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Misez sur la motricité libre pour maximiser le développement de votre enfant

Nous vous l’avons souvent mentionné : les premières années de vie de l’enfant sont exceptionnelles et exigeantes à la fois. Elles lui permettent de se mettre debout, bouger, parler, créer des liens affectifs avec son environnement, développer son propre caractère et ses propres intérêts. En tant que parent, il est facile de se perdre dans le flot d’informations en lien avec les bonnes ou moins bonnes habitudes à prendre afin de supporter notre enfant dans son développement. Cet article vous permettra de mieux comprendre la place que pourrait prendre la motricité libre dans le développement de votre enfant.

Le développement global et son importance

Tout comme les 9 mois de grossesse, les premières années de vie sont d’une importance capitale pour l’enfant. La stimulation extérieure est essentielle afin qu’il puisse développer son plein potentiel.

C’est dans cette période que tout se développe :

  • Développement de la motricité globale
  • Développement de la motricité fine
  • Développement cognitif
  • Développement du langage
  • Développement des émotions
  • Développement social

Le développement de l’enfant est orchestré par un système nerveux en santé et stimulé adéquatement. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place pour le stimuler de façon optimale et c’est à vous, en tant que parent, de déterminer ce qui vous rejoint le mieux.

D’un point de vue chiropratique, la motricité libre est souvent mise de l’avant lors de nos discussions sur le développement de l’enfant. Ce concept a été proposé par Emmi Pikler, pédiatre, et sa définition est celle-ci :

La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit.

Le lien entre un système nerveux qui fonctionne optimalement et la motricité libre est sans équivoque. Puisque la vision chiropratique prône le fait que le corps peut s’autoréguler par lui-même, le fait de laisser l’enfant se développer à son gré prend tout son sens, surtout lorsque le système nerveux ne comporte pas d’interférence. En ce sens, si le corps fonctionne optimalement, le système nerveux en fait de même. C’est gagnant!

La motricité libre est l’expression la plus parfaite d’un corps qui sait ce qu’il doit faire et surtout, comment le faire. C’est l’enfant lui-même qui est maître de ce qu’il fait et où il va et c’est en majeure partie pour cette raison qu’il développe ses aptitudes motrices et son autonomie.

Dans une ère où la pression sociale est forte, il n’est pas rare que le parent tombe dans le panneau du respect trop exigeant des étapes de développement de son enfant. Il peut être porté à le mettre en position assise trop tôt pour “le pratiquer”, mais dans les faits, cela ne respecte pas les capacités physiques de son enfant.

À vouloir accélérer les étapes de développement, on peut créer une entrave au rythme de l’enfant, ce qui en soit, pourrait même aller jusqu’à avoir l’effet contraire, c’est-à-dire repousser le développement et avoir un impact négatif sur ses structures neuromusculosquelettiques. Soyez avisé!

La motricité libre : un concept de plus de 60 ans

Vous l’avez compris : la motricité libre laisse l’enfant se développer à son rythme. À moins d’un diagnostic précis, on le répète, il finira par atteindre les étapes de développement moteur sans aucun problème, alors pourquoi ne pas le laisser aller seul?

Avec une surveillance mais sans aide précise, un enfant a toutes les capacités pour développer sa motricité par lui-même. Déposez-le au sol et vous verrez comment il se comportera! Il passera à travers toutes ces étapes :

  1. Il partira de la position sur le dos, se tournera sur le ventre et fera des roulades.
  2. Il se retrouvera sur le ventre, débutera les mouvements pour initier la position mimant le 4 pattes, sur les genoux et les mains, pour finalement être capable de le faire facilement.
  3. Il travaillera à développer la position assise.
  4. Il apprendra à se mettre debout en s’appuyant sur des objets.
  5. Il se tiendra debout sans avoir à se supporter.

Outre les capacités motrices, la motricité libre comporte d’autres avantages pour l’enfant :

  • Elle favorise l’autonomie.
  • Elle respecte l’anatomie.
  • Elle laisse place au développement de la créativité, de la confiance et de l’estime de soi.
  • Diminue les risques de plagiocéphalie en plaçant régulièrement l’enfant sur le ventre.
  • Aide à une meilleure connaissance de son environnement.
  • Elle permet à l’enfant de se sentir libre.

Comment aider mon enfant dans sa motricité libre?

Un enfant qui utilise la motricité libre est un enfant qui n’a pas de limite de mouvement. Pour cette raison, il est important de s’assurer qu’il n’a pas de restrictions articulaires.

La chiropratique pourrait être un excellent moyen de faire évaluer la fonction du système neuromusculosquelettique de votre enfant. De par sa formation comme docteur en chiropratique, votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter en fonction de ce qu’il trouve comme résultats d’examens. Que son patient soit un bébé naissant ou une personne du troisième âge, il saura déterminer la marche à suivre pour optimiser la fonction de son système nerveux. N’hésitez pas à contacter votre chiropraticien de famille!

Une fois que le côté “santé neurovertébrale” est évalué, votre rôle est de vous assurer que l’environnement de votre enfant soit sécuritaire et adapté à ses besoins afin de le laisser exploiter son environnement à son maximum :

  • Mettez des jouets d’éveil à sa disposition
  • Utilisez un tapis d’éveil
  • Mettez des barrières près des escaliers
  • Utilisez des verrous pour les portes d’armoires et les tiroirs
  • Assurez-vous que les prises électriques ne soient pas accessibles ou qu’elles soient bouchées
  • Enlevez les nappes longues afin que l’enfant ne tire pas dessus et reçoive des bibelots sur la tête
  • Habillez-le convenablement, afin qu’il ne soit pas limité dans ses mouvements

Avec ces conseils, vous aurez tout en main pour vous assurer que le développement moteur de votre enfant soit libre et optimal!

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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/

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Optimisez le développement moteur de votre enfant grâce à la motricité libre

Quel plaisir de prendre les mains de votre bébé pour lui apprendre à marcher, n’est-ce pas? Mais, est-ce la bonne chose à faire? Si votre poupon n’a pas encore été capable de se lever par lui-même, c’est parce que ses structures anatomiques (vertèbres, disques, muscles…) ne sont pas assez matures. Laisser l’enfant faire ses acquisitions motrices à son rythme et lui permettre de découvrir son corps et ses capacités dans un environnement sécuritaire sont les fondements de la motricité libre.

Source : www.bougribouillons.fr

Le concept de motricité libre est apparu dans les années 1960, en Hongrie. La pédiatre Emmi Pikler, qui travaillait dans un orphelinat de Budapest, a proposé cette nouvelle façon de faire : intervenir le moins possible dans le développement moteur de l’enfant afin qu’il acquière par lui-même les prochains mouvements et positions de son cheminement. « La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit », a affirmé Mme Pikler. Votre chiropraticien de famille abonde dans le même sens : obliger un enfant à adopter une position pour laquelle il n’est pas prêt peut entraîner des stress musculaires et articulaires et endommager les structures de son petit corps fragile. Mieux vaut laisser la nature suivre son cours.

Source : www.bougribouillons.fr

Le développement anatomique de l’enfant

À la naissance, le bébé a 33 vertèbres, dont 9 fusionneront pour former le sacrum et le coccyx. Le rachis du nouveau-né présente deux courbes primaires, propres aux quadrupèdes. Lorsque le bambin relèvera sa tête en position ventrale, la courbe du cou prendra forme graduellement. Vers un an, l’enfant passera en position debout et le creux dans le bas du dos commencera à apparaître. Les vertèbres s’ossifieront et les disques subiront un remodelage au cours des années. Les courbures définitives seront atteintes entre 15 et 20 ans environ.

La formation des courbes de la colonne vertébrale peut être perturbée par des postures ou des positions inadéquates, comme la position semi-assise ou la position debout prématurée. Différents appareils engendrent ce type de postures néfastes : chaise vibrante, siège d’auto ou coquille, balançoire, coussin, trotteur, marchette, transat, exerciseur, siège sauteur, Jolly Jumper, Bumbo, etc.

Les étapes principales du développement moteur

Source : //www.pikler.fr/

Connaître les différentes étapes du développement de votre enfant vous permettra de le guider adéquatement et d’adapter son environnement (pour le sécuriser et pour lui fournir les outils nécessaires au passage d’une autre étape). La motricité libre ne permet pas à l’enfant d’acquérir plus rapidement les mouvements, mais les acquisitions seront de meilleure qualité.

Les grands principes de la motricité libre

  • Permettre à l’enfant de découvrir ses capacités physiques et d’explorer son environnement librement.
  • Ne pas mettre l’enfant dans une position qu’il n’a pas acquise par lui-même (assis, debout, quatre pattes…).
  • Observer, accompagner et encourager l’enfant, tout en lui offrant un environnement sécuritaire et stimulant.

Source : www.bougribouillons.fr

Les bienfaits

  • Respect de l’anatomie des articulations et des muscles
  • Développement adéquat et sans stress des courbes vertébrales
  • Développement physiologique naturel et optimal
  • Réduction des risques de plagiocéphalie
  • Guérison plus rapide des torticolis congénitaux
  • Favorisation chez l’enfant de son autonomie, sa créativité, sa ténacité, sa confiance en ses capacités et son jugement, son estime de soi, son plaisir, son sentiment d’accomplissement et de sécurité
  • Réduction des frustrations (être pris dans une position dont l’enfant ne peut se défaire)
  • Meilleure connaissance de son environnement et meilleure perception spatiale
  • Acquisitions plus solides

L’auteure du livre Le mystère des mères, la psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek, affirme que la motricité libre permet à l’enfant d’être bien dans son corps, de se lier plus aisément aux autres et de se séparer plus facilement de ses parents.

Quoi faire

  • Aménagez un espace sécuritaire et adapté pour votre enfant. Éloignez les meubles, bouchez les prises électriques…
  • Installez l’enfant sur un tapis de sol ou un tapis d’éveil, sur le dos (la plupart du temps) ou sur le ventre (quelques minutes par jour, sous supervision constante). La position sur le ventre prévient les cas de plagiocéphalie et permet de renforcer la musculature du cou. C’est en évoluant au sol que votre enfant apprendra à marcher.
  • Choisissez des vêtements et des chaussures qui n’entravent pas la motricité comme le coton ou le jersey.
  • Fournissez des jouets d’éveil de différentes couleurs, formes et textures.
  • Lorsqu’il voudra se tenir debout, fournissez-lui une petite table ou bloc d’exercices pour qu’il puisse se lever. Les tables d’éveil sont parfaites à ce moment du développement.
  • Encouragez-le, mais ne faites rien à sa place. Vous pouvez lui montrer des objets colorés d’un côté, puis de l’autre pour qu’il veuille tourner la tête, par exemple. Choisissez vos mots : dites-lui « J’ai peur que tu tombes », plutôt que « Tu vas tomber ». Vous ne remettez ainsi pas ses capacités en cause.
  • Faites vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par votre chiropraticien. La naissance est un processus traumatisant pour le corps et il est fréquent que des restrictions articulaires soient provoquées par le passage du bébé dans le bassin de la mère (et même lors de la césarienne). Une colonne vertébrale et des articulations libres d’interférences favoriseront un développement moteur optimal.
  • Soyez à l’affût. Si vous voyez que votre enfant présente des asymétries dans ses mouvements (tourne la tête d’un seul côté, se retourne toujours du même côté, se lève toujours sur la même jambe, avance sur les fesses…), consultez votre chiropraticien sans tarder.

Source : www.bougribouillons.fr

À éviter

  • Les positions non acquises. N’assoyez pas votre enfant (avec des coussins derrière lui, par exemple), ne le mettez pas debout (même s’il pousse avec ses jambes) et ne le tenez pas par les mains pour lui enseigner à marcher. Il découvrira toutes ces positions en temps et lieu, lorsqu’il sera prêt.
  • Les sièges de transition et exerciseurs. Les boutiques de bébé regorgent de ce type d’objets : balançoires, chaises vibrantes, exerciseurs, Bumbo, trotteurs, marchettes (illégales au Canada depuis 2004), Jolly Jumper, etc. Résistez! Ce sont de véritables freins au développement moteur de votre enfant. Il est certain que quelques minutes par jour ne nuiront pas à son développement et vous permettront peut-être de manger un repas chaud. Mais n’abusez pas. Ne laissez pas votre enfant faire la sieste (trop souvent) dans ce genre de transat ou dans son siège d’auto. Pour les promenades, choisissez une poussette que vous pouvez coucher à 180 o, ou encore un landau. Les exerciseurs où l’enfant tient debout suspendu par la fourche imposent une charge importante sur sa colonne vertébrale immature. Attendez le plus tard possible avant de l’utiliser. (Idéalement 9 mois, mais à cet âge l’intérêt est souvent déjà passé).
  • Les chaussures rigides. Afin d’entraîner les récepteurs et les muscles de ses pieds, laissez votre enfant en bas (ou encore mieux pieds nus) le plus souvent possible. Lorsque vient le temps de lui acheter des chaussures, privilégiez les semelles souples. Pour la garderie, choisissez des pantoufles de cuir antidérapantes de type Robeez. Elles remplaceront à merveille le soulier pour les activités intérieures.

Dans certaines régions du Québec, il existe des salles de motricité et des ateliers de développement moteur pour les tout-petits. Une belle occasion d’en savoir plus et de faire bouger son poupon dans un autre environnement.

N’oubliez pas de faire vérifier la colonne vertébrale de vos enfants régulièrement. Leurs apprentissages et les chutes multiples peuvent occasionner des troubles articulaires que votre chiropraticien pourra détecter avant même l’apparition de symptômes. Une chance unique d’optimiser leur développement.

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