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Sports et blessures : comprenez les risques associés à la pratique de votre sport

Que vous soyez débutant ou de niveau professionnel, la pratique de votre sport vous expose nécessairement à un risque de blessure. Certains facteurs sont prédisposants et il est important de les connaître pour minimiser les chances de blessures et demeurer à son plein potentiel de santé et de performance. Puisqu’il n’y a pas que la technique qui est garante de la réussite d’un sport, voici comment vous pourriez maximiser vos résultats à long terme et de façon sécuritaire. Bonne lecture!

Les blessures sportives : facteurs de risque

Les blessures sportives peuvent être influencées par une multitude de facteurs. Ils peuvent être indépendants les uns des autres, mais ils sont parfois interreliés et c’est ce qui peut complexifier le processus de compréhension et ultimement, la guérison. Voyons lesquels sont souvent impliqués :

1. Niveau de compétence

Le niveau de compétence et/ou de compréhension d’un sport influence généralement les résultats. Au-delà de la réussite, il peut aussi être associé à un risque de blessure plus élevé.

En effet, en tant que débutant, la maîtrise de la technique n’est pas toujours optimale et en conséquence, il peut arriver que des blessures s’installent en raison d’un mouvement mal exécuté ou d’une technique inappropriée :

  • Un joueur de golf qui se blesse au dos en raison d’un élan mal exécuté
  • Un gardien de but qui se blesse à l’aine ou la hanche en faisant un déplacement latéral sans avoir développé sa souplesse
  • Un coureur qui développe une douleur au genou alors qu’il ne connaît pas parfaitement la technique à utiliser.

Au niveau professionnel, les risques sont présents également, mais pas nécessairement en lien avec la mauvaise technique ou l’incompréhension des mouvements à exécuter. Ils sont plutôt associés à la surutilisation :

  • Un coureur qui subit une fracture de stress en lien avec un sport pratiqué de façon intensive et prolongée.
  • Un nageur qui se blesse à l’épaule en raison des mouvements répétitifs de grande amplitude exigés par son sport.
  • Un joueur de tennis professionnel qui se blesse le coude par surutilisation.

2. Type de sport

La course et le football ne sont pas associés aux mêmes types de blessures. En effet, certaines catégories de sports vont causer des blessures très peu probables dans d’autres disciplines :

  • Sports de contact : les sports comme le rugby, le football et le hockey ont un risque plus élevé de blessures dues aux contacts physiques. Les fractures traumatiques et les commotions cérébrales sont plus probables que chez les gens qui pratiquent un sport comme le golf, par exemple.
  • Sports d’impact : les sports comme la course à pied peuvent entraîner des blessures en lien avec le stress imposé aux articulations en raison des impacts répétitifs. Dans ce cas précis, le pied, la cheville, le genou, la hanche et le bas du dos peuvent être impliqués. Les fractures de stress demeurent un des types des blessures les plus fréquentes pour les coureurs. De plus, les mouvements répétitifs peuvent être à l’origine de certaines atteintes musculaires comme les tendinites et le syndrome fémoropatellaire.
  • Sports avec mouvements répétitifs : Le tennis est l’exemple parfait de mouvement répétitif causant des atteintes musculaires et articulaires. En effet, le mouvement effectué avec le bras pour frapper la balle peut être à l’origine d’une épicondylite (tendinite).

3. Technique

La base pour pratiquer un sport de façon sécuritaire et optimale demeure toujours la méthode d’exécution. Si plusieurs utilisent l’improvisation au moment de débuter un sport, n’en demeure pas moins que les risques de blessures sont plus importants lorsque les mouvements ne sont pas exécutés optimalement. Informez-vous avant de débuter!

Une mauvaise technique influence la posture négativement. En conséquence, l’équilibre et les forces du corps ne sont pas utilisés adéquatement. À long terme, un stress s’accumule sur les os, muscles, tendons, ligaments et articulations, ce qui provoque de blessures qui auraient peut-être pu être évitées.

4. Condition de santé générale

Une santé optimale permet au corps humain d’exprimer son plein potentiel en tout temps. Lorsque le système nerveux fonctionne optimalement, tous les autres systèmes du corps humain fonctionnent optimalement aussi. En conséquence, on est plus alerte, on a une meilleure concentration et on réagit plus facilement. De plus, en cas de blessure, le corps a une meilleure capacité à retrouver son équilibre général (homéostasie). En consultant un chiropraticien, vous pourriez bénéficier des compétences d’un professionnel de la santé pour qui le système neuromusculosquelettique n’a pas de secrets et ainsi faire en sorte de pratiquer votre sport de façon sécuritaire et optimale.

Des conditions spécifiques peuvent influencer la pratique d’un sport. En conséquence, il faut parfois adapter son jeu afin d’éviter les risques de blessures. Encore une fois, aller chercher des conseils chez les experts pourrait faire toute la différence entre la poursuite ou l’arrêt d’un sport. Il ne faut pas baisser les bras trop vite!

5. Équipement

Tout comme l’état de santé et la technique utilisée, le choix d’équipement est primordial dans la pratique d’un sport.

  • Un équipement de qualité : Courir avec des chaussures qui n’offrent pas un soutien adéquat au pied et à la cheville rend la pratique de ce sport plus risquée. Il en va de même pour le choix de la longueur du bâton au hockey ou au golf. Les conseils d’experts demeurent essentiels afin de permettre au sportif de jouer (ou performer) de façon sécuritaire.
  • Un équipement complet : Un sport pratiqué sans équipement de protection rend le sportif à risque de blessure, donc il n’y a pas que la qualité qui importe. Le manque de protection peut mener à des blessures importantes! Pensez au joueur de hockey qui n’a pas de casque, de plastron ou de protection au cou. Il aura beau avoir la meilleure technique au monde, il ne sera pas moins à risque de recevoir une rondelle à la poitrine et n’est pas à l’abri des mises en échec qui pourraient le faire tomber sur la tête.

6. L’état mental (surmenage, stress)

Les sportifs de haut niveau vivent souvent des périodes de grand stress avant, pendant et même après les compétitions. Il faut être bien entouré afin de composer avec les exigences du sport professionnel. À un niveau non compétitif, les stress et la fatigue du quotidien peuvent influencer eux aussi les performances sportives et augmenter les risques de blessures. Le manque de concentration en général, peu importe ce qui le cause, est directement lié à l’apparition de blessures.

Règle générale, avoir un bon sommeil et des habitudes de vie axées sur le bien-être global contribuent au maintien d’un état d’esprit sain. Y aviez-vous pensé?

7. L’environnement

La pratique d’un sport peut être influencée par les différents éléments environnementaux :

  • Dans certains sports, la pluie ou le froid et la chaleur intenses augmentent le risque de blessures. Il faut être prévoyant lorsque vient le temps de pratiquer son activité. La météo telle que nous la connaissons actuellement n’est pas la plus stable, donc mieux vaut prévenir les engelures, les chutes et la déshydratation avant de débuter!
  • Les surfaces de jeu mal entretenues et les terrains accidentés augmentent les risques de blessures. Raison de plus de consulter en chiropratique afin que votre professionnel aide votre système nerveux et votre corps entier à fonctionner de façon optimale. Vous serez donc plus alertes et réagirez plus facilement aux éléments imprévus!

L’éducation, la sécurité, la connaissance de soi et la prévention sont essentielles dans la pratique d’un sport afin de minimiser les risques de blessures. Soyez vigilants et surtout… informez-vous!

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Est-ce que ma douleur va partir tout seul? [Ou devrais-je consulter un professionnel?]

Vous souffrez d’une douleur articulaire ou musculaire (dos, cou, bras, genou, etc.) depuis peu et vous vous demandez si vous devriez consulter un professionnel de la santé. « Est-ce que la douleur va partir d’elle-même? Est-ce que mon problème va guérir seul? Est-ce qu’un peu de repos peut suffire? Ai-je vraiment besoin de soins chiropratiques? »

Bien entendu, personne n’aime jeter son argent par les fenêtres. Ce que vous ne voulez surtout pas, c’est perdre votre temps et votre argent en consultant un professionnel de la santé alors que vous n’en avez pas vraiment besoin, n’est-ce pas?

Lisez donc ce qui suit pour mieux comprendre ce qui vous arrive et pour savoir à quel moment vous devriez consulter.

La cause de la douleur

Il est d’abord important de comprendre que la douleur est un symptôme. Le symptôme d’un problème sous-jacent affectant une structure anatomique (articulation, muscle, nerf, etc.).

À l’exception des cas de traumatismes (chute, accident, etc.), la douleur apparaît après la dysfonction, lorsque le corps se trouve dans l’impossibilité de s’adapter aux changements (inflammation, mouvement inadéquat, contraction musculaire, etc.).

La douleur vous indique donc que vous avez un problème articulaire, musculaire ou même neurologique. Elle oblige votre corps à protéger la région atteinte, en vous empêchant de faire un mouvement spécifique qui pourrait aggraver la situation.

Le trouble neuro-musculo-squelettique est donc la CAUSE de la douleur.

Fini les douleurs, fini le problème?

Règle générale, lorsqu’il y a présence de douleur, il y a une dysfonction. Mais le contraire n’est pas toujours vrai : il n’y a pas nécessairement de la douleur en présence d’un problème.

Il est donc fort possible que votre douleur disparaisse par elle-même, sans que vous ayez à consulter un professionnel de la santé. Mais est-ce que cela veut dire que votre problème aussi a disparu? Pas nécessairement.

Si vous déjà ressenti les mêmes douleurs dans le passé, il y a de fortes chances que votre problème ne guérisse pas par lui-même. « Oui mais, la dernière fois c’est parti tout seul, sans que j’aie besoin de voir mon chiro! », me direz-vous. En effet, mais si les mêmes douleurs sont de retour, c’est que, fort probablement, votre problème n’a jamais vraiment été réglé. Avec le temps, vous risquez de souffrir d’épisodes douloureux plus fréquents et plus longs. Même que votre douleur pourrait devenir chronique.

Si c’est la première fois que vous ressentez un malaise dans cette région, il est possible que votre corps réussisse à se guérir seul. Le pouvoir d’autoguérison du corps humain est puissant, mais encore faut-il qu’il ait tous les outils nécessaires pour accomplir sa tâche.

L’autoroute de l’information

Ce qui permet à votre corps de se guérir lui-même, c’est le système nerveux. En fait, votre cerveau coordonne toutes les actions nécessaires à la guérison (production des nouvelles cellules, destruction des cellules mortes, acheminement des produits inflammatoires, etc.).

Le cerveau reçoit les informations en provenance de la région atteinte (tissus endommagés, état et gravité des dommages, besoins spécifiques…), puis il renvoie à son tour ses directives aux divers organes concernés.

Ce transfert d’informations crucial se fait grâce au système nerveux, plus particulièrement via la moelle épinière. Ce système de communication ne sera pas aussi efficace s’il est dérangé ou entravé.

Des obstacles insoupçonnés

La moelle épinière, particulièrement vulnérable, se trouve à l’intérieur de la colonne vertébrale, qui la protège des chocs et traumatismes externes. Un désalignement ou une perte de mouvement entre deux vertèbres (phénomène que l’on nomme subluxation vertébrale) peut perturber la communication entre le cerveau et le reste du corps (influx nerveux) et ainsi entraver le processus de guérison.

La chiropratique à la rescousse

Les chiropraticiens sont formés pour détecter et corriger les subluxations vertébrales et ainsi rétablir une communication optimale entre votre corps et votre cerveau. En supprimant les subluxations vertébrales, le docteur en chiropratique permet au corps d’utiliser adéquatement son processus de guérison naturelle.

En plus de corriger les subluxations vertébrales, plusieurs chiropraticiens appliquent divers techniques musculaires et complémentaires qui contribuent au soulagement des symptômes et à la correction du problème.

Les chiropraticiens peuvent aussi vous prodiguer divers conseils (posture, hygiène de vie, techniques de soulèvement de charge, etc.) qui réduiront les risques de récidives et d’aggravation d’un problème existant.

En consultant rapidement en chiropratique, vous diminuez les risques de rechutes et vous augmentez vos chances de guérir plus vite. Alors, même si c’est votre premier épisode de douleur, le chiropraticien pourra en déterminer la cause et dégager votre système nerveux pour que votre corps puisse se guérir de lui-même. Une pierre, deux coups, non?!

Alors, on consulte ou pas?

  1. Vous avez souffert d’un traumatisme (accident, coup, blessure sportive). Un chiropraticien examinera l’état de vos articulations impliquées (fracture, entorse, étirement, etc.) et pourrait vous éviter une guérison inadéquate en traitant immédiatement. Vous savez, ces blessures mal guéries qui pourrissent la vie?!
  2. Vous avez une douleur qui revient plus ou moins souvent. Votre problème ne guérit jamais totalement. Un docteur en chiropratique pourra déterminer l’origine de votre douleur et traiter la cause une fois pour toutes avant que vos épisodes sporadiques se transforment en douleur chronique.
  3. Vous ressentez une douleur musculo-squelettique pour la première fois. Si l’intensité de la douleur n’est pas trop élevée, vous pouvez attendre une journée ou deux en appliquant de la glace ou de la chaleur sur la région concernée. Si la douleur dure plus de deux jours et est accompagnée d’autres symptômes, il est sage de consulter un chiropraticien.

En résumé :

  1. La douleur est un symptôme que l’on ne doit pas ignorer.
  2. Un problème qui revient plus d’une fois n’est en réalité jamais vraiment guéri.
  3. Votre corps peut se guérir seul grâce à un système nerveux optimal et libre d’interférences.
  4. Des problèmes vertébraux (subluxations) peuvent perturber le système nerveux et donc le pouvoir d’autoguérison du corps.
  5. Une consultation en chiropratique n’est jamais perdue : elle permet de trouver la cause d’un problème, de la traiter directement (le cas échéant) et d’aider le corps à faire son travail de guérison.
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L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

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