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6 astuces (et une recette) pour faire manger plus de légumes aux enfants

Vos enfants boudent les légumes? Les heures de repas sont infernales et ressemblent à la bataille des plaines d’Abraham? Vous songez sérieusement à gaver votre progéniture? Vous n’êtes pas seuls!

Voici 6 astuces qui vous aideront à faire passer les légumes directement de l’assiette au bedon de vos tout-petits. (Et le gavage n’en fait pas partie!)

  1. Lâcher prise. La pression que l’on peut mettre sur nos petits mangeurs apporte rarement l’effet escompté. Les phrases telles que « Mange ton brocoli sinon t’auras pas de dessert! » sont inefficaces. Bien souvent, elles laissent dans les souvenirs de l’enfant une expérience négative qu’il associera aux légumes. Bien loin de l’objectif de départ, n’est-ce pas? De plus, l’utilisation de récompenses et du chantage modifierait le comportement alimentaire de l’enfant et ses préférences au profit d’aliments malsains.
    Selon le célèbre pédiatre québécois Jean-François Lépine, il est primordial de rester de glace devant les refus des enfants. Il ne faut pas montrer au bambin qu’il a un certain pouvoir. S’il réalise que ça dérange ses parents qu’il ne mange pas, il pourrait se servir de cette toute nouvelle arme contre eux. Alors on fait l’innocent et on passe à un autre appel. L’accent devra plutôt être mis sur le plaisir de manger.
  2. Donner l’exemple. Les enfants qui mangent en famille consomment plus de légumes. C’est connu, les tout-petits imitent. En démontrant notre propre plaisir de manger des légumes, on les contamine! Pour les plus récalcitrants, il existe un DVD américain qui montre des enfants en train de manger des fruits et des légumes : Copy-Kids Eat Fruits and Vegetables (www.copy-kids.com). Le chapitre (un parmi 12) sur le brocoli est offert gratuitement sur YouTube. Selon les créateurs, un enfant ne peut s’empêcher d’imiter les autres enfants ni ce qu’il voit à la télévision.
  3. Persévérer. C’est souvent la nouveauté qui effraie les petits bedons. Ce phénomène se nomme néophobie. Pour le contrer, on pourra présenter jusqu’à 15 fois un légume avant que notre enfant finisse par l’adopter. S’il décide d’y goûter, on le laisse le recracher discrètement s’il le désire. À chaque repas, on offre au moins deux légumes (idéalement de couleur différente). On varie les présentations, les recettes et les types de cuisson.
  4. Présenter les légumes au bon moment. Offrir des crudités au retour de la garderie ou de l’école, alors que les enfants meurent de faim est une stratégie gagnante. Pour les plus petits, on leur donne une version cuite refroidie (les restes de la veille). Encore mieux, on dépose simplement le plat de légumes au centre de la table et on laisse la magie opérer. On peut ajouter une trempette maison ou un hummus pour un résultat encore plus spectaculaire.
  5. Faire découvrir l’origine des aliments. En sachant d’où proviennent leurs légumes et comment on les a cuisinés, les enfants sont plus enclins à les déguster. Alors on fait un potager, on les amène au marché ou à la ferme, on fait de l’autocueillette et on les transforme en apprentis chefs.
  6. Ne pas camoufler, mais… De nombreux spécialistes de l’alimentation déconseillent le camouflage des légumes. Les enfants ont besoin de savoir ce qu’ils mangent. Avec le temps, ils développeront leur goût et apprendront à aimer les légumes. Bien souvent, c’est l’amertume des aliments qui répugnent les tout-petits. Il s’agit d’un réflexe de défense normal, puisque dans la nature, de nombreux aliments toxiques sont amers. La solution? Ajouter du beurre (issu de bêtes nourries à l’herbe idéalement) aux légumes plus amers comme le chou kale.

Néanmoins, incorporer des légumes à l’insu des enfants (tout en continuant d’en mettre chaque jour en évidence dans l’assiette bien entendu) peut parfois nous aider à résoudre le casse-tête des nutriments. Une façon ludique de manger des courgettes et des betteraves? Le spiraliseur! Cet appareil (environ 30 $) permet de faire des nouilles en spirales ou en rubans avec de nombreux légumes. Parfaites pour les salades ou avec une sauce (en remplacement des pâtes), ces zoodles (contraction de zucchini et noodles en anglais) sont faciles à faire.

L’équipe de Cuisine futée, parents pressés a bien compris le principe. Elle décline le chou-fleur en plusieurs plats appréciés des enfants. Sur leur site internet on retrouve une recette de fettucini Alberto, dont la sauce (à base de chou-fleur et de fromage) rappelle la version Alfredo. On peut aussi essayer le chou-fleur pop-corn, petites têtes de chou-fleur assaisonnées et rôties au four.

Pourquoi ne pas faire des chips de chou kale? On lave et éponge entièrement (le secret pour qu’elles soient croustillantes) les feuilles de chou kale (sans la tige). On étale sur une plaque à biscuits, on y ajoute un filet d’huile d’olive et un peu de sel. On enfourne à 350 °F pour 12 minutes. Voilà! Les chips de kale peuvent se décliner en plusieurs saveurs, suffit d’user de créativité avec les épices disponibles.

D’autres idées? On incorpore des légumes broyés (et égouttés) dans nos boulettes ou notre pain de viande. On râpe des carottes, des betteraves ou des courgettes (qu’on dégorge avec du sel quelques minutes), on ajoute un œuf battu et des épices. On fait griller les galettes dans une poêle ou encore au four. On peut y ajouter de la chapelure ou des graines de chanvre pour plus de croustillant.

Que diriez-vous de pancakes de chou-fleur? Faciles à manger, économiques et délicieux, ils accompagnent bien un plat de viande un soir de semaine. (Il est possible de les congeler et de les réchauffer à la dernière minute. Miam!

 

Pancakes de chou-fleur (recette tirée du site realfoodrealdeals.com)

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Portions : 8

Ingrédients
1 chou-fleur (environ 8 tasses de bouquets de chou-fleur)
2 œufs
1 c. à table d’échalotes
½ tasse de farine au choix (blé entier, intégrale, sans gluten, tout usage…)
½ c. à thé de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¼ tasse d’huile d’avocat

Préparation

  1. Couper le chou-fleur en morceaux. Placer les têtes de chou-fleur (bouquets) dans un robot culinaire. (Vous pouvez conserver les parties plus dures comme la tige pour un éventuel potage.) Pulser le chou-fleur cru en petits morceaux, jusqu’à l’obtention d’une texture de farine. Selon la grosseur du robot, vous devrez peut-être répéter l’étape.
  2. Dans un grand bol, mélanger les œufs, les échalotes, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le chou-fleur broyé et combiner.
  3. Chauffer 2 c. à table d’huile d’avocat dans une grande poêle à feu moyen. À l’aide d’une spatule, façonner ¼ tasse du mélange en forme de pancake dans la poêle. Cuire plus de 4 minutes (ne pas tenter de tourner le pancake avant, il risque de s’effondrer). Retourner et cuire un autre 4 minutes. Baisser le feu si nécessaire. Selon la grosseur de la poêle, il est possible de préparer entre 4 et 6 pancakes à la fois. Répéter pour le reste de la préparation.

Servir chaud.

Bon appétit!

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6 astuces (et une recette) pour faire manger plus de légumes aux enfants

Vos enfants boudent les légumes? Les heures de repas sont infernales et ressemblent à la bataille des plaines d’Abraham? Vous songez sérieusement à gaver votre progéniture? Vous n’êtes pas seuls!

Voici 6 astuces qui vous aideront à faire passer les légumes directement de l’assiette au bedon de vos tout-petits. (Et le gavage n’en fait pas partie!)

  1. Lâcher prise. La pression que l’on peut mettre sur nos petits mangeurs apporte rarement l’effet escompté. Les phrases telles que « Mange ton brocoli sinon t’auras pas de dessert! » sont inefficaces. Bien souvent, elles laissent dans les souvenirs de l’enfant une expérience négative qu’il associera aux légumes. Bien loin de l’objectif de départ, n’est-ce pas? De plus, l’utilisation de récompenses et du chantage modifierait le comportement alimentaire de l’enfant et ses préférences au profit d’aliments malsains.
    Selon le célèbre pédiatre québécois Jean-François Lépine, il est primordial de rester de glace devant les refus des enfants. Il ne faut pas montrer au bambin qu’il a un certain pouvoir. S’il réalise que ça dérange ses parents qu’il ne mange pas, il pourrait se servir de cette toute nouvelle arme contre eux. Alors on fait l’innocent et on passe à un autre appel. L’accent devra plutôt être mis sur le plaisir de manger.
  2. Donner l’exemple. Les enfants qui mangent en famille consomment plus de légumes. C’est connu, les tout-petits imitent. En démontrant notre propre plaisir de manger des légumes, on les contamine! Pour les plus récalcitrants, il existe un DVD américain qui montre des enfants en train de manger des fruits et des légumes : Copy-Kids Eat Fruits and Vegetables (www.copy-kids.com). Le chapitre (un parmi 12) sur le brocoli est offert gratuitement sur YouTube. Selon les créateurs, un enfant ne peut s’empêcher d’imiter les autres enfants ni ce qu’il voit à la télévision.
  3. Persévérer. C’est souvent la nouveauté qui effraie les petits bedons. Ce phénomène se nomme néophobie. Pour le contrer, on pourra présenter jusqu’à 15 fois un légume avant que notre enfant finisse par l’adopter. S’il décide d’y goûter, on le laisse le recracher discrètement s’il le désire. À chaque repas, on offre au moins deux légumes (idéalement de couleur différente). On varie les présentations, les recettes et les types de cuisson.
  4. Présenter les légumes au bon moment. Offrir des crudités au retour de la garderie ou de l’école, alors que les enfants meurent de faim est une stratégie gagnante. Pour les plus petits, on leur donne une version cuite refroidie (les restes de la veille). Encore mieux, on dépose simplement le plat de légumes au centre de la table et on laisse la magie opérer. On peut ajouter une trempette maison ou un hummus pour un résultat encore plus spectaculaire.
  5. Faire découvrir l’origine des aliments. En sachant d’où proviennent leurs légumes et comment on les a cuisinés, les enfants sont plus enclins à les déguster. Alors on fait un potager, on les amène au marché ou à la ferme, on fait de l’autocueillette et on les transforme en apprentis chefs.
  6. Ne pas camoufler, mais… De nombreux spécialistes de l’alimentation déconseillent le camouflage des légumes. Les enfants ont besoin de savoir ce qu’ils mangent. Avec le temps, ils développeront leur goût et apprendront à aimer les légumes. Bien souvent, c’est l’amertume des aliments qui répugnent les tout-petits. Il s’agit d’un réflexe de défense normal, puisque dans la nature, de nombreux aliments toxiques sont amers. La solution? Ajouter du beurre (issu de bêtes nourries à l’herbe idéalement) aux légumes plus amers comme le chou kale.

Néanmoins, incorporer des légumes à l’insu des enfants (tout en continuant d’en mettre chaque jour en évidence dans l’assiette bien entendu) peut parfois nous aider à résoudre le casse-tête des nutriments. Une façon ludique de manger des courgettes et des betteraves? Le spiraliseur! Cet appareil (environ 30 $) permet de faire des nouilles en spirales ou en rubans avec de nombreux légumes. Parfaites pour les salades ou avec une sauce (en remplacement des pâtes), ces zoodles (contraction de zucchini et noodles en anglais) sont faciles à faire.

L’équipe de Cuisine futée, parents pressés a bien compris le principe. Elle décline le chou-fleur en plusieurs plats appréciés des enfants. Sur leur site internet on retrouve une recette de fettucini Alberto, dont la sauce (à base de chou-fleur et de fromage) rappelle la version Alfredo. On peut aussi essayer le chou-fleur pop-corn, petites têtes de chou-fleur assaisonnées et rôties au four.

Pourquoi ne pas faire des chips de chou kale? On lave et éponge entièrement (le secret pour qu’elles soient croustillantes) les feuilles de chou kale (sans la tige). On étale sur une plaque à biscuits, on y ajoute un filet d’huile d’olive et un peu de sel. On enfourne à 350 °F pour 12 minutes. Voilà! Les chips de kale peuvent se décliner en plusieurs saveurs, suffit d’user de créativité avec les épices disponibles.

D’autres idées? On incorpore des légumes broyés (et égouttés) dans nos boulettes ou notre pain de viande. On râpe des carottes, des betteraves ou des courgettes (qu’on dégorge avec du sel quelques minutes), on ajoute un œuf battu et des épices. On fait griller les galettes dans une poêle ou encore au four. On peut y ajouter de la chapelure ou des graines de chanvre pour plus de croustillant.

Que diriez-vous de pancakes de chou-fleur? Faciles à manger, économiques et délicieux, ils accompagnent bien un plat de viande un soir de semaine. (Il est possible de les congeler et de les réchauffer à la dernière minute. Miam!

 

Pancakes de chou-fleur (recette tirée du site realfoodrealdeals.com)

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Portions : 8

Ingrédients
1 chou-fleur (environ 8 tasses de bouquets de chou-fleur)
2 œufs
1 c. à table d’échalotes
½ tasse de farine au choix (blé entier, intégrale, sans gluten, tout usage…)
½ c. à thé de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¼ tasse d’huile d’avocat

Préparation

  1. Couper le chou-fleur en morceaux. Placer les têtes de chou-fleur (bouquets) dans un robot culinaire. (Vous pouvez conserver les parties plus dures comme la tige pour un éventuel potage.) Pulser le chou-fleur cru en petits morceaux, jusqu’à l’obtention d’une texture de farine. Selon la grosseur du robot, vous devrez peut-être répéter l’étape.
  2. Dans un grand bol, mélanger les œufs, les échalotes, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le chou-fleur broyé et combiner.
  3. Chauffer 2 c. à table d’huile d’avocat dans une grande poêle à feu moyen. À l’aide d’une spatule, façonner ¼ tasse du mélange en forme de pancake dans la poêle. Cuire plus de 4 minutes (ne pas tenter de tourner le pancake avant, il risque de s’effondrer). Retourner et cuire un autre 4 minutes. Baisser le feu si nécessaire. Selon la grosseur de la poêle, il est possible de préparer entre 4 et 6 pancakes à la fois. Répéter pour le reste de la préparation.

Servir chaud.

Bon appétit!

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Une boite à lunch santé et équilibrée? Voici nos meilleurs trucs

L’angoisse de la boite à lunch, vous connaissez? Remplir chaque matin ce petit sac de choix sains, simples, équilibrés et sans allergènes peut rapidement devenir un cauchemar. Découvrez dans ce blogue toute l’information nécessaire pour combattre l’appel quotidien de la sandwich au jambon et ainsi construire une boite à lunch dont le contenu saura combler les besoins de votre écolier.

Une boite à lunch idéale devrait contenir beaucoup de légumes, des fruits, des protéines, des bons gras, puis des grains entiers. Les produits transformés ou surgelés, le gras trans et les sucres raffinés n’ont pas leur place dans la boite à lunch. Ils n’ont aucun avantage nutritionnel. Ils ne comblent pas les besoins en énergie, sans compter qu’ils nuiront à la santé et au développement de votre enfant.

D’abord les légumes

Soyez certain de glisser des légumes dans la boite à lunch TOUS LES JOURS. Ce peut être des crudités que vous pouvez accompagner d’un humus, d’un guacamole, d’un baba ghanouj ou d’une trempette, ou encore une salade de légumes (haricots, betteraves, carottes râpées, salade grecque, etc.). Avez-vous déjà pensé à insérer du kimchi (légumes fermentés) ou de la choucroute dans la boite à lunch? Quelle belle idée rapide et simple, qui fournira de bonnes bactéries au tube digestif de votre progéniture.

Trucs et astuces : Préparez tous vos légumes en début de semaine pour n’avoir qu’à piger dans les contenants chaque matin. Faites cuire plus de légumes le soir en prévision du lendemain. Pensez à ajouter des artichauts ou encore des chips de kale pour varier.

Ensuite les fruits

Les fruits devraient être votre premier choix pour les collations et les desserts. Que vous les serviez entiers, en compote, en salade ou en smoothies, les fruits sont riches en fibres, vitamines et minéraux. Les fruits séchés peuvent être un bon dépanneur. Les mûres blanches, les figues, les dattes sont intéressantes. Attention aux canneberges et aux raisins qui sont souvent additionnés de sucres.

Trucs et astuces : Faites une grosse salade de fruits le dimanche. Vous serez heureux de pouvoir la verser dans des contenants individuels au moment de la préparation du lunch. (En plus, elle sera encore meilleure après deux jours. Psst… Ajoutez-y du jus de citron pour conserver une belle couleur.) Assurez-vous de toujours avoir un peu de compote de fruits sans sucre ajouté (ou jus concentré) dans l’armoire pour vous dépanner. Protégez bien les fruits qui pourraient se meurtrir en les plaçant dans un contenant réutilisable.

Les protéines

Les protéines permettront de fournir de l’énergie pour une longue période. Les œufs, les pois chiches, les haricots, les lentilles, le tofu, le tempeh, le poulet cuit, le poisson ou la dinde en lanière sont des choix intéressants. Pensez à préparer une salade avec un de ces ingrédients dans laquelle vous ajoutez des légumes ou des fruits et une vinaigrette maison. Vous pouvez opter occasionnellement pour les charcuteries, mais sachez qu’elles contiennent beaucoup d’agents de conservation (nitrites) et de sel. Ce ne sont pas les meilleurs choix, mais pour les poulets pressés… euh! les matins pressés, pourquoi pas? 😉

Trucs et astuces : Ayez toujours une conserve de thon, de saumon ou de légumineuses sous la main, juste au cas où vous auriez un imprévu. Préparez de plus grosses portions au souper, que vous pourrez réchauffer et déposer dans un Thermos le lendemain. Congelez des poitrines de dinde, que vous pourrez dégeler au fur et à mesure que le besoin se fait sentir. Faites cuire des œufs à la coque en début de semaine pour accompagner vos salades de légumes. Facile, rapide et pratique!

Les bons gras

Les gras ont longtemps été boudés. Ils ont été remplacés par les sucres raffinés pour compenser le manque de goût. Mais voilà qu’ils reviennent en force! Les bons gras (les gras insaturés et certains gras saturés) sont essentiels au bon développement du système nerveux et ont un effet anti-inflammatoire important, particulièrement au niveau intestinal. Assurez-vous d’en avoir dans chacune de vos boites à lunch : avocat, olives, vinaigrette à base d’huile de fruit (olive, pépin de raisin, avocat, etc.), saumon, thon, sardines, crevettes, etc.

Trucs et astuces : Préparez une grande quantité de vinaigrette pour la semaine. Vous pourrez l’ajouter dans toutes vos salades (légumes, légumineuses, couscous, quinoa, etc.). Utilisez le saumon fumé pour saler un plat un peu plus fade, ajoutez des graines de chanvre et de chia à vos plats ou collations, préparez un guacamole, choisissez des graines de tournesol ou de citrouille pour donner du croquant à vos plats.

Les céréales et les grains

Il existe un débat dans le monde de la nutrition sur la place des grains dans l’alimentation. Alors que certaines écoles de pensée les positionnent à la base de l’alimentation, d’autres les bannissent littéralement de leur diète. À vous de voir ce qui vous convient. Les grains entiers fournissent une belle quantité de fibres et soutiennent l’organisme pendant une longue période. Variez vos grains et choisissez-les toujours entiers : couscous, quinoa, maïs, blé, kamut, avoine, sarrasin, seigle, etc. Il n’est pas obligatoire de placer vos protéines dans du pain, mais si vous le faites, variez aussi les types de pain : le tortilla, le pita, le seigle, le bagel, le pain plat, etc. Gardez les pâtisseries comme le croissant pour les occasions spéciales.

Trucs et astuces : Préparez une salade de lentilles ou de quinoa pour la semaine. Faites une grande quantité de muffins ou de galettes que vous pourrez congeler. Sortez-les la veille ou le matin même pour la collation de l’après-midi. Les céréales soufflées (millet, riz, kamut) sont parfaites pour faire des carrés santé liés avec du beurre de noix (utilisez le beurre de soya, de sésame ou de tournesol si votre enfant fréquente un établissement qui interdit les allergènes).
Le site web de Mme Labrinsky offre beaucoup de recettes de galettes, biscuits et bouchées à base de purée de dattes.

Un souci de l’environnement

Quand vient le temps de faire les lunchs, il est normal d’être tenté par les sacs et emballages jetables de type Ziploc ou encore par les portions individuelles (fromage, compote, yogourt). Il est possible de réduire son empreinte écologique en optant pour des contenants réutilisables. On pense d’abord aux fameux plats de plastique, mais il existe d’autres solutions encore plus durables et intéressantes comme les sacs de tissu, les emballages de coton ciré, les bouteilles de silicone ou encore les pochettes pour collation. Oubliez les bouteilles d’eau jetables et les jus en carton. Optez plutôt pour une bouteille réutilisable (celles en acier inoxydable à double paroi conservent la température froide du liquide toute la journée).

Photo : La LunchBot disponible sur well.ca

Implication des enfants dans la planification et la préparation

Demandez à vos enfants de vous aider à choisir les lunchs de la semaine. Proposez-leur diverses possibilités et laissez-les choisir. Au moment de la préparation, mettez-les en charge des portions de leurs repas et collations. Pour les plus petits, demandez leur aide pour placer les éléments dans la boite à lunch ou pour verser la compote dans le contenant, par exemple. En les impliquant, vous risquez moins de voir la boite à lunch revenir encore pleine.

Quelques idées de repas et collations

Chili végétarien
Pita à la salade de poulet
Salade de crevettes et avocat
Croustilles de maïs avec salsa ou guacamole
Salade de betterave et fromage de chèvre
Soupe-repas (thaï, indienne, pois, etc.)
Salade d’artichauts
Pain aux bananes
Chaudrée
Mijoté de bœuf
Œufs mimosas et craquelins de lentilles
Salade de saumon fumé et olives noires
Salade de goberge ou thon
Sandwich au tempeh
Rouleau de printemps

Les ressources

Il existe des milliers de recettes pour la boite à lunch sur le web. La clé est la planification : vous économiserez temps, argent et stress. Ce n’est plus tellement le bon moment de surfer sur le net à 8 h le matin en espérant un miracle. Pourquoi ne pas demander à vos enfants ce que leurs amis ont dans leur boite à lunch? Ou encore créer un club des boites à lunch : si vous avez des amis dont les enfants fréquentent le même établissement que les vôtres et que vos choix alimentaires sont similaires, proposez-leur de préparer la boite à lunch pour tous les enfants de temps à autre; ils pourront faire de même à une autre occasion. Vous aurez ainsi un petit répit occasionnel!

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