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7 choses que les chiros interdisent à leurs enfants et que vous voulez absolument connaître

Vous voulez, et avec raison, le meilleur pour votre enfant. Si le bien-fondé de comportements tels que manger des légumes, mettre une tuque en hiver et se brosser les dents n’est jamais remis en question, il toutefois normal de douter de la sécurité de certaines activités.

« Est-ce que cette action pourrait nuire à la colonne vertébrale de mon enfant? ».

Les chiropraticiens développent, au cours de leurs études et tout au long de leur carrière, une expertise unique. Leurs connaissances en anatomie, physiologie, neurologie et kinésiologie leur permettent d’avoir un œil critique sur une variété d’activités, de matériel et d’équipement qui pourraient nuire à la santé et au développement de leurs enfants.

Vous serez désormais dans le secret des dieux car vous découvrirez dans cet article les 7 choses que les chiros interdisent à leurs enfants.

1) Le trampoline, une activité à haut risque.

Le trampoline est une activité populaire auprès des enfants et adolescents, mais les risques associés à l’usage domestique de cet appareil sont très élevés.

En fait, le trampoline cause plus de blessures que tout autre sport ou activité. D’ailleurs, de nombreuses organisations américaines et canadiennes déconseillent totalement l’utilisation du trampoline, surtout chez les jeunes enfants.

Même si l’on met en place des règles de sécurité (une seule personne à la fois, filet, supervision, etc.), les risques de blessures demeurent très élevés : fracture, entorse, blessures à la colonne vertébrale, déchirure, commotion cérébrale…

Et c’est sans parler des dommages potentiels sur le développement de la colonne vertébrale des enfants. Leurs disques intervertébraux, leurs muscles et leurs articulations ne sont souvent pas prêts à absorber les chocs engendrés par les sauts sur un trampoline.

Les études ne parlent toutefois pas de l’usage du trampoline dans le cadre d’une pratique compétitive.

2) Le Jolly Jumper, l’appareil qui aurait dû mourir avec les années 80.

Le Jolly Jumper est un dispositif qui nuit grandement au développement moteur des tout-petits.

Il place le bambin dans une position verticale, position qu’il n’a souvent pas encore acquise de lui-même.

Avant que l’enfant ne soit capable de se mettre debout seul, sa colonne vertébrale est trop immature pour soutenir le poids du corps et de la tête.

De plus,le Jolly Jumper ajoute une pression supplémentaire qui provient du rebond des élastiques. L’utilisation d’exerciseurs (soucoupe) et de chaises vibrantes (sauteuses) est aussi limitée par les chiropraticiens.

3) L’utilisation prolongée du siège d’auto de type coquille : pratique mais néfaste.

Il n’est pas rare de voir des parents trimballer leur enfant dans son siège d’auto portatif. Le temps passé dans cet appareil — pratique, on en convient — devrait être limité à la voiture.

La position dans laquelle se trouve le bébé nuit au développement de sa colonne vertébrale et peut occasionner une plagiocéphalie — le syndrome de la tête plate — voire la mort subite du nourrisson.

Idéalement, on ne laisse pas bébé plus de 60 minutes consécutives dans ce type de siège. On ne l’utilise pas comme berceau/lit pour faire les siestes, par exemple, ni pour les promenades en poussette.

On privilégie plutôt un siège de poussette qui offre une surface plane sur laquelle bébé pourra reposer sur le dos, à 180 degrés. Il n’est pas facile de suivre ces recommandations, les bébés dorment si bien dans ce type d’appareil parce qu’ils créent une pression réconfortante.

4) Le portage non ergonomique : ou l’art d’être suspendu par la fourche.

Malgré une offre plus grande de porte-bébés ergonomiques depuis quelques années, il reste encore des modèles qui peuvent nuire à la colonne vertébrale de bébé ainsi qu’à la posture du parent.

Il est primordial que l’enfant ait un bon support des fesses et du bassin — il ne doit pas être suspendu par la fourche — et qu’il soit à une hauteur convenable — soit assez haut pour que le porteur puisse l’embrasser sur le front.

De nombreuses autres caractéristiques définissent le portage ergonomique. Consultez notre blogue entièrement consacré au portage ergonomique.

5) « L’effoirage » sur le divan ou ailleurs.

Une bonne posture est essentielle au maintien de la santé des articulations, os, muscles, nerfs, ligaments et disques de la colonne vertébrale.

Prendre l’habitude, dès son plus jeune âge, de s’asseoir droit — sur le divan, mais aussi sur une chaise de cuisine ou au bureau — contribue au développement et à la conservation d’une posture optimale ainsi qu’à la prévention de troubles neuro-musculo-squelettiques.

L’omniprésence des écrans complique la tâche du parent. Il est difficile de s’installer adéquatement lorsqu’on utilise une tablette, encore plus quand on est un enfant.

Un chiro corrigera immédiatement son enfant mal positionné en lui recommandant d’appuyer ses fesses sur le dossier du divan et en lui fournissant un coussin ou un support pour tablette comme celui-ci.

6) Le football : le sport idéal pour se dresser une liste de blessures.

Il est vrai que ce ne sont pas TOUS les chiros qui évitent ce sport, mais il est certain que chacun d’entre eux en connait les risques. Les blessures liées au football peuvent avoir de graves conséquences sur le développement des enfants.

Les commotions cérébrales surviennent dans tous les sports de contact, mais c’est au football qu’elles sont les plus fréquentes, entre 15 et 20 % des joueurs de football en sont victimes.

Même si certaines positions au football, comme celle de botteur, sont moins à risques, la plupart des joueurs devront encaisser de nombreux coups, contre-coups, plaqués, casque à casque, etc.

Cette réalité est regrettable, car le football demeure un sport de stratégie qui développe la confiance des jeunes et contribue à la réussite scolaire. Une version sans contact serait une solution beaucoup plus saine pour la colonne vertébrale.

7) Un sac à dos trop chargé ou mal ajusté.

Il n’est pas rare de voir des enfants d’âge primaire trimballer un sac à dos plus gros qu’eux-mêmes. Sans compter que ce sac est souvent mal ajusté et déséquilibré.

Pour contrer ce problème, on fait l’achat d’un sac à dos muni de bretelles rembourrées et de sangles ajustables.

On ajuste le sac directement sur le dos de notre enfant régulièrement et on s’assure que notre enfant ne transporte que l’essentiel.

À l’intérieur du sac, on met les objets plus lourds près du corps et on enseigne cette astuce à notre enfant.

Consultez notre article sur le choix et l’ajustement d’un sac à dos ami des vertèbres.

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Écrans et enfants ne font pas toujours bon ménage

Dans cet article, vous apprendrez quels sont les dangers des écrans sur la santé et le développement des enfants et découvrirez des trucs pour vous aider à les gérer au quotidien.

Les écrans ont pris d’assaut la vie des familles. Les parents d’aujourd’hui sont souvent dépassés par les évènements, n’ayant aucun modèle de gestion des écrans auquel se référer. Les dangers liés à la technologie sont subtils et les parents ne sont pas toujours conscients qu’ils existent. Bien connaître ces risques et gérer adéquatement les écrans à la maison sont les éléments clés pour conserver un équilibre, essentiel au développement neurologique, affectif, moteur et social de l’enfant.

Les risques

Les risques liés aux écrans (et particulièrement à la surdose d’écran) sont nombreux et variés. Tous les chiropraticiens vous le diront : depuis l’arrivée des téléphones intelligents et tablettes, le nombre d’enfants et d’adolescents qui se présentent à leur clinique avec des douleurs au cou a bondi. On aperçoit parfois même des signes de dégénérescence (arthrose) dans la colonne vertébrale d’enfant d’à peine dix ans. Phénomène qui, il y a un peu plus de cinq ans, se produisait rarement avant l’âge de 25 ou 30 ans.

Les mauvaises postures (téléphone ou tablette en main, assis sur le divan, etc.) sont à l’origine notamment du cou du texto, un syndrome englobant des douleurs au cou, aux épaules et des maux de tête.

La sédentarité provoquée par le temps de loisirs passé devant les écrans a aussi des répercussions sur le développement moteur des jeunes enfants, ainsi que sur leur santé cardio-vasculaire.

Des problèmes de santé tels que l’obésité (et les troubles qui en découlent, comme le diabète de type 2), les troubles du sommeil (provoqué par l’exposition à la lumière des écrans notamment) et la dépression (surtout chez les adolescents qui utilisent les réseaux sociaux) ont été directement liés à la consommation excessive de contenu numérique.

Les écrans n’ont pas que des impacts physiques. Ils affectent de façon importante le développement neurologique (cerveau) des enfants. Une exposition prolongée peut notamment provoquer des troubles d’apprentissage (retard du langage, calligraphie), des échecs scolaires et des problèmes relationnels.

Certains experts affirment même que la télévision et l’utilisation de tablettes et mobiles pourraient être en lien avec le développement du TDA.

Le docteur en neurosciences Joël Monzée, un spécialiste en développement neuropsychologique des enfants, rapporte qu’il suffit de 9 minutes de dessins animés pour qu’émerge une réaction s’apparentant au TDAH. Pire, 4 minutes de Bob l’éponge (haute fréquence des stimulations visuelles) ou de la Pat Patrouille (musique étudiée avec soin pour créer une dépendance) ont le même effet. L’enfant aura de la difficulté à se concentrer pendant des heures par la suite. Pour favoriser la réussite scolaire, ne serait-il pas judicieux d’éviter les écrans les matins de semaine?

Le contenu a beau être éducatif, rien ne remplace l’interaction entre un parent (ou un adulte) et un enfant, ni l’interaction entre deux enfants.

Les statistiques épidémiologiques rapportées par Michel Desmurgets, un docteur en neurosciences, sont alarmantes :

  • Un enfant de 2 ans qui regarde la télévision une heure par jour double le risque de développer un risque de trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
  • Un enfant de 3 ans triple le risque de devenir obèse s’il consomme 2 heures de télévision par jour.
  • Un enfant de 4 ans multiplie par quatre le risque de développer un trouble du comportement s’il regarde des films violents.
  • Une adolescente qui regarde régulièrement des téléséries de type Femmes désespérées ou des films comme Twilight triple les risques de tomber enceinte avant ses 18 ans…
    (source : joelmonzee.com)

Ce qu’on peut faire

Limiter le temps d’écran (tous les écrans confondus). Les recommandations de la Société canadienne pédiatrique sont : aucun écran avant 2 ans, moins d’une heure par jour pour les 2-5 ans et moins de 2 heures par jour pour les 6-11 ans.

Éliminer les écrans passifs. On parle ici de la télévision qui reste allumée sans que personne ne regarde.

Choisir les contenus. Sélectionner du contenu sans publicité, éducatifs et porter attention aux messages véhiculés sur le genre, l’image corporelle, la violence, la diversité et les enjeux sociaux.

Instaurer des moments et des lieux sans écran (repas, chambre à coucher, chalet, etc.). Les activités familiales, dont les repas, sont particulièrement importantes pour le développement de l’enfant. L’enfant doit avoir le temps de s’exprimer sur ses sentiments, émotions et apprentissages. Il doit être en mesure de communiquer avec ses parents et les autres membres de la famille chaque jour.

Accompagner son enfant d’âge préscolaire. Lorsqu’il regarde du contenu ou joue à un jeu, le parent peut commenter et interagir.
Sélectionner des contenus qui font bouger l’enfant comme les séances de danse ou yoga ou les jeux vidéo à caractère moteur.

Éteindre tous les écrans au moins une heure avant l’heure du dodo. L’exposition à la lumière émise par les écrans peut perturber les cycles de sommeil/éveil chez les enfants comme chez les adultes. Il existe aussi des lunettes qui filtrent la lumière bleue; elles peuvent être utiles à l’occasion.

Retirer les écrans et les connexions à Internet dans la chambre des enfants. L’enfant ne devrait pas avoir accès à un téléphone, encore moins intelligent, au moment de se coucher.

Éliminer l’accès aux tablettes avant 6 ans.

« Ne pas craindre que les enfants s’ennuient. C’est la porte de la créativité. » – Joël Monzée.

Une petite cure?

Si l’on est inquiet du comportement de notre enfant ou si l’on soupçonne une dépendance aux écrans, il est possible de carrément « tirer la plogue ». Une mère qui a retiré la télévision de sa maison pendant un an raconte son histoire dans « 1 an sans la télé à la maison : nous sommes en vie promis » au www.larecreationfamille.com. Cette famille prouve que c’est possible, qu’on y gagne beaucoup (surtout du temps) et qu’en fin de compte, tout le monde en bénéficie.

En savoir plus

Le site web www.joelmonzee.com regorge d’informations sur le sujet. Il a notamment écrit une série de 4 articles sur l’impact des écrans (et des autres dépendances) sur le développement des enfants.

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Mon enfant chez le chiro? Mais pourquoi? La chiropratique pour les enfants expliquée

La chiropratique a pour but d’optimiser la santé en assurant l’intégrité des systèmes nerveux, musculaires et articulaires. Elle s’intéresse particulièrement à la colonne vertébrale, dont l’alignement et le mouvement adéquat sont indispensables à la bonne communication entre le cerveau et le reste du corps.

Les enfants aussi ont un système nerveux et une colonne vertébrale. Ils peuvent donc bénéficier des soins chiropratiques autant, sinon plus, que les adultes.

« Mais les enfants n’ont pas de maux de dos! » Le mal de dos n’est qu’une des multiples manifestations d’un problème à la colonne vertébrale. La subluxation vertébrale, c’est-à-dire la dysfonction mécanique et neurologique d’une articulation vertébrale, peut survenir aussi tôt qu’à la naissance et même avant.

Nombreux sont les parents qui savent que la position intra-utérine peut avoir une incidence sur le déroulement de l’accouchement, mais peu de gens savent que cette même position peut aussi être à l’origine de problèmes vertébraux.

Le traumatisme de la naissance a des répercussions non négligeables sur la colonne vertébrale et le système nerveux. Que ce soit en raison d’un travail trop court ou trop long, d’un défaut de dilatation du col de l’utérus, d’une intervention médicale (médicaments, forceps, ventouse, césarienne) ou encore d’une torsion ou traction importante du cou du bébé lors de la sortie, la naissance laisse des séquelles plus ou moins importantes sur la colonne vertébrale de plus de 75 % des bébés. (1)

Ces séquelles auront des conséquences diverses sur le développement de l’enfant. C’est pourquoi de nombreux parents font vérifier la colonne vertébrale de leur bébé dans les premiers jours suivant sa naissance.

Tout au long de leur développement, les enfants doivent affronter divers stress physiques, chimiques et émotionnels qui peuvent mener à la subluxation vertébrale : chutes, pollution, sac à dos lourd, position assise prolongée, traumatismes, colère, etc.

Pourquoi consulter en chiropratique avec son enfant?

Voici quelques signes pouvant indiquer des problèmes vertébraux.

Nourrissons

  • Difficulté à l’allaitement
  • Restriction de mouvement du cou et de la tête (torticolis congénital)
  • Tête plate (plagiocéphalie)
  • Irritabilité, inconfort, pleurs fréquents

Bébés et bambins

  • Retard de développement moteur
  • Organisation motrice anormale (p. ex. : se traine les fesses par terre pour avancer, se tire d’un seul bras au sol, se lève d’une seule jambe…)
  • Une épaule plus basse que l’autre
  • Déviation de la colonne vertébrale visible/scoliose (forme de S)
  • Se plaint de douleurs
  • Chutes fréquentes

Enfants

  • Maux de tête
  • Une épaule plus basse que l’autre
  • Déviation de la colonne vertébrale visible/scoliose (forme de S)
  • Douleurs de croissance
  • Traumatismes
  • Douleurs neuro-musculo-squelettiques
  • Problèmes posturaux (épaules voûtées, avancement de la tête…)

Adolescents

  • Maux de tête
  • Douleurs neuro-musculo-squelettiques
  • Syndrome du cou du texto
  • Problèmes posturaux (épaules voûtées, avancement de la tête…)
  • Traumatismes

Dans une étude, les parents et les chiropraticiens interrogés ont rapporté un taux d’amélioration élevé en lien avec la raison de consultation principale, mais aussi mentionné la présence d’effets secondaires bénéfiques n’ayant aucun lien avec le motif de consultation initial. (2, 3, 4)

Les mêmes auteurs (4) ont rapporté que les 3 améliorations inattendues liées aux soins chiropratiques les plus fréquentes étaient les suivantes :

  1. Amélioration du sommeil
  2. Amélioration du comportement et de l’attitude
  3. Amélioration de la fonction immunitaire

Parce que les soins chiropratiques optimisent le système nerveux, améliorent la communication entre le cerveau et le corps et activent le pouvoir de guérison naturel du corps, de nombreux symptômes souvent présents chez les 0-18 ans peuvent s’améliorer.

Les études scientifiques sont toutefois peu nombreuses et il serait faux d’affirmer que les soins chiropratiques traitent les problèmes de santé suivants, mais de nombreux parents ont témoigné voir des améliorations entre autres pour les maux d’oreille fréquents, l’énurésie nocturne, les coliques, les reflux et la constipation de leurs enfants.

La sécurité des soins chiropratiques pour les enfants

Les soins chiropratiques pour les enfants sont très sécuritaires. Des millions d’ajustements pédiatriques ont été effectués dans le monde au cours du dernier siècle. Les études sont claires : les soins chiropratiques sont efficaces et sécuritaires, autant chez les enfants que les adultes. Des effets secondaires mineurs et temporaires, comme des courbatures, peuvent survenir chez certains enfants. Le risque relatif des soins chiropratiques est très faible, particulièrement lorsqu’il est comparé à celui lié à la prise de médicaments. Les incidents majeurs liés aux ajustements chiropratiques sont extrêmement rares, voire inexistants. (5-6)

Des soins chiropratiques adaptés aux enfants

Les chiropraticiens adaptent leurs ajustements en fonction de l’âge de l’enfant. Chez les nouveau-nés par exemple, la pression exercée est semblable à celle d’un effleurement. La pression et la vitesse de l’ajustement chiropratique augmenteront progressivement avec la croissance de l’enfant dans le but de respecter son anatomie et sa physiologie.

Des soins de mieux-être pour tous

Nombreux sont les parents qui se tournent vers la chiropratique pour offrir à leurs enfants des soins de mieux-être. Étant informés des causes (comme les stress physiques, chimiques et émotionnels) et conséquences de la subluxation vertébrale, ces parents choisissent d’offrir à leurs enfants une vérification régulière de leur colonne vertébrale afin d’optimiser leur système nerveux et de libérer leur potentiel de santé.

Il est important de comprendre que la chiropratique ne traite pas ni ne guérit les maladies. Elle veille à ce que la connexion nerveuse soit libre d’interférences, ce qui permet au corps de fonctionner de façon optimale et d’exprimer son potentiel de santé.

 

Références

1. FRYMANN, V. « Relation of disturbances of craniosacral mechanisms to symptomatology of the newborn: study of 1250 infants », Journal of American Osteopathic Association, 1966, vol. 65, p. 51-67.
2. ALCANTARA et coll. « The quality of life of children under chiropractic care using PROMIS-25: Results from a practice-based research network », Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2018, vol. 24, no 4, p. 378-384.
3. ALCANTARA et coll. « The chiropractic care of children », Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2010, vol. 16, no 6, p. 621-626.
4. ALCANTARA et coll. « The safety and effectiveness of pediatric chiropractic: a survey of chiropractors and parents in a practice-based research network », EXPLORE: The Journal of Science and Healing, 2009, vol. 55, p. 290-295.
5. ALCANTARA et coll. Adverse Events Associated With Pediatric Spinal Manipulation: A Systematic Review. What Does the Data Really Show? Présenté à la WFC Annual Conference. Portugal, mai 2007.
6. ALCANTARA et coll. Treatment-Related Aggravations, Complications and Improvements Attributed to Chiropractic Spinal Manipulative Therapy of Pediatric Patients: A Practice-Based Survey of Practitioners. Presenté au 14th Annual Symposium on Complementary Health Care. Exeter, Royaume-Uni, décembre 2007. ()

Articles web, tels que consultés le 7 novembre 2018.

http://pathwaystofamilywellness.org/Chiropractic/chiropractic-care-for-children.html
http://icpa4kids.org/About-the-ICPA/why-chiropractic-for-children.html
http://icpa4kids.org/Wellness-Articles/why-should-children-have-chiropractic-care.html
https://www.chiropractic.ca/fr/lacc/code-de-deontologie/la-chiropratique-pour-les-nourrissons-les-enfants-et-les-adolescentes/
http://icpa4kids.org/Wellness-Articles/why-infants-need-chiropractic-care.html
https://icpa4kids.com/research/research-responses/icpa-responds-to-canadian-national-post-article/
https://spinalresearch.com.au/paediatric-chiropractic-part-2-force-measures-for-children-and-infants/
https://spinalresearch.com.au/paediatric-chiropractic-care-part-1/

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S’armer contre le rhume et la grippe!

Qui dit automne, dit températures froides et… infections! Ce n’est pas nouveau, chaque année on attend les germes telle une fatalité. Mais cette saison, on choisit de leur faire la guerre! Pour réaliser cet exploit : on analyse l’ennemi, on renforce les troupes et on remplit notre arsenal.

Qui est l’ennemi?

Pourquoi les virus nous affectent-ils autant pendant la saison hivernale? Les raisons sont nombreuses et parfois surprenantes. Même s’il est vrai de dire que les virus aiment le froid (ils se répliquent et se propagent plus facilement lorsque la température diminue), le véritable ennemi, c’est plutôt l’incapacité du corps à s’adapter à son environnement.

En gros, notre système immunitaire n’est pas prêt à affronter les virus qui nous prennent d’assaut dès que le mercure descend un tantinet.

Les raisons extrinsèques pour lesquelles notre système immunitaire nous joue des tours à l’automne sont :

  • Diminution de luminosité. On s’en rend compte rapidement, les journées raccourcissent et notre exposition à la lumière est réduite. Notre production de vitamine D, grandement impliquée dans les processus immunitaires, chute drastiquement.
  • Changement des routines. Le retour à l’école (ou à la garderie) signifie le retour du stress, le manque de temps, l’alimentation qui change, etc. Tous ces changements entraîneront des pertes d’heures de sommeil, une augmentation des niveaux de stress et une perte de la qualité de l’alimentation (moins de légumes verts, plus de restauration rapide, retour des lunchs similaires chaque jour, augmentation de la consommation de produits transformés, etc.).
  • Mode de vie casanier. Même si on fait un effort, on passera forcément plus de temps à l’intérieur pendant la saison froide. La proximité avec d’autres personnes, combinée à la mise en circulation dans l’air des virus par les systèmes de chauffage artificiels, augmente notre exposition aux germes.

Renforcer les troupes

Une armée qui part en guerre se doit d’être forte, constituée de soldats nombreux et bien entraînés. Il en va de même pour notre corps. Notre système immunitaire doit avoir des soldats prêts au combat : ce sont nos globules blancs (lymphocytes) et nos anticorps.

La production de ces cellules est régulée par le système nerveux, le chef d’orchestre de l’ensemble des fonctions du corps.

Lorsque la fonction nerveuse est perturbée, le système immunitaire ne produira pas suffisamment de petits soldats, ce qui diminuera son efficacité.

La subluxation vertébrale, une dysfonction articulaire entre deux vertèbres, déséquilibre le système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs) et, par conséquent, le système immunitaire.

Des études ont démontré que les soins chiropratiques augmentent la production de globules blancs et diminuent la production de cytokines pro-inflammatoires (molécules qui stimulent l’inflammation). Une autre étude newyorkaise a rapporté une augmentation de 200 % de l’immunité des patients qui bénéficient de soins chiropratiques préventifs par rapport à ceux qui n’en reçoivent pas. D’ailleurs, l’épidémie de grippe de 1918 aurait fait moins de morts (au prorata) chez les patients suivis en chiropratique.

Cela dit, on comprend mieux que les virus et les germes ne sont pas nécessairement la bonne cible quand vient le temps de combattre le rhume et la grippe puisqu’ils sont présents tout au long de l’année. Alors, oublions les savons antibactériens qui contribuent à la résistance des bactéries et les désinfectants à l’alcool qui assèchent les muqueuses et créent des portes d’entrée systémiques par l’épiderme. On se lave simplement les mains avec du savon (tout ce qu’il y a de plus ordinaire, un savon de Castille ou de Marseille, par exemple), sans en faire une obsession. Notre corps doit modérément être exposé aux germes s’il veut pouvoir s’entraîner adéquatement.

Afin de renforcer nos troupes correctement, on doit d’abord s’assurer d’avoir une fonction nerveuse optimale (connexion optimale). L’ajustement chiropratique est la méthode la plus efficace pour y parvenir. Les soins chiropratiques optimisent certes la fonction nerveuse, mais aussi la biomécanique du corps : d’une pierre, deux coups!

Les ajustements chiropratiques corrigent les subluxations vertébrales et renforce l’adaptation du corps face au stress. Mais le stress prend plusieurs formes et les saines habitudes de vie contribuent fortement à en réduire les dommages :

  • Alimentation optimale : Le corps fonctionne à partir de l’énergie et des nutriments qu’on lui offre. Favoriser les légumes et les fruits ainsi que les noix et les graines aide à combler les besoins énergétiques et nutritifs. Les aliments riches en vitamine C, en oméga-3 et en zinc sont particulièrement importants dans la construction et le maintien d’un système immunitaire fort. On réduit notre consommation de sucre, qui affaiblit le système immunitaire, et de produits laitiers qui pourraient épaissir le mucus. On s’hydrate adéquatement et on réduit notre consommation d’alcool. 
  • Mouvement optimal : L’exercice physique renforce la capacité pulmonaire et aide le corps à s’oxygéner. Bouger régulièrement favorise une bonne immunité.
  • Repos optimal : La qualité du sommeil est primordiale pour la saine gestion du stress par le corps et pour son immunité. Les études sont nombreuses : un sommeil perturbé affecte la qualité du système immunitaire. Pour se préparer à une bonne nuit de sommeil, on troque nos écrans pour un livre ou une autre activité sans technologie, au moins une heure avant d’aller se coucher (en raison de la lumière bleue diffusée par les écrans, qui dérange le cycle éveil-sommeil). On établit un horaire fixe et on dort dans le noir autant que possible.
  • Environnement optimal : Afin d’aider nos poumons à bien fonctionner, on évite les irritants et les allergènes. Les parfums, les chandelles parfumées, les diffuseurs de parfum (sauf les diffuseurs d’huiles essentielles) sont à proscrire. On lave régulièrement les draps à l’eau chaude pour éliminer les acariens et on se débarrasse des tapis à poils longs, particulièrement dans les chambres à coucher. On aère chaque pièce de la maison régulièrement en ouvrant les fenêtres, même en hiver. On maintient la température des chambres à coucher autour de 18 C la nuit.
  • Pensée optimale : Le stress émotionnel (relationnel, financier, etc.) est très nocif pour le système nerveux. Il perturbe l’équilibre chimique du corps en augmentant la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, ce qui a pour effet de réduire l’efficacité de nombreux systèmes, dont le système immunitaire. Pour réduire le stress, on s’attaque d’abord à la source lorsque c’est possible (arrangement financier, changement d’emploi, réorganisation familiale…), puis on apprend à gérer le stress résiduel en adoptant la méditation, le yoga ou des techniques de respiration. L’exercice physique est aussi une excellente soupape.

L’heure du ravitaillement

Maintenant qu’on a renforcé notre système, on peut lui donner un petit coup de pouce supplémentaire en lui procurant quelques armes.

  • La douche nasale. Cette habitude est particulièrement efficace chez les enfants. Qu’on utilise une solution saline commerciale ou maison, on nettoie les cavités nasales à l’aide d’une seringue à raison de 5 à 10 ml par narine. On mouche et voilà! Pour les petits nez bien bouchés, on peut faire appel à un aspirateur nasal.
  • Les suppléments. Même lorsqu’on adopte une alimentation saine, il se peut que nos besoins en vitamines et minéraux ne soient pas comblés. C’est encore plus vrai chez les enfants, qui boudent parfois les légumes et certains aliments.

Tout supplément devrait être de bonne qualité, informez-vous auprès d’un pharmacien. Les suppléments à privilégier sont la vitamine D, les oméga-3 et les probiotiques pour tous. Chez les adultes, on ajoute un supplément de magnésium et de zinc. Pour s’assurer de combler tous les besoins, les petits comme les grands peuvent aussi consommer une multivitamine.

  • Les autres produits naturels. Le pharmacien Jean-Yves Dionne, le spécialiste en produits de santé naturels au Québec, propose quelques astuces pour combattre le rhume et la grippe : l’échinacée (de très haute qualité), l’huile d’origan (chez l’adulte seulement, en gouttes prédiluées), le sureau (certains sirops naturels pour enfants en contiennent) et l’ail.
  • La fièvre. La fièvre est une arme redoutable contre les germes, qui survivent mal à des températures élevées. Notre premier réflexe ne devrait donc pas être de la faire baisser à tout prix. La fièvre en soi n’est pas dangereuse, même lorsqu’elle est élevée. Elle est particulièrement efficace lors du sommeil, c’est la raison pour laquelle elle monte généralement la nuit. On peut choisir de contrôler notre fièvre ou celle de notre enfant pour assurer un certain confort. On consulte un médecin si elle persiste plus de trois jours ou si elle est accompagnée de raideurs du cou très importantes.

Bref, on se fait ajuster régulièrement par un chiropraticien afin d’assurer une santé optimale du système nerveux, puis on adopte de saines habitudes de vie auxquelles on peut ajouter quelques suppléments.

Êtes-vous prêts pour la guerre, mon général?

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L’Approche qui nourrit le cœur [ou comment transformer sa famille]

« Tu n’as pas encore brossé tes dents?! », « Allez, dépêche-toi, va mettre ton manteau! », « On est en retard, grouillez-vous!!! ». Ces phrases vous semblent familières? Vos matins sont totalement chaotiques et vous perdez patience à peine levé du lit? Vous avez l’impression de répéter des consignes que vos enfants n’écoutent tout simplement pas? Soyez sans crainte, vous n’êtes pas seuls! Prenez quelques minutes pour lire ce qui suit, il se pourrait bien que votre vie familiale change totalement (et pour le mieux).

Connaissez-vous L’Approche qui nourrit le cœur? Il s’agit d’une approche originaire de l’Arizona, qui repose sur 3 piliers simples :

  1. Absolument non!
  2. Absolument oui!
  3. Absolument clair!

Selon son fondateur, Howard Glasser, cette approche a d’abord été créée pour les « enfants intenses » (diagnostiqué TDA, TDAH, autisme ou trouble de l’opposition par exemple), mais s’est avérée très efficace chez tous les enfants (et aussi chez des adultes). Le mot-clé est INTENSITÉ. Souvent perçue de façon négative, l’intensité, lorsque bien gérée, devient une ressource et une richesse positive inépuisable.

Le parent (ou tout autre adulte : enseignant, éducateur…) amène l’enfant à vivre du succès à travers ses choix et ses actions. En résumé, on donne de l’attention et de l’énergie à notre enfant lorsqu’il fait des actions positives. « Un humain va de façon instinctive vers l’énergie. La raison pour laquelle les enfants font des choses interdites, c’est qu’ils savent qu’ils auront notre attention et notre énergie », affirme Martine Savaria, coach parentale de L’Approche qui nourrit le cœur.

Vous êtes occupé à faire le souper, mais lorsque votre enfant transgresse une règle, vous arrêtez tout pour lui porter attention. Le faites-vous aussi lorsqu’il respecte une consigne?

L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. Certains changements surviennent rapidement (selon le tempérament de l’enfant), alors que d’autres prendront un peu plus de temps. « Lorsque l’enfant réalise qu’il est plus payant (en terme d’attention et d’énergie du parent) de faire des choses positives comme respecter les consignes, il le fait par lui-même tout simplement », ajoute Mme Savaria.

Absolument non!

Le premier pilier de l’approche repose sur une seule règle simple : lorsque l’enfant agit de façon négative, on « débranche » notre énergie. « La plupart des parents chicanent leurs enfants lorsqu’ils font des actions négatives », ce qui indique à l’enfant qu’il a notre attention et notre énergie. Quoi faire alors? Sans ignorer l’enfant, on réduit notre niveau d’énergie et d’émotion (pas de cri, pas de gros yeux, par exemple), on lui rappelle la consigne et on passe à autre chose. Par exemple : votre enfant cogne dans la fenêtre avec une cuillère. On lui retire simplement la cuillère en disant sur un ton neutre : « On ne cogne pas dans la fenêtre ». Lorsque c’est terminé, on n’en parle plus. « C’est important de ne pas revenir sur ces actions négatives par la suite. » L’Approche qui nourrit le cœur en est une du moment présent. On ne veut pas mettre l’accent sur le négatif, au contraire.

Absolument oui!

Ce pilier est au cœur de l’approche. On vise essentiellement deux choses : que l’enfant rehausse son estime de soi en mettant en valeur ses qualités (appuyées par des faits et gestes); il s’agit de la richesse intérieure. Deuxièmement, on souhaite aider l’enfant à maîtriser son intensité (on lui installe un gradateur interne littéralement), pour qu’il puisse s’en servir de façon positive et faire les bons choix. Comment? On nourrit son cœur! Le défi est de rester attentif aux actions positives de l’enfant. Lorsqu’il respecte une consigne, on souligne le moment en félicitant l’enfant, en nommant la qualité et en y associant le geste positif. Exemple : votre enfant se trouve devant la fenêtre avec la cuillère, mais ne cogne pas sur la vitre. « Bravo fiston! Tu es devant la fenêtre et tu ne cognes pas dans la vitre! Tu respectes bien la consigne, tu es coopératif, c’est une belle qualité. Je suis fier de toi! » (câlin, bisou…). En agissant de la sorte, on démontre à l’enfant qu’il a notre énergie et notre attention lorsqu’il agit positivement. En tant que parent, il est important de demeurer vigilant aux actions positives et de ne pas retomber dans les vieux patterns.

Absolument clair!

En établissant des règles et des conséquences claires et strictes, l’enfant comprend rapidement qu’il aura droit à l’énergie du parent (ou autre adulte) s’il respecte les limites. Lorsqu’une règle est brisée, Martine Savaria propose la méthode du RESET. On dit RESET et on incite l’enfant à se débrancher de son énergie (tout comme nous). Le RESET est de courte durée. Certains adeptes de l’approche appliquent une conséquence à ce moment-ci, si elle est appropriée (pas de conséquence indirecte du type « pas de iPod cette semaine »…). On profite par la suite du moment pour renforcer le comportement positif de l’enfant (il a accepté la conséquence) et on s’empresse de le féliciter parce qu’il ne brise pas la règle actuellement.

Cette approche peut aussi être utilisée à plus grande échelle, dans les classes ou les CPE, par exemple. « Quand je vais donner une conférence dans une classe, l’enseignant voit tout de suite un changement », indique Mme Savaria. Plusieurs écoles d’Arizona et de Californie utilisent l’approche avec succès. Pour commencer, on fait le cercle de reconnaissance. On choisit un élève et, tour à tour, les autres élèves lui mentionnent une qualité, appuyée d’un fait. (Ex. : Justine est honnête, car l’autre jour elle a avoué qu’elle avait dessiné sur le mur). On le fait pour chaque élève. « Après un cercle de reconnaissance, l’élève grandit de 3 pouces! », commente Mme Savaria.

Quelques astuces

  • Toujours être vigilant. On ne doit pas mettre son énergie sur le négatif. Il faut rester à l’affût des comportements positifs et des succès de l’enfant pour les souligner.
  • On utilise le « tu » le plus souvent possible. Autant le « tu » tue dans les contextes négatifs, autant il est puissant dans les positifs. Ex. : Tu es créatif. Tu collabores bien. Tu es respectueux.
  • Les règles doivent être strictes. Crier un peu, ça reste un cri; pas de demi-mesure.
  • Les conséquences que l’on donne à notre enfant doivent être courtes, presque illusoires. Le fondateur de l’approche, Howard Glasser, donne l’exemple des jeux vidéo : lorsqu’on brise la règle dans un jeu vidéo, la conséquence est de très courte durée et la partie reprend immédiatement. Pensons à Super Mario Bros, lorsqu’on tombe dans un trou : on voit un écran noir, on entend une courte musique, puis on recommence la partie. Les conséquences courtes permettent de faire une pause (RESET) et de marquer le comportement négatif sans trop y mettre d’emphase. Si on revient sur le sujet au lieu de passer à autre chose, ça devient une récompense dans le sens où l’enfant obtient notre énergie.
  • On bannit les réprimandes, les sermons, les menaces, les ultimatums, les avertissements (1, 2, 3), les rappels, les chances et les pep talks (« quand nous arriverons chez mamie, tu ne devras pas faire ceci ou cela… »).
  • On transforme les moments ordinaires positifs de l’enfant en moments extraordinaires.
  • On exagère les réussites pour bâtir l’estime de soi de l’enfant (richesse intérieure).
  • Les discussions sur les consignes ont lieu au moment optimal, c’est-à-dire lorsqu’elles sont respectées.

Quelques exemples concrets :

  • Votre enfant a l’habitude de pousser sa petite sœur. Il passe à côté d’elle sans la toucher : « Je vois que tu n’as pas poussé ta sœur, fiston. C’est très bien. Ça demande beaucoup de contrôle, je suis fier de toi. Tu es respectueux envers elle, c’est une belle qualité. »
  • Votre enfant partage son jouet : « Je remarque que tu démontres beaucoup de considération pour ton frère quand tu partages ton jouet sans que personne te le demande. Je sais que tu aimes beaucoup ce jouet, ça demande beaucoup de générosité et de contrôle. »
  • Votre enfant a été envoyé chez le directeur pour un mauvais comportement. On lui mentionne de façon neutre qu’il a déjà eu sa conséquence et que nous savons que la prochaine fois il prendra la bonne décision en classe.
  • On souligne les moments où il prend une bonne décision : « Tu avais sûrement envie de lancer cette balle sur la voiture, je vois que tu ne l’as pas fait. Tu as pris une bonne décision. Bravo! »

Des exemples de consignes claires

  • Ne pas pousser, donner de coup, taper, faire mal, mordre, griffer, pincer…
  • Ne pas désobéir
  • Ne pas pleurnicher, se plaindre pour rien
  • Ne pas mentir
  • Ne pas endommager le matériel
  • Ne pas être impoli

Des exemples de qualités que l’on veut renforcer chez l’enfant

  • Respectueux, coopératif, collaborateur, responsable
  • Généreux, altruiste, affectueux, attentionné, bienveillant
  • Bon contrôle, bonne maîtrise
  • Enthousiaste, dynamique, calme, courageux
  • Créatif, artistique, imaginatif, inventif
  • Débrouillard, habile, talentueux
  • Efficace, serviable, dévoué
  • Honnête, franc
  • Fiable, leader, ouvert d’esprit
  • Intelligent, travaillant, persévérant, méticuleux, motivé
  • Raisonnable
  • Organisé

Comme le mentionnait Martine Savaria, L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. On se doit d’appliquer les trois piliers qui sont tous essentiels à sa réussite.

Martine Savaria offre des conférences, des ateliers et des séances privées (en personne ou en ligne) de coaching parental. Ces formations pourront vous aider à peaufiner votre approche et à apprendre davantage de techniques pour la mettre en pratique. Pour en savoir plus, on visite son site web www.vivessens.com ou on lui écrit directement : martine@vivessens.com.

Categories Pensez mieux

7 choses que les enfants peuvent nous enseigner à propos du bonheur

Être heureux. Comment une chose si simple peut-elle sembler si compliquée, voire inatteignable? Vous avez beau lire tous les livres de développement personnel disponibles sur le marché, vous abonner aux pages Facebook qui publient des pensées positives, chercher à gauche et à droite… mais vous n’avez toujours pas trouvé la clé du bonheur? Et si tout ce que vous aviez à faire était de prendre exemple sur les enfants qui vous entourent?

 

Ce qui suit vous présente une réflexion sur la façon dont les enfants vivent leur bonheur au quotidien. Ils ont tellement à nous apprendre! Le plus important est de vous souvenir que vous avez déjà été l’un d’eux. Il vous est donc encore possible de laisser l’enfant en vous exprimer sa joie de vivre.

 

  1. Vivez pleinement chaque moment

Regardez la manière dont les enfants embrassent l’arrivée de chaque nouvelle journée. N’est-ce pas là le meilleur exemple de pleine conscience en pratique? Une telle qualité rend la vie tellement plus riche. Pour eux, chaque instant est porteur de bonheur. Ils ne s’inquiètent pas de l’avenir et ne se désolent pas du passé comme le font les adultes. Qu’ils jouent avec des blocs, qu’ils déjeunent ou qu’ils soient en pleine lecture, ce qu’ils font à un moment précis est leur seule préoccupation. Comme ça peut l’être pour vous.

 

  1. N’essayez pas d’être heureux

Les enfants sont particulièrement proches de leurs émotions et ne sont que rarement inquiets ou embarrassés de les exprimer – que ce soit par un rire, une crise ou des mots. Il y a évidemment des exceptions, mais les enfants qui grandissent dans un environnement familial stable n’essaient généralement pas d’inventer des sentiments ni de faire semblant d’avoir des émotions qui n’existent pas. Ils ne tentent pas de toujours être heureux alors que les adultes ont l’impression de devoir le paraître en tout temps. Leur conscience profonde les aide à ne pas se laisser atteindre aussi facilement par les facteurs de stress quotidiens que les adultes.

 

  1. Pardonnez facilement

Les enfants pardonnent librement et rapidement. Ils ne conservent pas de rancunes, ne laissent pas les problèmes s’amplifier, ni ne ruminent sur la manière dont on leur a fait du mal. S’ils sont insatisfaits du comportement de quelqu’un, ils expriment leur mécontentement ou agissent pour le contrer (pour le meilleur ou pour le pire!). Mais, quelle que soit leur réaction initiale, ils lâchent prise presque immédiatement et passent à autre chose. Ils ne gardent pas de ressentiment comme le font les adultes. Ça leur enlèverait la joie du moment.

 

  1. Investissez-vous dans le présent

Nous avons tous vu un enfant tellement absorbé par une activité ou une tâche qu’il n’entend même pas qu’on lui parle. Les enfants plongent dans ce qu’ils font avec tout leur esprit et leur cœur. Ils ne se censurent pas et ne s’inquiètent pas de ce qui suivra. Ils suivent la vague en permanence. Une telle capacité de s’investir complètement dans le présent augmente le bonheur de façon exponentielle. Il est certain que vous ne pouvez pas mettre toutes vos responsabilités en attente en tant qu’adulte, mais il est incroyablement important de trouver le temps de vous perdre dans ce que vous faites et de tirer tout ce que vous pouvez des activités agréables.

 

  1. Faites une cure de câlins

Qu’un enfant ait une chicane avec un ami, qu’il subisse une frustration dans le carré de sable ou que son cornet de crème glacée tombe par terre, un câlin fait toujours des miracles. Un câlin donne un sentiment de sécurité, de calme et d’amour. Nous nous nourrissons d’appui social et le contact humain est une façon de démontrer que nous prenons soin de l’autre et que nous nous préoccupons de son bien-être. Les enfants distribuent les câlins allègrement et sincèrement et en récoltent les bienfaits. Prenez l’habitude de prendre vos proches dans vos bras plus souvent et vous améliorerez non seulement votre qualité de vie, mais également celle des gens autour de vous.

 

  1. Sachez que l’empathie a toujours sa place

L’empathie est notre capacité à remarquer et à interpréter les besoins et les désirs des autres. La recherche démontre que l’empathie est acquise à la naissance. La réponse innée est ensuite renforcée ou affaiblie en fonction de l’environnement dans lequel l’enfant grandit. Malheureusement, notre monde n’encourage pas toujours l’empathie chez les adultes. Cette caractéristique est souvent mise de côté pour des motifs plus égocentriques tels que notre désir de réussite ou les pressions sociales et culturelles de répondre à nos besoins avant ceux des autres. Il faudrait prendre exemple sur nos enfants en ce qui a trait à l’empathie.

 
  1. Croyez au miracle de la vie

Pour les enfants, le monde est nouveau et donc excitant. La moindre banalité revêt un caractère magique. Ils accueillent chaque jour avec joie et curiosité et expérimentent la vie comme des explorateurs. Si les adultes pouvaient voir la vie à travers les yeux d’un enfant, comme pour la première fois, tout serait tellement plus agréable! La beauté nous entoure malgré l’agitation, la folie et la difficulté de la vie. Appréciez. Émerveillez-vous. Il suffit d’ouvrir vos yeux et votre cœur.

 

Si vous vous réveillez un matin en vous sentant morose, répétez-vous :

Ils vécurent enfants et firent beaucoup d’heureux…

 

 

Traduction et adaptation d’une texte de Mindbodygreen.com : http://www.mindbodygreen.com/0-25817/7-things-my-kids-have-taught-me-about-happiness.html

 

 

Categories Mangez mieux

Comment venir à bout des enfants difficiles

Eh non! Nous n’aborderons pas le terrible two… Nous parlons ici des enfants qui repoussent systématiquement ce qui est vert dans leur assiette ou qui s’imaginent qu’un bol de jujubes constitue un repas équilibré. Vos enfants ont peut-être déjà quelques mauvaises habitudes alimentaires que vous aimeriez changer, mais vous craignez leur réaction. Au départ, ils seront certainement réticents. Par contre, les enfants apprennent et s’adaptent beaucoup plus facilement que les adultes.

 

La santé, une priorité!

 

La bonne nutrition est aussi importante que le port de la ceinture de sécurité dans la voiture – vous devriez insister tout autant! Si vous permettez à vos enfants d’établir de bonnes habitudes alimentaires, ils en profiteront toute leur vie et dès maintenant puisque le corps des enfants répond rapidement à ce qu’il ingère.

 

Voici quelques conseils qui sauront sûrement vous faciliter la tâche dans votre mission.

 

  1. Ayez une bonne discussion sur le principe et permettez-leur de participer à la prise de décision avant de commencer.

 

  1. Apportez de petits changements graduels qui se transformeront en de nouvelles habitudes (p. ex., remplacer jus/lait/boissons gazeuses par de l’eau).

 

  1. Faites appel à leurs intérêts pour les convaincre des bénéfices d’une alimentation saine (p. ex., tous les enfants veulent être forts, en santé, rapides, intelligents, beaux, etc.).

 

  1. Apprenez-leur à faire des choix alimentaires éclairés (p. ex., en faisant l’épicerie, faites un jeu avec l’identification d’aliments sains et d’aliments transformés/sucrés/vides de nutriments).

 

  1. Faites-les participer à la préparation des repas autant que possible – même les tout-petits peuvent tenir une cuillère à mesurer ou déchiqueter de la laitue.

 

  1. Montrez l’exemple!

 

  1. Évitez les tentations dans la maison; assurez-vous plutôt d’avoir toujours de bons aliments sous la main (p. ex., des crudités toutes prêtes dans le frigo).

 

  1. Encouragez d’autres parents et membres de la famille à mettre des aliments sains à la disposition de vos enfants; faites des démarches auprès de l’école de votre enfant.

 

  1. Apportez avec vous une quantité suffisante de collations nutritives lorsque vous sortez afin d’éviter d’acheter de la nourriture abordable, certes, mais de piètre qualité.

 

  1. Mettez en œuvre la stratégie « cinq bouchées, cinq fois » (décrite ci-dessous).

 

Cinq bouchées, cinq fois

 

Il s’agit d’une méthode pour aider les papilles des enfants – et des adultes! – à aimer de nouveaux aliments sains. Servez un aliment à cinq occasions différentes et demandez à l’enfant de prendre cinq bouchées chaque fois. Pourquoi? Parce que le cerveau repousse automatiquement les goûts inconnus, surtout l’amertume qui est présente dans plusieurs légumes. C’est un mécanisme de défense – la néophobie alimentaire innée – pour nous empêcher de manger des aliments dangereux dans la nature, comme des baies toxiques. Prendre au moins cinq bouchées à cinq reprises aide à passer outre ce mécanisme. Expliquez la méthode à votre enfant et faites-en un jeu amusant : qui aimera quel aliment le plus rapidement?

 

Si vous vous donnez la peine de mettre en pratique un ou plusieurs des 10 conseils, vous serez surpris de voir de plus en plus d’aliments santé frayer leur chemin dans vos habitudes familiales. Et ce, peu importe l’opposition initiale au changement!

 

 

 

 

Categories Soyez Ajustés en chiropratique

Emmener mon enfant chez le chiropraticien? Probablement un des plus beaux cadeaux à leur faire. Voici pourquoi.

Les parents sont de plus en plus nombreux à consulter en chiropratique pour le suivi de leurs enfants. Pourquoi? La réponse est simple : la colonne vertébrale, si petite soit-elle chez le nourrisson, doit permettre la bonne communication entre le système nerveux et le reste du corps. Si ce n’est pas le cas, le corps perd de sa capacité innée à s’autoréguler. Voici 10 raisons concrètes d’amener son enfant voir un chiropraticien.

 

  1. Diminuer les interférences causées dès la naissance.

Une simple diminution de la flexibilité de la colonne vertébrale entraîne un stress au niveau du système nerveux. Il devient alors plus difficile pour ce dernier d’assurer la pleine régulation et le contrôle des autres systèmes et organes. On nomme ce type de stress « subluxation vertébrale ».

Certaines études suggèrent que les subluxations peuvent débuter alors que le bébé se trouve à l’intérieur du ventre de sa mère. Elles seraient dues à un mauvais positionnement in utero, à une restriction de mouvement du fœtus ou à une exposition à des toxines. De telles interférences peuvent aussi se manifester en cas de complications lors du processus de naissance : accouchement long et laborieux, plusieurs manipulations du bébé, utilisation de ventouses ou de forceps, accouchement par césarienne.

 

Les nourrissons peuvent être examinés et ajustés par un chiropraticien aussi tôt que quelques minutes suivant leur naissance. Des techniques particulières ont été développées pour ajuster délicatement et de façon sécuritaire la colonne vertébrale des nourrissons.

 

  1. « Vaut mieux prévenir que guérir. »

De façon innée, le corps essaie toujours de revenir en équilibre et de protéger ses blessures. Il crée ainsi des patrons de protection autour des subluxations qui rendent sa correction à long terme plus difficile et surtout moins durable. Ceci est vrai autant pour les adultes que les enfants. Il est donc beaucoup plus logique de faire vérifier la colonne vertébrale de vos enfants avant même que les symptômes apparaissent plutôt que d’attendre une accumulation de couche de protection.

 

  1. Aider à résoudre les problématiques d’allaitement et de coliques.

Pour un bébé, une diminution de la communication nerveuse (subluxation) peut se traduire en coliques, en irritabilité, en difficulté à prendre le sein à l’allaitement ou encore en trouble de sommeil.

 

  1. Renforcer le système immunitaire pour favoriser la diminution des otites, rhumes, grippes et autres infections.

Bien que la chiropratique puisse être bénéfique dans divers problèmes de santé, il ne s’agit par contre pas d’une cure. L’objectif n’est pas le traitement ni la guérison de la maladie (rhumes, grippes, otites). Les ajustements chiropratiques visent à s’assurer que le système nerveux a toutes les possibilités de communiquer clairement avec les autres systèmes du corps, comme le système immunitaire. De cette façon, le corps peut recréer son ordre naturel et une fonction optimale des petits soldats de votre enfant pour qu’ils assurent sa guérison.

 

  1. Diminuer l’impact des interférences sur les capacités d’apprentissage et de concentration.

Le système nerveux est le grand dirigeant des fonctions corporelles. Si ses moyens de communication s’embrouillent ou s’endommagent, l’enfant peut accuser un retard de développement, une difficulté de concentration, un trouble de comportement, etc.

 

  1. Favoriser une bonne plasticité neuronale.

Le cerveau, dès le développement embryonnaire et tout au long de la vie, est en développement. Il s’agit d’un système dynamique, capable de s’adapter et de se modifier. Comme la colonne vertébrale est l’organe le plus riche en récepteurs de mouvement (propriocepteurs), les ajustements chiropratiques permettent de stimuler le système nerveux et ainsi de favoriser la qualité de la communication. Il n’est pas rare de remarquer une amélioration de la coordination et de l’équilibre lorsque le système nerveux est enfin libre d’interférence.

 

  1. Promouvoir une physiologie en équilibre.

La santé des enfants est leur plus grand atout pour s’épanouir pleinement. Le chiropraticien, en corrigeant les interférences du système nerveux à la colonne vertébrale même, encourage le plein développement de l’enfant, aide à résoudre les troubles posturaux, soutient le système respiratoire en cas d’asthme et d’allergie, supporte l’efficacité du système digestif et peut même accompagner l’enfant en cas d’énurésie (pipi au lit).

 

  1. Diminuer l’impact néfaste de notre société moderne sur la santé.

Une interférence au système nerveux peut être induite par les activités de la vie quotidienne. Il peut s’agir d’un stress d’ordre physique, chimique ou émotionnel; par exemple, une mauvaise posture, une position assise prolongée, un mouvement répétitif inadéquat, une mauvaise position de sommeil, une chute ou un accrochage, de mauvais choix alimentaires, la déshydratation, l’exposition à certains produits chimiques ou toxines, l’anxiété, un climat familial ou relationnel tendu, etc.

 

  1. Faciliter la joie de vivre.

Les stress émotionnels créent des interférences au système nerveux et l’inverse est aussi vrai : un système nerveux irrité entraîne une humeur irritable. Si la colonne vertébrale de votre enfant est constamment mise sous tension, son corps doit déployer énormément d’énergie pour maintenir ses mécanismes de protection. Il lui en reste alors bien moins pour jouer, rire, courir, sauter, etc. Une fois le système nerveux dégagé et libre d’interférences, l’énergie peut être distribuée là où elle est la plus utile : croissance, guérison, création.

 

  1. Aider l’enfant à rester en pleine forme et pétillant de santé.

Combiné à un style de vie sain, la chiropratique est une porte d’entrée vers le bien-être absolu. Questionnez votre entourage et vous réaliserez que les parents qui ont recours à la chiropratique rapportent fréquemment que ça aide leurs enfants à être au sommet de leur forme.

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