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9 façons de relaxer après avoir couru toute la journée !

Imaginez-vous confortablement installé sur votre sofa, à la suite d’une dure et longue journée, vous êtes prêt à relaxer, enfin! Mais vous n’y arrivez tout simplement pas. Votre tête continue de rouler à cent milles à l’heure, repassant toutes les choses désagréables de la journée, toutes les tâches non accomplies et tout ce qu’il y a à faire pour le lendemain.

 

Vous n’arrivez pas à vous détendre, ce n’est pas étonnant! Pourtant, l’art de se reposer en soirée est crucial pour un style de vie sain – présence mentale, gestion du stress, sommeil récupérateur.

 

Bien sûr, vous vous demandez sûrement comment il est possible de relaxer alors qu’il reste à s’occuper de la maisonnée. Il existe des trucs simples que vous pouvez intégrer dans votre routine du soir qui vous permettront d’y arriver. Ainsi, le matin venu, vous serez prêt pour une nouvelle journée avec un esprit calme et un corps reposé.

 

Voici neuf trucs que vous pouvez facilement appliquer dès maintenant.

 

 

1. Laissez votre travail au travail.

Avant de quitter le bureau, assurez-vous d’avoir terminé vos tâches de la journée. Écrivez une liste des choses à faire pour le lendemain matin de manière à organiser clairement vos pensées et à les laisser sur la liste – pas dans votre tête.

Vous pouvez même pousser l’idée de ne pas trainer votre travail dans votre repaire de paix et de sérénité (c.-à-d. votre maison) en adoptant un mantra. Lorsque vous arrivez à la porte d’entrée de votre demeure, prenez la décision consciente de laisser le stress sur le seuil plutôt que de le traîner avec vous. Dites-vous intérieurement ou à voix haute : «Je laisse ici tout mon stress de la journée.»

 

2. Créez une ambiance propice à la détente.

Tamiser les lumières envoie le signal à votre corps qu’il est temps de se reposer et d’aller au lit. Alors, évitez de laisser toutes les lumières allumées pendant la soirée; tamisez-les et allumez quelques chandelles. Une musique relaxante viendra amplifier l’effet reposant de cette ambiance douce.

 

3. Éteignez tous vos appareils électroniques.

Aussi tôt que possible, débranchez-vous! Ordinateur, télé, cellulaire, tablette… Prenez l’habitude de fermer tous les médias sociaux à une certaine heure chaque soir et de ne pas les rouvrir avant d’avoir redémarré une nouvelle journée. Facebook, Pinterest, Instagram, Twitter, courriels… tout ça peut attendre.

 

4. Savourez une tisane calmante.

Les boissons chaudes apaisent le corps – et qui n’aime pas le sentiment de se retrouver douillettement calé dans un fauteuil, en pyjama, avec un bon livre et une tasse de thé chaud à la main? Parmi les meilleures options avant de se coucher sont la camomille, la valériane, le tilleul, le thé du labrador et le basilic sacré (tulsi).

 

5. Prenez un bain détoxifiant.

Vous avez sûrement déjà remarqué qu’un bon bain chaud en soirée fait des miracles pour la relaxation à la suite d’une grosse journée. Vous pouvez améliorer cette expérience en ajoutant du sel d’Epsom, qui aide à détofixier le corps. Remplissez le bain d’une eau suffisamment chaude pour causer une légère sudation, ce qui facilitera aussi l’élimination des toxines. Versez deux tasses de sel d’Epsom dans l’eau du bain, tamisez les lumières et relaxez.

 

6. Testez l’aromathérapie.

Le pouvoir des odeurs est puissant. Inspirer le parfum d’une huile essentielle relaxante peut complètement changer votre état d’esprit.

Quelques études ont conclu que l’huile essentielle de lavande est bénéfique dans certains cas, notamment pour combattre l’insomnie. Vous pouvez en mettre quelques gouttes sur vos tempes et vos poignets ou même sur votre oreiller avant d’aller au lit.

 

7. Faites de votre chambre à coucher un lieu sacré.

Afin de vous encourager à respecter votre heure de coucher tous les soirs, il est essentiel que votre lit soit invitant. Quelques coussins moelleux, des couvertures chaudes et une palette de couleurs sereines dans votre chambre valent l’investissement. L’endroit où vous vous reposez doit vous faire l’effet d’une oasis.

 

8. Effectuez quelques postures de yoga.

Une petite séance de yoga et d’étirements légers le soir permettra à votre corps de se détendre. Une posture particulièrement efficace pour se délasser est la posture de l’enfant. Placez-vous en boule sur le sol, face contre terre. Puis inspirez profondément jusque dans votre cage thoracique et votre dos et expirez. Vous pouvez terminer votre séance dans la posture Savasana sur votre tapis de yoga.

 

9. Passez votre corps en revue.

Aidez votre corps à relaxer en vous concentrant sur vous. Étendez-vous sur le dos et, mentalement, passez votre corps au scanneur, du sommet de votre tête au bout de vos orteils. Visualisez chaque partie de votre corps, en faisant un arrêt aux endroits où vous sentez du stress et de l’inconfort, et prenez une profonde inspiration jusqu’à cet endroit. Lorsque la partie du corps en question est détendue, poursuivez votre chemin. Ne portez pas de jugement – au contraire, donnez de l’amour à votre corps.

 

Intégrez une ou plusieurs de ces pratiques quotidiennes à votre horaire jusqu’à ce qu’elles deviennent un incontournable de votre routine. Et souvenez-vous que demain est un autre jour. En étant bien reposé, vous serez surpris de tout ce que vous pourrez accomplir de plus dans votre journée. Bonne détente!

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8 effets insoupçonnés d’une mauvaise posture

Bas du dos creux, ventre flasque, épaules arrondies, tête penchée vers l’avant… vous reconnaissez quelqu’un ? Plus ou moins flatteur comme portrait, sans compter les maux de dos, de cou et de tête qui apparaissent tôt ou tard.  Mais bien au-delà de l’esthétique, votre mauvaise posture entraîne son lot d’effets secondaires néfastes pour la santé. Voici 8 excellentes raisons de soigner votre posture peu importe votre âge.

1.      Système nerveux irrité

Une mauvaise posture crée un stress immense sur la colonne vertébrale et lui fait perdre de sa flexibilité. L’exemple parfait est celui d’un vieillard qui, au fil du temps, est devenu figé dans cette posture recourbée. Évidemment, ce genre de situation est évitable si on prend soin de sa posture dès un jeune âge.

Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on adopte une mauvaise posture, les multiples articulations de la colonne deviennent dysfonctionnelles et créent de l’irritation au système nerveux. Ceci affecte la capacité du cerveau à bien communiquer avec le corps. Cette connexion corps-cerveau est évidement primordiale pour un bon fonctionnement général de tous les organes et une bonne santé globale.

C’est donc dire que si votre posture se dégrade, votre santé globale se dégrade aussi et ce, peu importe votre âge.

2.      Mode de survie constant

Une mauvaise posture signifie aussi une sollicitation constante de certains muscles qui sont nécessaires en état de survie. Par exemple, si vous êtes assis, les muscles psoas sont rétractés, comme si vous étiez en train de vous enfuir à la course. Lorsque votre cerveau détecte une contraction soutenue de ces muscles, il entre graduellement en mode « fuite ou attaque » et enclenche une cascade de réactions physiologiques telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone de stress).

3.      Amplification d’émotions négatives

Comme l’explique la psychologue sociale, Dre Amy Cuddy PhD, dans sa présentation sur TED Talks « Votre langage corporel forge qui vous êtes », la posture que vous adoptez peut littéralement affecter la biochimie de votre cerveau et vos hormones. Ainsi, une posture recourbée indique au corps un comportement replié, renfermé et effacé, ce qui cause et amplifie des sentiments de dépression, d’isolation, de baisse d’énergie et de diminution de la confiance en soi.

 

4.      Langage corporel nuisible

Si vous optez pour une posture affaissée, cela n’affectera pas que votre humeur et votre attitude, vous verrez aussi une incidence sur la manière dont les autres vous perçoivent. Si votre patron entre dans votre bureau et vous voit affalé sur votre chaise, il ne pensera peut-être pas à vous au moment de distribuer les promotions. Et probablement que le premier rendez-vous galant n’aura pas de suite si vous projetez l’image d’une personne qui n’a « pas de colonne ».

5.      Troubles digestifs

Une bonne posture tonifie les muscles qui supportent les organes digestifs. Les chercheurs croient qu’une mauvaise posture peut contribuer à divers problèmes digestifs, notamment les reflux gastriques, la constipation et même certains types d’hernies. De plus, l’estomac et les intestins sont alors comprimés, ce qui ralentit le transit et diminue l’absorption des nutriments. Grand-mère avait raison : à table, on se tient droit!

 

6.      Arthrose et ostéoporose

Un bon alignement postural aide le squelette à supporter la masse corporelle tel qu’il le doit et, par conséquent, les os restent forts et les articulations saines. À l’inverse, une mauvaise posture oblige les muscles, tendons et ligaments à faire tout le travail. Avec le temps, la densité osseuse diminue et les articulations s’érodent. Si vous voulez renforcer vos os, garder vos articulations mobiles et retarder l’usure de vos articulations (arthrose), tenez-vous bien droit.

7.      Circulation entravée

Votre corps est une machine qui fait circuler les fluides sans arrêt. Demeurer assis pendant une longue période, particulièrement les jambes croisées et le dos courbé, peut obstruer la circulation sanguine, augmenter la pression et même causer des varices. Il en va de même pour le système lymphatique qui est ralenti dans son drainage des toxines.

8.      Stress intense et anxiété

Une étude récente de Harvard a démontré que le fait de s’affaisser causait une diminution de 10% de la testostérone et une augmentation de 15% du cortisol, conséquemment un niveau élevé de stress et d’anxiété.

 

Si vous êtes inquiet au sujet de votre posture ou de celle d’un membre de votre famille, parlez-en à un chiropraticien. Après tout, c’est lui l’expert de la colonne vertébrale et du système nerveux! Il sera en mesure de bien évaluer la situation et de vous conseiller sur les meilleures solutions possibles.

 

Maintenir une bonne posture, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle, et ça permet d’éviter une panoplie de problèmes!

 

 

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Ce que vous devez absolument savoir sur les aliments BIO

Si votre budget limite l’achat d’aliments bio pour toute la famille, priorisez les 8 plus importants.

 

Les aliments biologiques sont-ils vraiment un meilleur choix pour vos enfants? Si l’on part du principe que la nourriture que vous donnez à vos enfants doit contribuer à leur santé, pas leur nuire, voici quelques éléments à considérer lorsque vous faites l’épicerie.

 

Ce que vous devez savoir

Par définition, les aliments biologiques ne sont ni génétiquement modifiés ni irradiés, contiennent moins d’hormones, d’antibiotiques, de pesticides/fertilisants synthétiques que les aliments conventionnels et aucune boue d’épuration. De plus, le bétail biologique a accès à des pâturages et son alimentation est biologique (ne contient aucun sous-produit animal).

 

Mais pourquoi tout cela est-il si important?

 

Accès aux pâturages

Le bétail et la volaille biologiques ont accès à des pâturages extérieurs. Des études semblent indiquer un meilleur profil des acides gras dans leur viande. Par exemple, il y a augmentation des omégas 3 et diminution des omégas 6, ce qui pourrait se traduire par une réduction de l’incidence des maladies chroniques1.

 

Hormones de croissance

Les produits laitiers, les viandes et les volailles issus de l’agriculture conventionnelle peuvent contenir des hormones de croissance comme le rBGH et le rBST. Le lait des vaches traitées au rBGH peut contenir des taux élevés de IGF-1, une hormone qui peut amplifier la croissance de cellules et avoir un lien avec certains cancers2.

 

Antibiotiques

Les antibiotiques favorisent la croissance et sont fréquemment utilisés dans l’élevage conventionnel de bétail. La consommation de bétail biologique, dont la production n’inclut pas l’utilisation non thérapeutique d’antibiotiques, peut donc mener à une diminution de la prolifération d’organismes résistants aux antibiotiques3.

 

OGM

On retrouve des OGM dans plusieurs cultures, notamment dans les produits de soja et de maïs. Les dangers possibles des OGM font encore l’objet de débats. Certains préconisent de s’abstenir d’en consommer jusqu’à ce qu’un portrait plus clair soit établi.

 

Pesticides

Certaines études démontrent que l’exposition des enfants aux pesticides peut mener à des problèmes de développement comportemental et neurologique4 de même qu’à de l’asthme5,6, des TDAH5,6 et des cancers5,6. La consommation de produits biologiques diminue l’exposition des enfants aux pesticides. Les enfants sont plus vulnérables aux effets nocifs des pesticides que les adultes pour plusieurs raisons :

  • Les enfants ont un métabolisme différent; les toxines peuvent rester dans leur corps plus longtemps.
  • Leurs organes sont encore en développement et l’exposition aux pesticides peut affecter leur développement.
  • Les enfants consomment plus d’aliments par rapport à leur poids corporel que les adultes; la concentration de pesticides est donc plus grande dans leur corps.

 

Que pouvez-vous faire en tant que parent?

Informez-vous et faites les bons choix. Il y a encore beaucoup de place au débat, mais on peut dire que les aliments biologiques semblent plus sécuritaires pour les enfants – et les adultes! – et que certains peuvent même s’avérer plus nutritifs.

 

Si vous choisissez d’acheter bio, commencez par remplacer les aliments présentant les taux de résidus de pesticides les plus élevés, optez pour ceux qui ont une meilleure valeur nutritionnelle que leur équivalent conventionnel et visez ceux que les enfants consomment le plus fréquemment (avez-vous dit ketchup?!).

 

Voici donc une liste des aliments biologiques que les parents devraient acheter pour leurs enfants, autant que possible.

 

  1. Pommes

Les enfants aiment les pommes. En général, ils mangent plus de pommes que n’importe quel autre fruit! L’indice DRI (Dietary Risk Index) des pommes conventionnelles est de 27 comparativement à 1 pour les pommes biologiques. En plus, les pommes bio pourraient avoir un taux plus élevé d’antioxydants.

 

  1. Fraises

Les fraises conventionnelles ont un indice DRI de 48 comparativement à 1 pour les fraises biologiques. Tout comme c’est le cas pour les pommes, les fraises biologiques pourraient avoir un taux plus élevé d’antioxydants7.

 

  1. Pommes de terre

Les pommes de terre cultivées de façon conventionnelle ont un indice DRI de 27 comparativement à 1 pour les pommes de terre biologiques. Selon le Environmental Working Group, le taux de pesticides en fonction du poids d’une pomme de terre est plus élevé que tout autre produit alimentaire. (Si vous vous posez la question, les avocats issus de l’agriculture conventionnelle ont le taux de pesticides le plus bas.)

 

  1. Tomates et ketchup

Selon le Environmental Working Group, les tomates cerises contiennent 13 sortes de résidus de pesticides. Aussi, les tomates issues de l’agriculture biologique auraient une concentration plus élevée de lycopène, qui a des propriétés antioxydantes. Comme les enfants sont friands de ketchup, il serait avisé de choisir celui qui est biologique (et contenant le moins de sucre) pour les faire profiter de tous les bienfaits possibles.

 

  1. Lait

Si vous choisissez de continuer de donner du lait à vos enfants malgré le nombre grandissant d’experts qui recommandent d’en réduire la consommation (voire l’éliminer), assurez-vous qu’il est de source biologique. Il en va de même pour tout autre produit laitier. Les produits laitiers biologiques ont un profil d’antibiotiques et d’hormones de croissance moindre comparé aux produits laitiers conventionnels.

 

  1. Viande/volaille/œufs

La possibilité d’un meilleur profil des acides gras dans les viandes, volailles et œufs biologiques serait un avantage pour le cœur et le système immunitaire. Les pesticides courants tels que les composés organochlorés s’accumulent dans les aliments gras, notamment les tissus adipeux de la viande, les œufs et le lait. De plus, tout comme le lait, la viande et les œufs contiennent moins d’hormones de croissance et d’antibiotiques lorsqu’ils sont biologiques.

 

  1. Soja

Le soja est l’une des plantes les plus génétiquement modifiées. Autant que possible, choisissez du soja biologique, notamment dans le cas du tofu.

 

  1. Arachides/beurre d’arachide

Les arachides sont en fait des légumineuses et n’ont donc pas une coque dure comme les noix. Les arachides de culture conventionnelle sont traitées avec des pesticides ayant des effets toxiques possibles, spécialement chez les enfants. Comme c’est le cas pour les viandes, les composes organochlorés s’accumulent dans les aliments gras de source végétale, y compris les arachides. Comme le beurre d’arachide fait couramment partie de l’alimentation des enfants, l’utilisation de beurre d’arachide biologique diminuera l’exposition aux pesticides.

 

 

Références :

 

  1. A.P. Simopoulos et coll. The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids Biomed Pharmacother. 2002 Octobre; 56(8):365-79.
  2. http://www.cancer.org/cancer/cancercauses/othercarcinogens/athome/recombinant-bovine-growth-hormone
  3. http://pediatrics.aappublications.org/content/130/5/e1406.full
  4. J. Jurewicz et coll. Prenatal and Childhood Exposure to Pesticides and Neurobehavioral Development: Review of Epidemiological Studies International Journal of Occupational Medicine and Environmental Health. Volume 21 (2) : 121–132.
  5. R. Kishi et coll. Ten years of progress in the Hokkaido birth cohort study on environment and children’s health: cohort profile–updated 2013 Environ Health Prev Med. 2013 Novembre;18(6):429-50.
  6. A. Vania et coll. Is organic diet really necessary for children? Italian Journal of Pediatrics 2015; 41(2): A75
  7. V.C. Fernandes et coll. Strawberries from integrated pest management and organic farming: Phenolic composition and antioxidant properties Food Chemistry. 2012 Octobre; 134 (Issue 4) : 1926-1931
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Votre alimentation actuelle vous construit-elle ou vous détruit-elle?

La médecine conventionnelle se trouve dans une impasse. Basée sur le modèle maladie-traitement, elle excelle en situation d’urgence, mais ne répond pas efficacement aux besoins en matière de prévention et de promotion de la santé. Malgré un accès à une technologie de plus en plus avancée et malgré des investissements massifs en recherche, encore beaucoup trop de gens développent des maladies chroniques reliées au style de vie. Actuellement au Québec, 57 % des décès sont reliés soit aux maladies cardiovasculaires, soit au cancer. (1)

À qui la faute?

Notre style de vie influence directement le fonctionnement de notre corps et donc, notre santé. De mauvais choix mènent tôt ou tard à la maladie. La science nous affirme même que nos choix en matière de style de vie influencent grandement la manière dont nos gènes s’expriment. Incroyable, non? Cette branche de la science s’appelle l’épigénétique.

Trois facteurs peuvent être pointés du doigt pour l’épidémie de maladies chroniques aujourd’hui : 1 – le déséquilibre énergétique engendré par le mode de vie sédentaire répandu, 2 – la consommation régulière de produits transformés carrément toxiques pour nos cellules et 3 – le déficit occasionné par la non-consommation de la nourriture saine dont notre corps a besoin.

Nourriture ciblée

L’alimentation est aujourd’hui une industrie très florissante qui mise sur le plaisir : la présentation, le goût, la satisfaction. Toutefois, quand vous faites vos choix alimentaires, vous devez regarder au-delà de ça et vous attarder aux valeurs nutritionnelles.

Lorsque vous mangez, vous nourrissez directement vos cellules. Celles-ci ont des besoins très précis que vous devez combler à l’aide des choix que vous faites quotidiennement. On parle notamment de composés phytochimiques, d’antioxydants, de micronutriments, d’oligo-éléments, de vitamines, de minéraux et de fibres que l’on retrouve dans les fruits et légumes frais, d’acides aminés essentiels présents dans la viande maigre et la volaille et d’acides gras essentiels fournis par le gibier et le poisson.

Malheureusement, on retrouve principalement dans les assiettes nord-américaines des aliments riches en calories, mais pauvres en éléments nutritifs, des huiles végétales transformées et des glucides simples (par exemple, du sucre). De tels choix se traduisent aujourd’hui par une population souffrant d’allergies, de fatigue et de maladies chroniques.

VOUS pouvez suivre une autre voie!

Les gens en santé choisissent de consommer en abondance des aliments riches en nutriments et en fibres. Quand on a faim, il est tentant d’ingérer n’importe quoi! Le premier pas à faire pour éviter de vous laisser guider par votre estomac criant famine et pour vous assurer que vos cellules reçoivent les nutriments nécessaires : mangez des végétaux. Chaque fois que vous mangez, commencez par vous servir une salade fraîche, des crudités, un fruit tranché… Il s’agit d’une pratique simple qui vous empêchera de commettre une multitude de péchés et qui augmentera votre potentiel de vivre longtemps et en santé.

En plus de fournir les nutriments essentiels à vos cellules, votre collation santé diminuera votre appétit et vous permettra d’éviter de vous gaver de mauvais aliments ou de trop manger. Et le plus merveilleux dans tout ça : il est impossible de trop manger de bons aliments. D’ailleurs, une autre manière d’intégrer les végétaux dans votre alimentation est d’en couvrir les deux tiers de votre assiette et de ne réserver qu’un tiers de votre repas à une protéine maigre.

Rome ne s’est pas construite en un jour

Tout changement est plus facilement atteignable lorsqu’on fait de petits pas. Alors plutôt que de tenter de changer votre alimentation du tout au tout pour vous assurer d’être en santé, commencez par apporter une petite modification à vos habitudes. Un changement aussi simple que d’intégrer les végétaux à votre routine aura des résultats surprenants. Vous vous dirigerez vers votre poids idéal, vous régulariserez votre glycémie et vous améliorerez votre digestion.

 

 

(1) http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/bilan2015.pdf#page=65

 

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Dormir, une perte de temps?

Pendant des milliers de générations, les cycles du soleil et de la lumière du jour ont dicté le rythme de vie des humains. On se couchait en même temps que le soleil. Il n’existait ni appareil moderne ni technologie électronique pour inciter à se coucher plus tard – la tombée de la nuit indiquait la fin de journée. Aujourd’hui, le coucher de soleil n’indique que le début de la deuxième moitié de la journée.

Nuit blanche : pas une option

Votre corps ne reconnaît pas la vie nocturne que vous lui imposez : télévision tard le soir, jeux vidéo sur l’ordi toute la nuit, services au volant 24 heures et semaines de travail de 80 heures. Si vous faites partie de la norme, votre corps nécessite plus de sommeil que ce que vous lui offrez. Vous en reconnaissez d’ailleurs sûrement les signes visibles dans votre vie de tous les jours – petit creux d’énergie en après-midi, cernes sous les yeux, etc. Toutefois, les véritables dommages sont invisibles. Le manque de sommeil est un tueur – littéralement.

Votre corps utilise le sommeil pour reposer et réparer les tissus. Votre cerveau a besoin de sommeil pour traiter l’information reçue dans la journée. Pendant les cycles du sommeil, un ajustement des hormones influence votre niveau d’énergie, votre humeur, votre métabolisme, votre capacité à réguler votre poids, etc.

De saines habitudes de sommeil permettent d’avoir des cycles de sommeil complets. Le cycle de sommeil paradoxal est caractérisé par le rêve; le cycle de sommeil profond est la phase la plus importante du sommeil. C’est là que se produisent la réparation et la récupération. L’idéal est d’avoir le plus de cycles de sommeil complets possible. Pour la plupart d’entre nous, ça signifie d’aller au lit plus tôt.

Programmation interne

Afin de mettre toutes les chances de votre côté et de maximiser les cycles de sommeil complets, misez sur le rythme circadien bien ancré dans votre ADN. Guidé par la lumière du soleil, ce rythme est une indication physiologique qui a régi les couche-tôt et lève-tôt pendant des millénaires.

Voici quelques éléments de motivation :

  • Aller au lit avant 22 h est une pratique répandue parmi les gens les plus énergisés de la planète.
  • Enligner sept heures ou plus de sommeil de qualité augmente la longévité, c’est prouvé!
  • Faire une sieste en après-midi (20-30 min) s’avère une des meilleures stratégies pour accroître le niveau d’énergie et améliorer les facultés cognitives et la concentration en plus de diminuer les effets négatifs du stress chronique en abaissant les hormones de stress en circulation comme le cortisol.

Instaurez de nouvelles habitudes

Un petit changement vous mènera loin. Tentez de vous coucher un petit 15 minutes plus tôt qu’à l’habitude pendant 21 jours. Les études démontrent qu’on peut créer une nouvelle habitude si on adopte un comportement pendant 21 jours consécutifs. Répétez l’expérience jusqu’à ce que vous atteigniez votre heure cible.

Une autre stratégie efficace pour vous inciter à vous coucher tôt consiste à créer un lieu propice au sommeil. Investissez dans un matelas et un oreiller de qualité et offrez-vous des pyjamas confortables. Évitez toute stimulation électronique 30 minutes avant de vous coucher et, surtout, laissez la télé, le cellulaire et l’ordinateur à l’extérieur de la chambre.

Tenez-vous loin des aliments et des boissons qui perturbent le sommeil, tels que la caféine et l’alcool. Ne vous disputez pas avant d’aller au lit, n’ayez que des conversations calmes, concentrez-vous sur les éléments positifs de la journée – les bouleversements émotionnels sont une cause fréquente d’insomnie.

Tenez un journal personnel, priez ou visualisez un avenir meilleur et soyez reconnaissant pour votre journée.

Bien vite, vous tomberez dans les bras de Morphée et dormirez comme un petit bébé… Bonne nuit.

 

 

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Stress et surplus de poids : Voici pourquoi le stress pourrait vous rendre obèse

Le corps humain est bien fait et capable d’une adaptation extraordinaire. Par exemple, jusqu’à il y a environ deux cents ans, le seul stress à long terme connu de l’Homme était la famine. Ainsi, le corps, dans toute sa magnificence, s’est adapté de manière à entreposer les graisses afin d’affronter les périodes de manque de nourriture.

Famine ou pas…

Aujourd’hui, en situation de stress mental pendant une longue période, votre système produit exactement la même sorte d’hormones que lors des famines. Ces hormones modifient votre physiologie globale et créent un déséquilibre de votre métabolisme. Autrement dit, le stress psychologique contribue à l’obésité, à l’hypertension artérielle, à la glycémie élevée, au taux élevé de graisses dans le sang et à une fonction immunitaire déficiente.

Plus précisément, le cortisol est une des hormones produites en situation de stress. Il déclenche entre autres l’accumulation de graisse intra-abdominale (viscérale). À l’origine, le corps emmagasinait des graisses autour de la taille à des fins de subsistance au cours des longs et froids mois d’hiver, lorsque le gibier se faisait plus rare.

Mais n’allez pas croire qu’il ne s’agit que d’un souci esthétique… La fameuse bedaine est considérée comme l’un des plus importants signes précurseurs des maladies cardiaques et des crises cardiaques.

Développez des mécanismes de défense

Tout le monde vit du stress. Que pouvez-vous donc faire? Plutôt que de tenter d’éliminer le stress, apprenez à le gérer en développant des stratégies et des mécanismes de défense pour ne pas vous laisser atteindre.

Une grande partie du stress mental provient des nombreuses exigences du monde ou de soi-même alors que les ressources sont limitées. On parle ici des ressources de temps, d’énergie, de concentration et d’argent. Vous devez protéger ces ressources limitées. Une manière d’y parvenir est d’appliquer la matrice d’Eisenhower. Comme l’aurait dit le fameux président américain : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important. » En déterminant de façon plus claire les véritables priorités dans votre vie, vous investirez vos ressources aux bons endroits et ressentirez beaucoup moins de stress.

Voici une bonne stratégie qui vous permettra de classer vos activités quotidiennes selon le niveau d’urgence et d’importance. En organisant vos activités selon ces divers quadrants, vous serez à même de mieux voir ce qui est réellement prioritaire et vous pourrez mettre votre attention et votre énergie aux bons endroits. Plus grande efficacité, sans le stress !

Priorité

 

Il ne s’agit là que d’un outil parmi tant d’autres.

La vie est pleine de surprises… soyez prêt!

 

 

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Recette santé instantanée : Ajoutez simplement de l’eau !

Votre corps est conçu pour être en santé. Et quand on parle de santé, la meilleure définition est la fonction cellulaire optimale. Si vous fournissez les éléments nécessaires au fonctionnement des cellules et que vous évitez les éléments toxiques, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réaliser votre véritable potentiel de santé. Tout en haut de la liste des éléments essentiels : l’eau.

N’attendez pas d’avoir soif

L’eau joue un rôle crucial dans pratiquement toutes les fonctions de votre corps, notamment la digestion, la circulation, la respiration et la guérison. Si l’on souffre de déshydratation, on compte parmi les symptômes la constipation, les étourdissements, la fatigue et les problèmes de peau/cheveux/ongles.

Toutefois, il ne faut pas considérer l’eau comme un traitement contre la déshydratation ni comme un moyen d’éviter la constipation. L’hydratation doit plutôt faire partie intégrante d’un mode de vie sain. L’air n’est pas plus une cure contre la suffocation que l’eau en est une pour la soif. Idéalement, vous ne devriez que rarement, sinon jamais, ressentir la soif. Vous devez simplement boire de l’eau – en boire souvent.

Faites le plein

Le besoin quotidien en eau varie selon votre poids. En règle générale, on peut appliquer le principe suivant : consommez au moins 50 % de votre poids (en livres) en onces d’eau.

Cependant, toutes les eaux ne se valent pas. Vous devriez idéalement privilégier la consommation d’eau purifiée. Il est possible de débarrasser l’eau de votre robinet des éléments indésirables qui s’y retrouvent à l’aide, par exemple, d’un osmoseur.

Vous cherchez un moyen d’augmenter facilement votre consommation d’eau? Procurez-vous une gourde en acier inoxydable ou en verre; trouvez un modèle qui vous plaît et que vous aurez envie d’avoir avec vous en tout temps.

Et, comme si vous aviez besoin d’une raison supplémentaire pour consommer fruits et légumes en abondance : eux aussi regorgent d’eau et contribuent à l’hydratation de votre corps.

 

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Avez-vous eu votre dose de vitamine « M » aujourd’hui ?

Vous avez hérité d’un incroyable bagage génétique. Vos gènes ont été modelés pendant des milliers de générations par les pressions environnementales et les choix que vos ancêtres ont faits afin de s’adapter et de survivre. Un style de vie actif était une caractéristique que tous les êtres humains avaient en commun. Ce qui veut dire que votre corps, aujourd’hui, s’attend à bouger. Vous devez donc considérer le mouvement comme un nutriment essentiel. Au même titre que l’eau est critique à tous les aspects de la fonction cellulaire, le mouvement constitue un élément essentiel de la santé. Il ne s’agit pas simplement d’être « en forme ».

Si vos ancêtres ne bougeaient pas, ils ne mangeaient pas. En fait, s’ils ne bougeaient pas, ils se faisaient manger! Les premiers humains avaient un mode de vie incroyablement demandant – chasse, cueillette, pêche, défense. La vie était active. L’héritage génétique que vous avez donc reçu exige un niveau extraordinaire de mouvement. En fait, les experts en génétique s’entendent sur le fait que le génome humain est demeuré pratiquement inchangé au cours des dernières dizaines de milliers d’années alors que le mode de vie actuel n’a plus rien à voir avec le monde qui l’a façonné.

À quand remonte la dernière fois où vous avez chassé votre lunch? Êtes-vous allé chercher de l’eau à la rivière aujourd’hui? Ou construit un abri ou ramassé du bois? Au cours de toute l’histoire de l’humanité, il y a eu un lien intime entre l’acquisition d’énergie et la consommation d’énergie (c’est-à-dire entre se procurer la nourriture et manger la nourriture). Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Dans le monde moderne, ce lien est complètement brisé. Ainsi, on retrouve un déséquilibre énergétique dévastateur qui a mené à une épidémie d’obésité à la base de la crise mondiale de maladies chroniques.

Nos ancêtres du Paléolithique n’avaient jamais l’option de s’asseoir à un restaurant et de commander un repas nourrissant d’un menu – encore moins de se présenter à la fenêtre d’une commande à l’auto! Le manque d’activités permettant de brûler des calories a été aggravé par les choix de nourriture toxique ou ne présentant aucun intérêt nutritionnel. Ce fossé entre notre conception génétique et notre mode de vie sédentaire est en train de nous tuer.

En bref : Les cellules ont besoin de mouvement pour être en santé.

Nos ancêtres ne « faisaient » pas d’exercice – leur existence ÉTAIT de l’exercice. Et ce n’est pas notre cas. Nous devons donc ajouter à notre mode de vie moderne sédentaire et inactif des exercices et de l’activité physique. Commencez par ajouter du mouvement partout où c’est possible dans votre routine (prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, stationner l’auto le plus loin possible de votre destination…). Et n’oubliez pas : toute activité est cumulative. En d’autres mots, marcher trois fois pendant dix minutes équivaut à marcher une fois trente minutes. Alors qu’attendez-vous pour prendre une bonne dose de vitamine mouvement ?

 

 

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Le poisson : Aliment santé ou aliment danger ?

Avez-vous pris vos oméga-3 aujourd’hui? Vous êtes de plus en plus nombreux à consommer régulièrement du poisson pour augmenter votre apport en oméga-3. Saviez-vous toutefois qu’il faut être vigilant quant au type de poisson que vous consommez?

Comme pour le reste de l’alimentation, il faut miser sur la qualité du poisson et s’assurer qu’il contient le moins d’agents chimiques possible. Malheureusement, vu le niveau grandissant de pollution des cours d’eau et des océans, certains poissons et fruits de mer sont devenus plus toxiques que bénéfiques pour la santé.

Voici des solutions saines pour poursuivre votre consommation de poisson, tout en réduisant votre exposition aux toxines. Un consommateur averti fait des choix plus éclairés au quotidien.

Du mercure fraichement servi!

L’activité industrielle a grandement fait augmenter le niveau de mercure, de BPC (pesticides très toxiques) et de dioxines (polluants organiques hautement cancérigènes selon l’OMS) dans les cours d’eau. Ces contaminants se retrouvent maintenant dans nos assiettes si on ne fait pas attention. Certains vont penser que cela ne se passe que dans les pays où les normes environnementales sont moins strictes. Détrompez-vous. Même nos poissons québécois n’y échappent pas!

Il est très difficile de se débarrasser du mercure accumulé dans notre organisme alors vaut mieux en limiter notre apport. En trop grande concentration, il peut y avoir des conséquences graves : perturbation du système nerveux et du fonctionnement des reins et du cœur ainsi que malformations congénitales (le mercure peut traverser la barrière placentaire et affecter le fœtus).

Poisson d’élevage ou sauvage?

En théorie, d’un point de vue environnemental, l’élevage commercial du poisson semble être une option intéressante pour contrer la pêche abusive en haute mer. En réalité, l’élevage aquatique se retrouve avec les mêmes problèmes que l’élevage animalier : pollution, maladie, qualité nutritionnelle amoindrie.

  1. Les poissons d’élevage sont généralement nourris soit au soya et au maïs génétiquement modifiés, soit aux sous-produits de poisson.

Dans le premier cas, les céréales constituent une diète totalement anormale pour toute forme de vie marine, en plus d’être des OGM. Selon les recherches de Dr Joseph Mercola, le contenu en oméga-3 du saumon d’élevage pourrait être inférieur de 50 % à celui du saumon sauvage. De plus, comme toute forme d’élevage a pour but la croissance rapide avec une diète hypercalorique, les poissons d’élevage sont beaucoup plus gros et gras (concentration élevée en oméga-6 aux dépens des oméga-3). Alors c’est raté pour votre apport quotidien en oméga-3…

Ceux qui sont nourris aux sous-produits de poisson ne s’en tirent pas mieux. Ils absorbent les toxines présentes dans la nourriture qu’on leur donne. Normalement, à moins que ces espèces aient été des prédateurs, elles auraient consommé des algues et de plus petits organismes moins concentrés en toxines.

  1. Qui dit élevage de masse, dit utilisation d’hormones et d’antibiotiques. Les normes variant énormément d’un élevage à l’autre, on se retrouve avec la même problématique que la production de bœuf, de poulet et de porc. Le poisson n’y échappe pas!

Voici les meilleurs choix de poisson

  1. Saumon sauvage de l’Alaska

Le saumon est très riche en oméga-3 comparativement à d’autres espèces. Celui de l’Alaska, aussi appelé saumon Sockeye, est protégé de l’élevage et ne se retrouve qu’à l’état sauvage. Le risque de bioaccumulation de toxines est aussi restreint vu son court cycle de vie (3 ans). L’appellation saumon de l’Atlantique désigne l’espèce et non sa provenance. La majorité de ce qui est vendu en épicerie provient de l’élevage.

  1. Petits poissons

Plus le poisson est au bas de la chaine alimentaire, moins il a subi de bioaccumulation de toxines. Les petits poissons, tels les sardines, les anchois et le hareng, sont tous des choix sécuritaires. De plus, les sardines sont tellement riches en oméga-3 qu’une seule portion vous donne 50 % de votre apport quotidien recommandé.

  1. Aussi recommandés par l’EWG

En plus de ceux déjà mentionnés, l’EWG recommande aussi la truite arc-en-ciel, le maquereau de l’Atlantique, les moules, les huîtres et la goberge pour leur faible taux de contamination.

Qu’en est-il du classique thon en conserve?

Souvenez-vous que plus le poisson est gros, plus il a eu le temps d’accumuler des toxines dans l’océan. Et qui plus est, le thon est un prédateur! Selon le Environmental Working Group (EWG), le thon blanc ou Albacore en conserve fait partie de la catégorie à éviter. Il contiendrait une trop grande quantité de mercure pour être consommé par les femmes enceintes et les enfants. Pour vous illustrer le tout, la contamination au mercure du thon du Pacifique a augmenté de 30 % entre 1990 et 2009.

Des choix sains pour des océans en santé 

Un pilier important de la consommation responsable est celui du respect de l’environnement. Vous êtes sans doute déjà conscient de la pêche abusive. En tant que consommateur, vous pouvez contribuer à la santé de votre famille comme à celle des océans en achetant des produits issus de la pêche durable. Pour vous aider, l’organisme SeaChoice, en collaboration avec la fondation David Suzuki, a rédigé un dépliant indiquant les meilleurs choix environnementaux.

Vous pouvez le télécharger en français au : http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/ressources/2007/guide-canadien-des-poissons-et-fruits-de-mer/

En gardant en tête les caractéristiques santé décrites dans cet article, vous ne serez plus jamais pris au dépourvu chez le poissonnier!

 

 

Categories Soyez Ajustés

Le stress ruine-t-il votre santé ?

On veut tous être zen… Exit les soucis financiers et les relations conflictuelles! Mais qui est vraiment prêt à faire un trait sur toutes ses sources de stress? À sabrer dans sa vie familiale, professionnelle et sociale? Soyez réaliste : vous ne laisserez pas tomber votre emploi du jour au lendemain et vous ne voulez sûrement pas non plus quitter vos obligations familiales.

Que faire alors pour sortir de l’état de survie qui ruine votre santé?

Vos options pour moins subir de stress

Logiquement, vous avez deux choix : 1 – diminuer vos sources de stress ou 2 – augmenter votre capacité d’adaptation au stress. Alors que la première option peut s’avérer difficile à appliquer, la deuxième sera synonyme de productivité, vitalité et énergie. Quand la capacité d’adaptation est assez grande, le stress peut devenir une opportunité de croissance, un défi, un apprentissage sain. C’est ce qui fait la différence entre s’épanouir et subir.

L’ingrédient secret pour augmenter votre adaptation au stress

Le stress est une question de perception. Ce qui vous stresse n’est peut-être qu’un simple défi pour un autre. Il est donc important de travailler sur vos perceptions mentales et émotives du stress.

Votre corps utilise notamment son ordinateur central, votre cerveau, aussi appelé système nerveux central, pour percevoir le stress. C’est lui qui traite toutes les informations provenant autant de vos cinq sens que de votre mental afin de déterminer ce qui est stressant dans votre environnement et ce qui ne l’est pas.

Pour que votre cerveau capte bien les informations et qu’il s’adapte correctement aux situations, il doit être lui-même en équilibre neurophysiologique. Pour cela, ses canaux de communication (nerfs et moelle épinière) doivent être libres d’interférence et le cerveau doit être stimulé de façon adéquate. Et la plus grande stimulation dont le cerveau a besoin, c’est le mouvement adéquat de la colonne vertébrale. C’est aussi lorsque la colonne ne bouge pas bien qu’elle crée de l’interférence dans la transmission de l’information nerveuse. Si vous avez l’impression que vous perdez le contrôle et que vous vous sentez constamment envahi par le stress, c’est possiblement parce que votre système nerveux ne fonctionne pas à 100 %.

Un système nerveux équilibré pour une vie plus zen

Depuis ses débuts en 1895, la chiropratique a pour but d’aider la fonction optimale du système nerveux central. Avec les connaissances de la neurologie contemporaine, on comprend mieux pourquoi le corps a une meilleure capacité d’adaptation lorsque le système nerveux est équilibré.

Beaucoup de gens l’expliquent comme des effets secondaires positifs qu’ils observent lors de leur suivi chiropratique : leur système immunitaire fonctionne mieux, leur digestion est plus efficace, ils ont plus d’énergie et devinez quoi… ils se sentent moins stressés!

N’oubliez pas que la santé de votre système nerveux et votre capacité d’adaptation au stress dépendent aussi de vos bonnes habitudes de vie. Chaque fois que vous mangez une branche de céleri, que vous allez courir, que vous profitez d’une bonne nuit de sommeil ou que vous avez une pensée positive, vous investissez dans votre capital santé. Il en va de même lorsque vous recevez un ajustement chiropratique. Chacune de ses petites actions est un dépôt dans votre banque d’adaptation. Et plus votre banque est pleine, plus vous êtes riche en santé et en vitalité!

 

 

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