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Un diagnostic d’arthrose? Voici tout ce que vous devez savoir pour optimiser votre santé

L’arthrose, également connue sous le nom d’ostéoarthrose, est la forme la plus fréquente d’arthrite. Autrefois associée presque exclusivement au processus de vieillissement, il n’y a aucun doute qu’elle fait maintenant partie des conditions de santé neuromusculosquelettiques les plus diagnostiquées. Bien que les symptômes perçus soient relativement les mêmes d’une personne à l’autre, l’arthrose demeure quand même une condition complexe. Dans cet article, vous découvrirez les différents types d’arthrose, les causes qui mènent à son diagnostic ainsi que les pistes de solution afin de soulager les douleurs associées à cette condition dégénérative.

L’arthrose en chiffres

Comme mentionné d’entrée de jeu, l’arthrose est une condition neuromusculosquelettique très répandue. En effet, elle est la condition articulaire la plus diagnostiquée. Elle peut se quantifier comme ceci au sein de la population générale :

  • L’arthrose commence souvent lors de la quarantaine ou la cinquantaine.
  • Elle touchera pratiquement tout le monde.
  • Avant 40 ans, les hommes sont souvent plus touchés par l’arthrose que les femmes.
  • Malgré la présence de signes visibles d’arthrose à la radiographie, seulement 50% des gens auront une douleur associée.
  • Entre 50 ans et 70 ans, les femmes développeront plus souvent la maladie que les hommes.
  • Après 70 ans, autant d’hommes que de femmes développeront l’arthrose.
  • L’arthrose figure parmi les principales causes d’incapacité et de limitation chez les personnes âgées.

L’arthrose et ses prédispositions : comment éviter l’apparition de la maladie

Bien que l’apparition de l’arthrose ait toujours été associée à des facteurs mécaniques, comme les traumatismes, la surcharge sur les articulations (ex.: travail physique) ou l’usure liée au vieillissement, d’autres conditions pourraient être en cause, notamment l’excès de poids, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète et la ménopause.

En conséquence, sans nécessairement certifier que l’arthrose ne se développera pas, les habitudes de vie auraient un grand impact sur le développement de cette maladie. La prévention a toujours été la clé, n’est-ce pas?

L’excès de poids, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète peuvent survenir en partie en raison des habitudes alimentaires. En adoptant une alimentation saine et équilibrée, les chances d’être atteint de ces maladies sont diminuées et, par le fait même, on minimise une partie des risques potentiellement associés à l’installation de l’arthrose.

La subluxation vertébrale se réfère à une dysfonction mécanique et neurologique d’une articulation. Elle peut découler de différents facteurs, comme les mauvaises habitudes de vie, les traumatismes et le stress. Elle provoque généralement une perte de mouvement vertébral qui est souvent asymptomatique au départ et qui, par la suite, peut devenir douloureuse. Puisqu’elle est associée à une perte de mouvement articulaire, elle peut elle aussi entraîner le développement de l’arthrose. Puisque le chiropraticien traite la subluxation vertébrale, vous comprendrez qu’un suivi chiropratique pourrait grandement faire partie de votre plan d’action afin de maintenir une santé articulaire optimale!

L’arthrose : pourquoi et comment

L’arthrose est une condition qui altère la structure des éléments qui composent une articulation :

Lorsqu’une articulation est touchée par l’arthrose, des modifications structurelles surviennent :

  • Le cartilage s’amincit, devient irrégulier et perd son élasticité.
  • Le cartilage peut se décomposer et laisser des débris à l’intérieur de la capsule articulaire.
  • L’os, pour stabiliser l’articulation, tente de se réparer en développant ce que l’on appelle des éperons osseux (ostéophytes). En d’autres mots, l’os crée de l’os pour tenter de se stabiliser.
  • La quantité de liquide synovial présent dans l’articulation diminue.

Lorsque le cartilage devient très mince, les surfaces osseuses se rapprochent et à un stade très avancé, elles peuvent même fusionner l’une avec l’autre, ce qui entraîne une limitation (voire un arrêt) du mouvement articulaire. L’articulation peut même se déformer, comme on peut souvent l’observer aux doigts des femmes d’un certain âge. Bien qu’il soit évolutif, ce processus dégénératif est lent : la fusion articulaire et la déformation ne surviennent qu’au stade final, ce qui peut également ne jamais survenir. Moins une articulation est mobile, plus elle tendra à se fusionner. Compte tenu de ce fait, maintenir le mouvement articulaire sera l’élément clé pour aider à retarder la progression de l’arthrose. Ce point sera couvert de façon plus détaillée dans les prochains paragraphes.

L’arthrose peut toucher n’importe quelle articulation. Elle est toutefois plus présente au niveau des articulations qui supportent un poids comme le genou et la hanche. Bien qu’elles ne supportent pas de grosse charge en soi, les articulations des doigts, de la base des pouces, du cou, de la colonne lombaire et des gros orteils sont souvent touchées par l’arthrose.

L’arthrose peut également être classée en 2 types :

  • Arthrose primaire
    L’arthrose primaire est de cause inconnue et représente la majorité des cas d’arthrose. Elle peut toucher une seule articulation, ou au contraire, plusieurs à la fois.
  • Arthrose secondaire
    Comme son nom l’indique, l’arthrose secondaire est “secondaire” à une autre condition :

    • Infection
    • Malformation/anomalie articulaire
    • Maladie affectant le cartilage articulaire comme l’arthrite rhumatoïde ou la goutte

Les signes de dégénérescence articulaire sont visibles sur radiographie et cette méthode diagnostique sera la première utilisée afin de déterminer si un patient est atteint d’arthrose. Bien sûr, certains signes physiques, comme la difformité, orientent vers un diagnostic d’arthrose, mais elle ne pourra être confirmée et gradée que par une technique diagnostique de ce genre.

L’arthrose dans un contexte spécifique

L’arthrose se comporte différemment en fonction de certains contextes. En voici quelques-uns :

  • Traumatisme
    Lorsqu’une articulation subit un traumatisme, à moins d’être correctement traitée, son fonctionnement peut être altéré. Cela peut entraîner une dégénérescence prématurée des structures articulaires et conséquemment mener à l’arthrose. Certains sportifs, notamment dans des disciplines comme le football, le hockey, le ski alpin, le ski acrobatique, le ballet et le VTT, sont particulièrement exposés à des blessures susceptibles de provoquer cette affection.
  • La surutilisation et la surcharge
    Certaines formes de travail ou postures de travail mettent les articulations à épreuve. En conséquence, un processus de dégénérescence peut s’installer. De façon imagée, ces postures pourraient être perçues comme des microtraumatismes et engendrer les mêmes conséquences articulaires que lors d’un traumatisme direct et franc.
  • Les malformations congénitales
    Certaines conditions prédisposent à l’installation précoce d’arthrose. En effet, si une articulation n’est pas structurée comme prévu ou si les os qui la composent n’ont pas la forme habituelle, le mouvement n’est pas optimal, ce qui peut mener à l’apparition de cette condition.

L’arthrose : comment savoir qu’elle est présente

Comme mentionné précédemment, la seule façon de conclure à un diagnostic d’arthrose est en passant par une imagerie diagnostique, notamment la radiographie. Pour le patient, certains signes et symptômes seront présents (ou non), mais variables en fonction de l’articulation touchée et de la sévérité de la condition :

  • Douleur articulaire (pas toujours présente), aggravée par les mouvements impliquant un effort sous charge (ex.: course).
  • Dans certains cas, la douleur peut couvrir une zone plus grande que celle qui englobe l’articulation. C’est ce que l’on appelle une douleur irradiée.
  • Douleur généralement soulagée par le repos.
  • Sensation de raideur articulaire au lever qui disparaît généralement en moins de 30 minutes. Si elles persistent au-delà de cette durée, cela pourrait indiquer davantage une forme d’arthrite.
  • Diminution de l’amplitude de mouvement.
  • Parfois, des grincements peuvent être entendus lorsque l’articulation est en mouvement.
  • Œdème articulaire.

L’arthrose : comment favoriser le maintien du mouvement articulaire et limiter la progression

Puisque l’évolution de l’arthrose est généralement lente, le maintien précoce de la mobilité articulaire pourrait grandement contribuer à freiner la progression. Sachant maintenant que la subluxation vertébrale, le chiropraticien pourrait quant à lui faire partie des professionnels à consulter afin de préserver la qualité du mouvement.

Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Puisque l’arthrose fait partie de ces conditions, il peut donc grader le stade auquel se trouve l’arthrose et déterminer ce qui peut être fait afin de préserver le mouvement, aider au soulagement de la douleur et ainsi participer au maintien de la santé globale de son patient.

En plus de son traitement chiropratique proprement dit, il pourrait également vous donner de judicieux conseils sur différents sujets afin d’aider au maintien de la mobilité articulaire :

L’arthrose ne se guérit pas, mais nul doute qu’il pourrait vous aider avec la gestion de votre douleur. N’hésitez pas à le consulter!

 

Sources, telles que consultées le 22 octobre 2024 :

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/arthrose.html

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux-articulaires-et-musculaires/maladies-articulaires/arthrose#Causes_v729722_fr

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Retraités actifs et aînés : 5 bonnes raisons pour consulter un chiropraticien

Nombreux sont ceux qui croient – à tort – que la chiropratique ne convient pas aux aînés. Il n’est pas rare d’entendre : « les os des aînés sont trop fragiles » ou encore « les manipulations chiropratiques sont trop énergiques pour les personnes âgées ». Si vous pensez que ces gens ont raison, vous serez surpris de lire ce qui suit.

1) Les soins chiropratiques sont adaptés aux aînés. Le chiropraticien prend le temps d’évaluer et d’examiner chaque patient qu’il traite : son état de santé global, ses antécédents, l’état de sa colonne vertébrale, etc. Toutes ces informations lui permettent d’établir un diagnostic et de proposer un plan de traitement adapté à chacun. Il est vrai que les manipulations articulaires peuvent être risquées lorsqu’elles sont faites par une personne qui ne détient pas les compétences requises. Mais le docteur en chiropratique possède toutes les connaissances nécessaires pour déterminer les différents facteurs de risque. S’il le juge adéquat, il pourrait opter pour des techniques alternatives.

2) Pour soulager les douleurs. Le vieillissement des articulations, muscles et tendons ainsi que la dégradation du cartilage sont souvent source de douleurs, d’inconforts et de raideurs. La dégénérescence des articulations, que l’on nomme arthrose ou ostéo-arthrite, touche environ une personne sur dix. Parmi celles-ci, 45 % ont plus de 65 ans.

Il n’est pas facile de vivre chaque jour avec des douleurs. Bon nombre des personnes qui souffrent d’ostéo-arthrite (près de 40 %) ont recours à des médicaments pour les soulager. Mais compte tenu de la chronicité de l’arthrose (l’arthrose ne se guérit pas), les effets secondaires de cette médication antidouleur (anti-inflammatoires, analgésiques, opiacés, etc.) deviennent souvent source d’autres problèmes comme des troubles digestifs, des problèmes rénaux ou un risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Les soins chiropratiques peuvent aider à soulager de façon naturelle les douleurs causées par l’arthrose et l’arthrite. Ils entraîneront peu ou pas d’effets secondaires négatifs. Même que bien souvent, d’autres effets bénéfiques peuvent survenir comme une réduction des maux de tête, une diminution de la fatigue ou une amélioration du sommeil puisque l’ajustement chiropratique agit directement sur le système nerveux (qui lui contrôle toutes les fonctions du corps).

3) Pour une plus grande mobilité. Les ajustements chiropratiques augmentent le mouvement des articulations. À l’aide de diverses techniques, le chiropraticien pourra améliorer votre mobilité et vous prodiguer des conseils qui vous aideront à demeurer souple. Garder sa mobilité est un défi de taille en vieillissant. Demeurer actif et faire vérifier régulièrement sa colonne vertébrale par un chiropraticien contribuent au maintien de la mobilité.

4) Pour la prévention des chutes. Les soins chiropratiques permettent une fonction optimale à la fois des articulations et du système nerveux. En vieillissant, l’équilibre, la proprioception (perception de notre corps dans l’espace) et les réflexes sont moins efficaces. La chiropratique maximise ces différentes fonctions, réduisant ainsi le risque de chute. Un docteur en chiropratique sera aussi en mesure de vous donner des trucs et astuces pour rendre votre maison et vos déplacements plus sécuritaires.

5) Pour plus de vitalité et d’énergie. Parce qu’ils sont soulagés de leurs douleurs et inconforts, les aînés qui sont suivis en chiropratique peuvent davantage profiter de la vie. Ils sont moins contraints et peuvent par conséquent faire plus d’exercice physique et participer à des rencontres sociales. De plus, le docteur en chiropratique peut conseiller les aînés sur leur alimentation et leurs habitudes de sommeil.

Vieillir en forme et en santé, c’est possible! En adoptant de saines habitudes de vie et en visitant régulièrement un chiropraticien, les aînés peuvent profiter pleinement de leurs années de retraite bien méritées.

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Retraités actifs et aînés : 5 bonnes raisons pour consulter un chiropraticien

Nombreux sont ceux qui croient – à tort – que la chiropratique ne convient pas aux aînés. Il n’est pas rare d’entendre : « les os des aînés sont trop fragiles » ou encore « les manipulations chiropratiques sont trop énergiques pour les personnes âgées ». Si vous pensez que ces gens ont raison, vous serez surpris de lire ce qui suit.

1) Les soins chiropratiques sont adaptés aux aînés. Le chiropraticien prend le temps d’évaluer et d’examiner chaque patient qu’il traite : son état de santé global, ses antécédents, l’état de sa colonne vertébrale, etc. Toutes ces informations lui permettent d’établir un diagnostic et de proposer un plan de traitement adapté à chacun. Il est vrai que les manipulations articulaires peuvent être risquées lorsqu’elles sont faites par une personne qui ne détient pas les compétences requises. Mais le docteur en chiropratique possède toutes les connaissances nécessaires pour déterminer les différents facteurs de risque. S’il le juge adéquat, il pourrait opter pour des techniques alternatives.

2) Pour soulager les douleurs. Le vieillissement des articulations, muscles et tendons ainsi que la dégradation du cartilage sont souvent source de douleurs, d’inconforts et de raideurs. La dégénérescence des articulations, que l’on nomme arthrose ou ostéo-arthrite, touche environ une personne sur dix. Parmi celles-ci, 45 % ont plus de 65 ans.

Il n’est pas facile de vivre chaque jour avec des douleurs. Bon nombre des personnes qui souffrent d’ostéo-arthrite (près de 40 %) ont recours à des médicaments pour les soulager. Mais compte tenu de la chronicité de l’arthrose (l’arthrose ne se guérit pas), les effets secondaires de cette médication antidouleur (anti-inflammatoires, analgésiques, opiacés, etc.) deviennent souvent source d’autres problèmes comme des troubles digestifs, des problèmes rénaux ou un risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Les soins chiropratiques peuvent aider à soulager de façon naturelle les douleurs causées par l’arthrose et l’arthrite. Ils entraîneront peu ou pas d’effets secondaires négatifs. Même que bien souvent, d’autres effets bénéfiques peuvent survenir comme une réduction des maux de tête, une diminution de la fatigue ou une amélioration du sommeil puisque l’ajustement chiropratique agit directement sur le système nerveux (qui lui contrôle toutes les fonctions du corps).

3) Pour une plus grande mobilité. Les ajustements chiropratiques augmentent le mouvement des articulations. À l’aide de diverses techniques, le chiropraticien pourra améliorer votre mobilité et vous prodiguer des conseils qui vous aideront à demeurer souple. Garder sa mobilité est un défi de taille en vieillissant. Demeurer actif et faire vérifier régulièrement sa colonne vertébrale par un chiropraticien contribuent au maintien de la mobilité.

4) Pour la prévention des chutes. Les soins chiropratiques permettent une fonction optimale à la fois des articulations et du système nerveux. En vieillissant, l’équilibre, la proprioception (perception de notre corps dans l’espace) et les réflexes sont moins efficaces. La chiropratique maximise ces différentes fonctions, réduisant ainsi le risque de chute. Un docteur en chiropratique sera aussi en mesure de vous donner des trucs et astuces pour rendre votre maison et vos déplacements plus sécuritaires.

5) Pour plus de vitalité et d’énergie. Parce qu’ils sont soulagés de leurs douleurs et inconforts, les aînés qui sont suivis en chiropratique peuvent davantage profiter de la vie. Ils sont moins contraints et peuvent par conséquent faire plus d’exercice physique et participer à des rencontres sociales. De plus, le docteur en chiropratique peut conseiller les aînés sur leur alimentation et leurs habitudes de sommeil.

Vieillir en forme et en santé, c’est possible! En adoptant de saines habitudes de vie et en visitant régulièrement un chiropraticien, les aînés peuvent profiter pleinement de leurs années de retraite bien méritées.

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8 secrets pour vivre vieux et en santé

Qu’ont en commun les centenaires qui débordent d’énergie et de vitalité? Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps, mais surtout en santé et heureux?

Depuis son fondement, la science se penche sur la question. On fait chaque jour de nouvelles découvertes sur le vieillissement et les façons de le retarder.

Plus récemment, les chercheurs ont fait un lien entre les télomères et l’espérance de vie. Les télomères représentent les extrémités repliées des chromosomes, qui protègent en quelque sorte l’ADN. Chaque fois qu’une cellule se reproduit, le télomère raccourcit. Lorsque le télomère devient trop court, la cellule vieillit et meurt. Plus les télomères sont longs, plus la cellule pourra se diviser, ce qui est un bon indicateur d’une vie prolongée. Les saines habitudes de vie influencent positivement la longueur des télomères.

On entend souvent dire que la longévité est génétique, mais on sait désormais que c’est faux, du moins en partie. Souffler 100 chandelles, c’est environ 10 % de génétique et 90 % de style de vie (le tout mêlé à un peu de chance).

Alors, si on veut vivre vieux et en santé, on fait quoi?

  1. Alimentation saine et variée. Un régime alimentaire principalement composé de végétaux, auquel on peut ajouter un peu de protéines animales, est adopté par nombre de centenaires. Manger moins (à 80 % de sa satiété, pour permettre au signal de se rendre au cerveau) pourrait allonger la durée de vie. Évidemment, bannir les aliments transformés et la malbouffe va de soi si notre objectif est de vivre vieux et en santé.
  2. Exercice physique modéré. Une marche quotidienne d’environ 15 minutes se glisse dans la routine de nombreux centenaires. Les travaux manuels comme le jardinage ou l’ébénisterie sont souvent accomplis par les personnes qui vivent longtemps.
  3. Un sommeil suffisant et réparateur. Selon le cardiologue Dr Joël Khan, les télomères sont plus longs chez les personnes qui dorment au moins 7 heures par nuit. Pour un sommeil efficace, on se fixe un horaire et on évite autant que possible le sommeil assisté (médicament, drogue, etc.).
  4. Reconnaissance et gestion du stress. Il existe du bon stress certes, mais lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation du corps et qu’il devient chronique, le stress contribue au vieillissement prématuré. Divers processus chimiques, comme l’oxydation et l’inflammation, envahissent le corps et surchargent le système nerveux, ce qui conduit à un débalancement biochimique puis à la mort des cellules.
    Il est d’abord indispensable d’apprendre à reconnaître les sources de stress et à les réduire. Ensuite, il faut gérer le stress résiduel. La science a prouvé l’efficacité de plusieurs techniques : la méditation, les respirations, la prière et le yoga, par exemple. D’autres activités comme le sport, les loisirs ou les clubs sociaux peuvent aider à mieux gérer le stress.
  5. Un environnement sain et non toxique. La consommation de tabac, de drogue et d’alcool doit être évitée. On tente aussi de réduire notre exposition aux toxines environnementales comme la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les composés cancérigènes et les parfums cachés dans les cosmétiques ou les produits ménagers. On prend des médicaments seulement si c’est vraiment nécessaire.
  6. Des liens familiaux et sociaux forts. Entretenir des relations stables, bienveillantes et satisfaisantes avec les autres est un trait commun à la plupart des centenaires. Vivre près des gens qu’on aime et poursuivre l’objectif de les rendre heureux contribue à la longévité, tout comme exprimer nos sentiments envers eux.
  7. Une attitude positive et pas trop d’ambition. Il semblerait que les gens qui vivent longtemps voient plus souvent le verre à moitié plein. Aussi, ils ont confiance en eux et en la vie, font preuve de détermination, de reconnaissance et sont authentiques. Fait intéressant : ils ont une ambition modérée. La plupart vivent une vie paisible, centrée sur le moment présent. Bien peu d’entre eux ont occupé un poste exigeant et stressant; président d’une multinationale, par exemple. Toutefois, les centenaires sont nombreux à travailler tout au long de leur vie, mais de façon équilibrée et surtout passionnée.
  8. Un système nerveux optimal. Les exercices cognitifs (comme les mots croisés ou les sudokus) sont bénéfiques pour la fonction du cerveau, mais le moyen le plus efficace d’optimiser le système nerveux demeure l’ajustement chiropratique. D’abord parce qu’il a un impact majeur sur la biomécanique de la colonne vertébrale, mais aussi parce qu’il agit directement sur la fonction du système nerveux. Le système nerveux est l’ultime responsable de l’équilibre fonctionnel du corps. Il coordonne l’ensemble des systèmes (digestif, cardiaque, pulmonaire, immunitaire, etc.).
    Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de fonctionner au meilleur de sa capacité, ce qui concède au corps une adaptabilité idéale face au stress tout en facilitant le processus de guérison. Un corps équilibré, dont la fonction est optimale, combat mieux l’inflammation, les infections et l’oxydation, réduisant ainsi le vieillissement prématuré.

Plus de recherches devront être faites, mais une étude de cas (1) sur une patiente de 35 ans a démontré un allongement considérable de ses télomères après seulement cinq mois de soins chiropratiques. Une nouvelle plus qu’emballante pour la chiropratique, qui aura une fois de plus étonné la communauté scientifique.

 

1. Fedorchuk C, Lightstone DF, McCoy M, Harrison DE (2017) Increased Telomere Length and Improvements in Dysautonomia, Quality of Life, and Neck and Back Pain Following Correction of Sagittal Cervical Alignment Using Chiropractic BioPhysics® Technique. Journal of Molecular and Genetic Medecine, 11:269.
2. Arsenis NC, You T, Ogawa EF, Tinsley GM, Zuo L. Physical activity and telomere length: Impact of aging and potential mechanisms of action. Oncotarget. 2017;8(27):45008-45019.
3. Song Z, von Figura G, Liu Y, et al. Lifestyle impacts on the aging-associated expression of biomarkers of DNA damage and telomere dysfunction in human blood. Aging Cell. 2010;9(4):607-15.
4. https://spinalresearch.com.au/nine-years-younger/ (Consulté le 7 janvier 2019)
5. https://www.mindbodygreen.com/0-9028/how-to-live-to-be-100-a-cardiologist-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)
6. https://www.mindbodygreen.com/0-24841/how-to-sleep-better-to-live-longer-a-doctor-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)

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8 secrets pour vivre vieux et en santé

Qu’ont en commun les centenaires qui débordent d’énergie et de vitalité? Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps, mais surtout en santé et heureux?

Depuis son fondement, la science se penche sur la question. On fait chaque jour de nouvelles découvertes sur le vieillissement et les façons de le retarder.

Plus récemment, les chercheurs ont fait un lien entre les télomères et l’espérance de vie. Les télomères représentent les extrémités repliées des chromosomes, qui protègent en quelque sorte l’ADN. Chaque fois qu’une cellule se reproduit, le télomère raccourcit. Lorsque le télomère devient trop court, la cellule vieillit et meurt. Plus les télomères sont longs, plus la cellule pourra se diviser, ce qui est un bon indicateur d’une vie prolongée. Les saines habitudes de vie influencent positivement la longueur des télomères.

On entend souvent dire que la longévité est génétique, mais on sait désormais que c’est faux, du moins en partie. Souffler 100 chandelles, c’est environ 10 % de génétique et 90 % de style de vie (le tout mêlé à un peu de chance).

Alors, si on veut vivre vieux et en santé, on fait quoi?

  1. Alimentation saine et variée. Un régime alimentaire principalement composé de végétaux, auquel on peut ajouter un peu de protéines animales, est adopté par nombre de centenaires. Manger moins (à 80 % de sa satiété, pour permettre au signal de se rendre au cerveau) pourrait allonger la durée de vie. Évidemment, bannir les aliments transformés et la malbouffe va de soi si notre objectif est de vivre vieux et en santé.
  2. Exercice physique modéré. Une marche quotidienne d’environ 15 minutes se glisse dans la routine de nombreux centenaires. Les travaux manuels comme le jardinage ou l’ébénisterie sont souvent accomplis par les personnes qui vivent longtemps.
  3. Un sommeil suffisant et réparateur. Selon le cardiologue Dr Joël Khan, les télomères sont plus longs chez les personnes qui dorment au moins 7 heures par nuit. Pour un sommeil efficace, on se fixe un horaire et on évite autant que possible le sommeil assisté (médicament, drogue, etc.).
  4. Reconnaissance et gestion du stress. Il existe du bon stress certes, mais lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation du corps et qu’il devient chronique, le stress contribue au vieillissement prématuré. Divers processus chimiques, comme l’oxydation et l’inflammation, envahissent le corps et surchargent le système nerveux, ce qui conduit à un débalancement biochimique puis à la mort des cellules.
    Il est d’abord indispensable d’apprendre à reconnaître les sources de stress et à les réduire. Ensuite, il faut gérer le stress résiduel. La science a prouvé l’efficacité de plusieurs techniques : la méditation, les respirations, la prière et le yoga, par exemple. D’autres activités comme le sport, les loisirs ou les clubs sociaux peuvent aider à mieux gérer le stress.
  5. Un environnement sain et non toxique. La consommation de tabac, de drogue et d’alcool doit être évitée. On tente aussi de réduire notre exposition aux toxines environnementales comme la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les composés cancérigènes et les parfums cachés dans les cosmétiques ou les produits ménagers. On prend des médicaments seulement si c’est vraiment nécessaire.
  6. Des liens familiaux et sociaux forts. Entretenir des relations stables, bienveillantes et satisfaisantes avec les autres est un trait commun à la plupart des centenaires. Vivre près des gens qu’on aime et poursuivre l’objectif de les rendre heureux contribue à la longévité, tout comme exprimer nos sentiments envers eux.
  7. Une attitude positive et pas trop d’ambition. Il semblerait que les gens qui vivent longtemps voient plus souvent le verre à moitié plein. Aussi, ils ont confiance en eux et en la vie, font preuve de détermination, de reconnaissance et sont authentiques. Fait intéressant : ils ont une ambition modérée. La plupart vivent une vie paisible, centrée sur le moment présent. Bien peu d’entre eux ont occupé un poste exigeant et stressant; président d’une multinationale, par exemple. Toutefois, les centenaires sont nombreux à travailler tout au long de leur vie, mais de façon équilibrée et surtout passionnée.
  8. Un système nerveux optimal. Les exercices cognitifs (comme les mots croisés ou les sudokus) sont bénéfiques pour la fonction du cerveau, mais le moyen le plus efficace d’optimiser le système nerveux demeure l’ajustement chiropratique. D’abord parce qu’il a un impact majeur sur la biomécanique de la colonne vertébrale, mais aussi parce qu’il agit directement sur la fonction du système nerveux. Le système nerveux est l’ultime responsable de l’équilibre fonctionnel du corps. Il coordonne l’ensemble des systèmes (digestif, cardiaque, pulmonaire, immunitaire, etc.).
    Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de fonctionner au meilleur de sa capacité, ce qui concède au corps une adaptabilité idéale face au stress tout en facilitant le processus de guérison. Un corps équilibré, dont la fonction est optimale, combat mieux l’inflammation, les infections et l’oxydation, réduisant ainsi le vieillissement prématuré.

Plus de recherches devront être faites, mais une étude de cas (1) sur une patiente de 35 ans a démontré un allongement considérable de ses télomères après seulement cinq mois de soins chiropratiques. Une nouvelle plus qu’emballante pour la chiropratique, qui aura une fois de plus étonné la communauté scientifique.

 

1. Fedorchuk C, Lightstone DF, McCoy M, Harrison DE (2017) Increased Telomere Length and Improvements in Dysautonomia, Quality of Life, and Neck and Back Pain Following Correction of Sagittal Cervical Alignment Using Chiropractic BioPhysics® Technique. Journal of Molecular and Genetic Medecine, 11:269.
2. Arsenis NC, You T, Ogawa EF, Tinsley GM, Zuo L. Physical activity and telomere length: Impact of aging and potential mechanisms of action. Oncotarget. 2017;8(27):45008-45019.
3. Song Z, von Figura G, Liu Y, et al. Lifestyle impacts on the aging-associated expression of biomarkers of DNA damage and telomere dysfunction in human blood. Aging Cell. 2010;9(4):607-15.
4. https://spinalresearch.com.au/nine-years-younger/ (Consulté le 7 janvier 2019)
5. https://www.mindbodygreen.com/0-9028/how-to-live-to-be-100-a-cardiologist-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)
6. https://www.mindbodygreen.com/0-24841/how-to-sleep-better-to-live-longer-a-doctor-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)