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Pour une maison plus saine : Remplacez ces 9 produits toxiques lors de votre ménage du printemps

Le printemps, c’est la saison du renouveau. C’est le moment parfait pour faire le grand ménage. Mais cette année, on ne fait pas seulement le ménage des placards, on sort les produits ménagers chimiques de la maison! Dans cet article, vous découvrirez quels sont les produits ménagers nocifs qui peuvent se cacher dans votre demeure et comment faire votre ménage sans endommager votre santé grâce à des recettes maison simples et naturelles.

Détoxifier notre environnement

Des dizaines de produits toxiques se cachent dans nos maisons. Ils ont des effets néfastes sur notre santé et engendrent du stress sur notre organisme. Ce printemps, on fait table rase (et on dispose de nos produits de façon écologique en s’informant auprès de l’écocentre de notre MRC).

Vérifiez la liste des ingrédients des produits suivants :

  • Produits nettoyants
  • Décapants
  • Désodorisants et parfums d’ambiance
  • Détachants
  • Nettoyants pour drain
  • Herbicides et insecticides
  • Anti-moisissures
  • Détergents à lessive
  • Savons à vaisselle et à lave-vaisselle

Ces produits (et bien d’autres) contiennent un nombre inimaginable de composantes toxiques, qui nuisent à la fois à notre santé et à notre environnement.

On élimine autant que possible ceux dont la liste d’ingrédients indique :

  • Parfums (ou fragrance)
  • Triclosan (un antibactérien qui contribue à la résistance des bactéries)
  • Chlore (eau de javel)
  • Phosphate, phosphate EDTA, NTA
  • 1,4-dioxane
  • Ammoniaque

L’idée est de libérer notre maison des résidus domestiques dangereux (RDD) et de les remplacer par des produits plus sains. Dès qu’on aperçoit un des symboles de danger suivants, on peut être certain que le produit contient des RDD : toxique/poison, corrosif, inflammable, réactif/explosif. Les sites Internet de la Fondation David Suzuki et de l’Environmental Working Group sont de bonnes références.

N’oubliez pas de jeter un œil dans le garage, dans le sous-sol et sous les éviers.

On remplace par quoi?

Voilà, la maison est débarrassée des produits ménagers malsains. Maintenant, on doit penser à les remplacer par des options plus saines. Le ménage n’est pas fin!

Quelques idées et recettes maison pour vos produits nettoyants.

  • Crème à récurer : Mixer du savon liquide à base d’huile végétale (de type Castille) avec ¼ tasse de bicarbonate de soude et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, orange ou lavande) pour créer une pâte. On l’utilise pour : l’évier, la baignoire, le réfrigérateur, les carreaux de céramique, le four…
  • Désinfectant : Mélanger ½ tasse d’eau, ¼ tasse de vinaigre blanc et 4 gouttes d’huile essentielle au choix (le parfum des agrumes et de la cannelle est idéal pour ce type de travaux). Pour les toilettes, les comptoirs ou la poubelle, par exemple. En cas de taches, utiliser la crème à récurer d’abord.
  • Savon à vaisselle liquide : On le choisit écologique et sans parfum. On y ajoute des gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’agrumes. Il est parfait pour nettoyer les résidus de savon dans la douche et le bain et pour les différentes surfaces : comptoir, écran de télévision, portes d’armoires…
  • Anti-moisissure : On imbibe simplement une éponge de vinaigre, on frotte les surfaces et on laisse sécher. On peut ajouter de l’huile essentielle d’arbre à thé pour ses propriétés antifongiques.
  • Les vitres : On doit d’abord enlever les résidus de cire laissés par les produits conventionnels en nettoyant la surface avec un mélange de peroxyde d’hydrogène (5 parts) et d’eau (95 parts). On essuie et voilà! On peut maintenant vaporiser un mélange à part égal d’eau et de vinaigre et essuyer le tout avec du papier journal sans avoir peur de laisser des traces. On peut ajouter de l’huile essentielle de citron pour l’odeur de propre!
  • Le micro-ondes et le four : On utilise la vapeur d’eau pour faire le travail à notre place. On fait chauffer de l’eau (2 minutes au micro-ondes et jusqu’à obtention d’une vapeur dans le four) dans un contenant adéquat. On essuie et le tour est joué. En cas de taches, on peut récurer avec la crème à récurer de bicarbonate de soude.
  • Les murs et les planchers : ¼ tasse de vinaigre pour 4 litres d’eau chaude. On ajoute quelques gouttes d’huile essentielle si désiré.

  • Le lavage : On choisit un détergent doux sans parfum, EDTA, NTA, phosphate, ni chlore (consulter l’EWG pour connaître les meilleures marques). On peut ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (arbre à thé pour les odeurs tenaces, lavande pour la literie), ¼ tasse de bicarbonate de soude (adoucit, fortifie, blanchit, désodorise) à notre brassée. On verse de ¼ à ½ tasse de vinaigre au cycle de rinçage pour aider à éliminer l’électricité statique, fixer les couleurs et assouplir les tissus.

Idéalement on choisit le séchage à l’air libre, sinon on ajoute des balles de séchage (ou des balles de tennis) dans la sécheuse à la place des feuilles d’assouplisseur.

Pour les taches : On essaie d’abord le savon de Marseille, puis le soleil. Pour les taches tenaces : on peut choisir un trempage avec des cristaux de soude ou encore du percarbonate de sodium.

  • Désodorisant et parfum d’ambiance : Dissoudre ¼ c. à thé de bicarbonate de soude dans ½ tasse d’eau. Ajouter une dizaine de gouttes d’huile essentielle (citron, orange, mandarine, bergamote…) et 1 c. à soupe de vinaigre ou de jus de citron. Verser dans un vaporisateur et utiliser pour éliminer les mauvaises odeurs. Le charbon actif est aussi une belle option pour absorber les odeurs. Et pourquoi ne pas simplement ouvrir la fenêtre?!

 

De bonnes adresses
Fondation David Suzuki (conseils, listes…)
Environnemental Working Group (EWG) (guides, répertoires des produits, éducation…)
Produits Attitude (produits ménagers, lessive, pour tout-petits, crème solaire, etc.)

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Faire le ménage dans nos pensées en 5 étapes

Ce qui se passe dans notre tête a un impact énorme sur notre santé et même sur notre vie. Parfois destructrices, parfois créatrices, nos pensées et nos émotions influencent nos décisions, nos relations et nos actions, mais aussi l’équilibre chimique et physique de notre corps. Comment pouvons-nous transformer le contenu de ce tourbillon cérébral pour qu’il serve nos intérêts, nos désirs, nos souhaits et nos rêves?

La vie que nous menons est celle que nous avons créée. Elle est le résultat de nos actions qui, elles, découlent de nos décisions. Nos décisions dépendent quant à elles de nos émotions et de nos pensées. La question qui se pose alors : comment pouvons-nous orienter nos pensées pour qu’elles influencent positivement notre vie et notre santé?

1) Offrir une bonne nourriture sensorielle à notre cerveau.

Non, nous ne parlons pas d’alimentation ici (quoiqu’une saine alimentation aussi est bénéfique pour notre santé physique et mentale), mais bien d’informations. Les pensées qui traversent notre esprit prennent souvent naissance dans notre environnement.

Que ce soit les personnes qui nous entourent, les lectures que nous faisons, la musique que nous écoutons ou les émissions de télévision que nous regardons, toutes les informations sensorielles qui nous parviennent teintent nos pensées et nos émotions.

Si nous côtoyons des gens négatifs et colériques, travaillons pour un patron tyrannique qui nous rabaisse, regardons un bulletin de nouvelles déprimant chaque soir ou des émissions de téléréalité superficielles, notre cerveau s’imprègnera de ces informations et nos pensées et émotions reflèteront cette réalité.

Nous ressentirons du stress, de la colère, de la peur. Nos pensées seront négatives, destructrices, dévalorisantes. Nous perdrons de la confiance en soi et de l’estime de soi.

Au contraire, si nous nous entourons de gens bienveillants, généreux et aimants, écoutons des CD de croissance personnelle, lisons des livres de bien-être, entretenons une spiritualité (méditation, prière, etc.) et poursuivons notre éducation chaque jour, nos pensées seront plus sereines, positives, créatrices.

En offrant un environnement sain et des informations positives à notre esprit et à nos sens, nos pensées se transformeront peu à peu.

2) Implanter de nouvelles pensées.

Lorsque nous désirons éloigner les pensées négatives, nous devons inévitablement les remplacer par de nouvelles pensées. Plutôt que de laisser le hasard faire les choses (que nous aurons quand même un peu dirigé grâce au no 1), pourquoi ne pas choisir nos nouvelles pensées?

Ces pensées positives doivent être en accord avec nos buts, nos désirs, nos rêves. Par exemple : « j’ai tout ce qu’il faut pour réussir un cours de XYZ », « je fais les bons choix pour ma famille », « j’ai confiance en mes capacités », « l’opération de ma mère va se dérouler à merveille et elle reviendra plus en forme que jamais », etc.

Il existe de nombreuses façons de semer ce type de pensées comme la visualisation, les mantras (dire une phrase à plusieurs reprises dans notre tête ou à voix haute) et la méthode des post-its.

Cette dernière est particulièrement efficace au début du processus. Il suffit d’écrire la nouvelle pensée sur un petit papier que l’on colle à différents endroits stratégiques : miroir de la salle de bain, frigo, intérieur d’une armoire. On peut en glisser dans notre sac à main ou notre portefeuille, dans les tiroirs, etc. Bref, partout où se pose notre regard chaque jour.

À force de nous répéter ces phrases, nous nous les approprions. C’est un peu le principe du lavage de cerveau, mais positif et consentant!

3) Reconnaître nos pensées et les émotions qui s’y rattachent.

Pour mieux comprendre l’influence qu’ont nos pensées sur notre vie, il est important de reconnaître la nature de celles-ci. Nous devons nous demander si chacune d’elles sert nos intérêts, si elle nous aide à cheminer, à atteindre nos buts et nos rêves.

Si la réponse est non, l’étape suivante est de rechercher l’émotion qui a propulsé cette pensée dans notre conscience : la peur, l’inquiétude, la colère, la tristesse.

Ainsi, nous serons mieux outillé pour répondre adéquatement au déclencheur de cette émotion. Par exemple : « Je ne suis pas assez bon pour retourner à l’école. » Cette pensée provient peut-être de la peur. La peur d’échouer? La peur de devoir faire des efforts pour réussir?

En mettant le doigt sur cette émotion, il est plus facile de ne pas rester prisonnier de la boucle de pensées.

4) Une pensée n’est qu’une pensée.

Non. Nous ne sommes pas, à proprement parler, ce que nous pensons. La pensée n’est pas un fait, une loi ou une autorité. Se dire « je suis bon à rien » ne fait pas de nous un bon à rien.

S’il est possible d’être témoin d’une de nos pensées, cela signifie que nous sommes séparé de cette pensée. Nous sommes distincts.

Comprendre que nos pensées ne sont pas des vérités absolues, mais plutôt le reflet d’une perception et d’une interprétation, teinté de surcroît par nos émotions, peut nous aider à outrepasser les pensées négatives, à les accepter comme étant seulement des pensées et non des faits.

Il faut demeurer vigilant, car nos pensées peuvent finir par influencer qui nous croyons être. Autant utiliser cette notion à notre avantage en pensant des choses positives sur nous-mêmes.

5) Utiliser diverses techniques pour évacuer les pensées négatives.

Certaines pensées négatives peuvent être tenaces. Nous pouvons utiliser des techniques de méditation, de prière, de relaxation et de respiration pour nous aider à chasser ces pensées.

Une de ces méthodes consiste à inspirer profondément par le nez en s’imaginant remplir notre corps et notre esprit d’énergie positive, sereine, puis à expirer par le nez en s’imaginant évacuer les tensions, l’énergie négative et le stress avec l’air qui passe dans les narines. Répéter ce cycle autant de fois que nécessaire.

La cohérence cardiaque est une autre façon de réduire le stress associé à des pensées moins productives.

Mieux penser pour mieux construire

Nous ne sommes peut-être pas nos pensées, mais nos pensées façonnent notre vie. Elles influencent nos émotions (et vice versa), nos comportements, nos décisions, nos actions et même nos valeurs. Pour construire la vie de nos rêves, il faut commencer par y penser!

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Les fitness trackers sont-ils fiables, efficaces et sécuritaires? [Fitbit, Garmin et les autres…]

Les fitness trackers, ou moniteurs d’activité, sont plus populaires que jamais. Fitbit, Apple, Garmin et Polar l’ont compris. Mais devrait-on se fier aux données recueillies par ces appareils? Ces dispositifs sont-ils efficaces pour aider à perdre du poids? Présentent-ils des risques?

Vous êtes au gym, sur votre vélo stationnaire, et jetez un œil autour de vous : vos voisins regardent leur montre toutes les 30 secondes. Sont-ils si empressés de terminer leur entraînement? Eh non! Ils consultent tous leurs statistiques biométriques en temps réel : nombre de calories dépensées, nombre de pas effectués au cours de la journée, rythme cardiaque. Le soir venu, bon nombre d’entre eux analyseront aussi la qualité de leur sommeil grâce à leur appareil.

Le grand public s’est rapidement approprié le fitness tracker pour son usage personnel. Les professionnels de la santé et du sport, l’armée et même les compagnies d’assurance ont aussi recours à ces appareils. Pas étonnant que l’industrie propose des dizaines de modèles, toujours plus complexes.

Doit-on se fier aux données affichées?

Comment savoir si les chiffres indiqués par votre Fitbit sont les bons? La question est excellente, mais la réponse n’est pas si claire. Même si de nombreux chercheurs ont tenté d’évaluer la précision des moniteurs d’activité, les résultats sont plus ou moins convaincants. D’abord parce que les méthodes d’analyse diffèrent d’une étude à l’autre, mais surtout parce que la durée des recherches est si longue que les modèles étudiés sont dépassés et remplacés par une nouvelle version.

Somme toute, certaines conclusions peuvent être tirées de ces dizaines de recherches. Selon une étude publiée en 2018 dans l’International Journal of Exercise Science (1), la plupart des moniteurs d’activité perdent leur précision lorsque l’activité physique s’intensifie. C’est donc dire que les données affichées au cours de la journée (moments plus sédentaires) sont assez valides, mais cette validité décline dans le cadre d’un exercice physique plus intense. Ainsi, les données concernant le nombre de pas sont les plus précises, celles concernant l’énergie dépensée (calories) et le sommeil le sont moins.

La gamme de produits de la marque Fitbit semblait démontrer une plus grande validité, mais tout comme les autres modèles, cette précision faiblit en fonction de l’intensité de l’activité. Ces résultats sont assez décevants pour le moment, mais la technologie évoluant si rapidement, ces faits pourraient s’avérer chose du passé d’ici quelques années, peut-être même quelques mois.

Motivation, volume d’activité et perte de poids

Des études ont démontré que l’utilisation d’un fitness tracker pouvait augmenter la motivation à faire de l’activité physique. L’atteinte d’un objectif fixé ou l’idée de se dépasser d’une journée à l’autre peut en effet motiver une personne à bouger davantage en choisissant le déplacement plutôt que le courriel, l’escalier plutôt que l’ascenseur, le vélo plutôt que l’autobus. L’aspect social des moniteurs d’activité peut aussi contribuer à la motivation de l’usager. Comparer ses données avec celles de ses amis sur les réseaux sociaux peut pousser certaines personnes à se dépasser.

Comme les gens sont plus motivés et qu’ils ont un plus grand volume d’activité physique, ils ont plus de facilité à perdre du poids. Certaines études ont démontré que ce type d’appareil était parfois plus efficace que des plans d’amaigrissement en ligne ou qu’un suivi médical. La raison étant que ces personnes sont en contact permanent avec leur moniteur d’activité.

D’autres chercheurs ont conclu l’inverse. Les moniteurs d’activité peuvent ne pas offrir d’avantages comparativement aux approches comportementales de perte de poids conventionnelles. Et un objectif trop élevé peut rapidement avoir l’effet inverse. Les 10 000 pas par jour ne sont pas accessibles à tous.

Le côté obscur du monitorage

Mais malgré l’effet de motivation généralement remarqué, la vie n’est pas toujours rose. Il arrive souvent que le moniteur d’activité devienne un obstacle à l’activité physique et à la perte de poids, particulièrement à long terme. Lorsqu’on s’engage dans un nouveau plan d’entraînement, les résultats sont généralement spectaculaires au cours des premières semaines. Mais au bout de quelque temps, on peut atteindre un certain plateau, autant au niveau des calories brûlées par l’entraînement que les kilos perdus, ce qui peut rapidement devenir démotivant.

L’état de santé et la condition physique ne se résument pas au nombre de calories ni au rythme cardiaque. Il s’agit d’un ensemble de facteurs, incluant le sentiment de bien-être, la capacité de gestion de stress, l’endurance, la flexibilité. Un moniteur d’activité ne vous donne pas un aperçu sur votre souplesse ou encore sur la force que vous avez gagnée.

Et les risques dans tout ça?

Le médecin holistique américain Andrew Weil a répondu à un lecteur qui se posait des questions sur les risques associés à la technologie portable. Dans son article, il mentionne que son inquiétude majeure concernant ces dispositifs est leur propension à générer de l’anxiété, particulièrement chez les personnes ayant des troubles alimentaires et ceux qui prônent l’exercice excessif.

Dr Weil rapporte aussi avoir quelques craintes au sujet des ondes électromagnétiques émises par les moniteurs d’activité. Il y cite l’épidémiologiste Devra Davis : « Le manque de preuves scientifiques sur la nocivité n’est pas une preuve de sécurité. » (traduction libre) En gros, ce n’est pas parce que les recherches n’ont pas prouvé que les moniteurs d’activité sont nuisibles à la santé qu’ils sont nécessairement sécuritaires. La radiation émise par ces appareils est similaire, mais de plus faible amplitude, à celles des téléphones cellulaires classées comme « potentiellement cancérigènes pour l’homme » par l’Agence sur la recherche du cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

Devra Davis recommande d’ailleurs de retirer le dispositif de son poignet au moment d’aller au lit, car le cerveau pourrait être exposé à des ondes de basses fréquences lorsque la main se trouve près de la tête. Ces ondes peuvent perturber le sommeil et occasionner de la fatigue, de la somnolence, une perte d’énergie et même une prise de poids. Durant le jour, l’épidémiologiste mentionne qu’il est préférable d’opter pour un appareil qui se porte au poignet plutôt qu’une bande à la poitrine afin de l’éloigner autant que possible du cerveau.

Les ondes électromagnétiques sont déjà omniprésentes dans notre environnement. Choisir de faire une activité en plein air (sans monitorage) permet de donner une pause à notre corps. Ces moments sont plutôt rares de nos jours.

L’objectif du sport n’est-il pas aussi de réduire le stress, d’évacuer les tensions et d’avoir du plaisir?

Les fitness trackers ont peut-être des avantages, mais ils entraînent une rationalisation de l’exercice qui a, au bout du compte, tout l’effet contraire en générant du stress, de l’anxiété et une diminution du plaisir.

Si vous aviez prévu d’offrir un moniteur d’activité à un proche, pourquoi ne pas opter plutôt pour un abonnement au gym, pour une inscription à un cours de groupe ou encore pour un accès à une plate-forme d’entraînement en ligne?

 

Références
1. BUNN, et coll. « Current State of Commercial Wearable Technology in Physical Activity Monitoring 2015-2017 », International Journal of Exercice Science, février 2018, vol. 11, no 5, p. 503-515.
2. //www.drweil.com/health-wellness/balanced-living/exercise-fitness/how-safe-are-fitness-trackers/ , consulté le 5 mars 2018.
3. EUAN, Ashley, et coll. « Accuracy in Wrist-Worn, Sensor-Based Measurements of Heart Rate and Energy Expenditure in a Diverse Cohort », Journal of Personalized Medicine, 24 mai 2017.
4. SPENCE, Des et Itifat HUSAIN. « Can healthy people benefit from health apps » BMJ, 8 mai 2015.
5. JAKICIC, J.M., et coll.. « Effect of Wearable Technology Combined With a Lifestyle Intervention on Long-term Weight Loss, The IDEA Randomized Clinical Trial », JAMA, 2016, vol. 316, no 11, p. 1161–1171.
6. EVENSON, K.R., et coll. « Systematic review of the validity and reliability of consumer-wearable activity trackers », The International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 2015.
7. WALKER, et coll. « Advantages and Limitations of Activity Trackers », Clinical Journal of Oncology Nursing, vol. 20, no 6.

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Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Dormez-vous moins de 6 heures de suite par nuit? Vous sentez-vous exténué au réveil? Votre sommeil est-il agité? Avez-vous des baisses d’énergie au cours de la journée? Tombez-vous comme une bûche devant la télévision le soir venu? Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, il y a de fortes chances que vous ayez un déficit de sommeil.

Le manque de sommeil est monnaie courante et ses impacts sur la santé sont souvent sous-estimés.

Qu’elle soit causée par de l’insomnie, des cauchemars, de mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, un déséquilibre hormonal, des douleurs ou encore par un conjoint ronfleur, la privation chronique de sommeil perturbe l’équilibre physique, chimique et psychologique et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale.

  • Fatigue et manque d’énergie
  • Diminution de la concentration
  • Système immunitaire affaibli (infections plus fréquentes)
  • Brouillard et léthargie mentale
  • Baisse de motivation
  • Troubles de l’humeur pouvant mener à un état dépressif
  • Prise de poids
  • Augmentation des risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Le sommeil n’est pas une perte de temps

Bien au contraire! Le sommeil est essentiel à de nombreux processus :

  • Équilibre hormonal
  • Développement de l’immunité
  • Nettoyage des déchets du cerveau et des tissus
  • Équilibre de l’humeur
  • Apprentissage et mémorisation
  • Maturation du cerveau chez l’enfant et l’adolescent
  • Reconstruction cellulaire

En réduisant votre quantité de sommeil, vous n’accomplirez pas plus de tâches. Tout en constatant une détérioration soutenue de votre santé, vous aurez de la difficulté à être productif.

Vous pourriez avoir recours de façon abusive à des stimulants (comme la caféine), ce qui aura pour effet d’augmenter encore plus votre fatigue à long terme. Certaines personnes développent des troubles d’endormissement ou ont un sommeil agité lorsqu’ils consomment trop de stimulants.

Quantité ne veut pas toujours dire qualité

Pour que le sommeil puisse permettre au corps de réaliser ses différentes tâches, il doit être certes suffisant en quantité, mais il est aussi important qu’il soit de qualité.

Le sommeil comporte différentes phases :

  • Endormissement
  • Sommeil lent léger
  • Sommeil lent profond
  • Sommeil paradoxal
  • Phase intermédiaire

Au cours d’une nuit, nous traversons ces phases en 90 minutes, de 4 à 6 fois. Toutes les phases sont importantes, mais le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal ont des fonctions primordiales comme la sécrétion hormonale (dont l’hormone de croissance chez l’enfant), le renforcement des défenses immunitaires, le processus de mémorisation et la maturation du système nerveux.

Lorsqu’une insomnie chronique se pointe le bout du nez, il peut être tentant d’avoir recours à des somnifères pour allonger son temps de sommeil, mais les somnifères ne devraient pas être la première solution.

En plus de créer une accoutumance (besoin de doses de plus en plus fortes pour le même effet et sevrage difficile), les somnifères favorisent un sommeil lent léger au détriment du sommeil lent profond. Le sommeil qui en découle, quoique suffisant en quantité, est non récupérateur, ce qui entraîne souvent de la fatigue et de la somnolence au cours de la journée.

Les somnifères ont aussi beaucoup d’effets secondaires indésirables et une étude de l’Inserm de 2014 a même démontré que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue (un type de somnifère) ont un risque de démence augmenté de 60 %.

Nous avons sélectionné les meilleures astuces pour optimiser le sommeil naturellement, en durée et en qualité.

  • Adoptez une alimentation saine et variée en évitant les produits transformés, les sucres raffinés, les gras trans et les stimulants comme la caféine. Privilégiez les légumes et les fruits frais. Les bananes, les œufs, les amandes et les noix de cajou sont de bonnes sources de tryptophane, un acide aminé précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Ne mangez pas 2 heures avant d’aller au lit et évitez les repas copieux.
  • Faites 20 à 30 minutes d’exercice physique chaque jour. Les personnes actives ont un meilleur sommeil en général et les gens qui travaillent dans la position assise ont davantage de troubles liés au sommeil. Ne vous entraînez pas 2 heures avant de vous coucher.
  • Bénéficiez d’un ajustement chiropratique régulièrement. Entendons-nous, l’ajustement chiropratique NE TRAITE PAS l’insomnie, mais optimise les fonctions du système nerveux. Une fonction nerveuse optimale permet une meilleure gestion des cycles circadiens (éveil-sommeil), de la sécrétion hormonale, de l’élimination des débris et surtout du stress quotidien. De plus, le chiropraticien agit sur la cause des problèmes neuro-musculo-squelettiques qui entraînent souvent des douleurs et interfèrent avec le sommeil.
  • Profitez des bienfaits des huiles essentielles. De nombreuses huiles essentielles ont des propriétés calmantes et sédatives. La lavande, la plus connue d’entre elles, procure une sensation de bien-être et favorise la détente et le sommeil. Le vétiver est une autre huile essentielle incontournable pour les personnes dont le stress les empêche de bien dormir.
    Vous pouvez diffuser ces huiles (seules ou mélangées) dans votre chambre à coucher à l’aide d’un diffuseur ultrasonique. Ce modèle vous permet de choisir le nombre de gouttes à diffuser et ne chauffe pas les huiles. La plupart possèdent un minuteur ou s’éteignent automatiquement lorsqu’il n’y a plus d’eau.
    Vous pouvez aussi choisir d’appliquer les huiles sur la peau. Diluez quelques gouttes dans une huile végétale (amande, jojoba, olive…), appliquez avant de vous coucher sous les pieds, dans le cou et aux poignets. Vaporisez un mélange d’alcool, d’eau et d’huiles essentielles sur votre oreiller et dans votre lit.
  • Choisissez bien votre oreiller et votre matelas. Votre matelas doit d’abord être confortable. Une fermeté moyenne est idéale. Un oreiller doit être choisi en fonction de votre position de sommeil. Consultez le blogue suivant pour en savoir plus sur le choix d’un oreiller.
  • Réduisez votre exposition aux champs électromagnétiques. Programmez un minuteur pour éteindre votre routeur Wi-Fi durant la nuit. Retirez tous les appareils électriques de votre chambre à coucher. Utilisez un réveille-matin mécanique. Si vous désirez conserver votre téléphone intelligent à vos côtés, mettez-le en mode avion. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine (en raison de la lumière émise), les appareils mobiles augmentent l’exposition aux champs électromagnétiques qui aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.
  • Optimisez l’air ambiant. Ne dormez pas dans une pièce fermée. Laissez l’air circuler librement ou ouvrez une fenêtre. Ajoutez une plante dans la pièce pour assainir l’air.
  • Privilégiez la noirceur totale. Même les yeux fermés, votre cerveau détecte les sources de lumière et réagit en conséquence. Toute source lumineuse (cadran numérique, veilleuse, lampadaire de la rue…) peut réduire la sécrétion de mélatonine et induire le processus d’éveil. Procurez-vous des rideaux opaques, éteignez les sources de lumière artificielle.
  • Bannissez les écrans au moins 1 heure avant de vous coucher. La lumière bleue diffusée par les écrans des téléphones, tablettes, ordinateurs et télévisions empêche la sécrétion de mélatonine et peut retarder l’endormissement.
  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit. L’ambiance de votre chambre doit être propice au sommeil : couleurs calmes, décor épuré, portes des placards fermées, etc.
  • Exposez-vous à la lumière du jour. Privilégiez l’exercice extérieur, travaillez près d’une fenêtre si possible. Sortez prendre l’air sur l’heure du lunch.
  • Instaurez une routine. Couchez-vous et levez-vous à la même heure chaque jour, même le week-end; vous aiderez ainsi votre horloge interne à suivre un rythme établi. Respectez autant que possible votre rythme personnel : si vous êtes du matin ou du soir, l’horaire optimal pourrait varier.
  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.
  • Accordez-vous des pauses au cours de la journée. La productivité étant de toute façon limitée à 90 minutes consécutives, une pause permettra de délaisser les tensions, d’évacuer le stress et de déconnecter quelques instants. Cela peut être aussi simple que de vous étendre sur un tapis et respirer calmement. Mettez une minuterie, une sieste entre 6 et 20 minutes est idéale, même si vous ne dormez pas.
  • Prenez une douche fraîche (et non chaude, contrairement à ce que l’on pourrait croire) avant de vous coucher. Sinon, réduisez la température entre 15 et 19 °C.

Adoptez un ou deux conseils à la fois

Peut-être que toute cette information embrouille encore plus vos cartes? Loin de nous l’idée d’accentuer votre niveau de stress.

Choisissez un ou deux conseils qui vous semblent faciles pour entamer votre démarche. Gardez cette liste tout près et adoptez un nouveau conseil à intervalles réguliers.

N’oubliez pas que la qualité et la quantité de sommeil ont un impact majeur sur votre santé. Afin de retrouver toute votre énergie, d’augmenter votre productivité, de garder un équilibre mental et d’éloigner les maladies dégénératives, faites du sommeil une priorité.

Références (consultées le 21 février 2018)
//www.sommeil.org
//presse.inserm.fr/la-consommation-de-benzodiazepines-est-associee-a-un-risque-de-survenue-de-demences/21661/
//fondationsommeil.com
//www.science-et-vie.com/corps-et-sante/les-somniferes-tout-ce-qu-il-faut-savoir-en-5-questions-8428

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Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.

La grossesse est un moment si excitant pour la future maman! Au fur et à mesure que le bébé se développe, la femme enceinte vit de grands changements physiques et physiologiques. Les articulations du corps, dont celles de la colonne vertébrale et du bassin, sont particulièrement susceptibles de souffrir de ces changements.
Le chiropraticien représente une valeur ajoutée au sein de l’équipe périnatale. Les soins chiropratiques durant la grossesse sont sécuritaires et efficaces pour traiter les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs qui affectent les femmes enceintes en plus d’offrir de nombreux autres avantages.

Voici 6 bénéfices des soins chiropratiques durant la grossesse.

1. Les ajustements chiropratiques aident à garder la colonne vertébrale alignée.

La grossesse augmente significativement le poids du corps de la femme, et ce, en très peu de temps. Ces changements ont un impact important sur la colonne vertébrale, qui dévie souvent de son axe.

Le déplacement vers l’avant du centre de gravité de la mère accentue la lordose lombaire (creux du bas du dos) et entraîne une hausse de la charge sur les articulations.

Les soins chiropratiques contribuent au fonctionnement optimal du corps en maintenant la colonne vertébrale droite, en permettant une mobilité saine des articulations et en soutenant les différents tendons, muscles et ligaments.

Les structures vertébrales sont ainsi mieux préparées à la prise de poids rapide et au déplacement vers l’avant du centre de gravité.

2. Les chiropraticiens peuvent réduire les besoins en médication antidouleur.

La femme enceinte devrait éviter autant que possible de consommer des médicaments. En traitant ses problèmes neuro-musculo-squelettiques et en diminuant ses douleurs, le chiropraticien l’aide à poursuivre cet objectif. Le chiropraticien est aussi formé pour offrir des conseils sur les solutions naturelles à de nombreux problèmes légers pouvant affecter les femmes enceintes.

3. Les chiropraticiens peuvent appuyer le renforcement et la réparation des articulations.

La grossesse représente un défi de taille pour les articulations de la future mère. Le poids du contenu utérin entraîne une augmentation physique du stress sur les articulations. Autour du troisième trimestre, les changements hormonaux favorisent la relaxation des ligaments en prévision de l’accouchement, réduisant ainsi la stabilité articulaire.

Les soins chiropratiques sont une façon efficace de diminuer les impacts d’un ventre proéminent et des changements hormonaux sur les différentes articulations : bassin, hanches, genoux, chevilles…

Visant le corps dans son ensemble, les soins chiropratiques contribuent à son renforcement et son endurance, tout en encourageant la guérison des régions surchargées ou blessées.

4. Les soins chiropratiques optimisent l’alignement des os du bassin.

Selon l’American Pregnancy Association, lorsque les os pelviens sont désalignés, l’espace pour le développement du bébé peut être réduit. Cette restriction se nomme « contrainte intra-utérine ».

La croissance du bébé, qui nécessite chaque jour plus d’espace, invite le sacrum de la mère à se positionner vers l’arrière. Si le sacrum n’est pas en mesure de reculer parce qu’il est mal positionné, les risques de contrainte intra-utérine sont augmentés.

Lorsque le sacrum se déplace vers l’arrière pour libérer de l’espace, cela peut provoquer plus de stress sur l’articulation sacro-iliaque, particulièrement lorsque sa position n’est pas idéale. Ce phénomène se traduit souvent par des douleurs lombaires et des sciatalgies.

Les ajustements chiropratiques facilitent cette transition et assurent un mouvement et un positionnement optimal du sacrum, réduisant les risques de douleurs, favorisant un développement maximal du bébé et facilitant un accouchement vaginal naturel plus fluide.

Au moment de l’accouchement, le bassin s’ouvre comme un livre pour laisser passer le bébé dans le canal vaginal. Lorsque les articulations sacro-iliaques sont désalignées ou restreintes dans leur mouvement naturel, l’ouverture du bassin est plus difficile, ce qui peut ralentir le travail. L’alignement optimal des os pelviens atténue donc les risques d’intervention médicale (forceps, ventouse, césarienne, etc.) au moment de la naissance en facilitant le passage du bébé.

Les conseils du chiropraticien sur le positionnement du corps durant le travail peuvent aussi aider la future maman à améliorer son confort et optimiser le passage du bébé.

Des chercheurs(3) ont noté une réduction de l’incidence de l’accouchement par les reins (back labour), qui se décrit par des contractions de plus en plus intenses ressenties dans le bas de dos, chez les femmes ayant reçu des soins chiropratiques pendant la grossesse.

Une étude(3) rapporte une réduction de 25 % du temps de travail chez les femmes qui accouchent de leur premier enfant. Ce chiffre grimpe à 31 % lors des accouchements subséquents.

Selon une autre étude(2), les femmes qui ont reçu un ajustement avant le travail ont rapporté moins de douleurs au dos durant l’accouchement.

5. Les soins chiropratiques agissent directement sur le plancher pelvien.

Le plancher pelvien est un ensemble de muscles qui composent la base du bassin. Il retient, un peu comme un hamac, les organes à l’intérieur du bassin. Il a aussi pour fonctions de stabiliser les articulations du bassin et d’assurer la fermeture des sphincters urinaire et anal (empêche les pertes urinaires et les incontinences fécales).

Lors de la grossesse, le plancher pelvien devient encore plus important puisqu’il supporte l’utérus qui s’alourdit chaque jour et contribue à la stabilisation du bassin, dont les ligaments s’assouplissent.

À l’accouchement, la future maman doit être en mesure de contracter et relâcher les muscles du plancher pelvien afin de permettre au bébé de descendre tout en douceur dans le canal vaginal. Lorsque la femme qui accouche n’est pas en mesure d’accomplir cette tâche adéquatement, elle s’épuise plus rapidement, le travail est plus lent et les risques d’intervention médicale pour assister la naissance augmentent.

Selon une étude de 2016(1), les ajustements chiropratiques semblent améliorer le relâchement des muscles du plancher pelvien au repos chez la femme enceinte, ce qui permettrait à la femme d’avoir un meilleur contrôle sur son plancher pelvien durant l’accouchement, facilitant ainsi la naissance par voie naturelle.

6. Les soins chiropratiques augmentent la capacité du corps à récupérer après l’accouchement.

Plus le corps de la femme sera sain et fort avant et pendant la grossesse, plus il pourra se remettre facilement après la naissance du bébé. Les soins chiropratiques aideront la femme enceinte à demeurer active en favorisant une bonne posture, en diminuant ses douleurs et en augmentant sa mobilité, particulièrement vers la fin du troisième trimestre.

Après l’accouchement, il sera d’autant plus aisé de reprendre l’entraînement si la colonne vertébrale et les autres articulations fonctionnent déjà de façon optimale.

De plus, un meilleur contrôle des muscles du plancher pelvien peut faciliter le rétablissement du plancher pelvien et pourrait réduire les risques d’incontinence urinaire et de descente d’organe.

Les soins chiropratiques peuvent donc réduire les douleurs et désagréments de la future mère, lui permettant de relaxer et de profiter pleinement des aspects positifs de sa grossesse.

Les femmes enceintes suivies en chiropratique peuvent s’attendre à un corps plus fort et endurant, à de plus grandes chances d’un accouchement naturel en douceur et à une récupération plus facile après l’arrivée de bébé.

Références
1. HAAVIK, H., et coll.. « Effect of Spinal Manipulation on Pelvic Floor Functional Changes in Pregnant and Nonpregnant Women: A Preliminary Study », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2016, vol. 39, no 5, p. 339-347.
2. DIAKOW, P.R., et coll. « Back pain during pregnancy and labor » Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, février 1991, vol. 14, no 2, p. 116-118.
3. HUTTON, E., et coll. « Sterile water injection for labour pain: a systematic review and meta‐analysis of randomised controlled trials » BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology, 2009, vol. 116, no 9, p. 1158-1166.
4. BORGGREN, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74.
5. FALLON, J.M. Textbook on chiropractic & pregnancy, International Chiropractors Association, 1994.

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15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent

Une santé optimale est le résultat de beaucoup de responsabilités, d’une tonne d’actions, d’attitudes et de comportements, d’un peu de génétique et d’un soupçon de chance. Nous connaissons tous une personne rayonnante de santé, au teint lumineux, aux yeux brillants, avec un esprit clair, un cœur grand ouvert et une tête pleine de projets. Mais qu’est-ce que cette personne si inspirante sait que nous ignorons? Découvrez les 15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent (et qui sont probablement à l’origine de leur vitalité).

1. La santé ne veut pas seulement dire « se sentir bien ».

Lorsqu’on est en santé, on se sent bien. Mais ce n’est pas parce qu’on se sent bien qu’on est forcément en santé. L’Organisation mondiale de la santé donne cette définition : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » La santé, c’est donc d’avoir une harmonie de toutes les fonctions du corps.

2. Un mouvement optimal est essentiel à une santé optimale.

L’être humain est né pour bouger. L’activité physique assure un apport adéquat en oxygène aux cellules, permet d’évacuer les tensions et le stress, favorise la circulation sanguine et lymphatique, évite l’atrophie musculaire, ralentit la dégénérescence articulaire, réduit l’inflammation et optimise les fonctions cardio-respiratoires. Il existe probablement des dizaines d’autres bienfaits que la science n’a pas encore découverts.

3. Il n’y a pas d’ingrédient ni de formule magique.

Ce n’est pas parce qu’on intègre le chou kale dans son alimentation que la santé sera soudainement bien meilleure. Oui, il existe des aliments qui sont particulièrement efficaces pour contrer l’oxydation ou pour fournir une dose massive d’un minéral, mais seuls, ils ne peuvent pas faire toute la différence. C’est l’accumulation de tous les ingrédients bénéfiques qui assure un bon fonctionnement du corps.

4. S’il y avait un seul élément magique, ce serait le sommeil.

Le sommeil est, dans la société actuelle, totalement sous-estimé. Un sommeil suffisant en durée, mais surtout de bonne qualité (réparateur), est un des éléments clés d’une santé optimale. Ses fonctions sont nombreuses : équilibre hormonal, élimination des déchets, développement de l’immunité, maturation du cerveau chez l’enfant, apprentissage et mémorisation, reconstruction cellulaire, équilibre de l’humeur, etc. La fausse bonne idée : croire que retrancher des heures de sommeil se traduira par une augmentation de la productivité.

5. La qualité de la nourriture importe plus que la quantité.

Les gens vraiment en santé savent que ce sont les nutriments qui nourrissent leur corps. En choisissant des aliments frais, sains et bourrés de vitamines, minéraux et antioxydants, nul besoin de regarder les calories. L’organisme se sent rapidement rassasié et envoie un signal de satiété (je n’ai plus faim). En choisissant des aliments transformés, on envoie dans son corps des calories vides, c’est-à-dire de l’énergie qui est métabolisée très vite, mais qui ne contient pas de nutriments qui agissent positivement sur les différentes fonctions du corps. Résultat : le corps en redemande rapidement puisqu’il n’a pas reçu ce dont il a vraiment besoin.

6. Le bonheur est un effet secondaire, pas une cause.

Lorsque les actions sont en accord avec les valeurs et qu’on poursuit ses rêves en fonction de ces mêmes valeurs, on est tout simplement plus heureux. Que les valeurs soient l’amour, la famille, l’amitié ou le travail, le bonheur d’une personne découlera de la poursuite de ses rêves : plus de temps de qualité avec les gens qu’on aime, un travail stimulant dans lequel on se sent valorisé, etc.

7. Le maintien d’une posture adéquate est primordial.

La colonne vertébrale protège et soutient le système nerveux, qui lui contrôle TOUTES les fonctions du corps. La posture que l’on adopte a donc un impact majeur sur le fonctionnement de l’organisme en entier. Elle a aussi des effets sur les comportements et les émotions; une posture ouverte accroît la confiance en soi et la bonne humeur. La posture est également le reflet de la santé, particulièrement la santé du système nerveux. Lorsqu’une personne a le dos et les épaules voûtés, son système nerveux est en mode défense. Il subit un stress trop important auquel il a de la difficulté à s’adapter. Cet état d’alarme a des conséquences néfastes sur toutes les fonctions systémiques et nuit à la santé de façon sournoise.

8. Chaque petite chose compte.

Qu’il soit positif ou négatif, chaque petit geste compte quand il est question de sa santé. Le moindre changement que l’on apporte à ses habitudes a un impact. Une marche de 30 minutes, une bière de moins, un cornet de crème glacée, une nuit écourtée, etc. Tous ces gestes additionnés mènent vers une meilleure ou une moins bonne santé. Alors l’expression : « Un peu de tout avec modération » ne tient pas tellement la route. Les gens en santé sont convaincus que cette expression sert d’excuse afin de se déculpabiliser des actions nocives pour la santé. Ils acceptent d’être responsables des conséquences de leurs choix, bons ou mauvais.

9. Les diètes ne fonctionnent pas.

La diète ne fonctionne tout simplement pas à long terme. Les études sont claires : les gens qui font des diètes reprennent la plupart du temps le poids perdu, parfois même plus. Ce n’est pas une façon d’être en santé. Une saine alimentation, équilibrée et satisfaisante, combinée à de l’exercice physique et parfois à une thérapie émotionnelle ou le traitement d’une maladie (selon le cas), est une méthode qui a fait ses preuves. Point.

10. Il est nécessaire de trouver la source de ses symptômes.

Pour conserver une santé optimale, il est primordial d’écouter les signes qu’envoie son corps. En masquant la douleur (avec des analgésiques, par exemple), on ne traite pas la cause du problème. Un problème non traité peut rapidement dégénérer et devenir la source d’autres troubles de santé encore plus graves. Quand surgit un nouveau symptôme, on cherche à connaître le déclencheur et on remédie à la situation le plus rapidement possible.

11. Connaître et prioriser ses priorités.

Prioriser ses priorités? N’est-ce pas redondant? Oui et non. Tout le monde a un horaire chargé. On entend souvent les gens dire qu’ils n’ont pas le temps pour XYZ. En fait, ce n’est pas qu’ils n’ont pas le temps, c’est qu’ils ne le prennent pas parce que XYZ n’est PAS une priorité. Si faire de l’activité physique ou passer du temps en famille est une priorité pour soi, on se doit de l’intégrer en premier lieu à l’horaire. S’il reste du temps, on pourra flâner sur les réseaux sociaux ou regarder une émission de télévision.

12. Aucune excuse n’est valable.

Les gens qui sont vraiment en santé ne cherchent pas d’excuses. Ils savent qu’ils sont responsables de leurs choix. S’ils ont pris 5 kilos dans les dernières semaines, ils en prendront la responsabilité tout simplement. Ils ne mettront pas leurs échecs sur le dos des autres. Mais s’ils réussissent le demi-marathon qu’ils souhaitaient faire, ils se féliciteront pour leur effort et leur travail.

13. Il est contre-productif de chercher les récompenses rapides.

La récompense rapide (bien-être ou plaisir immédiat) est un piège difficile à éviter. La plupart des mauvaises habitudes s’inscrivent dans un modèle de récompense rapide : tabagisme, fringales de sucre, alcoolisme, toxicomanie, etc. Les gens dont la santé est optimale ont souvent compris que la récompense rapide est un leurre, qu’elle mène vers un état de mal-être à long terme. Alors qu’au contraire, les effets positifs d’une action, qui arriveront après un certain temps, seront plus durables et plus satisfaisants.

14. Le travail est essentiel pour atteindre ses buts.

Rien n’est vraiment gratuit. Les gens qui sont en santé savent qu’ils doivent investir temps et argent pour la conserver. Ils ont aussi conscience que le jeu en vaut la chandelle et que, grâce à leurs efforts, ils pourront bénéficier d’une vitalité qui les mènera encore plus loin. La confiance que l’on gagne en se construisant un corps et un esprit sain mène vers la certitude qu’il est possible de se construire une vie heureuse et fructueuse de la même façon.

15. Il ne faut pas croire d’emblée que la médecine est gage de guérison.

La médecine moderne a fait d’énormes progrès ces dernières années. Elle sauve des vies chaque jour et fait parfois même des miracles. Mais croire que la médecine peut tout guérir est une utopie. Les gens en bonne santé savent que la médecine est une solution de dernier recours, que la prévention est toujours plus avantageuse.

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Détruire sa colonne vertébrale en 8 étapes faciles

Vous vous demandez sans doute : c’est quoi cette chronique qui nous enseigne à détruire notre colonne vertébrale?

Bien sûr, personne ne souhaite endommager sa colonne vertébrale. Pourtant, la plupart des gens font inconsciemment des gestes qui ont une telle conséquence.

Alors voici notre décompte des 8 meilleures façons de ruiner sa colonne vertébrale.

1. Endurez ou masquez vos douleurs

Si vous commencez à ressentir de la douleur, surtout ne faites rien pour régler la cause sous-jacente. Certains médicaments en vente libre ou sous prescription pourront soulager temporairement votre douleur; vous pourrez ainsi vaquer à vos occupations sans tenir compte de l’avertissement que vous envoie votre corps. Vous endommagerez vos articulations, vos muscles, vos ligaments et vos disques intervertébraux rapidement et facilement. En prime, la médication pourra aussi s’attaquer à votre fonction digestive, perturber votre équilibre chimique et augmenter vos risques de développer un problème cardiovasculaire. Et vous aurez une bonne raison de ne pas jouer avec vos enfants ou d’accompagner le reste de la famille en ski alpin.

2. Négligez votre posture

Si vous voulez que votre colonne vertébrale s’use rapidement, vous devez absolument avoir une mauvaise posture : épaules affaissées, tête vers l’avant, dos arrondi. Ne tonifiez pas vos abdominaux; ils risqueraient de stabiliser votre bassin et d’aider votre colonne vertébrale à mieux soutenir votre corps. Lorsque vous regardez votre mobile, assurez-vous d’avoir la tête penchée vers l’avant; plus elle sera en flexion, plus le poids de votre tête sera difficile à supporter et plus vous ressentirez des tensions dans la nuque. En position assise, croisez les jambes, privilégiez les postures asymétriques (soyez le plus croche possible) et affalez-vous sur le divan. Si vous possédez un fauteuil inclinable, utilisez-le dès que possible. Si vous ressentez des tensions dans les épaules, le cou ou le bas du dos, vous êtes sur la bonne voie! Encore plus si vous expérimentez des engourdissements dans les mains.

3. Demeurez assis

La position assise est une de vos meilleures alliées. En plus d’augmenter vos risques de subir un accident vasculaire cérébrale (AVC) ou un infarctus, s’assoir pendant de longues périodes (6 heures consécutives ou plus) entraîne des troubles musculaires et articulaires, favorise le développement du diabète de type 2 et de maladies vasculaires périphériques comme les varices ou les thromboses veineuses. Évitez donc de prendre des pauses régulières et n’investissez pas dans une station de travail assis-debout. Dès votre retour du bureau, assoyez-vous et demeurez dans cette position jusqu’au moment d’aller dormir. N’allez surtout pas prendre une marche ni faire d’étirements, au risque de gâcher tous vos efforts.

4. Ne faites pas d’activité physique

Si vous faites de l’activité physique, vous améliorez votre souplesse, votre force, votre puissance et votre endurance. Rien de bien propice à une destruction vertébrale en règle. Si vous choisissez tout de même de faire un sport, assurez-vous qu’il favorise les commotions cérébrales et les chocs importants sur la colonne vertébrale. Le football, le hockey, le trampoline et le ski acrobatique sont de bons choix. Si vous vous blessez pendant la pratique de votre sport, référez-vous aux points 1 et 8 du présent guide.

5. Dormez sur le ventre

Cette position de sommeil en est une de choix pour accélérer la dégénérescence de la colonne vertébrale. En plus d’offrir peu, voire pas de soutien pour la région lombaire, elle oblige la colonne cervicale à faire une rotation importante. Les épaules se trouvent aussi dans une position vulnérable. En dormant de 6 à 8 heures par nuit de cette façon, vous vous assurez de créer des tensions importantes dans les épaules, le cou et le bas du dos.

6. Levez des charges lourdes sans plier les genoux

Cette technique est très efficace pour occasionner une entorse lombaire ou une hernie discale. Encore plus si vous l’utilisez régulièrement, lors du pelletage, par exemple. Si vous soulevez une charge lourde en pliant les genoux et en la tenant près de vous, vous préservez l’intégrité de votre bas de dos en n’y mettant peu ou pas de tension. Si vous souhaitez « barrer solide », ajoutez de la rotation à votre mouvement. Vous ne ressentez rien après quelques tentatives? Persévérez, il s’agit d’un truc infaillible.

7. Augmentez votre niveau de stress

Pour accélérer l’usure de votre colonne vertébrale, vous devriez cesser toute méthode de gestion de stress. Arrêtez immédiatement de méditer, d’appliquer des techniques de respiration, de pratiquer le yoga, d’utiliser des huiles essentielles, de prier, de faire des étirements ou tout simplement de prendre du temps pour vous. Cessez de consulter votre psy, d’écrire un journal de gratitude, de lire des livres de développement personnel et surtout d’entretenir des relations sociales saines.

Si vous n’aimez pas votre travail et qu’il génère du stress, gardez-le. Ne perdez pas votre temps à organiser votre vie familiale et ne prenez pas en main votre situation financière si elle vous occasionne du stress. Conservez dans votre vie tous les petits irritants quotidiens. Lorsque vous ressentez de l’angoisse, de l’anxiété ou de la panique, n’en parlez à personne, isolez-vous et laissez-vous envahir.

Le stress a un impact énorme sur la colonne vertébrale et le système nerveux. Un trop-plein de stress entraîne une fatigue importante et une désadaptation du corps. Il réduit par le fait même l’efficacité de la plupart des systèmes, dont les systèmes immunitaire et digestif.

8. Ne consultez jamais un chiropraticien

Le chiropraticien agit directement sur la cause d’un problème. Il détecte et corrige les mauvais alignements et mouvements (subluxation vertébrale) des articulations. Son traitement, l’ajustement chiropratique, optimise les structures musculo-squelettiques et la fonction du système nerveux. Si vous consultez un chiropraticien, votre colonne vertébrale s’usera moins rapidement et vous réduirez vos chances de souffrir d’arthrose. Un ajustement chiropratique pourrait bien anéantir tous vos efforts de destruction vertébrale massive en améliorant votre posture, en réduisant les tensions musculaires, en diminuant les douleurs et surtout en corrigeant le problème à la source. L’impact de la chiropratique sur le système nerveux est si important que vous pourriez ressentir moins de stress, dormir mieux et avoir plus d’énergie. Est-ce vraiment ce que vous voulez?

Ne gardez pas ces précieuses recommandations pour vous, partagez-les avec votre entourage!

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Huiles essentielles : les 10 erreurs à éviter

Faciles à se procurer, les huiles essentielles (HE) gagnent en popularité depuis quelques années. Puissantes, elles peuvent apporter des bénéfices incroyables, mais leur utilisation comporte aussi des risques. Elles sont pourtant en vente libre au Canada. Avant d’en faire l’usage, prenez quelques minutes pour connaître les 10 pires erreurs à éviter lors de l’utilisation des huiles essentielles.

1. Donner ou suivre des conseils malavisés. Les HE sont peut-être naturelles, mais elles n’en sont pas moins puissantes, voire dangereuses si mal utilisées. On ne le répètera jamais assez : elles doivent être utilisées de façon sécuritaire. Par exemple, il est faux de croire que toutes les HE peuvent être consommées (usage interne). Les HE peuvent avoir de graves conséquences sur la santé lorsqu’on s’en sert de la mauvaise façon. La clé, c’est l’éducation. Si vous ne connaissez pas une HE, demandez conseil auprès d’un professionnel en qui vous avez confiance. Faites-en un usage responsable et suivez toujours les recommandations sur l’emballage. Ayez un ouvrage de référence en main pour vous guider au besoin.

2. Lésiner sur la qualité. L’éventail de produits offerts sur le marché a de quoi donner la migraine. Certaines bouteilles, contrairement à ce qu’on veut laisser croire, ne sont pas vraiment des HE, mais plutôt de pauvres répliques synthétiques dont les effets sont moindres sinon nuls.

Aussi, de nombreuses HE en vente libre contiennent des pesticides, des solvants, des fongicides et d’autres résidus toxiques. Il n’est pas facile de s’y retrouver. Assurez-vous d’abord qu’elles sont biologiques, ou du moins que la plante n’a pas été arrosée de pesticides. Vérifiez les ingrédients pour vous assurer que les HE sont pures, c’est-à-dire qu’elles ne contiennent aucun additif.

Deux bons indices de qualité sont la mention du chémotype sur la bouteille et l’utilisation du nom latin. Aussi, informez-vous sur le site internet de l’entreprise. Quels sont les méthodes et le temps de distillation? Où poussent les plantes? À quel moment de l’année sont-elles cultivées? Quels sont les tests effectués? Est-ce que les HE ont un grade thérapeutique? Plus une compagnie est transparente, plus la qualité risque d’être au rendez-vous.

3. Croire que l’on doit tout savoir sur les HE pour en faire l’utilisation.

Les huiles essentielles sont puissantes, très puissantes. Il existe en effet des risques à l’utilisation de certaines d’entre elles et des protocoles précis sont parfois nécessaires (dilution, photosensibilité, etc.). Il n’est toutefois pas obligatoire de devenir un expert pour commencer à bénéficier des HE. Pour débuter, apprenez les bienfaits et les risques des 5 huiles suivantes : encens, lavande, citron, menthe poivrée et arbre à thé. Au fur et à mesure que vos connaissances s’élargiront, vous pourrez faire l’usage d’autres HE plus complexes.

4. Appliquer des HE photosensibles avant de s’exposer au soleil. Certaines HE, particulièrement celles d’agrumes, augmentent la sensibilité de la peau au soleil. Il est très dangereux d’utiliser de façon topique ces huiles puis de s’exposer directement au soleil ou d’utiliser un lit de bronzage dans les 12 heures suivant l’application.

Les principales HE à éviter lors d’une exposition aux rayons UV sont : orange douce, citron, lime, bergamote, pamplemousse, lemongrass et cumin, ou les mélanges qui en contiennent. Les effets néfastes les plus communs sont la réaction allergique (rash) ou le coup de soleil.

5. Utiliser toutes les HE de la même façon. Si certaines huiles sont sécuritaires lorsque consommées oralement, d’autres comme la gaulthérie couchée (gaultheria fragrantissima) et l’eucalyptus ne sont pas destinées à l’usage interne. De nombreuses HE ne devraient pas être consommées sur de longues périodes. D’autres, comme la cannelle et le poivre, sont dites « chaudes » et doivent toujours être diluées dans une huile porteuse pour ne pas irriter la peau.

6. Utilisation prolongée. Les diffuseurs gagnent en popularité, on en trouve désormais dans de nombreux marchés d’alimentation naturelle, pharmacies et magasins de décoration. La diffusion d’HE de haute qualité offre de nombreux avantages : bienfaits aromatiques sur l’humeur et la santé, retrait des mauvaises odeurs, parfum d’ambiance, etc. Sachez toutefois qu’il est déconseillé de diffuser plus de 8 heures, même les huiles de base.

Une diffusion de 20 à 30 minutes suffit la plupart du temps. Ne diffusez pas non plus de façon continue dans une petite pièce non aérée ni dans une pièce fermée dans laquelle un enfant dort. Ne mettez pas d’HE dans un humidificateur. Pour ce qui est de l’inhalation directe (sentir directement à la bouteille ou au-dessus d’un bol d’eau bouillante), 5 minutes suffisent. L’usage interne de certaines huiles n’est pas recommandé à long terme, comme l’origan.

7. Croire que toutes les HE sont sécuritaires pour les animaux. Ce n’est pas parce qu’une HE offre des bénéfices chez l’humain qu’elle est sécuritaire pour votre animal de compagnie. Ces HE ne sont pas recommandées pour les animaux : bouleau noir (betula lenta), clou de girofle, origan, arbre à thé, thym et gaulthérie couchée. Vous pouvez utiliser la lavande, l’encens et l’hélichryse pour votre chien.

8. Utiliser les HE de la même façon chez les adultes, les enfants et les bébés. D’abord, les enfants étant plus petits, il est logique d’utiliser de plus petites quantités. DILUEZ TOUJOURS les HE dans une huile porteuse avant de les appliquer sur votre enfant. N’appliquez pas d’HE dans le visage ni sur les mains pour éviter tout contact avec les yeux et la bouche.

Ne donnez JAMAIS d’HE par voie interne à un enfant, à moins d’un avis médical contraire. Certaines huiles ne sont pas adaptées aux enfants (origan et lemongrass [cymbopogon flexuosus], par exemple). La camomille et l’encens sont des huiles douces pour les enfants, diluez-les et appliquez sous les pieds après avoir fait un essai sur une petite zone.

9. Faire l’usage de certaines HE contre-indiquées lors de la grossesse et de l’allaitement. Quelques HE peuvent causer des contractions, augmenter les risques de fausse couche et perturber les taux d’hormones. Lors de la grossesse, évitez la cannelle, le basilic, le poivre noir, l’eucalyptus, le clou de girofle, le bouleau noir, l’origan, l’arbre à thé, la sauge sclarée, le fenouil, la gaulthérie couchée, la myrrhe (de nombreuses HE sont contre-indiquées lors de la grossesse, informez-vous auprès d’un professionnel de la santé).

Le déroulement normal d’une grossesse est induit par des taux d’hormones précis. Il est risqué de perturber cet équilibre, c’est pourquoi il est préférable d’éviter les HE qui peuvent avoir un effet notoire sur les hormones. Les HE les plus sécuritaires durant la grossesse (3 mois et plus) sont le gingembre, la lavande, le citron, l’orange et l’ylang-ylang. La diffusion est la méthode la plus sûre. Consultez un professionnel si vous désirez faire l’usage d’HE au cours des trois premiers mois de grossesse.

10. Ne pas s’informer. Comme cela a été mentionné plus tôt, l’utilisation des HE de base (lavande, citron, encens, arbre à thé et menthe poivrée) demande peu de connaissances. Mais si vous désirez en faire un usage thérapeutique ou encore conseiller les membres de votre famille, pensez à vous instruire en suivant une formation en ligne, en assistant à des ateliers, en lisant des ouvrages sérieux, en consultant un professionnel ou en parcourant différents sites web. Mais attention! L’Internet regorge de ressources plus ou moins crédibles. Le portail Passeport Santé propose une information détaillée intéressante, en français.

Alors, rappelez-vous que les HE sont très puissantes et qu’il vaut mieux en utiliser moins que trop. Même si elles sont naturelles, elles peuvent devenir dangereuses pour la santé. Une surdose peut facilement surcharger le foie, irriter la peau et même entraîner des réactions immunitaires. Faites toujours un essai à l’intérieur du coude avant d’appliquer une plus grande dose sur la peau.

Consultez un professionnel de la santé pour des conseils sûrs, particulièrement si vous avez déjà souffert d’un cancer hormono-dépendant, si vous êtes enceinte ou allaitante, si vous prenez des médicaments ou si vous souffrez d’une maladie sévère comme le diabète, l’épilepsie ou le cancer.

D’après une vidéo de Dr Josh Axe, chiropraticien, 13 novembre 2017.

Références :
1. MILES, Elske. Le grand livre des huiles essentielles illustré pour les nuls, éditions First, 2016, 462 p.
2. JOLLOIS, Roger, PÉNOËL, Daniel et Pierre FRANCHOMME. L’aromathérapie exactement, 2001, 492 p.
3. //draxe.com/essential-oil-safety/

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Alimentation pleine conscience : 6 trucs simples pour y parvenir

La « pleine conscience » gagne en popularité dans le mouvement du bien-être et de la santé. On parle souvent de méditation pleine conscience, mais saviez-vous qu’il est possible d’appliquer ce principe à l’alimentation?

Si vous désirez améliorer vos habitudes alimentaires, il peut s’agir d’un bon premier pas. L’alimentation pleine conscience vous amènera à respecter les besoins de votre corps et à les comprendre, sans compromettre le plaisir de manger. Mais de quoi s’agit-il exactement?

Une autre diète compliquée?

Une diète implique souvent des privations. L’alimentation pleine conscience, à l’opposé, propose de manger ce que vous voulez et de pleinement l’apprécier. La seule indication est d’écouter ce que votre corps vous demande et de reconnaître pourquoi vous avez envie de manger tel aliment ou tel autre.

En d’autres mots, vous élevez votre niveau de conscience sur ce qui se passe dans votre corps et sur les aliments que vous utilisez pour le nourrir. Plutôt que de manger sur le pilote automatique, sur le coin de la table, il s’agit de s’arrêter et de ne faire qu’une seule chose : manger de façon consciente.

Vous craignez de mal manger ou de trop manger si vous ne suivez pas un régime strict? Vous vous rendrez compte rapidement que l’intelligence innée de votre corps vous dirigera vers des choix santé et vous indiquera quand vous aurez mangé à votre faim.

Un exercice de connexion profonde

La plupart des gens connaissent les bases d’une alimentation saine. Alors pourquoi mangent-ils autant d’aliments nocifs pour leur santé? C’est qu’ils sont déconnectés des besoins fondamentaux de leur corps.

En mangeant de façon consciente, vous permettez la connexion entre le corps et l’esprit. Vous entendez votre corps vous dire : stop, assez mangé… C’est aussi apprendre à le traiter avec respect, en lui donnant ce dont il a vraiment besoin pour bien fonctionner et continuer à vous servir dans vos expériences de vie.

Ce n’est pas tant ce que vous mangez, mais comment et pourquoi vous mangez

Allez-y, mangez un hamburger ou des biscuits si c’est vraiment ce que vous désirez – pourvu que vous le faites en étant pleinement conscient des raisons derrière cette envie. Si c’est pour gâter votre palais et que ça fait bien longtemps que vous n’en avez pas mangé, allez-y sans remords!

C’est correct de ne pas toujours suivre les lignes directrices de l’alimentation parfaite. Ce n’est pas tricher, mais être humain…

Vous verrez que de profiter pleinement de ces petits écarts vous permettra de diminuer les pulsions pour certains aliments. Si vous voulez tant ce hamburger seulement parce que vous êtes affamé et que vous n’avez pas pris le temps de préparer un bon repas, par exemple, la satisfaction de le manger ne sera pas assez grande pour contrebalancer les effets sur votre santé. Vous réalisez alors que le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle. Ça aussi, ça permet de diminuer les rages alimentaires.

Cultivez votre conscience

Manger en pleine conscience, ça ne vient pas du jour au lendemain; c’est une pratique qui se cultive et qui requiert du temps. Plus vous vous y exercerez, meilleure sera l’écoute de vos besoins et plus vous prendrez plaisir à vous choyer avec de bons aliments.

Vous trouverez une plus grande satisfaction à vous nourrir sainement, sachant que vous fournissez à votre corps ce qu’il réclame vraiment.

La clef est de reconnaître vos habitudes automatiques nocives et de les remplacer par ce qui nourrit réellement votre corps et votre esprit.

Voici nos 6 meilleurs trucs

  1. Mâchez lentement et utilisez vos cinq sens pour capter toute l’information des aliments et pour profiter de l’expérience.
  2. Mangez quand vous avez faim et arrêtez quand vous êtes satisfait, pas plein! L’astuce est de reconnaître que vous n’avez plus faim et de vous dire que vous mangerez autre chose plus tard, lorsque vous en ressentirez le besoin, même si ce n’est pas l’heure d’un repas. Vous réaliserez que la plupart du temps, vous vous rendrez au prochain repas sans ressentir de fringale, particulièrement si vous avez mangé sainement.
  3. Prenez votre temps. Prenez au moins 20 minutes par repas (votre cerveau a besoin de ce délai pour détecter l’état de satiété).
  4. Questionnez-vous. Avant de manger, demandez-vous : quelle est l’ampleur de ma faim? Et durant le repas, prenez une pause, respirez et demandez-vous : suis-je satisfait?
  5. Prenez les temps de repas comme une opportunité de connexion personnelle, pas une échappatoire de la routine. Assoyez-vous dans un endroit calme, limitez le bruit et les sources de distraction. Au lieu d’être en mode multitâches, ne faites que manger et appréciez-en chaque bouchée!
  6. Allez-y graduellement. Un ou deux repas en pleine conscience par semaine peuvent être suffisants pour commencer un changement dans vos habitudes alimentaires.

En plus de rendre vos repas beaucoup plus agréables, l’alimentation pleine conscience peut vous aider à reconnaître certains schémas émotionnels en lien avec votre consommation de nourriture (rage d’aliments, par exemple). Comprendre votre véritable motivation lorsque vous mangez pourrait être un grand pas vers la guérison et le bien-être.

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Voici comment évaluez simplement la posture de votre enfant

Est-ce que votre enfant a une bonne posture? En tant que chiropraticien, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance d’adopter une posture adéquate dès le plus jeune âge. En plus de permettre à l’enfant de se développer normalement, une posture appropriée favorise une santé optimale et réduit les risques de souffrir de problèmes musculo-squelettiques plus tard dans la vie.

Selon les études, entre 20 % et 50 % des enfants de 4 à 12 ans rapportent souffrir de maux de dos au moins une fois. Parmi les facteurs de risque importants de ces douleurs, on retrouve la posture assise prolongée, les défauts posturaux et une faiblesse des muscles abdominaux.

Qu’est-ce qui influence la posture de votre enfant?

Le premier facteur qui influencera la posture de votre enfant est son développement moteur. Comme nous l’avions mentionné dans un billet précédent, laisser l’enfant découvrir les étapes de son développement moteur par lui-même l’aide à adopter une posture adéquate. Les parents devraient limiter l’usage d’accessoires (soucoupes, Jolly Jumper, coquille, chaise vibrante, etc.) et privilégier une motricité libre avec un respect du rythme de l’enfant, au sol sur un tapis d’éveil.

Le choix des chaussures aussi est primordial. Dans la mesure du possible, laissez votre enfant marcher pieds nus. Il renforcera rapidement sa musculature, son équilibre et sa stabilité. Procurez-lui des chaussures souples qui le protègeront du sol et évitez les souliers avec une arche plantaire prononcée.

Les chutes peuvent influencer la posture de votre enfant. Même si la plupart d’entre elles sont inoffensives, certaines chutes peuvent entraîner des conséquences néfastes sur le développement de votre enfant. Un déplacement mécanique d’un os du bassin, par exemple, pourrait amener votre enfant à modifier sa démarche. Il est important de faire vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par un chiropraticien régulièrement, particulièrement après une chute.

D’autres blessures (entorse, commotion cérébrale, coup direct, etc.) peuvent aussi modifier la mécanique vertébrale et entraîner des problèmes musculo-squelettiques. Demeurez vigilant, surtout si votre enfant pratique un sport comme la gymnastique, le hockey, le football, l’équitation, la danse, le ski ou le soccer, au sein desquels les chocs sont plus fréquents.

Le stress est sournois. Lorsqu’il survient de façon chronique (intimidation, anxiété de performance, conflits à la maison, etc.) ou de façon massive (deuil, période d’examen, compétition sportive, etc.), le stress peut dépasser les capacités de gestion du corps et entraîner un réflexe neurologique que l’on nomme « posture de défense ». Il s’agit d’un réflexe archaïque qui oblige le corps à se replier sur lui-même devant un danger dans le but de protéger ses organes vitaux (gorge, cœur, poumon, estomac…). Le stress vécu étant perçu comme le danger, le corps adopte une posture en flexion qui, à long terme, provoque des problèmes tels des tensions musculaires, des maux de dos, des raideurs, des hernies discales et même de l’arthrose.

Les habitudes posturales sont extrêmement importantes pour le développement optimal de votre enfant. Lorsqu’il est assis au sol, l’enfant a le choix de plusieurs positions. Il peut s’assoir les jambes devant lui, en tailleur, les jambes repliées sur un côté, une jambe étendue et l’autre repliée, sur les genoux ou encore en W (les fesses au sol, mais les jambes repliées derrière lui).

La position en W n’a pas très bonne presse. Vous trouverez sur le web des centaines d’articles avertissant les parents contre cette « vilaine » position. Mais de nombreux experts ne sont pas d’avis que l’on doive restreindre l’enfant dans le choix de ses positions. Selon deux chirurgiens orthopédistes, cette posture est naturelle chez l’enfant de moins de 8 ans et ne représente pas un danger pour lui. Certains enfants naissent avec des fémurs qui ont une rotation interne accentuée ou une légère déviation vers l’avant, qui se normalisera au cours de la croissance. Cette variation expliquerait pourquoi certains enfants préfèrent cette position à celle du tailleur, par exemple. Les tout-petits écoutent leur corps davantage que les adultes. Ils ne se mettraient pas volontairement dans une position douloureuse. Donc, à moins que ce soit l’unique positon qu’adopte votre enfant, laissez-le choisir la façon dont il veut s’assoir au sol. Assurez-vous toutefois que son dos est droit, proposez-lui de s’adosser à un mur si nécessaire.

À l’école ou devant un ordinateur, un enfant doit avoir le dos droit, les pieds à plat au sol et la tête droite. Les épaules ne doivent pas être arrondies. Prenez le temps de lui montrer la bonne façon de faire : s’assoir les fesses au fond de la chaise (pour bénéficier du support au dos) et ne pas croiser les jambes. Dites-lui aussi de ne pas enrouler les chevilles autour des pattes de sa chaise. Considérant le temps passé en position assise, alternez la chaise avec un ballon d’exercice est une bonne idée. Faites-le au moins à la maison, lors des devoirs, par exemple. Sur le divan, assurez-vous que votre enfant se tient droit et qu’il ne s’affale pas sur le sofa.

Le mois dernier, nous avons abordé le syndrome du cou du texto. Ce nouveau problème est un véritable fléau, d’autant plus qu’on ne sensibilise pas encore assez les jeunes. Lorsque votre enfant utilise un appareil mobile, rappelez-lui de le remonter à la hauteur des yeux pour éviter une flexion du cou prolongée. Proposez-lui un accessoire comme un coussin pour appuyer l’appareil lorsqu’il est assis. Montrez-lui la posture à adopter en position debout.

Des indices que quelque chose ne va pas

  • Un seul rebord de pantalon traine par terre.
  • Un soulier use plus vite que l’autre.
  • Les épaules ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les épaules pour faire cette évaluation).
  • Vue de dos, la colonne vertébrale semble être déviée (une forme de S ou de C).
  • Les hanches ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les hanches pour cette analyse).
  • Vue de côté, l’oreille est devant l’épaule.
  • Les épaules sont arrondies.
  • La démarche vous semble étrange (boiterie, asymétrie, pointe des pieds, etc.).

Si vous soupçonnez une anomalie, il vous est possible d’analyser rapidement la posture de votre enfant en l’observant.

Analysez vous-même la posture de votre enfant

Si vous avez de la difficulté à visualiser, prenez des photos et tracez les lignes à l’aide d’une règle.

Vue de face : les épaules devraient être à la même hauteur. Appuyez les mains sur ses hanches (sur l’os du bassin), elles devraient aussi se trouver au même niveau. Il est normal que les genoux soient un peu vers l’intérieur.

Vue de dos : les omoplates devraient être à la même hauteur et refermées sur la cage thoracique de façon identique. La colonne vertébrale devrait être droite et alignée avec la tête et le sillon interfessier (raie des fesses).

Vue de côté : les courbes devraient être visibles, c’est-à-dire un creux pour le cou et le bas de dos, un renflement pour le dos et le bassin/sacrum. L’oreille devrait être sur la même ligne que l’épaule, le milieu du bassin et la base du 5e orteil (le petit os qui ressort sur le côté du pied). Si ce n’est pas le cas et que l’oreille se trouve devant l’épaule, il se pourrait que votre enfant soit en train de développer un port antérieur de la tête. De plus en plus fréquent, ce problème, souvent associé à l’utilisation prolongée d’appareils mobiles, peut entraîner des douleurs cervicales, des raideurs, des maux de tête et d’autres problèmes de santé. Appliquez immédiatement les conseils posturaux précédents et prenez rendez-vous avec votre chiropraticien sans tarder.

Sur cette photo vue de côté, on peut voir que la hanche du petit garçon se trouve devant la ligne rouge. Ce décalage anormal peut être transitoire chez certains enfants. Dans ce cas-ci, un chiropraticien pourrait émettre des recommandations et faire un suivi adéquat dans le but d’assurer un développement optimal.

Il est tout de même normal de voir une épaule ou une hanche plus basse que l’autre. Mais si vous apercevez des décalages significatifs, consultez un chiropraticien qui sera en mesure d’examiner votre enfant et d’analyser sa posture plus en profondeur en vue de détecter un problème, comme une scoliose.

Petit mot sur la scoliose

La scoliose est une déviation de la colonne vertébrale dont les causes sont variées. Plus tôt elle est détectée, meilleures sont les chances de ralentir ou d’arrêter la progression et ainsi réduire les impacts à long terme. Si vous soupçonnez une scoliose chez votre enfant, consultez votre chiropraticien dès que possible. Le plus tôt sera le mieux.

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