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Un pas à la fois, stimulez votre système nerveux avec la marche

Dans une ère où le quotidien “impose” souvent des habitudes de vie plus sédentaires et/ou rythmées par le stress, il est crucial de prendre conscience de l’impact que nos choix peuvent avoir sur notre système nerveux. Bien plus qu’un simple réseau de nerfs qui permettent le mouvement et la perception de la douleur, le système nerveux, rappelons-le, est à la base de toutes les fonctions du corps humain. Sans lui, le cœur ne bat pas, les poumons ne filtrent pas l’air et le corps ne peut pas s’adapter à l’environnement dans lequel il évolue. Mieux vaut donc en prendre soin. Et si la marche pouvait contribuer à cette adaptation et cette fonction optimale? Y avez-vous déjà pensé? Souvent sous-estimée, la marche est un outil naturel de prévention, de guérison et de maintien de la santé vertébrale, et peut donc avoir un impact positif sur les fonctions nerveuses.

Dans cet article, nous désirons mettre en lumière, encore une fois, l’importance d’un système nerveux qui fonctionne de façon optimale. En promouvant une activité physique comme un moyen de contribuer à son bon fonctionnement, nous viserons 3 objectifs précis :

  • Vous sensibiliser quant à l’importance de l’activité physique au quotidien
  • Vous rappeler les différents bienfaits de la marche sur la santé globale
  • Du point de vue “système nerveux”, faire le pont entre une activité physique comme la marche et l’optimisation de la fonction nerveuse (réduction du stress, stimulation de la proprioception, sensation de bien-être, etc.)

Suite à cette lecture, vous serez donc outillés pour intégrer plus consciemment la marche à votre routine, non seulement comme un simple exercice, mais comme un véritable allié de votre système nerveux, de votre santé globale et de votre bien-être au quotidien.

Le système nerveux : une capacité d’adaptation inestimable, mais attention à la surstimulation!

Le système nerveux est souvent perçu comme un simple relais entre le cerveau et le reste du corps. En réalité, il joue un rôle fondamental dans notre capacité à nous adapter à notre environnement. Il est constamment en train d’évaluer, d’interpréter et de réagir à tout ce que nous vivons : nos pensées, nos émotions, notre environnement physique, nos habitudes de vie, etc.

Pour reprendre ce qui a été mentionné en introduction, notre quotidien est rythmé par une multitude de stimulations : bruit constant, surcharge d’informations, délais serrés, pression professionnelle, stress financier, notifications sur les différents appareils… Pas étonnant que notre corps agisse comme s’il était en état de survie même lorsqu’il est au repos!

Ces stimulations continues amènent le système nerveux dans un état d’hypervigilance, c’est-à-dire dans un état où le cerveau et le corps sont constamment en mode d’alerte, même en absence d’une menace réelle. En anglais, c’est ce que l’on nomme l’état de “fight or flight”.

Cet état est contrôlé par le système nerveux autonome, qui gère la réponse aux différentes sources de stress.

De façon ponctuelle, cette réaction est normale, voire essentielle, puisqu’elle permet au corps de s’ajuster aux situations qui nécessitent une action rapide. C’est l’essence même de la fonction nerveuse. D’un autre côté, lorsque le corps est stimulé de façon constante et non essentielle, il s’épuise (et l’esprit aussi). En conséquence, l’adaptation est tellement constante que certains signaux peuvent apparaître. Cette adaptation du système nerveux, qui devient donc sa “nouvelle réalité”, et c’est ce que l’on appelle la neuroplasticité :

  • La fatigue peut s’installer malgré un sommeil réparateur
  • Des sensations physiques peuvent être ressenties, telles que les tensions musculaires au cou, aux épaules et au dos
  • Une difficulté à entrer dans un état d’esprit calme et reposé peut être présente, et ce, même dans un environnement approprié
  • Sentiment de stress et émotions anxiogènes parfois non explicables
  • Un sentiment d’irritabilité peut être présent
  • Un sommeil altéré et non réparateur peut également être présent

Ces signes peuvent donc être en lien avec un système nerveux qui ne parvient pas à revenir vers un état de repos et de récupération lorsque nécessaire, c’est-à-dire lorsque le corps est dans un environnement ne demandant pas un ajustement particulier. La capacité d’adaptation peut être mise à l’épreuve lorsque l’environnement dans lequel nous nous retrouvons n’est pas favorable au calme et à la régulation optimale.

Pour parvenir à cette régulation optimale, le corps a besoin de soutien, et, puisque nous vivons dans un monde où la stimulation est constante, il faut provoquer des moments favorables au calme et à l’équilibre physiologique, émotionnel et mental.

Quelques méthodes pour créer ces moments favorables sont intéressantes à noter :

En chiropratique, on parle souvent d’interférence au niveau du système nerveux. Quand il est stimulé de façon continuelle, sa capacité de communication et d’adaptation peut être altérée. En conséquence, la posture peut être affectée, tout le fonctionnement des autres systèmes du corps humain (rappelons-nous que le système nerveux contrôle tous les autres systèmes du corps humain). Le principal rôle du chiropraticien vise à libérer le système nerveux des interférences (subluxations vertébrales) pour lui permettre de retrouver sa capacité d’adaptation et ainsi optimiser son fonctionnement pour favoriser une santé globale optimale elle aussi. La chiropratique pourrait donc très bien s’inscrire comme “méthode” pour soutenir le fonctionnement optimal et la régulation du système nerveux!

La marche : un exercice complet qui impacte positivement la fonction nerveuse

La marche est bel et bien une activité physique à part entière. Elle fait travailler de nombreux muscles, stimule le système cardiovasculaire et permet des moments passés en nature qui favorisent la paix d’esprit. Pour n’en nommer que quelques-uns, voici les bienfaits de la marche :

  • Une activité douce, mais efficace
    La marche, surtout la marche rapide, est une activité d’endurance qui permet d’améliorer la capacité respiratoire et la circulation sanguine. Elle sollicite les jambes, les fessiers, les abdominaux, et même les bras lorsqu’on marche d’un bon pas.
  • Impact positif sur la posture
    La marche favorise une bonne posture, notamment lorsqu’on est conscient de sa démarche. En marchant, on apprend à redresser le dos, à contracter les abdominaux et à relâcher les épaules. La marche peut aussi améliorer l’équilibre et la coordination, ce qui aide à la prévention des chutes.
  • Favorise un état d’esprit optimal
    Si la marche procure des bienfaits pour le corps physique, il en est de même pour l’esprit. En effet, lorsque le corps va bien, plus grandes sont les chances que l’esprit s’en ressente. Le résultat : permettre au système nerveux de se retrouver dans un environnement sans grandes stimulations. Quel bonheur!

Il est fréquent d’entendre les adeptes de la marche dire qu’ils se sentent bien lorsqu’ils pratiquent leur activité. Ils connectent avec la nature, se sentent libres, moins stressés et développent un sentiment de plénitude et de paix intérieure. Ils profitent même de ce moment pour faire leur introspection journalière, ou s’ils le font en groupe, pour agrémenter leur vie sociale. Encore une fois, on stimule le système nerveux de façon positive!

Intégrer la marche à son quotidien est relativement simple. Sans faire de jeu de mots, il suffit d’y aller un petit pas à la fois!

  • Descendez à un arrêt d’autobus plus tôt
  • Prenez les ascenseurs plutôt que les escaliers
  • Sortez prendre l’air après le souper
  • Si possible, allez chercher les enfants à la marche plutôt qu’en voiture
  • Etc.

Il n’est donc pas nécessaire de planifier une heure par jour dès le départ si vous souhaitez débuter cette activité! Ne l’oubliez pas, l’idée est de stimuler positivement le système nerveux et non d’en ajouter davantage dans un quotidien déjà occupé! Il ne faudrait pas que l’objectif soit perdu de vue.

Une fois l’habitude prise, le reste se fera seul et l’intégration dans la routine sera facile. Le système nerveux pourra donc évoluer dans un environnement favorable et qui le soutient adéquatement. Ayez confiance! Oubliez le nombre de pas quotidiens et pensez tout simplement à votre bien-être.

La marche : vue d’une perspective chiropratique

Pour reprendre ce qui a été mentionné plus tôt, l’un des principes fondamentaux de la chiropratique est que le système nerveux contrôle toutes les fonctions du corps. Une bonne santé neuro-vertébrale est donc essentielle à l’équilibre global.

En plus de favoriser une bonne santé neuro-vertébrale, les éléments positifs nommés plus tôt concernant la marche ne font que potentialiser les bienfaits de la chiropratique sur le système nerveux.

Par les ajustements chiropratiques, le chiropraticien souhaite que les articulations qu’il traite aient une amplitude de mouvement optimale, ce qui permet au système nerveux d’exprimer son plein potentiel, et ce, tout en aidant son patient à pratiquer son activité physique de façon optimale.

La morale de cette histoire: marcher, c’est bien plus qu’un simple exercice. C’est une façon accessible, naturelle et efficace de soutenir l’équilibre du système nerveux, d’encourager une bonne posture, de diminuer le stress et d’honorer le corps dans sa globalité. Lorsqu’elle est accompagnée d’un suivi chiropratique, ses bienfaits peuvent être grandement augmentés. La marche et la chiropratique forment donc un duo intéressant pour préserver la santé vertébrale, influencer positivement l’adaptation du système nerveux et favoriser un bien-être global.

Allez hop! On sort les chaussures!

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13 bienfaits qui vous feront adopter la marche sans hésiter

La marche est l’un des exercices physiques les plus accessibles et les moins coûteux qui existe. Malgré ses allures assez relaxes, la marche apporte de nombreux bénéfices dont certains sont assez surprenants.

Découvrez dans cet article 13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer au quotidien.

Selon les recommandations officielles, nous devrions faire 30 minutes d’activité physique modérée (comme la marche) chaque jour ou trois séances de 90 minutes à intensité élevée (comme la course) par semaine. Voici quelques bénéfices que vous apportera la marche quotidienne.

  1. Améliore le tonus musculaire, la fonction articulaire et l’équilibre. La marche aide à combattre les effets de la sédentarité. Que vous y alliez d’un pas rapide ou que vous fassiez simplement une balade, la marche permet d’activer les circuits neuronaux associés à votre sens de l’équilibre et renforce la musculature des jambes et du tronc. Elle permet aussi de lubrifier les articulations, ce qui réduit les douleurs arthritiques et la rigidité.
  2. Favorise une bonne santé cardio-vasculaire et respiratoire. La marche augmente l’apport en oxygène au cerveau et au cœur, tout en réduisant une pression artérielle trop haute. Elle a aussi été démontrée bénéfique chez les personnes souffrant de problèmes pulmonaires.
  3. Augmente l’espérance de vie. De 20 à 30 minutes de marche par jour rallongeraient la vie de 3 à 7 ans. C’est encore mieux si on combine cette activité à un autre exercice physique.
  4. Augmente l’énergie. L’exercice physique en général est une bonne source d’énergie. Parce que le corps bouge, s’oxygène et fonctionne mieux, il dépense moins d’énergie à tenter de rétablir un équilibre, de diminuer des taux de sucre élevés, de combattre des infections, etc.
  5. Augmente les fonctions immunitaires. La marche quotidienne peut aider à protéger contre les infections saisonnières en renforçant le système immunitaire. Une étude a démontré que les personnes qui faisaient au moins 20 minutes de marche par jour, 5 jours par semaine, avaient 43 % moins de risque d’être malades. Et si elles le sont, les symptômes s’avèrent moins importants et la récupération est plus rapide.
  6. Facilite la digestion. La marche régulière améliore la mobilité intestinale et gastrique, ce qui augmente la régularité.
  7. Agit sur les émotions et l’humeur. En plus de profiter de la lumière et d’une production de vitamine D, les marcheurs augmentent leur production d’endorphines, les hormones du bien-être. Des recherches ont aussi démontré que la marche modifiait le système nerveux de façon à réduire la colère et l’anxiété.
  8. Augmente la créativité. La marche aide à résoudre les problèmes et augmente la créativité. Elle favorise aussi une bonne mémoire. Il s’agit là d’une belle option lorsqu’on doit réfléchir et prendre une décision.
  9. Améliore le sommeil. L’exercice physique améliore le sommeil, particulièrement s’il est accompli tôt le matin. Donc, si vous souffrez d’insomnie, une petite marche matinale quotidienne pourrait s’avérer très bénéfique!
  10. Aide à réduire le tour de taille. Même si le chiffre sur la balance ne bouge pas, il est possible que le tour de taille du marcheur quotidien diminue. La marche améliore la réponse à l’insuline, ce qui aide à réduire le gras abdominal. Elle favorise ainsi une perte de poids saine et un maintien de poids santé.
  11. Réduit les risques de maladies chroniques. Parce qu’elle favorise d’abord une bonne santé cardio-vasculaire, la marche permet de réduire le risque d’infarctus ou d’AVC. Et en réduisant les envies de sucre, elle aide en plus à maintenir un bon taux de sucre dans le sang, ce qui contribue à prévenir le diabète de type 2, l’obésité et le syndrome métabolique.
  12. Améliore l’apparence des jambes. La marche s’est avérée efficace pour réduire l’apparition de veines, de veinules, de varices et de varicosités sur les jambes. Grâce à un meilleur tonus musculaire, une diminution de la pression artérielle et une meilleure efficacité du cœur, le retour sanguin des jambes vers le cœur se fait plus facilement.
  13. Augmente le niveau de confiance en soi. Établir des objectifs de marche et s’y tenir augmente les chances d’adopter d’autres comportements sains. Se faisant, on augmente la confiance en soi et les chances d’avoir un meilleur style de vie en général.

Qui a dit que marcher était ennuyant? Essayez ces 5 différentes façons de pratiquer la marche pour garder la motivation et en retirer des bénéfices.

  1. La marche nordique. Il s’agit d’une forme de marche dynamique exécutée avec des bâtons de marche. Elle convient à tous les niveaux de marcheur et est sécuritaire pour les personnes dont l’équilibre est plus précaire. Elle fait travailler plus de 90 % des muscles du corps tout en réduisant le poids sur les articulations. Il existe des clubs et des groupes un peu partout dans la province.
  2. La marche méditative. Il s’agit d’une forme de méditation pleine conscience. Le marcheur est invité à se concentrer sur ce qu’il voit, ce qu’il sent, ce qu’il entend, etc. Cela permet au cerveau de porter son attention sur son hémisphère droit, ce qui est bénéfique pour améliorer l’humeur, gérer le stress et réduire les émotions négatives.
  3. La réunion-marche. Pourquoi ne pas faire votre meeting d’équipe en marchant au lieu de rester assis au bureau? Ce type de rencontre gagne en popularité, car la marche améliore les fonctions cognitives, la créativité, l’énergie et la productivité. Quel employeur dirait non à cela?
  4. La marche en forêt. La marche en forêt ajoute un petit côté zen, n’est-ce pas? Elle permet, en plus de prendre un bon bol d’air frais, de contempler la nature et de se connecter avec l’environnement. La randonnée en montagne se solde la plupart de temps par une vue magnifique. L’automne, la forêt de feuillus nous en fait voir de toutes les couleurs!
  5. La marche sociale. Pas obligé de marcher seul. En donnant rendez-vous à un ami ou en transformant la marche en activité de couple, on renforce les liens sociaux, on garde la motivation et on brise la monotonie.

Peu importe la façon dont vous choisirez de pratiquer cette activité, l’important est de garder une constance. Fixez-vous des objectifs réalisables et surveillez votre progression afin de rester motivé.

Bonne marche!

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13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer

La marche est l’un des exercices physiques les plus accessibles et les moins coûteux. Mais ces dernières années, elle a perdu de son attrait. L’engouement des médias pour le jogging et l’apparition massive d’évènements de course à pied ont laissé bien peu de place à la simple marche. Dans cet article, vous découvrirez 13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer au quotidien.

Selon les recommandations officielles, nous devrions faire 30 minutes d’activité physique modérée (comme la marche) chaque jour ou trois séances de 90 minutes à intensité élevée (comme la course) par semaine. Voici quelques bénéfices que vous apportera la marche quotidienne.

  1. Améliore le tonus musculaire, la fonction articulaire et l’équilibre. La marche aide à combattre les effets de la sédentarité. Que vous y alliez d’un pas rapide ou que vous fassiez simplement une balade, la marche permet d’activer les circuits neuronaux associés à votre sens de l’équilibre et renforce la musculature des jambes et du tronc. Elle permet aussi de lubrifier les articulations, ce qui réduit les douleurs arthritiques et la rigidité.
  2. Favorise une bonne santé cardio-vasculaire et respiratoire. La marche augmente l’apport en oxygène au cerveau et au cœur, tout en réduisant une pression artérielle trop haute. Elle a aussi été démontrée bénéfique chez les personnes souffrant de problèmes pulmonaires.
  3. Augmente l’espérance de vie. De 20 à 30 minutes de marche par jour rallongeraient la vie de 3 à 7 ans. C’est encore mieux si on combine cette activité à un autre exercice physique.
  4. Augmente l’énergie. L’exercice physique en général est une bonne source d’énergie. Parce que le corps bouge, s’oxygène et fonctionne mieux, il dépense moins d’énergie à tenter de rétablir un équilibre, de diminuer des taux de sucre élevés, de combattre des infections, etc.
  5. Augmente les fonctions immunitaires. La marche quotidienne peut aider à protéger contre les infections saisonnières en renforçant le système immunitaire. Une étude a démontré que les personnes qui faisaient au moins 20 minutes de marche par jour, 5 jours par semaine, avaient 43 % moins de risque d’être malades. Et si elles le sont, les symptômes s’avèrent moins importants et la récupération est plus rapide.
  6. Facilite la digestion. La marche régulière améliore la mobilité intestinale et gastrique, ce qui augmente la régularité.
  7. Agit sur les émotions et l’humeur. En plus de profiter de la lumière et d’une production de vitamine D, les marcheurs augmentent leur production d’endorphines, les hormones du bien-être. Des recherches ont aussi démontré que la marche modifiait le système nerveux de façon à réduire la colère et l’anxiété.
  8. Augmente la créativité. La marche aide à résoudre les problèmes et augmente la créativité. Elle favorise aussi une bonne mémoire. Il s’agit là d’une belle option lorsqu’on doit réfléchir et prendre une décision.
  9. Améliore le sommeil. L’exercice physique améliore le sommeil, particulièrement s’il est accompli tôt le matin. Donc, si vous souffrez d’insomnie, une petite marche matinale quotidienne pourrait s’avérer très bénéfique!
  10. Aide à réduire le tour de taille. Même si le chiffre sur la balance ne bouge pas, il est possible que le tour de taille du marcheur quotidien diminue. La marche améliore la réponse à l’insuline, ce qui aide à réduire le gras abdominal. Elle favorise ainsi une perte de poids saine et un maintien de poids santé.
  11. Réduit les risques de maladies chroniques. Parce qu’elle favorise d’abord une bonne santé cardio-vasculaire, la marche permet de réduire le risque d’infarctus ou d’AVC. Et en réduisant les envies de sucre, elle aide en plus à maintenir un bon taux de sucre dans le sang, ce qui contribue à prévenir le diabète de type 2, l’obésité et le syndrome métabolique.
  12. Améliore l’apparence des jambes. La marche s’est avérée efficace pour réduire l’apparition de veines, de veinules, de varices et de varicosités sur les jambes. Grâce à un meilleur tonus musculaire, une diminution de la pression artérielle et une meilleure efficacité du cœur, le retour sanguin des jambes vers le cœur se fait plus facilement.
  13. Augmente le niveau de confiance en soi. Établir des objectifs de marche et s’y tenir augmente les chances d’adopter d’autres comportements sains. Se faisant, on augmente la confiance en soi et les chances d’avoir un meilleur style de vie en général.

Qui a dit que marcher était ennuyant? Essayez ces 5 différentes façons de pratiquer la marche pour garder la motivation et en retirer des bénéfices.

  1. La marche nordique. Il s’agit d’une forme de marche dynamique exécutée avec des bâtons de marche. Elle convient à tous les niveaux de marcheur et est sécuritaire pour les personnes dont l’équilibre est plus précaire. Elle fait travailler plus de 90 % des muscles du corps tout en réduisant le poids sur les articulations. Il existe des clubs et des groupes un peu partout dans la province.
  2. La marche méditative. Il s’agit d’une forme de méditation pleine conscience. Le marcheur est invité à se concentrer sur ce qu’il voit, ce qu’il sent, ce qu’il entend, etc. Cela permet au cerveau de porter son attention sur son hémisphère droit, ce qui est bénéfique pour améliorer l’humeur, gérer le stress et réduire les émotions négatives.
  3. La réunion-marche. Pourquoi ne pas faire votre meeting d’équipe en marchant au lieu de rester assis au bureau? Ce type de rencontre gagne en popularité, car la marche améliore les fonctions cognitives, la créativité, l’énergie et la productivité. Quel employeur dirait non à cela?
  4. La marche en forêt. La marche en forêt ajoute un petit côté zen, n’est-ce pas? Elle permet, en plus de prendre un bon bol d’air frais, de contempler la nature et de se connecter avec l’environnement. La randonnée en montagne se solde la plupart de temps par une vue magnifique. L’automne, la forêt de feuillus nous en fait voir de toutes les couleurs!
  5. La marche sociale. Pas obligé de marcher seul. En donnant rendez-vous à un ami ou en transformant la marche en activité de couple, on renforce les liens sociaux, on garde la motivation et on brise la monotonie.

Peu importe la façon dont vous choisirez de pratiquer cette activité, l’important est de garder une constance. Fixez-vous des objectifs réalisables et surveillez votre progression afin de rester motivé.

Bonne marche!

 

Références :
1. //fitness.mercola.com/sites/fitness/archive/2018/05/18/how-walking-benefits-health-longevity.aspx (Tel que consulté le 26 septembre 2018)
2. //www.health.harvard.edu/staying-healthy/5-surprising-benefits-of-walking (Tel que consulté le 26 septembre 2018)
3. //fitness.mercola.com/sites/fitness/archive/2015/09/11/daily-walk-benefits.aspx (Tel que consulté le 26 septembre 2018)
4. //www.prevention.com/fitness/a20485587/benefits-from-walking-every-day/ (Tel que consulté le 26 septembre 2018)

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Voici comment optimiser le développement moteur de votre enfant

Quel plaisir de prendre les mains de votre bébé pour lui apprendre à marcher, n’est-ce pas? Mais, est-ce la bonne chose à faire? Si votre poupon n’a pas encore été capable de se lever par lui-même, c’est parce que ses structures anatomiques (vertèbres, disques, muscles…) ne sont pas assez matures. Laisser l’enfant faire ses acquisitions motrices à son rythme et lui permettre de découvrir son corps et ses capacités dans un environnement sécuritaire sont les fondements de la motricité libre.

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Source : www.bougribouillons.fr

Le concept de motricité libre est apparu dans les années 1960, en Hongrie. La pédiatre Emmi Pikler, qui travaillait dans un orphelinat de Budapest, a proposé cette nouvelle façon de faire : intervenir le moins possible dans le développement moteur de l’enfant afin qu’il acquière par lui-même les prochains mouvements et positions de son cheminement. « La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit », a affirmé Mme Pikler. Votre chiropraticien de famille abonde dans le même sens : obliger un enfant à adopter une position pour laquelle il n’est pas prêt peut entraîner des stress musculaires et articulaires et endommager les structures de son petit corps fragile. Mieux vaut laisser la nature suivre son cours.

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Source : www.bougribouillons.fr

 

Le développement anatomique de l’enfant

À la naissance, le bébé a 33 vertèbres, dont 9 fusionneront pour former le sacrum et le coccyx. Le rachis du nouveau-né présente deux courbes primaires, propres aux quadrupèdes.

Lorsque le bambin relèvera sa tête en position ventrale, la courbe du cou prendra forme graduellement. Vers un an, l’enfant passera en position debout et le creux dans le bas du dos commencera à apparaître. Les vertèbres s’ossifieront et les disques subiront un remodelage au cours des années. Les courbures définitives seront atteintes entre 15 et 20 ans environ.

La formation des courbes de la colonne vertébrale peut être perturbée par des postures ou des positions inadéquates, comme la position semi-assise ou la position debout prématurée. Différents appareils engendrent ce type de postures néfastes : chaise vibrante, siège d’auto ou coquille, balançoire, coussin, trotteur, marchette, transat, exerciseur, siège sauteur, Jolly Jumper, Bumbo, etc.

 

Les étapes principales du développement moteur

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Source : http://www.pikler.fr/

Connaître les différentes étapes du développement de votre enfant vous permettra de le guider adéquatement et d’adapter son environnement (pour le sécuriser et pour lui fournir les outils nécessaires au passage d’une autre étape). La motricité libre ne permet pas à l’enfant d’acquérir plus rapidement les mouvements, mais les acquisitions seront de meilleure qualité.

 

Les grands principes de la motricité libre

  • Permettre à l’enfant de découvrir ses capacités physiques et d’explorer son environnement librement.
  • Ne pas mettre l’enfant dans une position qu’il n’a pas acquise par lui-même (assis, debout, quatre pattes…).
  • Observer, accompagner et encourager l’enfant, tout en lui offrant un environnement sécuritaire et stimulant.

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Source : www.bougribouillons.fr

Les bienfaits

  • Respect de l’anatomie des articulations et des muscles
  • Développement adéquat et sans stress des courbes vertébrales
  • Développement physiologique naturel et optimal
  • Réduction des risques de plagiocéphalie
  • Guérison plus rapide des torticolis congénitaux
  • Favorisation chez l’enfant de son autonomie, sa créativité, sa ténacité, sa confiance en ses capacités et son jugement, son estime de soi, son plaisir, son sentiment d’accomplissement et de sécurité
  • Réduction des frustrations (être pris dans une position dont l’enfant ne peut se défaire)
  • Meilleure connaissance de son environnement et meilleure perception spatiale
  • Acquisitions plus solides

L’auteure du livre Le mystère des mères, la psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek, affirme que la motricité libre permet à l’enfant d’être bien dans son corps, de se lier plus aisément aux autres et de se séparer plus facilement de ses parents.

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Source : www.bougribouillons.fr

Quoi faire

  • Aménagez un espace sécuritaire et adapté pour votre enfant. Éloignez les meubles, bouchez les prises électriques…
  • Installez l’enfant sur un tapis de sol ou un tapis d’éveil, sur le dos (la plupart du temps) ou sur le ventre (quelques minutes par jour, sous supervision constante). La position sur le ventre prévient les cas de plagiocéphalie et permet de renforcer la musculature du cou. C’est en évoluant au sol que votre enfant apprendra à marcher.
  • Choisissez des vêtements et des chaussures qui n’entravent pas la motricité comme le coton ou le jersey.
  • Fournissez des jouets d’éveil de différentes couleurs, formes et textures.
  • Lorsqu’il voudra se tenir debout, fournissez-lui une petite table ou bloc d’exercices pour qu’il puisse se lever. Les tables d’éveil sont parfaites à ce moment du développement.
  • Encouragez-le, mais ne faites rien à sa place. Vous pouvez lui montrer des objets colorés d’un côté, puis de l’autre pour qu’il veuille tourner la tête, par exemple. Choisissez vos mots: dites-lui « J’ai peur que tu tombes », plutôt que « Tu vas tomber ». Vous ne remettez ainsi pas ses capacités en cause.
  • Faites vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par votre chiropraticien. La naissance est un processus traumatisant pour le corps et il est fréquent que des restrictions articulaires soient provoquées par le passage du bébé dans le bassin de la mère (et même lors de la césarienne). Une colonne vertébrale et des articulations libres d’interférences favoriseront un développement moteur optimal.
  • Soyez à l’affût. Si vous voyez que votre enfant présente des asymétries dans ses mouvements (tourne la tête d’un seul côté, se retourne toujours du même côté, se lève toujours sur la même jambe, avance sur les fesses…), consultez votre chiropraticien sans tarder.

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Source : www.bougribouillons.fr

 

À éviter

  • Les positions non acquises. N’assoyez pas votre enfant (avec des coussins derrière lui, par exemple), ne le mettez pas debout (même s’il pousse avec ses jambes) et ne le tenez pas par les mains pour lui enseigner à marcher. Il découvrira toutes ces positions en temps et lieu, lorsqu’il sera prêt.
  • Les sièges de transition et exerciseurs. Les boutiques de bébé regorgent de ce type d’objets : balançoires, chaises vibrantes, exerciseurs, Bumbo, trotteurs, marchettes (illégales au Canada depuis 2004), Jolly Jumper, etc. Résistez! Ce sont de véritables freins au développement moteur de votre enfant. Il est certain que quelques minutes par jour ne nuiront pas à son développement et vous permettront peut-être de manger un repas chaud. Mais n’abusez pas. Ne laissez pas votre enfant faire la sieste (trop souvent) dans ce genre de transat ou dans son siège d’auto. Pour les promenades, choisissez une poussette que vous pouvez coucher à 180o, ou encore un landau. Les exerciseurs où l’enfant tient debout suspendu par la fourche imposent une charge importante sur sa colonne vertébrale immature. Attendez le plus tard possible avant de l’utiliser. (Idéalement 9 mois, mais à cet âge l’intérêt est souvent déjà passé).
  • Les chaussures rigides. Afin d’entraîner les récepteurs et les muscles de ses pieds, laissez votre enfant en bas (ou encore mieux pieds nus) le plus souvent possible. Lorsque vient le temps de lui acheter des chaussures, privilégiez les semelles souples. Pour la garderie, choisissez des pantoufles de cuir antidérapantes de type Robeez. Elles remplaceront à merveille le soulier pour les activités intérieures.

 

Dans certaines régions du Québec, il existe des salles de motricité et des ateliers de développement moteur pour les tout-petits. Une belle occasion d’en savoir plus et de faire bouger son poupon dans un autre environnement.

 

N’oubliez pas de faire vérifier la colonne vertébrale de vos enfants régulièrement. Leurs apprentissages et les chutes multiples peuvent occasionner des troubles articulaires que votre chiropraticien pourra détecter avant même l’apparition de symptômes. Une chance unique d’optimiser leur développement.

 

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5 façons de transformer votre trajet maison-travail en pause santé

Ça vous est arrivé. Assis dans votre voiture, pare-chocs à pare-chocs depuis une éternité, pianotant sur votre volant, anxieux, impatient, frustré de voir la lumière tourner rouge ou un autre véhicule vous couper soudainement. Ce n’est pas une surprise que les gens qui se rendent au travail à pied sont plus heureux.

Une étude récente de la University of East Anglia(1) indique que plus une personne passe de temps dans sa voiture pour se rendre au travail, pire est son état mental. D’autres recherches(2)  démontrent aussi que les personnes qui se déplacent de façon active physiquement ou qui utilisent le transport en commun sont en bien meilleure santé (en ce qui a trait à l’IMC et au pourcentage de graisse corporelle).

Et un avantage supplémentaire de laisser sa voiture de côté est la diminution des émissions de carbone, tout le monde y gagne! Vous vous sentirez plus heureux, vous donnerez un coup de main à l’environnement et vous augmenterez votre niveau de bien-être simplement en modifiant votre mode de transport quotidien.

Choisissez celle des cinq options suivantes qui vous conviendra le mieux pour faire le trajet jusqu’au boulot ou variez votre plaisir!

  1. Moi, mes souliers

Si vous habitez près de votre lieu de travail, faites le trajet à pied. Enfilez vos espadrilles, glissez vos chaussures de travail dans un sac à dos et profitez du sentiment de liberté du moment. Vous serez surpris à quel point votre humeur, votre énergie et votre forme physique en seront affectés positivement. Pour augmenter votre niveau de motivation, écoutez votre musique préférée en marchant. Vous aurez l’impression de redécouvrir votre voisinage.

  1. Quelques coups de pédale

Si vous habitez trop loin de votre lieu de travail pour faire la distance à pied, enfourcher votre bicyclette devient une option intéressante. Imaginez à quel point vous serez énergisé après avoir défilé dans les rues au parfum de l’air frais matinal! Rouler à vélo est bien plus agréable qu’être assis coincé dans la circulation dense de l’heure de pointe et il est même possible que vous arriviez plus rapidement au boulot! Et… qui ne voudrait pas profiter d’un entraînement ni vu ni connu?

  1. Moment de détente forcée 

Comment aider la cause environnementale tout en profitant d’un peu de temps libre puisque quelqu’un d’autre conduit? Prenez le train ou l’autobus pour vous rendre au travail. Faites le ménage dans vos courriels, passez un coup de fil, lisez un roman, faites quelques étirements légers pour dénouer les tensions formées au bureau. Puis vous pouvez aussi en profiter pour marcher jusqu’à l’arrêt d’autobus ou à la gare!

  1. À l’ère des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ne sont pas que virtuels : réduisez votre consommation d’essence et vos coûts de stationnement grâce au covoiturage. Plutôt que de perdre la tête seul au volant, coincé dans les bouchons, vous apprécierez la conversation et la compagnie. Et pourquoi ne pas organiser un petit arrêt en groupe au gym sur le chemin du retour?

  1. Dernier recours 

Si aucune des autres options n’est possible pour vous et que vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, ne soyez pas inquiet, vous n’êtes pas condamné! Les livres audio et les podcasts sont des manières intéressantes d’utiliser votre temps et de remplir votre esprit d’idées et d’inspiration tout en conduisant. Si vous êtes du type anxieux, de la musique réconfortante et quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur vos poignets peuvent avoir des effets miraculeux sur votre humeur et votre niveau de stress. Aux feux de circulation, massez doucement votre cou et roulez vos épaules vers l’arrière pour les détendre.

Élargir vos horizons de transport peut vous permettre de trouver de la nouvelle inspiration, d’économiser de l’argent, d’aider l’environnement et de devenir plus en forme et plus heureux. Imaginez commencer et terminer chaque jour en vous sentant optimiste et énergisé! Intégrez d’abord une nouvelle stratégie au moins deux fois par semaine et augmentez graduellement. Et dès que vous ressentirez les bienfaits, vous serez accro!

 

 

  1. Martin et al. Does active commuting improve psychological wellbeing? Longitudinal evidence from eighteen waves of the British Household Panel Survey. Prev Med. (décembre 2014); 69: 296–303.
  2. Flint et al. Associations between active commuting, body fat, and body mass index: population based, cross sectional study in the United Kingdom. BMJ (août 2014); 349 : 4887

Traduction et adaptation d’un article de Laurentine Ten Boschh http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-get-healthy-on-your-way-to-work