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5 raisons pour prendre de [vraies] vacances

Si vous avez le teint vert, des poches sous les yeux, la langue à terre et mal partout, vous êtes mûr pour des vacances. Vous vous sentez indispensable au boulot? « Comment mes collègues vont faire sans moi? » Les vacances sont obligatoires! Dans cet article, vous découvrirez comment le stress généré par vos activités professionnelles peut miner votre santé et pourquoi les vacances sont indispensables à votre mieux-être et à votre performance au travail.

Recharger ses batteries quelques jours, ce n’est pas un luxe. Le stress et la fatigue (même si vous ne les ressentez pas toujours) affectent directement votre résistance physique et vos capacités mentales.

Que diriez-vous d’une petite escapade?

Prendre des vacances ne signifie pas nécessairement s’envoler vers le sud. Il vous faut seulement trouver un environnement propice où délaisser toutes vos inquiétudes. Certaines personnes arrivent à le faire de la maison, mais si ce n’est pas votre cas, un changement d’air vous aidera à déconnecter de vos préoccupations quotidiennes. Éteignez votre cellulaire et rendez-vous dans un parc pour lire à l’ombre d’un arbre. Faites quelques sorties amusantes avec les enfants. Sautez dans l’auto pour un mini road trip.

Ces petites vacances ponctuelles tout au long de l’année vous permettront de souffler et d’avoir un meilleur rendement au travail. Il n’en demeure pas moins que des vacances d’au moins 7 jours sont encore plus bénéfiques pour votre santé. Et non, le voyage d’affaires ne compte pas pour de vraies vacances.

5 bonnes raisons pour prendre de vraies vacances

Les Français ont droit à 5 semaines de vacances par an. Disons que les Québécois ne font pas très bonne figure avec leurs 2 semaines. Que dire de ceux qui les monnayent?! Voici 5 bonnes raisons de prendre vos 2 semaines et même plus si c’est possible.

  1. Relâcher le stress. Le premier avantage de tout laisser derrière et de libérer votre cerveau de toutes vos préoccupations est la diminution du stress. Il y a un lien direct entre le stress (le milieu de travail est souvent associé à des épisodes anxieux par le cerveau) et certains problèmes de santé tels que les maux de tête, les maladies cardiovasculaires, le cancer et d’autres types d’infections acquises en raison d’un système immunitaire faible. Il a été établi scientifiquement que les vacances diminuent le risque d’épuisement professionnel. Des chercheurs de l’Université de Vienne ont même démontré une réduction des maux de tête, des maux de dos et des irrégularités cardiaques chez les personnes qui s’accordent quelques jours de congé. Les bienfaits persistent jusqu’à 5 semaines après le retour au travail.
  2. Améliorer ses capacités mentales et mieux performer au travail. Les vacances seraient liées de façon positive à la fonction intellectuelle. Un esprit bien reposé et serein est souvent plus efficace. Il se pourrait soudainement que vous trouviez des solutions toutes simples et évidentes à des problèmes qui vous tracassaient depuis un moment.
  3. Améliorer sa santé physique. En plus de vous éloigner des facteurs de stress quotidiens, les vacances vous donnent souvent l’opportunité de rattraper un peu de sommeil et d’exercice. C’est aussi le moment idéal pour expérimenter des recettes, goûter de nouvelles saveurs et remplir vos poumons d’air frais.
  4. Resserrer les liens familiaux. Trop souvent, les relations familiales souffrent d’une routine quotidienne en mode accéléré. Les vacances sont un bon moyen de découvrir chaque membre de votre famille sous un jour différent et de construire des souvenirs qui dureront toute votre vie.
  5. Goûter à la vie. Ralentissez le rythme et vos horizons s’élargiront. Rencontrez de nouvelles personnes, riez et faites-vous plaisir, vous le méritez amplement. Les vacances, c’est le moment idéal pour changer la routine, s’aérer l’esprit.

Maximisez les bienfaits des vacances!

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie. Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter pleinement du repos que vous lui offrez et pourra ainsi récupérer plus rapidement. Votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme sans être limité dans les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances. Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

Bonnes vacances en santé!

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12 activités pour bouger en famille cet été

L’été est là et vous aimeriez décoller les cuisses de vos enfants du divan de cuir? Pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ou de différent pour bouger en famille? Dans cet article, nous vous suggérons quelques activités offertes un peu partout au Québec pour vous délier les jambes et, par le fait même, celles de votre progéniture.

Quel impact a le mouvement sur vous et vos enfants?

Ce n’est plus un secret : l’activité physique est un incontournable pour une vie en santé et débordante de vitalité. En plus d’oxygéner les cellules de tout le corps, elle contribue au bon développement et à la croissance optimale des enfants.

Le corps est conçu pour bouger tous les jours et en retire des bénéfices multiples : baisse du taux de sucre dans le sang, amélioration des fonctions cognitives et de l’humeur, meilleure concentration, maintien d’un poids santé, augmentation de la longévité, etc.

Selon l’Institut national de santé publique, environ 26 % des enfants de 2 à 5 ans sont touchés par le surpoids. Des études ont rapporté des chutes drastiques du VO2 max (un indice de santé respiratoire et cardiovasculaire) chez les enfants d’aujourd’hui, comparativement à celui des générations précédentes.

L’arrivée des multiples écrans dans la vie moderne, couplée aux horaires chargés des familles, contribue probablement à ce problème.
Troquer le temps passé devant les écrans par des périodes actives en famille aura un impact certain sur la santé de tous.

Il est très important pour les enfants en bas âge que l’activité physique demeure un jeu. Les sports d’équipe avec des règles strictes peuvent ne pas convenir à tous les enfants. Il est très normal et sain de laisser les tout-petits jouer librement; ils grandiront bien assez vite et seront attirés vers ce type d’activités sportives lorsqu’ils seront prêts.

Peu importe dans quelle région vous vivez, vous trouverez des tonnes d’activités pour faire bouger tout le clan. C’est parti!

  1. Balade en vélo. Le réseau cyclable du Québec est en plein essor. Chaque région a sa perle. Que ce soit le P’tit train du Nord, la voie cyclable du canal Lachine, la véloroute des Bleuets ou l’Estriade, vous trouverez un sentier près de chez vous pour de courtes ou de longues promenades. Pourquoi ne pas visiter Montréal en BIXI ou encore se déplacer dans une autre région pour faire un peu de vélotourisme? Combinez votre balade avec une autre activité pour encore plus de plaisir.
  2. Hébertisme, parcs aériens, vias ferratas et tyroliennes. Ce type de centre d’activités s’est multiplié dans la dernière décennie un peu partout dans la province. On peut initier les enfants très tôt et ils y prennent rapidement plaisir. De tels obstacles aident au développement de la motricité, de l’équilibre et de la force. Terminer un parcours entraîne aussi un sentiment d’accomplissement et de réussite tout en prônant la persévérance et le travail. Un coup de cœur : Voiles en voiles au Vieux-Port de Montréal, qui propose plus de 100 jeux sur 10 parcours différents adaptés à tous les âges. Assez onéreux en visite unique, ces centres offrent généralement des forfaits familiaux et des passes de saison.

    Crédit photo : Voiles en voiles
  3. Journée à la plage ou à la piscine. La baignade, la natation et le volley-ball de plage permettent aux petits et aux grands de s’activer. Les enfants apprennent par imitation : ne vous prélassez pas au soleil sur votre serviette, rejoignez-les pour une partie de tague sous-marine ou de recherche d’anneaux au fond de la piscine. Plusieurs municipalités offrent désormais des jeux d’eau à même leurs parcs. Pensez faire un arrêt de 30 minutes après le travail pour vous rafraîchir et vous revigorer par temps chaud. Pourquoi ne pas mettre un pique-nique au programme?
  4. Jardinage. Les enfants adorent transporter des seaux d’eau, retourner la terre, tirer sur les racines et creuser des trous. Profitez de ces intérêts pour faire un potager à la maison ou participer à un jardin communautaire. En plus d’être amusante, cette activité se veut très éducative. Les enfants refusent rarement de manger une carotte qu’ils ont eux-mêmes cultivée.
  5. Courses familiales. Pratiquement tous les grands évènements de course à pied ont leur épreuve familiale de 1 km. L’ambiance est au rendez-vous et les enfants adorent traverser le fil d’arrivée avant leurs parents. Chaque année, les étudiants en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières organisent la Course chiropratique. La prochaine édition se tiendra le 30 septembre 2018 à Trois-Rivières. L’épreuve familiale est un incontournable de cet évènement. Pour plus de détails et pour les inscriptions : //coursechiropratique.ca/.
  6. Week-end en nature. Le camping est une belle façon de demeurer actif en plein air. Les parcs nationaux et les campings privés offrent de nombreuses activités pour tous les goûts : randonnée pédestre, canot, kayac, planche à pagaie, escalade, etc. Si vous n’êtes pas équipé, pensez au forfait prêt-à-camper, offert dans de nombreux parcs du Québec.
  7. Journée thématique. Rendez-vous dans un parc thématique pour une journée inoubliable. Les enfants dorment bien le soir venu, promis! Le Village du Père Noël propose des activités d’hébertisme, des jeux d’eau, une pataugeoire, une piste de course pour vélo, des jeux gonflables, une ferme d’animaux, un spectacle de magie quotidien et bien entendu : le père Noël! Le Domaine de la forêt perdue offre un labyrinthe suspendu, une balade en train, l’île aux pierres magiques, une piste d’hébertisme et une mini-ferme. Les zoos de Saint-Édouard et de Saint-Félicien accueillent des dizaines d’espèces dont le loup, l’ours noir, le tigre, le singe et bien plus. On retrouve sur place d’autres activités. Bien sûr, on ne peut passer sous silence les parcs aquatiques, nombreux dans la belle province.

    Crédit photo : Zoo sauvage de Saint-Félicien
  8. En cas de pluie. Il pleut, mais pas question de passer la journée devant la télévision! Allez visiter un musée pour combiner un peu de marche et de contenu éducatif. Le Musée canadien des enfants et le Musée pour enfants de Laval sont particulièrement intéressants pour faire bouger les jeunes enfants. Vous pouvez aussi choisir d’amener vos enfants dans un parc d’amusement intérieur. Mis à part le niveau de décibels élevé moins apprécié des parents, cette activité permet de dépenser un trop-plein d’énergie.
  9. Cueillette de fruits. Tout au long de l’été, il est possible de se rendre à un champ d’autocueillette de fraises, de framboises, de bleuets ou de pommes. Choisissez bien votre champ pour réduire votre exposition aux pesticides, surtout que les enfants (seulement les enfants?) ont cette petite tendance à manger les fruits sur place sans les laver préalablement.
  10. Cours parent-enfant. Plusieurs municipalités et centres sportifs privés proposent désormais des cours d’activité physique parent-enfant : yoga, Zumba, tennis, bootcamp, danse, etc. Tant qu’à faire le taxi, profitez-en aussi! Si vous êtes une nouvelle maman et que vous passez dans le coin de Bromont, faites un arrêt au Wow Moms World, un concept franchisé de « café santé-spa-friperie » pour maman et bébé. Idéal pour présenter un nouvel environnement sécuritaire à bébé et faire des rencontres. Des ouvertures à Montréal et à Laval sont dans les plans de l’entreprise.
  11. Activités organisées. Surveillez la programmation des loisirs des municipalités de votre région afin de repérer les fêtes, les pique-niques et les évènements spéciaux organisés près de chez vous. Inscrivez-vous aux infolettres ou abonnez-vous aux pages Facebook de divers organismes (Maison de la famille, club optimiste, organisme 0-5 ans, Québec en forme…).
  12. Simplement à la maison. Il n’est pas nécessaire de sortir à l’extérieur pour bouger en famille. Mettez de la musique et dansez dans le salon, démarrez une vidéo de yoga pour enfants, préparez une course à obstacles dans la cour, prenez une marche après le souper, jouez à la cachette, faites des courses de marche à 4 pattes, etc. Si les idées vous manquent, consultez un site comme Pinterest pour vous inspirer.

Bon été en action et en famille!

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15 solutions naturelles pour soulager les maux de tête et migraines

Vous en avez assez d’avoir régulièrement mal à la tête? Dans cet article, vous découvrirez les causes les plus communes à l’origine des maux de tête ainsi que nos 15 meilleures solutions naturelles pour les soulager ou les traiter.

Le mal de tête se retrouve au sommet de la liste des problèmes physiques les plus invalidants à travers le monde. Des épisodes fréquents de céphalées (ou maux de tête) entraînent une diminution de la qualité de vie et peuvent même affecter les sphères familiale, sociale et professionnelle d’un individu qui en souffre.

Il existe plusieurs sortes de maux de tête; les céphalées de tension et la migraine sont les plus communes. D’autres types de céphalées sont aussi fréquents : la céphalée de Horton (ou algie vasculaire de la face ou Cluster), les désordres temporo-mandibulaires (mâchoire), la névralgie d’Arnold, les céphalées cervicogéniques, la sinusite et plusieurs autres.

Selon l’Association chiropratique américaine, 95 % des maux de tête sont des céphalées primaires, c’est-à-dire des céphalées de tension, des migraines ou des céphalées cervicogéniques. Elles ne sont causées par aucune maladie, mais par un déséquilibre neurostructurel résultant de mauvaises habitudes de vie.

Il existe autant de causes que de types de maux de tête : dysfonction des articulations vertébrales, tension musculaire, déshydratation, intolérance à des parfums synthétiques, intolérance alimentaire, débalancement hormonal, déficience en vitamines ou minéraux, abus d’alcool, sevrage, infection des voies respiratoires supérieures, hypertension, hypoglycémie, maladie grave…

Le soulagement de la céphalée dépendra évidemment de son origine. Un docteur en chiropratique peut vous aider à mettre en lumière la cause de vos maux de tête. Vous serez ainsi plus en mesure d’identifier les éléments déclencheurs, s’il y en a, et de les éviter, si possible. Vous pourrez aussi établir avec votre docteur en chiropratique un plan de traitement adapté à votre situation et découvrir les outils qui vous aideront à soulager vos symptômes.

Voici 15 solutions naturelles pour soulager les maux de tête.

1) Boire de l’eau. Quel conseil banal, n’est-ce pas? Vous seriez surpris du nombre de maux de tête causés par la déshydratation. Dès que l’on ressent un début de céphalée, on se précipite sur notre bouteille d’eau pour boire un grand coup!

2) Consulter en chiropratique. Le chiropraticien est en mesure de trouver et de régler la cause de nombreux maux de tête. Il pourra aussi vous guider dans l’adoption d’un style de vie sain dans lequel la fréquence et la durée des maux de tête pourraient être réduites. De nombreuses études rapportent que les ajustements chiropratiques (manipulations cervicales) sont efficaces et sécuritaires dans le traitement des migraines et des céphalées d’origine cervicale, tout en étant associés à peu d’effets secondaires. Consulter un chiropraticien vous permettra de recevoir un diagnostic clair et d’établir avec lui un plan de traitement adapté à votre situation.

3) Se masser le cou, les épaules et le visage. De nombreux maux de tête prennent leur origine dans une tension musculaire du cou ou des épaules. Effectuer un massage et des étirements de ces muscles peuvent aider à relâcher la pression. Consultez un chiropraticien pour trouver et régler la cause de ces tensions musculaires dès que possible. D’autres céphalées proviennent plutôt d’une congestion des sinus. Avec le bout des doigts, massez le front et les joues de l’extérieur vers l’intérieur – l’objectif étant de diriger le mucus vers le nez pour qu’il s’écoule dans la gorge.

4) Détecter les intolérances. Le gluten, les produits laitiers et même les ondes électromagnétiques peuvent être la cause de maux de tête. La seule façon de savoir si vos maux de tête sont provoqués par une intolérance, c’est d’éliminer l’agent soupçonné pendant une période d’environ 30 jours et d’observer les effets.

5) Éviter les déclencheurs. Certains types de maux de tête, et particulièrement les migraines, sont précipités par des éléments déclencheurs comme les sulfites, le café, les produits laitiers, l’alcool, les charcuteries, les additifs alimentaires, les colorants alimentaires, le sucre raffiné, etc. Apprenez à connaître quels aliments vous provoquent des maux de tête (le journal alimentaire peut être d’une grande utilité) et évitez-les autant que possible de manière à réduire la fréquence des épisodes.

6) Éviter les parfums synthétiques. Ils sont PARTOUT : détergents, eau de toilette, produits ménagers, désodorisants textiles, chandelles parfumées, cosmétiques, etc. Choisissez des produits sans parfum et ajoutez vous-mêmes vos huiles essentielles de haute qualité (les huiles essentielles bon marché contiennent souvent des agents de remplissage et des solvants synthétiques). Évitez de vous parfumer, n’utilisez pas de « sent-bon » dans la voiture ou dans la maison.

7) Utiliser l’huile essentielle de menthe poivrée ou de lavande. Optez pour une huile essentielle de grade thérapeutique : mettez une goutte dans la paume de votre main, frottez vos mains ensemble, fermez les yeux et approchez vos mains de votre nez. Prenez 3 ou 4 grandes inspirations par le nez. Frottez vos mains sur votre nuque et vos épaules et massez vos tempes. Répétez au besoin.

8) Prendre l’air. Sortez prendre une marche de quelques minutes pour oxygéner votre cerveau et réduire les tensions.

9) Essayer la cryothérapie et la thermothérapie. Certains maux de tête peuvent être soulagés par l’application de glace ou de chaleur sur la nuque. N’appliquez pas la glace directement sur la peau et ne dépassez pas 15 minutes. La chaleur peut être laissée environ 30 minutes.

10) Prendre un supplément de magnésium. Nombreuses sont les personnes présentant un déficit de magnésium et des études ont rapporté que les personnes souffrant de migraines étaient particulièrement touchées par ce déficit. Un supplément quotidien de magnésium de haute qualité (sous forme de citrate ou de bisglycinate de magnésium) peut être une bonne option, particulièrement chez les personnes vivant beaucoup de stress, chez les diabétiques ou chez les gens qui consomment de fortes quantités d’alcool.

11) Délaisser les écrans. L’ordinateur, la tablette, la télévision ou le téléphone mobile peuvent fatiguer les yeux et entraîner des maux de tête. Les appareils mobiles sont encore plus souvent à l’origine de maux de tête en raison de la position dans laquelle on les consulte (cou du texto). Redressez-vous et prenez des pauses régulières, que ce soit lors des loisirs ou du travail.

12) Bouger plus. L’exercice physique augmente le taux d’endorphines dans le corps et favorise la détente et la résistance au stress. Faire des étirements régulièrement peut aussi aider à réduire l’apparition des maux de tête.

13) Apprendre à gérer son stress. Trouvez des outils de gestion du stress qui vous conviennent : yoga, méditation, écoute de musique, marche en nature, etc. Le stress mental est une cause majeure de tension physique qui affecte la mobilité du cou et la tension musculaire.

14) Adopter une posture adéquate. Que ce soit au bureau, sur le divan ou dans votre lit, une posture adéquate est importante dans la prévention des maux de tête. Assurez-vous d’avoir un poste de travail ergonomique. Utilisez un oreiller à votre taille et ne dormez pas sur le ventre.

15) Soigner les allergies. Les maux de tête peuvent provenir d’un problème d’allergie saisonnière ou encore d’une allergie à la poussière ou aux acariens. Utilisez l’huile essentielle de lavande pour réduire vos symptômes, passez l’aspirateur fréquemment et particulièrement sur le matelas.

 

Références
1. MAUSKOP et coll. « Why all migraine patients should be treated with magnesium », Journal of neural transmission, Vienne, vol. 119, no 5, p. 575-579, 2012.
2. BRYANS et coll. « Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache », Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, 2011.
3. TUCHIN. « A Randomized Controlled Trial of Chiropractic Spinal Manipulative Therapy for Migraine », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2000.
4. CLAR C. et coll. « Clinical effectiveness of manual therapy for the management of musculoskeletal and non-musculoskeletal conditions: systematic review and update of UK evidence report », Chiropractic Manual Therapies, 28 mars 2014, vol. 22, no 1, p. 12.
5. VARATHARAJAN S. et coll. « Are non-invasive interventions effective for the management of headaches associated with neck pain? An update of the Bone and Joint Decade Task Force on Neck Pain and Its Associated Disorders by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration », European Spine Journal, juillet 2016, vol. 25, no 7, p. 1971-1999.

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9 trucs [et une recette] pour nourrir ses bonnes bactéries

Dans notre blogue de la semaine dernière « Vous avez un deuxième cerveau. Où se cache-t-il? », nous avons parlé de la présence d’un deuxième cerveau caché dans nos entrailles, le système nerveux entérique (SNE). Nous avons aussi vu que le bon fonctionnement du SNE dépendait de la qualité du microbiote (ensemble des bactéries qui colonisent le corps).

Le microbiote peut influencer votre santé générale et il est possible de l’aider dans son rôle.

Les bactéries qui colonisent votre tube digestif peuvent être bonnes ou mauvaises. La présence de bonnes bactéries empêche la colonisation des mauvaises bactéries – un peu comme un quartier qui ne peut accueillir de squatteurs, car il n’y a pas de maisons vacantes.

Les bonnes bactéries se nourrissent surtout de végétaux et de fibres. Les mauvaises bactéries aiment davantage le sucre et le gras. C’est donc dire que votre alimentation influence grandement la variété des agents pathogènes présents dans votre corps.

Le secret pour avoir un microbiote efficace est d’en augmenter la diversité. Voici 9 astuces pour y parvenir.

  1. Variez davantage votre alimentation. Privilégiez les végétaux; ils sont particulièrement appréciés par les bactéries. Si vos bonnes bactéries sont affamées, elles se tourneront vers la muqueuse de l’intestin, ce qui aura pour effet d’augmenter sa perméabilité et de diminuer son efficacité. La barrière intestinale étant moins étanche, les risques que des agents pathogènes traversent dans l’organisme sont plus élevés, comme s’il manquait de douaniers pour surveiller la frontière.
  2. Évitez le plus possible les antibiotiques. Les antibiotiques, surtout lorsqu’ils sont pris de façon abusive, altèrent le microbiote. Ils ne font pas de distinction : ils détruisent toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises. Il est recommandé de prendre des suppléments de probiotiques deux heures avant ou après la prise d’antibiotiques.
  3. Consommez des bactéries bénéfiques régulièrement. Recherchez ces souches dans les probiotiques : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus et Streptococcus thermophilus. Pour connaître quels probiotiques vous conviennent, selon vos symptômes ou objectifs, consultez gratuitement le Guide clinique des probiotiques (Canada 2016) en ligne (aussi offert en application mobile). Les probiotiques peuvent être pris sur une base régulière avec quelques semaines de repos à l’occasion.
  4. Nourrissez-vous d’aliments riches en probiotiques : kimchi, miso, kombucha, kéfir, yogourt, fromage, choucroute et autres légumes fermentés. Ces aliments renferment des cultures vivantes de bactéries qui aident à repeupler la flore bactérienne. Il existe aussi d’autres aliments fermentés qui ne contiennent pas de cultures vivantes, mais qui ont une teneur élevée en vitamines et composés bioactifs améliorant la digestibilité : tempeh, sauce soya, bière et vin (avec modération), chocolat, pâte de levain, etc.
  5. Évitez les aliments riches en gras et en sucre. Le gras (saturé et trans) et le sucre (le sucre raffiné et les féculents comme le pain blanc ou les pâtes blanches) affament les bonnes bactéries et nourrissent les mauvaises.
  6. Consommez des prébiotiques. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires (impossibles à digérer par l’humain) fermentées par les bactéries bénéfiques de notre intestin. Ils nourrissent donc les bactéries intestinales déjà implantées. Leur impact sur la santé du microbiote est aussi, sinon plus, important que celui des probiotiques. Les prébiotiques améliorent la régularité intestinale, appuient le système immunitaire, favorisent l’absorption de certains minéraux et aident à régulariser la faim, la satiété et le métabolisme des lipides et du glucose (sucre).
  7. Évitez d’aseptiser votre environnement. On ne vous recommande pas ici d’abandonner le lavage de mains, mais bien d’éviter de le faire trop souvent. Même chose pour vos comptoirs et autres surfaces. N’utilisez pas de savons ni de produits nettoyants antibactériens (notamment ceux contenant du triclosan); lavez vos surfaces simplement avec une eau savonneuse. Vous pouvez l’enrichir d’une huile essentielle au besoin. Les désinfectants synthétiques, en plus de dégager des composés volatils irritants et nocifs, contribuent à la résistance générale des bactéries, un problème mondial inquiétant.
  8. Évitez les aliments transformés. Certains ingrédients retrouvés dans les produits transformés affaiblissent le microbiote. On parle notamment d’émulsifiants comme le polysorbate 80 et d’édulcorants artificiels dont la saccharine.
  9. Contrôlez votre stress. Le stress acidifie le corps, augmente l’inflammation et affaiblit le système immunitaire, ce qui peut réduire la qualité du microbiote. Les méthodes pour diminuer le stress sont nombreuses : méditation, yoga, Pilates, exercices de respiration, activité physique… Choisissez celle qui vous convient et avec laquelle vous vous sentez le plus à l’aise.

Petit bonus : une recette tirée du livre The Well-fed Microbiome Cookbook de Kristina Campbell pour nourrir votre microbiote de façon savoureuse!

Nouilles soba au poulet, aux arachides et au gingembre

Les nouilles soba* sont une option sans gluten (à condition de choisir celles faites de sarrasin à 100 %) intéressante, car elles contiennent des prébiotiques (qui nourrissent vos bonnes bactéries). Le gingembre quant à lui stimule la digestion et a des propriétés anti-inflammatoires qui favorisent la guérison.

Donne 4 portions * Préparation 20 minutes * Cuisson 10 minutes

Ingrédients

  • ⅓ tasse de beurre d’arachide croquant
  • ¼ tasse de sauce soya faible en sodium
  • 2 c. à soupe de vinaigre de riz
  • 2 c. à soupe de sirop d’érable
  • 1 c. à thé de pâte de chili style asiatique
  • Morceau de gingembre (3 cm) haché grossièrement
  • 1 ou 2 c. à table d’eau
  • 1 paquet de nouilles soba (225 g) 100 % sarrasin
  • 2 c. à table d’huile de sésame
  • 2 tasses de poulet cuit coupé en dés
  • ¼ tasse d’oignons verts (partie verte seulement)
  • 1 grosse carotte pelée et râpée

Préparation

  1. Dans un mélangeur, combiner le beurre d’arachide, la sauce soya, le vinaigre de riz, le sirop d’érable, la pâte de chili et le gingembre. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte. Ajouter juste assez d’eau pour obtenir la consistance d’une sauce.
  2. Faire cuire les nouilles selon les directives sur l’emballage. Lorsqu’elles sont cuites, les passer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.
    Dans une grosse poêle (ou un chaudron), mélanger les nouilles et l’huile de sésame.
  3. Ajouter le poulet, les oignons verts et la carotte. Mélanger et réchauffer à feu doux de 2 à 3 minutes.
    Servir avec le sourire!

* Vous les trouverez dans la section des aliments asiatiques ou dans les marchés d’aliments naturels. Si vous désirez conserver la version sans gluten, vous pouvez opter pour des nouilles de riz ou de quinoa.

Références :
FORSYTHE et coll., Microbial endocrinology: The microbiota-gut-brain axis in health and disease. Advances in experimental medicine and biology, 2014.
Gutmicrobiotaforhealth.com
Guide clinique des probiotiques, Canada, 2016.
SIMONETTO, Isabelle. Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau, 2011.
GHERSON, Michael. The Second Brain: A Grounbreaking New Understanding of Nervous Disorders of the Stomach and Intestine, HarperCollins Publishers, 1999.
CAMPBELL, Katrina. The Well-Fed Microbiome Cookbook, Rockridge Press, 2016.

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Vous avez un deuxième cerveau. Où se cache-t-il?

Dans cet article, vous découvrirez que vous cachez un deuxième cerveau… au fond de vos entrailles! Vous apprendrez quelles sont ses fonctions et ce qui se passe quand il est malade. Vous verrez aussi comment bien l’entretenir.

Avoir l’estomac noué, manger ses émotions, avoir la peur au ventre. Est-ce vraiment un hasard si toutes ces expressions relient les émotions à la panse? D’ailleurs, serait-ce aussi une coïncidence que le mot « panse » soit utilisé pour parler du ventre? Hum! Je ne « pense » pas! 😉

Lorsque les scientifiques ont découvert un réseau de 100 millions de neurones entourant le système digestif, ils sont restés bouche bée. C’est autant de neurones qui constituent la moelle épinière; le cerveau en compte 100 milliards. Mais quand ces chercheurs ont compris que ce système neuronal était en bonne partie indépendant du grand manitou – le cerveau –, ils sont tombés sur le dos! Eux qui avaient la certitude absolue que le cerveau était le seul maître à bord, qu’il contrôlait tout le corps. Et vlan!

Le copilote du cerveau

Cet ensemble de cellules nerveuses a été baptisé système nerveux entérique (SNE). La communauté scientifique le qualifie de 2e cerveau. D’ailleurs, les neurones des 2 cerveaux ont même une origine embryonnaire commune. Le SNE est toutefois anatomiquement plus diffus que son grand frère. Plutôt que de former un organe regroupé, il est entortillé autour des intestins, telle une ficelle.

Dans son livre The Second Brain, le neuro-gastro-entérologue Michael Gershon explique si le SNE dépendait à 100 % du cerveau, il faudrait bien plus de cellules nerveuses qui les connectent l’un à l’autre pour échanger toute l’information.

Toujours selon le Dr Gherson, le SNE n’est donc pas un esclave du cerveau, mais son copilote, doté d’un esprit libre. Il avance que le SNE, grâce à toute l’information qu’il collecte par ses propres cellules nerveuses, peut choisir de faire une action sans l’aval du cerveau. Il pourrait même aller à l’encontre d’une commande cérébrale. Le SNE envoie plus d’informations au cerveau qu’il n’en reçoit.

Ce deuxième cerveau vous sert à quoi au juste?

  • Le SNE contrôle l’ensemble des fonctions digestives : péristaltisme ou transit intestinal, circulation sanguine du tube digestif, activité des muqueuses, étanchéité de la barrière intestinale, etc.
  • Le SNE est en lien étroit avec le système immunitaire : de 70 à 80 % des cellules immunitaires sont concentrées dans le système digestif.
  • Le SNE aurait une influence sur les émotions : les cellules nerveuses entériques ont une relation étroite avec la sérotonine, cette même hormone qui joue un rôle crucial dans l’humeur. D’ailleurs, un grand nombre de personnes souffrant d’un syndrome du côlon irritable sont aussi affectées par l’anxiété et l’angoisse.

Le microbiote : essentiel au SNE

Le SNE reconnaît les bonnes et les mauvaises bactéries qui colonisent l’intestin. Ses actions dépendront donc du contenu bactérien intestinal, que l’on nomme microbiote. La présence de mauvaises bactéries pourrait amener le SNE à sécréter des substances pro-inflammatoires et même des anxiogènes (substance qui favorise l’anxiété), par exemple.

Les plus récentes recherches nous apprennent que le rôle du microbiote (qui représente environ 100 000 milliards de bactéries) va bien au-delà de la santé digestive. Grâce, entre autres, à sa relation avec le SNE, le microbiote augmente l’immunité, contrôle l’inflammation, améliore les fonctions cérébrales, améliore l’équilibre hormonal et a un impact sur la santé du cerveau et du système nerveux.

De plus, le microbiote permet la synthèse de certaines vitamines essentielles (dont la vitamine B12, la vitamine K et l’acide folique). En décomposant les fibres que vous êtes incapables de digérer, les bactéries bénéfiques produisent des molécules d’acides gras à courtes chaînes, qui nourrissent les cellules du côlon. Les bonnes bactéries sont de vrais petits soldats : elles surveillent la barrière intestinale (qui doit laisser passer les nutriments, mais pas les agents pathogènes et toxiques) et se battent contre les mauvaises bactéries pour les ressources.

Certaines maladies pourraient être associées à un débalancement du microbiote.

  • Maladies auto-immunes (arthrite, côlon irritable, colite ulcéreuse, thyroïdite d’Hashimoto)
  • Désordres cognitifs et cérébraux (Alzheimer, Parkinson, démence…)
  • Cancer
  • Obésité
  • Fatigue, douleurs articulaires
  • Troubles de l’humeur (dépression, anxiété)
  • Troubles d’apprentissage (TDAH, autisme)
  • Infertilité, complications de grossesse
  • Allergies, asthme, hypersensibilité
  • Troubles de la peau (eczéma, psoriasis…)
  • Diabète de type 2

Il a été démontré que les patients atteints de maladies liées au cerveau ont un microbiote altéré (dysbiose) et souffrent généralement de symptômes gastro-intestinaux. Cette avenue de recherche est très prometteuse pour la découverte de nouveaux traitements.

Ces données scientifiques soutiennent ce que la chiropratique affirme depuis toujours : le bon fonctionnement du système nerveux couplé à de saines habitudes de vie est au cœur même de la santé optimale.

Ne manquez pas la deuxième partie de ce blogue : 9 trucs pour nourrir vos bonnes bactéries

 

Références :
FORSYTHE et coll., Microbial endocrinology: The microbiota-gut-brain axis in health and disease. Advances in experimental medicine and biology, 2014.
Gutmicrobiotaforhealth.com
Guide clinique des probiotiques, Canada, 2016.
SIMONETTO, Isabelle. Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau, 2011.
GHERSON, Michael. The Second Brain: A Grounbreaking New Understanding of Nervous Disorders of the Stomach and Intestine, HarperCollins Publishers, 1999.
CAMPBELL, Katrina. The Well-Fed Microbiome Cookbook, Rockridge Press, 2016.

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Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Ah! Le grand mystère. La question revient souvent et il s’agit probablement de la crainte la plus commune associée aux soins chiropratiques. Quel est le phénomène physique lié à ce bruit? Est-ce dangereux ou douloureux? Y a-t-il des conséquences à « se craquer » soi-même une articulation? Trouvez enfin les réponses que vous cherchez en lisant ce qui suit.

Le chiropraticien effectue une manipulation articulaire que l’on nomme ajustement chiropratique. L’exécution de cette manœuvre est rapide, précise et de faible amplitude.

L’ajustement vise une articulation dont le mouvement ou le positionnement est incorrect. Cet état articulaire se nomme subluxation.

La subluxation est à l’origine de pertes de mouvement, d’inflammation, de raideurs musculaires, de douleur et d’un dysfonctionnement du système nerveux.

La cavitation : un savant mélange de physique et de chimie

Lors de certains ajustements chiropratiques, un bruit peut survenir. Ce phénomène se nomme la cavitation. Soyez d’abord rassuré : ce ne sont pas les os qui craquent ni un tendon, un ligament ou encore un muscle.

Une articulation est généralement formée de 2 os adjacents, dont la jonction est entourée d’une capsule articulaire, que l’on pourrait comparer à un ballon de fête. À l’intérieur de la capsule se trouve le liquide synovial (ou synovie) qui a plusieurs fonctions : lubrification, facilitation du mouvement, absorption des chocs, élimination des déchets et apport en nutriments aux os et cartilages. On retrouve aussi de l’oxygène, du dioxyde de carbone et de l’azote sous leur forme liquide, dissous dans la synovie.

L’ajustement chiropratique entraîne un étirement très rapide de la capsule articulaire au-delà de la limite physiologique normale, ce qui augmente le volume de la capsule et crée un vacuum (une bulle vide) à l’intérieur de l’articulation. L’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote dissous dans le liquide synovial passent de la forme liquide à la forme gazeuse, remplissant ainsi la bulle de gaz. On pourrait comparer cela à l’ouverture d’une bouteille de champagne. Au moment où la bouteille s’ouvre, les gaz dissous dans le liquide s’échappent. On aperçoit alors les bulles remonter à la surface.

Si les scientifiques s’entendent sur la formation de la bulle, il existe toutefois deux théories expliquant l’origine du son, qui se font bataille depuis plusieurs décennies. La première veut que ce soit l’éclatement de la bulle (ou de microbulles de gaz) qui entraîne le « crac » sonore alors que l’autre soutient que c’est plutôt la formation de la bulle qui produirait le bruit typique. Deux études plus récentes (2015 et 2018), une démontrant la cavitation sous résonnance magnétique et l’autre présentant plutôt un modèle mathématique, ont gardé les deux théories sur le tapis.

Est-ce vraiment une cavitation?

La particularité de la cavitation, c’est qu’elle est suivie d’une période réfractaire, qui dure une vingtaine de minutes, durant laquelle il est impossible de reproduire le craquement. C’est le temps moyen que prendront l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote pour retourner sous leur forme liquide dans la synovie.

Alors si vos articulations craquent à répétition, il ne s’agit pas d’une cavitation articulaire. Il est probable que ce soit un tendon contracté frottant sur un os ou sortant de son sillon anatomique (une petite gouttière creusée dans l’os qui facilite le glissement adéquat du tendon). Les crépitements sont plus souvent dus à des débris articulaires (fragments osseux ou ligamentaires) flottant dans la synovie.

Est-ce douloureux ou dangereux, docteur?

La cavitation ne crée pas de douleur. La présence d’inflammation, d’irritation ou de tensions musculaires pourrait expliquer un certain inconfort lié à l’ajustement chiropratique. La douleur est un signe qu’il était grand temps que la correction articulaire se fasse!

Il n’y a pas de danger associé au phénomène de la cavitation. Le chiropraticien procède à divers examens et pose un diagnostic avant d’exécuter un ajustement chiropratique afin de déterminer s’il existe des risques reliés à l’état d’un patient – par exemple, l’ostéoporose sévère est une contre-indication à l’ajustement. Soyez rassuré, les risques sont mineurs et le docteur en chiropratique est formé (doctorat universitaire de premier cycle d’une durée de 5 ans) pour les reconnaître. Raison de plus pour confier votre colonne vertébrale à un professionnel de la santé qualifié.

Si vous expérimentez un craquement articulaire accompagné de douleurs, consultez un professionnel de la santé.

Est-ce que la cavitation est nécessaire lors de l’ajustement?

Certaines techniques chiropratiques emploient des outils qui n’occasionnent pas de cavitation. L’ajustement chiropratique typique est habituellement accompagné d’une cavitation. Une revue de littérature démontre que la cavitation pourrait améliorer le résultat d’un ajustement chiropratique, mais qu’il n’est pas essentiel à l’obtention de bénéfices.

La production d’un son pourrait toutefois ajouter un effet psychologique (type placebo) de réussite de l’ajustement, particulièrement chez les patients ayant des attentes en ce sens. Le contraire est aussi vrai, ces mêmes patients pourraient voir leurs bienfaits diminuer lors d’un ajustement sans cavitation.

Est-ce qu’il y a des conséquences à « se craquer » soi-même?

La question n’est pas simple et la science n’a pas vraiment de réponse claire. Donald Unger, un médecin américain, a remporté le prix Ig Nobel pour avoir fait craquer les articulations de sa main gauche, mais pas ceux de sa main droite, quotidiennement pendant 60 ans. À l’issue de son expérimentation, l’état de ses deux mains était similaire. Il a voulu démontrer à sa mère que cette habitude n’augmentait pas les risques de souffrir d’arthrite ou d’arthrose. On peut dire qu’il avait de la détermination! Mais il ne s’agit ici que d’un seul cas, ce qui a peu de valeur scientifique.

Cela dit, « se craquer » le dos ou le cou soi-même n’est pas la meilleure des idées. Cette manœuvre ne comporte aucune précision et donnera du mouvement aux articulations qui bougent déjà facilement. Le chiropraticien, quant à lui, sélectionne les vertèbres bloquées (subluxation), puis les ajuste spécifiquement, dans la direction souhaitée (en rotation, en flexion, en extension…). En reproduisant la manœuvre régulièrement, vous étirerez sans cesse les mêmes capsules articulaires sans corriger les articulations bloquées (subluxation) qui entraînent des irritations des systèmes nerveux et musculaires, entre autres. Vous augmentez donc les risques de créer des instabilités articulaires.

La cavitation est donc un phénomène normal, sans douleur et sans danger, qui accompagne certains ajustements chiropratiques.

Si vous avez certaines craintes ou réticences envers l’ajustement chiropratique, n’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. Il pourra modifier son approche ou vous expliquer plus en détail les mécanismes sous-jacents.

 

Références :
SUJA et BARAKAT. « A Mathematical Model for the Sounds Produced by Knuckle Cracking », Scientific Reports, 2018, vol. 8, article no 4600.
UNSWORTH, A., et coll. « Cracking joints – A bioengineering study of cavitation in the metacarpophalangeal joint », Annals of the Rheumatic Diseases, 1971, vol. 30, p. 348.
KAWCHUK, G. N. et coll. « Real-Time Visualization of Joint Cavitation », PLOS ONE, 2015. //doi.org/10.1371/journal.pone.0119470
BAKKER, M. et J. MILLER, « Does an audible release improve the outcome of a chiropractic adjustment? », The Journal of the Canadian Chiropractic Association, 2004, vol. 48, no 3, p. 237-239.

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Comment prévenir les 8 maladies les plus mortelles

Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de la moitié des morts au Canada, des chiffres qui pourraient grandement s’améliorer si la population adoptait de meilleures habitudes de vie. Bien qu’un style de vie sain ne soit pas une garantie et que d’autres facteurs comme la génétique peuvent influencer l’état de santé, la science a tout de même démontré que les saines habitudes de vie contribuaient fortement à une meilleure qualité de vie. Dans cet article, vous découvrirez des trucs et astuces pour vous aider à prévenir les 8 maladies les plus mortelles.

1. Maladies cardiaques

Au Canada, les pathologies du cœur (cardiopathie ischémique, angine, insuffisance cardiaque, etc.) sont la 2e cause de mortalité, après le cancer. Les personnes sédentaires, présentant un surplus de poids ou souffrant d’hypertension ou de diabète de type 2 sont plus susceptibles de développer une maladie du cœur. Malgré un facteur de risque lié à la génétique, il est possible de prévenir les maladies cardiaques en adoptant de saines habitudes de vie.

A. Cesser de fumer. Plus de fumeurs meurent d’une maladie cardiaque que du cancer du poumon chaque jour. La cigarette augmente la pression artérielle, durcit les artères et crée une constriction des vaisseaux sanguins. Même la fumée secondaire est dangereuse.

B. Surveiller sa consommation de sel. Ce conseil s’applique particulièrement aux personnes qui présentent une pression artérielle élevée. Notre consommation de sel idéale devrait tourner autour de 1500 mg/jour. Il est important de porter une attention particulière au sel qui se cache dans les produits transformés (même les produits sucrés comme les pâtisseries). Il faut tout de même demeurer vigilant puisqu’une insuffisance en sodium peut être fatale.

C. Consommer suffisamment de potassium. Le potassium travaille en équipe avec le sodium pour réguler la pression artérielle. L’apport quotidien recommandé est de 4,7 g, mais la majorité des gens n’en consomment pas assez. Intégrez régulièrement des aliments qui en contiennent beaucoup comme la banane, l’avocat, l’épinard, la patate douce, les lentilles…

Si vous avez des symptômes de maladie cardiaque, consultez un médecin.

2. Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) et cancer du poumon

Que l’on parle d’emphysème, de bronchite chronique ou d’asthme chronique, les MPOC sont particulièrement incapacitantes. Le cancer du poumon, quant à lui, est le type de cancer le plus répandu au Canada. Il présente aussi un faible taux de survie, seulement 17 % des personnes atteintes vivent plus de 5 ans après son diagnostic. Afin de réduire les risques de développer une telle maladie, on doit :

A. Cesser de fumer. L’arrêt tabagique est l’aspect le plus important dans la prévention du cancer pulmonaire.

B. Éviter la pollution de l’air. Surveillez les alertes de smog et, si c’est possible, évitez de sortir lorsque l’air est particulièrement vicié. Si vous avez un système respiratoire fragile, il est possible de porter un masque pour filtrer les agents polluants.

C. Réduire les toxines aériennes dans l’air de la maison. Les produits ménagers toxiques, les parfums d’ambiance, les chandelles, la fumée de tabac et les résidus domestiques dangereux (RDD) peuvent contaminer l’air que vous respirez à l’intérieur même de votre maison. Si l’air extérieur est sain, ouvrez les fenêtres. Procurez-vous un purificateur d’air, utilisez un aspirateur muni d’un filtre HEPA (haute efficacité) régulièrement, choisissez des produits ménagers sans parfums ni toxines, faites usage d’un diffuseur d’huiles essentielles pour assainir l’air et désodoriser (choisissez une huile de haute qualité afin d’éviter de diffuser des solvants). L’exposition au radon est l’une des causes du cancer pulmonaire; faites vérifier le taux de radon de votre maison et prenez les mesures nécessaires pour en réduire votre exposition.

D. Faire une activité physique légère à modérée quotidiennement. L’exercice physique augmente les capacités d’oxygénation. Marchez tous les jours ou faites une activité comme le patin, le ski de fond, l’aquaforme, etc.

E. Combattre l’inflammation. L’inflammation des voies respiratoires est souvent associée aux MPOC. Combattez-la en adoptant une alimentation anti-inflammatoire (beaucoup de fruits et de légumes, moins de sucres raffinés, de produits transformés, de produits laitiers, etc.). Environ 8 % des cancers pulmonaires ont été liés à une trop faible consommation de fruits et légumes qui contiennent de nombreux antioxydants. L’exercice physique et le repos sont aussi des façons efficaces de réduire l’inflammation.

F. Consulter un chiropraticien. En plus de vous guider dans le choix de saines habitudes de vie, votre chiropraticien pourra aider votre système respiratoire à mieux fonctionner de 2 façons. D’abord en favorisant une mécanique optimale du diaphragme, des côtes, des clavicules et des muscles accessoires de la respiration, qui doivent bouger librement pour assurer une entrée et une sortie d’air efficaces. Puis en optimisant le système nerveux, qui est le coordonnateur de toutes les fonctions du corps, incluant les fonctions respiratoires.

Si vous constatez un changement dans vos fonctions respiratoires (respiration sifflante, toux chronique, souffle court, infections respiratoires fréquentes, expectorations sanguinolentes, etc.), consultez un médecin.

3. Accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est défini par un blocage ou une déchirure d’un vaisseau sanguin irriguant le cerveau, causant ainsi une réduction de son apport en oxygène et nutriments dans une région précise plus ou moins étendue. Les personnes souffrant d’une maladie cardiaque, d’hypertension artérielle, d’une inflammation des vaisseaux sanguins ou de fibrillation cardiaque sont plus à risque. Les fumeurs et les individus avec un historique familial d’AVC présentent aussi plus de risques. Différentes dispositions peuvent être prises pour prévenir l’AVC.

A. Adopter de saines habitudes de vie « amies du cœur ». Une alimentation saine, chargée en fruits et légumes et pauvre en sucres raffinés et produits transformés est un excellent départ. L’activité physique régulière optimise aussi la santé cardiovasculaire.

B. Cesser de fumer. Eh oui! Ça revient toujours…

C. Maintenir un poids santé. Votre indice de masse corporelle devrait se situer entre 18 et 25. Si vous avez de la difficulté à perdre du poids malgré de saines habitudes de vie, consultez un professionnel de la santé. Certains troubles métaboliques et endocriniens pourraient en être la cause.

D. Vérifier son taux de sucre sanguin. Maintenir un taux de sucre optimal dans le sang est primordial pour la santé. Les gens qui souffrent de diabète de type 2 et de prédiabète sont plus enclins à souffrir d’autres maladies chroniques que la population générale.

E. Surveiller son taux de cholestérol. La part de responsabilité du cholestérol dans les maladies cardiovasculaires est plus contestée que jamais. De plus en plus de scientifiques mettent en doute le fait qu’un haut taux de cholestérol soit à l’origine de maladies cardiaques et d’AVC. Le niveau de cholestérol semblerait être toutefois un bon indicateur de la santé cardiovasculaire. Si vous avez un taux de LDL (mauvais cholestérol) élevé, revoyez votre alimentation et augmentez votre niveau d’activité physique.

F. Savoir reconnaître les symptômes d’AVC. Une prise en charge rapide d’un AVC en cours aide grandement à prévenir les séquelles. L’acronyme VITE peut vous aider à vous rappeler quels symptômes sont à surveiller : Visage (est-il affaissé?), Incapacité (à lever les bras), Trouble (de la parole) et Extrême urgence.

G. Et les soins chiropratiques? Pendant de nombreuses années, l’ajustement chiropratique cervical a été soupçonné d’être une cause d’AVC en raison de 2 cas particulièrement médiatisés. Grâce à la recherche scientifique, nous savons maintenant que les risques sont extrêmement faibles. Près de 80 % des AVC sont précédés de symptômes tels que des maux de tête et des douleurs cervicales, poussant les gens à consulter en chiropratique, mais aussi en médecine. Les résultats d’une étude sont clairs : que les patients aient visité un médecin ou subi une manipulation cervicale par un chiropraticien, le risque d’AVC était similaire.

4. Maladie d’Alzheimer

Pertes de mémoire, confusion mentale et différents troubles de la pensée sont les symptômes les plus fréquents de cette maladie. Des plaques fragmentées (bêta-amyloïdes) se retrouvant au niveau du cerveau sont à l’origine de ces symptômes cognitifs. Même si l’Alzheimer a une composante génétique, le style de vie est de plus en plus pointé du doigt. Voici quelques trucs pour vous aider à la prévenir.

A. Adopter un style de vie « ami du cœur ». Un style de vie « ami du cœur », c’est un style de vie « ami du cerveau ». Une saine alimentation, couplée à de l’exercice physique régulier et à un sommeil adéquat, réduirait de 40 % les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer. Ce qui est profitable pour le cœur l’est aussi pour le cerveau!

B. Explorer le régime « MIND » (Intervention méditerranéo-DASH pour le retardement du déclin neurologique). Cette diète est un hybride entre le régime méditerranéen et le DASH (diète pour réduire la pression artérielle). Des chercheurs de l’Université Rush ont démontré que l’adoption de ce régime, constitué de 10 aliments à consommer et 5 aliments à bannir, réduisait de 53 % les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Les octogénaires ayant suivi cette diète pendant 5 ans étaient 7,5 ans plus jeunes que les autres d’un point de vue cognitif. Les 10 aliments à privilégier sont : les légumes-feuilles, les autres légumes, les légumineuses, les grains entiers, les noix, la volaille, les fruits de mer, le vin rouge (un verre par jour), l’huile d’olive et les baies (particulièrement les bleuets). Les aliments à éviter sont la viande rouge, le beurre et la margarine, le fromage, les pâtisseries et friandises et les aliments issus de la restauration rapide (malbouffe). Assurez-vous de consommer suffisamment d’oméga-3 et d’avoir un apport en vitamine D adéquat. Prenez des suppléments de qualité supérieure au besoin.

C. Prioriser le sommeil. La protéine (bêta-amyloïde) présente dans les plaques typiquement observées dans le cerveau des gens atteints de la maladie d’Alzheimer est réduite par le sommeil. Donc meilleures sont la qualité et la qualité de sommeil, plus bas sont les taux sanguins de la protéine bêta-amyloïde. Entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit sont recommandées. Établissez une routine et conservez-la.

D. Faire des exercices cognitifs. Les activités cognitives peuvent aider à améliorer le raisonnement, la mémoire et la vitesse d’exécution du cerveau. Les jeux de logique, les mots croisés et le sudoku sont d’excellents exemples d’activités.

E. Maintenir une bonne santé intestinale. Certaines études ont fait le lien entre le développement des plaques bêta-amyloïdes et la pauvreté du microbiote intestinale. Faites le plein d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, kombucha, miso, etc.) et de pré et probiotiques pour bien nourrir vos bonnes bactéries. Et comme la maladie d’Alzheimer a été surnommée diabète de type 3 en raison de sa similarité avec le diabète de type 2 (dérèglement de la réponse au glucose dans les cellules cérébrales), une consommation réduite en sucre pourrait aussi être bénéfique dans la prévention de cette maladie neurodégénérative.

5. Diabète de type 2

Cette maladie est un véritable fléau en Amérique du Nord. Elle est le résultat du style de vie. Les personnes sédentaires, en surpoids, souffrant d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial sont plus à risque de développer cette maladie. Les gens qui souffrent d’un diabète de type 2 sont plus à risque de développer un syndrome métabolique, une maladie cardiovasculaire, un cancer ou toute autre maladie chronique. L’adoption d’un mode de vie sain est la première étape à franchir afin de réduire les risques de développer un diabète de type 2.

A. Faire de l’activité physique. Bouger, c’est la santé! En plus de favoriser le maintien d’un poids santé, l’activité physique réduit l’anxiété et le stress, améliore la santé du cœur et aide à ralentir la progression du diabète de type 2.

B. Adopter une alimentation saine. Rien de nouveau ici. Favorisez les fruits et les légumes, réduisez votre apport en sel et en sucres raffinés et éliminez les gras trans. Augmentez votre consommation de bons gras (huile d’olive et de pépin de raisin, avocat, poisson, chia, chanvre, lin, etc.) et évitez les produits transformés. En réduisant de 7 % son poids corporel lorsqu’on est en surpoids, on diminue le risque de souffrir de diabète de type 2 de 58 %. Ça vaut le coup!

6. Cancer du côlon

Ce type de cancer est le 2e plus fatal. L’obésité, la sédentarité ou un historique de polypes intestinaux et de côlon irritable sont les facteurs de risque principaux. Voici quelques astuces pour vous aider à prévenir cette maladie.

A. Repenser la diète. La consommation de viande rouge et d’alcool augmente les risques de souffrir de ce type de cancer. Augmentez la quantité de fibres que vous consommez afin d’accélérer votre transit intestinal. Nourrissez votre microbiome grâce à des aliments fermentés ou des suppléments de probiotiques. Consommez davantage d’acides gras oméga-3.

B. Cesser de fumer. Le tabac est un des facteurs de risque du cancer du côlon.

C. Subir un dépistage. Demandez une analyse de selles à votre médecin si vous constatez des changements dans votre processus d’élimination (odeurs inhabituelles, sangs dans les selles, douleurs intestinales anormales, fréquence ou consistance inhabituelle des selles, etc.). Un dépistage précoce améliore le pronostic. Vous êtes ultimement responsable de votre santé.

7. Maladie rénale

Le rein est l’organe qui filtre le sang. Les gens atteints de diabète de type 2, d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial de maladie rénale sont plus à risque. Il est possible de réduire ces risques en suivant ces quelques conseils.

A. Adopter la diète rénale. Semblable à la diète méditerranéenne, la diète rénale préconise la consommation de fruits et de légumes, de légumineuse, de grains entiers, de poisson et de volaille tout en limitant grandement la consommation de sel.

B. Surveiller son taux de sucre. Le diabète étant un facteur de risque important, réduire sa consommation de sucre et vérifier sa glycémie régulièrement est une bonne habitude à prendre.

C. Cesser de fumer.

D. Limiter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce type d’analgésique (Advil, par exemple) réduit l’apport sanguin aux reins. Consultez un pharmacien ou un médecin afin de choisir une autre option pour soulager la douleur.

E. Éviter les boissons gazeuses. La consommation de plus de 2 boissons gazeuses par jour a été liée à des dommages rénaux.

8. Dépression

Les symptômes les plus communs de dépression sont la tristesse généralisée, la perte de motivation, les troubles de concentration, une perte d’appétit, les troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie), la fatigue et les idées suicidaires. Près de 2 personnes dépressives sur 3 rapportent divers symptômes physiques comme des douleurs articulaires et musculaires. Il existe certains facteurs de risque à la dépression comme le stress chronique ou intense, un traumatisme émotionnel, une exposition répétée à la violence ou à des abus. Voici quelques astuces pour aider à prévenir cet état.

A. Consulter en psychothérapie. S’ouvrir à quelqu’un et se confier est bénéfique pour l’esprit. Un psychologue saura vous outiller pour faire face aux différentes situations qui pourraient aggraver un état dépressif.

B. Pratiquer la méditation et la pleine conscience. Ces méthodes permettent de mieux gérer le stress et se sont avérées efficaces pour contrer les symptômes de dépression mineure. En faire une habitude quotidienne permet de mieux comprendre notre état d’esprit et de calmer le petit hamster.

C. Faire de l’activité physique. L’intensité et la fréquence de l’activité physique augmentent les effets protecteurs. L’exercice physique réduit aussi les risques de rechute.

D. Adopter une alimentation saine. Des liens ont été faits entre le débalancement du microbiote et la dépression. Ajoutez des aliments fermentés et des probiotiques à votre alimentation, en plus de vous assurer d’un apport suffisant en oméga-3, vitamine D, vitamine B12. Préconisez les légumes verts, les fruits de mer et les poissons. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente les risques de dépression.

E. Adopter de saines habitudes de vie. Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes, portez une attention particulière à ce qui entre dans votre tête (bulletins de nouvelles, lectures, émissions de télévision) et entretenez des relations saines. De telles habitudes vous aideront à prévenir les troubles de la dépression.

 

Références :
Prevention magazine, Prevention’s Guide to Preventing Disease, avril 2018, pp 42-62.
Cassidy et coll. Risk of Vertebrobasilar Stroke and Chiropractic Care : Results of a Population-Based Case-Control and Case-Crossover Study, Spine, février 2008, vol. 33, no 4S, pp. 176-183.
Harach et coll. Reduction of Abeta amyloid pathology in APPPS1 transgenic mice in the absence of gut microbiota, Scientific Reports, 2017, article 41802.
U.S. Centers for Disease Control and Prevention September 12, 2017
Gouvernement du Canada : //www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada-fiche-technique.html
L’Association pulmonaire Québec : //pq.poumon.ca/maladies/cancer-pulmonaire/?gclid=EAIaIQobChMIv6WGta7s2gIVTFcMCh3sLg2IEAAYASAAEgImlfD_BwE
Statistiques Canada : //www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2017001/article/14776-fra.htm

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Le lagom : Cette philosophie de vie à la Suédoise est en train de faire le tour du monde!

Le lagom (prononcer lar-gom) est la philosophie suédoise de la modération. « Ni trop, ni trop peu » en est le leitmotiv. On peut parler d’une quête d’équilibre par le juste milieu. Si certaines personnes se sentent interpellées par cet art de vivre scandinave qui privilégie la simplicité et l’égalité, d’autres la considèrent comme contraignante, réductrice et ennuyante. Anne Thoumieux, auteure du Livre du Lagom, explique que « Pour être une clé de l’épanouissement personnel, le lagom lifestyle ne doit pas être réducteur, mais au contraire libérateur. » Pour elle, la simplicité, l’ordre et la sérénité qui émanent de cette philosophie sont une bouffée d’air frais dans notre monde chaotique.

Pour savoir si cette façon de percevoir et vivre la vie pourrait vous faire du bien, découvrez-en les grandes lignes par vous-même.

Consommation intelligente, raisonnable et verte

Les Suédois privilégient l’achat local, responsable et surtout modéré. L’achat de vêtements à prix modique de basse qualité dans une grande chaîne de magasins est rejeté par les adeptes de lagom. Ils choisiront plutôt des vêtements, des meubles, des articles de cuisine ou de la literie de plus haute qualité qui leur dureront plusieurs années. Ils achèteront d’occasion quand c’est possible et réutiliseront ce qu’ils possèdent déjà. Cette façon de consommer leur permet d’abord de réduire leur empreinte écologique, mais aussi d’éviter de se retrouver ensevelis d’objets inutiles qui encombrent l’espace et l’esprit.

Les Suédois ne sont pas du genre à acheter « la plus grosse cabane » du quartier, ni même la dernière voiture de luxe. Pour eux, le luxe est un superflu qui crée un sentiment d’infériorité chez les plus démunis, ce qui est loin de correspondre aux valeurs d’égalité et de justice véhiculées par le lagom.

En d’autres mots : les adeptes de lagom consomment peu, mais mieux, profitent de ce qu’ils ont déjà, évitent de créer des injustices sociales et se soucient de leur empreinte écologique. On pourrait comparer le lagom au mouvement de simplicité volontaire, qui était populaire au Québec il y a quelques années.

Un espace de vie simple

À l’image de leur consommation minimaliste, l’espace de vie des Suédois est la plupart du temps épuré. Chaque pièce est pleinement habitée, fonctionnelle et libre de démesures. L’éclairage est relaxant plutôt qu’éblouissant. Il n’y a qu’à regarder le catalogue Ikea pour comprendre un peu l’idée. Les couleurs principales sont généralement neutres, quoique parfois plus punchées pour égayer l’ambiance.

Les Suédois optent pour le rangement caché, ce qui leur permet de dissimuler les objets du quotidien et de conserver un espace épuré. Selon Marie Kondo, consultante en rangement et auteure du best-seller Le pouvoir étonnant du rangement : désencombrer sa maison pour alléger sa vie : « ranger sa maison peut avoir une influence sur tous les autres aspects de sa vie. » Il s’agit d’une façon d’être plus zen, mieux dans sa peau et dans son environnement.

Bref, l’espace de vie est épuré, désencombré, bien rangé, mais personnalisé et chaleureux.

Alimentation optimale

La ligne directrice? Une alimentation locale, saine, biologique et non transformée. Les Suédois sont nombreux à consommer les légumes et les fruits qu’ils cultivent dans leur potager. Ils utilisent des méthodes de conservation que l’on connaît bien au Québec : confitures, conserves, fermentation, etc. Ils choisissent des produits frais qu’ils cuisineront eux-mêmes, la plupart du temps en famille ou entre amis. Pour eux, cuisiner et manger ensemble est un incontournable. Évidemment, ils appliqueront leur philosophie de modération sur la quantité de nourriture qu’ils servent et mangent.

Les Suédois mangent donc en quantité suffisante de la nourriture locale et fraiche, cuisinée en famille.

Reconnexion avec la nature

Dès que c’est possible, les adeptes de lagom profitent de la nature : randonnée, camping, ski de fond, raquette, etc. Ils privilégieront la pratique d’une activité physique dans les espaces verts. Pour eux, ce moment leur permet d’évacuer les tensions, de mieux gérer le stress et de reconnecter avec eux-mêmes tout en prenant une bonne bouffée d’air frais pour les poumons.

Beauté naturelle

Beaucoup de Suédoises préfèrent le look naturel. Leur trousse de cosmétiques et de maquillage est modeste, mais de bonne qualité. Elles opteront pour des couleurs plus neutres et éviteront d’appliquer plusieurs couches, dans le but d’obtenir un fini nude. Si l’on souhaite suivre le mouvement, on évite de « beurrer épais » mesdames et on choisit des produits durables et sans toxines, à la fois pour le maquillage, mais aussi pour les soins corporels.

La famille d’abord

Les Suédois placent l’enfant et la famille au centre de leurs préoccupations. Très peu d’entre eux font du travail supplémentaire et les vacances sont sacrées. Les employeurs sont sensibilisés à la conciliation travail-famille et comprennent qu’un employé heureux est un employé productif. Le congé parental est plus long que celui du Québec. Même la société est adaptée à la réalité familiale : centres commerciaux, boutiques et restaurants sont prêts à accueillir les enfants dans des espaces consacrés et à combler les besoins des parents. La parentalité se veut bienveillante et positive, les punitions ne font pas partie de l’éducation des enfants. Ils sont plutôt libres et deviennent autonomes rapidement.

Activité physique dans le respect de ses limites

Les Suédois ne sont pas du type à se faire violence lorsqu’ils pratiquent un sport. L’esprit de compétition? Très peu pour eux! Ils optent plutôt pour une activité revigorante, qui ne les laisse pas lessivés et vidés de leur énergie. Les adeptes du lagom n’aiment pas se mettre de la pression, ils éviteront de se pousser trop loin.

Ces principes peuvent vous rejoindre ou non. Plusieurs d’entre eux cadrent déjà avec les habitudes des Québécois, d’autres moins. Êtes-vous inspiré par cette philosophie?

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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Entre le boulot, les enfants, les cours de guitare et les réunions de parents, il peut parfois être difficile d’intégrer l’activité physique dans sa routine. Si, comme 80 % de la population américaine vous ne respectez pas les recommandations de base du CDC (Centers for Disease Prevention and Control), soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire, peut-être serez-vous intéressé par ces 20 astuces qui vous permettront de bouger plus au quotidien sans avoir à vous abonner au gym.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste. Si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici nos meilleures astuces pour intégrer plus de mouvement à votre routine.

1. Ajoutez des intervalles.

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

2. Explorez votre propre ville.

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

3. Modifiez votre trajet.

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

4. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions walk and talk? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

5. Promenez votre chien.

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes. Vous n’avez pas de chien? Il est possible de s’inscrire comme bénévole à la Société de protection des animaux (SPA) de votre région.

6. Entraînez-vous avec un ami.

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

7. Empruntez les escaliers.

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

8. Levez-vous de votre chaise.

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

9. Laissez l’auto à la maison.

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

10. Prenez des vacances différentes.

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

11. Planifiez vos séances d’entraînement.

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important. Si vous souhaitez que l’activité physique devienne une priorité, traitez-la comme telle : inscrivez-la en premier dans votre agenda.

12. Faites participer les enfants.

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

13. Utilisez les réseaux sociaux.

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement. Pourquoi ne pas créer un groupe Facebook dans le but de faire un challenge de 30 jours avec des amis : 20 burpees, 40 squats avant midi, 3 minutes de planche, etc.? Plusieurs entreprises utilisent ce concept pour atteindre leurs objectifs plus rapidement.

14. Optimisez votre temps devant la télé.

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux jumping jacks, la planche, les push-ups, les redressements assis, les squats et les lunges sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

15. Suivez votre progression.

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

16. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

17. Essayez du nouveau.

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

18. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses.

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

19. Fixez-vous un objectif.

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

20. Bougez en famille!

Profitez du week-end pour bouger en famille : randonnée pédestre, visite d’un musée, balade en patin, ski alpin, glissades sur neige, randonnée en vélo… Ce ne sont pas les activités qui manquent!

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais à //draxe.com/exercise-hacks/
1. //www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
2. //news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

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Syndrome de la tête plate chez les bébés : Comment le détecter [et surtout l’éviter]

Les nourrissons et bébés présentant un syndrome de la tête plate, aussi appelée plagiocéphalie, sont de plus en plus nombreux. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les causes et conséquences de ce problème (et pourquoi il est plus fréquent qu’avant), sur les façons de le prévenir et les traitements offerts, vous êtes à la bonne place!

Saviez-vous qu’un bébé naissant peut passer plus de 23 heures par jour couché sur le dos? Les os de son crâne étant souples et malléables, il arrive qu’une position prolongée entraîne un aplatissement d’une portion de la tête. Ce phénomène, nommé plagiocéphalie positionnelle, est encore plus commun depuis la mise en place de la campagne Dodo sur le dos, qui a permis de réduire drastiquement le nombre de cas de mort subite du nourrisson, mais qui a fait grimper les cas de plagiocéphalie chez les nourrissons de 22 % en 2004 à 46 % en 2013.

Qu’est-ce qui cause la tête plate?

Cette déformation visible de la boîte crânienne est causée par des forces externes soutenues. De nombreux facteurs entraînent ce type de force prolongée sur la tête.

  • Contrainte intra-utérine : Alors que le bébé est encore dans le ventre de sa mère, il peut subir une pression crânienne par manque de place ou par mauvais positionnement. Les bébés de plus gros poids et les gestations prolongées (plus de 40 semaines) peuvent y contribuer.
  • Le torticolis congénital : Certains bébés naissent avec une contracture importante du muscle sterno-cléido-mastoïdien, situé au-devant du cou. Ce faisant, le nourrisson est contraint dans ses mouvements cervicaux. Sa tête est maintenue dans la même position, une façon pour lui d’éviter la douleur.

  • L’utilisation de forceps ou d’une ventouse lors de l’accouchement : Cette intervention médicale augmente le stress sur le rachis cervical et les os crâniens.
  • Un accouchement prématuré, difficile ou une stagnation du bébé dans le canal vaginal à l’accouchement.
  • La subluxation vertébrale : Il s’agit d’un problème mécanique impliquant une articulation vertébrale. Ce peut être un désalignement de la vertèbre ou encore une restriction dans son mouvement articulaire. La subluxation vertébrale implique de nombreuses structures anatomiques dont les muscles et les ligaments. Elle entrave le fonctionnement du système nerveux (via la moelle épinière et les nerfs rachidiens) et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé globale.
  • La position sur le dos prolongée : Que ce soit dans son lit, dans la poussette, dans le siège d’auto, sur le sol ou encore dans un transat (balançoire, chaise vibrante, etc.), le nourrisson se retrouve la plupart du temps sur le dos.

Quelles sont les conséquences d’un syndrome de la tête plate?

Pendant longtemps, les spécialistes en pédiatrie ont cru que les conséquences d’une plagiocéphalie n’étaient qu’esthétiques. Mais des chercheurs soupçonnent désormais que le remodelage inadéquat du crâne pourrait avoir des effets négatifs qui vont bien au-delà du paraître.

  • Troubles de la mâchoire
  • Troubles visuels
  • Troubles auditifs
  • Troubles posturaux (lien possible avec la scoliose)
  • Désordres mentaux
  • Désordres psychomoteurs
  • Troubles de développement moteur et psychologique
  • Difformités esthétiques permanentes

Comment détecter un syndrome de la tête plate présent ou potentiel?

Certains signes pourront mettre la puce à l’oreille des parents.

  • Aplatissement visible d’un côté de la tête (droit, gauche ou arrière)
  • Bombement frontal
  • La tête prend une forme de parallélogramme lorsqu’on la regarde de haut
  • Devancement d’une oreille par rapport à l’autre
  • Les yeux ou les oreilles ne sont pas à la même hauteur
  • La bouche présente une asymétrie ou un désalignement
  • Une zone de calvitie (sans cheveux) sur un côté ou derrière la tête
  • Bébé a la tête tournée toujours du même côté
  • Présence d’un cordon musculaire sur le devant du cou
  • Bébé a de la difficulté à boire d’un sein précis lors de l’allaitement
  • Bébé ne prend pas bien le biberon d’un côté (bras gauche ou droit)
  • À 3-4 mois, bébé ne peut se pousser sur les avant-bras lorsqu’il est sur le ventre

Parents informés, parents prévenants

En sachant que près de la moitié des nourrissons sont atteints par la plagiocéphalie, les parents voudront intervenir dès la naissance afin de prévenir ce problème chez leur bébé.

Au quotidien, les parents peuvent réduire les risques de déformation crânienne ou favoriser un remodelage symétrique du crâne après la naissance.

  • Mettre bébé sur le ventre plusieurs fois par jour en augmentant progressivement la durée. Il est probable que bébé n’apprécie pas particulièrement cette position au début. Respectez-le et répétez l’expérience plus souvent. Petite astuce : dès que le cordon ombilical est coupé, installez le bébé sur le ventre ou la poitrine de maman. Dans les premiers jours de vie, conservez ce rituel quotidien en lui parlant doucement. Vous l’inciterez à relever la tête, ce qui renforcera sa musculature cervicale. En grandissant, bébé sera en mesure de se relever sur les avant-bras et prendra goût à cette position. Assurez-vous d’être près de lui au sol et amusez-le avec des jouets ou des objets contrastants ou colorés.
  • Installez-le sur le côté sous surveillance. Ne laissez jamais votre bébé seul dans son lit dans une position autre que sur le dos. Mais vous pouvez profiter de ses périodes d’éveil pour le coucher sur le côté. Aidez-vous d’un coussin ou d’un rouleau au besoin.
  • Réduisez l’usage d’équipement. À la place de la poussette, pourquoi ne pas faire du portage? En plus de renforcer le lien d’attachement avec votre bébé, vous améliorez par le fait même son système proprioceptif et son équilibre. Assurez-vous de faire du portage ergonomique (les genoux plus hauts que les fesses, pas suspendu par la fourche, face vers vous et à hauteur de bisou). Ne laissez pas votre bébé dans son siège de voiture (coquille) si ce n’est pas nécessaire.

  • Modifiez les positions lors de l’allaitement (droite, gauche, madone, football…)
  • Changez de bras lors du biberon.
  • Alternez le sens lorsque vous déposez bébé dans son lit de façon à ce qu’il tourne la tête des deux côtés pour vous regarder.
  • Changez bébé de sens lors des changements de couche. Gardez votre main dominante pour les selles.
  • Utiliser un petit coussin de tête en forme de cœur pour soutenir la tête de bébé lorsqu’il est sur le dos.

Que faire si vous soupçonnez un syndrome de la tête plate?

Votre chiropraticien est formé pour détecter les problèmes de plagiocéphalie et les troubles de mobilité de la colonne cervicale. Plus la détection d’un syndrome de la tête plate se fait tôt, meilleures sont les chances de régler le problème sans embûches. Vers l’âge de 4 mois, la malléabilité des os crâniens commence à diminuer. Il est donc important de profiter de cette fenêtre (0-4 mois) pour intervenir. Pendant longtemps, les spécialistes ont cru que la plagiocéphalie se réglait d’elle-même. Nous savons maintenant qu’une intervention rapide améliore le pronostic et pourrait vous éviter de recourir à l’orthèse crânienne.

En tant que parent vous pouvez arrêter ou ralentir la progression du problème en appliquant les actions de prévention nommées précédemment (section Parents informés, parents prévenants).

Consultez un chiropraticien dès que possible. Grâce à des examens et à différentes techniques articulaires et musculaires, le chiropraticien sera en mesure :

  • de détecter et corriger les restrictions à l’origine de la plagiocéphalie,
  • de rétablir le mouvement cervical,
  • d’améliorer la flexibilité de la colonne vertébrale,
  • de détendre la musculature cervicale.

Le chiropraticien utilise des méthodes douces, sécuritaires, efficaces et adaptées aux bébés. Il pourra aussi vous offrir des conseils sur la prévention et la gestion du syndrome de la tête plate au quotidien.

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