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Notre style de vie peut-il nuire à notre libido ?

Ah! la Saint-Valentin! Le petit souper aux chandelles, la bouteille de vin, un bon film tout collés sur le divan, puis… dodo? Vraiment? Vous avez la libido à plat. Entreprendre des ébats sous la couette vous semble presque une corvée? Sachez que vous n’êtes pas seul.

La baisse de libido est la dysfonction sexuelle la plus fréquente. Elle représente de 40 à 65 % des troubles sexuels diagnostiqués. Elle affecte davantage les femmes que les hommes et, selon certaines études, ce problème pourrait même atteindre de 24 à 43 % des femmes.

La baisse de libido est complexe et multifactorielle. Elle dépend de facteurs biologiques, systémiques, cognitifs, comportementaux, relationnels et sexuels, ouf! En d’autres termes, pour avoir un désir sexuel optimal, on doit se sentir dans un état de bien-être à la fois physique et psychologique. Pour y parvenir, l’adoption de saines habitudes de vie devient incontournable.

 

Bien-être psychologique

Chez la femme surtout, le bien-être psychologique permet la libre expression du désir sexuel. Il dépendra notamment de la qualité de la relation de couple, de la communication, de la confiance. Le stress (professionnel, par exemple) ébranle cet état de bien-être et détourne l’attention sur autre chose que les relations sexuelles.

 

Bien-être physique

Quand on parle de libido, on parle d’hormones. La testostérone, la dopamine, la prolactine, le cortisol et l’œstrogène sont les principaux acteurs qui déterminent biologiquement le désir sexuel. L’équilibre hormonal peut facilement être perturbé par l’hyperglycémie (taux de sucre dans le sang élevé), le stress, l’inflammation, le surplus de poids, les hormones retrouvées dans les produits laitiers et la viande, les produits laitiers (pour les personnes sensibles), la caféine et certaines toxines issues des pesticides, du plastique, des cosmétiques et de la pollution (perturbateurs endocriniens).

 

Les destructeurs de libido

  1. Le sucre raffiné. Le sucre ajouté (qui se cache un peu partout) est associé à un taux élevé de sucre dans le sang, à l’obésité et à des maladies comme le diabète de type II. Solution: On remplace le sucre ajouté par des fruits.
  2. Les boissons gazeuses (et autres produits) diète. Les produits diète contiennent des édulcorants qui ont les mêmes effets néfastes que le sucre lui-même. L’impression que l’on consomme un produit plus sain rend ces versions diète encore plus dangereuses. Solution : On remplace les boissons gazeuses par de l’eau gazeuse aromatisée naturellement et on choisit la version originale du produit que l’on consomme avec modération.
  3. Les régimes faibles en gras. En adoptant un régime faible en gras, le taux de testostérone risque de chuter, provoquant une baisse de la libido par le fait même. Solution: On évite les versions légères et opte plutôt pour une alimentation variée, faible en sucres raffinés, riche en fruits, légumes, noix, légumineuses, poissons et huiles pressées à froid.
  4. La viande rouge traditionnelle. Les hormones que l’on retrouve dans la viande rouge perturbent l’équilibre hormonal naturel. Solution: On choisit une viande rouge nourrie à l’herbe, sans hormones ni antibiotiques.
  5. Les perturbateurs endocriniens. On connaît bien le bisphénol A (BPA), mais il en existe des centaines. On les retrouve notamment dans les produits cosmétiques comme les gels douche, shampoings, lotions pour le corps, déodorants, etc. Solution: On sélectionne des produits sans parfum ni additifs chimiques. On les retrouve le plus souvent dans les boutiques d’aliments naturels.
  6. Les produits transformés. Les additifs chimiques, les agents de conservation et de texture ainsi que le sucre ajouté contenus dans les produits transformés peuvent augmenter l’inflammation du corps. Solution: On prépare soi-même ses repas à partir d’aliments entiers.
  7. Les médicaments. Certains médicaments sont de véritables « tueurs de libido ». La pilule contraceptive et les autres moyens de contraception hormonaux peuvent déclencher une cascade chimique qui anéantira le désir sexuel. Des médicaments diminuent le taux de testostérone chez l’homme. Solution : On en parle avec son pharmacien. On peut aussi opter pour un moyen de contraception qui ne perturbe pas l’équilibre hormonal (condom, diaphragme, stérilet de cuivre, vasectomie…).
  8. Les enfants. Vous avez bien lu! Dans sa thèse doctorale, Virginie Fréchette mentionne que les couples avec des enfants avaient un désir sexuel moindre. Les obligations familiales et le changement de la dynamique au sein du couple en sont entre autres responsables. Solution: On se fixe des moments précis où l’on peut se retrouver seuls. À intervalles réguliers, on s’organise un week-end d’amoureux.

 

Les amplificateurs de libido

  1. Exercice physique. En plus de favoriser l’estime de soi et le bien-être physique et psychologique, l’exercice physique aide à maintenir un poids santé. Il combat aussi l’inflammation et normalise la glycémie. L’entraînement par intervalles améliore les taux hormonaux de testostérone, de cortisol et de l’hormone de croissance. Combinée à une alimentation saine, l’activité physique peut faire des miracles pour votre santé sexuelle.
  2. Contrôle du stress. Le stress fait des ravages, autant du point de vue psychologique que physiologique. La méditation, le yoga, la relaxation et les exercices de respiration peuvent aider à diminuer les effets du stress sur la santé.
  3. Augmentation de la circulation sanguine. Certains aliments peuvent améliorer l’apport sanguin vers les organes génitaux et ainsi donner un petit coup de pouce à la libido, surtout chez la femme : figue, banane, avocat, brocoli, orange, poivron rouge.
  4. Alimentation ciblée. Par divers mécanismes, les aliments peuvent aider à stimuler le désir sexuel. Ils ne font pas tout le travail à eux seuls, mais on ne refuse pas le coup de pouce, non? Épinards, chou kale, bouillon d’os, melon d’eau (effet de type Viagra chez l’homme), épices (muscade et clou de girofle), chocolat noir, amandes, noix du Brésil, eau (pour contrer la déshydratation).

 

Et l’alcool dans tout ça? Un verre de vin rouge peut améliorer le désir sexuel en favorisant la relaxation et en améliorant l’apport sanguin vers les organes génitaux. Mais dès qu’on boit plus de trois verres, l’effet contraire peut se produire. Alors on y va avec modération!

Bonne Saint-Valentin!

 

Sources :
Étude des déterminants conjugaux et sexuels du désir sexuel dyadique chez les adultes en relation de couple, thèse doctorale en psychologie, Virginie Fréchette, 2011.
5 Strategies to Optimize Your Sex Drive : drhyman.com
How to Increase Libido the Natural Way : draxe.com

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La meilleure façon de savoir si vous buvez assez d’eau

À voir le choix qui s’offre à nous dans les épiceries et dépanneurs, nul doute que les Québécois aiment l’eau : vitaminée, aromatisée, pétillante, de source, filtrée, déminéralisée…

Qu’on se le dise, il est essentiel d’être bien hydraté. Mais comment sait-on si on l’est vraiment? En suivant la règle des 8 verres d’eau par jour? En observant la couleur de son urine? Avec toute l’information (et la désinformation) qui circule, difficile de s’y retrouver.

Pour y voir un peu plus clair, on déboulonne 6 mythes largement répandus.

Mythe no 1 : Il est nécessaire de boire 8 verres d’eau par jour.

Le corps humain est composé de 60 à 70 % d’eau. Il est donc logique de boire de l’eau pour compenser celle perdue par la sueur et l’urine. Toutefois, la consommation optimale varie d’une personne à l’autre. L’athlète, par exemple, a besoin d’une quantité bien plus importante que grand-mère qui n’a pas couru 100 mètres depuis une éternité.

Susan Yeargin, professeure adjointe en entraînement sportif à l’université de Caroline du Nord, affirme que la grande majorité des gens en santé peuvent répondre adéquatement à leurs besoins d’hydratation en se fiant à leur soif.

Mythe no 2 : La soif n’est pas un bon indice d’hydratation.

La soif est en fait un excellent indicateur des besoins d’hydratation, probablement le meilleur indice pour savoir si vous devez consommer plus d’eau ou pas. Longtemps on a cru que la soif indiquait un état de déshydratation et qu’il fallait boire avant de ressentir la soif. On sait maintenant que l’on peut généralement se fier à ce que notre corps nous dit. Toutefois, si vous avez la peau et les lèvres sèches ou encore si votre urine est très foncée, pensez à boire davantage.

Mythe no 3 : Il est impossible de boire trop d’eau.

En réalité, c’est possible. Si vous consommez trop d’eau, vous pouvez abaisser dangereusement la concentration de sodium dans votre sang. C’est ce qu’on appelle l’hyponatrémie, et vous pouvez en mourir. Cet état est plus fréquent lors des activités physiques intenses alors que le sodium et l’eau sont évacués par la sueur. Il est important de remplacer ces deux pertes à l’aide d’une boisson de réhydratation, qui contient à la fois de l’eau et des électrolytes. (Voir recette plus bas.)

Mythe no 4 : La caféine déshydrate.

La caféine a effectivement un léger effet diurétique, c’est-à-dire qu’elle peut occasionner le besoin d’uriner, mais ce n’est rien de dramatique. Une étude récente1 démontre que seules des doses de 360 mg et plus de caféine produisent un volume d’urine beaucoup plus important (une tasse de 237 ml de café filtre en contient 180 mg, alors qu’un expresso de 50 ml en contient 90 mg). De plus, si vous faites de l’activité physique après avoir consommé de la caféine, l’effet diurétique est complètement annulé. Dans une autre étude2, il a été prouvé qu’il n’existe aucune différence notable entre l’état d’hydratation d’hommes consommant de la caféine de façon régulière en modération et ceux qui ne consomment que de l’eau.

Le thé et le café s’ajoutent à vrai dire à votre consommation d’eau de la journée. Donc, puisque les études ont révélé que ces boissons chaudes ne déshydratent pas et que leur effet diurétique n’annule pas l’hydratation, vous pouvez savourer votre tasse en vous disant qu’elle aide à vous hydrater!

Mythe no 5 : L’urine doit être claire comme de l’eau de roche.

Vous avez probablement exagéré si votre urine ressemble à l’eau que vous venez de boire!

Mme Yeargin dit que si votre urine est complètement claire, cela signifie seulement que votre coupe déborde : tout ce qui entre ressort. À l’opposé, si votre urine a la couleur du jus de pomme ou est plus foncée, ou si elle dégage une forte odeur, il faut boire plus d’eau.

Mythe no 6 : Boire beaucoup d’eau permet de détoxifier son corps.

Ce mythe est un peu moins simple. D’un côté, il est important d’évacuer les toxines de vos reins, mais d’un autre côté, vous ne voulez pas boire de l’eau au point de surcharger vos reins.

Dr Stanley Goldfarb, professeur de médecine à la division du rein, des électrolytes et de l’hypertension à l’école de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie, fait savoir qu’il n’existe aucune preuve qu’un excès d’eau rend votre corps plus propre. En fait, boire trop d’eau peut légèrement diminuer la capacité des reins de filtrer le sang.

Alors que devez-vous retenir de tout ça? Écoutez votre corps! Si vous avez chaud ou si vous faites de l’activité physique, buvez plus d’eau. Si vous avez soif, buvez plus d’eau. Si vous avez envie d’un café, ne vous sentez pas coupable, vous vous hydratez tout de même. Et vous pouvez arrêter de regarder dans la toilette si votre urine est claire. Buvez de l’eau lorsque vous sentez le besoin de vous hydrater, tout simplement!

 

Petit extra : recette de boisson de réhydratation maison

Vous partez pour une longue course à pied ou une randonnée en vélo? Préparez cette petite boisson pour emporter. Elle vous permettra de rester hydraté tout en vous fournissant les électrolytes nécessaires.

Presser le jus d’un citron, d’une lime et d’une orange dans 2 tasses d’eau de coco (non fait de concentré et sans sucre ni colorant ajouté). Ajouter 1/8 de cuillère à thé de sel et 1 à 2 cuillères à table de miel, de sirop d’érable ou de sucre. Bien mélanger. (Recette de Dr Low Dog, Prevention, septembre 2016)

 

 

Références

[1] A. P. Passmore et coll., « Renal and cardiovascular effects of caffeine: a dose-response study », Clinical Science, juin 1987

[2] Sophie C. Killer et coll., « No Evidence of Dehydration with Moderate Daily Coffee Intake: A Counterbalanced Cross-Over Study in a Free-Living Population », PLOS, 9 janvier 2014

Article original : spinalresearch.com

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Délicieuse recette de pesto au chanvre

N’aimez-vous pas le pesto? Quel mélange frais, sain et rapide à faire! Sur une pizza ou dans des pâtes, le pesto est un véritable passe-partout. Par définition, le pesto est une préparation culinaire à base de feuilles de basilic, de pignons, de parmesan et d’huile d’olive.

Aujourd’hui, nous vous proposons une tout autre version à base de chanvre. Oui, oui! Vous avez bien lu. Pourquoi le chanvre? Simplement parce qu’il s’agit de l’une des meilleures protéines végétales qui soient : facilement digérée et absorbée par le corps. Le chanvre vous procurera une combinaison équilibrée d’acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6), des fibres, des vitamines, des minéraux et de la chlorophylle. On peut facilement l’ajouter à du yogourt ou des salades, son goût étant doux et subtil et sa texture, légèrement craquante. On le conserve au réfrigérateur ou au congélateur.

Le pesto au chanvre est une merveilleuse option pour les intolérants au lactose ou aux protéines bovines puisqu’il ne contient pas de fromage. L’utilisation du chanvre accentue l’onctuosité du pesto, le rendant crémeux comme le fait le parmesan. L’ajout de levure de bière lui conférera son petit goût fromagé.

 

Ingrédients

(4 portions)

200 g de graines de chanvre

8 grosses poignées d’herbes fraîches de saison au choix (persil, menthe, basilic…)

4 poignées d’épinards

4 c. à soupe de levure de bière ou de levure nutritionnelle

12 c. à soupe d’huile d’olive

Le jus de 4 citrons moyens

4 gousses d’ail

4 c. à thé de vinaigre de cidre de pommes

Sel et poivre au goût

 

Préparation

  1. Pelez et coupez l’ail.
  2. Mélangez tous les ingrédients dans un mélangeur ou un robot culinaire.
  3. Rectifiez l’assaisonnement.
  4. Mélangez avant de servir.

Se conserve au congélateur.

Bon appétit!

 

Recette tirée du livre Green, glam et gourmande : les 150 recettes culte du Health Movement de Rebecca Leffler

 

 

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3 stratégies naturelles pour une meilleure digestion

Toute l’année vous faites attention à ce que vous consommez, mais vous vous autorisez quelques écarts lors des célébrations de fin d’année? Votre estomac s’en trouvera sûrement dérangé. Et rien n’est plus désagréable que de fêter lorsqu’on est embarrassé par des problèmes digestifs. Ventre gonflé, ballonnements, crampes, nausées, maux d’estomac, flatulences, gargouillis d’estomac, constipation, diarrhée…

Essayez les remèdes naturels suivants pour remettre votre système digestif sur les rails.

 

1.     Prévenez le coup avec des probiotiques

Avant même d’arriver au jour J, commencez à préparer votre capacité digestive à l’aide de probiotiques. À long terme, il est recommandé de consommer des aliments fermentés pour améliorer la flore intestinale. Un probiotique peut même être consommé quotidiennement de façon préventive, en prenant des pauses de quelques semaines à l’occasion.

Si vous ne l’avez pas fait jusqu’à maintenant, faites un blitz de probiotiques en ayant recours à des suppléments de bonne qualité contenant de grandes quantités de bactéries de différentes souches.

 

2.     Consommez sagement

Il existe également quelques trucs auxquels vous pouvez recourir pour diminuer ou éviter l’incidence de problèmes digestifs.

  • Ralentissez le rythme de votre consommation (nourriture et alcool).
  • Ne buvez pas trop en mangeant.
  • Évitez autant que possible les aliments sucrés.
  • Arrêtez-vous avant d’être plein – Pratiquez l’alimentation pleine conscience.
  • Si vous mangez trop, sortez prendre une marche.
  • Si vous devez vous reposer, allongez-vous sur le côté gauche.

 

3.     Choisissez parmi une panoplie de remèdes naturels

  1. Les tisanes sans caféine peuvent réduire les symptômes d’inconfort et de gonflement.
    • Menthe poivrée – Utilisée depuis des siècles pour soulager le système digestif. Aide à dissiper les gaz et l’indigestion.
    • Camomille – Reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-spasmodiques. Aide à calmer, à relâcher le stress, ce qui a un effet sur les problèmes digestifs.
    • Verveine – Utilisée pour soulager le système digestif et calmer la nervosité.
  1. Les enzymes naturels peuvent aider le système digestif à décomposer et à absorber les nutriments des aliments consommés.
    • Les ananas contiennent de la broméline et les papayes, de la papaïne. Des produits naturels contenant ces enzymes ainsi que d’autres enzymes digestives peuvent aider à soulager estomac dérangé, constipation et diarrhée. Vous les trouverez au comptoir de suppléments de votre magasin d’aliments naturels et parfois en pharmacie.
  1. L’eau chaude citronnée est utilisée dans de nombreux remèdes anciens pour atténuer les troubles digestifs, favoriser la détoxification du foie, normaliser les sucs digestifs et diminuer les ballonnements.
    • Le citron active le foie pour évacuer les toxines, aider au nettoyage des intestins et faciliter l’expulsion des fibres inutilisées.
    • Mélangez le jus de la moitié d’un citron et 1 tasse d’eau chaude. Buvez au réveil, à jeun.
  1. Le gingembre stimule la digestion en accélérant le passage de la nourriture de l’estomac vers le petit intestin. Largement utilisé à travers le monde pour toutes sortes de troubles digestifs, le gingembre soulage les parois digestives et équilibre les sucs gastriques.
    • Pelez et tranchez un morceau de gingembre frais de 5 cm. Ajoutez à 3 tasses d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 5 minutes, filtrez et consommez lentement. Ajoutez, au gout, un édulcorant naturel (miel, sirop d’agave, stévia).

 

Souvenez-vous que la santé de votre système digestif  influence votre  niveau d’énergie, votre niveau d’inflammation général, votre confort physique et votre humeur. Quelques motivations de plus pour vous encourager à prendre soin de votre bedon malgré les tentations du palais.

En espérant que ces quelques trucs vous permettent de passer un merveilleux temps des Fêtes!
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Chocolat chaud santé [et décadent!]

Pendant les mois hivernaux, il n’y a rien de plus satisfaisant et réconfortant qu’un bon chocolat chaud, et pas seulement pour les enfants. Le chocolat chaud est si ancré dans nos mœurs que pratiquement tous nos chouchous en cuisine nous présentent leur recette maison : Ricardo, Marilou, Geneviève O’Gleeman… Les versions ne manquent pas, allant des potions veloutées (si riches qu’une cuillère pourrait presque y tenir debout!) aux plus légères et faciles à boire. Les mélanges à chocolat chaud en vente à l’épicerie ne sont pas tous équivalents. Voici quelques indices pour vous aider à reconnaître un chocolat chaud santé et une recette pour vous inspirer à en créer un dans le confort de votre foyer.

 

Tous les chocolats sont-ils égaux?

Poudre de cacao, poudre de chocolat, boisson chocolatée… il existe une énorme différence d’ingrédients entre les options de chocolat chaud plus ou moins santé. Voyons ensemble les composants d’un mélange à chocolat chaud.

Cacao

L’ingrédient vedette du chocolat chaud est bien entendu le chocolat! Certaines recettes sont faites à partir de chocolat véritable, mais la plupart du temps il s’agit en fait de poudre de cacao. Cette dernière est extraite des fèves de cacao. Les fèves sont traitées de manière à en retirer le beurre de cacao, puis elles sont ensuite broyées en une poudre fine. Il existe deux types de poudre de cacao.

  • La poudre de cacao crue est chauffée à des températures n’excédant pas 45 °C, ce qui permet de préserver les antioxydants, enzymes et nutriments. Il s’agit donc de la version la plus santé.
  • La poudre de cacao « classique » est très semblable à la poudre de cacao crue, mais elle a été soumise à des températures plus élevées. Elle a toujours certains bienfaits intéressants pour la santé, mais les recherches ont permis de démontrer que le taux d’antioxydants du cacao qui est chauffé à plus de 70 °C est grandement diminué.

Nous recommandons l’utilisation d’une poudre de cacao de bonne qualité traitée à basse température comme base pour votre chocolat chaud. Les poudres de cacao de moins bonne qualité peuvent avoir subi un traitement qui laisse peu ou pas de valeur nutritive. Il est également important de porter attention à la provenance de votre cacao. Il y a sur le marché des options de commerce équitable et d’agriculture biologique.

Avantages de la poudre de cacao

On parle souvent du cacao comme d’un superaliment et avec raison. La poudre de cacao regorge de nutriments et de vitamines.

  • Magnésium – Le cacao est riche en magnésium, un minéral essentiel à la relaxation musculaire, au système nerveux et à la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydants – Le cacao est un des aliments ayant le taux le plus élevé d’antioxydants. Le taux d’antioxydants du cacao peut varier en fonction de la provenance et du traitement de la poudre.
  • Théobromine et phényléthylamine – Le cacao améliore l’humeur grâce aux composés phytochimiques qu’il contient, notamment la théobromine et la phényléthylamine.

 

Mais le chocolat chaud, ce n’est pas que du cacao!

Maintenant que vous savez comment trouver une poudre de cacao de qualité, vous pouvez vous intéresser aux autres ingrédients de votre mélange à chocolat chaud. Si votre cacao de bonne qualité est combiné à du sucre, des additifs artificiels, des préservatifs et des émulsifiants, la valeur nutritive de votre boisson chute drastiquement. Apprenez à décortiquer les listes d’ingrédients pour faire le bon choix.

 

La recette ultime de chocolat chaud

Mais évidemment, le meilleur choix qui soit, c’est de préparer votre propre mélange à chocolat chaud à la maison! Vous vous assurerez ainsi d’éviter tous les ingrédients douteux ou artificiels.

 

INGRÉDIENTS

  • 1 c. thé poudre de cacao de qualité
  • 250 ml de lait d’amande
  • 1 c. thé d’épices au choix (gingembre, chili, cannelle, vanille, mélange chaï…)
  • 1 c. thé de miel ou ¼ c. thé de stévia en poudre (facultatif)

PRÉPARATION

  1. Dans une tasse, mélanger le cacao, les épices et l’édulcorant de votre choix.
  2. Ajouter un peu d’eau chaude au mélange.
  3. Remuer jusqu’à la formation d’une pâte.
  4. Dans une casserole, chauffer le lait.
  5. Ajouter le lait chaud dans la tasse.
  6. Remuer jusqu’à homogénéité.
  7. Saupoudrer un peu de cacao ou d’épices.
  8. Déguster votre chocolat chaud santé et décadent!

 

 

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Nouvelle découverte : Voici ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous dormez

Tout le monde a besoin de dormir, c’est un fait. Autrement on ne fonctionne pas bien. Pourtant, les neuroscientifiques n’ont découvert que récemment pourquoi le sommeil est si important pour le cerveau.

Pourquoi sommes-nous grognons et irritables lorsque nous n’avons pas une bonne nuit de sommeil? Une équipe de chercheurs a découvert que lorsque nous sommes éveillés, les déchets toxiques s’accumulent dans le cerveau. Et au contraire, lorsque nous sommes endormis, ils sont évacués.

 

Une gestion des déchets brillante!

Chaque cellule dans le corps humain produit des déchets. Mais, heureusement, chaque cellule est aussi munie d’un système d’élimination des déchets. Lorsque les déchets s’accumulent, ils deviennent toxiques. C’est le système lymphatique qui est responsable de les éliminer. Il agit en quelque sorte comme la plomberie de votre maison, qui reçoit les déchets et s’en débarrasse. C’est un réseau sophistiqué de vaisseaux qui recueille les protéines et les déchets métaboliques et autres dans l’espace entre les cellules et les transfère ensuite dans le sang en vue de leur élimination.

Toutefois, le cerveau n’est pas comme les autres organes ou cellules. Jusqu’à tout récemment, nous ne savions toujours pas de quelle manière le cerveau se débarrassait de ses déchets toxiques. Bien entendu, le cerveau est parcouru par de nombreux vaisseaux sanguins, qui apportent du sang frais et oxygéné ainsi que des nutriments aux cellules du cerveau, mais il ne semblait pas y avoir de système lymphatique. Alors la question demeurait : comment le cerveau se débarrasse-t-il de ses déchets?

On reconnaissait que le liquide céphalorachidien (LCR) – amortisseur entre le cerveau et le crâne – servait de bassin principal pour le rejet des déchets du cerveau. Toutefois, il n’y avait aucun indice quant à la manière dont les déchets passaient des cellules du cerveau au LCR autour du cerveau. Le neuroscientifique Jeff Iliff, qui explore les fonctions uniques du cerveau, s’est penché sur cette question.

Grâce à des IRM cérébrales, son équipe a pu constater que, dans la journée, pendant que la personne est éveillée, le LCR recouvre l’extérieur du cerveau. Il n’y a presque aucune trace de LCR à l’intérieur du cerveau. La surprise est venue pendant la nuit, lorsque la personne dort : le LCR commence à pénétrer dans le cerveau de façon graduelle. Et plus le sommeil se prolonge, plus le LCR est présent dans le cerveau. Il paraît être un nuage qui enveloppe chacune des cellules du cerveau.

Jeff Iliff a remarqué que le LCR utilise les capillaires sanguins pour se rendre aux tissus cérébraux. Fait intéressant, le LCR ne voyage pas à l’intérieur des capillaires; il coule plutôt le long de la paroi extérieure des capillaires. Mais ce n’est pas tout! Les IRM ont permis de constater que les cellules du cerveau rétrécissent afin d’augmenter l’espace entre les cellules, ce qui laisse plus de place au LCR.

Le LCR, après avoir recueilli les déchets cellulaires, les retourne dans le bassin principal de LCR autour du cerveau, qui les rejette ensuite dans le sang. Quel exemple magnifique du fonctionnement complexe de notre corps!

 

Mais que se passe-t-il si vous ne dormez pas? Ou si vous ne dormez pas suffisamment?

Tout d’abord, la quantité de LCR qui pénètre dans le cerveau diminue de façon drastique. Ainsi, les déchets toxiques ne sont pas évacués de votre cerveau. Par exemple, les gens atteints d’Alzheimer présentent une accumulation d’un type précis de déchet produit par les cellules cérébrales, les plaques amyloïdes. Cette accumulation pourrait faire partie des éléments clés dans le développement de la maladie.

Ensuite, un manque de sommeil vous empêche de penser clairement, tout s’embrouille. La concentration, la coordination et la mémoire font défaut. Sans sommeil, impossible de vous débarrasser de l’accumulation de déchets toxiques dans le cerveau et les tâches les plus simples peuvent devenir ardues. C’est comme essayer de se faire une tasse de thé dans une cuisine où la vaisselle sale s’empile dans le lavabo et sur les comptoirs. Bonne chance!

Jeff Iliff dit que « comme le ménage, c’est un travail pénible, mais ô combien important! Si vous cessez de nettoyer votre cuisine pendant un mois, votre maison deviendra rapidement invivable. Dans le cas du cerveau, les conséquences d’un retard de nettoyage peuvent être bien plus désastreuses que l’embarras de quelques comptoirs pas tout à fait propres. On parle ici de la santé et du fonctionnement de l’esprit et du corps. »

Ce n’est donc plus un secret pourquoi, après une bonne nuit de sommeil, vous vous sentez plus alerte, émotionnellement stable et lucide. Vous avez fait la vaisselle, essuyé les comptoirs et lavé le plancher. Tout est plus propre et il est bien plus aisé de vous préparer cette fameuse tasse de thé.

Alors, pensez-y à deux fois avant de couper sur vos heures de sommeil. Il se pourrait que dormir soit en fait un très bon investissement de temps!

 

Traduction et adaptation d’un article de Spinal Research disponible au https://spinalresearch.com.au/sleep-important-detoxifying-brain/

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Chaudrée de poulet au kale et aux patates douces [un vrai bouillon de poulet pour l’âme!]

La simplicité dans votre cuisine, ça vous dit? Pas besoin de vous casser la tête pour créer un menu santé. Parfois, il suffit de revisiter un classique, de le modifier à votre goût et de l’adapter à vos particularités alimentaires. D’ailleurs, les temps sombres, froids et pluvieux de novembre sont vraiment propices à remplir le réfrigérateur de « bouffe réconfortante ». Alors, faites la liste de vos classiques favoris et laissez aller votre magie pour en faire des repas qui vous feront chaud au cœur tout en nourrissant votre corps avec respect.

 

Nous vous suggérons une recette de chaudrée de poulet et kale. La recette originale est une chaudrée de poulet classique (recette de pratico-pratiques.com*) à laquelle nous avons ajouté du kale et des patates douces. Nous avons aussi pris la liberté de remplacer les ingrédients laitiers et de blé pour éviter les intolérances et allergies alimentaires. Libre à vous maintenant de laisser aller votre créativité!

 

Ingrédients

  • 4 tasses de bouillon de poulet
  • 2 carottes émincées
  • 2 branches de céleri émincées
  • 1 oignon moyen haché
  • 1 tasse de patates douces en petits dés
  • 2 c. à soupe d’huile d’avocat ou de tournesol
  • 4 c. à soupe de farine de riz (aussi facile à réaliser avec des farines de sarrasin et de quinoa)
  • 2 poitrines de poulet désossées et coupées en cubes
  • 1/2 tasse de crème de soya pour cuisson
  • 1 boîte (284 ml) de maïs en grains égoutté (de préférence biologique)
  • 2 tasses de kale grossièrement haché (aussi bon avec des bébés épinards)
  • 2 c. à soupe de persil haché
  • Sel et poivre au goût

 

Préparation

  1. Dans une casserole, verser le bouillon et ajouter les légumes, sauf le kale.
  2. Porter à ébullition et laisser mijoter 5 minutes en prenant soin de garder les légumes croquants.
  3. À l’aide d’une passoire, verser le bouillon dans un récipient.
  4. Réserver le bouillon et les légumes.
  5. Dans la casserole, réchauffer l’huile à feu doux et ajouter la farine de riz en fouettant jusqu’à former un roux. Cuire d’une à deux minutes.
  6. Sans cesser de fouetter, verser le bouillon et porter à ébullition.
  7. Baisser le feu à moyen doux et ajouter les cubes de poulet. Laisser mijoter jusqu’à ce que le poulet soit bien cuit.
  8. Incorporer les légumes et le reste des ingrédients (sauf le persil).
  9. Laisser mijoter 5 minutes en remuant de temps à autre.
  10. Saupoudrer de persil et servir.

 

Bon appétit et surtout bonne expérimentation culinaire!

 

* Recette originale disponible en ligne : http://www.pratico-pratiques.com/cuisine-et-nutrition/recettes/chaudree-au-poulet/

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Halloween santé : 7 trucs pour y arriver !

L’Halloween approche à grand pas et tous se demandent quel costume sera le plus drôle, mignon ou effrayant à porter. Et c’est aussi la saison des bonbons. Il n’y a pas à dire, l’Halloween est clairement l’une des fêtes préférées des enfants! Mais les parents qui encouragent leur famille à manger santé toute l’année se sentent souvent divisés entre la coutume populaire des friandises et la santé de leurs enfants. Voici le secret pour permettre à vos enfants de profiter de cette fête sans compromettre leurs saines habitudes de vie.

S’amuser sans s’empoisonner

Le truc le plus simple consiste à diminuer la taille du sac de bonbons. Moins vos enfants ramasseront de friandises, moins ils en mangeront et moins ils ingurgiteront d’ingrédients néfastes pour la santé. Voici l’effet de certains de ces ingrédients sur le corps.

  1. Sucre blanc raffiné et sirop de maïs :
  • Toxiques pour le système nerveux : créent une dépendance aussi élevée que certaines drogues dures et entraînent une surstimulation du système nerveux central (relié au TDAH et aux hypersensibilités telles que les allergies).
  • Suppression du système immunitaire : n’avez-vous pas déjà remarqué que les enfants sont toujours malades à la suite de l’Halloween ou durant les vacances de Noël?
  • Dommage à la fonction hépatique : certaines études ont démontré que le sucre est aussi néfaste que l’alcool.
  • Dérèglement de la relâche d’insuline en faisant grimper la glycémie.
  • Augmentation du niveau d’acidité dans le corps en général.
  1. Colorants alimentaires toxiques : liés au développement de cancers, de troubles de comportement et de réactions allergiques.
  2. Huile de palme hydrogénée : dommage au système cardiovasculaire.
  3. Préservatifs alimentaires : cancérigènes et neurotoxiques.
7 trucs pour un Halloween plus santé

La clé, c’est de faire preuve de modération : limitez la prise de friandises commerciales tout en laissant les enfants profiter des moments magiques. Voici quelques trucs et astuces pour y parvenir.

  1. Prévoyez un repas copieux, sain et nutritif le soir de l’Halloween pour éviter que les enfants aient des fringales de fin de soirée ou qu’ils mangent leurs bonbons au fur et à mesure de leur collecte.
  2. Expliquez aux enfants qu’ils pourront garder une certaine quantité de bonbons et donc qu’ils pourront trier ceux de leur choix après leur collecte.
  3. Expliquez la raison de cette limite; ex., ingrédients néfastes, pas des aliments pour faire grandir leur corps, pour la santé de leurs belles cellules, etc.
  4. Ne laissez jamais le sac de friandises bien en vue. Certaines personnes le gardent au réfrigérateur puisque les bonbons sont moins goûteux lorsqu’ils sont froids. Il semblerait que les enfants s’en désintéressent…
  5. Ne laissez pas les enfants piger à volonté dans leurs bonbons. Il serait préférable qu’ils doivent demander la permission (p. ex., en dessert). Vous pouvez aussi faire le compromis de les laisser prendre un bonbon en autant qu’un aliment sain et nutritif soit consommé.
  6. Soyez un modèle et ne mangez pas de bonbons vous-même!
  7. Mettez l’emphase autour de la fête et non de la chasse aux bonbons; elle deviendra secondaire et la consommation des bonbons encore moins importante. P. ex., préparez un repas spécial d’Halloween avec des recettes santé thématiques, organisez une fête à la maison, allez visiter une maison « hantée » dans votre quartier, regardez un film d’Halloween…

 

Inspirer l’entourage

Une partie du plaisir vient aussi de répondre à la porte. Laissez les enfants courir l’Halloween une partie de la soirée et ensuite revenir vous aider à distribuer vos « surprises santé » : collants, faux tatouages, crayons et effaces d’Halloween, petits sacs de noix ou de fruits (mélange du randonneur), maïs soufflé, chocolat noir sans sucre, jujubes naturels, petits jouets, etc. Tout ce qui importe est qu’il y ait le moins de sucre et d’additifs possible et que tout soit scellé commercialement. Sinon, à moins que vous connaissiez personnellement les enfants, vous perdez votre temps à fabriquer des sucreries maison; les enfants ne les mangeront pas par sécurité.

Souvenez-vous que l’Halloween, comme toutes les fêtes, n’arrive qu’une fois par année. Si votre famille mange des repas sains et nutritifs tout le reste de l’année, l’impact de quelques excès ne sera pas considérable. Comme toujours, la modération a bien meilleur goût…

Joyeuse Halloween à tous!

 

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5 manières de faire le plein d’énergie tout au long de la semaine

Que vous soyez travailleur autonome, employé, étudiant ou parent à la maison, vous faites sans doute partie de la grande famille des gens occupés. Vivre au pas de course; voilà la solution (souvent la seule envisageable par bien des gens) pour réussir à faire toutes les choses que vous «devez faire». C’est compréhensible; vous êtes sollicité de tout bord tout côté et vous voulez en accomplir le plus possible dans une journée. Mais, à la fin de la semaine, vous avez sans doute la «langue à terre» et il ne vous reste plus beaucoup d’énergie pour faire toutes les choses que vous «voulez» vraiment faire.

Ne serait-il pas génial de garder votre niveau d’énergie à high toute la semaine? C’est peut-être plus facile que vous ne le croyez. Parfois, il ne suffit que de changer ou d’améliorer quelques petits aspects de votre quotidien pour faire une grande différence sur votre bien-être. Lisez ce qui suit et voyez vous-même ce que vous pourriez incorporer dans votre vie. N’oubliez pas de vous féliciter pour ce que vous faites déjà!

 

  1. Activez-vous!

Adoptez une activité physique qui vous plaît et amusez-vous! Bougez en solo pour profiter de ce temps personnel de qualité ou avec un ami qui vous motivera. Voici d’excellentes options pour vous énergiser : yoga, Pilates, natation (en piscine ou dans la nature), danse, marche, jardinage, jeu extérieur avec les enfants, sports d’équipe, entraînement au gym, séances de conditionnement physique personnalisées, etc.

 

  1. Mangez sainement

Procurez-vous des aliments de qualité. Rappelez-vous ce dicton : vous êtes ce que vous mangez. La qualité de votre alimentation influence directement votre énergie, à court terme et à long terme. Essayez d’acheter des fruits et légumes biologiques autant que possible, de la viande provenant d’animaux nourris à l’herbe, de la volaille et des œufs de pâturage et des poissons capturés à l’état sauvage et de manière responsable. Selon l’endroit où vous vivez, vous pouvez trouver ces options dans les boutiques locales ou les fermes familiales. Visitez les marchés des agriculteurs et les magasins d’alimentation naturelle pour faire vos provisions d’aliments entiers et nutritifs. Aussi, vous pouvez faire vos achats en ligne; il existe d’excellentes ressources.

 

  1. Ralentissez, relaxez et DORMEZ

La quantité de personnes qui a de la difficulté avec cette notion… c’est fou! Développez une routine équilibrée : attaquez votre journée une étape à la fois, prenez des pauses santé régulières, peu importe votre degré d’occupation, arrêtez-vous et reposez-vous en soirée (éteignez toutes les technologies du souper au coucher) et créez un rituel sacré pour favoriser une bonne nuit de sommeil (marche lente, bain chaud à la lavande, lecture relaxante et pourquoi pas temps de méditation, yoga ou stretching). Commencez à appliquer cette stratégie dès maintenant. Il faut vous y engager et prendre le temps qu’il faut pour vous y habituer. Vous serez impressionné des résultats sur votre niveau d’énergie!

 

  1. Calmez votre esprit

Dans la culture occidentale et la vie moderne, toute l’attention est tournée vers le corps physique… on en oublie l’esprit. De la même manière dont vous entraînez votre corps pour atteindre une plus grande force physique, vous devez entraîner votre cerveau comme un muscle pour atteindre une plus grande force mentale et émotionnelle, notamment à l’aide de la méditation et de la pleine conscience. Essayez et vous verrez! Mettez de côté les distractions, les stimulations excessives et les listes interminables de choses à faire, puis profitez du calme de l’immobilité de votre esprit. Une façon d’y arriver est de prendre le temps de vous ancrer le matin avant de vous lancer dans le tourbillon de la journée qui vous attend et de vous détendre à la fin. Vous vous sentirez instantanément revitalisé. Et n’oubliez surtout pas de respirer profondément à plusieurs reprises du matin au soir. Vous reconnecterez ainsi avec votre ancrage du matin à différents moments de la journée.

 

  1. Équilibrez votre horaire

Il n’y a pas si longtemps, les gens avaient un horaire de travail régulier de 9 à 5, du lundi au vendredi. Les temps ont changé… et il n’est pas rare de voir des travailleurs à l’œuvre entre 50 et 70 heures par semaine! Votre bien-être en souffrira à plus ou moins long terme si vous ne cherchez pas à atteindre un meilleur équilibre. Il est primordial d’avoir des activités personnelles, du temps de relaxation, des moments avec la famille et les amis, des contacts avec la nature, etc. Apportez des changements positifs à votre horaire, aussi petits soient-ils pour commencer. Prenez la responsabilité de décider la manière dont vous utiliserez chacune des heures qui vous sont données, chaque jour. Comment faire? Demandez-vous «qu’est-ce qui est le plus important pour moi?» et laissez l’inspiration monter. Prévoyez du temps pour vous-même dans votre agenda et respectez votre engagement de la même manière dont vous feriez pour une réunion de travail.

 

En espérant que vous trouviez des stratégies pour vous énergiser au quotidien et ainsi vivre la vie dont vous rêvez tant. La clé est de solliciter toute votre volonté et de la maintenir sous forme de discipline positive au quotidien. Prendre du temps pour soi, c’est un engagement envers soi-même, mais n’est-ce pas là un merveilleux défi?

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Sarah Hawthorne disponible en anglais au

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

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Nos 10 meilleurs trucs pour diminuer votre consommation de gluten

Maladie cœliaque, intolérance ou sensibilité au gluten; voilà des mots qu’on entend couramment. Certains diront que la mode du « sans gluten » bat son plein. N’empêche, bien des gens ont réduit, voire éliminé, le gluten de leur alimentation et s’en portent mieux aujourd’hui. Ceux qui ont la maladie cœliaque n’ont pas le choix d’éliminer complètement le gluten de leur vie, car ils y sont allergiques. Par contre, plusieurs personnes développent une certaine sensibilité au gluten sans nécessairement souffrir de la maladie cœliaque et l’intensité des symptômes varie énormément d’une personne à l’autre. Voilà pourquoi il est difficile de catégoriser l’intolérance au gluten. On parle de troubles digestifs (ballonnements, flatulences, constipation, diarrhée), de léthargie et d’irritabilité et même de douleurs articulaires, de céphalées et d’acné.

Si vous vous trouvez dans cette situation, vous avez le choix. Naturellement, ne rien faire ne réglera pas le problème, alors pourquoi ne pas tester votre propre corps en retirant le gluten de votre alimentation durant quelques semaines (au moins 8 semaines) et voir comment vous vous sentez. Peut-être verrez-vous vos symptômes diminuer, ou même disparaître. (Note : Il va de soi qu’une analyse médiale s’impose si vos symptômes sont préoccupants.)

L’idée de laisser le gluten de côté peut faire peur. C’est certain qu’adopter une alimentation sans gluten, c’est changer son style de vie. C’est normal que vous sentiez déstabilisé au début. Souvenez-vous que n’importe quel défi se prend un jour à la fois et se fait graduellement. Pour vous aider à relever le défi, nous vous offrons 10 de nos meilleurs trucs pour réduire et éliminer votre consommation de gluten.

  1. Faites cuire de la viande d’avance pour la semaine.

Les viandes grillées, mijotées ou rôties d’avance et conservées au frigo sont utiles lorsque vient le temps de préparer une salade pour le lunch. Vous éviterez les matins pressés où préparer un sandwich semble tellement moins compliqué que préparer une salade au poulet!

  1. Faites le plein de fruits et légumes frais.

Allez faire un tour aux marchés locaux la fin de semaine et remplissez votre frigo de fruits et de légumes de saison. Vous pouvez couper les légumes, les emballer dans un linge humide et les conserver dans un contenant au frigo. Ou vous pouvez aussi les blanchir rapidement et les congeler pour une utilisation ultérieure. Les fruits aussi peuvent être coupés en morceaux et congelés, puis utilisés dans des smoothies, purées, confitures, etc. Quand tout est à portée de main, on a moins tendance à aller vers les craquelins, bouts de pain, etc.

  1. Préparez des portions supplémentaires.

Lorsque vous cuisinez – soupe, ragoûts, bouillon, muffins, etc. – doublez la recette et congelez-en la moitié de manière à disposer d’options santé rapides. Vous aurez plus de variété pour les repas « tousqui » (tout ce qui reste) et moins de rages de plats en pâte ou de pain.

  1. Utilisez votre four et votre mijoteuse.

Viande et légumes rôtis, voilà un repas des plus simples à préparer : déposez le tout sur une plaque de cuisson et enfournez! Si le temps vous manque pour cuisiner à votre retour du travail, pensez mijoteuse la veille ou encore mieux la fin de semaine (portions doubles!).

  1. Cuisinez avec de la farine sans gluten.

Voici quelques ingrédients clés à avoir sous la main pour préparer pains, muffins santé et pâtisseries : farines de noix et de graines (amande, noisette, graines de tournesol, etc.). Conservez-les dans le congélateur afin d’éviter leur rancissement. Vous pouvez également utiliser des farines de noix de coco, de sarrasin, d’amarante, de quinoa, de pois chiche et de tapioca. Il existe d’ailleurs plein de délicieuses recettes de desserts et muffins à base de légumineuses (p. ex. : brownies santé de fèves noires sans farine).

  1. Faites vos courses de façon intelligente.

La manière la plus facile de vous assurer d’acheter des aliments frais est de ne circuler que dans le périmètre de l’épicerie et d’éviter les rangées du centre. Laissez les biscuits, craquelins, pâtes et pains sur les tablettes. Votre épicerie se fera plus rapidement!

  1. Devenez un expert en étiquettes.

Les aliments frais n’ont pas d’étiquettes! Voilà un bon indice pour vous en tenir aux meilleurs choix pour vous. Si vous achetez un aliment emballé, évitez les listes d’ingrédients à n’en plus finir et celles qui semblent sortir tout droit d’un laboratoire. Les ingrédients douteux contiennent souvent du gluten.

  1. Variez votre alimentation.

Se lancer à l’aventure peut être inconfortable pour certains. N’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses! Amusez-vous et soyez créatif dans la cuisine. Utilisez la merveilleuse ressource culinaire qu’est Internet ou procurez-vous un des nombreux livres de recettes santé afin d’y puiser de l’inspiration pour vos repas et collations sans gluten.

  1. Faites des réserves.

Pour vous assurer de respecter vos choix alimentaires, le mieux est d’en remplir vos armoires. Ne manquez pas d’avoir ces éléments de base : curcuma, cannelle, paprika, cumin, poivre, sel himalayen, herbes séchées, huile de noix de coco, ghee, huile d’olive, noix, graines, fruits séchés, riz, quinoa et sarrasin. Préparez de la mayonnaise et du pesto que vous pourrez ajouter à vos viandes, œufs et salades. Gardez au frigo des œufs frais, des fruits, des légumes, du yogourt (de noix de préférence) et des aliments fermentés (comme de la choucroute) pour faciliter la préparation des repas. Remplissez votre congélo de petits fruits et d’autres fruits précoupés, puis de légumes pour ajouter à des sautés, des caris, des soupes et des ragoûts. Finalement, pourquoi ne pas faire un potager? Vous aurez les aliments les plus frais qui soient!

  1. Informez-vous.

Si vous avez des enfants, vous avez la tâche exigeante et combien importante de les éduquer à propos d’une alimentation saine et de leur expliquer pourquoi il est crucial de se tenir loin des aliments transformés et raffinés. Ne vous laissez donc pas berner par les publicités et autres outils de marketing.

 

En ayant recours à nos 10 trucs, il vous sera plus facile de vous en tenir à une alimentation sans gluten et ainsi être vibrant de santé.

 

 

 

Référence : Texte traduit et adapté de Cyndi O’Meara disponible au : http://www.foodmatters.com/article/10-tips-for-a-gluten-free-lifestyle

 

 

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