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Mal de cou : causes, traitements et recommandations

Le mal de cou (ou cervicalgie) fait partie des causes les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Avec les technologies, les jeux d’écran et le travail de bureau, il y a fort à parier que chacun d’entre nous expérimentera un épisode de douleur au cou au moins une fois dans sa vie et que ce dernier surviendra probablement plus tôt comparé aux décennies précédentes. Dans cet article, vous découvrirez les causes communes associées au mal de cou et avec les recommandations qui vous seront partagées, gageons que vous serez outillés pour espacer les prochains incidents douloureux!

Le cou : structures anatomiques et système nerveux

La région du cou est d’une importance capitale dans le corps humain. Il joue différents rôles, tout aussi fondamentaux les uns que les autres :

1. Rôle de support

Le cou supporte et stabilise la tête.

2. Rôle de mobilité

En plus de son rôle de support et de stabilisation, le cou permet le mouvement de la tête :

  • Flexion
  • Extension
  • Flexion latérale
  • Rotation

Les mouvements du cou, comme tous ceux de la colonne vertébrale, sont rendus possibles grâce à la présence d’articulations situées au niveau des vertèbres. L’amplitude de mouvement sera déterminée en fonction de l’orientation et de la configuration de ces articulations.

3. Rôle de protection

Les différentes parties du cou permettent de protéger des structures importantes comme la trachée, l’œsophage, les vaisseaux sanguins et les nerfs. La trachée et l’œsophage se rendent dans le thorax alors que les vaisseaux sanguins et les nerfs prennent différentes directions en fonction de leurs rôles respectifs.

Le défilé thoracique est une région située à la base du cou. Il permet le passage de vaisseaux et de nerfs entre le muscle sternocléidomastoïdien et la première côte. Ces vaisseaux et ces nerfs se dirigent dans le bras et permettent la circulation sanguine ainsi que les fonctions nerveuses du membre supérieur.

4. Rôle de transmission de l’information nerveuse

La moelle épinière se situe à l’intérieur du canal vertébral. Elle permet la transmission de l’information nerveuse entre le cerveau et le reste du corps humain. Comme mentionné précédemment, elle doit être protégée puisque les structures nerveuses sont très fragiles. En conséquence, les vertèbres cervicales forment un canal qui laisse passer la moelle épinière et permettent une transmission optimale de l’information nerveuse.

5. Rôle facilitant l’expression et la communication

Les muscles du cou ainsi que différentes structures comme les cordes vocales permettent la production de la voix et les mouvements liés à la parole. Ce n’est pas à négliger!

Douleurs cervicales : 4 causes communes

Plusieurs causes peuvent être associées à l’apparition d’une douleur cervicale et c’est en partie ce qui fait de cette condition l’une des plus rencontrées en chiropratique. Plusieurs structures ayant une origine et une fonction différente sont présentes dans la région du cou et en conséquence, elles peuvent toutes jouer dans l’apparition d’une condition douloureuse à cet endroit.

Douleur cervicale d’origine posturale

Il n’y a plus de doute quant à l’importance de la posture sur la santé globale et optimale. Une mauvaise posture influence nécessairement le corps en entier puisque des déséquilibres se créent et des compensations s’installent. Le corps a cette capacité de s’adapter afin d’éviter l’apparition de douleur, mais cette adaptation devient parfois impossible et c’est à ce moment que les conditions apparaissent.

Le travail de bureau est sans aucun doute l’un des facteurs clés dans l’apparition de douleurs au cou d’origine posturale. Avec le travail à la maison, les postes de travail ont dû être adaptés afin de limiter le stress au niveau de la colonne vertébrale. Ce n’est pas évident d’être bien installé. En conséquence, l’alignement du haut du corps avec l’écran et l’ajustement de la chaise par rapport au bureau ne sont pas toujours optimaux, ce qui influence la posture générale. Des douleurs au cou, au dos et aux coudes sont souvent rencontrées chez nos patients qui travaillent à l’ordinateur.

La posture de sommeil est également liée à l’apparition de douleurs cervicales. La posture de sommeil idéale est celle où la colonne vertébrale est au neutre, c’est-à-dire sur le côté ou sur le dos avec un oreiller qui laisse la tête au neutre et un autre entre les genoux ou sous les genoux pour que la colonne vertébrale lombaire et le bassin soient stables.

La posture avec le cellulaire peut provoquer des douleurs cervicales et c’est ce que l’on appelle le syndrome du cou texto. Lorsqu’on utilise le téléphone cellulaire, le cou a tendance à se fléchir, ce qui déplace le centre de gravité de la tête et crée un stress au niveau des éléments cervicaux postérieurs qui tentent de supporter son poids. Il n’en faut pas moins pour créer des douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine articulaire (subluxation, facettaire, arthrose…)

La douleur au cou peut être causée par une condition articulaire. Souvent, elle sera associée à une douleur au mouvement, ce qui peut même diminuer les amplitudes de mouvement.

La subluxation vertébrale se caractérise elle-même par une diminution du mouvement vertébral. En d’autres mots, la vertèbre perd de sa capacité à bouger normalement. La subluxation peut être associée ou non à une douleur et elle est détectée lorsque le chiropraticien effectue une palpation de la région. Différentes causes sont en lien avec l’apparition de la subluxation (causes physiques, causes chimiques, causes émotionnelles). L’ajustement vertébral sera alors très utile afin d’aider la région du cou à retrouver ses amplitudes optimales.

L’arthrose, l’irritation facettaire et l’arthrite sont également des conditions qui ciblent les articulations et qui peuvent être à l’origine de douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine traumatique (whiplash, chute)

Il est normal qu’un traumatisme soit lié à l’apparition d’une douleur. Dans un cas comme un accident de voiture (ex.: le whiplash) ou une chute, la colonne vertébrale absorbe un impact de plus ou moins grande force et les structures cervicales réagissent afin de limiter la douleur. En conséquence, l’équilibre général de la région est atteint et la compensation peut mener à l’apparition de la douleur au cou.

Douleur cervicale d’origine discale

Le disque intervertébral sert principalement à amortir les chocs et participer au mouvement vertébral. S’il contribue au mouvement, il a un rôle articulaire. Nous aurions donc pu classer cette catégorie avec les douleurs cervicales d’origine articulaire.

Dans un contexte d’arthrose vertébrale, les fonctions du disque peuvent être compromises puisque ce dernier perd de ses propriétés. Sa vascularisation diminue et sa capacité à se régénérer ralentit. Sa hauteur diminue, ses insertions sur la vertèbre deviennent irrégulières et son rôle d’amortisseur devient moins présent. La douleur peut alors s’installer.

Dans un contexte traumatique, le disque peut se rompre et créer une hernie discale. Le résultat de la hernie est que le noyau du disque intervertébral fuit à travers son anneau fibreux. En conséquence, la hernie peut comprimer la moelle épinière et être à l’origine de douleur au cou. Dans certains cas, la hernie peut causer des engourdissements dans la région du bras et de la main puisque certaines racines nerveuses peuvent être comprimées également.

Douleur cervicale : comment prévenir

La prévention demeure sans aucun doute un élément clé dans le maintien d’une santé globale et optimale. Sachant que plusieurs causes associées au mal de cou sont en lien avec les habitudes de vie, une partie des douleurs pourrait facilement être évitée (ou limitée) en mettant de l’avant de saines pratiques au quotidien. Penser à maintenir une posture neutre le plus souvent possible, travailler avec le bon équipement et penser à la sécurité ne sont que quelques exemples qui prônent la prévention.

En ayant comme objectif d’aider son patient dans l’atteinte d’un état de santé global, le chiropraticien porte lui-même une attention particulière aux éléments à mettre en pratique afin de vivre de façon optimale. Ses connaissances vous permettront sans aucun doute d’améliorer votre condition et faire en sorte d’éviter une récidive par le biais d’une éducation axée sur le bien-être général.

N’hésitez pas à le consulter!

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Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

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Découvrez une cause commune de douleur au cou

Avec les douleurs lombaires, les douleurs cervicales représentent un motif de consultation très fréquent en chiropratique. L’origine de ces douleurs est souvent liée au système neuromusculosquelettique. Dans cet article, vous découvrirez une cause insoupçonnée associée à votre douleur au cou.

Le cou : anatomie 101

Au point de vue neuromusculosquelettique, le cou est constitué de plusieurs structures :

  1. Vertèbres (7)
  2. Muscles
  3. Disques intervertébraux
  4. Ligaments
  5. Nerfs

Chacune de ces structures a un rôle précis dans le fonctionnement optimal de la région cervicale. Parmi celles-ci, la vertèbre est d’une importance capitale et il est primordial de connaître ses principales parties.

Les facettes articulaires contribuent au mouvement puisqu’elles permettent à chaque vertèbre de bouger en synergie avec celle qui est située au-dessus et au-dessous d’elle. Chaque vertèbre possède 4 facettes articulaires au total, soit 2 supérieures et 2 inférieures, de chaque côté. En chiropratique, il n’est pas rare d’émettre un diagnostic qui implique les facettes articulaires comme étant la cause de la douleur au cou.

Comment la facette articulaire peut-elle donner mal au cou?

Plus souvent qu’autrement, les douleurs au cou sont associées à différentes causes comme celles-ci :

  • Spasme musculaire
  • Arthrite (généralement arthrose)
  • Spondylose cervicale
  • Sténose cervicale du canal rachidien
  • Hernie discale
  • Lésions musculaires et ligamentaires
  • Fibromyalgie

Plus rarement, on entend parler des facettes. Cependant, lorsqu’elles deviennent irritées, elles sont impliquées dans une bonne partie des douleurs au cou. Voici un résumé de la cascade d’évènements menant à leur irritation et donnant un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire :

  1. Stress vertébral (ex. : mauvaise posture de travail, mauvaise posture de sommeil, traumatisme, mouvement répétitif)
  2. Réaction du système nerveux (transmission d’informations entre la région impliquée et le cerveau)
  3. Adaptation du corps (inflammation, modification de la posture, spasme musculaire)
  4. Diminution des amplitudes de mouvements cervicales (l’adaptation du corps entraîne une diminution des capacités de mouvement)
  5. Irritation des facettes articulaires (l’inflammation et la perte de mouvement créent l’irritation)
  6. Apparition de la douleur cervicale (résultat de cette cascade d’évènements)

Cette cascade est très fréquemment rencontrée dans nos cliniques et le patient peut se présenter avec ces symptômes :

  • Raideurs cervicales
  • Cou bloqué (incapacité de mouvement)
  • Douleur/pincement lors du mouvement cervical
  • Douleur au repos
  • Posture antalgique (posture adoptée pour limiter la douleur)
  • Spasmes musculaires
  • Douleur locale et précise
  • Douleur diffuse et irradiante (dans ce cas, il est question d’un syndrome facettaire plutôt qu’une irritation facettaire)

Plusieurs conditions créant des douleurs au cou peuvent reproduire les mêmes signes et symptômes que celles associées à l’irritation facettaire. Pour cette raison, il est essentiel de consulter un professionnel, comme le chiropraticien, qui saura déterminer avec précision la cause exacte des douleurs pour lesquelles le patient se présente à lui. Cet élément est primordial, puisque si l’on associe un mauvais diagnostic à une douleur, le traitement risque de ne pas être optimal.

Comment conclure à un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire?

Lors de votre visite, votre chiropraticien commencera en vous posant des questions précises quant à votre douleur au cou:

  • Depuis combien de temps la douleur est présente
  • Comment la douleur est apparue
  • Quel mouvement reproduit la douleur
  • De quelle Intensité est la douleur
  • Où se situe la douleur
  • Quelle est la fréquence de la douleur

Les réponses à ces questions orienteront le chiropraticien dans la suite de sa rencontre. Il fera ensuite un examen physique complet afin d’approfondir la prise d’informations :

  • Amplitudes de mouvement cervicales
  • Examen orthopédique (l’examen orthopédique est spécifique à chaque région et chaque test vise à reproduire la douleur en stimulant une structure anatomique précise. Des tests visant à reproduire des douleurs d’origine facettaire seront donc faits pour déterminer si une facette en particulier est impliquée)
  • Examen neurologique
  • Évaluation du mouvement articulaire de chaque vertèbre (palpation vertébrale)

Dans certains cas, des examens complémentaires comme des radiographies pourraient être envisagés. Puisque votre chiropraticien possède la formation pour prescrire, prendre et analyser des radiographies, ce type d’examen peut très bien être fait au moment même de votre consultation.

Fait intéressant à noter : il n’y a pas que les vertèbres cervicales qui possèdent des facettes articulaires. Il est donc probable que les douleurs lombaires ou thoraciques puissent provenir de leur irritation, tout comme les douleurs cervicales. Soyez avertis!

Par la suite, une analyse des informations amassées est faite et le diagnostic chiropratique est émis. C’est à ce moment que le chiropraticien détermine si les facettes sont impliquées ou non dans la condition.

Les facettes causent la douleur. Et ensuite?

La douleur au cou associée à une irritation facettaire est un diagnostic neuromusculosquelettique. En conséquence, votre chiropraticien est apte à prendre en charge une telle condition :

  1. Les ajustements vertébraux représentent la base du suivi chiropratique.
    a. Ils visent à redonner du mouvement aux vertèbres, ce qui pourrait avoir un impact sur l’irritation de la facette et sur la douleur.
    b. Ils contribuent à optimiser la fonction du système nerveux, donc peuvent influencer les informations qui sont véhiculées par lui (ex. : douleurs au cou, réactions physiques comme l’inflammation, contraction musculaire amenant un changement de posture)
  2. Le travail musculaire peut aider au relâchement de certaines contractions, ce qui contribue à l’augmentation de la mobilité vertébrale et atténue la douleur associée.
  3. Afin d’aider au contrôle de la douleur et de l’inflammation, certaines thérapies complémentaires peuvent être utilisées : ultrason, neurostimulation électrique transcutanée/TENS, glace, chaleur.
  4. Les conseils posturaux peuvent jouer un rôle dans la gestion de la condition puisque souvent, les postures inadéquates contribuent à l’apparition de douleurs facettaires. En modifiant certaines postures, comme la posture de travail, on contribue à éloigner les récidives et on améliore la qualité de vie globale.
  5. Des exercices de renforcement ou d’étirement peuvent être recommandés afin d’optimiser la fonction des muscles de la région impliquée.

Puisqu’elle voit le patient dans sa globalité, la chiropratique assure une évaluation complète qui ne prend pas seulement en compte les douleurs. Les habitudes de vie et les antécédents de santé sont également au cœur des rencontres puisqu’elle considère que la santé n’est pas seulement associée à l’absence de maladie. Quelle belle philosophie, non?

Sources, telles que consultées le 18 juillet 2022 :
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/douleurs-lombaires-et-cervicales/douleurs-cervicales

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8 astuces naturelles pour soulager les maux de cou

Découvrez dans cet article nos 8 meilleurs trucs pour soulager les maux de cou de façon naturelle. Apprenez aussi pourquoi il est important de trouver la cause des maux de cou et d’y remédier le plus rapidement possible.

Vous ressentez des tensions dans les épaules? Vous avez l’impression que votre tête pèse une tonne? Vous souffrez de raideurs au cou ou même d’un torticolis? Vous n’êtes pas seul. Plus de 65 % des Canadiens souffriront de cervicalgie (ou douleurs au cou) au moins une fois dans leur vie.

Les problèmes liés au mauvais fonctionnement du rachis cervical entraînent souvent des effets secondaires incapacitants tels que des maux de tête, des troubles du sommeil, des douleurs à la mâchoire, etc.

Les causes des douleurs au cou sont multiples (mauvaise posture, blessure, mouvements répétés, microtraumatismes, pathologie plus grave, etc.) et seul un professionnel de la santé qualifié, comme votre chiropraticien, peut diagnostiquer et traiter les cervicalgies.

Ne tardez pas pour consulter votre chiropraticien de famille; le problème risque d’être plus difficile à traiter si les dommages structurels (aux articulations, muscles, tendons…) qui en découlent sont importants.

En attendant votre prochaine visite, profitez de ces 8 astuces naturelles qui vous aideront à soulager vos douleurs cervicales et à prévenir une aggravation ou une récidive de votre problème.

  1. Appliquez de la glace ou de la chaleur. Si vous souffrez d’une blessure (accident, traumatisme) récente (moins de 72 heures), privilégiez l’application de glace (bloc ou gel réfrigérant, pois congelés, sac de glace concassée, etc.) dans la région concernée pendant 10 à 15 minutes. Ne mettez jamais la glace directement sur la peau afin d’éviter des engelures; enveloppez-la d’une serviette humide. Si vos douleurs durent depuis plus de 72 heures, vous pouvez choisir d’appliquer de la glace ou de la chaleur selon vos préférences. L’application de chaleur peut se faire pendant 30 minutes, jamais directement sur la peau.
  2. Bougez. Dans la mesure où cela n’aggrave pas trop vos douleurs, continuez de bouger votre cou. Il n’est pas recommandé d’immobiliser complètement la région cervicale. Plusieurs études démontrent que l’immobilisation ralentit le processus de guérison et favorise les douleurs chroniques.
  3. Adoptez une position de sommeil adéquate. Ne dormez surtout pas sur le ventre. Cette position engendre des tensions à la base du cou et dans le haut du dos. Privilégiez les positions de sommeil sur le côté et sur le dos. Choisissez un oreiller dont la hauteur vous permet de conserver un alignement optimal de votre colonne cervicale.
  4. Adoptez de saines habitudes de vie. La pratique d’activité physique régulière et la saine alimentation contribuent à prévenir les problèmes d’origine cervicale. Les sports de contact devraient être évités si vous avez déjà souffert de cervicalgie. Optez plutôt pour des sports à faible impact comme la marche, la natation ou le yoga.
  5. Pensez à votre posture. Les mauvaises postures contribuent de façon importante aux douleurs au cou. Plusieurs fois par jour, rentrez le menton pour favoriser le recul de la colonne cervicale. Tenez-vous droit et amenez les épaules vers l’arrière. Au travail, optimisez votre environnement afin de le rendre plus ergonomique. Votre écran d’ordinateur doit être à la hauteur de vos yeux ou légèrement plus bas, vos coudes doivent être à 90 degrés pour éviter les tensions dans les épaules. Attention aux appareils mobiles! Ils entraînent une position du cou qui pourrait être à l’origine de vos douleurs. Tenez votre appareil le plus haut possible et évitez les positions prolongées en flexion.

  6. Faites des étirements légers. Une fois que vous avez un diagnostic de cervicalgie d’origine mécanique (fait par un professionnel de la santé), vous pouvez effectuer des étirements légers du cou. Évitez d’étirer votre cou vers l’arrière. Les étirements doivent être faits dans un mouvement continu et doux (non saccadé) pendant environ 20 à 30 secondes. Faites des rotations dans un sens, puis dans l’autre, en évitant toujours les positions extrêmes vers l’arrière.
  7. Appliquez un gel d’arnica sur la région affectée. L’arnica peut aider à soulager les courbatures musculaires. D’autres pommades naturelles (de type baume du tigre) ou des huiles essentielles diluées sont souvent efficaces, à condition de choisir une bonne qualité (menthe poivrée, gaulthérie, eucalyptus, copaïer, etc.)
  8. Si ce n’est pas encore fait, prenez rendez-vous pour un ajustement chiropratique. Le chiropraticien est en mesure de diagnostiquer et traiter la cause du problème ou de vous diriger vers un autre professionnel de la santé, le cas échéant.
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Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

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8 effets insoupçonnés d’une mauvaise posture

Bas du dos creux, ventre flasque, épaules arrondies, tête penchée vers l’avant… vous reconnaissez quelqu’un ? Plus ou moins flatteur comme portrait, sans compter les maux de dos, de cou et de tête qui apparaissent tôt ou tard.  Mais bien au-delà de l’esthétique, votre mauvaise posture entraîne son lot d’effets secondaires néfastes pour la santé. Voici 8 excellentes raisons de soigner votre posture peu importe votre âge.

1.      Système nerveux irrité

Une mauvaise posture crée un stress immense sur la colonne vertébrale et lui fait perdre de sa flexibilité. L’exemple parfait est celui d’un vieillard qui, au fil du temps, est devenu figé dans cette posture recourbée. Évidemment, ce genre de situation est évitable si on prend soin de sa posture dès un jeune âge.

Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on adopte une mauvaise posture, les multiples articulations de la colonne deviennent dysfonctionnelles et créent de l’irritation au système nerveux. Ceci affecte la capacité du cerveau à bien communiquer avec le corps. Cette connexion corps-cerveau est évidement primordiale pour un bon fonctionnement général de tous les organes et une bonne santé globale.

C’est donc dire que si votre posture se dégrade, votre santé globale se dégrade aussi et ce, peu importe votre âge.

2.      Mode de survie constant

Une mauvaise posture signifie aussi une sollicitation constante de certains muscles qui sont nécessaires en état de survie. Par exemple, si vous êtes assis, les muscles psoas sont rétractés, comme si vous étiez en train de vous enfuir à la course. Lorsque votre cerveau détecte une contraction soutenue de ces muscles, il entre graduellement en mode « fuite ou attaque » et enclenche une cascade de réactions physiologiques telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone de stress).

3.      Amplification d’émotions négatives

Comme l’explique la psychologue sociale, Dre Amy Cuddy PhD, dans sa présentation sur TED Talks « Votre langage corporel forge qui vous êtes », la posture que vous adoptez peut littéralement affecter la biochimie de votre cerveau et vos hormones. Ainsi, une posture recourbée indique au corps un comportement replié, renfermé et effacé, ce qui cause et amplifie des sentiments de dépression, d’isolation, de baisse d’énergie et de diminution de la confiance en soi.

 

4.      Langage corporel nuisible

Si vous optez pour une posture affaissée, cela n’affectera pas que votre humeur et votre attitude, vous verrez aussi une incidence sur la manière dont les autres vous perçoivent. Si votre patron entre dans votre bureau et vous voit affalé sur votre chaise, il ne pensera peut-être pas à vous au moment de distribuer les promotions. Et probablement que le premier rendez-vous galant n’aura pas de suite si vous projetez l’image d’une personne qui n’a « pas de colonne ».

5.      Troubles digestifs

Une bonne posture tonifie les muscles qui supportent les organes digestifs. Les chercheurs croient qu’une mauvaise posture peut contribuer à divers problèmes digestifs, notamment les reflux gastriques, la constipation et même certains types d’hernies. De plus, l’estomac et les intestins sont alors comprimés, ce qui ralentit le transit et diminue l’absorption des nutriments. Grand-mère avait raison : à table, on se tient droit!

 

6.      Arthrose et ostéoporose

Un bon alignement postural aide le squelette à supporter la masse corporelle tel qu’il le doit et, par conséquent, les os restent forts et les articulations saines. À l’inverse, une mauvaise posture oblige les muscles, tendons et ligaments à faire tout le travail. Avec le temps, la densité osseuse diminue et les articulations s’érodent. Si vous voulez renforcer vos os, garder vos articulations mobiles et retarder l’usure de vos articulations (arthrose), tenez-vous bien droit.

7.      Circulation entravée

Votre corps est une machine qui fait circuler les fluides sans arrêt. Demeurer assis pendant une longue période, particulièrement les jambes croisées et le dos courbé, peut obstruer la circulation sanguine, augmenter la pression et même causer des varices. Il en va de même pour le système lymphatique qui est ralenti dans son drainage des toxines.

8.      Stress intense et anxiété

Une étude récente de Harvard a démontré que le fait de s’affaisser causait une diminution de 10% de la testostérone et une augmentation de 15% du cortisol, conséquemment un niveau élevé de stress et d’anxiété.

 

Si vous êtes inquiet au sujet de votre posture ou de celle d’un membre de votre famille, parlez-en à un chiropraticien. Après tout, c’est lui l’expert de la colonne vertébrale et du système nerveux! Il sera en mesure de bien évaluer la situation et de vous conseiller sur les meilleures solutions possibles.

 

Maintenir une bonne posture, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle, et ça permet d’éviter une panoplie de problèmes!

 

 

Categories Soyez Ajustés en chiropratique

Les maux de tête ruinent votre vie? Des solutions simples, efficaces et sécuritaires sont à portée de main.

Vous souffrez de maux de tête? Vous n’êtes pas seul! L’association chiropratique américaine estime que neuf personnes sur dix vont expérimenter des maux de têtes au cours de leur vie. Occasionnel ou fréquent, seulement embêtant ou sérieusement douloureux. Bien que ce soit commun, ce n’est pas pour autant normal. Un mal de tête, même léger, est un signal d’alarme que votre corps vous envoie.

 

Victime ou responsable de vos maux de tête

 

Selon l’Association chiropratique américaine, 95% des maux de tête sont des céphalées primaires, c’est-à-dire des céphalées de tension, des migraines ou des céphalées cervicogéniques. Elles ne sont causées par aucune maladie, mais par un déséquilibre neurostructurel résultant de mauvaises habitudes de vie.

 

Aujourd’hui, les activités sédentaires et stressantes sévissent et la population occidentale passe la majorité de son temps dans une même position ou posture, ce qui peut mener à un mauvais mouvement ou à un mauvais positionnement des vertèbres cervicales. On parlera alors de subluxation vertébrale. La subluxation entraîne une irritation nerveuse et provoque des spasmes du cou. Une des réponses du corps face à ce déséquilibre neurostructurel est le mal de tête que vous endurez.

 

Que faites-vous lorsque vous avez mal à la tête?

 

Vous serrez les dents et continuez ce que vous faisiez? Vous vous allongez? Vous avalez un comprimé en espérant voir s’estomper la douleur? Il y a une meilleure option.

 

La recherche indique que la manipulation cervicale – principal soin administré par les chiropraticiens – permet efficacement de rétablir l’équilibre vertébral et ainsi éviter que votre corps vous envoie des signaux d’alarme comme les maux de tête.

 

Rétablir l’équilibre : la science supporte les théories

 

C’est connu depuis longtemps. Déjà en 2001, des chercheurs à l’université Duke de Durham, en Caroline du Nord, avaient conclu que la manipulation cervicale soulageait presque immédiatement les maux de tête dont la cause se trouvait dans le cou et que les effets secondaires étaient nettement inférieurs à un médicament prescrit de façon courante en plus de procurer un soulagement plus durable des céphalées de tension.

 

Que faire pour prévenir les maux de tête?

 

Les maux de tête peuvent être déclenchés par divers facteurs : aliments (additifs alimentaires, GMS, nitrites, sulfites, sucre, alcool, etc.), manque d’eau, stimuli environnementaux (bruits, lumières, stress, etc.) et comportements (insomnie, mauvaise posture, exercice excessif ou insuffisant, changements dans la glycémie, etc.). Ce sont tous des facteurs de toxicité pour votre santé qui enclenchent une réponse de stress au niveau de votre système nerveux.

 

Voici quelques conseils d’usage en cas de mal de tête.

 

  • Prenez plusieurs pauses lorsque vous travaillez à l’ordinateur, assis ou courbé : bougez, redressez votre dos et votre tête et étirez-vous.
  • Bougez au quotidien : l’exercice physique augmente le taux d’endorphines dans le corps et favorise la détente et la résistance au stress.
  • Privilégiez une saine alimentation : diminuez votre consommation de sucre, de café et d’aliments transformés ou déjà préparés.
  • Soignez votre posture au quotidien, surtout au travail.
  • Buvez minimalement 2 litres d’eau par jour pour éviter la déshydratation.
  • Trouvez des outils de gestion du stress qui vous conviennent : yoga, méditation, écoute de musique, marche en nature, etc. Le stress mental est une cause majeure de tension physique qui affecte la mobilité du cou et la tension musculaire.
  • Faites vérifier la mobilité de votre colonne vertébrale régulièrement et appliquez les conseils de saines habitudes de vie de votre chiropraticien de famille.

 

 

 

Categories Bougez mieux avec la chiropratique

Faites-vous partie des victimes de cette épidémie?

Saviez-vous que votre tête pèse environ 12 livres? C’est le poids d’une boule de quille. Toutefois, plus votre cou est incliné vers l’avant et vers le bas, plus le poids que doit soutenir votre colonne cervicale est grand. C’est une question de physique mécanique. Par exemple, si votre cou est incliné à un angle de 15 degrés, votre corps perçoit un poids d’environ 27 livres; à 30 degrés, c’est comme si votre tête pesait 40 livres; à 45 degrés, le poids que la colonne doit soutenir est de 49 livres; et à 60 degrés, c’est l’équivalent de 60 livres!

 

Imaginez-vous avec un enfant de huit ans sur les épaules pendant quelques heures. Ouf! Voilà exactement le fardeau infligé à votre colonne lorsque vous fixez votre téléphone ou votre tablette. Les utilisateurs des iPhone, Galaxy et cie passent en moyenne de deux à quatre heures par jour penchés à lire leurs courriels, à envoyer des textos ou à se promener sur les réseaux sociaux.

 

Le danger n’est pas seulement au volant!

Vous êtes des millions à risque. Les chercheurs laissent entendre que, si vous ne faites pas attention, le syndrome du texto (« text neck ») peut mener à une usure prématurée puis à la dégénérescence de la colonne. « La situation est de plus en plus courante, pour ne pas dire qu’il s’agit d’une véritable épidémie », déclare Kenneth Hansraj, chef de la chirurgie rachidienne à New York Spine Surgery and Rehabilitation Medicine.

 

« Regardez simplement autour de vous, tout le monde a la tête baissée. »

 

Si vous avez des enfants, soyez vigilants : les élèves du secondaire sont probablement les pires. Selon Dr Hansraj, ces derniers peuvent passer 5000 heures de plus par année dans cette position que le reste de la population (de 700 à 1400 heures/an).

 

Quels sont les symptômes reliés?

Vous pouvez développer des tensions musculaires (même au repos), irriter votre système nerveux jusqu’à donner l’impression de nerfs coincés, développer des hernies discales et, à plus long terme, la courbe naturelle de votre cou vient à disparaître. Et ça ne s’arrête pas là! Une mauvaise posture peut occasionner d’autres problèmes. Les experts parlent d’une diminution possible de la capacité pulmonaire (jusqu’à 30 %), de maux de tête, de problèmes neurologiques, de dépression et de maladies cardiaques.

 

La clef c’est la prévention

Il ne s’agit pas ici de démoniser la technologie. Votre chiropraticien ne conseille pas de délaisser complètement votre téléphone intelligent, mais plutôt de l’utiliser de façon intelligente. Quelle est la posture idéale? Omoplates rapprochés, épaules basses, tête droite et relevée, abdos contractés. Et pour éviter les douleurs au cou, amenez le téléphone à la hauteur de vos yeux plutôt que de rapprocher votre tête du téléphone. C’est une habitude santé à adopter et à enseigner à vos proches.

 

Dans tous les cas, assurez-vous de faire vérifier votre posture et celle de vos enfants par votre chiropraticien de famille. Vous aurez l’heure juste sur votre niveau de santé vertébrale et saurez comment agir pour en prendre soin. Mieux vaut prévenir que guérir!

 

 

 

 

Adaptation d’un texte de Lindsey Bever du Washington Post : http://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2014/11/20/text-neck-is-becoming-an-epidemic-and-could-wreck-your-spine/

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