous aider à bien choisir le type d’exercice (vélo, course, spinning, poids de corps, etc.), la durée des intervalles et le nombre de répétitions qui vous conviennent. Ceci est particulièrement vrai si vous souffrez d’une maladie connue ou si vous êtes sédentaire.

L’entraîneuse Karine Larose propose un programme pour débutant basé sur l’échelle de perception de fatigue, une bonne façon de s’y mettre si vous êtes déjà actif : https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/.

Bon entraînement!

 

Références

Heydari et coll., « The Effect of High-Intensity Intermittent Exercise on Body Composition of Overweight Young Males », Journal of Obesity, vol. 2012, 8 pages, 2012.

Barrès, Romain et coll., « Acute Exercise Remodels Promoter Methylation in Human Skeletal Muscle », Cell Metabolism, Volume 15, numéro 3, p. 405–411.

Hood MS et coll., « Low-volume interval training improves muscle oxidative capacity in sedentary adults », Medecine & Science in Sports Exercice, 2011 Oct;43(10):1849-56.

Gillen JB et coll., « Acute high-intensity interval exercise reduces the postprandial glucose response and prevalence of hyperglycaemia in patients with type 2 diabetes », Diabetes Obesity and Metabolism, 2012 Jun;14(6):575-7.

Duval, Christian et coll., « High Intensity Exercise: Can It Protect You from A Fast Food Diet? » Nutrients 9.9 (2017): 943.

Batacan RB Jr et coll., « Effects of high-intensity interval training on cardiometabolic health: a systematic review and meta-analysis of intervention studies », British Journal of Sports Medecine, 2017 Mar;51(6):494-503.

Ramos JS et coll., « The impact of high-intensity interval training versus moderate-intensity continuous training on vascular function: a systematic review and meta-analysis », Sports Medecine, 2015 May;45(5):679-92.

Jabbour, Georges et coll., « High‐intensity Interval Training Improves Performance in Young and Older Individuals by Increasing Mechanical Efficiency », Physiological Reports 5.7 (2017) : e13232. PMC.

Gillen, Jenna B. et coll. « Twelve Weeks of Sprint Interval Training Improves Indices of Cardiometabolic Health Similar to Traditional Endurance Training despite a Five-Fold Lower Exercise Volume and Time Commitment » Ed. Øyvind Sandbakk. PLoS ONE 11.4 (2016): e0154075. PMC.

http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/06/17/entrainement-intervalles.aspx

http://lactualite.com/actualites/2017/09/08/lentrainement-par-intervalles-a-haute-intensite-contrecarre-meme-le-fast-food/

http://www.objectifs-fitness.com/5-cles-reussir-entrainement-intervalles-haute-intensite-hiit/

https://www.nautilusplus.com/fr/programme-cardiovasculaire-par-intervalles/

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/en-forme/201606/01/01-4987309-entrainement-a-haute-intensite-lintervalle-qui-change-tout.php

https://greatist.com/fitness/complete-guide-interval-training-infographic

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Le secret pour changer ses habitudes de vie

Chaque année, c’est la même histoire : vous souhaitez apporter des changements significatifs dans votre vie, mais vous n’y arrivez pas. Dans cet article, découvrez comment s’opère le changement : quels sont les processus qui s’y rattachent et comment en tirer en profit pour développer de nouvelles habitudes de vie plus saines.

Changer une habitude de vie n’a rien de facile. Que l’objectif soit de manger plus de légumes chaque jour, méditer 3 fois par semaine ou simplement emprunter l’escalier au bureau, le processus du changement demeure le même. Il demande du temps, de l’énergie, de la volonté et de la motivation.

Comment se fait-il que notre voisine réussisse son virage santé alors que nous peinons à marcher 15 minutes quotidiennement? A-t-elle un secret? Existe-t-il une méthode pour atteindre nos objectifs de mieux-être et de santé? Peut-être bien…

De nombreux professionnels de la santé spécialisés dans l’adoption de saines habitudes de vie utilisent dans leur pratique le modèle de changement transthéorique. Il a été rapporté que la connaissance de ce modèle par une personne améliore ses chances de réussir et d’intégrer un changement positif et définitif dans sa vie.

Le modèle de changement transthéorique

Ce modèle, né dans les années 80, est divisé en 6 stades principaux.

  1. Préréflexion (ou précontemplation). Il s’agit du stade dans lequel une personne ne veut pas changer son habitude de vie. Elle n’a pas conscience du problème ou du besoin. Elle ne démontre pas d’intention de changement et offre une résistance. Ex. : Je n’ai pas besoin de changer mon alimentation, je suis bien comme ça.
  2. Réflexion. À ce stade, la personne réalise qu’il y a un problème ou un besoin. Il y a prise de conscience des avantages et des bienfaits potentiels d’un changement et la personne songe à passer à l’action. C’est une période de doutes, d’hésitation et d’ambivalence où la personne ne se sent pas encore prête à poser des gestes concrets. Ex. : Je me sentirais sûrement mieux si je mangeais moins de malbouffe et plus de légumes.
  3. Préparation. Durant cette phase, la personne est convaincue des bienfaits du changement qu’elle juge désormais incontournable. Elle est consciente des efforts qu’elle devra déployer pour modifier cette habitude. C’est l’étape du plan stratégique avec identification des actions à poser, des défis à relever et des échéances. Quelques petites actions concrètes sont mises en œuvre en vue de préparer le changement. La date est fixée. Ex. : Je suis prêt à améliorer mon alimentation, car je sais que je vais me sentir plus en forme et que je serai moins souvent malade. J’emprunte un livre de recettes santé et je fais quelques recherches sur le web pour dresser un nouveau menu hebdomadaire.
  4. Action. Il s’agit de l’étape de l’exécution du plan. La personne pose les gestes concrets prévus dans le plan d’action. Il est parfois préférable de modifier l’environnement pour faciliter la transition. À cette étape, il est indispensable que la personne révise ses croyances et adopte une attitude positive. Ex. : Je fais le ménage de mon garde-manger et jette les produits malsains. Je vais à l’épicerie avec ma liste pour acheter des légumes, des fruits et d’autres produits frais et sains pour réaliser mes recettes.
  5. Maintien ou stabilisation. Le changement apporté doit être maintenu plus de 6 mois avant d’être vraiment intégré. La rechute doit être envisagée et un plan doit être mis en place au cas où l’échec adviendrait. Un obstacle, un défi ou un changement important dans la vie de la personne peut mener à l’échec du changement (deuil, maladie, accident, finances, etc.). Ex. : Voilà maintenant 3 mois que je mange plus sainement. Mais le décès de ma sœur a tout chamboulé. Je suis retombé dans mes vieilles habitudes.
  6. Conclusion ou rechute. Il est très fréquent de subir un échec lors de l’adoption d’un nouveau comportement, il s’agit presque d’une étape cruciale du processus. La personne doit refaire le cycle, parfois à plusieurs reprises, avant de conclure le changement pour de bon. La reprise du cycle se fait généralement plus rapidement et la personne peut apprendre de ses erreurs. Ex. : Ce n’est pas grave d’avoir chuté, je me ressaisis. Je me remémore les raisons qui m’ont poussé à changer et ressors mon livre de recettes. Pas question de tomber dans la culpabilité ou l’anxiété. Tout le monde fait des erreurs et j’apprendrai de mon expérience.

Comment profiter de vos nouvelles connaissances?

Chanceux que vous êtes, vous connaissez désormais ce modèle et avez donc de meilleures chances de réussir le changement que vous souhaitez apporter dans votre vie.

Toutes les étapes du modèle de changement transthéorique doivent être franchies dans l’ordre, mais il se peut que vous régressiez en cours de route. Soyez sans crainte, c’est tout à fait normal, cela fait même partie du processus.

Évaluez d’abord votre situation : à quel stade êtes-vous? Si vous lisez ce texte, il est fort probable que vous ayez outrepassé l’étape de préréflexion et que vous êtes au stade de réflexion ou encore de préparation. Voici quelles tâches doivent être accomplies afin de passer d’une étape à l’autre.

  • De la préréflexion à la réflexion. Vous devez vous informer, auprès de votre entourage, sur le web, dans un documentaire ou un livre, à une conférence, etc. Pourquoi apporter ce changement? Quels sont les bienfaits pour la santé? Quels sont les avantages du changement et les désavantages du statu quo? Il est primordial d’accepter votre responsabilité de ce changement (personne ne peut le faire pour vous).
  • De la réflexion à la préparation. Il est temps de voir les avantages comparativement aux désavantages du changement, de mesurer les efforts et le temps requis pour réaliser ce changement. C’est le moment de prendre la décision : vous signez un contrat avec vous-même. Parlez-en à votre entourage afin de concrétiser la décision et de bénéficier du soutien de vos proches.
  • De la préparation à l’action. Les objectifs doivent être clairs et réalistes, les étapes du plan doivent être bien définies. Établissez vos priorités et dégagez votre horaire pour laisser place au nouveau changement. Apportez les modifications nécessaires à votre environnement avant de passer à l’action.
  • De l’action au maintien. Ici, vous aurez besoin de temps et d’énergie. Le changement sera probablement plus difficile au début, mais les choses couleront plus facilement avec le temps. Pour maintenir votre changement, vous devrez modifier vos patrons de pensées, ceux qui vous tenaient prisonniers de votre ancienne habitude. Encouragez-vous, soyez indulgent envers vous-même et n’hésitez pas à demander le soutien de votre entourage.
  • Du maintien vers la conclusion. Ici, il est important d’anticiper la rechute, d’établir le plan de relance. Vous devrez peut-être refaire toutes les étapes. Ne voyez pas ça comme un échec et, surtout, restez confiant dans vos capacités.

Le secret de la réussite

Les chercheurs se penchent sur cette question depuis longtemps. Si nous avions une réponse toute faite, les compagnies de tabac feraient beaucoup moins de profits. Mais la science, et surtout l’expérience des gens qui ont réussi, apporte tout de même quelques réponses. Voici nos meilleures astuces.

  • Choisir un objectif en accord avec ses valeurs et ses goûts. Le plus important : faites-le pour vous. Si vous entreprenez votre changement avec du ressentiment, des restrictions ou en subissant le contrôle de quelqu’un d’autre, vous ne pourrez pas mettre en œuvre ce qui est nécessaire à sa réussite. À quel point êtes-vous prêt à faire CE changement? Si vous vous inscrivez à une session de Zumba pour bouger davantage et accompagner une amie, mais que vous n’aimez pas danser, il y a peu de chance que vous en ressortiez gagnant.
  • L’autocompassion. Il a été démontré que l’autocompassion était positivement associée aux comportements prônant la santé et négativement liée aux symptômes physiques. L’autocompassion privilégie la gentillesse envers soi plutôt que le jugement, l’humanité plutôt que l’isolement et la pleine conscience plutôt que la suridentification. En d’autres mots, vous devez cesser de vous critiquer sévèrement et choisir d’être indulgent envers vous-même, connectez-vous aux expériences humaines des autres en évitant l’indifférence, puis apprenez à reconnaître et vivre vos émotions, plutôt que de les réprimer, les attacher ou les ruminer.
  • Prenez le temps de visualiser et d’écrire ce que vous voulez vraiment. Si vous souhaitez, par exemple, devenir une version améliorée de vous-même, en meilleure santé et mieux dans votre peau, fermez les yeux quelques secondes pour vous imaginer. Vous pouvez ensuite écrire ce que vous voyez ou fabriquer un tableau de visualisation, selon vos aptitudes et vos goûts. Garder en tête cet objectif ultime, vous pourrez vous y rapporter dans les moments difficiles. Intégrez la notion du long chemin parsemé d’embûches. Chaque changement que vous ferez, un à la fois, vous mènera plus près de ce rêve. Et vous récolterez les bienfaits tout au long du processus, pas seulement à l’arrivée.
  • Reprogrammer sa notion de plaisir. Les mauvaises habitudes de vie sont souvent liées au plaisir, particulièrement lorsque ces habitudes sont devenues des dépendances. Les mécanismes de récompenses sont activés dans le cerveau, ce qui entraîne ledit plaisir, éphémère la plupart du temps.
    Exemples : fumer une cigarette, prendre de la cocaïne, boire de l’alcool, manger des sucreries ou de la malbouffe, etc. Ces mécanismes de récompense deviennent inactifs lorsqu’ils sont privés de leur déclencheur, du moins au début.
    Ce sont les moments les plus difficiles liés au changement. Le plaisir sera au plus bas. Mais à chaque renoncement de cette mauvaise habitude que vous ferez, vous vous rapprocherez d’un plaisir plus sain en plus d’acquérir de la confiance. Jusqu’au jour où vous aurez vaincu la dépendance et créé de nouveaux patrons de récompense dans votre cerveau.
    Le plaisir que vous apportait jadis une cigarette sera désormais obtenu par une l’exécution d’une activité physique, par exemple.

 

Références
Prochaska et coll., « The transtheoretical model of health behavior change », American Journal of Health Promotion, septembre-octobre 1997, 12:1, p. 23-48.
Prochaska, DiClemente et Norcross, « In search of how people change. Applications to addictive behaviors », American Psychology, septembre 1992, 47(9), p. 1102-1114.
Dunne et coll., « Brief report: Self-compassion, physical health and the mediating role of health-promoting behaviours », Journal of Health Psychology, publié en ligne en avril 2016. https://doi.org/10.1177/1359105316643377

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Bien choisir sa résolution pour enfin la tenir!

Selon le magazine Forbes, plus de 40 % des Américains prennent des résolutions du Nouvel An, mais seulement 8 % de ces personnes réussissent à les tenir. Vous vous doutez bien que la situation n’est pas plus reluisante de notre côté de la frontière. Comment pouvez-vous faire partie de cette élite de la résolution? En lisant et appliquant ce qui suit, évidemment!

  1.  Choisissez une seule résolution. Bien souvent, on fait une liste de ce qu’on voudrait changer pour la nouvelle année, mais quelques jours plus tard elle tombe dans l’oubli… au fond d’un tiroir bourré de paperasse. Faites-vous un cadeau cette année : ne prenez qu’une seule résolution. Celle-ci doit être clairement énoncée et surtout atteignable. Ne tentez pas de suivre la masse. Demandez-vous ce que vous souhaitez vraiment pour vous-même. Il est très important d’être spécifique. Vous souhaitez avoir plus d’argent? Mais combien? Car en réalité, 1 $, c’est plus d’argent. En établissant un objectif SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel), vous augmentez drastiquement vos chances de réussite.
  2. Énumérez vos motivations. Qu’est-ce qui se cache derrière cette volonté de changement? Vous désirez être en meilleure santé, avoir des finances plus saines, consommer moins? Demandez-vous pourquoi vous souhaitez faire ce changement et dressez une liste. Cette liste doit rester à la vue, sur le réfrigérateur, par exemple. Relisez les raisons qui vous ont amené à prendre cette résolution lorsque vous sentez que votre motivation baisse.
  3. Faites un plan d’action. La plupart des résolutions ne sont pas tenues parce qu’elles sont abstraites. Pour atteindre l’objectif final, vous devez vous fixer de plus petits buts tout le long du chemin à parcourir. Réfléchissez aux actions concrètes à appliquer au quotidien et donnez-vous un échéancier. Vous souhaitez perdre du poids? Vous pouvez y arriver en réduisant les fringales du soir, en limitant vos sorties au restaurant ou en vous inscrivant à un cours de spinning, par exemple. Vos mini-objectifs doivent aussi être quantifiables, précis et temporels.
  4. Offrez-vous une récompense lorsque vous atteignez un de vos petits buts. Prévoyez-la et inscrivez-la. Évidemment, elle doit cadrer avec votre résolution. Si vous souhaitez arrêter de fumer, ne vous récompensez pas avec une cigarette. Allez-y plutôt avec une journée au spa ou un massage. Il faut demeurer cohérent!
  5. Fixez une date de réévaluation. Faites le bilan de vos objectifs atteints, de vos réussites et de vos échecs. Réévaluez votre objectif et adaptez-le au besoin. Vous visiez cinq heures d’activité physique par semaine, mais vous peinez à en faire la moitié? Revoyez votre objectif à la baisse, trois heures par exemple, afin de maintenir votre motivation. Vous pourrez toujours revoir le tout à la hausse dans quelques semaines.

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Categories Fonctionnez mieux

Mon enfant chez le chiro? Mais pourquoi? La chiropratique pour les enfants expliquée

La chiropratique a pour but d’optimiser la santé en assurant l’intégrité des systèmes nerveux, musculaires et articulaires. Elle s’intéresse particulièrement à la colonne vertébrale, dont l’alignement et le mouvement adéquat sont indispensables à la bonne communication entre le cerveau et le reste du corps.

Les enfants aussi ont un système nerveux et une colonne vertébrale. Ils peuvent donc bénéficier des soins chiropratiques autant, sinon plus, que les adultes.

« Mais les enfants n’ont pas de maux de dos! » Le mal de dos n’est qu’une des multiples manifestations d’un problème à la colonne vertébrale. La subluxation vertébrale, c’est-à-dire la dysfonction mécanique et neurologique d’une articulation vertébrale, peut survenir aussi tôt qu’à la naissance et même avant.

Nombreux sont les parents qui savent que la position intra-utérine peut avoir une incidence sur le déroulement de l’accouchement, mais peu de gens savent que cette même position peut aussi être à l’origine de problèmes vertébraux.

Le traumatisme de la naissance a des répercussions non négligeables sur la colonne vertébrale et le système nerveux. Que ce soit en raison d’un travail trop court ou trop long, d’un défaut de dilatation du col de l’utérus, d’une intervention médicale (médicaments, forceps, ventouse, césarienne) ou encore d’une torsion ou traction importante du cou du bébé lors de la sortie, la naissance laisse des séquelles plus ou moins importantes sur la colonne vertébrale de plus de 75 % des bébés. (1)

Ces séquelles auront des conséquences diverses sur le développement de l’enfant. C’est pourquoi de nombreux parents font vérifier la colonne vertébrale de leur bébé dans les premiers jours suivant sa naissance.

Tout au long de leur développement, les enfants doivent affronter divers stress physiques, chimiques et émotionnels qui peuvent mener à la subluxation vertébrale : chutes, pollution, sac à dos lourd, position assise prolongée, traumatismes, colère, etc.

Pourquoi consulter en chiropratique avec son enfant?

Voici quelques signes pouvant indiquer des problèmes vertébraux.

Nourrissons

  • Difficulté à l’allaitement
  • Restriction de mouvement du cou et de la tête (torticolis congénital)
  • Tête plate (plagiocéphalie)
  • Irritabilité, inconfort, pleurs fréquents

Bébés et bambins

  • Retard de développement moteur
  • Organisation motrice anormale (p. ex. : se traine les fesses par terre pour avancer, se tire d’un seul bras au sol, se lève d’une seule jambe…)
  • Une épaule plus basse que l’autre
  • Déviation de la colonne vertébrale visible/scoliose (forme de S)
  • Se plaint de douleurs
  • Chutes fréquentes

Enfants

  • Maux de tête
  • Une épaule plus basse que l’autre
  • Déviation de la colonne vertébrale visible/scoliose (forme de S)
  • Douleurs de croissance
  • Traumatismes
  • Douleurs neuro-musculo-squelettiques
  • Problèmes posturaux (épaules voûtées, avancement de la tête…)

Adolescents

  • Maux de tête
  • Douleurs neuro-musculo-squelettiques
  • Syndrome du cou du texto
  • Problèmes posturaux (épaules voûtées, avancement de la tête…)
  • Traumatismes

Dans une étude, les parents et les chiropraticiens interrogés ont rapporté un taux d’amélioration élevé en lien avec la raison de consultation principale, mais aussi mentionné la présence d’effets secondaires bénéfiques n’ayant aucun lien avec le motif de consultation initial. (2, 3, 4)

Les mêmes auteurs (4) ont rapporté que les 3 améliorations inattendues liées aux soins chiropratiques les plus fréquentes étaient les suivantes :

  1. Amélioration du sommeil
  2. Amélioration du comportement et de l’attitude
  3. Amélioration de la fonction immunitaire

Parce que les soins chiropratiques optimisent le système nerveux, améliorent la communication entre le cerveau et le corps et activent le pouvoir de guérison naturel du corps, de nombreux symptômes souvent présents chez les 0-18 ans peuvent s’améliorer.

Les études scientifiques sont toutefois peu nombreuses et il serait faux d’affirmer que les soins chiropratiques traitent les problèmes de santé suivants, mais de nombreux parents ont témoigné voir des améliorations entre autres pour les maux d’oreille fréquents, l’énurésie nocturne, les coliques, les reflux et la constipation de leurs enfants.

La sécurité des soins chiropratiques pour les enfants

Les soins chiropratiques pour les enfants sont très sécuritaires. Des millions d’ajustements pédiatriques ont été effectués dans le monde au cours du dernier siècle. Les études sont claires : les soins chiropratiques sont efficaces et sécuritaires, autant chez les enfants que les adultes. Des effets secondaires mineurs et temporaires, comme des courbatures, peuvent survenir chez certains enfants. Le risque relatif des soins chiropratiques est très faible, particulièrement lorsqu’il est comparé à celui lié à la prise de médicaments. Les incidents majeurs liés aux ajustements chiropratiques sont extrêmement rares, voire inexistants. (5-6)

Des soins chiropratiques adaptés aux enfants

Les chiropraticiens adaptent leurs ajustements en fonction de l’âge de l’enfant. Chez les nouveau-nés par exemple, la pression exercée est semblable à celle d’un effleurement. La pression et la vitesse de l’ajustement chiropratique augmenteront progressivement avec la croissance de l’enfant dans le but de respecter son anatomie et sa physiologie.

Des soins de mieux-être pour tous

Nombreux sont les parents qui se tournent vers la chiropratique pour offrir à leurs enfants des soins de mieux-être. Étant informés des causes (comme les stress physiques, chimiques et émotionnels) et conséquences de la subluxation vertébrale, ces parents choisissent d’offrir à leurs enfants une vérification régulière de leur colonne vertébrale afin d’optimiser leur système nerveux et de libérer leur potentiel de santé.

Il est important de comprendre que la chiropratique ne traite pas ni ne guérit les maladies. Elle veille à ce que la connexion nerveuse soit libre d’interférences, ce qui permet au corps de fonctionner de façon optimale et d’exprimer son potentiel de santé.

 

Références

1. FRYMANN, V. « Relation of disturbances of craniosacral mechanisms to symptomatology of the newborn: study of 1250 infants », Journal of American Osteopathic Association, 1966, vol. 65, p. 51-67.
2. ALCANTARA et coll. « The quality of life of children under chiropractic care using PROMIS-25: Results from a practice-based research network », Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2018, vol. 24, no 4, p. 378-384.
3. ALCANTARA et coll. « The chiropractic care of children », Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2010, vol. 16, no 6, p. 621-626.
4. ALCANTARA et coll. « The safety and effectiveness of pediatric chiropractic: a survey of chiropractors and parents in a practice-based research network », EXPLORE: The Journal of Science and Healing, 2009, vol. 55, p. 290-295.
5. ALCANTARA et coll. Adverse Events Associated With Pediatric Spinal Manipulation: A Systematic Review. What Does the Data Really Show? Présenté à la WFC Annual Conference. Portugal, mai 2007.
6. ALCANTARA et coll. Treatment-Related Aggravations, Complications and Improvements Attributed to Chiropractic Spinal Manipulative Therapy of Pediatric Patients: A Practice-Based Survey of Practitioners. Presenté au 14th Annual Symposium on Complementary Health Care. Exeter, Royaume-Uni, décembre 2007. ()

Articles web, tels que consultés le 7 novembre 2018.

http://pathwaystofamilywellness.org/Chiropractic/chiropractic-care-for-children.html
http://icpa4kids.org/About-the-ICPA/why-chiropractic-for-children.html
http://icpa4kids.org/Wellness-Articles/why-should-children-have-chiropractic-care.html
https://www.chiropractic.ca/fr/lacc/code-de-deontologie/la-chiropratique-pour-les-nourrissons-les-enfants-et-les-adolescentes/
http://icpa4kids.org/Wellness-Articles/why-infants-need-chiropractic-care.html
https://icpa4kids.com/research/research-responses/icpa-responds-to-canadian-national-post-article/
https://spinalresearch.com.au/paediatric-chiropractic-part-2-force-measures-for-children-and-infants/
https://spinalresearch.com.au/paediatric-chiropractic-care-part-1/

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