Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Manque de sommeil et fatigue : conditions sous-jacentes et pistes de solutions

Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.

Trouble du sommeil : les faits

Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.

Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :

  • 50 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi
  • 20 % des Canadiens trouvent que leur sommeil n’est pas suffisamment réparateur
  • 33 % des Canadiens avouent avoir de la difficulté à rester éveillés pendant les heures de travail

Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :

  • 25 % des adultes canadiens de 18 à 34 ans disent ne pas avoir une quantité de sommeil suffisante
  • Ce pourcentage est de 33 % pour les 35 à 64 ans
  • Il est de 25 % pour les 65 à 79 ans

Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.

Le sommeil et ses phases

Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.

Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.

Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.

Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :

1. N1 – sommeil léger

Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.

2. N2 – sommeil lent

Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.

3. N3 – sommeil lent profond

Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.

Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.

Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.

Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.

Trouble du sommeil : comment le définir

Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :

  • Fatigue
  • Irritabilité
  • Impatience
  • etc.

En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.

1. Trouble lié au cycle circadien

Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :

  • Décalage horaire
  • Travailler à un poste dont l’horaire est irrégulier
  • Endormissement et réveil à des heures irrégulières (non constant)
  • Être alité longtemps
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes
  • Prise de certains médicaments
  • Maladie (ex.: cancer)
  • Génétique
  • Trouble anxieux

Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.

2. Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.

3. Insomnie

L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :

  • État de stress quelconque
  • Mauvaise hygiène de sommeil en général
  • Trouble du sommeil comme l’apnée du sommeil et les troubles du cycle circadien
  • Environnement de sommeil inadéquat (bruit, lumière)
  • Utilisation des écrans
  • etc.

4. Douleurs limitant le sommeil

Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.

Trouble du sommeil : pistes intéressantes

Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :

  • Éviter l’alcool, la caféine et la nicotine avant le coucher
  • Avoir un horaire de sommeil régulier
  • Utiliser des techniques de détente comme la pleine conscience et la méditation
  • Avoir un environnement de sommeil calme
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un matelas et un oreiller adéquats
  • Ne pas faire de siestes de plus de 30 minutes
  • Pratiquer l’activité physique régulièrement

La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :

  1. Aller au lit seulement lorsque la fatigue se fait sentir, peu importe l’heure
  2. Avoir une routine de préparation au sommeil une heure avant le coucher (laver les dents, mettre son pyjama)
  3. Garder le lit seulement pour dormir
  4. Sortir du lit et changer de pièce si l’endormissement n’est pas arrivé après 10 ou 20 minutes (en profiter pour relaxer ou méditer)
  5. Se lever toujours à la même heure
  6. Ne pas faire de sieste le jour (maximum 30 minutes)

Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!

Sources, telles que consultées le 22 août 2023

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-secrets-des-quatre-phases-du-sommeil#:~:text=PHASE%201%20%3A%20ENDORMISSEMENT%20ET%20D%C3%89CONNEXION&text=Nos%20r%C3%A9cepteurs%20sensoriels%20se%20d%C3%A9connectent,langage%20et%20de%20la%20conscience

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien#:~:text=Les%20troubles%20du%20rythme%20circadien,de%20sommeil%20et%20de%20veille

Categories Fonctionnez mieux

Douleurs liées au travail : pourquoi la chiropratique est si efficace

Catherine, préposée aux bénéficiaire et Sylvain, électricien, ont au moins une chose en commun : ils souffrent de douleurs physiques au travail. Ils reviennent du boulot complètement épuisés et se demandent s’ils pourront tenir le rythme encore longtemps.

Ils sont loin d’être les seuls. Un travailleur sur quatre (soit 20% des hommes et 31% des femmes) souffre d’un trouble musculo-squelettique (TMS) lié au travail.

Ça représente plus d’un million de Québécois. C’est peut-être commun, mais ça n’en demeure pas moins INNACCEPTABLE. Surtout d’un point de vue chiropratique. Personne ne devrait avoir à échanger son bien-être contre de l’argent.

Ceci dit, il est vrai que certains métiers sont plus exigeants physiquement, psychologiquement ou demandent un travail répétitif, mais il existe des solutions pour contrecarrer les effets physiques néfastes causés par un travail.

Le problème va souvent bien au-delà de la souffrance physique, selon un rapport de l’INSPQ de 2015, les TMS d’origine non traumatique sont fortement associés à la détresse psychologique liée au travail.

Vous êtes plus sujet de souffrir de TMS lié au travail si …

  • Vous êtes une femme
  • Vous avez plus de 45 ans
  • Votre travail est dans la catégorie « ouvrier qualifié » ou « personnel et ouvrier non qualifiés et manœuvres »
  • Vous vous percevez comme financièrement pauvre
  • Vous êtes fortement exposé à des contraintes physiques au travail (manutention de charge, autres effort, posture contraignante, gestes répétitifs)
  • Vous êtes exposé à des exigences psychologiques élevées au travail comme une charge de travail élevée
  • Vous recevez une faible reconnaissance pour votre travail
  • Vous subissez du harcèlement psychologique au travail

La chiropratique est vraiment toute-indiquée si votre travail vous occasionne des douleurs, des inconforts et des malaises physiques.

Compte tenu de leur formation avancée, les chiropraticiens sont bien outillés pour traiter les problèmes neuro-musculo-squelettiques.

Les preuves sont bien là, si vous doutez toujours :

  • Selon une étude de 2010 réalisée par la Blue Cross Tennessee, le traitement chiropratique entraîne une réduction des coûts par incident de 40%
  • Les patients traités en chiropratique retournent au travail plus rapidement que ceux qui ont été suivis en médecine
  • Les patients traités en chiropratique sont moins susceptibles de devoir subir une chirurgie

Pourquoi les chiropraticiens obtiennent-ils de si bons résultats avec leurs patients qui souffrent de douleurs liées au travail?

  1. La formation du chiropraticien. Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures liées au travail. Grâce à ses connaissances approfondies en biomécanique, en anatomie et en neurologie qu’il a acquises au cours de son doctorat universitaire de premier cycle, le chiropraticien est en mesure de déterminer la cause exacte de votre douleur. Il pourra ainsi vous proposer une solution adaptée à votre situation.
  2. Des traitements sûrs, efficaces et uniques. Le chiropraticien est le seul professionnel de la santé à utiliser l’ajustement chiropratique comme outil principal.
    Cette manipulation articulaire permet de rétablir la fonction articulaire, d’améliorer la mobilité, de réduire les tensions musculaires et d’optimiser l’ensemble des fonctions du corps grâce à une action directe sur le système nerveux.
  3. Une boîte à outils bien garnie. En plus de l’ajustement, le chiropraticien utilise souvent d’autres modalités de traitement pour bonifier ses interventions : techniques de tissus mous (travail musculaire et ligamentaire) et thérapies complémentaires (glace, chaleur, ultrasons, électrothérapie…).
  4. Des recommandations qui font la différence. Chez les travailleurs, les recommandations du chiropraticien jouent un rôle essentiel dans le soulagement des symptômes et la guérison des blessures.
    Un docteur en chiropratique pourra vous suggérer des étirements ou des exercices spécifiques, vous enseigner des techniques de levée de charge, vous conseiller sur les bonnes postures à adopter et sur l’ergonomie de votre poste de travail.
    Que vous travailliez en position assise ou debout, les bras dans les airs ou que vous fassiez des mouvements répétés, votre chiropraticien vous aidera à déterminer ce qui cause ou aggrave votre problème et pourra vous proposer des solutions adéquates.
  5. Prévention des blessures. Un corps qui fonctionne de façon optimale est un corps moins à risque de subir des blessures (traumatiques ou de surutilisation).
    Grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aux diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie), votre chiropraticien vous aide à être au sommet de votre forme, réduisant ainsi les risques de blessures et de traumatismes.

Quelques faits intéressants :

  • Les troubles musculo-squelettiques représentent 27 % des dossiers de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Plus de la moitié concernent des problèmes de dos.
  • Les lésions des membres supérieurs et de la colonne vertébrale sont les blessures professionnelles les plus fréquentes : tendinopathies, hernies discales, cervicalgies, lombalgies, sciatalgie, entorses, syndrome du tunnel carpien, etc.
  • Un des facteurs de risque suivants ou une combinaison de plusieurs d’entre eux augmente les chances de souffrir d’une lésion professionnelle : adoption de postures fixes ou contraintes, répétition continuelle de certains mouvements, cadence de travail trop rapide sans temps de récupération adéquat, force des mouvements trop importante, températures extrêmes et vibrations.
  • Les travailleurs les plus souvent touchés sont entre autres : les machinistes, les manutentionnaires, les camionneurs, les travailleurs des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de la construction, les usineurs, les monteurs, les électriciens, les caissières, les coiffeuses, les travailleurs de bureau et les peintres.
  • Une étude récente menée par le Dr Marc-André Blanchette, D.C., parue dans le Journal of Occupational Rehabilitation, a démontré que les travailleurs ontariens qui ont d’abord consulté un chiropraticien pour leurs maux de dos professionnels avaient une plus courte période d’indemnisation comparativement à ceux qui avaient consulté un médecin ou un physiothérapeute.
  • Les personnes traitées en chiropratique ont coûté 40 % moins cher au Workers Compensation Board of Manitoba (l’équivalent manitobain de la CNESST) que ceux traités en médecine.

Tant qu’à devoir aller travailler, n’est-il pas plus agréable de s’y rendre en pleine possession de ses moyens, dans un corps exempt de douleurs en sachant qu’on fait le mieux pour qu’il nous serve aussi bien encore longtemps?

 

Ressources (telle que consultées le 13 avril 2021)

https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2632_troubles_musculo-squelettiques_non_traumatiques_travail.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27638518/

https://chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/

Categories Fonctionnez mieux

Souffrez-vous de stress chronique ?

Êtes-vous stressé, fatigué, voire épuisé? On entend tellement parler de stress qu’on ne sait même plus ce que ça veut vraiment dire. Au 21e siècle, il est devenu si banal qu’on finit par croire qu’il est inévitable. Il est vrai que le stress nous assaille tous un jour ou l’autre: boulot exigeant, relation amoureuse à la dérive, vie familiale trop chargée, parents malades, trafic monstre, agenda débordant…

Que se passe-t-il vraiment dans notre corps lorsqu’on subit du stress? Est-il possible de perdre le contrôle? Comment pouvons-nous contrer le stress chronique et retrouver notre vitalité? Et qu’est-ce que la chiropratique peut bien avoir à faire là-dedans?!

Fuir ou combattre pour sa survie

Le stress se présente sous trois formes : physique (traumatismes, mauvaises postures, faux mouvements, etc.), chimique (toxines environnementales, poisons, malbouffe, agents de conservation, parfums, drogues, colorants artificiels…) et émotionnel (situations qui entraînent peur, colère, angoisse, tristesse, etc.).

Un stress est un élément qui crée un déséquilibre dans le corps et qui oblige celui-ci à s’adapter pour retrouver son équilibre initial (ou homéostasie). La capacité du corps à s’adapter aux différents stress reflète l’état de santé globale.

Le corps humain s’adapte donc aux stress grâce au système nerveux. C’est lui qui contrôle toute la machine!

Le système nerveux sympathique se met en branle lorsque notre cerveau perçoit un danger (stress aigu).

Si vous faites une balade en forêt et que vous tombez nez à nez avec un ours, votre système nerveux enclenche un protocole de survie. S’ensuit une cascade chimique qui vous permettra de « fuir ou combattre » (en anglais : fight or flight).

Votre cerveau en alerte envoie un message (via la moelle épinière) à vos glandes surrénales (situées au-dessus des reins) pour qu’elles sécrètent de l’adrénaline et du cortisol dans le sang.

  • Votre rythme cardiaque augmente, ce qui apporte davantage de sang et d’oxygène dans tout votre corps pour mieux fuir ou combattre.
  • Vos pupilles se dilatent pour mieux voir ce qui vous entoure.
  • Votre taux de glucose dans le sang augmente pour qu’une plus grande quantité d’énergie soit disponible rapidement.
  • Le rythme respiratoire augmente pour favoriser l’apport en oxygène.
  • L’activité de vos autres systèmes ralentit (immunitaire, digestif) pour permettre à votre corps de se concentrer sur l’essentiel.

Ce protocole de survie permet alors au corps de porter toute son attention sur une seule tâche : se soustraire au danger immédiat (dans l’exemple ici : l’ours!).

Un danger bien pire nous guette

Lorsque le danger sera parti, votre corps reviendra à la normale grâce au système nerveux parasympathique (le parasympathique est l’opposé du sympathique. C’est lui qui nous permet de relaxer, de nous calmer, de dormir, de récupérer, de guérir, etc.).

Mais que se passe-t-il quand le stress ne s’en va jamais? Quand le cerveau perçoit un danger constant (un patron trop exigeant ou un collègue harcelant, par exemple)? Le système sympathique devient dominant et le corps épuise ses ressources.

On parle alors de stress chronique. Ce type de stress est celui dont on doit se méfier, celui qui peut nous tuer à petit feu. C’est logique, le sympathique augmente de façon prolongée les rythmes cardiaque et respiratoire, le taux de sucre dans le sang et ralentit les systèmes digestifs et immunitaire.

Sachant cela, on comprend mieux pourquoi le stress chronique facilite l’apparition de maladies cardiaques, de troubles digestifs, d’infections et de diabète.

Votre système nerveux est-il à la dérive?

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique forment un tout. Ils se complètent et sont interdépendants. Lorsque le sympathique s’active, le parasympathique se met en veille et vice versa. L’équilibre des deux systèmes est essentiel à notre santé et à notre survie.

Dans notre société moderne, la plupart des gens ont une dominance sympathique. Qu’est-ce que ça veut dire exactement? En résumé, leur corps est toujours en état d’alerte. Le système sympathique étant toujours actif, les taux de cortisol dans le corps sont trop élevés.

Le cortisol n’est pas mauvais en soi; au contraire, lorsqu’il est balancé, il régule le taux de glucose dans le sang (avec l’insuline) et la pression artérielle en plus d’intervenir dans la santé du système immunitaire. Mais lorsqu’il se retrouve en trop grande quantité dans le sang de façon prolongée, il devient dangereux pour l’organisme.8

Le stress chronique (débalancement des taux de cortisol) occasionne un ou plusieurs des symptômes suivants, qui apparaissent généralement de façon graduelle3-7-8 :

  • Fatigue
  • Trouble de mémoire (souvent le premier signe)
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Tensions musculaires
  • Difficulté à démarrer la journée
  • Gain de poids (surtout abdominal)
  • Modification de l’appétit (rages de sucre)
  • Infections plus fréquentes (rhumes, grippes, sinusites…)
  • Troubles digestifs
  • Intolérances
  • Troubles sexuels
  • Perte de motivation et d’enthousiasme
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Troubles de concentration
  • Dépression

Le stress chronique est aussi impliqué dans le développement de certaines maladies comme l’ostéoporose, le cancer, les maladies cardiaques et le diabète.

Il facilite aussi le processus d’oxydation des cellules (création de radicaux libres), accélérant ainsi le vieillissement. Il a aussi été prouvé que le stress chronique cause une diminution de la taille du cerveau et réduit la production de nouvelles cellules cérébrales.8 « Les mécanismes d’autoréparation et d’autoguérison ne fonctionnent pas [adéquatement] si vous êtes stressés! »2

De nombreux spécialistes en santé holistique (chiropraticiens, ostéopathes, naturopathes, etc.) parlent de fatigue surrénale (ou burnout surrénal) lorsque le corps épuise ses ressources après une période prolongée de stress chronique. Toutefois, il ne s’agit pas d’un diagnostic médical officiel.

Le terme fatigue surrénale serait de toute façon inadéquat. La pléiade de symptômes associés à ce « syndrome » ne serait pas causée par un épuisement de la glande surrénale comme son nom l’indique, mais plutôt par un problème de communication entre le cerveau et la glande elle-même.10 C’est entre autres pour cette raison que la chiropratique peut jouer un rôle clé dans la récupération.

La chiropratique à la rescousse!

Les soins chiropratiques peuvent d’abord vous aider en réduisant directement certains stress (douleurs, inconforts, stress physiques dus à une mauvaise posture, etc.).

Mais la chiropratique peut jouer un rôle là où on ne s’y attendrait pas : directement sur le système nerveux. Il a été prouvé que l’ajustement chiropratique réduit la dominance sympathique d’un organisme en déclenchant le système parasympathique (souvenez-vous, quand l’activité de l’un augmente, celle de l’autre diminue). Les soins chiropratiques équilibrent donc l’activité du système nerveux et aide le corps à se sortir de son état d’alarme constant.14

La moelle épinière est le seul lien entre l’hypothalamus (glande du cerveau) et les glandes surrénales. Une colonne vertébrale (qui renferme et protège la moelle épinière) désalignée affecte donc directement (et négativement) les hormones du stress. En corrigeant les désalignements (subluxations vertébrales), le chiropraticien fait passer le corps d’un état d’alarme et de défense à un état de croissance et réparation.14

Aussi, il a été prouvé que l’ajustement chiropratique restructure et rebranche le cerveau, ce qui a pour effet d’arrêter le relâchement des hormones de stress et de déclencher le relâchement d’autres hormones bénéfiques comme la sérotonine et la dopamine. Ces hormones du bien-être éteignent la réponse au stress et permettent à la santé et à la guérison de prendre place.12

Les recherches de la Dre Heidi Haavick, chiropraticienne, démontrent que la subluxation perturbe la communication entre le corps et le cerveau. « Un cerveau qui reçoit des informations distorsionnées ne peut répondre adéquatement au monde qui l’entoure. C’est là que les chiropraticiens ont la possibilité d’intervenir : dans la façon que le cerveau reçoit, s’adapte et interprète le stress. »12

Le docteur David Fletcher, chiropraticien, illustre bien l’impact du stress sur la colonne vertébrale et l’ensemble du corps12 :

« La colonne vertébrale a trois couches : les muscles, les articulations et le système nerveux. Lorsque les divers stress ne sont pas gérés adéquatement (ou sont trop importants), nous ressentons d’abord des tensions musculaires, puis viendront les douleurs au dos (couche articulaire). En troisième lieu, le stress affectera le système nerveux et divers troubles de santé pourraient apparaître (parce que le système nerveux connecte le cerveau et le corps). »

« En chiropratique, oui on veut traiter les problèmes de dos et les tensions musculaires, mais nous sommes particulièrement préoccupés par l’atteinte du système nerveux. L’atteinte de la 3e couche par le stress entraîne divers problèmes de santé et empêche le corps de se guérir seul. En tant que chiropraticien, on peut d’abord aider le corps à mieux s’adapter grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aider le patient à réduire le stress en lui prodiguant divers conseils sur les saines habitudes de vie pour qu’il puisse cheminer vers une santé optimale. »

Se calmer les nerfs!

Pour retrouver l’équilibre de notre système nerveux, nous pouvons donc jouer sur deux fronts.

1) Reconnaître, réduire et gérer les stress (agents stresseurs) environnement sain, techniques de gestion de stress, introspection…
2) Renforcer la capacité de notre corps à s’adapter aux divers stress qui nous assaillent chiropratique, activité physique, alimentation saine et variée, sommeil…

En s’alimentant, en bougeant et en se reposant de façon optimale, on réduit les agents stresseurs et on donne les outils nécessaires à notre corps pour mieux affronter ceux qui restent.

La méditation, le yoga, le Pilates, l’exercice physique, les bains de forêt5, la marche, la technique de libération émotionnelle6, la lecture, la visualisation et les techniques de respiration sont autant de bonnes façons d’apprendre à mieux gérer le stress et à décrocher. Il en existe des dizaines, choisissez celle qui vous convient.

Une alimentation riche en bons gras (saumon, avocat, graines de chia, lin, chanvre) contribue à la santé du système nerveux et peut aider le corps à mieux s’adapter aux différents stress. Les aliments à forte teneur en antioxydants (baies, raisins, légumes verts, chocolat noir, etc.) neutralisent les radicaux libres causés par le stress.

Des suppléments de magnésium (les réserves de magnésium baissent rapidement dans les cas de stress chronique), de vitamines (A, C et E particulièrement) et d’ashwaganda (plante adaptogène qui réduit l’anxiété) peuvent aussi être bénéfiques8 chez certaines personnes. Consultez un professionnel de la santé pour connaître ceux qui vous conviennent.

N’oubliez pas que la gestion du stress se fait au quotidien, ce n’est pas juste une affaire du dimanche.

Références

1. Centre d’études sur le stress humain : www.stresshumain.ca/le-stress/comprendre-son-stress/source-du-stress.html
2. « Le stress peut-il vous tuer? » http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2017/03/16/effets-du-stress.aspx
3. Clinique Mayo : “Stress symptoms, effects on your body and behavior”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/in-depth/stress-symptoms/art-20050987?pg=1
4. Clinique Mayo : “Stress relief”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/basics/stress-relief/hlv-20049495
5. « Prendre un bain de forêt. » http://plus.lapresse.ca/screens/d4ee21dd-71b0-4b90-9afe-7cff28068425%7CTO9eZ-tEA9a4.html
6. La technique de libération émotionnelle : http://eft.mercola.com/
7. http://www.foodmatters.com/article/emotional-stress-how-chronic-emotional-stress-can-ruin-your-health
8. Spinal Research : “Chronic Stress – The Effects On Your Brain”. https://spinalresearch.com.au/chronic-stress-effects-brain/
9. http://www.dynamicchiropractic.com/mpacms/dc/article.php?id=31977
10. https://www.mindbodygreen.com/0-21980/constantly-stressed-exhausted-8-ways-to-heal-from-adrenal-fatigue.html
11. https://www.mindbodygreen.com/articles/the-best-foods-for-adrenal-support?utm_term=pos-5&utm_source=mbg&utm_medium=email&utm_content=daily1&utm_campaign=170719
12. “Stress – The Brain-Body Connection”. https://spinalresearch.com.au/stress-brain-body-connection/
13. “Stress, Distress and the Human Spirit”. https://spinalresearch.com.au/stress-distress-human-spirit/
14. http://chiropracticadvocate.com/blog/

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Nouvelle découverte : Voici ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous dormez

Tout le monde a besoin de dormir, c’est un fait. Autrement on ne fonctionne pas bien. Pourtant, les neuroscientifiques n’ont découvert que récemment pourquoi le sommeil est si important pour le cerveau.

Pourquoi sommes-nous grognons et irritables lorsque nous n’avons pas une bonne nuit de sommeil? Une équipe de chercheurs a découvert que lorsque nous sommes éveillés, les déchets toxiques s’accumulent dans le cerveau. Et au contraire, lorsque nous sommes endormis, ils sont évacués.

 

Une gestion des déchets brillante!

Chaque cellule dans le corps humain produit des déchets. Mais, heureusement, chaque cellule est aussi munie d’un système d’élimination des déchets. Lorsque les déchets s’accumulent, ils deviennent toxiques. C’est le système lymphatique qui est responsable de les éliminer. Il agit en quelque sorte comme la plomberie de votre maison, qui reçoit les déchets et s’en débarrasse. C’est un réseau sophistiqué de vaisseaux qui recueille les protéines et les déchets métaboliques et autres dans l’espace entre les cellules et les transfère ensuite dans le sang en vue de leur élimination.

Toutefois, le cerveau n’est pas comme les autres organes ou cellules. Jusqu’à tout récemment, nous ne savions toujours pas de quelle manière le cerveau se débarrassait de ses déchets toxiques. Bien entendu, le cerveau est parcouru par de nombreux vaisseaux sanguins, qui apportent du sang frais et oxygéné ainsi que des nutriments aux cellules du cerveau, mais il ne semblait pas y avoir de système lymphatique. Alors la question demeurait : comment le cerveau se débarrasse-t-il de ses déchets?

On reconnaissait que le liquide céphalorachidien (LCR) – amortisseur entre le cerveau et le crâne – servait de bassin principal pour le rejet des déchets du cerveau. Toutefois, il n’y avait aucun indice quant à la manière dont les déchets passaient des cellules du cerveau au LCR autour du cerveau. Le neuroscientifique Jeff Iliff, qui explore les fonctions uniques du cerveau, s’est penché sur cette question.

Grâce à des IRM cérébrales, son équipe a pu constater que, dans la journée, pendant que la personne est éveillée, le LCR recouvre l’extérieur du cerveau. Il n’y a presque aucune trace de LCR à l’intérieur du cerveau. La surprise est venue pendant la nuit, lorsque la personne dort : le LCR commence à pénétrer dans le cerveau de façon graduelle. Et plus le sommeil se prolonge, plus le LCR est présent dans le cerveau. Il paraît être un nuage qui enveloppe chacune des cellules du cerveau.

Jeff Iliff a remarqué que le LCR utilise les capillaires sanguins pour se rendre aux tissus cérébraux. Fait intéressant, le LCR ne voyage pas à l’intérieur des capillaires; il coule plutôt le long de la paroi extérieure des capillaires. Mais ce n’est pas tout! Les IRM ont permis de constater que les cellules du cerveau rétrécissent afin d’augmenter l’espace entre les cellules, ce qui laisse plus de place au LCR.

Le LCR, après avoir recueilli les déchets cellulaires, les retourne dans le bassin principal de LCR autour du cerveau, qui les rejette ensuite dans le sang. Quel exemple magnifique du fonctionnement complexe de notre corps!

 

Mais que se passe-t-il si vous ne dormez pas? Ou si vous ne dormez pas suffisamment?

Tout d’abord, la quantité de LCR qui pénètre dans le cerveau diminue de façon drastique. Ainsi, les déchets toxiques ne sont pas évacués de votre cerveau. Par exemple, les gens atteints d’Alzheimer présentent une accumulation d’un type précis de déchet produit par les cellules cérébrales, les plaques amyloïdes. Cette accumulation pourrait faire partie des éléments clés dans le développement de la maladie.

Ensuite, un manque de sommeil vous empêche de penser clairement, tout s’embrouille. La concentration, la coordination et la mémoire font défaut. Sans sommeil, impossible de vous débarrasser de l’accumulation de déchets toxiques dans le cerveau et les tâches les plus simples peuvent devenir ardues. C’est comme essayer de se faire une tasse de thé dans une cuisine où la vaisselle sale s’empile dans le lavabo et sur les comptoirs. Bonne chance!

Jeff Iliff dit que « comme le ménage, c’est un travail pénible, mais ô combien important! Si vous cessez de nettoyer votre cuisine pendant un mois, votre maison deviendra rapidement invivable. Dans le cas du cerveau, les conséquences d’un retard de nettoyage peuvent être bien plus désastreuses que l’embarras de quelques comptoirs pas tout à fait propres. On parle ici de la santé et du fonctionnement de l’esprit et du corps. »

Ce n’est donc plus un secret pourquoi, après une bonne nuit de sommeil, vous vous sentez plus alerte, émotionnellement stable et lucide. Vous avez fait la vaisselle, essuyé les comptoirs et lavé le plancher. Tout est plus propre et il est bien plus aisé de vous préparer cette fameuse tasse de thé.

Alors, pensez-y à deux fois avant de couper sur vos heures de sommeil. Il se pourrait que dormir soit en fait un très bon investissement de temps!

 

Traduction et adaptation d’un article de Spinal Research disponible au https://spinalresearch.com.au/sleep-important-detoxifying-brain/

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

5 manières de faire le plein d’énergie tout au long de la semaine

Que vous soyez travailleur autonome, employé, étudiant ou parent à la maison, vous faites sans doute partie de la grande famille des gens occupés. Vivre au pas de course; voilà la solution (souvent la seule envisageable par bien des gens) pour réussir à faire toutes les choses que vous «devez faire». C’est compréhensible; vous êtes sollicité de tout bord tout côté et vous voulez en accomplir le plus possible dans une journée. Mais, à la fin de la semaine, vous avez sans doute la «langue à terre» et il ne vous reste plus beaucoup d’énergie pour faire toutes les choses que vous «voulez» vraiment faire.

Ne serait-il pas génial de garder votre niveau d’énergie à high toute la semaine? C’est peut-être plus facile que vous ne le croyez. Parfois, il ne suffit que de changer ou d’améliorer quelques petits aspects de votre quotidien pour faire une grande différence sur votre bien-être. Lisez ce qui suit et voyez vous-même ce que vous pourriez incorporer dans votre vie. N’oubliez pas de vous féliciter pour ce que vous faites déjà!

 

  1. Activez-vous!

Adoptez une activité physique qui vous plaît et amusez-vous! Bougez en solo pour profiter de ce temps personnel de qualité ou avec un ami qui vous motivera. Voici d’excellentes options pour vous énergiser : yoga, Pilates, natation (en piscine ou dans la nature), danse, marche, jardinage, jeu extérieur avec les enfants, sports d’équipe, entraînement au gym, séances de conditionnement physique personnalisées, etc.

 

  1. Mangez sainement

Procurez-vous des aliments de qualité. Rappelez-vous ce dicton : vous êtes ce que vous mangez. La qualité de votre alimentation influence directement votre énergie, à court terme et à long terme. Essayez d’acheter des fruits et légumes biologiques autant que possible, de la viande provenant d’animaux nourris à l’herbe, de la volaille et des œufs de pâturage et des poissons capturés à l’état sauvage et de manière responsable. Selon l’endroit où vous vivez, vous pouvez trouver ces options dans les boutiques locales ou les fermes familiales. Visitez les marchés des agriculteurs et les magasins d’alimentation naturelle pour faire vos provisions d’aliments entiers et nutritifs. Aussi, vous pouvez faire vos achats en ligne; il existe d’excellentes ressources.

 

  1. Ralentissez, relaxez et DORMEZ

La quantité de personnes qui a de la difficulté avec cette notion… c’est fou! Développez une routine équilibrée : attaquez votre journée une étape à la fois, prenez des pauses santé régulières, peu importe votre degré d’occupation, arrêtez-vous et reposez-vous en soirée (éteignez toutes les technologies du souper au coucher) et créez un rituel sacré pour favoriser une bonne nuit de sommeil (marche lente, bain chaud à la lavande, lecture relaxante et pourquoi pas temps de méditation, yoga ou stretching). Commencez à appliquer cette stratégie dès maintenant. Il faut vous y engager et prendre le temps qu’il faut pour vous y habituer. Vous serez impressionné des résultats sur votre niveau d’énergie!

 

  1. Calmez votre esprit

Dans la culture occidentale et la vie moderne, toute l’attention est tournée vers le corps physique… on en oublie l’esprit. De la même manière dont vous entraînez votre corps pour atteindre une plus grande force physique, vous devez entraîner votre cerveau comme un muscle pour atteindre une plus grande force mentale et émotionnelle, notamment à l’aide de la méditation et de la pleine conscience. Essayez et vous verrez! Mettez de côté les distractions, les stimulations excessives et les listes interminables de choses à faire, puis profitez du calme de l’immobilité de votre esprit. Une façon d’y arriver est de prendre le temps de vous ancrer le matin avant de vous lancer dans le tourbillon de la journée qui vous attend et de vous détendre à la fin. Vous vous sentirez instantanément revitalisé. Et n’oubliez surtout pas de respirer profondément à plusieurs reprises du matin au soir. Vous reconnecterez ainsi avec votre ancrage du matin à différents moments de la journée.

 

  1. Équilibrez votre horaire

Il n’y a pas si longtemps, les gens avaient un horaire de travail régulier de 9 à 5, du lundi au vendredi. Les temps ont changé… et il n’est pas rare de voir des travailleurs à l’œuvre entre 50 et 70 heures par semaine! Votre bien-être en souffrira à plus ou moins long terme si vous ne cherchez pas à atteindre un meilleur équilibre. Il est primordial d’avoir des activités personnelles, du temps de relaxation, des moments avec la famille et les amis, des contacts avec la nature, etc. Apportez des changements positifs à votre horaire, aussi petits soient-ils pour commencer. Prenez la responsabilité de décider la manière dont vous utiliserez chacune des heures qui vous sont données, chaque jour. Comment faire? Demandez-vous «qu’est-ce qui est le plus important pour moi?» et laissez l’inspiration monter. Prévoyez du temps pour vous-même dans votre agenda et respectez votre engagement de la même manière dont vous feriez pour une réunion de travail.

 

En espérant que vous trouviez des stratégies pour vous énergiser au quotidien et ainsi vivre la vie dont vous rêvez tant. La clé est de solliciter toute votre volonté et de la maintenir sous forme de discipline positive au quotidien. Prendre du temps pour soi, c’est un engagement envers soi-même, mais n’est-ce pas là un merveilleux défi?

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Sarah Hawthorne disponible en anglais au

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

http://www.foodmatters.com/article/5-ways-to-feel-energized-during-the-work-week

Categories Mangez mieux

Nos 10 meilleurs trucs pour diminuer votre consommation de gluten

Maladie cœliaque, intolérance ou sensibilité au gluten; voilà des mots qu’on entend couramment. Certains diront que la mode du « sans gluten » bat son plein. N’empêche, bien des gens ont réduit, voire éliminé, le gluten de leur alimentation et s’en portent mieux aujourd’hui. Ceux qui ont la maladie cœliaque n’ont pas le choix d’éliminer complètement le gluten de leur vie, car ils y sont allergiques. Par contre, plusieurs personnes développent une certaine sensibilité au gluten sans nécessairement souffrir de la maladie cœliaque et l’intensité des symptômes varie énormément d’une personne à l’autre. Voilà pourquoi il est difficile de catégoriser l’intolérance au gluten. On parle de troubles digestifs (ballonnements, flatulences, constipation, diarrhée), de léthargie et d’irritabilité et même de douleurs articulaires, de céphalées et d’acné.

Si vous vous trouvez dans cette situation, vous avez le choix. Naturellement, ne rien faire ne réglera pas le problème, alors pourquoi ne pas tester votre propre corps en retirant le gluten de votre alimentation durant quelques semaines (au moins 8 semaines) et voir comment vous vous sentez. Peut-être verrez-vous vos symptômes diminuer, ou même disparaître. (Note : Il va de soi qu’une analyse médiale s’impose si vos symptômes sont préoccupants.)

L’idée de laisser le gluten de côté peut faire peur. C’est certain qu’adopter une alimentation sans gluten, c’est changer son style de vie. C’est normal que vous sentiez déstabilisé au début. Souvenez-vous que n’importe quel défi se prend un jour à la fois et se fait graduellement. Pour vous aider à relever le défi, nous vous offrons 10 de nos meilleurs trucs pour réduire et éliminer votre consommation de gluten.

  1. Faites cuire de la viande d’avance pour la semaine.

Les viandes grillées, mijotées ou rôties d’avance et conservées au frigo sont utiles lorsque vient le temps de préparer une salade pour le lunch. Vous éviterez les matins pressés où préparer un sandwich semble tellement moins compliqué que préparer une salade au poulet!

  1. Faites le plein de fruits et légumes frais.

Allez faire un tour aux marchés locaux la fin de semaine et remplissez votre frigo de fruits et de légumes de saison. Vous pouvez couper les légumes, les emballer dans un linge humide et les conserver dans un contenant au frigo. Ou vous pouvez aussi les blanchir rapidement et les congeler pour une utilisation ultérieure. Les fruits aussi peuvent être coupés en morceaux et congelés, puis utilisés dans des smoothies, purées, confitures, etc. Quand tout est à portée de main, on a moins tendance à aller vers les craquelins, bouts de pain, etc.

  1. Préparez des portions supplémentaires.

Lorsque vous cuisinez – soupe, ragoûts, bouillon, muffins, etc. – doublez la recette et congelez-en la moitié de manière à disposer d’options santé rapides. Vous aurez plus de variété pour les repas « tousqui » (tout ce qui reste) et moins de rages de plats en pâte ou de pain.

  1. Utilisez votre four et votre mijoteuse.

Viande et légumes rôtis, voilà un repas des plus simples à préparer : déposez le tout sur une plaque de cuisson et enfournez! Si le temps vous manque pour cuisiner à votre retour du travail, pensez mijoteuse la veille ou encore mieux la fin de semaine (portions doubles!).

  1. Cuisinez avec de la farine sans gluten.

Voici quelques ingrédients clés à avoir sous la main pour préparer pains, muffins santé et pâtisseries : farines de noix et de graines (amande, noisette, graines de tournesol, etc.). Conservez-les dans le congélateur afin d’éviter leur rancissement. Vous pouvez également utiliser des farines de noix de coco, de sarrasin, d’amarante, de quinoa, de pois chiche et de tapioca. Il existe d’ailleurs plein de délicieuses recettes de desserts et muffins à base de légumineuses (p. ex. : brownies santé de fèves noires sans farine).

  1. Faites vos courses de façon intelligente.

La manière la plus facile de vous assurer d’acheter des aliments frais est de ne circuler que dans le périmètre de l’épicerie et d’éviter les rangées du centre. Laissez les biscuits, craquelins, pâtes et pains sur les tablettes. Votre épicerie se fera plus rapidement!

  1. Devenez un expert en étiquettes.

Les aliments frais n’ont pas d’étiquettes! Voilà un bon indice pour vous en tenir aux meilleurs choix pour vous. Si vous achetez un aliment emballé, évitez les listes d’ingrédients à n’en plus finir et celles qui semblent sortir tout droit d’un laboratoire. Les ingrédients douteux contiennent souvent du gluten.

  1. Variez votre alimentation.

Se lancer à l’aventure peut être inconfortable pour certains. N’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses! Amusez-vous et soyez créatif dans la cuisine. Utilisez la merveilleuse ressource culinaire qu’est Internet ou procurez-vous un des nombreux livres de recettes santé afin d’y puiser de l’inspiration pour vos repas et collations sans gluten.

  1. Faites des réserves.

Pour vous assurer de respecter vos choix alimentaires, le mieux est d’en remplir vos armoires. Ne manquez pas d’avoir ces éléments de base : curcuma, cannelle, paprika, cumin, poivre, sel himalayen, herbes séchées, huile de noix de coco, ghee, huile d’olive, noix, graines, fruits séchés, riz, quinoa et sarrasin. Préparez de la mayonnaise et du pesto que vous pourrez ajouter à vos viandes, œufs et salades. Gardez au frigo des œufs frais, des fruits, des légumes, du yogourt (de noix de préférence) et des aliments fermentés (comme de la choucroute) pour faciliter la préparation des repas. Remplissez votre congélo de petits fruits et d’autres fruits précoupés, puis de légumes pour ajouter à des sautés, des caris, des soupes et des ragoûts. Finalement, pourquoi ne pas faire un potager? Vous aurez les aliments les plus frais qui soient!

  1. Informez-vous.

Si vous avez des enfants, vous avez la tâche exigeante et combien importante de les éduquer à propos d’une alimentation saine et de leur expliquer pourquoi il est crucial de se tenir loin des aliments transformés et raffinés. Ne vous laissez donc pas berner par les publicités et autres outils de marketing.

 

En ayant recours à nos 10 trucs, il vous sera plus facile de vous en tenir à une alimentation sans gluten et ainsi être vibrant de santé.

 

 

 

Référence : Texte traduit et adapté de Cyndi O’Meara disponible au : http://www.foodmatters.com/article/10-tips-for-a-gluten-free-lifestyle

 

 

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Nos meilleurs conseils pour dormir comme un bébé (et se réveiller en pleine forme !)

Votre conjoint se plaint que vous ne l’écoutez pas. Vous cognez des clous en plein milieu d’un film pourtant intéressant. Aucun cache-cernes ne vient à bout des signes de fatigue sous vos yeux. Vous vous reconnaissez? Vous souffrez probablement d’un manque de sommeil.

Bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire de vous ruer sur les comprimés de mélatonine à la pharmacie, il suffit de changer quelques habitudes de vie. Voici une liste d’éléments qui mettent en péril la qualité de votre sommeil.

Alimentation

La caféine vous joue peut-être de vilains tours. Si ce n’est pas le cas, un souper copieux ne pardonne pas. Si vous mangez en grande quantité, surtout de la viande, votre corps devra dépenser une quantité considérable d’énergie pour la digestion.

Conseil : Ne mangez pas après 20h ou au moins deux heures avant d’aller vous coucher. Autrement, la digestion se fait mal avec un niveau d’énergie en baisse.

Air

Si vous dormez dans une pièce fermée, vous respirez de l’air vicié; alors ne soyez pas surpris si vous êtes fatigué au réveil. Et plus il y a de monde dans cette pièce, plus vous inspirez de dioxyde de carbone.

Conseil : Ouvrez la fenêtre pour faire entrer de l’air frais. Songez également à placer une plante dans votre chambre pour améliorer la qualité de l’air.

Lumière

Lorsqu’il commence à faire noir, votre corps produit naturellement de la mélatonine, l’hormone du sommeil. En été, les nuits sont plus courtes et la production de mélatonine se fait plus tard dans la journée, inversement en hiver. Dans la même veine, si la lumière se fraie un chemin jusque dans votre chambre, votre corps ralentira sa production de mélatonine.

Conseil : Installez une toile ou des rideaux complètement opaques et éteignez les sources lumineuses à proximité. Évitez les veilleuses.

Exposition aux champs électromagnétiques

L’exposition aux champs électromagnétiques provient notamment des téléphones cellulaires, des ordinateurs, de l’internet Wi-Fi, des téléphones sans fil, des horloges électriques, des lampes et du câblage. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine, l’exposition aux champs électromagnétiques aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.

Conseil : Éteignez tous vos appareils électriques dans votre chambre. Assurez-vous que votre tête se trouve idéalement à au moins 1 mètre de toute prise électrique. Mettez votre cellulaire en mode avion. Procurez-vous une minuterie permettant de régler de façon automatique la fermeture du Wi-Fi pour la nuit.

Exercice

La Fondation nationale du sommeil des États-Unis a mené un sondage en 2013 auprès de 1000 adultes entre 23 et 60 ans. Parmi les conclusions majeures :

  • Les personnes sondées qui se sont dites actives physiquement ont signalé un meilleur sommeil que les gens non actifs.
  • Le temps passé assis est lié de façon inversement proportionnel à la qualité du sommeil et de la santé; moins vous passez de temps sur votre chaise, mieux vous dormirez.

Conseil : Pratiquez un exercice aérobique de 20 à 30 minutes par jour pour améliorer la qualité de votre sommeil. Mais il est préférable de ne pas vous entraîner moins de deux heures avant d’aller au lit.

Autres conseils

Le psychologue et spécialiste du sommeil Michael Breus offre des conseils réalistes et pratiques.

  • Prenez votre café le matin et tournez-vous ensuite vers l’eau, les tisanes, les thés décaféinés, le rooibos…
  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit!
  • Allez au lit à la même heure tous les soirs de façon à instaurer un rythme dans votre corps.
  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.

 

Adoptez un conseil à la fois

Vous trouvez que c’est compliqué de faire les efforts nécessaires pour vous assurer un sommeil de qualité? Demandez-vous alors si vous êtes prêt à sacrifier votre santé, vos relations et votre carrière en raison d’un système immunitaire affaibli, d’une vivacité d’esprit diminuée, d’irritabilité ou d’inattention. C’est ce qui arrive éventuellement lorsque votre corps et votre cerveau n’ont pas le temps nécessaire pour recharger leurs batteries.

 

Une bonne nuit de sommeil est un moyen naturel et gratuit de vous protéger contre les difficultés sur votre chemin. C’est un élément aussi important pour la santé que de bien manger, bien bouger et bien penser. Alors si vous n’arrivez pas à vous lever le matin, votre corps vous envoie un message, écoutez-le!

 

 

 

Texte traduit et adapté de : http://www.lifehack.org/articles/lifestyle/learn-how-sleep-like-baby.html

Categories Bougez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Dormir, une perte de temps?

Pendant des milliers de générations, les cycles du soleil et de la lumière du jour ont dicté le rythme de vie des humains. On se couchait en même temps que le soleil. Il n’existait ni appareil moderne ni technologie électronique pour inciter à se coucher plus tard – la tombée de la nuit indiquait la fin de journée. Aujourd’hui, le coucher de soleil n’indique que le début de la deuxième moitié de la journée.

Nuit blanche : pas une option

Votre corps ne reconnaît pas la vie nocturne que vous lui imposez : télévision tard le soir, jeux vidéo sur l’ordi toute la nuit, services au volant 24 heures et semaines de travail de 80 heures. Si vous faites partie de la norme, votre corps nécessite plus de sommeil que ce que vous lui offrez. Vous en reconnaissez d’ailleurs sûrement les signes visibles dans votre vie de tous les jours – petit creux d’énergie en après-midi, cernes sous les yeux, etc. Toutefois, les véritables dommages sont invisibles. Le manque de sommeil est un tueur – littéralement.

Votre corps utilise le sommeil pour reposer et réparer les tissus. Votre cerveau a besoin de sommeil pour traiter l’information reçue dans la journée. Pendant les cycles du sommeil, un ajustement des hormones influence votre niveau d’énergie, votre humeur, votre métabolisme, votre capacité à réguler votre poids, etc.

De saines habitudes de sommeil permettent d’avoir des cycles de sommeil complets. Le cycle de sommeil paradoxal est caractérisé par le rêve; le cycle de sommeil profond est la phase la plus importante du sommeil. C’est là que se produisent la réparation et la récupération. L’idéal est d’avoir le plus de cycles de sommeil complets possible. Pour la plupart d’entre nous, ça signifie d’aller au lit plus tôt.

Programmation interne

Afin de mettre toutes les chances de votre côté et de maximiser les cycles de sommeil complets, misez sur le rythme circadien bien ancré dans votre ADN. Guidé par la lumière du soleil, ce rythme est une indication physiologique qui a régi les couche-tôt et lève-tôt pendant des millénaires.

Voici quelques éléments de motivation :

  • Aller au lit avant 22 h est une pratique répandue parmi les gens les plus énergisés de la planète.
  • Enligner sept heures ou plus de sommeil de qualité augmente la longévité, c’est prouvé!
  • Faire une sieste en après-midi (20-30 min) s’avère une des meilleures stratégies pour accroître le niveau d’énergie et améliorer les facultés cognitives et la concentration en plus de diminuer les effets négatifs du stress chronique en abaissant les hormones de stress en circulation comme le cortisol.

Instaurez de nouvelles habitudes

Un petit changement vous mènera loin. Tentez de vous coucher un petit 15 minutes plus tôt qu’à l’habitude pendant 21 jours. Les études démontrent qu’on peut créer une nouvelle habitude si on adopte un comportement pendant 21 jours consécutifs. Répétez l’expérience jusqu’à ce que vous atteigniez votre heure cible.

Une autre stratégie efficace pour vous inciter à vous coucher tôt consiste à créer un lieu propice au sommeil. Investissez dans un matelas et un oreiller de qualité et offrez-vous des pyjamas confortables. Évitez toute stimulation électronique 30 minutes avant de vous coucher et, surtout, laissez la télé, le cellulaire et l’ordinateur à l’extérieur de la chambre.

Tenez-vous loin des aliments et des boissons qui perturbent le sommeil, tels que la caféine et l’alcool. Ne vous disputez pas avant d’aller au lit, n’ayez que des conversations calmes, concentrez-vous sur les éléments positifs de la journée – les bouleversements émotionnels sont une cause fréquente d’insomnie.

Tenez un journal personnel, priez ou visualisez un avenir meilleur et soyez reconnaissant pour votre journée.

Bien vite, vous tomberez dans les bras de Morphée et dormirez comme un petit bébé… Bonne nuit.

 

 

Categories Soyez Ajustés

Le stress ruine-t-il votre santé ?

On veut tous être zen… Exit les soucis financiers et les relations conflictuelles! Mais qui est vraiment prêt à faire un trait sur toutes ses sources de stress? À sabrer dans sa vie familiale, professionnelle et sociale? Soyez réaliste : vous ne laisserez pas tomber votre emploi du jour au lendemain et vous ne voulez sûrement pas non plus quitter vos obligations familiales.

Que faire alors pour sortir de l’état de survie qui ruine votre santé?

Vos options pour moins subir de stress

Logiquement, vous avez deux choix : 1 – diminuer vos sources de stress ou 2 – augmenter votre capacité d’adaptation au stress. Alors que la première option peut s’avérer difficile à appliquer, la deuxième sera synonyme de productivité, vitalité et énergie. Quand la capacité d’adaptation est assez grande, le stress peut devenir une opportunité de croissance, un défi, un apprentissage sain. C’est ce qui fait la différence entre s’épanouir et subir.

L’ingrédient secret pour augmenter votre adaptation au stress

Le stress est une question de perception. Ce qui vous stresse n’est peut-être qu’un simple défi pour un autre. Il est donc important de travailler sur vos perceptions mentales et émotives du stress.

Votre corps utilise notamment son ordinateur central, votre cerveau, aussi appelé système nerveux central, pour percevoir le stress. C’est lui qui traite toutes les informations provenant autant de vos cinq sens que de votre mental afin de déterminer ce qui est stressant dans votre environnement et ce qui ne l’est pas.

Pour que votre cerveau capte bien les informations et qu’il s’adapte correctement aux situations, il doit être lui-même en équilibre neurophysiologique. Pour cela, ses canaux de communication (nerfs et moelle épinière) doivent être libres d’interférence et le cerveau doit être stimulé de façon adéquate. Et la plus grande stimulation dont le cerveau a besoin, c’est le mouvement adéquat de la colonne vertébrale. C’est aussi lorsque la colonne ne bouge pas bien qu’elle crée de l’interférence dans la transmission de l’information nerveuse. Si vous avez l’impression que vous perdez le contrôle et que vous vous sentez constamment envahi par le stress, c’est possiblement parce que votre système nerveux ne fonctionne pas à 100 %.

Un système nerveux équilibré pour une vie plus zen

Depuis ses débuts en 1895, la chiropratique a pour but d’aider la fonction optimale du système nerveux central. Avec les connaissances de la neurologie contemporaine, on comprend mieux pourquoi le corps a une meilleure capacité d’adaptation lorsque le système nerveux est équilibré.

Beaucoup de gens l’expliquent comme des effets secondaires positifs qu’ils observent lors de leur suivi chiropratique : leur système immunitaire fonctionne mieux, leur digestion est plus efficace, ils ont plus d’énergie et devinez quoi… ils se sentent moins stressés!

N’oubliez pas que la santé de votre système nerveux et votre capacité d’adaptation au stress dépendent aussi de vos bonnes habitudes de vie. Chaque fois que vous mangez une branche de céleri, que vous allez courir, que vous profitez d’une bonne nuit de sommeil ou que vous avez une pensée positive, vous investissez dans votre capital santé. Il en va de même lorsque vous recevez un ajustement chiropratique. Chacune de ses petites actions est un dépôt dans votre banque d’adaptation. Et plus votre banque est pleine, plus vous êtes riche en santé et en vitalité!

 

 

Categories Mangez mieux avec la chiropratique

9 recettes de boissons énergisantes santé – 100% naturelles!

Voici 9 idées savoureuses pour un « BOOST » d’énergie santé!

 

Il existe de nombreuses manières de recharger vos batteries au cours de la journée. Si vous optez pour les boissons riches en sucre, en produits chimiques et en caféine, l’augmentation de votre niveau d’énergie sera de courte durée et artificielle. Vous épuisez ainsi vos glandes surrénales et contribuez à de sérieux problèmes de santé à long terme.

Selon l’Association pour la santé publique du Québec, les ingrédients contenus dans les boissons énergisantes commerciales peuvent entraîner des palpitations cardiaques, de l’angoisse, de l’agressivité, des maux de têtes, des tremblements, des troubles de concentration et contribuer au diabète de type II et à l’obésité.

Ignorez la canette de Red Bull ou de Coca-Cola et tournez-vous plutôt vers de délicieux stimulants naturels. Voici quelques idées de remontants qui vous éviteront une baisse d’énergie soudaine.

 

1. Thé vert matcha

Le matcha est fait à partir de feuilles de thé vert réduites en poudre. Il contient de la théanine, qui a un effet relaxant sur l’esprit, et une petite quantité de caféine (moins que dans le café), qui fournit un regain d’énergie au corps. Ce thé aidera à revigorer doucement votre métabolisme sans le faire retomber durement.

Mélangez :

– 1 tasse d’eau

– 1 à 2 c. à thé de poudre de matcha.

Consommez chaud (idéal à 80 °C) ou froid.

* sirop d’érable, miel, sirop d’agave ou stevia au goût

 

2. Smoothie coco-hydro

L’eau de coco et les bananes renferment d’importantes quantités de potassium, qui aide à réguler et à maintenir la santé des cellules et leur production d’énergie.

Mélangez :

– ½ tasse d’eau de coco

– ½ tasse de lait de noix

– ½ banane mûre

– ½ orange.

Passez au mélangeur et dégustez!

 

3. Jus de petits fruits

Les fibres dans les petits fruits (ou baies) aident à libérer lentement l’énergie provenant de leurs sucres naturels. De plus, ils sont très riches en vitamine C, qui est un précurseur des hormones de stress nécessaires pour vous aider à faire face à vos défis quotidiens. La lime ajoute une touche piquante qui augmente l’effet énergisant.

Mélangez :

– 1 tasse d’eau

– 1 tasse de petits fruits

– le jus d’une lime.

Passez au mélangeur et dégustez!

 

4. Thé vert glacé au chia

Le thé vert donne de l’énergie et les graines de chia sont riches en protéines et en oméga-3, permettant de faire durer le regain d’énergie. Le miel ajoute une touche sucrée et fournit une petite dose d’entrain.

Mélangez :

– 1 tasse de thé vert

– 1 c. à table de graines de chia

– 1 c. à thé de miel.

Mélangez et dégustez!

 

5. Coup de chaleur

Vous recherchez une boisson chaude sans caféine? La voici! Les épices auront un effet anti-inflammatoire en plus de stimuler votre système.

Faites mijoter 2 tasses d’eau dans une casserole.

Ajoutez :

– un morceau de gingembre frais tranché

– ¼ c. à thé de curcuma

– 1 ½ c. à thé de miel

– ¼ c. à thé de cardamome moulue.

Dégustez dans votre tasse préférée avec une rondelle de citron.

 

6. Machine verte

Les légumes verts regorgent de chlorophylle, qui oxygène le sang et donc augmente votre niveau d’énergie et votre vivacité d’esprit.

Mettez dans l’extracteur à jus :

– 2 petits concombres

– 1 branche de céleri

– ¼ tasse de kale

– ¼ tasse d’épinards

– 1 c. à table de persil frais

– 1 c. à thé d’un superaliment vert (chlorelle, spiruline, jus d’herbe de blé…)

– le jus de ½ citron.

Servez avec de la glace concassée.

 

7. Protéines énergisantes

Savourez un verre de cette préparation pour partir votre journée et vous ne manquerez pas d’énergie de la matinée! La combinaison de protéines, de bons gras et de sucres lents vous procure une source d’énergie à libération prolongée alors que le kale augmente votre consommation de chlorophylle, qui oxygène vos cellules.

Mélangez :

– ½ banane

– 1 c. à table de beurre d’amandes

– 1 c. à table de protéines végétales en poudre

– ½ tasse de kale

– ¼ tasse de yogourt de noix de coco

– ½ c. à table de graines de lin

– ½ c. à table de graines de chanvre

– ¾ tasse de lait de noix.

Passez au mélangeur et dégustez!

 

8. Betterave tonique

Les betteraves sont une source importante de nitrates, qui diminuent la quantité d’oxygène requise par les vaisseaux sanguins et les muscles pour fonctionner. La combinaison de la betterave, du citron et de la pomme vous propulsera pour plusieurs heures!

Mettez dans l’extracteur à jus :

– 1 petite betterave

– 1 pomme

– 1 citron

– 2 branches de céleri

– 1 poignée d’épinards.

Servez avec de la glace.

 

9. Dynamite rouge

Voici un cocktail qui vous réveillera sans faute! Il s’agit également d’une puissante boisson détoxifiante qui nettoie le foie, les reins et les intestins. Préparez-vous à avoir des ailes!

Mélangez :

– ½ tasse de jus de canneberge pur

– 1 c. à table de vinaigre de cidre de pomme

– le jus de ½ citron.

Si vous trouvez la mixture trop forte, ajoutez ½ tasse (ou plus au besoin) d’eau ou d’eau pétillante.

 

Votre corps saura tirer profit de ces délicieuses boissons énergisantes naturelles. Vous vous sentirez revigoré pour le reste de la journée. Finies les baisses d’énergie de 15h!

 

 

Traduction et adaptation d’un article de James Colquhoun (FOOD MATTERS et HUNGRY FOR CHANGE)

Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader