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Il est là, le secret du bien-être!

Ça y est! Le virage vers 2024 est amorcé. Les journées raccourcissent, les arbres perdent leurs feuilles et le froid s’installe graduellement. Dans moins de 90 jours, 2023 sera derrière nous. Même ceux qui ne sont pas adeptes des rétrospectives auront quand même une réflexion sur le déroulement des derniers mois. Bien qu’elle ne soit pas essentielle, cette mise à jour peut toutefois amener un sentiment de bien-être sur ce qui a été positif au cours de la dernière année. Par ses conseils concrets axés sur des secrets de santé globale, cet article vous aidera à avoir un retour bénéfique sur le dernier sprint de 2023 et ainsi vous guider vers ce bien-être tant convoité.

L’intuition se trompe rarement

On aura beau lire tous les blogues sur le lifestyle, s’abonner à toutes les infolettres santé ou faire des formations de développement personnel, l’essence de toute prise de décision repose sur le sentiment que celle-ci est la bonne pour soi. En conséquence, l’alignement entre le physique et le mental se fait naturellement.

Avez-vous déjà constaté qu’une prise de décision avec laquelle vous n’êtes pas 100 % à l’aise amène souvent son lot de complications ou d’obstacles? En fait, c’est souvent inévitable, n’est-ce pas? La vie est tellement un bon professeur que lorsqu’on ne pose pas des actions pour les bonnes raisons, elle nous enseigne (ou nous force) indirectement à nous réaligner.

En conséquence, les choix deviennent plus bénéfiques pour soi, ce qui implique moins de tergiversations au quotidien. Pour nous, c’est ça, la clé vers le bien-être : se poser, se faire confiance et s’aimer assez pour ne pas se mentir à soi-même. À partir de là, les éternelles rétrospectives “imposées” et “lourdes” n’auront plus lieu puisque chaque action sera intentionnelle et surtout, choisie.

Voici quelques trucs pour se permettre d’être aligné la majorité du temps et ainsi amorcer les derniers mois de l’année avec une nouvelle approche. Finis, les “il faut que”! On se laisse maintenant le droit de se choisir! Quelle belle façon de vous orienter vers un état de bien-être, n’est-ce pas? Voyez ce qui suit comme une marche à suivre qui vous orientera graduellement vers le mieux-être, et ce, toute l’année durant!

1. Questionnez-vous sur votre intention première

À notre sens, une bonne introspection mène automatiquement à une bonne rétrospection. Prendre le temps de se poser les bonnes questions avant une prise de décision ou une action évite bien des tracas.

  • Quelle est la motivation derrière vos actions?
  • Le faites-vous pour vous?
  • Quel bénéfice en retirez-vous?

La clé : être honnête envers soi-même. Encore et toujours… et pas juste en prévision des derniers mois de l’année!

2. Soyez à l’écoute des signaux que votre corps vous envoie

Une action posée pour les mauvaises raisons entraînera inévitablement des sentiments moins intéressants. Dépendamment de leur importance, elles peuvent engendrer différentes émotions ou sensations :

  • L’installation d’un sentiment anxieux
  • L’installation d’un sentiment de stress
  • Un sommeil plus difficile
  • Sensation d’un manque d’équilibre au niveau du bien-être mental
  • Un sentiment d’insatisfaction
  • Une impression de doute

Virage 2024 : laissez la nature vous guider

Le changement a toujours sa place. Si les sentiments moins bénéfiques décrits plus haut sont présents de façon répétée, il est peut-être temps de prendre conscience que les habitudes que vous avez ne sont plus nécessairement les mieux adaptées à votre situation.

L’un des moyens les plus connus pour se ramener à soi et retrouver un état de bien-être est sans aucun doute la nature. En effet, la nature est un excellent moyen de s’évader du quotidien, loin du bruit et des stimulations qui nous éloignent parfois de l’essentiel. Elle permet un réel retour aux sources.

  1. Allez marcher en forêt
  2. Visitez un parc national
  3. Méditez au bord de l’eau
  4. Dormez à la belle étoile et laissez-vous réveiller par les premiers rayons de soleil
  5. Partez en randonnée avec votre animal de compagnie

Laissez-vous guider par le rythme naturel de ce qui vous entoure. C’est apaisant, rassurant et stimulant à la fois. Il n’y a plus de preuves à faire : la nature est un must… autant pour le corps que l’esprit!

Combien de fois avez-vous entendu dire par des gens de votre entourage que les marches au grand air leur permettaient de faire le vide, de se ressourcer et de trouver un sentiment de paix intérieure? Nul doute que cette pratique doit faire partie de votre quotidien!

Journaling : la façon idéale de reconnecter à soi

L’écriture, tout comme la nature, est un excellent moyen d’atteindre un état de bien-être optimal. En gardant en tête de vouloir terminer l’année 2023 de façon alignée, mettre sur papier des pensées qui nous rejoignent et avec lesquelles nous sommes alignés permet d’amorcer 2024 sous le signe de la légèreté et la vérité. Rappelons-nous que le but est de développer des aptitudes qui permettront l’atteinte d’un état général de bien-être. Afin de rester cohérent avec le thème de cet article, sachez que si cette suggestion ne vous parle pas, vous n’êtes pas dans l’obligation de la mettre en pratique. Faire quelque chose pour les mauvaises raisons, ça apporte rarement quelque chose de bénéfique ou de vrai, n’est-ce pas? Il peut toutefois être intéressant de tenter l’expérience.

  • Notez vos états d’âme et ce que vous pourriez faire pour être encore mieux
  • Mettez par écrit les mots qui vous viennent en tête
  • Inscrivez des mantras
  • Écrivez ce que vous visualisez pour vous en termes de bien-être (physique, mental, émotionnel)
  • Notez ce que vous avez vécu de positif dans les dernières 24 heures
  • Inscrivez vos souhaits les plus chers, vos aspirations, vos désirs

L’idée est d’être dans le positif. Par cette méthode, on entretient un schéma qui est aligné avec ce mode de pensée et à la longue, il deviendra une réalité.

Pas besoin d’être parfait. Pas besoin de faire des phrases complètes. Prenez ce temps pour vous déposer et créer un rituel rien que pour vous. Cette pratique vous aidera à libérer de l’espace dans votre esprit, ce qui vous permettra d’être plus aligné et donc de poser des gestes et des actions avec lesquelles vous serez complètement en accord.

Le résultat sera génial : ce sera vos premiers pas vers un état de bien-être!

Si l’écriture vous parle moins mais que le concept vous intéresse, vous pouvez utiliser le dessin comme moyen d’expression. La combinaison des 2 peut également être une option gagnante! L’idée est de mettre sur papier des choses qui nous parlent ou qui ont une signification pour nous, et ce, sans aucune limitation.

Tirer profit à 100 % de ces astuces

Nous aurions pu vous donner des exemples concrets d’activités à faire, de phrases à écrire ou même d’exercices physiques à intégrer à votre quotidien afin de prendre un tournant bien-être pour la fin de 2023. Toutefois, ce n’était pas l’objectif premier puisque d’entrée de jeu, nous avons mentionné que l’idée était de faire des choix alignés et cohérents. En revenant aux sources, les idées fuseront de toutes parts puisque vos intentions seront claires.

Une fois vos choix faits, nous vous invitons à revisiter la section blogue de notre site web. Elle regorge de suggestions bien-être qui vous permettront de vous épanouir encore plus et ce, pendant les 12 mois de l’année!

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Les 4 meilleurs trucs afin d’optimiser votre suivi chiropratique (et votre santé globale)

La vision globale de la santé est au cœur de la philosophie chiropratique. Pour cette raison, votre chiropraticien se fait un devoir de vous donner, jour après jour, des conseils pour optimiser votre santé et par le fait même amener plusieurs bénéfices à votre suivi chiropratique. Cet article vous donnera une foule de conseils à mettre en pratique afin de bonifier vos rencontres chez votre chiropraticien tout en rendant votre quotidien encore plus équilibré.

La santé globale : à la base du bien-être

Rares sont ceux qui seraient prêts à dire non à un état de bien-être général, n’est-ce pas? Avec un suivi en chiropratique, la santé globale est une priorité et en conséquence, chaque action posée par votre chiropraticien sera orientée dans cette direction.

À tort, on pense que la santé se définit par l’absence de maladie. Nous pensons plutôt qu’elle devrait se définir par l’optimisation de tous les systèmes du corps humain, comme par exemple :

  • Système neuromusculosquelettique
  • Système cardiovasculaire
  • Système pulmonaire
  • Système endocrinien
  • Système sanguin
  • Système visuel
  • Système digestif
  • La peau
  • Système urinaire
  • Système reproducteur
  • Les dimensions affectives et psychologiques
  • etc.

Saviez-vous que tous ces systèmes sont contrôlés par le système nerveux? Sans lui, les connexions essentielles au fonctionnement des autres systèmes sont impossibles, ce qui peut avoir un impact important sur la santé. Un système nerveux qui ne fonctionne pas optimalement peut nuire au fonctionnement des autres systèmes. Le maximiser serait donc un atout indéniable afin de vous permettre d’avoir une santé globale à toute épreuve. Voici donc des conseils à mettre en pratique si vous souhaitez que votre système nerveux crée les meilleures connexions possibles, principalement entre vos ajustements chiropratiques.

1. Suivez les recommandations de votre chiropraticien

Lorsque débute le suivi chiropratique, votre chiropraticien vous propose une fréquence de traitement directement en lien avec votre condition. Cette recommandation est basée sur les résultats d’examens physiques effectués, son diagnostic chiropratique et son jugement clinique. Pour maximiser le fonctionnement du système nerveux et optimiser la condition de santé pour laquelle vous consultez, il est important de prendre en considération les recommandations concernant la fréquence des traitements. En prenant la décision d’investir dans votre santé, vous devez penser à long terme et suivre les conseils qui vous sont donnés. Votre santé vous remerciera!

2. Soyez actifs

Nous vous le répétons et les preuves sont faites; l’activité physique quotidienne est essentielle. Prenez en considération tout ce qui peut être obtenu lorsque vous bougez quotidiennement :

  • Augmentation de l’énergie, donc plus d’entrain et d’endurance.
  • Meilleur sommeil, donc meilleure récupération et amélioration du bien-être général.
  • Maintien de la mobilité articulaire, ce qui permet au système nerveux d’acheminer les bonnes informations aux structures impliquées.
  • Maintien des fonctions cardiovasculaires, ce qui favorise un bon apport sanguin partout dans le corps, y compris aux structures neurologiques. N’oubliez pas! Un système nerveux qui fonctionne bien, c’est la clé!
  • Stimule le système musculaire, donc aide à supporter le corps tout au long de la journée tout en apportant la force nécessaire aux différentes régions qui en ont besoin.
  • Aide à la motricité globale, ce qui encore une fois, permet au corps de maintenir son état de santé optimal et récupérer plus facilement de certaines conditions.
  • Procure un état de bien-être, car les endorphines sécrétées pendant l’activité physique sont les hormones qui sont directement liées à un état de joie et de bonheur.
  • Suite à un ajustement chiropratique, il est possible que certaines courbatures apparaissent. En pratiquant une activité physique régulièrement, votre corps est stimulé de façon continue, ce qui peut aider à éviter les courbatures.

Votre chiropraticien vous recommande d’être actif, mais vous avez peine à bouger? Pensez à votre enfant qui pousse derrière et qui aura besoin de vous longtemps, ça devrait suffire à vous convaincre!

3. Buvez, encore et toujours!

Tout comme l’activité physique, la recommandation de s’hydrater quotidiennement n’a plus de preuve à faire. En étant hydraté, vous allez chercher des bénéfices importants pour votre santé globale, tout en favorisant une bonne récupération suite à votre traitement chiropratique :

  • Les disques intervertébraux sont constitués en majorité d’eau. Il est donc important qu’ils soient hydratés, comme le reste des autres structures du corps humain. Pensez-y : en ayant un impact sur vos articulations intervertébrales, l’eau vous aide à avoir un meilleur mouvement et une meilleure posture!
  • En buvant une quantité adéquate d’eau, vous évitez l’apparition de différents effets liés à la déshydratation :

4. Favorisez une bonne posture

Bien que de plus en plus de familles consultent en chiropratique afin d’optimiser leur santé, les conditions de douleur constituent encore une bonne proportion des visites en clinique.

Partant du fait que plusieurs conditions de santé sont dues à des troubles posturaux, votre chiropraticien abordera sans doute le sujet avec vous. Optimiser un suivi chiropratique passe inévitablement par la mise en place de postures plus équilibrées, puisque si ces dernières sont en cause dans la condition qui est traitée, un changement doit être fait afin d’éviter la persistance et maximiser les chances de guérison. La santé globale, c’est une combinaison de facteurs qui, additionnés les uns aux autres, créent des résultats exceptionnels.

Chaque situation peut être améliorée et/ou adaptée afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel. Comme vous avez pu le constater, il en va de même pour le suivi chiropratique et les conseils de base demeurent toujours sensiblement les mêmes.

La plupart du temps il ne s’agit que du gros bon sens, alors nous vous mettons au défi de les intégrer d’ici votre prochain ajustement!

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Pelletage 101 : conseils pour être efficace sans se blesser

17 décembre, 6h20 am. Il fait encore noir. Francis se lève et constate qu’il est tombé 20 cm de neige pendant la nuit et qu’il neige toujours. Bon.

Sans grand enthousiasme, il enfile son manteau et ramasse sa grosse pelle métallique pour dégager l’entrée. À peine 10 minutes plus tard, il rentre, plié en deux, telle une canne de Noël. C’est de saison.

Qu’est-il arrivé à Francis? Francis n’a pas lu l’article qui suit et n’a pas été en mesure d’appliquer ces bons conseils gracieusement offerts par un chiropraticien. La prochaine semaine ne sera pas facile pour Francis. Pourra-t-il aller skier avec les enfants comme c’était prévu? Hum…

Ne faites pas comme Francis, prenez connaissance des bonnes pratiques pour pelleter sans se blesser.

Pelletage 101 : préparation

  1. Choisir les bons outils pour pelleter. Avant même la première bordée, assurez-vous d’être bien équipé.
    – Choisissez une pelle d’une longueur adéquate. Une fois la palette de la pelle au sol, le manche devrait arriver un peu plus haut que votre nombril.
    – Choisissez une pelle assez légère (1,5 et 2 kg environ). Privilégiez la fibre de verre au bois.
    – Choisissez le bon type de pelle selon vos besoins. Certaines pelles sont conçues pour soulever la neige (carré) alors que d’autres sont faites pour la pousser (traîneau).
    Une pelle ergonomique ou pas? Selon le Centre canadien d’hygiène et sécurité au travail, aucune données scientifiques ne démontrent que les pelles ergonomiques (à manche courbé) diminuent le risque de blessure, toutefois certains utilisateurs indiquent ressentir moins d’inconfort lors de leur utilisation.
    – Munissez-vous de bottes antidérapantes et de vêtements qui évacuent l’humidité.
  2. Choisir le bon moment pour pelleter. Parfois on se fait surprendre, mais quand c’est possible, il est préférable de choisir de pelleter tôt le matin, lorsque la neige est encore légère. Vous ne voulez surtout pas que la pluie ou la glace alourdissent la charge. Lors des grosses tempêtes, faites un premier pelletage en milieu de bordée. Il est préférable de faire le travail à 2 ou 3 reprises que d’avoir à déneiger 30 cm d’épaisseur d’un coup.
  3. Planifier l’exécution. Où allez-vous mettre la neige? Établissez une stratégie de façon à ne pas déplacer la même neige plus d’une fois.
  4. S’échauffer avant de pelleter. C’est une étape cruciale, souvent négligée. Pelleter est aussi exigeant que la pratique d’un sport et demande un certain échauffement. Il n’est pas nécessaire de s’étirer (mais vous pouvez le faire si vous le souhaitez), mais vous devez augmenter votre température et réchauffer les muscles. Ça peut être très simple comme prendre une courte marche, faire quelques jumping jacks ou jouer dehors avec les enfants quelques minutes.

Pelletage 101 : exécution

  1. Avoir une bonne position de base pour pelleter. Placez vous les pieds écartés, le dos droit et les genoux légèrement fléchis. Cette position vous offre de la stabilité et vous permet d’utiliser le poids de votre corps pour déplacer la neige.
  2. Choisir la bonne manœuvre de pelletage. Privilégiez la poussée au soulèvement lorsque c’est possible. Poussez la neige avec tout votre corps, en utilisant les jambes.
  3. La bonne méthode pour soulever la neige. Pliez les genoux pour ramasser de petites ou moyennes quantités de neige plutôt que de vous pencher. Évitez les torsions en déplaçant vos pieds pour déposer la neige à l’endroit désiré. Gardez la charge près du corps. Contractez les abdominaux. Les blessures se produisent lorsqu’on se penche pour mettre la neige dans la pelle et qu’on envoie le tout derrière soi en gardant les pieds au même endroit.
  4. Choisir la bonne vitesse d’exécution et prendre des pauses fréquentes. Il est recommandé de faire environ 15 pelletées par minute selon nos capacités physiques bien entendu. À ce rythme, prenez une pause toutes les 15 minutes.

Pelletage 101 : satisfaction et relaxation

  1. Préparer les surfaces pour éviter les chutes. Prenez quelques minutes pour étendre du sable, du sel ou un autre agent de déglaçage sur les surfaces déneigées pour éviter les chutes et les blessures.
  2. S’étirer. Les étirements après l’effort physique permettent de réduire les courbatures et de conserver la souplesse. Faites une routine simple d’étirements généraux des bras, des jambes et du dos.
  3. S’hydrater. Après un tel effort, il est important de boire beaucoup d’eau pour conserver son hydratation. Si vous pelletez longtemps, assurez-vous de boire aussi pendant le pelletage.
  4. Détendre les muscles et prévenir les courbatures. Plusieurs options s’offrent à vous si vous souhaitez dorloter vos muscles. Les bains au sel d’Epsom ou les massages sont des classiques tout désignés pour détendre la musculature. La crème ou le gel d’Arnica ont des propriétés intéressantes. Certaines huiles essentielles peuvent aussi être de puissantes alliées : thé des bois (gaulthérie couchée), menthe poivrée, marjolaine, sapin, épinette noire sont des choix judicieux. Consultez un professionnel avant d’utiliser une huile essentielle que vous ne connaissez pas, particulièrement si vous souffrez d’un problème de santé ou si vous prenez un ou des médicaments.

Pelletage 101 : quoi faire quand on se blesse?

Trop tard? Vous vous êtes blessé? Même si les douleurs disparaitront probablement d’elles-mêmes en quelques jours, il est judicieux de consulter votre chiropraticien. Il pourra d’abord revoir avec vous les raisons qui ont mené à cette blessure et vous prodiguera des conseils pour éviter une récidive.

De plus, le chiropraticien pourra adresser directement la cause et s’assurer que la guérison se fasse de façon optimale, sans laisser de séquelles ou de fragilités. Question d’être prêt pour la prochaine tempête!

Note : Les personnes qui souffrent de problèmes cardiaques ou de maux de dos chroniques devraient éviter autant que possible le pelletage. Si c’est votre cas, songez sérieusement à engager quelqu’un pour le faire (vous lui enverrez cet article ;-0 ).

Sources (telles que consultées le 2 décembre 2020):

https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/shovel.html

https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/7-facons-de-rendre-le-pelletage-plus-securitaire-pour-le-dos/

http://blogue.chiropratique.com/8-erreurs-a-eviter-pelleter-se-blesser/

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4 façons simples de maintenir une immunité forte en période de pandémie

La pandémie nous a tous ébranlés. Nos habitudes de vie ont été chamboulées et notre niveau de stress est monté en flèche. Malgré tout, la vie continue et il est plus important que jamais de maintenir une bonne santé et par le fait même une bonne immunité.

L’efficacité du système immunitaire dépend de nombreux facteurs. Pour faire simple, l’équilibre chimique interne déterminera la façon dont notre corps saura reconnaître et se défendre contre les agents pathogènes.

On ne contrôle pas tout (âge, maladie sous-jacente, etc.), mais on peut agir sur ce qui est contrôlable, comme nos habitudes de vie par exemple. Outre les précautions de base (lire l’article) à prendre, voici quelques indications à suivre pour maintenir un système immunitaire sain et efficace

1. L’alimentation

Notre organisme fonctionne avec ce qu’on lui offre. Il a besoin de nutriments, de vitamines, de minéraux et d’antioxydants. Sa charge de travail est aussi augmentée par les excès (sucre et gras trans) ainsi que par les éléments toxiques (pesticides, agents de conservation, stabilisateurs, colorants) qu’il doit éliminer.

On remplit donc nos assiettes de légumes et de fruits frais (ou surgelés), on limite les aliments transformés, on varie le contenu.

Si on le souhaite, on ajoute à notre assiette des aliments pro-immunité comme l’ail, le gingembre, le miel ou le curcuma.

L’alcool

Les excès d’alcool affaiblissent le système immunitaire et entretiennent un terrain fertile pour les agents pathogènes. La modération a bien meilleur goût. Le kombucha est un meilleur choix si on a envie de pétillant (attention au sucre : les kombuchas commerciaux sont souvent très sucrés).

La supplémentation

Si on ne prend toujours pas un supplément de vitamine D, c’est le moment d’y remédier. Cette vitamine permet au système immunitaire de mieux fonctionner. Le corps en produit naturellement lorsqu’il est exposé au soleil, mais dans nos pays nordiques en hiver, l’ensoleillement n’est pas suffisant et nos réserves s’épuisent rapidement. Le pharmacien Jean-Yves Dionne nous propose les doses suivantes, sous forme de vitamine D3.

  • 1000 UI pour les enfants
  • 2000 UI pour les adultes.

Et comme le printemps s’installe et que le soleil est de plus en plus présent, n’hésitez pas à faire le plein de rayons à l’extérieur!

Un supplément de vitamines et minéraux peut être une bonne idée. Particulièrement chez les personnes plus fragiles aux infections (aînés, gens stressés ou souffrant d’une maladie chronique). La vitamine C, le zinc et le magnésium sont parmi les plus importants.

Les probiotiques sont vraiment intéressants. Nous savons maintenant qu’une bonne partie de notre immunité est située dans le tractus digestif (intestin) et que la qualité du microbiome (bactéries intestinales) est étroitement liée à l’efficacité immunitaire. Les aliments fermentés sont de bonnes sources naturelles de probiotiques.

Des produits de santé naturels comme l’astragale, le ginseng et l’échinacée sont intéressants pour leurs propriétés immuno-modulatrices.

Certaines huiles essentielles sont aussi de puissants alliés. La cannelle (écorce), le thym, l’arbre à thé, entre autres, ont des propriétés antimicrobiennes intéressantes.

Le tabac

La consommation de tabac (cigarette, vapoteuse ou pipe) affaiblit le système immunitaire et surtout le système respiratoire, particulièrement attaqué par les virus et les bactéries.

2. Le sommeil

Notre sommeil devrait être adéquat en quantité (7-9 heures) et en qualité. Si on se lève fatigué le matin, c’est que notre sommeil n’est pas réparateur. Des huiles essentielles comme la lavande, la camomille romaine ou la bergamote en diffusion ou en application topique peuvent nous aider à mieux dormir. Quelques astuces pour améliorer son sommeil :

  • Avoir une meilleure gestion du stress (voir section plus bas)
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un horaire régulier
  • Ne consommer aucune nourriture en soirée
  • Éviter le café et le thé à partir de 15h
  • Éviter l’alcool

3. La gestion de stress

Il a été prouvé que le stress chronique est néfaste pour la fonction immunitaire. Le cortisol, notamment, entraîne une baisse du nombre de cellules immunitaires et induit une inflammation légère chronique de l’organisme.

Ceci dit, réduire le stress est plus facile à dire qu’à faire. Les meilleures méthodes proposées sont celles qui stimulent le système nerveux parasympathique, la branche du système nerveux responsable du retour au calme.

  • Techniques de respirations
  • Tapping ou EFT (emotionnal freedom technique)
  • Méditation
  • Prière
  • Lecture
  • Exercice physique
  • Cuisine
  • Danser, rire, chanter
  • Tout ce qui nous fait du bien 🙂

Nos émotions sont les fruits de nos pensées, qui elles dépendent des stimuli externes. On prend donc soin de ce qui entre dans notre tête : bulletin de nouvelles, publications négatives, articles anxiogènes, etc.

On évite autant que possible de laisser la télévision allumée toute la journée et d’écouter en boucle les mêmes nouvelles sur la covid-19. On n’y gagne absolument rien, sauf un stress supplémentaire.

L’aromathérapie est merveilleuse pour la gestion des émotions et du stress. Des huiles essentielles comme la lavande, l’encens, l’épinette noire, le ylang-ylang ou les agrumes sont bénéfiques pour apaiser l’esprit et rehausser l’humeur.

4. L’exercice physique

Est-ce que l’exercice physique contribue à maintenir un système immunitaire fort ? Tout comme les autres habitudes de vie saine, l’exercice est essentiel au maintien de la santé générale et donc de l’immunité. En plus d’améliorer les capacités cardio-respiratoires, l’exercice aide à réduire le stress et favorise un meilleur sommeil. Il contribue aussi au maintien d’un poids santé.

Peu importe l’activité choisie, l’important c’est de se garder en mouvement. Si la température nous le permet, on sort pour aller marcher, courir ou faire du vélo tout en respectant les consignes de distanciation sociale.

À la maison, on peut profiter des entraînements gratuits (YouTube, Facebook) offerts par de nombreux entraîneurs en cette période de pandémie. Les entraînements au poids de corps sont particulièrement intéressants puisqu’ils ne nécessitent aucun équipement et selon la séquence, améliorent à la fois les capacités cardio-respiratoires, musculaires et les habiletés motrices globales comme l’équilibre. Plusieurs applications proposent des entraînements gratuits, pour tous les niveaux.

Que l’on soit en confinement ou dans l’obligation d’aller travailler, on a tout intérêt à profiter de cette période pour solidifier nos saines habitudes de vie ou en créer des nouvelles.

Il n’y a pas de produits ou de recettes miracles mais bien un style de vie qui nous permet de mieux reconnaître et combattre les bactéries et virus malveillants qui nous assaillent chaque jour.

Références (Tels que consulté le 5 avril 2020)

Dhabhar, F.S. Effects of stress on immune function: the good, the bad, and the beautiful. Immunologic Research, 58, 193–210 (2014).

https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/how-to-boost-your-immune-system

https://www.jydionne.com/supporter-ses-defenses-pour-prevenir-les-contagions/

https://draxe.com/health/how-to-boost-your-immune-system/

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Coronavirus : ce que votre chiro vous recommande

La situation exceptionnelle que nous vivons actuellement nous a tous pris par surprise. En tant que professionnels de la santé, nous avons à cœur votre bien-être et celui de votre famille.

C’est pourquoi nous vous partageons les précautions à prendre* pour éviter une propagation trop rapide de la covid-19 (coronavirus) au pays, et ce, dans le but de réduire la pression sur notre système de santé et sauver autant de vies que possible.

Bien sûr, nous y avons ajouté quelques astuces pour vous simplifier la vie et vous aider à traverser cette épreuve.

Restez chez vous!

La première action à entreprendre est celle de rester chez soi. Autant que possible, restez à la maison, symptômes ou pas. Ne sortez que pour les nécessités (épicerie, pharmacie, travail), si vous ne présentez pas de symptômes bien entendu.

Évitez les rassemblements et discutez-en avec vos ados afin qu’ils comprennent la situation. Vous avez vécu cette période aussi et savez donc que la tentation de profiter de ce congé forcé pour faire la fête et se retrouver entre amis sera forte. Sensibilisez-les aux conséquences, montrez-leur que vous comprenez ce qu’ils vivent et pourquoi ne pas leur proposer un party virtuel en utilisant une application comme Zoom?

Il a aussi été recommandé de ne pas voyager d’une région à l’autre à moins d’une nécessité liée à une raison médicale ou au travail.

Privilégiez le télétravail

Ne vous rendez au bureau que pour les obligations. Aménagez-vous un bureau temporaire à la maison si c’est possible. La conciliation travail-famille avec les enfants n’est certes pas facile. Les spécialistes de la productivité vous diront qu’il est essentiel de travailler par bloc de temps, sans distraction.

Pour être plus efficace, éteignez vos appareils et notifications et soyez clair avec les membre de votre famille. Vous pourrez accomplir plus en moins de temps.

Évitez l’urgence et les cliniques médicales

Si vous souffrez de toux ou de fièvre, ne vous présentez pas dans une clinique médicale sans avoir eu un rendez-vous.

Présentez-vous à l’urgence que si vous avez des difficultés respiratoires (difficultés à respirer au repos ou impossibilité de respirer en position couchée).

Voici ce qu’on peut lire sur le site du gouvernement : « Avant de vous rendre à l’urgence, si votre condition le permet, contactez le 418 644-4545 pour la région de Québec, le 514 644-4545 pour la région de Montréal et le 1 877 644-4545 ailleurs au Québec. Si vous êtes un voyageur de retour depuis moins de 14 jours, précisez-le. On vous dira comment vous rendre et quelles précautions prendre (port de masque, utilisation de transport personnel ou d’une ambulance, etc.). »

Respectez la quarantaine de 14 jours. À moins d’un réel état urgent (traumatisme sévère, malaise cardiaque, avc, etc.), pensez à obtenir une consultation téléphonique avec un médecin pour avoir un avis professionnel.

L’hygiène de base

Il n’aura jamais été aussi important d’appliquer les règles d’hygiène de base.

  • Lavez-vous les mains souvent – jusqu’à 20 fois par jour selon les conditions – à l’eau tiède courante et au savon pendant au moins 20 secondes. Le frottement est primordial à l’aseptisation. Chantez « Au clair de la lune » pour vous aider à évaluer le temps, cette berceuse dure 25 secondes.
  • Quoiqu’il est préférable de se laver les mains avec du savon, utilisez un désinfectant à base d’alcool (minimum 60 % d’alcool à friction) lorsque vous n’avez pas accès à l’eau et au savon. Nous vous offrons une recette de désinfectant maison à la fin du blogue. Utilisez un contenant de voyage (ceux dans lesquels on y verse du shampoing ou du gel douche) pour y mettre du savon à main. Ayez-le toujours avec vous, on ne sait jamais quand ça peut servir.
  • Lorsque vous toussez ou éternuez, couvrez-vous la bouche et le nez avec votre bras – et non la main – afin d’éviter la propagation des germes.
  • Si vous faites l’usage d’un mouchoir, jetez-le dès que possible et lavez-vous les mains.
  • Évitez de vous toucher le visage.
  • Ne portez le masque que si vous suspectez être porteur. Il donne un faux sentiment de sécurité et ne protège pas les personnes qui le portent. À vouloir le mettre, l’enlever ou le replacer, vous risquez de porter le virus à votre bouche, votre nez ou vos yeux.
  • Évitez le contact direct pour les salutations (poignée de main, accolade, etc.) et respectez les règles de distanciation sociale en gardant au moins 1, voire 2 mètres de distance avec les autres.
  • Évitez de rendre visite aux personnes vulnérables (aînés de plus de 70 ans, personnes hospitalisées, personnes hébergées en centre ou en résidence privée, malades chroniques, etc.)

Les pharmacies et autres essentiels

Les pharmacies sont les premiers endroits où se rendront les gens malades. Téléphonez d’abord à votre pharmacie pour recevoir les conseils d’un professionnel de la santé et faites livrer votre commande si ce service est offert. Utilisez des services en ligne pour les autres items non essentiels (shampoing, savon, produits d’hygiène, etc.). N’achetez que le nécessaire, évitez de faire des réserves.

Privilégiez l’achat en ligne (local si disponible) pour vos articles essentiels. Ceci dit, il est intéressant de savoir que le coronavirus survivrait 4 heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton et 2 à 3 jours sur du plastique et du fer. Il pourrait être judicieux d’attendre 3 jours avant d’ouvrir vos colis.

Nous avons tous des défis. Le sacrifice que nous faisons et la solidarité que nous démontrons feront la différence sur le bilan final que laissera le passage du coronavirus dans notre société.

Ne cédons pas à la panique, demeurons vigilants et constants.

Vaporisateur désinfectant pour les mains maison

Dans un vaporisateur de 30 ml

  • 25 ml d’alcool à friction à 70%
  • 5 ml d’huile végétale (amande douce, abricot…)
  • 10 gouttes d’huile essentielle (lavande, arbre à thé, ravintsara)

Bien agiter avant usage.

*Certaines de ces précautions sont celles proposées par le gouvernement du Québec en date du 20 mars 2020. Pour connaître les directives les plus récentes, veuillez consulter le site web https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/.

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L’inflammation chronique : la découverte qui pourrait révolutionner le domaine de la santé

Dans cet article, vous apprendrez ce qu’est l’inflammation chronique, comment elle se forme et quelles en sont les conséquences sur la santé globale. Vous découvrirez aussi de quelle façon il est possible de la réduire et quel en sont les bénéfices.

Inflammation. On entend souvent ce mot en imaginant un petit diable qui nous gratouille l’intérieur avec son trident. Même si l’inflammation est un essentiel dans l’arsenal de défense du corps, elle peut néanmoins devenir nuisible à la santé.

Il aura fallu plus de cent ans aux chercheurs scientifiques pour prouver ce que le père de la chiropratique, D.D Palmer, avait avancé en 1914 : l’inflammation est présente dans la plupart des maladies, sinon toutes, sous sa forme aiguë ou chronique.

En effet, la science est rendue là : l’inflammation devient le nouveau nerf de la guerre! L’inflammation chronique a été associée à presque tous les problèmes de santé : diabète, arthrite, maladies cardiovasculaires, dépression, obésité, asthme, allergies, Alzheimer, Parkinson, cancer, douleurs chroniques, maux de dos, infections fréquentes, etc.

L’inflammation chronique a même été pointée du doigt en ce qui a trait au vieillissement prématuré et à la dégénérescence des tissus causant une perte d’élasticité des tissus de la peau et des artères ou causant des maladies comme l’ostéoporose ou l’arthrose. D’ailleurs, « une étude récente sur la longévité extrême conclut qu’un taux d’inflammation très faible dans l’organisme est le plus puissant prédicteur d’espérance de vie au-delà de 100 ans ». (1)

Comment ça marche?

L’inflammation est une réponse normale du système immunitaire devant une menace : agent pathogène, corps étranger, blessure, toxine, etc. Il s’agit d’un moyen de défense très efficace du corps qui vise d’abord à cerner et éliminer la menace (phase aiguë), puis à nettoyer la région et réparer les tissus (phase de résolution).

La phase aiguë est la plus connue puisqu’elle est visible, mais surtout ressentie. Le système immunitaire déclenche une cascade chimique qui entraînera sur son passage de la chaleur, de la douleur, de l’enflure et de la rougeur. L’inflammation aiguë apparaît et disparaît en quelques jours.

Puis viendra la phase de résolution, qui induit la présence de cellules immunitaires dont la mission est de nettoyer le site en vue de la réparation des tissus lésés. L’accomplissement de cette phase est essentiel dans le processus de guérison, sans quoi l’inflammation chronique risque de s’installer.

L’élément-clé de cette réussite est le retrait de la menace sous-jacente (le virus, la toxine, la blessure mécanique, etc.). Tant que la menace sera présente, le corps continuera d’alimenter le processus inflammatoire, occasionnant par le fait même un état inflammatoire chronique dont les conséquences peuvent être désastreuses.

Est-ce que je souffre d’inflammation chronique?

L’inflammation chronique, contrairement à l’inflammation aiguë, se fait plutôt discrète, jusqu’à ce qu’elle occasionne une dysfonction. Il est tout de même possible de détecter de façon précoce un état inflammatoire chronique par des bilans sanguins. Un résultat anormal de l’un de ces paramètres peut indiquer un état inflammatoire : insuline, cholestérol, triglycérides, protéine C réactive, glucose, vitesse de sédimentation, hémoglobine. Une baisse du taux de vitamine D peut aussi être un indice. Une consultation avec un médecin pourra vous éclairer, il est le seul à pouvoir prescrire et analyser un bilan sanguin.

Mais il n’est pas toujours nécessaire de faire une prise de sang pour soupçonner qu’une inflammation chronique est installée. Les symptômes suivants indiquent souvent un état inflammatoire :

  • Allergies et asthme
  • Hypertension artérielle
  • Fatigue et léthargie
  • Problèmes de peau (acné, sécheresse, rosacée, couperose…)
  • Syndrome du côlon irritable
  • Troubles de l’équilibre
  • Troubles digestifs (alternances de constipation et diarrhée, gaz, ballonnements, crampes…)
  • Congestion nasale
  • Infections fréquentes
  • Troubles musculo-squelettiques (raideurs, douleurs articulaires…)
  • Souffle court

Qu’est-ce qui aggrave l’inflammation chronique?

L’inflammation peut être causée ou aggravée par de nombreux facteurs.

  • Une diète pro-inflammatoire. De nombreux aliments ont été qualifiés de pro-inflammatoires. On parle notamment du sucre (particulièrement le sucre raffiné), des gras trans, des glucides simples (grains non entiers) et certaines huiles (de maïs, de soya), particulièrement si elles sont rancies. Un mauvais ratio oméga-3/oméga-6 a aussi été désigné comme un facteur favorisant l’inflammation. L’inflammation est également entretenue par l’acidité du corps; les aliments acides sont donc à éviter : boissons gazeuses, bonbons sûrs, etc. Le sucre est le meilleur ami de l’inflammation : il stimule la production de cytokines par les cellules immunitaires, provoque le relâchement d’interleukines inflammatoires par le pancréas et exagérerait la réponse inflammatoire d’une infection empirant ainsi les symptômes.
  • Dysbiose. Il s’agit d’un déséquilibre de la flore intestinale ou microbiome. Nos intestins sont colonisés par de bonnes bactéries, qui contribuent au maintien de notre santé. Pour de multiples raisons (la prise d’antibiotiques, par exemple), nos bonnes bactéries peuvent diminuer et laisser plus de place à de mauvaises bactéries, ce qui occasionne plusieurs problèmes intestinaux, dont des parois perméables (« leaky gut ») et enflammées.
  • Le stress. Le stress, particulièrement lorsqu’il est chronique, a été associé à une augmentation des marqueurs inflammatoires dans le sang. Le stress a un effet pervers sur le système nerveux et par conséquent sur le système hormonal. Il entraîne un déséquilibre chimique du corps en plus de favoriser l’oxydation et la production de radicaux libres.
  • Le manque de sommeil. Il a été démontré que le manque de sommeil réparateur (dont toutes les phases sont respectées) augmente le taux de cytokines inflammatoires et la douleur.
  • Sédentarité. Rester assis plus de huit heures par jour augmente de 90 % les chances de développer un diabète de type 2. C’est donc dire que la sédentarité augmente la résistance à l’insuline, l’un des facteurs principaux causant l’inflammation.
  • Intolérances alimentaires. Les produits laitiers, le gluten, les noix et les œufs sont les aliments les plus susceptibles de causer des intolérances alimentaires. Lorsque nous consommons un aliment auquel nous sommes intolérants, ne serait-ce qu’un peu, le système immunitaire réagit et déclenche le processus inflammatoire considérant cet aliment comme un corps étranger.
  • Toxines environnementales et alimentaires. Les toxines que l’on retrouve dans l’alimentation ou dans l’environnement, comme les pesticides, la pollution atmosphérique, les perturbateurs endocriniens, les parfums ou les additifs alimentaires, s’accumulent et stimulent le système immunitaire, ce qui garde le corps réactif de façon permanente.
  • Mauvaise posture. Une mauvaise posture entraîne un déséquilibre biomécanique qui cause des dysfonctions articulaires et des contractions musculaires. Les troubles neuro-musculo-squelettiques qui en découlent sont des menaces constantes pour le corps. Celui-ci aura recours à l’inflammation pour tenter de réparer les tissus endommagés.
  • Blessures non traitées. Toutes les anciennes blessures dont les tissus n’ont pas été nettoyés et réparés correctement pourraient favoriser une inflammation chronique. Comme nous l’avons vu plus tôt, l’inflammation est un mécanisme de défense et de guérison normal du corps, mais encore faut-il que la menace initiale (la blessure) soit d’abord traitée.
  • Prise prolongée d’anti-inflammatoire non stéroïdien. Vous avez bien lu, les anti-inflammatoires non stéroïdiens occasionnent eux-mêmes de l’inflammation lorsqu’ils sont pris sur de longues périodes. Paradoxal, n’est-ce pas?
  • Tabac/alcool/drogue. Ces substances sont nocives pour la santé et favorisent aussi un état inflammatoire chronique.

Contrer l’inflammation à l’aide de la chiropratique

Votre chiropraticien peut vous aider à combattre l’inflammation de trois façons.

  1. En optimisant votre système nerveux. Les cellules nerveuses sont particulièrement sensibles à l’inflammation. Les soins chiropratiques équilibrent l’activité du système nerveux et améliorent la fonction du cerveau. Un système nerveux qui fonctionne à son plein potentiel facilite la communication entre le corps et le cerveau, aide les systèmes endocrinien (hormones) et immunitaire à faire leur travail adéquatement et favorise la guérison. Il a été démontré que les ajustements chiropratiques diminuent certains marqueurs inflammatoires dans le sang (protéine C réactive, TNF, cytokines et interleukine-6).
  2. En améliorant la fonction biomécanique. Les chiropraticiens sont reconnus depuis plus de 100 ans pour leur impact positif sur le système neuro-musculo-squelettique. Ils évaluent, détectent et traitent les troubles biomécaniques de toutes les articulations du corps, incluant la colonne vertébrale. En plus d’améliorer la posture et donc de réduire les stress mécaniques potentiels, les soins chiropratiques éliminent à la source de nombreuses menaces pouvant être à l’origine de l’inflammation.
  3. En prodiguant des conseils sur le style de vie. Les docteurs en chiropratique prônent l’adoption de saines habitudes de vie depuis longtemps. Ils savent qu’une saine alimentation couplée à l’activité physique, à un sommeil adéquat, à des soins chiropratiques et à une diminution du stress est la meilleure façon de conserver la santé et une bonne qualité de vie. Ils sont formés pour guider leurs patients vers un style de vie plus sain.

Nos 6 astuces anti-inflammatoires

  1. Adopter une diète anti-inflammatoire. On privilégie les légumes et les fruits. On choisit des huiles saines comme les huiles d’olive, de pépins de raisin, d’avocat et de noix de coco. On consomme des oméga-3, surtout ceux d’origine animale (poisson sauvage). On introduit des aliments probiotiques comme le kimchi, le kombucha ou la choucroute pour nourrir ses bonnes bactéries. On retire les aliments susceptibles de créer des intolérances (gluten, produits laitiers, noix, œufs) pour une période d’au moins un mois, puis on les réintègre un à la fois et notant les changements. On bannit les produits transformés, le sucre, les gras trans, la malbouffe.
  2. Bénéficier de soins chiropratiques. Pour leurs effets biomécaniques, neurologiques et pour les précieux conseils de notre chiropraticien.
  3. Faire de l’activité physique. Bouger est essentiel et l’entraînement par intervalles à haute intensité est particulièrement bénéfique pour contrer l’inflammation. On veille toutefois à avoir une bonne période de récupération, sans quoi on risque de créer un effet contraire. Si on se blesse, on se fait examiner immédiatement par notre chiropraticien pour éviter un foyer inflammatoire.
  4. Choisir les bons suppléments. Dans tous les cas d’inflammation (aiguë ou chronique), on opte pour un supplément en oméga-3. L’ostéopathe américain reconnu Joseph Mercola recommande particulièrement l’huile de krill. En hiver, on comble le manque de soleil avec un supplément de vitamine D3 (2000 UI/jour chez l’adulte). Pour contrer les effets du stress et en présence d’inflammation aiguë, on supplémente avec du magnésium. Les probiotiques contribuent au maintien d’un microbiome sain et équilibré. Si l’on souffre d’inflammation chronique, la curcumine et la griffe du diable ont démontré des bénéfices substantiels dans plusieurs recherches. On s’informe auprès de son pharmacien ou d’un conseiller en produits de santé naturels.
  5. Gérer le stress. La méditation, la prière, l’activité physique, les arts et les activités sociales sont de bonnes façons de réduire le stress quotidien.
  6. Adopter un style de vie sain. On se fixe un horaire de sommeil et on s’y conforme 7 jours sur 7. On élimine les substances toxiques de ses cosmétiques, produits ménagers, parfums, sent-bon, etc. On évite les drogues : alcool, médicament (on consulte notre pharmacien), tabac.

L’inflammation chronique est associée à pratiquement toutes les maladies connues. Avec toutes les recherches scientifiques qui convergent vers cette même conclusion, gageons qu’on n’a pas fini d’en entendre parler… et c’est tant mieux!

 

(1) Roy, Richard A., Jean P. Boucher, et Alain S. Comtois. « Inflammatory Response Following a Short-Term Course of Chiropractic Treatment in Subjects with and without Chronic Low Back Pain. » Journal of Chiropractic Medicine 9.3 (2010): 107–114. PMC.
(2) Robertina Giacconi, Marco Malavolta, Laura Costarelli, Mauro Provinciali, « Cellular Senescence and Inflammatory Burden as Determinants of Mortality in Elderly People Until the Extreme old age», EBioMedicine, Volume 2, Issue 10, Octobre 2015, p. 1316-1317.
(3) Balducci, S. et coll., «Anti-inflammatory effect of exercise training in subjects with type 2 diabetes and the metabolic syndrome is dependent on exercise modalities and independent of weight loss», Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, Volume 20, Issue 8, p. 608 – 617.
(4) Lee et coll., «Impact of systemic inflammation on the relationship between insulin resistance and all-cause and cancer-related mortality», Metabolism Clinical and Experimental, publié en ligne le 27 novembre 2017.
(5) Minihane, A., Vinoy, S., Russell, W., Baka, A., Roche, H., Tuohy, K., Calder, P. (2015), « Low-grade inflammation, diet composition and health: Current research evidence and its translation. » British Journal of Nutrition, 114(7), 999-1012.
(6) Medzhitov, «Origin and Physiological Roles of Inflammation», Nature 454, 428–435 (24 July 2008).
(7) Medzhitov R. « Inflammation 2010: new adventures of an old flame.» Cell. 2010;140(6):771-6.
(8) Seaman DR, Palombo AD. « An Overview of the Identification and Management of the Metabolic Syndrome in Chiropractic Practice.» Journal of Chiropractic Medicine. 2014;13(3):210-219.
(9) Seaman, D.R. « The diet-induced proinflammatory state: a cause of chronic pain and other degenerative diseases». Journal of Manipulative Physiological Therapeutics. 2002;25:168-179.
(10) https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/23/alimentation-inflammation.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(11) https://spinalresearch.com.au/simple-solutions-extinguish-inflammatory-conditions/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(12) https://www.acatoday.org/News-Publications/ACA-News-Archive/ArtMID/5721/ArticleID/155 (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(13) https://draxe.com/health/inflammation/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(14) https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/06/23/omega-3-arthrite.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(15) https://www.chiropractic.ca/blog/five-tips-for-reducing-chronic-inflammation/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(16) https://www.thejoint.com/arizona/phoenix/7th-ave-mcdowell-48018/what-your-chiropractor-knows-about-chronic-inflamm (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(17) https://www.ncmic.com/learning-center/articles/risk-management/clinical-risks/chronic-inflammation-and-the-chiropractic-practice/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(18) https://www.cleveland.com/lyndhurst-south-euclid/2014/06/chronic_inflammation_chronic_d.html (Tel que consulté le 4 décembre 2017)

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Huiles essentielles : les 10 erreurs à éviter

Faciles à se procurer, les huiles essentielles (HE) gagnent en popularité depuis quelques années. Puissantes, elles peuvent apporter des bénéfices incroyables, mais leur utilisation comporte aussi des risques. Elles sont pourtant en vente libre au Canada. Avant d’en faire l’usage, prenez quelques minutes pour connaître les 10 pires erreurs à éviter lors de l’utilisation des huiles essentielles.

1. Donner ou suivre des conseils malavisés. Les HE sont peut-être naturelles, mais elles n’en sont pas moins puissantes, voire dangereuses si mal utilisées. On ne le répètera jamais assez : elles doivent être utilisées de façon sécuritaire. Par exemple, il est faux de croire que toutes les HE peuvent être consommées (usage interne). Les HE peuvent avoir de graves conséquences sur la santé lorsqu’on s’en sert de la mauvaise façon. La clé, c’est l’éducation. Si vous ne connaissez pas une HE, demandez conseil auprès d’un professionnel en qui vous avez confiance. Faites-en un usage responsable et suivez toujours les recommandations sur l’emballage. Ayez un ouvrage de référence en main pour vous guider au besoin.

2. Lésiner sur la qualité. L’éventail de produits offerts sur le marché a de quoi donner la migraine. Certaines bouteilles, contrairement à ce qu’on veut laisser croire, ne sont pas vraiment des HE, mais plutôt de pauvres répliques synthétiques dont les effets sont moindres sinon nuls.

Aussi, de nombreuses HE en vente libre contiennent des pesticides, des solvants, des fongicides et d’autres résidus toxiques. Il n’est pas facile de s’y retrouver. Assurez-vous d’abord qu’elles sont biologiques, ou du moins que la plante n’a pas été arrosée de pesticides. Vérifiez les ingrédients pour vous assurer que les HE sont pures, c’est-à-dire qu’elles ne contiennent aucun additif.

Deux bons indices de qualité sont la mention du chémotype sur la bouteille et l’utilisation du nom latin. Aussi, informez-vous sur le site internet de l’entreprise. Quels sont les méthodes et le temps de distillation? Où poussent les plantes? À quel moment de l’année sont-elles cultivées? Quels sont les tests effectués? Est-ce que les HE ont un grade thérapeutique? Plus une compagnie est transparente, plus la qualité risque d’être au rendez-vous.

3. Croire que l’on doit tout savoir sur les HE pour en faire l’utilisation.

Les huiles essentielles sont puissantes, très puissantes. Il existe en effet des risques à l’utilisation de certaines d’entre elles et des protocoles précis sont parfois nécessaires (dilution, photosensibilité, etc.). Il n’est toutefois pas obligatoire de devenir un expert pour commencer à bénéficier des HE. Pour débuter, apprenez les bienfaits et les risques des 5 huiles suivantes : encens, lavande, citron, menthe poivrée et arbre à thé. Au fur et à mesure que vos connaissances s’élargiront, vous pourrez faire l’usage d’autres HE plus complexes.

4. Appliquer des HE photosensibles avant de s’exposer au soleil. Certaines HE, particulièrement celles d’agrumes, augmentent la sensibilité de la peau au soleil. Il est très dangereux d’utiliser de façon topique ces huiles puis de s’exposer directement au soleil ou d’utiliser un lit de bronzage dans les 12 heures suivant l’application.

Les principales HE à éviter lors d’une exposition aux rayons UV sont : orange douce, citron, lime, bergamote, pamplemousse, lemongrass et cumin, ou les mélanges qui en contiennent. Les effets néfastes les plus communs sont la réaction allergique (rash) ou le coup de soleil.

5. Utiliser toutes les HE de la même façon. Si certaines huiles sont sécuritaires lorsque consommées oralement, d’autres comme la gaulthérie couchée (gaultheria fragrantissima) et l’eucalyptus ne sont pas destinées à l’usage interne. De nombreuses HE ne devraient pas être consommées sur de longues périodes. D’autres, comme la cannelle et le poivre, sont dites « chaudes » et doivent toujours être diluées dans une huile porteuse pour ne pas irriter la peau.

6. Utilisation prolongée. Les diffuseurs gagnent en popularité, on en trouve désormais dans de nombreux marchés d’alimentation naturelle, pharmacies et magasins de décoration. La diffusion d’HE de haute qualité offre de nombreux avantages : bienfaits aromatiques sur l’humeur et la santé, retrait des mauvaises odeurs, parfum d’ambiance, etc. Sachez toutefois qu’il est déconseillé de diffuser plus de 8 heures, même les huiles de base.

Une diffusion de 20 à 30 minutes suffit la plupart du temps. Ne diffusez pas non plus de façon continue dans une petite pièce non aérée ni dans une pièce fermée dans laquelle un enfant dort. Ne mettez pas d’HE dans un humidificateur. Pour ce qui est de l’inhalation directe (sentir directement à la bouteille ou au-dessus d’un bol d’eau bouillante), 5 minutes suffisent. L’usage interne de certaines huiles n’est pas recommandé à long terme, comme l’origan.

7. Croire que toutes les HE sont sécuritaires pour les animaux. Ce n’est pas parce qu’une HE offre des bénéfices chez l’humain qu’elle est sécuritaire pour votre animal de compagnie. Ces HE ne sont pas recommandées pour les animaux : bouleau noir (betula lenta), clou de girofle, origan, arbre à thé, thym et gaulthérie couchée. Vous pouvez utiliser la lavande, l’encens et l’hélichryse pour votre chien.

8. Utiliser les HE de la même façon chez les adultes, les enfants et les bébés. D’abord, les enfants étant plus petits, il est logique d’utiliser de plus petites quantités. DILUEZ TOUJOURS les HE dans une huile porteuse avant de les appliquer sur votre enfant. N’appliquez pas d’HE dans le visage ni sur les mains pour éviter tout contact avec les yeux et la bouche.

Ne donnez JAMAIS d’HE par voie interne à un enfant, à moins d’un avis médical contraire. Certaines huiles ne sont pas adaptées aux enfants (origan et lemongrass [cymbopogon flexuosus], par exemple). La camomille et l’encens sont des huiles douces pour les enfants, diluez-les et appliquez sous les pieds après avoir fait un essai sur une petite zone.

9. Faire l’usage de certaines HE contre-indiquées lors de la grossesse et de l’allaitement. Quelques HE peuvent causer des contractions, augmenter les risques de fausse couche et perturber les taux d’hormones. Lors de la grossesse, évitez la cannelle, le basilic, le poivre noir, l’eucalyptus, le clou de girofle, le bouleau noir, l’origan, l’arbre à thé, la sauge sclarée, le fenouil, la gaulthérie couchée, la myrrhe (de nombreuses HE sont contre-indiquées lors de la grossesse, informez-vous auprès d’un professionnel de la santé).

Le déroulement normal d’une grossesse est induit par des taux d’hormones précis. Il est risqué de perturber cet équilibre, c’est pourquoi il est préférable d’éviter les HE qui peuvent avoir un effet notoire sur les hormones. Les HE les plus sécuritaires durant la grossesse (3 mois et plus) sont le gingembre, la lavande, le citron, l’orange et l’ylang-ylang. La diffusion est la méthode la plus sûre. Consultez un professionnel si vous désirez faire l’usage d’HE au cours des trois premiers mois de grossesse.

10. Ne pas s’informer. Comme cela a été mentionné plus tôt, l’utilisation des HE de base (lavande, citron, encens, arbre à thé et menthe poivrée) demande peu de connaissances. Mais si vous désirez en faire un usage thérapeutique ou encore conseiller les membres de votre famille, pensez à vous instruire en suivant une formation en ligne, en assistant à des ateliers, en lisant des ouvrages sérieux, en consultant un professionnel ou en parcourant différents sites web. Mais attention! L’Internet regorge de ressources plus ou moins crédibles. Le portail Passeport Santé propose une information détaillée intéressante, en français.

Alors, rappelez-vous que les HE sont très puissantes et qu’il vaut mieux en utiliser moins que trop. Même si elles sont naturelles, elles peuvent devenir dangereuses pour la santé. Une surdose peut facilement surcharger le foie, irriter la peau et même entraîner des réactions immunitaires. Faites toujours un essai à l’intérieur du coude avant d’appliquer une plus grande dose sur la peau.

Consultez un professionnel de la santé pour des conseils sûrs, particulièrement si vous avez déjà souffert d’un cancer hormono-dépendant, si vous êtes enceinte ou allaitante, si vous prenez des médicaments ou si vous souffrez d’une maladie sévère comme le diabète, l’épilepsie ou le cancer.

D’après une vidéo de Dr Josh Axe, chiropraticien, 13 novembre 2017.

Références :
1. MILES, Elske. Le grand livre des huiles essentielles illustré pour les nuls, éditions First, 2016, 462 p.
2. JOLLOIS, Roger, PÉNOËL, Daniel et Pierre FRANCHOMME. L’aromathérapie exactement, 2001, 492 p.
3. //draxe.com/essential-oil-safety/

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