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Lien entre santé psychologique et santé physique: ce que dit la science.

Si vous êtes familier avec la chiropratique, vous savez que le lien entre le cerveau et le corps est un des principes fondamentaux de cette approche de soins de santé. L’effet que le cerveau et le corps ont l’un sur l’autre est à la base même de la pratique.

Toutefois, vous avez peut-être remarqué que la médecine occidentale a été plus lente à adopter le concept d’interrelation entre la santé mentale, la santé émotionnelle et la santé physique. Heureusement, de plus en plus d’études commencent à prouver qu’il existe un lien important entre détresse psychologique et consultations médicales.

Des chiffres éloquents

Les statistiques laissent sous-entendre une forte corrélation entre l’esprit et le corps. La santé mentale devrait occuper une place prépondérante dans le traitement des maladies physiques. Et vice versa.

Dans le magazine américain Psychology Today, on indique qu’environ 80 % des consultations en soins primaires (services généraux, soins courants) résultent d’une détresse émotionnelle. Aussi, une autre étude récente a démontré que la longévité des travailleurs pouvait grandement différer en raison du stress lié au travail.1 La conclusion est évidente. Le stress tue.

Toujours dans Psychology Today, on a publié une constatation déconcertante du Boston Deaconess Hospital : seulement 3 % des médecins non-psychiatres enseignent à leurs patients des techniques de gestion du stress.1 Pourquoi y a-t-il un décalage si frappant entre la cause fondamentale de nombreuses maladies et la manière dont les médecins traitent les patients?

Selon une autre étude mentionnée dans le Psychology Today, 65 % des patients souffrant de troubles mentaux avaient également un ou plusieurs autres problèmes de santé.1 Alors… l’œuf ou la poule? La santé physique ou la santé mentale?

Stress et santé

L’idée ici n’est pas de discréditer le système de santé, mais plutôt de mettre en lumière les données qui prouvent que la santé physique et la santé mentale sont intimement liées. Si votre corps ou votre esprit subissent du stress, l’ensemble en souffre. On le sait depuis longtemps. Maintenant, les données nous donnent raison.

Dr James Chestnut, dans son livre intitulé The Wellness and Prevention Paradigm, couvre en long et en large les impacts du stress continu sur le corps. Il explique que lorsque vous vous éloignez d’un état de santé, c’est en raison de l’exposition à des facteurs de stress provenant de l’environnement extérieur, pas de l’intérieur. Ce que ça veut dire, c’est que le stress pousse votre corps à s’adapter pour répondre aux défis environnants. Votre attitude mentale peut donc affecter la manière dont votre corps réagit.

Le concept semble prendre sa place dans le monde de la médecine traditionnelle. Les chercheurs commencent à s’y intéresser. Harvard2 a même annoncé la création d’un nouveau centre qui sera consacré à l’étude de la manière dont le bonheur mène à la santé. L’objectif du centre est d’améliorer la compréhension scientifique du lien entre une attitude positive et un environnement social positif (p. ex., bonne relation avec la famille et les amis, travail valorisant, activité physique saine, loisirs agréables) et une bonne santé physique. Dans la même veine, les chercheurs espèrent aussi comprendre l’impact de circonstances sociales et mentales négatives – comme la pauvreté et l’absence de relations interpersonnelles – sur la santé ou la longévité.

Les scientifiques de Harvard souhaitent que les observations du centre contribuent à influencer les pratiques et les politiques en matière de santé. En attendant, les données déjà disponibles indiquent que le lien entre la santé mentale, émotionnelle et physique est une voie qui mérite d’être poursuivie.

 
 
Références:

[1] Haseltine, E PhD, (2016), “Late Breaking News About Your Mind-Body Health Connection: Hard numbers on ‘soft science.” Psychology Today

[2] Dilonardo, M (2016), “Harvard investing millions into happiness: new center will study how being happier can make us healthier,” Mother Nature Network

 

Traduction et adaptation d’un texte de la Spinal Research Foundation : https://spinalresearch.com.au/data-backs-connection-emotional-physical-health/

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Faites-vous confiance à votre génie intérieur ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre corps vous envoie des signaux d’alarme (douleurs ou autres symptômes)? Avez-vous l’impression qu’il vous joue des tours ou qu’il « fait défaut »? En fait, sentez-vous que votre corps travaille parfois contre vous?

Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre à cœur votre santé et votre bien-être, mais aussi nombreux à vous sentir démunis lorsqu’un problème fait surface. En tant que société, nous avons encore le réflexe facile de vouloir faire taire les signaux d’alarme, souvent au dépend de la guérison complète. Nous vous invitons aujourd’hui à réfléchir sur la perception que vous avez de votre corps et de ses capacités de guérison et à questionner vos croyances sans doute profondément ancrées.

Pour ce faire, une question simple : Croyez-vous que votre corps est intelligent?

Drôle de question, n’est-ce pas? Pourtant, votre réponse est importante puisqu’elle se reflète totalement dans la façon dont vous prenez soin de votre santé et de celle de votre famille.

Il y a 2 façons très différentes de percevoir le corps humain.
  1. Le corps humain peut se dérégler, se briser et faire défaut. Dans ce cas, les symptômes sont perçus comme une erreur, un dérèglement ou une anomalie qu’il faut corriger avec une intervention, comme si le corps ne savait pas vraiment ce qu’il fait. C’est la vision du corps comme une « machine » dépourvue d’intelligence et d’organisation.
  2. La deuxième façon de percevoir le corps humain, c’est de considérer qu’il est fondamentalement intelligent. Donc, dans cette vision, vous considérez que le corps ne fait jamais rien pour rien. S’il manifeste un symptôme ou une autre forme de réaction, c’est qu’il y a une raison. Votre corps sait ce qu’il fait et le fait dans un but bien précis, même s’il vous est parfois difficile d’en comprendre la raison.

Voici un exemple pour vous illustrer les deux différentes perceptions : la fièvre (élévation de la température interne du corps). Appliquons les deux perceptions possibles.

  1. En croyant que le corps peut faire défaut, vous considérez la fièvre comme quelque chose qui ne devrait pas être là et qu’il faut éliminer. Lorsque vous ou votre enfant commencez à faire de la fièvre, vous vous dépêchez de la faire baisser avec un médicament antipyrétique.
  2. À l’inverse, si vous croyez que le corps est intelligent, vous percevez la fièvre comme une réponse naturelle et importante du corps. Il réagit intelligemment à la présence d’une bactérie ou d’un virus en élevant la température interne pour mieux combattre une possible infection. Dans ce contexte, plutôt que de vouloir diminuer la fièvre à tout prix, vous choisissez de laisser le corps faire son travail. Vous interférez le moins possible avec le processus de guérison en cours pour que le corps ait un maximum de chances de vaincre l’infection.

Donc, vous voyez que votre perception de votre corps vous amène à faire des choix différents, autant dans vos habitudes de vie que lorsqu’un « problème » se déclare. L’exemple de la fièvre n’en est qu’un parmi tant d’autres. Comment réagissez-vous lorsque vous avez : maux de tête, vomissements, diarrhée, toux ou n’importe quelle forme de douleur?

Prenons une autre mise en situation. Vous tournez simplement la tête et un spasme musculaire survient. Un fameux « torticolis » vous prend avec de la douleur et de l’inflammation. Est-ce une réponse intelligente de votre corps ou non?

  1. En considérant que c’est un faux mouvement, une erreur bête de votre corps qui a fait spasmer vos muscles sans raison, vous risquez de vous rendre à la pharmacie à la recherche d’antidouleurs, d’anti-inflammatoires et de relaxants musculaires. Vous voulez réduire les symptômes rapidement et artificiellement, sans nécessairement chercher à comprendre ce que votre corps tente d’exprimer.
  2. À l’inverse, en faisait confiance à l’intelligence de votre corps, vous vous demandez d’abord pourquoi il cherche à limiter le mouvement des vertèbres de votre cou en contractant vos muscles. Vous réfléchissez aux causes possibles de cette réaction désagréable – mais intelligente – de votre corps. Vous comprenez aussi qu’il cherche probablement à protéger les structures autour. Donc au lieu de vouloir éliminer les symptômes, vous êtes plutôt à l’écoute des limites que votre corps vous impose afin de maximiser vos chances de récupération.

Encore une fois, vos croyances déterminent vos actions. Vous l’avez surement deviné, votre chiropraticien de famille choisit de percevoir le corps humain comme étant hautement intelligent. C’est pourquoi il ne cherche pas à supprimer les symptômes, mais vous aide plutôt à trouver les causes et surtout des solutions durables pour que vous puissiez atteindre vos objectifs de santé.

C’est un choix que de voir son corps comme un allié plutôt qu’un ennemi et de travailler avec lui plutôt que contre lui. C’est aussi un apprentissage que de lui faire confiance plutôt que de vivre dans l’insécurité et la peur qu’il vous abandonne.

Alors, selon vous, votre corps est-il intelligent?

 

 

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Pourquoi la technologie ruine le cerveau des enfants [et quoi faire pour éviter les dommages…]

Vos enfants, aujourd’hui, ne grandissent pas du tout dans le même environnement que vous avez connu dans votre jeunesse. Jeu, imagination, activité, nature… tous vos sens étaient sollicités. Si vous rêviez d’être un grand chef, vous prépariez de bons gâteaux à la boue. Si vous rêviez d’être un explorateur, vous transformiez la cour arrière en vaste étendue sauvage. Si vous rêviez d’être une princesse, vous sortiez la boîte de costumes et le conte de fées commençait.

 

Les enfants d’aujourd’hui ont encore ces options de jeu idyllique au bout des doigts, mais un concurrent qui soulève bien des préoccupations a fait son apparition : les écrans de toutes sortes. Téléviseur, ordinateur, téléphone intelligent, tablette. La tentation est omniprésente. Comme tout le monde dit, c’est une bonne gardienne. Mais les effets néfastes sont nombreux et pas du tout anodins.

 

Obésité, déficit d’attention et cie

 

La recherche révèle maintenant des liens directs entre le temps passé devant un écran et l’obésité. Le ministère de la Santé de l’Australie-Méridionale affirme notamment que « regarder la télévision peut contribuer au surpoids et à l’obésité puisque l’utilisation d’appareils électroniques remplace d’autres activités comme le jeu libre et l’activité physique structurée, incite à une consommation accrue de collations ou à une augmentation de la demande pour des aliments riches en calories, qui apparaissent grandement dans les publicités. » [1]
Toutefois, les problèmes de poids ne sont pas les seules préoccupations liées au temps passé devant un écran. On parle aussi de perte en ce qui a trait à la qualité du sommeil, aux habiletés sociales et aux aptitudes cognitives de même que des impacts physiologiques tels qu’une mauvaise posture, des blessures aux pouces, poignets et coudes et une détérioration de la vue. [2] La recherche indique que pour chaque heure qu’un enfant passe devant la télévision par jour, le risque de développer des problèmes de déficit d’attention augmente de 10 %. [1]

Combien d’enfants passent plus de deux heures accrochés à l’écran de la télévision? Apparemment, ce serait la moitié de tous les enfants de 5 à 15 ans et jusqu’à 92 % des jeunes de 12 à 17 ans en Australie [2]. Mais on se doute bien que les résultats doivent être semblables ici.

 

Débrancher le cerveau

 

Selon le psychologue Dr Aric Sigman, « que ce soit Facebook, internet ou jeux informatiques, le temps passé devant l’écran n’est plus qu’une simple question culturelle sur la manière dont les enfants comblent leurs temps libres, ni une inquiétude uniquement relative à la valeur pédagogique ou au contenu inapproprié – il s’agit d’un problème médical. » [3]

 

Dr Victoria Dunckley, pédopsychiatre utilisant l’approche intégrative, a rédigé un article à ce sujet dans le Psychology Today en se concentrant sur ce qui se passe lorsque l’enfant entre dans l’adolescence. Elle y met en garde les parents :
« En bref, le temps excessif passé devant l’écran semble perturber la structure et la fonction cérébrale. Les dommages se produisent principalement dans le lobe frontal du cerveau, qui subit des changements considérables de la puberté à la mi-vingtaine. Le développement du lobe frontal joue un rôle crucial dans tous les secteurs de la vie – du sentiment de bien-être à la réussite scolaire et du succès professionnel aux qualités relationnelles. » [4] Vous trouvez peut-être tout ça extrême, mais d’autres études démontrent à quel point un adolescent peut devenir anxieux lorsqu’il est séparé de son téléphone intelligent ou autre appareil électronique. [5]

 

Changer les habitudes

 

Alors que pouvez-vous faire à propos de la problématique? Allez-y doucement, disent les experts. Vous ne changerez pas des habitudes bien ancrées du jour au lendemain et il est important que les parents donnent l’exemple. Voici les meilleures stratégies à adopter [6] :

 

  • Aucun appareil électronique dans la chambre à coucher.
  • Aucun appareil électronique lors des repas; profitez du moment pour vous asseoir et discuter en famille.
  • Horaires d’utilisation des écrans; bannir tout écran une heure avant d’aller au lit.
  • Autres activités encouragées comme la lecture, les jeux de société, les casse-tête et surtout les activités extérieures.
  • Discussion avec les plus grands au sujet de choix intelligents en ce qui a trait à la télévision, aux médias et aux publicités.

Voilà un problème auquel nous n’avions pas pensé devoir faire face il y a une génération, mais la technologie fait maintenant partie de nos vies et elle est là pour rester. Il peut être difficile ou même carrément impossible de complètement éviter les écrans vu la panoplie de gadgets électroniques qui nous entoure, mais vous avez le pouvoir de réduire leur impact sur les jeunes cerveaux de vos enfants.

 

Bonne chance!

 

 

 

Traduction et adaptation d’un article de l’Australian Spinal Research Fondation : The Impact Of Screen Time On Children 

Article original disponible au https://spinalresearch.com.au/impact-screen-time-children/

Références

[1] Staff Writer (2015), “Give the Screen a Rest. Active Play is Best”, South Australian Department of Health

[2] Staff Writer (2016), “Switch off the screen”, Healthy Kids (An initiative of NSW Ministry of Health, NSW Department of Education, Office of Sport and the Heart Foundation)

[3] Jary, S (2015), “How much screen time is healthy for children?”, PC Advisor

[4] Dunckley, V (2014), “Gray matters: too much screen time damages the brain”, Psychology Today

[5] Rosen, L (2015), “Iphone Separation Anxiety”, Psychology Today

[6] Beard, C Ed. (2011), “TV and Kids: How to cut screen time”, Web MD

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L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

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Crème solaire: toxique ou bénéfique ?

Vous êtes-vous déjà demandé si la crème solaire est réellement efficace contre le cancer et le vieillissement prématuré de la peau? Difficile de s’y retrouver quand plusieurs compagnies proclament détenir la solution.

 

Voici un guide pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour la santé de votre peau et celle de votre famille.

 

Comment choisir votre écran solaire ?

 

Il existe deux types d’écrans solaires sur le marché : les écrans chimiques et les écrans physiques.

 

1- Les écrans chimiques sont composés d’ingrédients actifs permettant une protection efficace contre les rayons UVB, limitant ainsi les coups de soleil. Par contre, l’indice de protection UVA de la plupart des produits nord-américains est faible. C’est-à-dire que les dommages profonds créés par les UVA, tels que le vieillissement de la peau, ne seraient pas prévenus. Bien que plusieurs compagnies affichent une protection UVA ou à large spectre, on ne peut s’y fier puisque la régulation n’est pas aussi sévère qu’elle le devrait.

 

De plus, ces ingrédients actifs pénètrent la peau et se retrouvent dans la circulation sanguine. Parmi ceux-ci, on retrouve des agents toxiques et potentiellement cancérigènes : homostalate, oxybenzone, avobenzone, octocrylène, octisalate, etc.  Alors la crème qui devrait protéger contre le développement du cancer serait propice à en créer elle-même ?! Voici ce que le Environmental Working Group (EWG)*  vous suggère d’éviter :

 

  • Pas de protection solaire en vaporisateur : Ce type de produit est populaire pour les enfants, mais l’inhalation est fréquente et toxique. De plus, l’application n’est pas uniforme et donc propice aux coups de soleil en forme de nuage.

 

  • Pas de FPS supérieur à 50 : Le FPS (facteur de protection solaire) tient compte des rayons UVB seulement. En utilisant un FPS élevé, on pense à tort pouvoir allonger l’exposition au soleil, ce qui augmente les dommages créés par les UVA (diminution du système immunitaire, vieillissement prématuré de la peau, cancer). De plus en en plus de pays limitent le FPS à 50.

 

  • Pas d’oxybenzone, d’avobenzone, ni de dérivés : Ces ingrédients pénètrent la circulation sanguine et perturbent le système endocrinien (sécrétion d’hormones).

 

  • Pas de palmitate de rétinyle : Il s’agit d’une forme de vitamine A qui devient instable au soleil et crée des dommages possiblement cancérigènes à la peau.

 

Encore selon l’EWG, les marques les plus populaires sont justement celles à éviter, dont  plusieurs produits de Neutrogena, de Coppertone et de Banana Boat.

 

2- Les écrans physiques sont composés de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc. Ces deux ingrédients produisent un filtre minéral efficace contre les UVA/UVB qui reste en superficie de la peau et donc ne pénètrent pas dans la circulation sanguine. Ces  écrans sont normalement conseillés pour les jeunes enfants (6 mois et plus) et les peaux sensibles puisqu’ils sont plus doux en plus d’être moins polluants pour l’environnement.

 

Ils ont perdu la cote dans le passé puisqu’il s’agissait d’un produit dispendieux, opaque et difficile à appliquer. À ce jour, de nombreuses compagnies respectueuses de la santé et de l’environnement ont développé des formules beaucoup plus pratiques et accessibles. Voici quelques produits parmi une gamme variée que vous pourrez trouver chez n’importe quel détaillant de produits naturels, voire même dans certaines pharmacies :

 

  • Goddess Garden
  • Aubrey Organics
  • Nature’s Gate
  • Alba Botanica
  • Green Beaver
  • Dermamed

 

 

Cet été, protégez votre peau et celle de vos enfants à l’aide d’un écran efficace, doux et naturel. Souvenez-vous toutefois que l’utilisation d’une crème solaire n’est pas la première option pour vous protéger du soleil. En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié.

 

Bon été ensoleillé!

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleur santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre.  Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

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Éviter le soleil pourrait causer plus de tort que de bien

C’est officiel, le soleil est arrivé! Et qui dit soleil, dit crème solaire. C’est un bon réflexe de vouloir vous protéger; l’exposition prolongée au soleil est un réel danger. Mais qu’en est-il de l’exposition de courte durée? Le corps n’a-t-il pas besoin du soleil pour créer sa dose quotidienne de vitamine D? La crème solaire bloque-t-elle sa production?

 

Voici comment profiter des bienfaits du soleil tout en limitant les dégâts sur votre santé et celle de vos enfants.

 

 

1- Les rayons du soleil sont nécessaires pour fabriquer la vitamine D

 

Votre corps synthétise lui-même de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D à partir des rayons UVB du soleil. Le rôle de la vitamine D est crucial à la santé de vos os et de votre système immunitaire, notamment pour la protection contre le cancer de la peau.

 

Mauvaise nouvelle : Selon la Société canadienne du cancer (SCC), la majorité des Canadiens présente une déficience en vitamine D – manque de soleil en hiver et écrans protecteurs en été. Bien que la crème solaire protège des coups de soleil lors d’une exposition prolongée, elle bloque la production de vitamine D au quotidien, met en garde le ministère de la Santé du Québec.

 

Bonne nouvelle : Il est possible de combler votre apport en vitamine D en vous exposant intelligemment au soleil en combinaison avec un supplément de vitamine D3 (min de 1000 UI par jour durant l’été). Voici l’exposition que vous devriez viser :

 

  • En moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min selon les types de peau)
  • Minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Meilleur moment pour l’absorption des rayons UV : entre 11 h et 14 h
  • Exposer minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Sans écran solaire sur la peau

 

Dans sa campagne Sun Safety, le Environmental Working Group (EWG)* souligne le consensus des experts pour prévenir le cancer de la peau : « Il est crucial d’éviter les coups de soleil, mais pas l’exposition complète au soleil! »

 

 

2- Faites preuve de bon sens sous le soleil!

 

Bien qu’une courte exposition soit bénéfique pour la santé, une longue ballade au gros soleil expose votre peau à de graves dangers! L’exposition prolongée au soleil crée des dommages apparents à la peau et d’autres plus vicieux : les rayons UVB causent les coups de soleil de façon immédiate et les rayons UVA provoquent le vieillissement prématuré de la peau à long terme. Qui plus est, lorsque la peau est exposée au soleil trop longuement, trop fréquemment ou trop intensément, les deux types de rayons UV créent le cancer de la peau.

 

Selon le EWG, le cancer de la peau est l’une des formes les plus fréquentes de cancer en Amérique du Nord. L’incidence du mélanome (cancer agressif de la peau) a triplé depuis les 35 dernières années et pourtant la population en général ne semble pas se sentir concernée.

 

Cet été, profitez du soleil de façon sécuritaire en respectant les critères suivants (pour les expositions prolongées de plus de 15 min) :

 

  • Couvrez-vous : chandail pour les épaules, short pour les cuisses et chapeau couvrant le cou, les oreilles et le visage.
  • Installez-vous à l’ombre : évitez à tout prix les longues siestes au soleil!
  • Planifiez vos longues sorties au soleil avant 11 h et après 14 h.
  • Évitez les coups de soleil : lorsque les trois premiers critères ne peuvent être remplis, utilisez un bon écran solaire de FPS 15 minimum.

 

Dans tous les cas, n’allez pas au salon de bronzage en pensant préparer votre peau au soleil. Vous ne faites que l’endommager à l’avance!

 

En adoptant de saines habitudes d’exposition, le soleil deviendra votre allié. Ne manquez pas le prochain sujet des secrets de santé optimal : un dossier complet sur le choix des crèmes solaires. C’est une question de santé et d’environnement!

 

 

 

 

*L’EWG : The Environmental Working Group est un organisme à but non lucratif américain dont la mission est d’encourager la population à vivre en meilleure santé et dans un environnement plus sain. À l’aide de la recherche, d’actions civiles et d’éducation, il aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés. On retrouve à la tête de cet organisme des activistes, des environnementalistes, des auteurs, des politiciens et des experts en santé dont les célèbres Dr Mark Hyman MD et Dr Harvey Karp MD, pédiatre. Pour plus d’information, veuillez consulter les sites suivants : http://www.ewg.org et http://www.ewg.org/sunsafety/.

 

 

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13 trucs pour améliorer la qualité de l’air de votre maison

Faites-vous partie de la grande majorité qui passe jusqu’à 90 % de son temps entre quatre murs? C’était sûrement le cas cet hiver, mais peut-être aussi garderez-vous les fenêtres fermées pour partir le climatiseur dès les premières chaleurs.

Sachez que la qualité de l’air intérieur peut être jusqu’à cinq fois inférieure à la qualité de l’air extérieur.  Vous imaginez l’impact sur votre santé?

Évidemment, vous ne tomberez pas malade immédiatement en entrant dans un immeuble à bureaux ou une maison, mais votre corps absorbera avec le temps des substances potentiellement toxiques qui circulent librement dans l’air.

Par exemple, selon l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), une mauvaise qualité de l’air intérieur peut causer ou aggraver les problèmes suivants :

  • asthme, allergies et autres problèmes respiratoires,
  • maux de tête,
  • irritation de la peau et des yeux,
  • maux de gorge, rhume et grippe,
  • perte de mémoire, étourdissements, fatigue et dépression.

Parmi les effets à long terme de l’exposition à des particules toxiques en suspension dans l’air, on retrouve les maladies cardiaques, les maladies respiratoires, les troubles de reproduction, la stérilité et même le cancer.

Comment améliorer facilement la qualité de l’air dans votre maison

Autre que de choisir judicieusement vos matériaux de construction ou de rénovation et vos meubles ainsi que d’utiliser un système de purification d’air efficace, il existe d’autres astuces pour prendre en charge la qualité de votre air et diminuer considérablement la quantité de polluants générés dans votre environnement immédiat.

  • Passez l’aspirateur régulièrement. Notez que tous les aspirateurs ne sont pas égaux. Privilégiez un aspirateur muni d’un filtre à haute efficacité (HEPA) ou, encore mieux, un aspirateur central. Il est important de savoir que les aspirateurs conventionnels (avec ou sans sac) sont un des principaux facteurs de la mauvaise qualité de l’air intérieur.
  • Augmentez la ventilation en ouvrant quelques fenêtres tous les jours pendant 5 à 10 minutes, préférablement sur des côtés opposés de la maison pour permettre une bonne circulation. Rappelez-vous que même si la qualité de l’air extérieur est mauvaise, l’air vicié intérieur est normalement encore pire!
  • Procurez-vous quelques plantes vertes. Elles ont une capacité remarquable de filtration et d’absorption des particules ambiantes toxiques. Même la NASA s’en sert pour assainir l’air confiné des capsules spatiales!
  • Retirez vos chaussures dès que vous entrez et laissez-les près de la porte pour éviter de faire pénétrer dans la maison d’autres particules toxiques.
  • Interdisez la fumée de tabac dans votre maison.
  • Utilisez des produits nettoyants non toxiques (tels que le bicarbonate de soude, le peroxyde d’hydrogène et le vinaigre). Recherchez les nettoyants sans COV (composé organique volatil). Évitez les aérosols, les désodorisants ambiants et les chandelles parfumées, qui peuvent carrément libérez des milliers de produits chimiques différents dans l’air que vous respirez.
  • Évitez les poudres. Le talc et autres peuvent représenter un problème puisqu’ils flottent dans l’air après chaque utilisation. De nombreuses poudres sont allergènes en raison de la taille minuscule des particules et peuvent causer des problèmes respiratoires.
  • Ne suspendez pas immédiatement dans votre penderie des vêtements nettoyés à sec. Suspendez-les plutôt à l’extérieur pour un jour ou deux. Encore mieux, informez-vous s’il existe un nettoyeur professionnel respectueux de l’environnement près de chez vous.
  • Remplacez le filtre de votre fournaise. Les nouveaux modèles retiennent davantage de particules que les anciens modèles. Faites nettoyez régulièrement les conduits de votre système de chauffage, de ventilation et de climatisation.
  • N’entreposez pas de peintures, d’adhésifs, de solvants ni d’autres produits chimiques nocifs dans votre maison/garage.
  • N’utilisez pas d’articles culinaires anti-adhésifs. À haute température, le revêtement anti-adhésif se dégrade et créer une fumée toxique et cancérigènes. Procurez-vous plutôt des poêles en fer ou en fonte qui sont durables, écologiques, saines et économiques.
  • Assurez-vous que la ventilation de vos appareils à combustion est adéquate.
  • Assurez-vous que le drainage de votre maison est adéquat et que l’étanchéité de la fondation permet d’éviter la formation de moisissure.

 

Les mêmes principes s’appliquent à la ventilation dans votre voiture – surtout si elle est neuve. Les produits chimiques contenus dans les plastiques, les solvants, les tapis et l’équipement audio créent tout un mélange toxique à l’intérieur de l’habitacle. Cette fameuse odeur de « char neuf » peut contenir jusqu’à 35 fois la limite recommandée de COV.

 

Profitez donc du printemps pour faire respirer votre maison, vous débarrasser des éléments toxiques et remplir vos poumons d’air pur.

 

 

 

Traduction et adaptation d’un texte de Dr. Joseph Mercola DO

 

 

Categories Bougez mieux, Pensez mieux

9 façons de relaxer après avoir couru toute la journée !

Imaginez-vous confortablement installé sur votre sofa, à la suite d’une dure et longue journée, vous êtes prêt à relaxer, enfin! Mais vous n’y arrivez tout simplement pas. Votre tête continue de rouler à cent milles à l’heure, repassant toutes les choses désagréables de la journée, toutes les tâches non accomplies et tout ce qu’il y a à faire pour le lendemain.

 

Vous n’arrivez pas à vous détendre, ce n’est pas étonnant! Pourtant, l’art de se reposer en soirée est crucial pour un style de vie sain – présence mentale, gestion du stress, sommeil récupérateur.

 

Bien sûr, vous vous demandez sûrement comment il est possible de relaxer alors qu’il reste à s’occuper de la maisonnée. Il existe des trucs simples que vous pouvez intégrer dans votre routine du soir qui vous permettront d’y arriver. Ainsi, le matin venu, vous serez prêt pour une nouvelle journée avec un esprit calme et un corps reposé.

 

Voici neuf trucs que vous pouvez facilement appliquer dès maintenant.

 

 

1. Laissez votre travail au travail.

Avant de quitter le bureau, assurez-vous d’avoir terminé vos tâches de la journée. Écrivez une liste des choses à faire pour le lendemain matin de manière à organiser clairement vos pensées et à les laisser sur la liste – pas dans votre tête.

Vous pouvez même pousser l’idée de ne pas trainer votre travail dans votre repaire de paix et de sérénité (c.-à-d. votre maison) en adoptant un mantra. Lorsque vous arrivez à la porte d’entrée de votre demeure, prenez la décision consciente de laisser le stress sur le seuil plutôt que de le traîner avec vous. Dites-vous intérieurement ou à voix haute : «Je laisse ici tout mon stress de la journée.»

 

2. Créez une ambiance propice à la détente.

Tamiser les lumières envoie le signal à votre corps qu’il est temps de se reposer et d’aller au lit. Alors, évitez de laisser toutes les lumières allumées pendant la soirée; tamisez-les et allumez quelques chandelles. Une musique relaxante viendra amplifier l’effet reposant de cette ambiance douce.

 

3. Éteignez tous vos appareils électroniques.

Aussi tôt que possible, débranchez-vous! Ordinateur, télé, cellulaire, tablette… Prenez l’habitude de fermer tous les médias sociaux à une certaine heure chaque soir et de ne pas les rouvrir avant d’avoir redémarré une nouvelle journée. Facebook, Pinterest, Instagram, Twitter, courriels… tout ça peut attendre.

 

4. Savourez une tisane calmante.

Les boissons chaudes apaisent le corps – et qui n’aime pas le sentiment de se retrouver douillettement calé dans un fauteuil, en pyjama, avec un bon livre et une tasse de thé chaud à la main? Parmi les meilleures options avant de se coucher sont la camomille, la valériane, le tilleul, le thé du labrador et le basilic sacré (tulsi).

 

5. Prenez un bain détoxifiant.

Vous avez sûrement déjà remarqué qu’un bon bain chaud en soirée fait des miracles pour la relaxation à la suite d’une grosse journée. Vous pouvez améliorer cette expérience en ajoutant du sel d’Epsom, qui aide à détofixier le corps. Remplissez le bain d’une eau suffisamment chaude pour causer une légère sudation, ce qui facilitera aussi l’élimination des toxines. Versez deux tasses de sel d’Epsom dans l’eau du bain, tamisez les lumières et relaxez.

 

6. Testez l’aromathérapie.

Le pouvoir des odeurs est puissant. Inspirer le parfum d’une huile essentielle relaxante peut complètement changer votre état d’esprit.

Quelques études ont conclu que l’huile essentielle de lavande est bénéfique dans certains cas, notamment pour combattre l’insomnie. Vous pouvez en mettre quelques gouttes sur vos tempes et vos poignets ou même sur votre oreiller avant d’aller au lit.

 

7. Faites de votre chambre à coucher un lieu sacré.

Afin de vous encourager à respecter votre heure de coucher tous les soirs, il est essentiel que votre lit soit invitant. Quelques coussins moelleux, des couvertures chaudes et une palette de couleurs sereines dans votre chambre valent l’investissement. L’endroit où vous vous reposez doit vous faire l’effet d’une oasis.

 

8. Effectuez quelques postures de yoga.

Une petite séance de yoga et d’étirements légers le soir permettra à votre corps de se détendre. Une posture particulièrement efficace pour se délasser est la posture de l’enfant. Placez-vous en boule sur le sol, face contre terre. Puis inspirez profondément jusque dans votre cage thoracique et votre dos et expirez. Vous pouvez terminer votre séance dans la posture Savasana sur votre tapis de yoga.

 

9. Passez votre corps en revue.

Aidez votre corps à relaxer en vous concentrant sur vous. Étendez-vous sur le dos et, mentalement, passez votre corps au scanneur, du sommet de votre tête au bout de vos orteils. Visualisez chaque partie de votre corps, en faisant un arrêt aux endroits où vous sentez du stress et de l’inconfort, et prenez une profonde inspiration jusqu’à cet endroit. Lorsque la partie du corps en question est détendue, poursuivez votre chemin. Ne portez pas de jugement – au contraire, donnez de l’amour à votre corps.

 

Intégrez une ou plusieurs de ces pratiques quotidiennes à votre horaire jusqu’à ce qu’elles deviennent un incontournable de votre routine. Et souvenez-vous que demain est un autre jour. En étant bien reposé, vous serez surpris de tout ce que vous pourrez accomplir de plus dans votre journée. Bonne détente!

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Dormir, une perte de temps?

Pendant des milliers de générations, les cycles du soleil et de la lumière du jour ont dicté le rythme de vie des humains. On se couchait en même temps que le soleil. Il n’existait ni appareil moderne ni technologie électronique pour inciter à se coucher plus tard – la tombée de la nuit indiquait la fin de journée. Aujourd’hui, le coucher de soleil n’indique que le début de la deuxième moitié de la journée.

Nuit blanche : pas une option

Votre corps ne reconnaît pas la vie nocturne que vous lui imposez : télévision tard le soir, jeux vidéo sur l’ordi toute la nuit, services au volant 24 heures et semaines de travail de 80 heures. Si vous faites partie de la norme, votre corps nécessite plus de sommeil que ce que vous lui offrez. Vous en reconnaissez d’ailleurs sûrement les signes visibles dans votre vie de tous les jours – petit creux d’énergie en après-midi, cernes sous les yeux, etc. Toutefois, les véritables dommages sont invisibles. Le manque de sommeil est un tueur – littéralement.

Votre corps utilise le sommeil pour reposer et réparer les tissus. Votre cerveau a besoin de sommeil pour traiter l’information reçue dans la journée. Pendant les cycles du sommeil, un ajustement des hormones influence votre niveau d’énergie, votre humeur, votre métabolisme, votre capacité à réguler votre poids, etc.

De saines habitudes de sommeil permettent d’avoir des cycles de sommeil complets. Le cycle de sommeil paradoxal est caractérisé par le rêve; le cycle de sommeil profond est la phase la plus importante du sommeil. C’est là que se produisent la réparation et la récupération. L’idéal est d’avoir le plus de cycles de sommeil complets possible. Pour la plupart d’entre nous, ça signifie d’aller au lit plus tôt.

Programmation interne

Afin de mettre toutes les chances de votre côté et de maximiser les cycles de sommeil complets, misez sur le rythme circadien bien ancré dans votre ADN. Guidé par la lumière du soleil, ce rythme est une indication physiologique qui a régi les couche-tôt et lève-tôt pendant des millénaires.

Voici quelques éléments de motivation :

  • Aller au lit avant 22 h est une pratique répandue parmi les gens les plus énergisés de la planète.
  • Enligner sept heures ou plus de sommeil de qualité augmente la longévité, c’est prouvé!
  • Faire une sieste en après-midi (20-30 min) s’avère une des meilleures stratégies pour accroître le niveau d’énergie et améliorer les facultés cognitives et la concentration en plus de diminuer les effets négatifs du stress chronique en abaissant les hormones de stress en circulation comme le cortisol.

Instaurez de nouvelles habitudes

Un petit changement vous mènera loin. Tentez de vous coucher un petit 15 minutes plus tôt qu’à l’habitude pendant 21 jours. Les études démontrent qu’on peut créer une nouvelle habitude si on adopte un comportement pendant 21 jours consécutifs. Répétez l’expérience jusqu’à ce que vous atteigniez votre heure cible.

Une autre stratégie efficace pour vous inciter à vous coucher tôt consiste à créer un lieu propice au sommeil. Investissez dans un matelas et un oreiller de qualité et offrez-vous des pyjamas confortables. Évitez toute stimulation électronique 30 minutes avant de vous coucher et, surtout, laissez la télé, le cellulaire et l’ordinateur à l’extérieur de la chambre.

Tenez-vous loin des aliments et des boissons qui perturbent le sommeil, tels que la caféine et l’alcool. Ne vous disputez pas avant d’aller au lit, n’ayez que des conversations calmes, concentrez-vous sur les éléments positifs de la journée – les bouleversements émotionnels sont une cause fréquente d’insomnie.

Tenez un journal personnel, priez ou visualisez un avenir meilleur et soyez reconnaissant pour votre journée.

Bien vite, vous tomberez dans les bras de Morphée et dormirez comme un petit bébé… Bonne nuit.

 

 

Categories Pensez mieux

Stress et surplus de poids : Voici pourquoi le stress pourrait vous rendre obèse

Le corps humain est bien fait et capable d’une adaptation extraordinaire. Par exemple, jusqu’à il y a environ deux cents ans, le seul stress à long terme connu de l’Homme était la famine. Ainsi, le corps, dans toute sa magnificence, s’est adapté de manière à entreposer les graisses afin d’affronter les périodes de manque de nourriture.

Famine ou pas…

Aujourd’hui, en situation de stress mental pendant une longue période, votre système produit exactement la même sorte d’hormones que lors des famines. Ces hormones modifient votre physiologie globale et créent un déséquilibre de votre métabolisme. Autrement dit, le stress psychologique contribue à l’obésité, à l’hypertension artérielle, à la glycémie élevée, au taux élevé de graisses dans le sang et à une fonction immunitaire déficiente.

Plus précisément, le cortisol est une des hormones produites en situation de stress. Il déclenche entre autres l’accumulation de graisse intra-abdominale (viscérale). À l’origine, le corps emmagasinait des graisses autour de la taille à des fins de subsistance au cours des longs et froids mois d’hiver, lorsque le gibier se faisait plus rare.

Mais n’allez pas croire qu’il ne s’agit que d’un souci esthétique… La fameuse bedaine est considérée comme l’un des plus importants signes précurseurs des maladies cardiaques et des crises cardiaques.

Développez des mécanismes de défense

Tout le monde vit du stress. Que pouvez-vous donc faire? Plutôt que de tenter d’éliminer le stress, apprenez à le gérer en développant des stratégies et des mécanismes de défense pour ne pas vous laisser atteindre.

Une grande partie du stress mental provient des nombreuses exigences du monde ou de soi-même alors que les ressources sont limitées. On parle ici des ressources de temps, d’énergie, de concentration et d’argent. Vous devez protéger ces ressources limitées. Une manière d’y parvenir est d’appliquer la matrice d’Eisenhower. Comme l’aurait dit le fameux président américain : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important. » En déterminant de façon plus claire les véritables priorités dans votre vie, vous investirez vos ressources aux bons endroits et ressentirez beaucoup moins de stress.

Voici une bonne stratégie qui vous permettra de classer vos activités quotidiennes selon le niveau d’urgence et d’importance. En organisant vos activités selon ces divers quadrants, vous serez à même de mieux voir ce qui est réellement prioritaire et vous pourrez mettre votre attention et votre énergie aux bons endroits. Plus grande efficacité, sans le stress !

Priorité

 

Il ne s’agit là que d’un outil parmi tant d’autres.

La vie est pleine de surprises… soyez prêt!

 

 

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