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Dormir, une perte de temps?

Pendant des milliers de générations, les cycles du soleil et de la lumière du jour ont dicté le rythme de vie des humains. On se couchait en même temps que le soleil. Il n’existait ni appareil moderne ni technologie électronique pour inciter à se coucher plus tard – la tombée de la nuit indiquait la fin de journée. Aujourd’hui, le coucher de soleil n’indique que le début de la deuxième moitié de la journée.

Nuit blanche : pas une option

Votre corps ne reconnaît pas la vie nocturne que vous lui imposez : télévision tard le soir, jeux vidéo sur l’ordi toute la nuit, services au volant 24 heures et semaines de travail de 80 heures. Si vous faites partie de la norme, votre corps nécessite plus de sommeil que ce que vous lui offrez. Vous en reconnaissez d’ailleurs sûrement les signes visibles dans votre vie de tous les jours – petit creux d’énergie en après-midi, cernes sous les yeux, etc. Toutefois, les véritables dommages sont invisibles. Le manque de sommeil est un tueur – littéralement.

Votre corps utilise le sommeil pour reposer et réparer les tissus. Votre cerveau a besoin de sommeil pour traiter l’information reçue dans la journée. Pendant les cycles du sommeil, un ajustement des hormones influence votre niveau d’énergie, votre humeur, votre métabolisme, votre capacité à réguler votre poids, etc.

De saines habitudes de sommeil permettent d’avoir des cycles de sommeil complets. Le cycle de sommeil paradoxal est caractérisé par le rêve; le cycle de sommeil profond est la phase la plus importante du sommeil. C’est là que se produisent la réparation et la récupération. L’idéal est d’avoir le plus de cycles de sommeil complets possible. Pour la plupart d’entre nous, ça signifie d’aller au lit plus tôt.

Programmation interne

Afin de mettre toutes les chances de votre côté et de maximiser les cycles de sommeil complets, misez sur le rythme circadien bien ancré dans votre ADN. Guidé par la lumière du soleil, ce rythme est une indication physiologique qui a régi les couche-tôt et lève-tôt pendant des millénaires.

Voici quelques éléments de motivation :

  • Aller au lit avant 22 h est une pratique répandue parmi les gens les plus énergisés de la planète.
  • Enligner sept heures ou plus de sommeil de qualité augmente la longévité, c’est prouvé!
  • Faire une sieste en après-midi (20-30 min) s’avère une des meilleures stratégies pour accroître le niveau d’énergie et améliorer les facultés cognitives et la concentration en plus de diminuer les effets négatifs du stress chronique en abaissant les hormones de stress en circulation comme le cortisol.

Instaurez de nouvelles habitudes

Un petit changement vous mènera loin. Tentez de vous coucher un petit 15 minutes plus tôt qu’à l’habitude pendant 21 jours. Les études démontrent qu’on peut créer une nouvelle habitude si on adopte un comportement pendant 21 jours consécutifs. Répétez l’expérience jusqu’à ce que vous atteigniez votre heure cible.

Une autre stratégie efficace pour vous inciter à vous coucher tôt consiste à créer un lieu propice au sommeil. Investissez dans un matelas et un oreiller de qualité et offrez-vous des pyjamas confortables. Évitez toute stimulation électronique 30 minutes avant de vous coucher et, surtout, laissez la télé, le cellulaire et l’ordinateur à l’extérieur de la chambre.

Tenez-vous loin des aliments et des boissons qui perturbent le sommeil, tels que la caféine et l’alcool. Ne vous disputez pas avant d’aller au lit, n’ayez que des conversations calmes, concentrez-vous sur les éléments positifs de la journée – les bouleversements émotionnels sont une cause fréquente d’insomnie.

Tenez un journal personnel, priez ou visualisez un avenir meilleur et soyez reconnaissant pour votre journée.

Bien vite, vous tomberez dans les bras de Morphée et dormirez comme un petit bébé… Bonne nuit.

 

 

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Recette santé instantanée : Ajoutez simplement de l’eau !

Votre corps est conçu pour être en santé. Et quand on parle de santé, la meilleure définition est la fonction cellulaire optimale. Si vous fournissez les éléments nécessaires au fonctionnement des cellules et que vous évitez les éléments toxiques, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réaliser votre véritable potentiel de santé. Tout en haut de la liste des éléments essentiels : l’eau.

N’attendez pas d’avoir soif

L’eau joue un rôle crucial dans pratiquement toutes les fonctions de votre corps, notamment la digestion, la circulation, la respiration et la guérison. Si l’on souffre de déshydratation, on compte parmi les symptômes la constipation, les étourdissements, la fatigue et les problèmes de peau/cheveux/ongles.

Toutefois, il ne faut pas considérer l’eau comme un traitement contre la déshydratation ni comme un moyen d’éviter la constipation. L’hydratation doit plutôt faire partie intégrante d’un mode de vie sain. L’air n’est pas plus une cure contre la suffocation que l’eau en est une pour la soif. Idéalement, vous ne devriez que rarement, sinon jamais, ressentir la soif. Vous devez simplement boire de l’eau – en boire souvent.

Faites le plein

Le besoin quotidien en eau varie selon votre poids. En règle générale, on peut appliquer le principe suivant : consommez au moins 50 % de votre poids (en livres) en onces d’eau.

Cependant, toutes les eaux ne se valent pas. Vous devriez idéalement privilégier la consommation d’eau purifiée. Il est possible de débarrasser l’eau de votre robinet des éléments indésirables qui s’y retrouvent à l’aide, par exemple, d’un osmoseur.

Vous cherchez un moyen d’augmenter facilement votre consommation d’eau? Procurez-vous une gourde en acier inoxydable ou en verre; trouvez un modèle qui vous plaît et que vous aurez envie d’avoir avec vous en tout temps.

Et, comme si vous aviez besoin d’une raison supplémentaire pour consommer fruits et légumes en abondance : eux aussi regorgent d’eau et contribuent à l’hydratation de votre corps.

 

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Le poisson : Aliment santé ou aliment danger ?

Avez-vous pris vos oméga-3 aujourd’hui? Vous êtes de plus en plus nombreux à consommer régulièrement du poisson pour augmenter votre apport en oméga-3. Saviez-vous toutefois qu’il faut être vigilant quant au type de poisson que vous consommez?

Comme pour le reste de l’alimentation, il faut miser sur la qualité du poisson et s’assurer qu’il contient le moins d’agents chimiques possible. Malheureusement, vu le niveau grandissant de pollution des cours d’eau et des océans, certains poissons et fruits de mer sont devenus plus toxiques que bénéfiques pour la santé.

Voici des solutions saines pour poursuivre votre consommation de poisson, tout en réduisant votre exposition aux toxines. Un consommateur averti fait des choix plus éclairés au quotidien.

Du mercure fraichement servi!

L’activité industrielle a grandement fait augmenter le niveau de mercure, de BPC (pesticides très toxiques) et de dioxines (polluants organiques hautement cancérigènes selon l’OMS) dans les cours d’eau. Ces contaminants se retrouvent maintenant dans nos assiettes si on ne fait pas attention. Certains vont penser que cela ne se passe que dans les pays où les normes environnementales sont moins strictes. Détrompez-vous. Même nos poissons québécois n’y échappent pas!

Il est très difficile de se débarrasser du mercure accumulé dans notre organisme alors vaut mieux en limiter notre apport. En trop grande concentration, il peut y avoir des conséquences graves : perturbation du système nerveux et du fonctionnement des reins et du cœur ainsi que malformations congénitales (le mercure peut traverser la barrière placentaire et affecter le fœtus).

Poisson d’élevage ou sauvage?

En théorie, d’un point de vue environnemental, l’élevage commercial du poisson semble être une option intéressante pour contrer la pêche abusive en haute mer. En réalité, l’élevage aquatique se retrouve avec les mêmes problèmes que l’élevage animalier : pollution, maladie, qualité nutritionnelle amoindrie.

  1. Les poissons d’élevage sont généralement nourris soit au soya et au maïs génétiquement modifiés, soit aux sous-produits de poisson.

Dans le premier cas, les céréales constituent une diète totalement anormale pour toute forme de vie marine, en plus d’être des OGM. Selon les recherches de Dr Joseph Mercola, le contenu en oméga-3 du saumon d’élevage pourrait être inférieur de 50 % à celui du saumon sauvage. De plus, comme toute forme d’élevage a pour but la croissance rapide avec une diète hypercalorique, les poissons d’élevage sont beaucoup plus gros et gras (concentration élevée en oméga-6 aux dépens des oméga-3). Alors c’est raté pour votre apport quotidien en oméga-3…

Ceux qui sont nourris aux sous-produits de poisson ne s’en tirent pas mieux. Ils absorbent les toxines présentes dans la nourriture qu’on leur donne. Normalement, à moins que ces espèces aient été des prédateurs, elles auraient consommé des algues et de plus petits organismes moins concentrés en toxines.

  1. Qui dit élevage de masse, dit utilisation d’hormones et d’antibiotiques. Les normes variant énormément d’un élevage à l’autre, on se retrouve avec la même problématique que la production de bœuf, de poulet et de porc. Le poisson n’y échappe pas!

Voici les meilleurs choix de poisson

  1. Saumon sauvage de l’Alaska

Le saumon est très riche en oméga-3 comparativement à d’autres espèces. Celui de l’Alaska, aussi appelé saumon Sockeye, est protégé de l’élevage et ne se retrouve qu’à l’état sauvage. Le risque de bioaccumulation de toxines est aussi restreint vu son court cycle de vie (3 ans). L’appellation saumon de l’Atlantique désigne l’espèce et non sa provenance. La majorité de ce qui est vendu en épicerie provient de l’élevage.

  1. Petits poissons

Plus le poisson est au bas de la chaine alimentaire, moins il a subi de bioaccumulation de toxines. Les petits poissons, tels les sardines, les anchois et le hareng, sont tous des choix sécuritaires. De plus, les sardines sont tellement riches en oméga-3 qu’une seule portion vous donne 50 % de votre apport quotidien recommandé.

  1. Aussi recommandés par l’EWG

En plus de ceux déjà mentionnés, l’EWG recommande aussi la truite arc-en-ciel, le maquereau de l’Atlantique, les moules, les huîtres et la goberge pour leur faible taux de contamination.

Qu’en est-il du classique thon en conserve?

Souvenez-vous que plus le poisson est gros, plus il a eu le temps d’accumuler des toxines dans l’océan. Et qui plus est, le thon est un prédateur! Selon le Environmental Working Group (EWG), le thon blanc ou Albacore en conserve fait partie de la catégorie à éviter. Il contiendrait une trop grande quantité de mercure pour être consommé par les femmes enceintes et les enfants. Pour vous illustrer le tout, la contamination au mercure du thon du Pacifique a augmenté de 30 % entre 1990 et 2009.

Des choix sains pour des océans en santé 

Un pilier important de la consommation responsable est celui du respect de l’environnement. Vous êtes sans doute déjà conscient de la pêche abusive. En tant que consommateur, vous pouvez contribuer à la santé de votre famille comme à celle des océans en achetant des produits issus de la pêche durable. Pour vous aider, l’organisme SeaChoice, en collaboration avec la fondation David Suzuki, a rédigé un dépliant indiquant les meilleurs choix environnementaux.

Vous pouvez le télécharger en français au : http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/ressources/2007/guide-canadien-des-poissons-et-fruits-de-mer/

En gardant en tête les caractéristiques santé décrites dans cet article, vous ne serez plus jamais pris au dépourvu chez le poissonnier!

 

 

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Les œufs : Bons ou mauvais pour la santé ?

Les œufs ont eu mauvaise presse pendant quelques années. Il est maintenant temps de redonner ses lettres de noblesse à l’œuf. Voici 7 raisons d’en consommer régulièrement.

1 – N’ayez pas peur du jaune!

Bien que les œufs contiennent du cholestérol, ce dernier est différent de celui qui se trouve dans votre corps; il s’agit simplement de cholestérol alimentaire. Les études récentes démontrent que la consommation d’œuf ne fait pas augmenté le taux de cholestérol sanguin, comme on le pensait autrefois. De nombreuses recherches démontrent même que la consommation d’œufs d’une personne en santé n’a pas de lien significatif avec un éventuel accident cardiovasculaire ou une crise cardiaque.

2 – Faites le plein de vitamines.

Un œuf de grosseur moyenne fournit une panoplie de vitamines essentielles :

  • Vitamine B2 ou riboflavine – qui aide à décomposer les aliments et à les transformer en énergie.
  • Vitamine B12 ou cobalamine – qui est indispensable à la production de globules rouges.
  • Vitamine A ou rétinol – qui joue un rôle crucial dans la vision.
  • Vitamine E ou tocophérol – qui aide à combattre les radicaux libres qui peuvent endommager les cellules et les tissus et éventuellement mener à un cancer.

Les vitamines A et B2 sont également importantes dans la croissance cellulaire, alors assurez-vous de faire consommer des œufs à vos enfants!

3 – Ne passez pas à côté des minéraux essentiels.

Les œufs sont riches en phosphore, en fer et en zinc. Votre besoin en fer est important et, si vous êtes en carence, vous serez d’humeur grincheuse, vous ressentirez de la fatigue et vous aurez l’impression d’être épuisé. Le zinc maintient les capacités de votre système immunitaire en plus d’aider votre corps à transformer les aliments en énergie. Le phosphore permet de garder des dents et des os en santé.

Vous profiterez également de petites quantités d’oligo-éléments en consommant des œufs, tels que l’iode, qui sert à fabriquer les hormones produites par la thyroïde, et le sélénium, un antioxydant qui aide à diminuer les risques de cancer.

4 – Maintenez une bonne vision.

Le jaune d’œuf contient de grandes quantités de zéaxanthine et de lutéine, deux antioxydants qui aident à prévenir la dégénérescence maculaire.

5 – Diminuez votre risque de cancer.

Les œufs entiers sont une des meilleures sources de choline. Il s’agit d’un nutriment essentiel au développement et au bon fonctionnement du cerveau. Un gros œuf contient environ 33 % de votre apport quotidien recommandé. Une étude récente révèle même que les femmes qui consomment une quantité importante de choline sont 25 % moins susceptibles de développer un cancer du sein. La choline se trouve principalement dans le jaune, alors mesdames, laissez tomber les omelettes aux blancs!

6 – Faites plaisir à vos abdos.

À l’intérieur de nos chers cocos, la séquence d’acides aminés rend la protéine d’œuf facile à absorber. Ce qui signifie qu’un œuf dur est l’aliment idéal à consommer pour réparer les muscles à la suite d’une activité physique intense.

7 – Fondez à vue d’œil.

Les chercheurs ont découvert que la consommation d’œufs au déjeuner aide à limiter le nombre de calories ingérées dans la journée. Ainsi, il vous serait possible de perdre un peu plus d’un kilo par mois. Comme les œufs sont rassasiants, vous serez moins porté à manger de grosses portions le midi.

Et tous les œufs ne sont pas nés égaux! Favorisez les œufs biologiques ou de poules élevées en liberté afin de maximiser la teneur en nutriments. Les œufs enrichis d’oméga-3 sont aussi intéressants, apportant une dose plus importante de cette précieuse forme d’acide gras.

Alors allez-y! Faites plaisir à toute la famille et dégustez régulièrement cet aliment aux multiples bienfaits!

À votre santé!

 

 

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Huile de noix de coco : bonne ou mauvaise ?

Gras monoinsaturés, polyinsaturé, saturés… Avec la vague d’information (et de désinformation) qui a cours depuis les 20 dernières années, pas étonnant que seul le mot gras vous donne de l’urticaire. Surtout quand vient le temps de choisir une huile. Si vous lisez les Secrets de santé optimale régulièrement, vous savez qu’un bon apport en gras est aussi essentiel que la consommation quotidienne de légumes et de protéines. Il en va de votre santé cardiovasculaire, du bon fonctionnement de votre système nerveux et de votre équilibre hormonal.

Il vous faut maintenant choisir vos sources de « bons » gras (avocat, poisson, noix, huile d’olive, de lin, de chanvre). En voici une autre dont vous avez sûrement entendu parler, en bien ou en mal : l’huile de noix de coco. Levons le voile sur ses mystérieuses vertus.

À vos fourneaux

Comme l’huile de noix de coco est majoritairement composée d’acides gras saturés, elle reste stable (donc saine) lorsqu’elle est chauffée. Ce n’est pas le cas des huiles monoinsaturées qui, une fois chauffées, produisent des radicaux libres et une fumée toxique. (Note : L’huile d’olive extra-vierge est excellente pour la santé à température pièce, mais n’est pas faite pour la cuisson.)

Un aseptisant naturel

La moitié du contenu lipidique de l’huile de noix de coco est un acide gras rarement retrouvé dans d’autres aliments : l’acide laurique. Il s’agit d’un puissant antiviral aussi capable de détruire les bactéries à Gram négatif. La noix de coco serait l’aliment contenant le plus d’acide laurique sur Terre! Pas surprenant que certains l’utilisent comme rince-bouche pour combattre la mauvaise haleine (laissez-en fondre une cuillerée dans la bouche, gargarisez quelques minutes, puis recrachez).

Une huile santé faite d’acides gras saturés?

Pendant de nombreuses années, les spécialistes de la santé ont dénoncé la consommation de gras saturés puisqu’elle était accusée d’avoir un lien avec les maladies cardiovasculaires et l’obésité. Heureusement, la science évolue et de plus en plus d’indices semblent démontrer que les véritables coupables seraient les gras insaturés transformés artificiellement en gras saturés par un procédé d’hydrogénation (comme c’est le cas pour l’huile végétale hydrogénée)1,2,3. Malheureusement, la différence entre les gras « saturés artificiellement » et ceux saturés à l’état naturel est encore méconnue de la plupart des gens.

Notez toutefois que l’opinion des spécialistes est encore mitigée sur la consommation des gras saturés, vu les guides de pratique nutritionnelle qui perdurent. Ne soyez donc pas étonné de trouver en ligne des sources condamnant l’huile de noix de coco et d’autres en faisant les louanges. Vous serez d’accord que la modération et la variation, même pour les bonnes choses, ont bien meilleur goût.

Laissez de côté vos produits de beauté coûteux

En plus de ses bénéfices internes, l’huile de noix de coco de qualité peut aussi être un produit hydratant pour la peau très abordable. Vous n’avez qu’à l’appliquer directement sur votre peau et même vos cheveux après l’avoir fait fondre dans vos mains. Elle peut aussi être utilisée comme exfoliant pour éliminer la couche superficielle de cellules mortes. Mélangez à part égale de l’huile de noix de coco et du sucre de canne. Certains s’en font même un baume pour les lèvres, un masque hydratant pour les cheveux, un démaquillant et un savon hydratant pour le visage.

Du gros bon sens!

Soyez vigilants lors de son achat puisque certains grades de qualité sont à respecter : première pression, vierge, sans pesticides ni OGM et non raffinée (évitez celles qui sont vendues désodorisées). Encore une fois, comme c’est une huile stable, vous pourrez la conserver jusqu’à deux ans à température pièce. Elle ne rancira pas non plus à la lumière comme d’autres huiles.

Vous l’avez compris, l’huile de noix de coco a de nombreux bénéfices. Il ne faut par contre pas se leurrer quant aux campagnes marketing qui en font une huile aux mille vertus. Ce n’est pas parce que les peuples des îles du Pacifique Sud consomment la noix de coco depuis des siècles que le seul fait d’en manger vous donnera le même bilan de santé! Quand il s’agit de prendre soin de sa santé, il faut regarder le style de vie dans son ensemble.

 

  1. Mente et al. A systematic review of the evidence supporting a causal link between dietary factors and coronary heart disease. Arch Intern Med. 2009 (avril) 13;169(7):659-69.
  2. Chowdhury et al. Association of Dietary, Circulating, and Supplement Fatty Acids With Coronary Risk: A Systematic Review and Meta-analysis. Ann Intern Med. 2014; 160(6):398-406.
  3. Mozaffarian et al. Health effects of trans-fatty acids: experimental and observational evidence. Eur J Clin Nutr. 2009 May; 63 Suppl. 2:S5-21

 

 

 

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Ces microbes qui protègent votre santé

Vous avez entendu parler de prébiotiques et de probiotiques… vous savez sûrement maintenant que la flore intestinale joue un rôle important dans votre santé. En fait, 80% de votre système immunitaire se situe dans vos microbiotes, c’est-à-dire l’ensemble des bactéries présentes dans votre corps (intestins, bouche, parties génitales…). Ces bactéries affectent une panoplie de processus dans votre corps : la digestion, l’humeur, le maintien d’un poids santé, etc.

Vous voulez demeurer en santé, être rayonnant et avoir une énergie débordante? Maintenez l’équilibre de votre microbiote intestinal!

Malheureusement, le déséquilibre du microbiote intestinal, ou dysbiose, fait des ravages de nos jours. La consommation d’aliments traités et riches en sucre, de viandes d’élevage industriel et de produits laitiers bourrés d’hormones, l’administration systématique d’antibiotiques, la prise d’antiacides et le stress chronique ont tous contribué au sombre portrait actuel.

Virage facile et rapide!

Changer son microbiote intestinal est à la portée de tous. La durée de vie moyenne d’une bactérie en faisant partie est de 20 minutes! Vous avez donc la chance de changer la population de bactéries de vos intestins chaque fois que vous mangez.

Comment améliorer votre microbiote en une journée

Plusieurs facteurs influencent le microbiote intestinal : votre environnement, votre niveau d’activité physique, votre sommeil et votre stress. Toutefois, le principal facteur déterminant les bactéries qui meurent et celles qui survivent dans vos intestins est votre alimentation.

Voici nos suggestions pour améliorer votre microbiote dès aujourd’hui!
  1. Éliminez le sucre et les aliments transformés de votre alimentation.
    Les glucides raffinés, le sucre et les aliments transformés sont absorbés rapidement dans votre petit intestin sans aide de vos microbes. Ainsi, votre microbiote intestinal reste sur son appétit et commence à grignoter les cellules qui tapissent vos intestins, ce qui cause le syndrome de l’intestin perméable. La paroi intestinale est conçue pour jouer le rôle de barrière entre vos intestins et le reste de votre corps. Lorsque cette paroi devient perméable, des particules de nourriture pénètrent dans votre sang et votre système immunitaire les attaque, puis ensuite vos tissus, ce qui mène à de l’inflammation et à une cascade de problèmes possibles.
  2. Adoptez une diète variée.
    Manger une abondance de légumes verts feuillus aidera vos intestins en fournissant une variété de bactéries saines en plus d’assurer une bonne quantité de fibres qui facilitent le transit intestinal. N’oubliez pas d’inclure des gras santé et des protéines à chaque repas.
  3. Intégrez des aliments fermentés dans votre alimentation.
    Les aliments fermentés regorgent de bactéries saines. Essayez la choucroute, le kimchi, le kéfir, le yogourt et le kombucha. Ces aliments renferment bon nombre de prébiotiques (nourriture spécifique pour les probiotiques).
  4. Prenez un probiotique de qualité.
    Les probiotiques aident à maintenir l’écosystème de vos intestins entre autres. Aussi, essayez de limiter votre prise d’antibiotiques. Bien qu’ils soient quelquefois nécessaires, la plupart des antibiotiques sont souvent prescrits trop facilement. Si vous devez prendre des antibiotiques, assurez-vous de prendre également des probiotiques pendant le traitement afin de réintégrer une population de bactéries saines dans vos intestins.
  5. Détendez-vous.
    Un des facteurs les plus importants dans la santé intestinale est votre propre état de conscience. Vos intestins sont votre deuxième cerveau. Si votre microbiote est déséquilibré, vous vous sentez peut-être anxieux, déprimé ou fatigué. Vous pouvez même souffrir de problèmes de mémoire. Donc, en plus de consommer les aliments appropriés, essayez de vous détendre avant de manger. Éloignez-vous des conversations et des gens stressants.
  6. Éliminez graduellement les aliments inflammatoires.
    Avec la panoplie d’aliments pro-inflammatoires qu’on retrouve dans la diète nord-américaine, pas étonnant que de plus en plus de gens souffrent d’intolérances alimentaires. Avez-vous souvent des crampes abdominales, des gaz et des ballonnements à la suite de vos repas? Les intolérances les plus fréquentes sont celles aux produits laitiers (lactose ou caséine) et celles aux produits du blé, vu la concentration de plus en plus élevée en gluten. Vous pouvez essayer de retirer complètement un à un ces aliments pour quelques semaines (au moins trois semaines) pour voir comment vous vous portez. Vous saurez ainsi ce que votre corps vous demande de limiter dans votre alimentation. Et surtout restez loin des colorants artificiels, des agents de conservation (nitrites/sulfites), du café et de l’alcool, qui affectent tous les intestins, même les plus robustes!

Mais comme dans tout, il n’existe pas une recette magique qui convienne à tout un chacun. Voyez les pratiques qui fonctionnent pour vous. Consommez les aliments qui vous permettent de vous sentir et de vous maintenir en santé!

 

 

 

 

Documents de référence intéressants :

http://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/2015-2016/segments/reportage/3169/agir-microbiote (3 épisodes disponibles pour visionnement en ligne)

http://www.drnorthrup.com/how-to-improve-your-gut-microbiome-in-a-day/#sthash.vRUncgpE.dpuf

 

Livres :

 

  1. La Solution microbiote, de Robynne Chutkan paru aux éditions HOMME et disponible en librairie
  2. Le Charme discret de l’intestin, tout sur un organe mal aimé, de Giulia Enders paru aux Éditions Actes Sud.

 

 

 

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Comment venir à bout des enfants difficiles

Eh non! Nous n’aborderons pas le terrible two… Nous parlons ici des enfants qui repoussent systématiquement ce qui est vert dans leur assiette ou qui s’imaginent qu’un bol de jujubes constitue un repas équilibré. Vos enfants ont peut-être déjà quelques mauvaises habitudes alimentaires que vous aimeriez changer, mais vous craignez leur réaction. Au départ, ils seront certainement réticents. Par contre, les enfants apprennent et s’adaptent beaucoup plus facilement que les adultes.

 

La santé, une priorité!

 

La bonne nutrition est aussi importante que le port de la ceinture de sécurité dans la voiture – vous devriez insister tout autant! Si vous permettez à vos enfants d’établir de bonnes habitudes alimentaires, ils en profiteront toute leur vie et dès maintenant puisque le corps des enfants répond rapidement à ce qu’il ingère.

 

Voici quelques conseils qui sauront sûrement vous faciliter la tâche dans votre mission.

 

  1. Ayez une bonne discussion sur le principe et permettez-leur de participer à la prise de décision avant de commencer.

 

  1. Apportez de petits changements graduels qui se transformeront en de nouvelles habitudes (p. ex., remplacer jus/lait/boissons gazeuses par de l’eau).

 

  1. Faites appel à leurs intérêts pour les convaincre des bénéfices d’une alimentation saine (p. ex., tous les enfants veulent être forts, en santé, rapides, intelligents, beaux, etc.).

 

  1. Apprenez-leur à faire des choix alimentaires éclairés (p. ex., en faisant l’épicerie, faites un jeu avec l’identification d’aliments sains et d’aliments transformés/sucrés/vides de nutriments).

 

  1. Faites-les participer à la préparation des repas autant que possible – même les tout-petits peuvent tenir une cuillère à mesurer ou déchiqueter de la laitue.

 

  1. Montrez l’exemple!

 

  1. Évitez les tentations dans la maison; assurez-vous plutôt d’avoir toujours de bons aliments sous la main (p. ex., des crudités toutes prêtes dans le frigo).

 

  1. Encouragez d’autres parents et membres de la famille à mettre des aliments sains à la disposition de vos enfants; faites des démarches auprès de l’école de votre enfant.

 

  1. Apportez avec vous une quantité suffisante de collations nutritives lorsque vous sortez afin d’éviter d’acheter de la nourriture abordable, certes, mais de piètre qualité.

 

  1. Mettez en œuvre la stratégie « cinq bouchées, cinq fois » (décrite ci-dessous).

 

Cinq bouchées, cinq fois

 

Il s’agit d’une méthode pour aider les papilles des enfants – et des adultes! – à aimer de nouveaux aliments sains. Servez un aliment à cinq occasions différentes et demandez à l’enfant de prendre cinq bouchées chaque fois. Pourquoi? Parce que le cerveau repousse automatiquement les goûts inconnus, surtout l’amertume qui est présente dans plusieurs légumes. C’est un mécanisme de défense – la néophobie alimentaire innée – pour nous empêcher de manger des aliments dangereux dans la nature, comme des baies toxiques. Prendre au moins cinq bouchées à cinq reprises aide à passer outre ce mécanisme. Expliquez la méthode à votre enfant et faites-en un jeu amusant : qui aimera quel aliment le plus rapidement?

 

Si vous vous donnez la peine de mettre en pratique un ou plusieurs des 10 conseils, vous serez surpris de voir de plus en plus d’aliments santé frayer leur chemin dans vos habitudes familiales. Et ce, peu importe l’opposition initiale au changement!

 

 

 

 

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Les sept pires ingrédients qu’il faut éviter à tout prix

La liste des additifs alimentaires autorisés au Canada est longue… très longue. Il est donc préférable d’éviter de manger des aliments transformés. La meilleure manière de demeurer en santé est de s’en tenir à des aliments qui n’ont aucunement besoin d’une étiquette nutritionnelle.

Toutefois, les personnes qui arrivent à complètement éviter les aliments transformés sont rares. Alors consultez la fameuse liste d’ingrédients et sachez repérer les dangers. Voici les sept pires additifs à éliminer de votre alimentation.

1. Gras trans synthétiques

Votre consommation de gras trans devrait être aussi basse que possible. Aucune limite supérieure sûre n’a même été établie puisque, tout simplement, il n’en existe pas.

Les gras trans se trouvent souvent dans les aliments qui contiennent de l’huile végétale partiellement hydrogénée : les craquelins, les croustilles et la plupart des aliments frits et préparés que l’on retrouve en épicerie. Ils favorisent l’inflammation, qui caractérise la majorité des maladies sérieuses ou chroniques (cancer, diabète, système immunitaire affaibli, problèmes de reproduction et maladies cardiaques).

2. Saveurs artificielles

Ce qui est particulièrement inquiétant lorsque vous voyez l’expression « saveur artificielle », c’est que vous ne savez jamais vraiment ce qu’elle cache. Il pourrait y avoir un seul additif non naturel ou un mélange de plusieurs centaines! Par exemple, la saveur artificielle de fraise peut contenir près de 50 ingrédients chimiques.

3. Glutamate monosodique (GMS)

Ce rehausseur de saveur est souvent associé à la cuisine chinoise, mais on le retrouve dans un nombre faramineux de produits alimentaires transformés, des repas surgelés à la vinaigrette et des croustilles à la viande. Le GMS est une excitotoxine, ce qui signifie qu’il surexcite vos cellules au point de les endommager ou de les tuer, causant ainsi une dysfonction ou des lésions cérébrales. Plusieurs experts croient que le GMS pourrait déclencher ou empirer notamment des troubles d’apprentissage, l’Alzheimer, le Parkinson, la maladie de Lou Gehrig.

4. Colorants artificiels

Certains des colorants alimentaires dont l’utilisation est approuvée au Canada sont liés à des problèmes de santé comme le cancer, l’hyperactivité et des réactions de type allergiques. Ces résultats proviennent d’études menées par l’industrie chimique elle-même. Par exemple, le rouge allura (rouge #40), qui est le colorant le plus utilisé dans l’industrie, peut accélérer l’apparence de tumeurs au système immunitaire chez la souris et déclencher l’hyperactivité chez l’enfant.

5. Édulcorants artificiels

La consommation d’édulcorants artificiels augmente l’appétit et mène à une plus grande prise de poids que la consommation de sucre. L’aspartame serait le pire. Les acides aminés dans l’aspartame attaquent littéralement les cellules du cerveau, créant une surstimulation cellulaire toxique, semblable à celle du fameux glutamate monosodique. Aussi, la consommation régulière de Splenda (sucralose) peut causer une maladie intestinale inflammatoire en inhibant l’activité enzymatique digestive.

6. Sirop de maïs à haute teneur en fructose

On entend souvent dire que le sirop de maïs à haute teneur en fructose n’est pas pire que le sucre, au contraire! Tout comme le fructose (fruits), il est principalement métabolisé par votre foie. Si votre alimentation est de type occidental, votre consommation importante de fructose endommage votre foie de la même façon que l’alcool et d’autres toxines. Et tout comme l’alcool, le sirop de maïs à haute teneur en fructose est métabolisé en gras.

7. Agents de conservation

Les agents de conservation allongent la durée de vie des aliments, augmentant ainsi les profits des fabricants – à vos dépens. Il a été prouvé que le benzoate de sodium – que l’on retrouve dans de nombreux jus de fruits, boissons gazeuses et vinaigrettes – causerait une augmentation notable de l’hyperactivité et de la distraction des enfants. Le nitrite de sodium, un agent de conservation couramment utilisé dans les saucisses, les charcuteries et le bacon, a été associé à des taux plus élevés de cancer colorectal, de l’estomac et du pancréas. Les exemples abondent.

Pourquoi tant d’agents chimiques dans la nourriture?

Lors de la transformation des aliments, les nutriments et les fibres disparaissent, de même que les textures et les saveurs naturelles. Il reste alors de la pseudo-nourriture fade et inintéressante que la plupart des gens ne voudraient pas manger telle quelle. Les fabricants de produits alimentaires doivent donc rajouter des nutriments, de la saveur, de la couleur et de la texture aux aliments transformés afin de les rendre appétissants. C’est ainsi que les additifs alimentaires se retrouvent en quantité dans la nourriture sur les tablettes des épiceries.

Si votre santé est réellement importante à vos yeux, il est donc nécessaire de vous détourner des aliments transformés et de privilégier les aliments entiers frais. N’oubliez pas que les légumes, la viande, les œufs, les fruits et autres ont régné pendant des siècles; ce n’est que très récemment que les aliments transformés sont apparus. Soyez confiant que l’investissement de temps nécessaire à la préparation des repas vaut largement le coût pour vous assurer une santé vibrante!

 

Traduction et adaptation d’un article de  Dr Joseph Mercola http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2013/12/30/worst-food-ingredients.aspx

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Nos meilleurs remèdes naturels pour contrer les abus du temps des Fêtes

Toute l’année vous faites attention à ce que vous consommez, mais vous vous autorisez quelques écarts lors des célébrations de fin d’année? Votre estomac s’en trouvera sûrement dérangé. Et rien n’est plus désagréable que de fêter lorsqu’on est embarrassé par des problèmes digestifs. Ventre gonflé, ballonnements, crampes, nausées, maux d’estomac, flatulences, gargouillis d’estomac, constipation, diarrhée…

 

Essayez les remèdes naturels suivants pour remettre votre système digestif sur les rails.

 

Prévenez le coup avec des probiotiques

Avant même d’arriver au jour J, commencez à préparer votre capacité digestive à l’aide de probiotiques. À long terme, il est recommandé de consommer des aliments fermentés pour améliorer la flore intestinale. Un probiotique peut même être consommé quotidiennement de façon préventive, en prenant des pauses de quelques semaines à l’occasion.

 

Si vous ne l’avez pas fait jusqu’à maintenant, faites un blitz de probiotiques en ayant recours à des suppléments de bonne qualité contenant de grandes quantités de bactéries de différentes souches.

 

Consommez sagement

Il existe également quelques trucs auxquels vous pouvez recourir pour diminuer ou éviter l’incidence de problèmes digestifs.

 

  • Ralentissez le rythme de votre consommation (nourriture et alcool).
  • Ne buvez pas trop en mangeant.
  • Évitez autant que possible les aliments sucrés.
  • Arrêtez-vous avant d’être plein – Pratiquez l’alimentation pleine conscience.
  • Si vous mangez trop, sortez prendre une marche.
  • Si vous devez vous reposer, allongez-vous sur le côté gauche.

 

Choisissez parmi une panoplie de remèdes naturels

 

  1. Les tisanes sans caféine peuvent réduire les symptômes d’inconfort et de gonflement.
    • Menthe poivrée – Utilisée depuis des siècles pour soulager le système digestif. Aide à dissiper les gaz et l’indigestion.
    • Camomille – Reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-spasmodiques. Aide à calmer, à relâcher le stress, ce qui a un effet sur les problèmes digestifs.
    • Verveine – Utilisée pour soulager le système digestif et calmer la nervosité.

 

 

  1. Les enzymes naturels peuvent aider le système digestif à décomposer et à absorber les nutriments des aliments consommés.
    • Les ananas contiennent de la broméline et les papayes, de la papaïne. Des produits naturels contenant ces enzymes ainsi que d’autres enzymes digestives peuvent aider à soulager estomac dérangé, constipation et diarrhée. Vous les trouverez au comptoir de suppléments de votre magasin d’aliments naturels et parfois en pharmacie.

 

  1. L’eau chaude citronnée est utilisée dans de nombreux remèdes anciens pour atténuer les troubles digestifs, favoriser la détoxification du foie, normaliser les sucs digestifs et diminuer les ballonnements.
    • Le citron active le foie pour évacuer les toxines, aider au nettoyage des intestins et faciliter l’expulsion des fibres inutilisées.
    • Mélangez le jus de la moitié d’un citron et 1 tasse d’eau chaude. Buvez au réveil, à jeun.

 

  1. Le gingembre stimule la digestion en accélérant le passage de la nourriture de l’estomac vers le petit intestin. Largement utilisé à travers le monde pour toutes sortes de troubles digestifs, le gingembre soulage les parois digestives et équilibre les sucs gastriques.
    • Pelez et tranchez un morceau de gingembre frais de 5 cm. Ajoutez à 3 tasses d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 5 minutes, filtrez et consommez lentement. Ajoutez, au gout, un édulcorant naturel (miel, sirop d’agave, stévia).

 

Souvenez-vous que la santé de votre système digestif influence votre niveau d’énergie, votre niveau d’inflammation général, votre confort physique et votre humeur. Quelques motivations de plus pour vous encourager à prendre soin de votre bedon malgré les tentations du palais.

En espérant que ces quelques trucs vous permettent de passer un merveilleux temps des Fêtes!

 

 

 

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Bouffe réconfortante, délicieuse et santé; c’est possible! Voici la recette idéale pour chasser le froid hivernal.

Le frisson vous prend lorsque vous mettez le nez dehors? Vous rêvez d’un feu de foyer et tout ce que vous pensez à manger s’appelle bouffe réconfortante : pâté chinois, spaghetti, tourtière…

C’est normal. Votre corps vous demande de l’aide pour garder le thermostat à niveau avec des calories (eh! oui, les calories servent à créer de l’énergie pour vous réchauffer). Mais attention de ne pas tomber dans le piège : ne délaissez pas vos bonnes habitudes alimentaires en consommant des sources de calories vides de nutriments. Vous avez besoin d’autant, sinon plus, de légumes, de protéines, de fibres et de vitamines qu’en été.

Alors comment combler les besoins essentiels de votre corps sans succomber à vos rages alimentaires? Une solution simple et économique : la soupe-repas! C’est facile à faire, nutritif et goûteux en plus d’être un classique de la nourriture réconfortante.

Laissez aller votre imagination

La plupart des soupes faites maison sont excellentes pour la santé puisque vous choisissez ce que vous y mettez. Elles contiennent normalement peu de gras trans, sont riches en protéines lorsque vous y ajoutez des légumineuses ou de la viande et pleines de minéraux et vitamines nécessaires grâce aux légumes que vous y mettez en grande quantité.

Pour ajouter encore plus de bénéfices à votre soupe-repas, garnissez-la de persil ou de coriandre (détoxifiant), de graines de citrouille (OMG-3), d’une pincée d’algues (iode) ou de quelques graines de sésame (calcium).

 

Voici une suggestion pour partir le bal de la saison de la soupe.

Réconfortante soupe minestrone revisitée

Ingrédients
  • 1 oignon doux – haché grossièrement
  • 2 branches de céleri – coupées en petits morceaux
  • 3 carottes – coupées en petits morceaux
  • 2 c. à table d’huile d’avocat, de tournesol ou de sésame
  • 2 gousses d’ail – finement hachées
  • 2 tasses de courgettes – coupées en petits morceaux
  • 2 tasses de haricots verts – coupés en petits morceaux
  • 1 poivron rouge – coupé en petits morceaux
  • 1,75 lb de tomates fraîches ou 28 oz de tomates en boîte – coupées en dés
  • 4 tasses de bouillon de légumes ou de poulet
  • 1 boîte de conserve de fèves rouges
  • 1 boîte de conserve de pois chiches
  • 1 tasse de quinoa – rincé
  • 2 tasses de kale ou d’épinards
  • 1 c. à thé de curcuma
  • 1 pincée de flocons de piment
  • Sel ou poivre au goût
  • Basilic, persil ou romarin frais – finement haché, pour garnir la soupe

 

  1. Dans une grande casserole, attendrir à feu moyen les oignons, carottes et céleris.
  2. Ajoutez l’ail et les flocons de piment et laisser sur le feu pour 2 min.
  3. Ajoutez les courgettes et les haricots et assaisonnez le tout avec le curcuma, le sel et le poivre. Laissez les saveurs se mélanger pendant 3-5 min.
  4. Ajoutez les tomates et le bouillon et élevez la température pour amener à ébullition.
  5. Baissez le feu à moyen/doux et laissez mijoter pendant 20 min.
  6. Ajoutez le quinoa et couvrez pour 15 min ou jusqu’à ce que le quinoa soit cuit. Ajoutez de l’eau au besoin après la cuisson du quinoa.
  7. Ajoutez le kale ou les épinards, les fèves et les pois chiches et laissez sur le feu pendant 5 min de plus jusqu’à ce que le kale soit attendri.

 

Quelle est votre soupe favorite pour éloigner les frissons hivernaux?

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