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6 stratégies efficaces pour réduire drastiquement votre niveau de stress

Parlons stress. Avez-vous l’impression que les tâches et les responsabilités pèsent lourd sur vos épaules? Vous sentez-vous prisonnier? Le stress est toujours présent. Il est plus ou moins intense selon les jours, mais toujours présent. Vous voudriez sûrement éprouver plus de légèreté, mais vous ne savez peut-être pas comment vous y prendre. Nous vous proposons ici six techniques de gestion du stress pour vous aider à passer au travers des moments plus difficiles qui se présentent dans votre vie.

 

 

  • Écrivez – Mettre vos pensées sur papier peut grandement diminuer votre niveau de stress et vous éclaircir les idées. C’est une façon de prendre de la perspective et de regarder le problème sous un autre angle. Notez ce qui a causé l’épisode de stress et comment vous vous sentez exactement. Vous observerez peut-être une tendance se dessiner : moment du jour, circonstances, etc. Utilisez ces indicateurs pour commencer à réduire les facteurs de stress de votre vie.

 

  • Mangez bien – En période de stress, vous avez sûrement envie de sucre ou de glucides. Vous savez, ces fameux aliments réconfortants? Si vous nourrissez votre corps de façon saine, il pourra mieux faire face au stress et vous aurez moins d’effets secondaires qui y sont associés tels que la fatigue, les défenses immunitaires réduites, les problèmes digestifs, etc. Alors, soyez conscient de la manière dont vous nourrissez vos cellules.

 

  • Dites non – Apprenez à connaître vos limites et respectez-les. Accepter plus de responsabilités que vous ne pouvez en gérer mènera inévitablement au stress. Épluchez votre liste de choses à faire en rayant certains points; votre stress en sera automatiquement amoindri… Vous voulez sans doute faire plaisir aux autres en consentant à donner de votre temps, mais placez-vous en priorité et aidez les autres lorsque vous en êtes capable.

 

  • Bougez – Prenez au moins 20 minutes par jour, trois fois par semaine, pour faire de l’activité physique. L’exercice peut soulager le stress ou les tensions accumulées et éclaircir l’esprit. Même si vous avez l’impression que vous n’avez pas de temps pour ces courtes séances, introduisez-en une par semaine et augmentez graduellement la durée, la fréquence et l’intensité de votre entraînement. Le sentiment de « laisser aller le trop-plein » en bougeant vous convaincra de poursuivre.

 

  • Dormez suffisamment – Un sommeil adéquat permet à votre corps et à votre esprit de gérer le stress de façon rationnelle. C’est le moment de reprendre des forces et de s’assurer une clarté mentale pour la nouvelle journée à venir. En étant bien reposé, il vous sera énormément plus facile de naviguer paisiblement à travers les situations stressantes.

 

  • Méditez – La méditation diminue le stress, apaise l’anxiété et aide à instaurer un état de calme. Un élément clé dans la méditation est la respiration profonde. Voici un exercice que vous pouvez exécuter n’importe où et qui ne nécessite que 5 minutes.
    • Assoyez-vous confortablement.
    • Fermez vos yeux et concentrez-vous sur votre propre respiration.
    • Ne pensez à rien d’autre que votre respiration; inspirez, expirez.
    • Répétez-vous : « Je me détends, je respire doucement et régulièrement. L’oxygène circule dans mon corps. Je suis calme et revigoré. »
    • Continuez de porter attention à votre respiration qui entre et qui sort; ne pensez à rien d’autre qu’au rythme doux de votre propre respiration.
    • Vous vous rendrez compte que votre esprit s’égare naturellement; c’est tout à fait normal. Lorsque cela se produit, ramenez simplement votre attention à votre respiration. Avec le temps, vous arriverez à maintenir votre concentration pour des périodes de plus en plus longues.
    • Après avoir fait cet exercice pendant 1 à 5 minutes, levez-vous, étirez-vous, souriez et poursuivez le cours de votre journée.
    • Si vous êtes pressé par le temps, inquiet de vous endormir pendant la méditation ou préoccupé de manquer quelque chose, réglez une minuterie. Méditez ne serait-ce que pendant une minute aide à équilibrer le système nerveux.

 

Si vous désirez aller plus loin, si vous voulez éliminer le stress plutôt que simplement le soulager, il faut identifier les éléments déclencheurs. La carrière, les relations et les finances sont habituellement les facteurs les plus importants. Toutefois, il faut creuser pour reconnaître le véritable problème. Par exemple, vous vous dites peut-être que votre emploi vous cause un stress incroyable. Dans les faits, il est possible que ce ne soit pas le travail en soi, mais la procrastination dont vous faites preuve et qui se transforme en nervosité à l’approche de la date limite. Vous devez accepter la responsabilité du rôle que vous jouez dans la création du stress dans votre vie. Vous avez un certain contrôle et il faut en profiter. Vous avez notamment la possibilité de regarder les problèmes d’un angle différent. Prenez du recul et voyez le positif. Si vous ajustez votre attitude face à une situation, la situation changera.

 

Dans tous les cas, il existe de nombreuses autres techniques de gestion du stress et il est important que vous trouviez celles qui vous conviennent. Chaque individu est différent et doit tenir compte des particularités de sa personnalité et de sa situation. N’hésitez pas non plus à avoir recours à un spécialiste. Selon vos besoins, un psychologue, un thérapeute en relation d’aide ou un coach de vie pourrait vous fournir de bons outils. Parfois, un regard externe permet de faire le point plus facilement.

 

 

 

 

 

 

Traduction et adaptation d’un texte de Stephanie Weeks disponible au : http://www.foodmatters.com/article/6-stress-management-techniques-to-balance-your-day

 

 

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5 façons de transformer votre trajet maison-travail en pause santé

Ça vous est arrivé. Assis dans votre voiture, pare-chocs à pare-chocs depuis une éternité, pianotant sur votre volant, anxieux, impatient, frustré de voir la lumière tourner rouge ou un autre véhicule vous couper soudainement. Ce n’est pas une surprise que les gens qui se rendent au travail à pied sont plus heureux.

Une étude récente de la University of East Anglia(1) indique que plus une personne passe de temps dans sa voiture pour se rendre au travail, pire est son état mental. D’autres recherches(2)  démontrent aussi que les personnes qui se déplacent de façon active physiquement ou qui utilisent le transport en commun sont en bien meilleure santé (en ce qui a trait à l’IMC et au pourcentage de graisse corporelle).

Et un avantage supplémentaire de laisser sa voiture de côté est la diminution des émissions de carbone, tout le monde y gagne! Vous vous sentirez plus heureux, vous donnerez un coup de main à l’environnement et vous augmenterez votre niveau de bien-être simplement en modifiant votre mode de transport quotidien.

Choisissez celle des cinq options suivantes qui vous conviendra le mieux pour faire le trajet jusqu’au boulot ou variez votre plaisir!

  1. Moi, mes souliers

Si vous habitez près de votre lieu de travail, faites le trajet à pied. Enfilez vos espadrilles, glissez vos chaussures de travail dans un sac à dos et profitez du sentiment de liberté du moment. Vous serez surpris à quel point votre humeur, votre énergie et votre forme physique en seront affectés positivement. Pour augmenter votre niveau de motivation, écoutez votre musique préférée en marchant. Vous aurez l’impression de redécouvrir votre voisinage.

  1. Quelques coups de pédale

Si vous habitez trop loin de votre lieu de travail pour faire la distance à pied, enfourcher votre bicyclette devient une option intéressante. Imaginez à quel point vous serez énergisé après avoir défilé dans les rues au parfum de l’air frais matinal! Rouler à vélo est bien plus agréable qu’être assis coincé dans la circulation dense de l’heure de pointe et il est même possible que vous arriviez plus rapidement au boulot! Et… qui ne voudrait pas profiter d’un entraînement ni vu ni connu?

  1. Moment de détente forcée 

Comment aider la cause environnementale tout en profitant d’un peu de temps libre puisque quelqu’un d’autre conduit? Prenez le train ou l’autobus pour vous rendre au travail. Faites le ménage dans vos courriels, passez un coup de fil, lisez un roman, faites quelques étirements légers pour dénouer les tensions formées au bureau. Puis vous pouvez aussi en profiter pour marcher jusqu’à l’arrêt d’autobus ou à la gare!

  1. À l’ère des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ne sont pas que virtuels : réduisez votre consommation d’essence et vos coûts de stationnement grâce au covoiturage. Plutôt que de perdre la tête seul au volant, coincé dans les bouchons, vous apprécierez la conversation et la compagnie. Et pourquoi ne pas organiser un petit arrêt en groupe au gym sur le chemin du retour?

  1. Dernier recours 

Si aucune des autres options n’est possible pour vous et que vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, ne soyez pas inquiet, vous n’êtes pas condamné! Les livres audio et les podcasts sont des manières intéressantes d’utiliser votre temps et de remplir votre esprit d’idées et d’inspiration tout en conduisant. Si vous êtes du type anxieux, de la musique réconfortante et quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur vos poignets peuvent avoir des effets miraculeux sur votre humeur et votre niveau de stress. Aux feux de circulation, massez doucement votre cou et roulez vos épaules vers l’arrière pour les détendre.

Élargir vos horizons de transport peut vous permettre de trouver de la nouvelle inspiration, d’économiser de l’argent, d’aider l’environnement et de devenir plus en forme et plus heureux. Imaginez commencer et terminer chaque jour en vous sentant optimiste et énergisé! Intégrez d’abord une nouvelle stratégie au moins deux fois par semaine et augmentez graduellement. Et dès que vous ressentirez les bienfaits, vous serez accro!

 

 

  1. Martin et al. Does active commuting improve psychological wellbeing? Longitudinal evidence from eighteen waves of the British Household Panel Survey. Prev Med. (décembre 2014); 69: 296–303.
  2. Flint et al. Associations between active commuting, body fat, and body mass index: population based, cross sectional study in the United Kingdom. BMJ (août 2014); 349 : 4887

Traduction et adaptation d’un article de Laurentine Ten Boschh http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-get-healthy-on-your-way-to-work

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Nos meilleurs conseils pour dormir comme un bébé (et se réveiller en pleine forme !)

Votre conjoint se plaint que vous ne l’écoutez pas. Vous cognez des clous en plein milieu d’un film pourtant intéressant. Aucun cache-cernes ne vient à bout des signes de fatigue sous vos yeux. Vous vous reconnaissez? Vous souffrez probablement d’un manque de sommeil.

Bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire de vous ruer sur les comprimés de mélatonine à la pharmacie, il suffit de changer quelques habitudes de vie. Voici une liste d’éléments qui mettent en péril la qualité de votre sommeil.

Alimentation

La caféine vous joue peut-être de vilains tours. Si ce n’est pas le cas, un souper copieux ne pardonne pas. Si vous mangez en grande quantité, surtout de la viande, votre corps devra dépenser une quantité considérable d’énergie pour la digestion.

Conseil : Ne mangez pas après 20h ou au moins deux heures avant d’aller vous coucher. Autrement, la digestion se fait mal avec un niveau d’énergie en baisse.

Air

Si vous dormez dans une pièce fermée, vous respirez de l’air vicié; alors ne soyez pas surpris si vous êtes fatigué au réveil. Et plus il y a de monde dans cette pièce, plus vous inspirez de dioxyde de carbone.

Conseil : Ouvrez la fenêtre pour faire entrer de l’air frais. Songez également à placer une plante dans votre chambre pour améliorer la qualité de l’air.

Lumière

Lorsqu’il commence à faire noir, votre corps produit naturellement de la mélatonine, l’hormone du sommeil. En été, les nuits sont plus courtes et la production de mélatonine se fait plus tard dans la journée, inversement en hiver. Dans la même veine, si la lumière se fraie un chemin jusque dans votre chambre, votre corps ralentira sa production de mélatonine.

Conseil : Installez une toile ou des rideaux complètement opaques et éteignez les sources lumineuses à proximité. Évitez les veilleuses.

Exposition aux champs électromagnétiques

L’exposition aux champs électromagnétiques provient notamment des téléphones cellulaires, des ordinateurs, de l’internet Wi-Fi, des téléphones sans fil, des horloges électriques, des lampes et du câblage. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine, l’exposition aux champs électromagnétiques aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.

Conseil : Éteignez tous vos appareils électriques dans votre chambre. Assurez-vous que votre tête se trouve idéalement à au moins 1 mètre de toute prise électrique. Mettez votre cellulaire en mode avion. Procurez-vous une minuterie permettant de régler de façon automatique la fermeture du Wi-Fi pour la nuit.

Exercice

La Fondation nationale du sommeil des États-Unis a mené un sondage en 2013 auprès de 1000 adultes entre 23 et 60 ans. Parmi les conclusions majeures :

  • Les personnes sondées qui se sont dites actives physiquement ont signalé un meilleur sommeil que les gens non actifs.
  • Le temps passé assis est lié de façon inversement proportionnel à la qualité du sommeil et de la santé; moins vous passez de temps sur votre chaise, mieux vous dormirez.

Conseil : Pratiquez un exercice aérobique de 20 à 30 minutes par jour pour améliorer la qualité de votre sommeil. Mais il est préférable de ne pas vous entraîner moins de deux heures avant d’aller au lit.

Autres conseils

Le psychologue et spécialiste du sommeil Michael Breus offre des conseils réalistes et pratiques.

  • Prenez votre café le matin et tournez-vous ensuite vers l’eau, les tisanes, les thés décaféinés, le rooibos…
  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit!
  • Allez au lit à la même heure tous les soirs de façon à instaurer un rythme dans votre corps.
  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.

 

Adoptez un conseil à la fois

Vous trouvez que c’est compliqué de faire les efforts nécessaires pour vous assurer un sommeil de qualité? Demandez-vous alors si vous êtes prêt à sacrifier votre santé, vos relations et votre carrière en raison d’un système immunitaire affaibli, d’une vivacité d’esprit diminuée, d’irritabilité ou d’inattention. C’est ce qui arrive éventuellement lorsque votre corps et votre cerveau n’ont pas le temps nécessaire pour recharger leurs batteries.

 

Une bonne nuit de sommeil est un moyen naturel et gratuit de vous protéger contre les difficultés sur votre chemin. C’est un élément aussi important pour la santé que de bien manger, bien bouger et bien penser. Alors si vous n’arrivez pas à vous lever le matin, votre corps vous envoie un message, écoutez-le!

 

 

 

Texte traduit et adapté de : http://www.lifehack.org/articles/lifestyle/learn-how-sleep-like-baby.html

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7 choses que les enfants peuvent nous enseigner à propos du bonheur

Être heureux. Comment une chose si simple peut-elle sembler si compliquée, voire inatteignable? Vous avez beau lire tous les livres de développement personnel disponibles sur le marché, vous abonner aux pages Facebook qui publient des pensées positives, chercher à gauche et à droite… mais vous n’avez toujours pas trouvé la clé du bonheur? Et si tout ce que vous aviez à faire était de prendre exemple sur les enfants qui vous entourent?

 

Ce qui suit vous présente une réflexion sur la façon dont les enfants vivent leur bonheur au quotidien. Ils ont tellement à nous apprendre! Le plus important est de vous souvenir que vous avez déjà été l’un d’eux. Il vous est donc encore possible de laisser l’enfant en vous exprimer sa joie de vivre.

 

  1. Vivez pleinement chaque moment

Regardez la manière dont les enfants embrassent l’arrivée de chaque nouvelle journée. N’est-ce pas là le meilleur exemple de pleine conscience en pratique? Une telle qualité rend la vie tellement plus riche. Pour eux, chaque instant est porteur de bonheur. Ils ne s’inquiètent pas de l’avenir et ne se désolent pas du passé comme le font les adultes. Qu’ils jouent avec des blocs, qu’ils déjeunent ou qu’ils soient en pleine lecture, ce qu’ils font à un moment précis est leur seule préoccupation. Comme ça peut l’être pour vous.

 

  1. N’essayez pas d’être heureux

Les enfants sont particulièrement proches de leurs émotions et ne sont que rarement inquiets ou embarrassés de les exprimer – que ce soit par un rire, une crise ou des mots. Il y a évidemment des exceptions, mais les enfants qui grandissent dans un environnement familial stable n’essaient généralement pas d’inventer des sentiments ni de faire semblant d’avoir des émotions qui n’existent pas. Ils ne tentent pas de toujours être heureux alors que les adultes ont l’impression de devoir le paraître en tout temps. Leur conscience profonde les aide à ne pas se laisser atteindre aussi facilement par les facteurs de stress quotidiens que les adultes.

 

  1. Pardonnez facilement

Les enfants pardonnent librement et rapidement. Ils ne conservent pas de rancunes, ne laissent pas les problèmes s’amplifier, ni ne ruminent sur la manière dont on leur a fait du mal. S’ils sont insatisfaits du comportement de quelqu’un, ils expriment leur mécontentement ou agissent pour le contrer (pour le meilleur ou pour le pire!). Mais, quelle que soit leur réaction initiale, ils lâchent prise presque immédiatement et passent à autre chose. Ils ne gardent pas de ressentiment comme le font les adultes. Ça leur enlèverait la joie du moment.

 

  1. Investissez-vous dans le présent

Nous avons tous vu un enfant tellement absorbé par une activité ou une tâche qu’il n’entend même pas qu’on lui parle. Les enfants plongent dans ce qu’ils font avec tout leur esprit et leur cœur. Ils ne se censurent pas et ne s’inquiètent pas de ce qui suivra. Ils suivent la vague en permanence. Une telle capacité de s’investir complètement dans le présent augmente le bonheur de façon exponentielle. Il est certain que vous ne pouvez pas mettre toutes vos responsabilités en attente en tant qu’adulte, mais il est incroyablement important de trouver le temps de vous perdre dans ce que vous faites et de tirer tout ce que vous pouvez des activités agréables.

 

  1. Faites une cure de câlins

Qu’un enfant ait une chicane avec un ami, qu’il subisse une frustration dans le carré de sable ou que son cornet de crème glacée tombe par terre, un câlin fait toujours des miracles. Un câlin donne un sentiment de sécurité, de calme et d’amour. Nous nous nourrissons d’appui social et le contact humain est une façon de démontrer que nous prenons soin de l’autre et que nous nous préoccupons de son bien-être. Les enfants distribuent les câlins allègrement et sincèrement et en récoltent les bienfaits. Prenez l’habitude de prendre vos proches dans vos bras plus souvent et vous améliorerez non seulement votre qualité de vie, mais également celle des gens autour de vous.

 

  1. Sachez que l’empathie a toujours sa place

L’empathie est notre capacité à remarquer et à interpréter les besoins et les désirs des autres. La recherche démontre que l’empathie est acquise à la naissance. La réponse innée est ensuite renforcée ou affaiblie en fonction de l’environnement dans lequel l’enfant grandit. Malheureusement, notre monde n’encourage pas toujours l’empathie chez les adultes. Cette caractéristique est souvent mise de côté pour des motifs plus égocentriques tels que notre désir de réussite ou les pressions sociales et culturelles de répondre à nos besoins avant ceux des autres. Il faudrait prendre exemple sur nos enfants en ce qui a trait à l’empathie.

 
  1. Croyez au miracle de la vie

Pour les enfants, le monde est nouveau et donc excitant. La moindre banalité revêt un caractère magique. Ils accueillent chaque jour avec joie et curiosité et expérimentent la vie comme des explorateurs. Si les adultes pouvaient voir la vie à travers les yeux d’un enfant, comme pour la première fois, tout serait tellement plus agréable! La beauté nous entoure malgré l’agitation, la folie et la difficulté de la vie. Appréciez. Émerveillez-vous. Il suffit d’ouvrir vos yeux et votre cœur.

 

Si vous vous réveillez un matin en vous sentant morose, répétez-vous :

Ils vécurent enfants et firent beaucoup d’heureux…

 

 

Traduction et adaptation d’une texte de Mindbodygreen.com : http://www.mindbodygreen.com/0-25817/7-things-my-kids-have-taught-me-about-happiness.html

 

 

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Ce que toute femme enceinte (ou qui désire l’être) devrait savoir

De plus en plus de femmes se tournent vers la chiropratique pour soulager les inconforts qui font trop souvent surface durant la grossesse. Toutefois, ce qu’elles expérimentent va bien au-delà du soulagement et ce n’est pas qu’une question de perception.

Il y a quelques années, un groupe de chercheurs a voulu comprendre comment le plancher pelvien se comporterait pendant l’accouchement si on rétablissait l’équilibre naturel du système nerveux qui le contrôle et celui du bassin. L’étude a débuté par la collaboration d’une sage-femme, Dre Jenny Kruger, et d’une chercheure en chiropratique, Dre Heidi Haavik. Une telle étude n’avait encore jamais été faite et les résultats, actuellement en publication, sont incroyablement encourageants : l’ajustement chiropratique permettrait une meilleure détente des muscles du plancher pelvien chez la femme enceinte [1].

Un peu d’anatomie

Le plancher pelvien est composé de trois couches musculaires qui s’étendent du pubis au coccyx. Ensemble, elles referment la base du bassin et permettent le support des viscères, comme un hamac le ferait. En plus de cette fonction vitale, les muscles du plancher pelvien permettent de stabiliser les articulations de votre bassin et d’assurer la fermeture du sphincter urinaire et anal (empêche de perdre de l’urine ou de souffrir d’incontinence fécale).

Lorsque vous êtes enceinte, ces muscles doivent être en pleine forme. Ils doivent supporter l’utérus qui grossit et s’alourdit de jour en jour en plus de stabiliser les articulations du bassin qui deviennent très souples, mais aussi souvent instables (ce qui mène aux maux de dos et à la sciatalgie). Tout ça sans compter leur rôle majeur à la suite de l’accouchement pour éviter les pertes d’urine et d’autres complications comme le prolapsus du vagin et la descente de l’utérus. [2] En bref, les muscles du plancher pelvien s’assurent que tout tient en place!

Que se passe-t-il durant l’accouchement?

Toutefois, le plancher pelvien ne sert pas qu’au soutien. Durant le travail (actif et passif), l’habileté d’une femme à relâcher ses muscles pelviens est essentielle pour aider son bébé à descendre graduellement dans le canal vaginal. Si elle n’y arrive pas, elle s’épuise plus vite et les risques d’interventions pour assister la naissance augmentent. Dans un monde idéal, le plancher pelvien devrait pouvoir travailler en intervalles de contractions et de relâchements pour assurer une naissance naturelle [1]. Et c’est là que la chiropratique peut jouer un rôle important.

Donc oui, chiropratique et femmes enceintes vont de paire! Les auteurs de l’étude prétendent que ce relâchement musculaire aurait le potentiel d’augmenter le niveau de contrôle de la femme sur ses muscles pelviens durant l’accouchement. Cela pourrait en retour faciliter la naissance par voie naturelle [3]. Sans compter que si les articulations du bassin sont en équilibre (mouvement et alignement), le bébé a beaucoup plus d’aisance pour faire son chemin dans le canal vaginal.

Conseil de mamans

Les mamans sont nombreuses à le dire : un suivi de grossesse en chiropratique prépare le terrain pour un accouchement plus confortable et sécuritaire pour la femme et le bébé [4]. Le but est de permettre à la femme de retrouver son équilibre physiologique naturel afin de pouvoir donner naissance comme la nature l’a prévu. Des techniques spécifiques et adaptées ont même été développées en chiropratique pour prendre soin de la femme enceinte et du petit être qu’elle porte dans son nid, et ce, tout en douceur. Si vous êtes enceinte, n’attendez pas la fin de votre grossesse pour préparer votre accouchement. Faites-le dès le début avec l’accompagnement de votre chiropraticien de famille.

« J’espère, avec mon travail, augmenter les chances que les femmes puissent mettre au monde leurs enfants de façon naturelle et sans complication [5]. »

– Dre Heidi Haavik, PhD

 

 

 

Références

[1] H. Haavik et al. Pelvic floor functional changes with spinal manipulation in pregnant and non-pregnant women: A pilot study. JMPT 2016. In Press.

[2] http://www.babycenter.com.au/a536339/your-pelvic-floor-in-pregnancy

[3] Spinal Research, Ground-breaking study approved for publication: Chiropractic and pelvic floor control, Mars 2016. https://spinalresearch.com.au/ground-breaking-study-approved-publication-chiropractic-pelvic-floor-control-3/

[4] Cara L. Borggren. Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature. J Chiropr Med. 2007 Spring; 6 (2): 70–74.

[5] Heidi Haavik, entrevue avec Spinal Research.

 

 

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Barres tendres chocolatées : goutez aux bienfaits de la caroube (recette incluse)

Voilà une collation/dessert qui saura combler les appétits des plus gourmands sans trop se sucrer le bec. Mais avant de mettre la main à la pâte (c’est le cas de le dire!), voici un petit aperçu de cet ingrédient peu connu.

La caroube est le fruit du caroubier et peut servir de substitut au cacao grâce à son goût chocolaté. Les Grecs de l’antiquité auraient été les premiers à cultiver le caroubier et à l’utiliser dans leur alimentation.

La caroube, exempte de caféine, comporte de nombreux nutriments importants tels que :

  • calcium,
  • vitamine E,
  • fer,
  • sélénium.

Les avantages de la caroube pour la santé sont incroyables. Un des avantages est le contenu en fibres des graines de caroubier, qui donne un sentiment de satiété et facilite la gestion de poids. Les barres chocolatées à la caroube sont également une bonne source de protéines, qui permettent la réparation des muscles et des organes internes. Vous aimerez surement en déguster une bouchée après un bon entrainement.

Vous pouvez les servir en collation ou en dessert, mais soyez conscient que cette recette a un contenu élevé en fructose, principalement des dattes. Il est recommandé de consommer du fructose avec modération. Une consommation élevée est liée à une augmentation de la résistance à l’insuline, à une augmentation de la pression artérielle et à l’obésité. Ainsi, vous pourriez nuire à votre santé plutôt que profiter des merveilleux avantages de cette délicieuse gâterie. Alors comme toute bonne chose, mettez la pédale douce.

 

Ingrédients

  • 12 dattes (à modifier selon votre niveau de dent sucrée)
  • ½ tasse de noix de Grenoble
  • ½ tasse d’amandes
  • ½ tasse de noix de coco râpée
  • 2 c. à table d’huile de noix de coco
  • 1 c. à thé de vanille
  • 1 c. à table de protéines de pois
  • 4 c. à table de poudre de caroube
  • ¼ tasse d’éclats de cacao
  • 3 c. à table de graines de sésame noires (facultatif)

 

Préparation

  1. Placer les dattes dans un bol et couvrir d’eau. Laisser tremper pendant 4 heures.
  2. Drainer la moitié de l’eau et mettre les dattes ainsi que l’eau restante dans un robot mélangeur.
  3. Ajouter les autres ingrédients à l’exception des éclats de cacao. Mélanger jusqu’à ce que ce soit homogène, puis ajouter les éclats de cacao et mélanger de nouveau quelques secondes.
  4. Verser dans un plat peu profond tapissé d’un papier ciré et réfrigérer. Saupoudrer de graines de sésame si désiré.
  5. Lorsque le mélange est refroidi, trancher en 10 barres. Chaque barre contient environ 2,6 grammes de fructose et 116 calories. Conserver au réfrigérateur.

 

Recette présentée sur le site web de Dr Joseph Mercola

http://recipes.mercola.com/carob-slices-recipe.aspx

 

 

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Comment bien choisir le sac à dos de votre enfant

Avez-vous déjà pesé le sac d’école de vos enfants? Qu’ils soient à la maternelle ou au secondaire, c’est incroyable tout ce qu’ils peuvent traîner là-dedans : manuels scolaires, cahiers d’études, vêtements de sport, boîte à lunch, ordinateur portable pour les plus vieux… ça finit par peser lourd sur les épaules des petits comme des grands.  Tout ça sans compter que le sac à dos est trop souvent porté sur une seule épaule.

Et la colonne vertébrale, vous y avez pensé?

Imaginez un peu tout le stress que subit la colonne vertébrale de votre enfant dès le départ de la maison jusqu’à la sortie des classes. En plus d’un sac à dos lourd et mal ajusté, ajoutez à l’équation une posture affaissée sur le pupitre, un manque d’activité physique et des heures passées devant un écran d’ordinateur. Pas étonnant que près de la moitié (46,1 %)1 des enfants d’âge scolaire développent des douleurs au dos. Eh oui!  il faut prendre soin tôt de la colonne vertébrale.

Les chiropraticiens ne sont pas les seuls à trouver les sacs à dos trop lourds

Une étude publiée dans le renommé journal scientifique Spine a démontré que 79 %1 des enfants trouvent que leur sac d’école est trop lourd et que 66 %1 se plaignent que leur sac à dos les dérange. Qu’en pensent les vôtres?

Quels sont les dangers à long terme?

Les impacts d’un sac à dos lourd et mal ajusté sont nombreux et étroitement liés à ceux d’une mauvaise posture :

  • déformation des courbes naturelles de la colonne vertébrale (bas du dos, haut du dos et même la courbe cervicale),
  • arrondissement des épaules et du haut du dos (posture affaissée),
  • irritation des articulations de la colonne vertébrale et de la cage thoracique,
  • irritation du système nerveux par un manque de mobilité de la colonne vertébrale,
  • tensions et irritations des muscles des épaules, du cou et du dos,
  • altération de l’équilibre : le centre de gravité de l’enfant est anormalement modifié puisqu’il doit être penché vers l’avant pour contrer le poids du sac à dos.

De telles perturbations de la colonne vertébrale peuvent affecter la capacité de votre enfant à se concentrer et à participer à des activités sportives.

Que faire pour protéger le dos de vos enfants?

Évidemment, en prenant soin de la colonne vertébrale de votre enfant dès son jeune âge, vous éviterez qu’il développe des problèmes plus graves à l’âge adulte.  Voici comment y arriver :

  1. La première étape est de motiver votre enfant à garder une belle posture au quotidien et de l’encourager à bouger en faisant tout plein d’activité physique.
  2. Ensuite, il est primordial de faire évaluer la colonne vertébrale de votre enfant le plus tôt possible (si ce n’est déjà fait). Votre chiropraticien de famille sera en mesure de vous indiquer son niveau de santé vertébrale et ce qui doit être fait pour l’améliorer.
  3. Finalement, assurez-vous de suivre les conseils1 suivants pour l’achat, le remplissage et le port du sac d’école.

Choisir un bon sac d’école

  • Proportionnel à la grandeur de votre enfant : largeur maximale de sa cage thoracique, pas plus haut que les épaules et pas plus bas que les hanches (ne devrait pas toucher les fesses). Il est donc important que votre enfant soit présent avec vous lors de l’achat.
  • Bretelles de 5 cm de largeur et rembourrées. Pas de sac en bandoulière!
  • Ergonomique avec ceinture à la taille. En l’ajustant adéquatement, elle permet de répartir le poids du sac sur les hanches de votre enfant (structure osseuse forte et conçue pour soutenir le poids du corps) au lieu de ses épaules.
  • Tissu résistant, mais léger. Pas de cuir SVP!

Remplir son sac d’école

  • Objets lourds près du corps : manuels scolaires, livres, cahiers à reliure.
  • Objets légers répartis également des deux côtés dans les différents compartiments. Attention aux bouteilles d’eau : s’il y en a deux, utilisez les compartiments prévus sur le côté, mais s’il n’y en a qu’une seule, placez-la au centre du sac, près du corps, le bouchon bien fermé pour éviter les déversements!
  • Poids total du sac d’un maximum de 10 % du poids de votre enfant de niveau primaire et 15 % du poids au secondaire.

Bien porter son sac d’école

  • Ajustez les bretelles pour que le sac ne touche pas les fesses et que le poids soit bien réparti sur les deux épaules.
  • Ne serrez pas trop les bretelles sinon vous risquez de couper la circulation sous les bras.
  • Ajustez la ceinture sur les hanches (doit être assez serrée pour répartir le poids).

Bonne rentrée scolaire!

 

Références :

  1. S. Negrini et al. Backpacks on! Schoolchildren’s perceptions of load, associations with back pain and factors determining the load. Spine (2002) Jan 15;27(2):187-95.
  2. Conseils présentés par L’Association de chiropraticiens du Québec (ACQ)

 

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Lien entre santé psychologique et santé physique: ce que dit la science.

Si vous êtes familier avec la chiropratique, vous savez que le lien entre le cerveau et le corps est un des principes fondamentaux de cette approche de soins de santé. L’effet que le cerveau et le corps ont l’un sur l’autre est à la base même de la pratique.

Toutefois, vous avez peut-être remarqué que la médecine occidentale a été plus lente à adopter le concept d’interrelation entre la santé mentale, la santé émotionnelle et la santé physique. Heureusement, de plus en plus d’études commencent à prouver qu’il existe un lien important entre détresse psychologique et consultations médicales.

Des chiffres éloquents

Les statistiques laissent sous-entendre une forte corrélation entre l’esprit et le corps. La santé mentale devrait occuper une place prépondérante dans le traitement des maladies physiques. Et vice versa.

Dans le magazine américain Psychology Today, on indique qu’environ 80 % des consultations en soins primaires (services généraux, soins courants) résultent d’une détresse émotionnelle. Aussi, une autre étude récente a démontré que la longévité des travailleurs pouvait grandement différer en raison du stress lié au travail.1 La conclusion est évidente. Le stress tue.

Toujours dans Psychology Today, on a publié une constatation déconcertante du Boston Deaconess Hospital : seulement 3 % des médecins non-psychiatres enseignent à leurs patients des techniques de gestion du stress.1 Pourquoi y a-t-il un décalage si frappant entre la cause fondamentale de nombreuses maladies et la manière dont les médecins traitent les patients?

Selon une autre étude mentionnée dans le Psychology Today, 65 % des patients souffrant de troubles mentaux avaient également un ou plusieurs autres problèmes de santé.1 Alors… l’œuf ou la poule? La santé physique ou la santé mentale?

Stress et santé

L’idée ici n’est pas de discréditer le système de santé, mais plutôt de mettre en lumière les données qui prouvent que la santé physique et la santé mentale sont intimement liées. Si votre corps ou votre esprit subissent du stress, l’ensemble en souffre. On le sait depuis longtemps. Maintenant, les données nous donnent raison.

Dr James Chestnut, dans son livre intitulé The Wellness and Prevention Paradigm, couvre en long et en large les impacts du stress continu sur le corps. Il explique que lorsque vous vous éloignez d’un état de santé, c’est en raison de l’exposition à des facteurs de stress provenant de l’environnement extérieur, pas de l’intérieur. Ce que ça veut dire, c’est que le stress pousse votre corps à s’adapter pour répondre aux défis environnants. Votre attitude mentale peut donc affecter la manière dont votre corps réagit.

Le concept semble prendre sa place dans le monde de la médecine traditionnelle. Les chercheurs commencent à s’y intéresser. Harvard2 a même annoncé la création d’un nouveau centre qui sera consacré à l’étude de la manière dont le bonheur mène à la santé. L’objectif du centre est d’améliorer la compréhension scientifique du lien entre une attitude positive et un environnement social positif (p. ex., bonne relation avec la famille et les amis, travail valorisant, activité physique saine, loisirs agréables) et une bonne santé physique. Dans la même veine, les chercheurs espèrent aussi comprendre l’impact de circonstances sociales et mentales négatives – comme la pauvreté et l’absence de relations interpersonnelles – sur la santé ou la longévité.

Les scientifiques de Harvard souhaitent que les observations du centre contribuent à influencer les pratiques et les politiques en matière de santé. En attendant, les données déjà disponibles indiquent que le lien entre la santé mentale, émotionnelle et physique est une voie qui mérite d’être poursuivie.

 
 
Références:

[1] Haseltine, E PhD, (2016), “Late Breaking News About Your Mind-Body Health Connection: Hard numbers on ‘soft science.” Psychology Today

[2] Dilonardo, M (2016), “Harvard investing millions into happiness: new center will study how being happier can make us healthier,” Mother Nature Network

 

Traduction et adaptation d’un texte de la Spinal Research Foundation : https://spinalresearch.com.au/data-backs-connection-emotional-physical-health/

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Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

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Faites-vous confiance à votre génie intérieur ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre corps vous envoie des signaux d’alarme (douleurs ou autres symptômes)? Avez-vous l’impression qu’il vous joue des tours ou qu’il « fait défaut »? En fait, sentez-vous que votre corps travaille parfois contre vous?

Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre à cœur votre santé et votre bien-être, mais aussi nombreux à vous sentir démunis lorsqu’un problème fait surface. En tant que société, nous avons encore le réflexe facile de vouloir faire taire les signaux d’alarme, souvent au dépend de la guérison complète. Nous vous invitons aujourd’hui à réfléchir sur la perception que vous avez de votre corps et de ses capacités de guérison et à questionner vos croyances sans doute profondément ancrées.

Pour ce faire, une question simple : Croyez-vous que votre corps est intelligent?

Drôle de question, n’est-ce pas? Pourtant, votre réponse est importante puisqu’elle se reflète totalement dans la façon dont vous prenez soin de votre santé et de celle de votre famille.

Il y a 2 façons très différentes de percevoir le corps humain.
  1. Le corps humain peut se dérégler, se briser et faire défaut. Dans ce cas, les symptômes sont perçus comme une erreur, un dérèglement ou une anomalie qu’il faut corriger avec une intervention, comme si le corps ne savait pas vraiment ce qu’il fait. C’est la vision du corps comme une « machine » dépourvue d’intelligence et d’organisation.
  2. La deuxième façon de percevoir le corps humain, c’est de considérer qu’il est fondamentalement intelligent. Donc, dans cette vision, vous considérez que le corps ne fait jamais rien pour rien. S’il manifeste un symptôme ou une autre forme de réaction, c’est qu’il y a une raison. Votre corps sait ce qu’il fait et le fait dans un but bien précis, même s’il vous est parfois difficile d’en comprendre la raison.

Voici un exemple pour vous illustrer les deux différentes perceptions : la fièvre (élévation de la température interne du corps). Appliquons les deux perceptions possibles.

  1. En croyant que le corps peut faire défaut, vous considérez la fièvre comme quelque chose qui ne devrait pas être là et qu’il faut éliminer. Lorsque vous ou votre enfant commencez à faire de la fièvre, vous vous dépêchez de la faire baisser avec un médicament antipyrétique.
  2. À l’inverse, si vous croyez que le corps est intelligent, vous percevez la fièvre comme une réponse naturelle et importante du corps. Il réagit intelligemment à la présence d’une bactérie ou d’un virus en élevant la température interne pour mieux combattre une possible infection. Dans ce contexte, plutôt que de vouloir diminuer la fièvre à tout prix, vous choisissez de laisser le corps faire son travail. Vous interférez le moins possible avec le processus de guérison en cours pour que le corps ait un maximum de chances de vaincre l’infection.

Donc, vous voyez que votre perception de votre corps vous amène à faire des choix différents, autant dans vos habitudes de vie que lorsqu’un « problème » se déclare. L’exemple de la fièvre n’en est qu’un parmi tant d’autres. Comment réagissez-vous lorsque vous avez : maux de tête, vomissements, diarrhée, toux ou n’importe quelle forme de douleur?

Prenons une autre mise en situation. Vous tournez simplement la tête et un spasme musculaire survient. Un fameux « torticolis » vous prend avec de la douleur et de l’inflammation. Est-ce une réponse intelligente de votre corps ou non?

  1. En considérant que c’est un faux mouvement, une erreur bête de votre corps qui a fait spasmer vos muscles sans raison, vous risquez de vous rendre à la pharmacie à la recherche d’antidouleurs, d’anti-inflammatoires et de relaxants musculaires. Vous voulez réduire les symptômes rapidement et artificiellement, sans nécessairement chercher à comprendre ce que votre corps tente d’exprimer.
  2. À l’inverse, en faisait confiance à l’intelligence de votre corps, vous vous demandez d’abord pourquoi il cherche à limiter le mouvement des vertèbres de votre cou en contractant vos muscles. Vous réfléchissez aux causes possibles de cette réaction désagréable – mais intelligente – de votre corps. Vous comprenez aussi qu’il cherche probablement à protéger les structures autour. Donc au lieu de vouloir éliminer les symptômes, vous êtes plutôt à l’écoute des limites que votre corps vous impose afin de maximiser vos chances de récupération.

Encore une fois, vos croyances déterminent vos actions. Vous l’avez surement deviné, votre chiropraticien de famille choisit de percevoir le corps humain comme étant hautement intelligent. C’est pourquoi il ne cherche pas à supprimer les symptômes, mais vous aide plutôt à trouver les causes et surtout des solutions durables pour que vous puissiez atteindre vos objectifs de santé.

C’est un choix que de voir son corps comme un allié plutôt qu’un ennemi et de travailler avec lui plutôt que contre lui. C’est aussi un apprentissage que de lui faire confiance plutôt que de vivre dans l’insécurité et la peur qu’il vous abandonne.

Alors, selon vous, votre corps est-il intelligent?

 

 

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