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Comment faire pour que votre santé soit au TOP? Lisez bien ce qui suit.

La santé est un concept vaste qui peut se traduire par un état de bien-être physique, mental et social. Cet état n’est donc pas seulement caractérisé par l’absence de maladie. La santé est une notion dynamique, c’est-à-dire qu’elle permet à l’individu de fonctionner adéquatement dans chacune des sphères de sa vie tout en s’adaptant aux événements quotidiens. Elle nous permet donc de vaquer à nos occupations de façon optimale, de maintenir des relations harmonieuses avec notre entourage et de nous ajuster de façon continuelle à notre environnement. Dans cet article, vous découvrirez quelles habitudes sont les plus bénéfiques pour vous afin de maximiser votre état de santé afin qu’il soit optimal et global.

La santé au Canada : des chiffres surprenants

Comme mentionné d’entrée de jeu, la santé est un concept très large. Elle ne se mesure et se quantifie pas facilement puisqu’elle comporte plusieurs facettes. De plus, son évaluation comporte parfois des critères subjectifs qui viennent la faire varier selon la perception des individus.

  • Chaque heure, 14 Canadiens âgés de 20 ans ou plus et souffrant d’une maladie du cœur décèdent.
  • En 2023, il a été estimé que 124 200 hommes et 114 900 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer.
  • Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près de 1 000 000 de personnes vivant avec un ou des troubles neurocognitifs d’ici 2030.
  • En 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances.
  • En 2022, l’espérance de vie des Québécoises était de 84,1 ans et celle des Québécois était de 80,5 ans.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble sur la santé de la population canadienne. Elles aident à avoir une idée globale quant à la prévalence et l’incidence de certaines maladies et sur les mesures à prendre afin “d’améliorer” le sort de la population.

Certaines conditions de santé sont inévitables. Somme toute, il appartient à chacun d’entre nous de prendre les actions nécessaires afin d’optimiser ce sur quoi nous pouvons avoir un impact. Certaines actions sont prônées depuis très longtemps, mais comme l’être humain apprend par répétition, leur rappel sera peut-être celui qu’il vous faudra pour le mettre en pratique!

1. Assurez-vous que votre système nerveux fonctionne optimalement

C’est la base! Vous qui êtes des adeptes de notre blogue, vous savez à quel point nous prônons le bon fonctionnement du système nerveux. Puisqu’il est le système maître du corps humain, sa fonction doit être optimale afin qu’il puisse permettre aux autres systèmes de bien fonctionner à leur tour. Voici quelques exemples du rôle du système nerveux :

  • Il permet au cœur de pomper le sang sans que nous ayons à le contrôler volontairement. C’est la fonction végétative du système nerveux qui permet cette action.
  • Il permet la bonne communication entre le cerveau et la périphérie lorsque vient le temps d’entrer en mouvement.
  • Il contribue à la fonction digestive, à la perception de la douleur et des émotions et au relâchement des hormones.

La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, a comme objectif de libérer les interférences susceptibles de limiter le bon fonctionnement du système nerveux. La subluxation vertébrale peut créer ces interférences. Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien aide à rétablir la fonction vertébrale et par la bande, celle du système nerveux. En consultant un chiropraticien, vous empruntez donc la route de la santé globale en favorisant une bonne hygiène neurovertébrale tout en optimisant la fonction de votre système nerveux.

2. Éliminez les comportements néfastes de votre quotidien

Pour optimiser sa santé, il faut nécessairement adopter des habitudes qui auront un impact positif. Ces dernières en remplaceront fort probablement certaines qui n’apportent rien de bénéfique à votre santé globale. Voici donc certaines habitudes que vous devriez cesser afin que votre santé soit optimale :

  • Dormir sur le ventre
    Cette position de sommeil influence négativement votre santé physique puisqu’elle crée un stress au niveau de la colonne vertébrale et des tissus mous environnants.
  • Passer beaucoup de temps devant les écrans en adoptant une mauvaise posture
    Le syndrome du cou texto peut découler d’un usage excessif du cellulaire. En conséquence, cette habitude a un impact sur la colonne vertébrale et peut occasionner des maux de tête, des douleurs au dos et des douleurs au cou.
  • Cesser de vivre dans un état de stress continuel
    Qu’il s’agisse de stress au travail, de stress financier ou de stress familial, l’état dans lequel il nous plonge nous met à risque de développer des troubles liés à l’humeur et l’anxiété. Éliminer le stress peut sembler plus facile à dire qu’à faire, mais certaines méthodes d’introspection comme la méditation, des trucs pour améliorer l’estime de soi ou mettre en pratique des techniques pour amener le positif dans son quotidien peuvent être des pistes de solutions intéressantes.
  • Prendre action afin d’éliminer l’inaction
    C’est un fait : la sédentarité est liée à l’apparition de plusieurs conditions de santé. Si vous ne pratiquez pas d’activité physique, cessez de procrastiner et passez à l’action en trouvant quelque chose qui vous intéresse. La marche, la course, l’entraînement fonctionnel et les sports d’eau sont toutes des suggestions intéressantes qui vous permettent de bouger à votre rythme, ne trouvez-vous pas? Mettez les excuses de côté et laissez place à l’action!

3. Idéalement, laisser de côté les aliments transformés

La saine alimentation est un sujet aussi vaste que la santé globale. Somme toute, la plupart d’entre vous connaissent les principes de base d’une alimentation basée sur les aliments moins transformés :

  • Plus un aliment est transformé, plus il perd sa valeur nutritive
  • Plus un aliment est transformé, plus les chances qu’il contienne des ingrédients additifs augmentent

En conséquence, plus un aliment reste près de sa “matière première”, plus sa valeur nutritive est élevée et répond à nos besoins de consommation. Bien que les aliments transformés soient moins coûteux et se conservent généralement plus longtemps, il faut s’éduquer et faire des choix judicieux afin de maximiser notre potentiel de santé. Pensez-y!

4. Écouter les signaux envoyés par le corps

Le corps est en continuelle adaptation avec son environnement. L’objectif de cette adaptation est de permettre à l’être humain d’exprimer au maximum son potentiel de santé et de bien-être.

  • Masquer une sensation de douleur et espérer qu’elle disparaisse d’elle-même ne devrait pas être une option. Les chances qu’elle disparaisse d’elles-mêmes sont réelles, toutefois, la façon dont le corps s’y prendra ne sera peut-être pas celle qui vous sera la plus bénéfique à long terme. Revenons au conseil #1 et assurez-vous que votre système nerveux fonctionne de façon optimale afin que votre potentiel de santé soit optimal lui aussi. Votre corps sera alors en meilleure position pour s’adapter à son environnement.
  • Éviter une émotion revient un peu à la même chose que de masquer une douleur. Tôt ou tard, vous devrez faire face au réel problème. N’oubliez pas qu’en 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances. Chaque situation est unique, certes, mais en prenant sa santé mentale au sérieux, il y a fort à parier que cette statistique pourrait être différente.

Nous sommes curieux, quelle astuce mettrez-vous en priorité afin de maximiser votre potentiel de santé? Un petit pas à la fois et vous y arriverez!

Bonne santé!

 

Sources, telles que consultées le 5 mai 2024 :

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-infographic-fra.pdf

https://cancer.ca/fr/research/cancer-statistics/cancer-statistics-at-a-glance?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwltKxBhDMARIsAG8KnqUPQdWllSjNcBWYr5GqpQ5k_FaWm-vC4lvM3TdbvOnTN_9HcZDthHgaAsFKEALw_wcB

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/chiffres

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4691-la-sante-mentale-des-canadiennes-et-des-canadiens-cest-important

https://statistique.quebec.ca/vitrine/egalite/dimensions-egalite/sante/esperance-de-vie

 

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9 astuces pour des vacances santé

Il n’est pas toujours facile de conserver ses saines habitudes de vie en vacances. Lorsqu’on sort de la routine, il est plus facile de déraper. Que l’on soit à l’extérieur du pays, en camping au Lac-Saint-Jean ou sur un road trip ontarien, il est possible de réduire les excès et de conserver un minimum de nos bonnes habitudes (et trouver le retour un peu moins ardu!). Voici quelques trucs pour y arriver.

  1. La planification. Il s’agit de votre arme secrète la plus efficace! À moins que vous vous rendiez dans un tout-inclus (voir le point 3 : évitez trois excès), vous devrez planifier la plupart de vos repas et cuisiner le plus possible avant le départ. Si vous prenez l’avion, choisissez un hébergement avec cuisinette et faites du marché d’alimentation local une de vos premières destinations. Emballez des collations santé (pots individuels de mélanges de noix, fruits séchés, fromage précoupé, barres tendres, muffins ou boules d’énergie maison, etc.). Prévoyez au moins 4 soupers et 4 dîners par semaine de vacances. Préparez vos vinaigrettes, sauces et salades. Apportez des légumineuses cuites (elles se conservent environ 1 semaine au frigo), ce sont d’excellents dépanneurs. Coupez les légumes avant de partir. Faites le plein de fruits qui se conservent et se transportent facilement : pommes, poires, bananes, oranges… Consommez les repas qui se conservent moins longtemps en début de vacances et gardez les autres pour plus tard. Vous pourrez aller au restaurant quand bon vous semble, selon votre horaire, votre budget et vos activités, mais vous aurez au moins sous la main de quoi manger comme à la maison, rapidement et facilement.
  2. La marche. Voilà votre deuxième arme secrète. Chaque jour, visitez les alentours à la marche. Dès que vous le pouvez, choisissez ce moyen de transport (privilégiez aussi les escaliers). Prenez l’habitude de prendre une marche après les repas. Si vous avez de jeunes enfants, apportez un porte-bébé (ou une poussette) et faites-leur découvrir du pays!
  3. Éviter ces 3 excès. La nourriture, l’alcool et le soleil. Il est si facile de tomber dans l’excès (particulièrement dans les tout-inclus). Il n’est pas question ici de ne pas se gâter, mais plutôt de prendre conscience des conséquences. Le lendemain, on ne se sent pas toujours à son meilleur, n’est-ce pas? C’est dommage de passer une journée au lit parce qu’on n’a pas assez appliqué de crème solaire ou parce qu’on a vidé la bouteille de rhum… Petit truc : en arrivant dans notre chambre d’hôtel, on vide le minibar (alcool, jus, boissons gazeuses et bonbons) et on remplace son contenu par des solutions saines (eau, eau pétillante, collations santé, etc.).
  4. Choisir des activités qui bougent. On visite (à pied dans la mesure du possible) les musées, les galeries d’art et les quartiers pittoresques. On se rend dans les festivals, on joue avec les enfants sur le bord de l’eau, on fait du canot, du pédalo, du vélo ou on va aux glissades d’eau. Que diriez-vous d’aller cueillir des fruits ou de grimper au sommet d’une montagne? Les vacances, c’est parfait pour essayer une via ferrata ou un parcours d’hébertisme aérien. Il pleut? On en profite pour visiter un centre d’escalade intérieur ou un centre d’amusement pour enfants. On n’oublie pas d’apporter les collations et le pique-nique (si on souhaite éviter le resto fast-food).
  5. Pas d’Internet. Hum! On entend déjà les ados rechigner… On limite à une heure par jour l’accès à Internet. On avertit les enfants pour qu’ils apportent des livres et des jeux. Et la consigne vaut aussi pour les parents : on consulte Facebook et sa boîte courriel une seule fois par jour. On évitera ainsi de perdre du temps et on fait une petite cure de désintoxication.
  6. Profiter des installations pour faire de l’exercice. À l’hôtel, on visite la piscine et le gym pendant notre séjour. En camping ou sur la route, on recherche un parc municipal qui offre des appareils d’exercice ou on profite des aménagements (pistes cyclables, parcs, boardwalk, sentiers balisés…) pour faire un jogging matinal.
  7. Une bouteille d’eau par personne. On la transporte partout. On pourra la remplir dans les fontaines publiques et ainsi éviter d’en acheter (donc de polluer) ou pire encore de consommer des boissons gazeuses ou des jus sucrés. On s’hydrate encore plus si on fait du sport ou si on passe la journée au soleil.
  8. Relaxer. Eh oui, les vacances c’est aussi pour ça! On décroche vraiment du travail (pas d’appels ni de courriels) et on fait une méditation de 5 minutes chaque jour. On pense à se coucher plus tôt à quelques reprises, question de profiter des golden minutes (minutes avant minuit : plus récupératrices, car le taux de mélatonine dans le sang est plus élevé) et de vraiment revenir à la maison, énergisé.
  9. Se gâter avec modération. On est tout de même en vacances. On ne veut pas non plus se priver de tout et se sentir frustré. On savoure avec modération les plaisirs de la vie (la crème glacée gelato, une journée farniente sur la plage, une grasse matinée, une poutine, une sangria, etc.). À chacun son plaisir ! Il faut aussi en profiter, non?!

Bonnes vacances!

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Le secret pour changer ses habitudes de vie

Chaque année, c’est la même histoire : vous souhaitez apporter des changements significatifs dans votre vie, mais vous n’y arrivez pas. Dans cet article, découvrez comment s’opère le changement : quels sont les processus qui s’y rattachent et comment en tirer en profit pour développer de nouvelles habitudes de vie plus saines.

Changer une habitude de vie n’a rien de facile. Que l’objectif soit de manger plus de légumes chaque jour, méditer 3 fois par semaine ou simplement emprunter l’escalier au bureau, le processus du changement demeure le même. Il demande du temps, de l’énergie, de la volonté et de la motivation.

Comment se fait-il que notre voisine réussisse son virage santé alors que nous peinons à marcher 15 minutes quotidiennement? A-t-elle un secret? Existe-t-il une méthode pour atteindre nos objectifs de mieux-être et de santé? Peut-être bien…

De nombreux professionnels de la santé spécialisés dans l’adoption de saines habitudes de vie utilisent dans leur pratique le modèle de changement transthéorique. Il a été rapporté que la connaissance de ce modèle par une personne améliore ses chances de réussir et d’intégrer un changement positif et définitif dans sa vie.

Le modèle de changement transthéorique

Ce modèle, né dans les années 80, est divisé en 6 stades principaux.

  1. Préréflexion (ou précontemplation). Il s’agit du stade dans lequel une personne ne veut pas changer son habitude de vie. Elle n’a pas conscience du problème ou du besoin. Elle ne démontre pas d’intention de changement et offre une résistance. Ex. : Je n’ai pas besoin de changer mon alimentation, je suis bien comme ça.
  2. Réflexion. À ce stade, la personne réalise qu’il y a un problème ou un besoin. Il y a prise de conscience des avantages et des bienfaits potentiels d’un changement et la personne songe à passer à l’action. C’est une période de doutes, d’hésitation et d’ambivalence où la personne ne se sent pas encore prête à poser des gestes concrets. Ex. : Je me sentirais sûrement mieux si je mangeais moins de malbouffe et plus de légumes.
  3. Préparation. Durant cette phase, la personne est convaincue des bienfaits du changement qu’elle juge désormais incontournable. Elle est consciente des efforts qu’elle devra déployer pour modifier cette habitude. C’est l’étape du plan stratégique avec identification des actions à poser, des défis à relever et des échéances. Quelques petites actions concrètes sont mises en œuvre en vue de préparer le changement. La date est fixée. Ex. : Je suis prêt à améliorer mon alimentation, car je sais que je vais me sentir plus en forme et que je serai moins souvent malade. J’emprunte un livre de recettes santé et je fais quelques recherches sur le web pour dresser un nouveau menu hebdomadaire.
  4. Action. Il s’agit de l’étape de l’exécution du plan. La personne pose les gestes concrets prévus dans le plan d’action. Il est parfois préférable de modifier l’environnement pour faciliter la transition. À cette étape, il est indispensable que la personne révise ses croyances et adopte une attitude positive. Ex. : Je fais le ménage de mon garde-manger et jette les produits malsains. Je vais à l’épicerie avec ma liste pour acheter des légumes, des fruits et d’autres produits frais et sains pour réaliser mes recettes.
  5. Maintien ou stabilisation. Le changement apporté doit être maintenu plus de 6 mois avant d’être vraiment intégré. La rechute doit être envisagée et un plan doit être mis en place au cas où l’échec adviendrait. Un obstacle, un défi ou un changement important dans la vie de la personne peut mener à l’échec du changement (deuil, maladie, accident, finances, etc.). Ex. : Voilà maintenant 3 mois que je mange plus sainement. Mais le décès de ma sœur a tout chamboulé. Je suis retombé dans mes vieilles habitudes.
  6. Conclusion ou rechute. Il est très fréquent de subir un échec lors de l’adoption d’un nouveau comportement, il s’agit presque d’une étape cruciale du processus. La personne doit refaire le cycle, parfois à plusieurs reprises, avant de conclure le changement pour de bon. La reprise du cycle se fait généralement plus rapidement et la personne peut apprendre de ses erreurs. Ex. : Ce n’est pas grave d’avoir chuté, je me ressaisis. Je me remémore les raisons qui m’ont poussé à changer et ressors mon livre de recettes. Pas question de tomber dans la culpabilité ou l’anxiété. Tout le monde fait des erreurs et j’apprendrai de mon expérience.

Comment profiter de vos nouvelles connaissances?

Chanceux que vous êtes, vous connaissez désormais ce modèle et avez donc de meilleures chances de réussir le changement que vous souhaitez apporter dans votre vie.

Toutes les étapes du modèle de changement transthéorique doivent être franchies dans l’ordre, mais il se peut que vous régressiez en cours de route. Soyez sans crainte, c’est tout à fait normal, cela fait même partie du processus.

Évaluez d’abord votre situation : à quel stade êtes-vous? Si vous lisez ce texte, il est fort probable que vous ayez outrepassé l’étape de préréflexion et que vous êtes au stade de réflexion ou encore de préparation. Voici quelles tâches doivent être accomplies afin de passer d’une étape à l’autre.

  • De la préréflexion à la réflexion. Vous devez vous informer, auprès de votre entourage, sur le web, dans un documentaire ou un livre, à une conférence, etc. Pourquoi apporter ce changement? Quels sont les bienfaits pour la santé? Quels sont les avantages du changement et les désavantages du statu quo? Il est primordial d’accepter votre responsabilité de ce changement (personne ne peut le faire pour vous).
  • De la réflexion à la préparation. Il est temps de voir les avantages comparativement aux désavantages du changement, de mesurer les efforts et le temps requis pour réaliser ce changement. C’est le moment de prendre la décision : vous signez un contrat avec vous-même. Parlez-en à votre entourage afin de concrétiser la décision et de bénéficier du soutien de vos proches.
  • De la préparation à l’action. Les objectifs doivent être clairs et réalistes, les étapes du plan doivent être bien définies. Établissez vos priorités et dégagez votre horaire pour laisser place au nouveau changement. Apportez les modifications nécessaires à votre environnement avant de passer à l’action.
  • De l’action au maintien. Ici, vous aurez besoin de temps et d’énergie. Le changement sera probablement plus difficile au début, mais les choses couleront plus facilement avec le temps. Pour maintenir votre changement, vous devrez modifier vos patrons de pensées, ceux qui vous tenaient prisonniers de votre ancienne habitude. Encouragez-vous, soyez indulgent envers vous-même et n’hésitez pas à demander le soutien de votre entourage.
  • Du maintien vers la conclusion. Ici, il est important d’anticiper la rechute, d’établir le plan de relance. Vous devrez peut-être refaire toutes les étapes. Ne voyez pas ça comme un échec et, surtout, restez confiant dans vos capacités.

Le secret de la réussite

Les chercheurs se penchent sur cette question depuis longtemps. Si nous avions une réponse toute faite, les compagnies de tabac feraient beaucoup moins de profits. Mais la science, et surtout l’expérience des gens qui ont réussi, apporte tout de même quelques réponses. Voici nos meilleures astuces.

  • Choisir un objectif en accord avec ses valeurs et ses goûts. Le plus important : faites-le pour vous. Si vous entreprenez votre changement avec du ressentiment, des restrictions ou en subissant le contrôle de quelqu’un d’autre, vous ne pourrez pas mettre en œuvre ce qui est nécessaire à sa réussite. À quel point êtes-vous prêt à faire CE changement? Si vous vous inscrivez à une session de Zumba pour bouger davantage et accompagner une amie, mais que vous n’aimez pas danser, il y a peu de chance que vous en ressortiez gagnant.
  • L’autocompassion. Il a été démontré que l’autocompassion était positivement associée aux comportements prônant la santé et négativement liée aux symptômes physiques. L’autocompassion privilégie la gentillesse envers soi plutôt que le jugement, l’humanité plutôt que l’isolement et la pleine conscience plutôt que la suridentification. En d’autres mots, vous devez cesser de vous critiquer sévèrement et choisir d’être indulgent envers vous-même, connectez-vous aux expériences humaines des autres en évitant l’indifférence, puis apprenez à reconnaître et vivre vos émotions, plutôt que de les réprimer, les attacher ou les ruminer.
  • Prenez le temps de visualiser et d’écrire ce que vous voulez vraiment. Si vous souhaitez, par exemple, devenir une version améliorée de vous-même, en meilleure santé et mieux dans votre peau, fermez les yeux quelques secondes pour vous imaginer. Vous pouvez ensuite écrire ce que vous voyez ou fabriquer un tableau de visualisation, selon vos aptitudes et vos goûts. Garder en tête cet objectif ultime, vous pourrez vous y rapporter dans les moments difficiles. Intégrez la notion du long chemin parsemé d’embûches. Chaque changement que vous ferez, un à la fois, vous mènera plus près de ce rêve. Et vous récolterez les bienfaits tout au long du processus, pas seulement à l’arrivée.
  • Reprogrammer sa notion de plaisir. Les mauvaises habitudes de vie sont souvent liées au plaisir, particulièrement lorsque ces habitudes sont devenues des dépendances. Les mécanismes de récompenses sont activés dans le cerveau, ce qui entraîne ledit plaisir, éphémère la plupart du temps.
    Exemples : fumer une cigarette, prendre de la cocaïne, boire de l’alcool, manger des sucreries ou de la malbouffe, etc. Ces mécanismes de récompense deviennent inactifs lorsqu’ils sont privés de leur déclencheur, du moins au début.
    Ce sont les moments les plus difficiles liés au changement. Le plaisir sera au plus bas. Mais à chaque renoncement de cette mauvaise habitude que vous ferez, vous vous rapprocherez d’un plaisir plus sain en plus d’acquérir de la confiance. Jusqu’au jour où vous aurez vaincu la dépendance et créé de nouveaux patrons de récompense dans votre cerveau.
    Le plaisir que vous apportait jadis une cigarette sera désormais obtenu par une l’exécution d’une activité physique, par exemple.

 

Références
Prochaska et coll., « The transtheoretical model of health behavior change », American Journal of Health Promotion, septembre-octobre 1997, 12:1, p. 23-48.
Prochaska, DiClemente et Norcross, « In search of how people change. Applications to addictive behaviors », American Psychology, septembre 1992, 47(9), p. 1102-1114.
Dunne et coll., « Brief report: Self-compassion, physical health and the mediating role of health-promoting behaviours », Journal of Health Psychology, publié en ligne en avril 2016. https://doi.org/10.1177/1359105316643377

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