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Les fractures : quelles sont les causes les plus communes?

Rares sont ceux qui ne connaissent pas quelqu’un qui a déjà eu une fracture. La témérité des enfants, les sports de contact, la surutilisation chez les athlètes ou les facteurs liés à diverses conditions de santé ne sont que quelques exemples qui démontrent à quel point les fractures sont relativement communes. Dans cet article, vous comprendrez de quoi est constitué un os et quel est le processus de guérison derrière la fracture osseuse. De plus, nous mettrons en lumière différents types de fractures en fonction de l’âge, la maturité osseuse et certains diagnostics prédisposants.

Pour commencer : bien comprendre la composition osseuse

Le squelette humain est composé de plus de 200 os. Certains sont plats alors que d’autres sont tubulaires. Peu importe leur forme, la composition de base des os reste sensiblement la même et leur fonction globale aussi :

  1. Donner la forme au corps humain
  2. Protéger les organes internes
  3. Fabrication des cellules sanguines (globules blancs, globules rouges, plaquettes) via la moelle osseuse contenue dans les os longs et plats (comme le sternum et la hanche)

La composition des os peut se diviser en 2 :

  1. La région périphérique, le cortex, qui est dense et confère la rigidité à l’os. En présence d’une fracture, le cortex se voit interrompu. Nous y reviendrons plus loin lorsqu’il sera question du suivi et de la guérison de la fracture.
  2. La région interne, l’os trabéculaire, qui est moins dense que le cortex. Cette région participe tout de même à la résistance osseuse et lorsque sa densité diminue, le risque de fracture augmente.

L’os est évidemment entouré de nerfs et de vaisseaux sanguins.

Un système osseux fort : d’une importance capitale

C’est un fait : la densité osseuse joue un rôle primordial dans la capacité du système squelettique à remplir son rôle de protection. Plusieurs facteurs influencent la densité osseuse, mais les principaux sont en lien avec le calcium puisque ce minéral est un constituant essentiel dans la composition de l’os (d’autres minéraux ainsi que la vitamine D sont également essentiels à cette composition). En conséquence, il participe à sa solidité et à sa rigidité. Un apport quotidien en calcium est donc essentiel afin d’aider le corps à optimiser son rôle au sein du squelette humain.

L’os est en continuel remodelage. C’est un processus normal et c’est ce qui lui permet de maintenir une densité et une forme adéquates au fil du temps. Avec l’âge (à partir de 30 ans environ), ce processus ralentit, ce qui résulte en une diminution de la densité osseuse. Lorsque la densité diminue à un certain niveau, il est question d’ostéoporose et cette condition est associée à un risque plus élevé de fracture puisque l’os est moins dense. Selon Statistique Canada, en 2019-2020, il y a eu 665 fractures liées à l’ostéoporose pour 100 000 Canadiens âgés de 40 ans et plus.

Les fractures : différents mécanismes, différentes conditions

1. Les fractures en fonction de l’âge

Le squelette de l’enfant n’est pas mature. De façon imagée, l’os est considéré plus “mou” que celui de l’adulte, ce qui augmente le risque de fracture par rapport à un squelette à pleine densité.

Comme mentionné précédemment, la densité osseuse diminue avec l’âge. Lorsque la densité diminue (ostéoporose), l’os devient moins “fort” et moins résistant aux chutes et impacts potentiels. En conséquence, les fractures augmentent chez les personnes du bel âge.

Entre l’enfance et le bel âge, la densité osseuse est à son maximum, ce qui rend l’os plus résistant et donc moins à risque de fracture. Évidemment, même si un os est dense et fort, il n’est pas à l’abri de traumatisme qui puisse mener à une fracture.

2. La fracture de stress

Les sportifs tels les coureurs sont à risque de fracture de stress. En effet, ce type de fracture est associé à la surutilisation (stress répétitif) et les impacts répétés au niveau des structures osseuses du pied lors de la pratique de la course.

3. La fracture d’ordre traumatique

Les traumatismes sont associés aux fractures. L’allure de la fracture sera directement liée à la direction et la force de l’impact sur l’os.

4. Les facteurs de risque associés aux fractures

Certaines conditions de santé/habitudes de vie ont un impact sur la qualité de l’os et peuvent augmenter les risques de fractures :

  • Différents types de cancers ciblant les os (primaires ou secondaires)
  • Maladie de Paget
  • Tabagisme
  • Corticothérapie
  • Carence en vitamine D
  • Immobilisation prolongée
  • Certaines infections
  • Manque d’apport en calcium

La fracture, son suivi et sa guérison

Le corps humain a la capacité de permettre à l’os fracturé de se guérir en mettant en place un processus de réparation précis (évidemment, toute fracture doit être adressée au domaine médical afin de permettre un suivi approprié de la condition).

Dès la fracture, un hématome se crée afin d’augmenter la circulation sanguine dans la région touchée et débuter le processus de guérison (comme n’importe quelle blessure). La première étape sera de créer un cal primaire pour stabiliser la région. Par la suite, le cal change et se constitue principalement des mêmes cellules qu’un os non blessé, ce qu’on appelle le cal osseux. Une fois le cal osseux formé, l’os est nouvellement formé et la guérison est complétée. Dépendamment du type de fracture (localisation et gravité), l’immobilisation de la région touchée fait partie du processus de guérison afin de permettre un remodelage se rapprochant le plus possible de l’os initial. La guérison aura passé par les étapes d’inflammation, de réparation et de remodelage.

Le temps de guérison associé à une fracture varie évidemment en fonction de plusieurs facteurs (clientèle touchée, type de fracture, localisation, etc.), mais en général il faut compter 6 à 8 semaines afin que le cal osseux soit complet.

La radiographie est le moyen privilégié afin d’observer une interruption au niveau du cortex osseux, et potentiellement, une fracture. La gestion de cette condition doit être orientée en médecine afin que le suivi approprié soit effectué.

Puisqu’au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité, cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité afin d’orienter son patient vers le professionnel de la santé le plus adapté à son besoin lorsqu’il sera en présence d’une interruption au niveau du cortex osseux. Une corde de plus à son arc!

 

Sources, telles que consultées le 14 juillet 2024 :

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/ecart-soins-osteoporose-fractures-connexes-canada-2021.html

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/promotion-sante-prevention-maladies-chroniques-canada-recherche-politiques-pratiques/vol-43-no-2-2023/blessures-enfants-jeunes-canadiens-analyse-enquete-canadienne-sante-enfants-jeunes-2019.html

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/biologie-du-syst%C3%A8me-musculosquelettique/os

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/fractures/pr%C3%A9sentation-des-fractures

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L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

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