Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

9 astuces pour des vacances santé

Il n’est pas toujours facile de conserver ses saines habitudes de vie en vacances. Il nous arrive parfois de déraper lorsqu’on sort de la routine. Que l’on soit à l’extérieur du pays, en camping au Lac-Saint-Jean ou sur un road trip ontarien, il est possible de réduire les excès et de conserver un minimum de nos bonnes habitudes (et trouver le retour un peu moins ardu!). Voici quelques trucs pour y arriver.

1) La planification. Il s’agit de votre arme secrète la plus efficace! À moins que vous vous rendiez dans un tout-inclus (voir le point 3 : évitez ces trois excès), vous devrez planifier la plupart de vos repas et cuisiner le plus possible avant le départ. (Si vous prenez l’avion, choisissez un hébergement avec cuisinette et faites du marché d’alimentation local une de vos premières destinations.) Emballez des collations santé (pots individuels de mélanges de noix, fruits séchés, fromage précoupé, barres tendres, muffins ou boules d’énergie maison, etc.). Prévoyez au moins 4 soupers et 4 dîners par semaine de vacances. Préparez vos vinaigrettes, sauces et salades. Apportez des légumineuses cuites (elles se conservent environ 1 semaine au frigo), ce sont d’excellents dépanneurs. Coupez les légumes avant de partir. Faites le plein de fruits qui se conservent et se transportent facilement : pommes, poires, bananes, oranges… Consommez les repas qui se conservent moins longtemps en début de vacances et gardez les autres pour plus tard. Vous pourrez aller au restaurant quand bon vous semble, selon votre horaire, votre budget et vos activités, mais vous aurez au moins sous la main de quoi manger comme à la maison, rapidement et facilement.

2) La marche. Voilà votre deuxième arme secrète. Chaque jour, visitez les alentours à la marche. Dès que vous le pouvez, choisissez ce moyen de transport (privilégiez aussi les escaliers). Prenez l’habitude de prendre une marche après les repas. Si vous avez de jeunes enfants, apportez un porte-bébé (ou une poussette) et faites-leur découvrir du pays!

3) Éviter ces 3 excès. La nourriture, l’alcool et le soleil. Il est si facile de tomber dans l’excès (particulièrement dans les tout-inclus). Il n’est pas question ici de ne pas se gâter, mais plutôt de prendre conscience des conséquences. Le lendemain, on ne se sent pas toujours à son meilleur, n’est-ce pas? C’est dommage de passer une journée au lit parce qu’on n’a pas assez appliqué de crème solaire ou parce qu’on a vidé la bouteille de rhum… Petit truc : en arrivant dans notre chambre d’hôtel, on vide le minibar (alcool, jus, boissons gazeuses et bonbons) et on remplace son contenu par des solutions saines (eau, eau pétillante, collations santé, etc.).

4) Choisir des activités qui bougent. On visite (à pied dans la mesure du possible) les musées, les galeries d’art et les quartiers pittoresques. On se rend dans les festivals, on joue avec les enfants sur le bord de l’eau, on fait du canot, du pédalo, du vélo ou on va aux glissades d’eau. Que diriez-vous d’aller cueillir des fruits ou de grimper au sommet d’une montagne? Les vacances, c’est parfait pour essayer une via ferrata ou un parcours d’hébertisme aérien. Il pleut? On en profite pour visiter un centre d’escalade intérieur ou un centre d’amusement pour enfants. On n’oublie pas d’apporter les collations et le pique-nique (si on souhaite éviter le resto fast-food).

5) Pas d’Internet. Hum! On entend déjà les ados rechigner… On limite à une heure par jour l’accès à Internet. On avertit les enfants pour qu’ils apportent des livres et des jeux. Et la consigne vaut aussi pour les parents : on consulte Facebook et sa boîte courriel une seule fois par jour. On évitera ainsi de perdre du temps et on fait une petite cure de désintoxication.

6) Profiter des installations pour faire de l’exercice. À l’hôtel, on visite la piscine et le gym pendant notre séjour. En camping ou sur la route, on recherche un parc municipal qui offre des appareils d’exercice ou on profite des aménagements (pistes cyclables, parcs, boardwalk, sentiers balisés…) pour faire un jogging matinal.

7) Une bouteille d’eau par personne. On la transporte partout. On pourra la remplir dans les fontaines publiques et ainsi éviter d’en acheter (donc de polluer) ou pire encore de consommer des boissons gazeuses ou des jus sucrés. On s’hydrate encore plus si on fait du sport ou si on passe la journée au soleil.

8) Relaxer. Eh oui, les vacances c’est aussi pour ça! On décroche vraiment du travail (pas d’appels ni de courriels) et on fait une méditation de 5 minutes chaque jour. On pense à se coucher plus tôt à quelques reprises, question de profiter des golden minutes (minutes avant minuit : plus récupératrices, car le taux de mélatonine dans le sang est plus élevé) et de vraiment revenir à la maison, énergisé.

9) Se gâter avec modération. On est tout de même en vacances. On ne veut pas non plus se priver de tout et se sentir frustré. On savoure avec modération les plaisirs de la vie (la crème glacée gelato, une journée farniente sur la plage, une grasse matinée, une poutine, une sangria, etc.). À chacun son plaisir ! Il faut aussi en profiter, non?!

Bonnes vacances!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Libérer du temps pour prendre soin de vous : 9 trucs pour y arriver

Vous aimeriez faire plus d’activité physique, faire de la méditation ou cuisiner davantage, mais vous manquez de temps? Essayez ces quelques trucs pour apprendre à être plus efficace, mieux organisé et plus productif afin de libérer quelques heures chaque semaine, heures que vous pourrez enfin consacrer à votre mieux-être (ou à toute autre chose qui vous tient à cœur).

1) Établir une routine. Les petites tâches récurrentes (le ménage, la vaisselle, le lavage, etc.) occupent de l’espace dans votre cerveau, ce qui le surcharge et entraîne du stress. Il reste alors moins de place pour réfléchir clairement et s’affairer à des tâches plus complexes et plus importantes. En établissant une routine claire, vous déchargez votre cerveau de ces tâches banales et saurez exactement quand et quoi faire.

Vous pouvez, par exemple, choisir de faire un lavage chaque matin, que vous mettrez à la sécheuse au retour du travail. Vous pourrez plier chaque soir une seule brassée que vous rangerez le lendemain matin juste avant de vous habiller.

Insérez les tâches ménagères (d’environ 15 minutes chacune) dans votre routine hebdomadaire : la salle de bain du 2e le mardi soir, la balayeuse le jeudi soir, l’époussetage le lundi… De cette façon, vous libérez vos week-ends et répartissez équitablement les tâches dans votre horaire.

N’hésitez pas à modifier vos routines et vos systèmes pour les optimiser. Vous vous rendez compte que passer la balayeuse le vendredi est une perte de temps parce que les enfants passent le week-end à entrer et sortir de la maison? Échangez avec la tâche du lundi, simplement!

2) Éliminer les voleurs de temps. Les voleurs de temps sont ces petites activités inoffensives que vous faites de façon inconsciente et qui vous grugent un temps fou. Facebook vient en tête de liste. Sans vous en rendre compte, vous venez de perdre 20 minutes à regarder des photos de chat ou des vidéos de futur chanteur vedette, et ce, plusieurs fois par jour. Si vous ne vous sentez pas prêt à quitter la plate-forme pour de bon (il est vrai qu’elle a ses bons côtés), prévoyez une plage horaire pour la consulter et respectez-la.

Un autre voleur de temps : les courses. Réduisez au minimum vos visites à l’épicerie en planifiant vos repas pour la semaine (ou plus réalistement une partie de la semaine). Ces 20 à 30 minutes que vous prendrez chaque dimanche pour choisir les repas que vous cuisinerez et faire votre liste d’épicerie, vous fera économiser temps et argent. Pensez-y, un arrêt à l’épicerie après le boulot peut vous prendre jusqu’à 45 minutes (détour, stationnement, va-et-vient, choix du repas, attente à la caisse…). Si vous sautez cette étape trois fois dans la semaine, vous gagnerez plus de deux heures. Vous gaspillerez moins (en oubliant que vous avez déjà des épinards à la maison) et épargnerez davantage sur les achats compulsifs.

Le troisième voleur de temps : les amis collants. Vous savez, ceux qui vous appellent chaque jour pour savoir ce que vous mangez pour souper ou pour vous raconter ce que leur belle-sœur a fait de terrible? Ceux-là mêmes qui vous textent 5 fois par jour et qui débarquent à l’improviste un mercredi soir à 17 h 15. À se demander où ils prennent le temps pour vous envahir de la sorte. Ce n’est pas toujours facile de fixer des balises, mais il est possible de leur faire comprendre gentiment que vous n’êtes pas toujours disponible. Dites-leur que vous leur téléphonerez au moment où ils auront toute votre attention. Ne répondez pas au téléphone ou aux textos si vous n’êtes pas disponible ou si vous avez planifié autre chose.

Les courriels sont d’autres voleurs de temps. La plupart des entrepreneurs à succès vous diront de prendre vos courriels de 2 à 3 fois par jour maximum. Utilisez 2 adresses courriel (une pour les courriels importants et l’autre pour les infolettres, les promotions, les blogues, etc.). Bloquez du temps chaque jour pour y répondre. N’hésitez pas à utiliser les fonctions de votre gestionnaire de courriel (suivi, fait, important…). Il est aussi possible de mettre des dates de rappel sur vos courriels. Exemple : vous recevez votre facture d’électricité par courriel. Vous lui associez rapidement une date de rappel (la veille de la date du paiement dû) et vous l’oubliez jusque-là. Est-ce qu’on doit vider notre boîte de courriels chaque jour? Certains ne jurent que par cette technique, alors que d’autres y voient une perte de temps. À vous de voir ce qui vous convient.

La télévision et la navigation aléatoire sur Internet sont aussi des voleurs de temps dont il faut se méfier.

3) Faire des listes. Faire des listes libère l’esprit. Ce peut être la liste d’épicerie, de tâches à faire, de choses que vous voulez réaliser dans l’année, de facettes de votre vie que vous voudriez améliorer, etc. Chaque jour, regardez votre liste de choses à faire et choisissez d’en accomplir trois. Selon plusieurs gourous de l’efficacité, trois est le chiffre magique. N’accomplissez que trois choses (les plus importantes) de cette liste et vous aurez le sentiment du devoir accompli. Sentiment qui vous permettra de rester motivé le lendemain.

4) Bloquez des plages horaires. Les to-do-lists c’est bien, mais encore faut-il savoir les utiliser et surtout les accomplir. Priorisez les tâches les plus importantes et insérez-les dans votre horaire. Si vous souhaitez, par exemple, écrire un livre, établissez un moment que vous consacrerez à cette tâche. Il s’agit de la technique des grosses pierres. Imaginez un vase à l’intérieur duquel vous devez insérer des cailloux (qui représentent vos tâches à faire). Si vous y glissez d’abord les petits cailloux (petites tâches), vous peinerez à rentrer les gros cailloux. Au contraire, en insérant les gros cailloux en premier, les petits cailloux trouveront facilement une place à travers les gros. On planifie donc son horaire autour des grosses tâches.

5) Se connaître davantage pour mieux se servir. Savez-vous quelles sont les heures où vous êtes le plus concentré? Celles où vous êtes le plus énergisé et celles où vous peinez à lire une phrase? Chaque personne a son propre cycle de productivité. L’important est de connaître le vôtre et d’adapter votre horaire en fonction de celui-ci.

Pour l’évaluer, chaque heure, pendant 2 ou 3 jours, notez sur 10 votre niveau de concentration, d’énergie et de fatigue. Vous pourrez ensuite faire un petit graphique qui vous permettra de voir à quel moment de la journée vous devriez faire vos tâches complexes, vous entraîner ou vous reposer.

6) Le multitâche, oui, mais… Il a été prouvé que de faire plus d’une tâche à la fois était moins efficace que de se concentrer sur une seule. Que la plupart des gens faisaient moins bien lesdites tâches et ne gagnaient en fin de compte pas vraiment de temps. Ce principe est tout à fait vrai pour les tâches complexes, qui demandent de la réflexion ou de la créativité (écrire, calculer, dessiner…).

Toutefois, le multitâche peut s’avérer très pratique pour les tâches simples automatisées (conduire, par exemple). Vous êtes pris dans le trafic plus d’une heure chaque jour? Profitez du moment pour faire une réunion téléphonique ou écouter un podcast. Pourquoi ne pas apprendre l’espagnol entre deux sorties d’autoroute? Vous devez conduire votre plus grand à son cours de karaté? Profitez de l’heure d’attente pour répondre à des courriels, faire des courses dans les alentours ou enfiler un 5 km de jogging.

7) L’organisation familiale. Avec les repas, les rendez-vous, les anniversaires, les cours de natation et les journées pyjama de la garderie, vous ne savez plus où donner de la tête. Vous pouvez choisir les méthodes traditionnelles comme les calendriers de frigo, les agendas ou encore les organisateurs familiaux (que l’on retrouve généralement dans les papeteries et les grandes surfaces), ou encore passez en mode 2.0 et utiliser une application qui vous aidera à gérer votre famille.

L’appli Cozi en est une assez populaire. L’interface est en anglais seulement, mais les tâches et les événements que vous y ajouterez seront dans la langue de votre choix. Le principe est simple : chaque membre de la famille possède une version de l’application sur son mobile (tablette ou ordinateur) et partage le même mot de passe familial. Chaque membre peut assigner des tâches, ajouter un élément à la liste d’épicerie ou de course, ajouter une tâche personnelle et insérer un nouvel événement dans le calendrier familial. Pour chacun des évènements, on peut choisir qui y participera et programmer une alarme. Il devient ainsi plus simple de planifier l’agenda de tout le monde et de rester informé des changements.

8) Non à la procrastination! Voilà un défi pour plusieurs. Remettre à plus tard est une habitude qui embourbe notre vie. Même si la tâche vous semble ardue, ennuyante ou colossale, retroussez-vous les manches et faites-la maintenant. Une fois terminée, vous serez satisfait du travail accompli et votre esprit sera libéré.

Une étude a démontré que l’on considérait notre « moi futur » comme un étranger. Ce sont les mêmes parties du cerveau qui sont sollicitées lorsqu’on parle des autres et de notre future personne. Pas étonnant que l’on soit enclin à lui refiler nos tâches ingrates. Pour contrer ce phénomène : faites l’exercice de vous imaginer dans quelques semaines, mois, années. Serez-vous moins fatigué? Plus motivé? Vous pouvez même utiliser une application de vieillissement (aging booth) pour rendre le tout encore plus réaliste. Désirez-vous vraiment mettre sur les épaules de votre future personne une tâche que vous pourriez accomplir maintenant? Qui sait dans quel état vous serez le moment venu (enrhumé, monoparental, endeuillé, etc.).

9) D’autres petits essentiels. Il existe des dizaines et des dizaines de trucs pour mieux gérer sa vie. En voici quelques-uns qui pourraient vous être utiles un jour ou l’autre : apprendre à dire non, savoir déléguer, prendre des pauses régulièrement, clarifier ses objectifs et ses priorités (mais demeurer flexible sur les moyens de les atteindre), prendre le temps de mettre sur papier ses objectifs de vie (sans tenir compte de l’argent, de notre situation familiale, des contraintes géographiques ou physiques).

Ne tentez pas de tout changer en un jour. Le changement (surtout lorsqu’il touche des sphères de notre vie aussi importantes) est un processus. Chaque jour, améliorez votre routine et votre système. Faites un pas à la fois et assurez-vous que votre famille vous suit! Et profitez bien du temps que vous aurez réussi à libérer!

Categories Bougez mieux

Retour à la course : les 8 erreurs à éviter

Vous n’avez pas couru de l’hiver et voilà que le retour du beau temps vous donne envie d’enfiler vos runnings? Attention aux blessures (encore plus si vous avez conservé votre bonne forme physique grâce aux sports hivernaux comme le ski de fond : ce n’est pas votre cardio qui vous dira quand arrêter). Il sera bien tentant de reprendre là où vous avez laissé l’automne dernier. Voici les pièges à éviter pour un retour à la course à pied sans risque. (Ces conseils sont aussi valables pour un retour après une blessure.)

1) Courir trop longtemps. Vous enchaîniez 10 km en moins d’une heure l’an dernier et aimeriez atteindre ce niveau de performance? Vous devrez prendre votre mal en patience. L’erreur la plus fréquente chez les coureurs qui ont pris un temps de pause est de retourner trop rapidement à leurs anciennes habitudes.

Ce n’est surtout pas parce que votre cardio vous permet de le faire que vous devez le faire. La course à pied est un sport d’impact qui est très exigeant pour les structures anatomiques des jambes et du dos (muscles, cartilages, tendons, articulations). Une progression trop rapide du volume d’entraînement entraîne une surcharge devant laquelle le corps ne saura s’adapter. Pour améliorer les performances sportives, le corps passe par 4 étapes :

entraînement – fatigue – récupération – adaptation

Laisser le temps au corps de récupérer est essentiel pour qu’il puisse remodeler ses tissus de façon positive et ainsi s’adapter et s’améliorer.

Concrètement, vous devez choisir un programme d’entraînement dont le volume augmente d’environ 10 % par semaine. La Clinique du coureur offre un programme fractionné facile à exécuter (dans son e-book disponible sur leur site internet). Vous devriez prendre un minimum de 4 semaines (à raison de 4 sorties par semaine) avant de courir 30 minutes de façon continue. Vous souhaitez faire plus de cardio? Choisissez un sport à faible impact pour compléter votre programme (natation, vélo, entraînement musculaire).

Selon les auteurs du livre Course à pied, Le guide d’entraînement et de nutrition KMag : « La gestion inadéquate du volume d’entraînement est la cause principale de blessure ».

2) Courir trop vite. Un arrêt de 6 semaines suffit pour que le corps se désadapte complètement. Retourner à la course sans en tenir compte augmente grandement les risques de blessures. La plupart des programmes de mise en forme (ou de remise en forme) pour la course à pied suggèrent un entraînement qui alterne la marche et la marche rapide ou la marche rapide et la course. Selon votre état de santé, choisissez l’une de ces 2 options pour au moins 4 semaines en augmentant graduellement l’entraînement à plus haute intensité.

Exemple : commencer par 3 x (1 minute de marche/1 minute de course), augmenter de 1 ou 2 répétitions à chaque sortie. Lorsqu’on atteint 10 répétitions, on revient à 5 x (2 minutes de marche/1 minute de course), etc. L’augmentation de l’intensité ne devrait pas dépasser 3 % par semaine.

3) Courir seulement sur une surface plane et dure. Nombreux sont les coureurs à choisir l’asphalte ou la piste pour faire leurs foulées. Mais ces surfaces sont exigeantes pour les structures anatomiques puisqu’elles les forcent à affronter les mêmes impacts de façon répétée.

Les surfaces irrégulières (comme les sentiers en forêt, la surface gazonnée ou les parcours recouverts de copeaux de bois) sont plus appropriées. Parce qu’elles provoquent une instabilité, le corps doit réadapter sa biomécanique à chaque appui, ce qui entraîne une meilleure répartition des tensions. Les mécanismes proprioceptifs (équilibre et réflexes) sont davantage sollicités, provoquant ainsi un renforcement musculaire optimal et la réduction du risque de blessure.

4) Courir en montée et en descente. Ah les fameuses côtes! Elles obligent notre corps à travailler différemment, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Le problème se situe plutôt dans l’excès. On évite le mont Sainte-Anne dans les premières semaines. Comme dans toute chose, la modération a bien meilleur goût.

5) Seulement courir. Les meilleurs coureurs ont un plan de musculation qui complète leur programme de course. Le renforcement de la gaine (les différentes variantes de la planche, par exemple) et des muscles des membres inférieurs (fentes, squats, levée des genoux, etc.) ainsi que l’amélioration de la proprioception (demi-ballon, wobble board, etc.) sont des exercices qui réduisent les risques de blessure à la course.

6) Ne pas écouter son corps. Si une séance vous a épuisé et que vous n’avez pas la force de fouler la route le lendemain : ÉCOUTEZ votre corps! Prenez un temps de repos, même si ce n’est pas au programme. La récupération fait partie intégrante de l’entraînement efficace et sain.

7) Retournez trop rapidement à la course après un accouchement. Nombreuses sont les nouvelles mamans qui désirent reprendre l’entraînement. Attention! Un retour précoce à la course (et à d’autres sports d’impact) peut nuire à votre récupération post-partum, aggraver une diastase du grand droit et même provoquer une descente d’organe.

Assurez-vous de reprendre progressivement l’exercice et de faire adéquatement vos exercices de renforcement du plancher pelvien. Si vous souffrez d’incontinence lors de la course, c’est le signe que votre plancher pelvien (périnée) est trop faible. Vous augmentez les risques de voir votre vessie sortir (oui, oui!). Ne reprenez pas l’exercice avant 6 semaines après la naissance et évitez de faire des abdominaux. N’hésitez surtout pas à consulter votre chiropraticien pour plus d’informations à ce sujet.

8) Ignorer une blessure existante. Plus de 80 % des coureurs se blessent (pour toutes les raisons que nous venons d’énumérer). Si vous avez déjà souffert d’un problème lié à la course, il serait très sage de consulter votre chiropraticien avant d’enfiler vos souliers. Il pourra vérifier si vos structures anatomiques sont en bon état et il sera en mesure de vous prodiguer quelques conseils adaptés à votre état.

N’oubliez pas, si vous souhaitez courir durant TOUTE la belle saison sans vous blesser, allez-y mollo pour commencer. Après tout, ce n’est pas une course 😉 !

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Influencer mes gènes naturellement ? C’est possible ? – Découvrez la science de l’épigénétique –

« Ce n’est pas de ma faute, c’est dans mes gènes! » Combien de fois avez-vous entendu cette ritournelle? Ceux qui l’utilisent pour justifier leur état de santé devront désormais trouver une autre excuse. Eh non! Les gènes ne sont pas responsables de tous nos malheurs (ou nos bonheurs, selon le cas).

Notre environnement et nos habitudes de vie jouent un rôle déterminant dans notre état de santé en modifiant l’expression de nos gènes. Hein?! En résumé, ce n’est pas parce que notre grand-père et notre père ont fait un infarctus à 50 ans que le même sort nous est fatalement réservé.

Nous pouvons en quelque sorte choisir les gènes qui s’exprimeront en nous grâce à nos actions, aujourd’hui même. Cette récente discipline scientifique est une véritable bombe dans le monde de la biologie, il s’agit de l’épigénétique.

Deux théories ont longtemps soulevé des débats interminables en génétique : qu’est-ce qui détermine la personne que nous deviendrons?

  • Certains affirmaient haut et fort que nos gènes étaient responsables de qui nous étions.
  • D’autres croyaient plutôt que l’environnement façonnait notre personne.

Voilà que l’épigénétique réconcilie les deux clans; tout le monde avait – à moitié – raison.

Nous avons une série de gènes dans notre ADN (gracieuseté de nos parents). Certains de nos gènes sont définitifs (la couleur des yeux et le sexe d’une personne, par exemple). Par contre, d’autres gènes ont des interrupteurs qui peuvent être ouverts ou fermés. L’épigénétique étudie donc comment les gènes vont être utilisés (ou pas) par nos cellules :

  • S’ils seront actifs (allumé/ouverts/exprimés)
  • Ou inactifs (éteints/fermés/réprimés)

Mais qu’est-ce qui influence ces interrupteurs?

Notre environnement et notre comportement :

  • Alimentation
  • Activité physique
  • Tabagisme
  • Qualité de l’air
  • Environnement social
  • Stress
  • Sommeil
  • État psychologique
  • Etc.

Dans le corps humain, tout est chimie. Notre perception du monde et les émotions engendrées par celle-ci influencent aussi l’expression de nos gènes. Un stress négatif, par exemple, cause la sécrétion de cortisol, qui lui peut venir ouvrir l’interrupteur du gène de l’anxiété. Au contraire, l’amour entraîne une sécrétion de dopamine, qui pourrait déclencher la fermeture de ce même interrupteur.

C’est donc dire que l’on peut « ouvrir » ou « fermer » les interrupteurs de nos gènes en fonction de nos choix de vie et de nos perceptions.

Des chercheurs néozélandais étudient actuellement le lien entre la subluxation vertébrale (blocage articulaire traité par les chiropraticiens) et l’épigénétique. L’hypothèse que la subluxation vertébrale viendrait agir sur l’expression des gènes (ouvrir ou fermer les interrupteurs) pourrait en partie expliquer les impacts bénéfiques de la chiropratique sur la santé à long terme.

LES JUMEAUX ET LES ABEILLES

Prenons l’exemple de jumeaux identiques séparés à la naissance. Le premier est confié à une famille dont la santé est une priorité. On lui donnera que des aliments sains et il grandira dans un environnement équilibré où il pratiquera ses sports préférés.

Le second se retrouve plutôt dans une famille qui aime la malbouffe et qui ne fait pas d’exercice. Il grandira devant les écrans et ne suivra pas d’horaire de sommeil fixe.

Malgré un bagage génétique identique, croyez-vous que ces jumeaux auront le même aspect physique et le même état de santé à 40 ans?

Il y a de grandes chances que non! Le second jumeau risque fort de développer une maladie métabolique comme le diabète, alors que son frère pourrait facilement courir plusieurs kilomètres sans même s’essouffler.

Un autre exemple. Qu’est-ce qui différencie une abeille reine d’une abeille ouvrière? Les deux abeilles naissent égales, mais à l’état de larve, l’une d’elles mangera de la gelée royale. Elle deviendra reine (plus grosse, plus grande longévité, capacité de pondre des œufs). La seconde deviendra une ouvrière.

Au final, ce qu’elles auront mangé aura influencé l’expression des gènes de leur ADN. La nature est si bien faite!

 

UN CADEAU (PARFOIS EMPOISONNÉ) À NOS ENFANTS

Le marquage épigénétique (interrupteur ouvert ou fermé) est transmissible à notre descendance. Il nous est donc possible de nuire à la santé de nos futurs enfants en ayant une mauvaise alimentation ou en étant sédentaire aujourd’hui.

Sans compter qu’on lègue souvent bien plus à nos enfants qu’un bagage génétique : on leur transmet aussi notre mode de vie, nos valeurs.

Si nous sommes en surpoids, comme notre père et nos frères, c’est à la fois en raison de nos gènes, mais SURTOUT en raison de nos habitudes de vie semblables.

La bonne nouvelle? Le marquage épigénétique est réversible. En modifiant notre environnement et notre comportement, il nous est possible de renverser la vapeur. Qu’est-ce qu’on attend déjà?

Il n’est donc jamais trop tard pour ouvrir les interrupteurs de nos meilleurs gènes (qui facilite la santé, la vitalité, l’énergie, la bonne humeur, la satisfaction, etc.) et fermer ceux de nos gènes négatifs (qui entraînent le cancer, la maladie, la dépression, l’obésité, etc.).

Comme quoi notre destin n’est jamais vraiment scellé dans notre ADN!

Categories Bougez mieux

Nouvelles tendances : le SUP Fitness et le SUP Yoga

Vous savez qu’il est important de bouger, mais vous commencez à être las de votre routine d’entraînement? Vous aimeriez tenter une nouvelle expérience pour garder votre motivation? Plongez dans l’univers du SUP, et ce, même en hiver, grâce au SUP Fitness et au SUP Yoga.

Le stand-up paddle s’unit au fitness (SUP Fitness) et au yoga (SUP Yoga) pour devenir deux disciplines ultra-tendance au Québec.

Le stand-up paddle (SUP, paddleboard ou planche à pagaie) est un sport qui consiste à ramer debout sur une planche (de style surf), avec une pagaie. Cet ancêtre du surf moderne a été remis au goût du jour au début des années 2000 à Hawaï. Depuis, il ne cesse de croître en popularité partout sur la planète.

 

Pour s’entraîner même l’hiver

En saison hivernale, des adeptes québécois ont trouvé une façon plutôt originale de pratiquer leur sport en piscine, en le combinant au fitness ou au yoga. Ces deux nouvelles disciplines ajoutent un défi de taille : celui de l’équilibre. « Nous cherchions une façon de combler la saison morte, on s’est dit pourquoi pas en piscine! », explique Pascale Roy-Lafontaine, cofondatrice d’Écho Aloha, une entreprise mobile de SUP.

Faire un squat, un lunge ou la salutation au soleil sur une planche instable prend une toute nouvelle dimension. Et quand la vague engendrée par la chute à l’eau de votre voisin vient troubler votre propre équilibre, l’exploit de demeurer sur la planche se mêle alors au plaisir et à la rigolade. L’exercice est assez exigeant, loin d’être ennuyant et demande une bonne coordination. Le SUP Fitness et le SUP Yoga demeurent toutefois à la portée de tous; on n’a qu’à y aller à son propre rythme.

 

Des bienfaits particuliers

Le SUP fitness et le SUP yoga sont excellents pour renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale, pour améliorer la proprioception et l’équilibre et pour tonifier l’ensemble du corps.

La capacité de notre corps à conserver son équilibre nous protège contre de nombreuses blessures potentielles. Des exemples?

  • Commotion cérébrale à la suite d’une chute sur la glace
  • Entorse de la cheville en raison d’un trou ou d’un caillou au sol
  • Fracture de la hanche à la sortie du bain

 

Notre équilibre dépend de deux facteurs principaux :

  • Notre capacité à percevoir et analyser notre position dans l’espace (proprioception) grâce à nos yeux, nos oreilles et aux récepteurs de nos muscles.
  • Notre capacité à réagir rapidement et avec précision à des changements brusques de position grâce à nos muscles stabilisateurs et aux muscles de notre ceinture abdominale.

 

En perturbant constamment l’équilibre de notre corps, le SUP fitness et le SUP yoga nous forcent à entraîner à la fois notre proprioception et notre stabilisation. Ce qui a pour effet de renforcer et tonifier l’ensemble des muscles du corps tout en améliorant notre équilibre global et nos réflexes. Petit plus? Une perte d’équilibre se traduit par un plongeon à l’eau : rien de bien dramatique!

 

Ces fameux stabilisateurs, si difficiles à solliciter…

Les stabilisateurs sont de petits muscles profonds, qui relient les vertèbres les unes aux autres. Contrairement aux plus gros muscles du corps, ils ne sont pas responsables d’un mouvement spécifique (comme la flexion du coude par le biceps ou l’extension du genou par le quadriceps).

En raison de notre mode de vie moderne (travail de bureau, soirées devant la télévision…), nos muscles stabilisateurs sont beaucoup moins sollicités qu’ils ne le devraient. Nous avons donc tout avantage à leur en demander un peu plus, car ils :

  • stabilisent notre colonne vertébrale,
  • protègent notre système nerveux,
  • améliorent notre équilibre,
  • contribuent au maintien d’une bonne posture,
  • aident à réduire les risques de blessures et de traumatismes.

 

Ça vous intéresse ?

De plus en plus de cours de SUP fitness et SUP yoga sont offerts partout au Québec. L’entreprise mobile Écho Aloha SUP, basée dans les Laurentides, propose des cours en plein air et en piscine, de la location de planche, des voyages organisés et même des services personnalisés (corporatif, team building, bachelorette…).

Certains centres offrent aussi des cours en salle, sur des planches de bois munies de berceaux.

Bon entraînement !

 

Un merci spécial à Pascale Roy-Lafontaine d’Écho Aloha : www.echoaloha.com.

Categories Bougez mieux, Pensez mieux

Petit guide des meilleures applications santé (partie 1)

Les téléphones intelligents et les tablettes ont véritablement pris d’assaut nos vies. Bienvenue au 21e siècle!

À première vue, on pourrait croire que cette technologie n’est pas compatible avec un mode de vie actif. Il est vrai que de passer la soirée sur le divan à dérouler votre fil d’actualité Facebook ne vous gardera pas en grande forme.

Mais il est possible de mettre à profit votre écran pour améliorer votre santé. Nous avons déniché pour vous quelques applications, faciles à utiliser, qui vous aideront à atteindre vos différents objectifs de mieux-être : bougez mieux, pensez mieux (partie 1), mangez mieux et fonctionnez mieux (partie 2).

 

Bougez mieux

  1. Nike+ Training. Un vrai bijou! Cette appli, entièrement gratuite et en français, offre un choix impressionnant de programmes et d’exercices. Il est possible de télécharger le programme choisi avant de quitter la maison pour s’entraîner hors connexion. Les entraînements sont variés (avec ou sans équipement, au choix) et il est possible de lire la description et de consulter la liste des exercices avant de sélectionner un entraînement. L’application permet aussi de personnaliser un programme (pour débutant sur 4 semaines, par exemple) tout à fait gratuitement, contrairement à plusieurs autres applications, dont les personnalisations sont disponibles en version payante seulement. Un coup de cœur! (iTunes et Android) GRATUITE *  EN FRANÇAIS * DISPONIBLE HORS CONNEXION *
  2. Asana Rebel. Cette application propose une série d’entraînements fitness inspirés du yoga. Son interface épurée et soignée s’adresse particulièrement aux femmes. Les concepteurs offrent quelques programmes du jour en version gratuite, en plus d’une dizaine d’entraînements disponibles en tout temps. Idéal pour allier cardio et renforcement musculaire. Disponible en français, Asana Rebel s’adresse à tous les niveaux. La version Premium (4,58 $/mois pour 1 an) permet de débloquer de nombreux autres entraînements et donne accès à un coach virtuel. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  3. Runtastic. Que vous pratiquiez la course à pied, le vélo, le basketball et même l’alpinisme, Runtastic vous accompagne partout. Plusieurs fonctionnalités en version gratuite, dont le mappage (GPS) de vos sorties, le calcul des dénivelés, le chronométrage… Mais c’est dans sa version Pro (13,99 $/mois ou 69,99 $ pour 1 an) qu’elle distance les autres applications de course comme MapMyRun ou Nike+ Running en raison de ses programmes d’entraînement spécifique ou encore à la fonction « suivi par un tiers en temps réel » (un ami peut suivre votre parcours de son propre téléphone, parfait pour les sorties nocturnes ou pour les compétitions). (iTunes, Android, BlackBerry, Windows Phone) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  4. Sworkit. Une application simple, offrant une variété importante d’exercices. Il est possible de choisir le type (yoga, cardio, étirement ou force) et la durée de son entraînement. L’application suggère des séries d’exercices de 30 secondes. Les vidéos sont très simples, pratiquement en format GIF. Idéal pour minimiser le téléchargement de données. La version Premium (6,99 $/mois ou 57,99 $/an) propose encore plus d’entraînements, dont des programmes personnalisables. Petit bémol : aucun commentaire audio sur les exercices; on se rapproche parfois d’une version papier. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  5. FitStar. Cette application présente une interface invitante. Grâce à son Fit test (où l’on note les exercices selon leur facilité d’exécution), l’application nous propose un programme adapté à notre état de santé. On peut consulter les exercices d’une séance avant sa sélection et sauter un ou plusieurs exercices pendant l’entraînement. L’offre de programmes gratuits (entre 15 et 40 minutes, avec plusieurs objectifs) est assez importante et certaines séances sont vraiment intéressantes pour le cardio/renforcement. Aussi offerte en version Premium (10,99 $/mois ou 55 $/an). (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  6. FitStar Yoga. Un peu moins complète que la version entraînement (FitStar), cette application a le mérite d’être visuellement intéressante. Elle offre (en anglais seulement) beaucoup de programmes (15 à 45 minutes) dans sa version gratuite. Elle peut être utilisée avec d’autres applications comme MyFitnessPal et Nike+. Une version Premium est aussi disponible (10,99 $/mois ou 55 $/an). (iTunes) GRATUITE (avec achats intégrés) * iTUNES SEULEMENT* EN ANGLAIS SEULEMENT * 
  7. Peloton Cycle. Un entraîneur de spinning dans votre téléphone, ça vous dirait? C’est ce qu’offre Peloton Cycle. On y propose plusieurs séances, dont certaines en temps réel. Les entraîneurs (différents à chaque fois) sont motivants, tout comme la musique. La séance passe beaucoup plus rapidement que seul, devant un mur. Un essai gratuit de 2 semaines vous convaincra, ou non. Bémol : l’application est gratuite, mais l’abonnement est obligatoire (essai gratuit de 2 semaines, 5,99 $/semaine ou 12,99 $/mois). (iTunes) PAYANTE * EN ANGLAIS SEULEMENT iTUNES SEULEMENT *

 

Pensez mieux

  1. Petit Bambou. Cette application sympathique propose, en français, un mode découverte pour apprendre les principes de base de la méditation. On y découvre des conseils pour débutant comme la position, le lieu et le moment idéal pour méditer. La version Premium (9,66 $/mois) offre d’autres fonctionnalités, notamment pour les plus avancés. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN FRANÇAIS *
  2. RealifeChange. Cette application agit à titre de coach de vie. RealifeChange s’adresse à ceux qui veulent améliorer certains aspects de leur vie et atteindre un état de bien-être encore plus grand. On y inscrit quotidiennement expériences, émotions, décisions et découvertes pour lesquelles on attribue une note (positive ou négative, petit ou grand impact). L’application trace ensuite ces émotions et expériences dans le but d’aider à mieux comprendre comment elles influencent notre vie. Petit bémol: l’application est offerte en anglais seulement et demande beaucoup d’implication pour l’entrée des données. Toutes les fonctionnalités sont gratuites et illimitées à l’exception de Life Autofocus (5,49 $/mois) qui envoie entre 3 et 7 suggestions de changements par semaine. (iTunes et Android) GRATUITE (avec achats intégrés) * EN ANGLAIS SEULEMENT *

 

Ne manquez pas la deuxième partie de notre guide des applications santé (Mangez mieux et fonctionnez mieux) la semaine prochaine!

 

 

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Notre style de vie peut-il nuire à notre libido ?

Ah! la Saint-Valentin! Le petit souper aux chandelles, la bouteille de vin, un bon film tout collés sur le divan, puis… dodo? Vraiment? Vous avez la libido à plat. Entreprendre des ébats sous la couette vous semble presque une corvée? Sachez que vous n’êtes pas seul.

La baisse de libido est la dysfonction sexuelle la plus fréquente. Elle représente de 40 à 65 % des troubles sexuels diagnostiqués. Elle affecte davantage les femmes que les hommes et, selon certaines études, ce problème pourrait même atteindre de 24 à 43 % des femmes.

La baisse de libido est complexe et multifactorielle. Elle dépend de facteurs biologiques, systémiques, cognitifs, comportementaux, relationnels et sexuels, ouf! En d’autres termes, pour avoir un désir sexuel optimal, on doit se sentir dans un état de bien-être à la fois physique et psychologique. Pour y parvenir, l’adoption de saines habitudes de vie devient incontournable.

 

Bien-être psychologique

Chez la femme surtout, le bien-être psychologique permet la libre expression du désir sexuel. Il dépendra notamment de la qualité de la relation de couple, de la communication, de la confiance. Le stress (professionnel, par exemple) ébranle cet état de bien-être et détourne l’attention sur autre chose que les relations sexuelles.

 

Bien-être physique

Quand on parle de libido, on parle d’hormones. La testostérone, la dopamine, la prolactine, le cortisol et l’œstrogène sont les principaux acteurs qui déterminent biologiquement le désir sexuel. L’équilibre hormonal peut facilement être perturbé par l’hyperglycémie (taux de sucre dans le sang élevé), le stress, l’inflammation, le surplus de poids, les hormones retrouvées dans les produits laitiers et la viande, les produits laitiers (pour les personnes sensibles), la caféine et certaines toxines issues des pesticides, du plastique, des cosmétiques et de la pollution (perturbateurs endocriniens).

 

Les destructeurs de libido

  1. Le sucre raffiné. Le sucre ajouté (qui se cache un peu partout) est associé à un taux élevé de sucre dans le sang, à l’obésité et à des maladies comme le diabète de type II. Solution: On remplace le sucre ajouté par des fruits.
  2. Les boissons gazeuses (et autres produits) diète. Les produits diète contiennent des édulcorants qui ont les mêmes effets néfastes que le sucre lui-même. L’impression que l’on consomme un produit plus sain rend ces versions diète encore plus dangereuses. Solution : On remplace les boissons gazeuses par de l’eau gazeuse aromatisée naturellement et on choisit la version originale du produit que l’on consomme avec modération.
  3. Les régimes faibles en gras. En adoptant un régime faible en gras, le taux de testostérone risque de chuter, provoquant une baisse de la libido par le fait même. Solution: On évite les versions légères et opte plutôt pour une alimentation variée, faible en sucres raffinés, riche en fruits, légumes, noix, légumineuses, poissons et huiles pressées à froid.
  4. La viande rouge traditionnelle. Les hormones que l’on retrouve dans la viande rouge perturbent l’équilibre hormonal naturel. Solution: On choisit une viande rouge nourrie à l’herbe, sans hormones ni antibiotiques.
  5. Les perturbateurs endocriniens. On connaît bien le bisphénol A (BPA), mais il en existe des centaines. On les retrouve notamment dans les produits cosmétiques comme les gels douche, shampoings, lotions pour le corps, déodorants, etc. Solution: On sélectionne des produits sans parfum ni additifs chimiques. On les retrouve le plus souvent dans les boutiques d’aliments naturels.
  6. Les produits transformés. Les additifs chimiques, les agents de conservation et de texture ainsi que le sucre ajouté contenus dans les produits transformés peuvent augmenter l’inflammation du corps. Solution: On prépare soi-même ses repas à partir d’aliments entiers.
  7. Les médicaments. Certains médicaments sont de véritables « tueurs de libido ». La pilule contraceptive et les autres moyens de contraception hormonaux peuvent déclencher une cascade chimique qui anéantira le désir sexuel. Des médicaments diminuent le taux de testostérone chez l’homme. Solution : On en parle avec son pharmacien. On peut aussi opter pour un moyen de contraception qui ne perturbe pas l’équilibre hormonal (condom, diaphragme, stérilet de cuivre, vasectomie…).
  8. Les enfants. Vous avez bien lu! Dans sa thèse doctorale, Virginie Fréchette mentionne que les couples avec des enfants avaient un désir sexuel moindre. Les obligations familiales et le changement de la dynamique au sein du couple en sont entre autres responsables. Solution: On se fixe des moments précis où l’on peut se retrouver seuls. À intervalles réguliers, on s’organise un week-end d’amoureux.

 

Les amplificateurs de libido

  1. Exercice physique. En plus de favoriser l’estime de soi et le bien-être physique et psychologique, l’exercice physique aide à maintenir un poids santé. Il combat aussi l’inflammation et normalise la glycémie. L’entraînement par intervalles améliore les taux hormonaux de testostérone, de cortisol et de l’hormone de croissance. Combinée à une alimentation saine, l’activité physique peut faire des miracles pour votre santé sexuelle.
  2. Contrôle du stress. Le stress fait des ravages, autant du point de vue psychologique que physiologique. La méditation, le yoga, la relaxation et les exercices de respiration peuvent aider à diminuer les effets du stress sur la santé.
  3. Augmentation de la circulation sanguine. Certains aliments peuvent améliorer l’apport sanguin vers les organes génitaux et ainsi donner un petit coup de pouce à la libido, surtout chez la femme : figue, banane, avocat, brocoli, orange, poivron rouge.
  4. Alimentation ciblée. Par divers mécanismes, les aliments peuvent aider à stimuler le désir sexuel. Ils ne font pas tout le travail à eux seuls, mais on ne refuse pas le coup de pouce, non? Épinards, chou kale, bouillon d’os, melon d’eau (effet de type Viagra chez l’homme), épices (muscade et clou de girofle), chocolat noir, amandes, noix du Brésil, eau (pour contrer la déshydratation).

 

Et l’alcool dans tout ça? Un verre de vin rouge peut améliorer le désir sexuel en favorisant la relaxation et en améliorant l’apport sanguin vers les organes génitaux. Mais dès qu’on boit plus de trois verres, l’effet contraire peut se produire. Alors on y va avec modération!

Bonne Saint-Valentin!

 

Sources :
Étude des déterminants conjugaux et sexuels du désir sexuel dyadique chez les adultes en relation de couple, thèse doctorale en psychologie, Virginie Fréchette, 2011.
5 Strategies to Optimize Your Sex Drive : drhyman.com
How to Increase Libido the Natural Way : draxe.com

Categories Bougez mieux

Top 10 des tendances fitness pour 2017

Le monde du sport est en constante évolution. Le Collège américain de médecine sportive (American College of Sports Medecine – ACSM) a publié en octobre dernier, à la suite d’un sondage réalisé auprès de 25 000 professionnels du sport en provenance de partout dans le monde, ses prévisions de tendances fitness pour 2017.

Aucune surprise, les sportifs sont bien dans l’air du temps puisque la technologie portable trône au sommet de la onzième édition de ce palmarès. Selon l’auteur principal du sondage, Walter R. Thompson Ph. D., la technologie fait partie intégrante de notre vie quotidienne et les données recueillies sur la santé grâce à elle peuvent aider l’utilisateur à adopter un mode de vie plus sain.

Vous voulez être dans le vent en 2017? Lisez ce qui suit!

  1. Technologie portable. De quoi s’agit-il au juste? On parle ici de moniteurs d’activité, de podomètres, de montres intelligentes, de moniteurs de fréquence cardiaque et de dispositifs GPS. On retrouve même sur le marché des lunettes de soleil intelligentes et des vêtements intelligents, dont on prévoit des ventes explosives au cours des deux prochaines années.

    Quoique très pratique, l’utilisation de ces appareils devrait se faire avec modération. Votre chiropraticien de famille ne vous recommande pas de porter cette technologie trop longtemps (certaines personnes monitorent leurs paramètres en permanence) en raison de ses effets pervers. Vous utilisez ces dispositifs pour améliorer votre santé, mais il se pourrait bien que ce soit tout le contraire qui se produise. L’exposition prolongée et cumulative aux ondes électromagnétiques émises par ces appareils (et par plusieurs autres appareils qui nous entourent) pourrait provoquer des maux de tête par exemple.

    Alors, demeurez vigilant, tirez profit au maximum de ces appareils, sans qu’ils ne prennent emprise sur votre vie. (Conseil qui s’applique d’ailleurs pour l’ensemble de la technologie, n’est-ce pas?)

  2. Entraînement au poids de corps (bodyweight training). L’entraînement au poids de corps ne nécessite qu’une seule chose : votre corps! Ce qui en fait une activité vraiment abordable. Pas besoin d’un abonnement au gym; on se fait un peu d’espace et le tour est joué.

    Ce type d’entraînement n’est pas limité aux push-ups et aux pull-ups, détrompez-vous! En plus de reprendre contact avec les bases de l’entraînement physique, l’entraînement au poids de corps favorise les mouvements naturels du corps et l’implication de la musculation profonde, utilisée notamment pour garder l’équilibre. Allez! On se met aux burpees, jumping jacks, squats, lunges et set-ups.

  3. Entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT ou High-Intensity Interval Training). Caractérisé par une alternance de courtes périodes d’exercices très intenses suivies de courtes périodes de repos, l’HIIT est idéal pour les gens pressés puisqu’il se réalise généralement en moins de 30 minutes. Pas étonnant qu’il figure dans le top 3 du palmarès.

    Ce type d’entraînement permet de brûler autant de calories qu’une séance de 90 minutes à intensité moyenne. Ce qui est vraiment génial en plus, c’est qu’il permet de travailler sur l’endurance. Pratique pour ceux qui visent de longues randonnées en vélo le week-end, mais qui n’ont pas vraiment le temps de faire un entraînement spécifique parmi le métro-boulot-dodo.

  4. Professionnels de la condition physique compétents et expérimentés. Avoir un entraîneur privé favorise une plus grande motivation en plus d’aider à la prévention des blessures. Trouver quelqu’un qui nous aidera à atteindre nos buts n’est pas toujours chose simple. Assurez-vous d’abord que votre entraîneur est certifié et qu’il considère VOS attentes et objectifs.

    Au Québec, plusieurs formations sont offertes. Les kinésiologues sont les mieux formés, en plus de faire partie d’un ordre professionnel. Si vous désirez que votre programme d’entraînement soit bien adapté en fonction de votre état de santé, c’est probablement votre meilleur choix.

    Plusieurs écoles privées et les grandes bannières de centres d’entraînement offrent diverses certifications. Choisissez un entraîneur qui a de l’expérience et surtout qui acquiert de nouvelles connaissances dans le cadre d’une formation continue. Celle-ci n’est pas à négliger; les faits évoluent rapidement dans le domaine de l’activité physique et l’entraîneur doit se tenir au courant des dernières percées.

  5. Entraînement de force. Les programmes de prise de force demeurent le pilier central de nombreux centres d’entraînement. Ils peuvent sembler intimidants, surtout pour les femmes, mais sont une composante essentielle d’un programme d’exercice complet pour tous (peu importe la condition physique, le sexe et l’âge), tout comme les exercices d’endurance musculaire, d’endurance cardiovasculaire, de souplesse et le repos.

    On pourrait facilement croire que la perte de poids et l’entraînement de force ne vont pas ensemble. Bien au contraire! Ce type d’activité physique contribue à préserver la masse musculaire et augmente le métabolisme, induisant ainsi une dépense calorique plus grande, même au repos. Tentant, non?

  6. Entraînement en groupe. L’entraînement en groupe motive. Encore plus si on s’y rend avec un ami. Les programmes en groupe sont conçus pour motiver des participants n’ayant pas tous le même niveau de condition physique et pour les aider à atteindre efficacement leurs objectifs individuels.

    N’est-ce pas une belle occasion d’essayer une nouvelle activité comme le spinning, la zumba ou le boot camp? Parfait pour ceux qui aiment remettre à plus tard : le cours c’est aujourd’hui, pas demain!

  7. L’exercice : un médicament. Partout dans le monde, cette initiative vise à inciter les médecins et les professionnels de la santé à inclure l’activité physique dans le plan de traitement de leurs patients et à les diriger vers des professionnels du conditionnement physique.

    Le Québec ne fait pas exception à la règle. Depuis septembre 2015, les médecins peuvent prescrire officiellement de l’activité physique sous forme de cubes d’énergie équivalant à quinze minutes d’activité. Des ordonnances spécifiques leur ont été distribuées et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, à l’origine du programme, espère que ce bout de papier incite les patients à suivre de façon plus assidue ce qui était jadis un simple conseil.

    Votre chiropraticien de famille, quant à lui, continue de recommander l’activité physique. Comme médicament peut-être, mais surtout comme partie intégrante d’un mode de vie sain.

  8. Yoga. Cette pratique est peut-être ancestrale, mais n’aura jamais été aussi populaire. Qu’importe la sorte de yoga que vous choisirez (Power Yoga, Yogalates, Bikram, Ashtanga, Vinyasa…), vous exécuterez un enchaînement de postures définies dans le but de relaxer et d’améliorer votre santé.

    Le yoga présente de nombreux bénéfices : diminution de l’anxiété, du stress et des symptômes de dépression, augmentation de la qualité du sommeil, amélioration de la digestion ainsi que de l’apport sanguin partout dans le corps. Le yoga aiderait aussi à réduire les douleurs chroniques.

  9. Entraînement personnel. Chez nos voisins du Sud, les étudiants sont de plus en plus nombreux à se spécialiser en kinésiologie, ce qui indique qu’ils se préparent pour des carrières dans le domaine de la santé comme l’entraînement personnel. L’éducation, la formation et les certifications des entraîneurs personnels gagnent en importance dans les centres de santé et de conditionnement physique qui les embauchent.
  10. Activité physique et perte de poids. Même si la nutrition est encore plus importante que l’activité physique pour la perte de poids, il n’en demeure pas moins que bouger contribue grandement à l’atteinte des objectifs. Les professionnels de la santé et de la condition physique proposent de plus en plus l’exercice régulier, en plus de la restriction calorique, dans leurs programmes de perte de poids. Ce qui demeure le plus important, c’est de choisir une activité physique qui vous plaît, qui vous donnera envie de bouger et de vous donner corps et âme. Une étude a même démontré que les participants qui avaient du plaisir en faisant une activité physique augmentaient leur capacité aérobique et amélioraient leur santé en général.
Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Nouvelle découverte : Voici ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous dormez

Tout le monde a besoin de dormir, c’est un fait. Autrement on ne fonctionne pas bien. Pourtant, les neuroscientifiques n’ont découvert que récemment pourquoi le sommeil est si important pour le cerveau.

Pourquoi sommes-nous grognons et irritables lorsque nous n’avons pas une bonne nuit de sommeil? Une équipe de chercheurs a découvert que lorsque nous sommes éveillés, les déchets toxiques s’accumulent dans le cerveau. Et au contraire, lorsque nous sommes endormis, ils sont évacués.

 

Une gestion des déchets brillante!

Chaque cellule dans le corps humain produit des déchets. Mais, heureusement, chaque cellule est aussi munie d’un système d’élimination des déchets. Lorsque les déchets s’accumulent, ils deviennent toxiques. C’est le système lymphatique qui est responsable de les éliminer. Il agit en quelque sorte comme la plomberie de votre maison, qui reçoit les déchets et s’en débarrasse. C’est un réseau sophistiqué de vaisseaux qui recueille les protéines et les déchets métaboliques et autres dans l’espace entre les cellules et les transfère ensuite dans le sang en vue de leur élimination.

Toutefois, le cerveau n’est pas comme les autres organes ou cellules. Jusqu’à tout récemment, nous ne savions toujours pas de quelle manière le cerveau se débarrassait de ses déchets toxiques. Bien entendu, le cerveau est parcouru par de nombreux vaisseaux sanguins, qui apportent du sang frais et oxygéné ainsi que des nutriments aux cellules du cerveau, mais il ne semblait pas y avoir de système lymphatique. Alors la question demeurait : comment le cerveau se débarrasse-t-il de ses déchets?

On reconnaissait que le liquide céphalorachidien (LCR) – amortisseur entre le cerveau et le crâne – servait de bassin principal pour le rejet des déchets du cerveau. Toutefois, il n’y avait aucun indice quant à la manière dont les déchets passaient des cellules du cerveau au LCR autour du cerveau. Le neuroscientifique Jeff Iliff, qui explore les fonctions uniques du cerveau, s’est penché sur cette question.

Grâce à des IRM cérébrales, son équipe a pu constater que, dans la journée, pendant que la personne est éveillée, le LCR recouvre l’extérieur du cerveau. Il n’y a presque aucune trace de LCR à l’intérieur du cerveau. La surprise est venue pendant la nuit, lorsque la personne dort : le LCR commence à pénétrer dans le cerveau de façon graduelle. Et plus le sommeil se prolonge, plus le LCR est présent dans le cerveau. Il paraît être un nuage qui enveloppe chacune des cellules du cerveau.

Jeff Iliff a remarqué que le LCR utilise les capillaires sanguins pour se rendre aux tissus cérébraux. Fait intéressant, le LCR ne voyage pas à l’intérieur des capillaires; il coule plutôt le long de la paroi extérieure des capillaires. Mais ce n’est pas tout! Les IRM ont permis de constater que les cellules du cerveau rétrécissent afin d’augmenter l’espace entre les cellules, ce qui laisse plus de place au LCR.

Le LCR, après avoir recueilli les déchets cellulaires, les retourne dans le bassin principal de LCR autour du cerveau, qui les rejette ensuite dans le sang. Quel exemple magnifique du fonctionnement complexe de notre corps!

 

Mais que se passe-t-il si vous ne dormez pas? Ou si vous ne dormez pas suffisamment?

Tout d’abord, la quantité de LCR qui pénètre dans le cerveau diminue de façon drastique. Ainsi, les déchets toxiques ne sont pas évacués de votre cerveau. Par exemple, les gens atteints d’Alzheimer présentent une accumulation d’un type précis de déchet produit par les cellules cérébrales, les plaques amyloïdes. Cette accumulation pourrait faire partie des éléments clés dans le développement de la maladie.

Ensuite, un manque de sommeil vous empêche de penser clairement, tout s’embrouille. La concentration, la coordination et la mémoire font défaut. Sans sommeil, impossible de vous débarrasser de l’accumulation de déchets toxiques dans le cerveau et les tâches les plus simples peuvent devenir ardues. C’est comme essayer de se faire une tasse de thé dans une cuisine où la vaisselle sale s’empile dans le lavabo et sur les comptoirs. Bonne chance!

Jeff Iliff dit que « comme le ménage, c’est un travail pénible, mais ô combien important! Si vous cessez de nettoyer votre cuisine pendant un mois, votre maison deviendra rapidement invivable. Dans le cas du cerveau, les conséquences d’un retard de nettoyage peuvent être bien plus désastreuses que l’embarras de quelques comptoirs pas tout à fait propres. On parle ici de la santé et du fonctionnement de l’esprit et du corps. »

Ce n’est donc plus un secret pourquoi, après une bonne nuit de sommeil, vous vous sentez plus alerte, émotionnellement stable et lucide. Vous avez fait la vaisselle, essuyé les comptoirs et lavé le plancher. Tout est plus propre et il est bien plus aisé de vous préparer cette fameuse tasse de thé.

Alors, pensez-y à deux fois avant de couper sur vos heures de sommeil. Il se pourrait que dormir soit en fait un très bon investissement de temps!

 

Traduction et adaptation d’un article de Spinal Research disponible au https://spinalresearch.com.au/sleep-important-detoxifying-brain/

Categories Bougez mieux

20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Faites-vous partie des trop nombreuses personnes à prendre comme résolution, le 1er janvier, de faire plus d’exercice… avant de voir vos bonnes intentions s’envoler en fumée?

Vous n’êtes malheureusement pas seul. Selon le CDC (Centers for Disease Prevention and Control), 80 % de la population américaine ne respecte pas les recommandations de base, soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire(1). Vous vous doutez que nous ne sommes pas bien différents de nos voisins en termes d’habitudes de vie.

Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste : si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici quelques idées pour vous permettre de bouger sans nécessairement devoir vous rendre au gym ou vous abonner à quoi que ce soit. Vous et votre famille y prendrez goût rapidement!

  1. Ajoutez des intervalles

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

  1. Explorez votre propre ville

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

  1. Modifiez votre trajet

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

  1. Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions « walk and talk »? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

  1. Promenez votre chien

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes.

  1. Entraînez-vous avec un ami

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

  1. Empruntez les escaliers

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

  1. Levez-vous de votre chaise

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne ? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

  1. Laissez l’auto à la maison

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

  1. Prenez des vacances différentes

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

  1. Planifiez vos séances d’entraînement

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important.

  1. Faites participer les enfants

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

  1. Utilisez les réseaux sociaux

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement.

  1. Optimisez votre temps devant la télé

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux « jumping jacks », la planche, les « push-ups », les redressements assis, les « squats » et les « lunges » sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

  1. Suivez votre progression

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

  1. Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

  1. Essayez du nouveau

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

  1. Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

  1. Fixez-vous un objectif

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

  1. Téléchargez une app

Ah ces téléphones intelligents… y a-t-il quelque chose qu’ils ne puissent pas faire? Utilisez le vôtre pour programmer une alarme pour vous rappeler de bouger ou pour comptabiliser la distance parcourue.

Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais au https://draxe.com/exercise-hacks/

  1. http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
  2. http://news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/

Autre article scientifique intéressant relié au sujet : U. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.

Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader