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5 actions à faire à la maison pour maximiser les effets de votre traitement chiropratique

Quand on investit temps et argent dans des soins chiropratiques, il est bien normal de vouloir optimiser les résultats obtenus. Parce que oui, entre les ajustements que vous recevez, il est possible pour vous de mettre en place diverses actions qui vous aideront à en maximiser les effets.

Qui dirait non à …

  • Un soulagement plus rapide et plus durable?
  • Une réduction des effets secondaires comme les courbatures?
  • Une guérison plus profonde?
  • Une amélioration de l’état de santé globale?

Bien sûr, les effets peuvent varier d’une personne à l’autre.

Dans cet article, nous vous partageons 5 actions à intégrer dans votre quotidien pour optimiser les résultats de votre ajustement chiropratique.

1. Les exercices d’étirement, de renforcement et de stabilisation musculaires

Même si à lui seul l’ajustement chiropratique entraîne des changements positifs importants du système musculo-squelettique, l’ajout d’exercices d’étirement et de renforcement précis favorisera un rétablissement plus rapide.

Les étirements doux libèrent les tensions et augmentent l’amplitude de mouvement des articulations, ce qui impacte automatiquement sur la douleur et les sensations de raideurs.

Les exercices de renforcement et de stabilisation musculaires seront précieux durant la seconde phase de votre traitement, la phase de correction. Une fois que la douleur est réduite, les ajustements de votre chiropraticien viseront à corriger la source de votre problème.

Les exercices de renforcement et de stabilisation contribueront à solidifier cette correction et réduiront les risques de rechute.

Il est important d’effectuer les exercices adéquats, et ce, au bon moment.

Dans un plan de traitement, l’improvisation n’est pas la bienvenue.

Prenez le temps d’en discuter avec votre chiropraticien, il vous conseillera les exercices adaptés à votre situation.

2. Les thérapies complémentaires à la maison

L’ajustement chiropratique redonne du mouvement aux articulations et optimise le fonctionnement du système nerveux. Les muscles pourront alors se relâcher le corps entamera un processus d’autoguérison.

On peut toutefois aider le corps à accomplir ce travail de guérison en massant la musculature tendue et en drainant le système lymphatique.

Demandez à un proche de vous masser les régions tendues ou faites-vous un automassage. Vous pouvez aussi avoir recours à des outils de massage comme des rouleaux de mousse, un masseur électrique à percussion ou des balles de massage (de simples balles de tennis peuvent convenir).

Voici un schéma des directions pour drainer la lymphe vers les chaines de ganglions. Faites des mouvements fermes. Demandez à votre chiropraticien si le drainage lymphatique vous convient, puisqu’il existe quelques contre-indications.

Drainage lymphatique

3. Hydratation

Ce n’est sûrement pas la première fois qu’on vous mentionne l’importance de boire suffisamment d’eau chaque jour. Le manque d’hydratation peut être la cause de nombreux symptômes, dont les maux de tête et la fatigue.

Les traitements chiropratiques entraînent souvent le relâchement de toxines logées dans les muscles. En buvant suffisamment d’eau, vous permettez à votre corps d’éliminer plus facilement ces toxines et favorisez ainsi un processus de guérison fluide. Moins de toxines veut aussi dire moins de douleurs et d’inconfort.

En plus d’aider votre corps à évacuer les toxines, l’eau aidera votre colonne vertébrale à retrouver structure et mouvement.

Les disques intervertébraux sont en grande partie constitués d’eau. Ils sont nourris en nutriments et en eau grâce à un système de pompage lié au mouvement articulaire.

Les ajustements chiropratiques (qui visent le retour du mouvement articulaire optimal) ET l’hydratation adéquate permettent donc aux disques de recevoir une quantité suffisante d’eau et de nutriments.

Une quantité équivalente à 1 litre d’eau par 50 lbs de poids est recommandée. Ajoutez-y une mini pincée de fleur de sel (et non du sel de mer) à votre eau pour favoriser la réabsorption intestinale.

4. Les produits de santé naturels et les huiles essentielles

Certains produits de santé naturels* peuvent être utilisés en complément au traitement chiropratique.

Par exemple, la vitamine D, le magnésium, le zinc, la glucosamine et le CBD sont souvent intéressants pour réduire les douleurs. Tandis que les omégas-3, les curcuminoïdes et la coenzyme Q10 peuvent aider à réduire l’inflammation.

Les huiles essentielles* en utilisation topique (application sur la peau d’une version diluée avec des huiles végétales) se trouvent à être des atouts intéressants pour réduire les tensions musculaires, diminuer la douleur et l’inflammation ou soutenir la réparation des tissus conjonctifs (comme les ligaments) endommagés.

L’huile essentielle de menthe poivrée est un classique quand vient le temps de soulager un muscle endolori. Même chose pour la gaulthérie (ou thé des bois) et la lavande.

Les huiles essentielles d’encens, de copaïer ou de curcuma ont certaines propriétés antiinflammatoires. Quant à l’huile essentielle de citronnelle (lemongrass), elle est traditionnellement utilisée pour soutenir la guérison des tissus.

Lisez toujours les étiquettes.

5. Observation et adaptation de l’environnement et des habitudes

Une des actions les plus payantes est bien celle d’observer votre environnement afin de déterminer quelles habitudes peuvent aggraver votre problème ou nuire à votre rétablissement.

Une fois ces habitudes démasquées, vous devrez trouver des solutions concrètes pour en réduire l’intensité ou la fréquence.

Voici quelques exemples :

  • Une douleur au poignet peut être aggravée par une mauvaise ergonomie au bureau. L’utilisation d’un tiroir à clavier ou d’un tapis de souris avec support pour les poignets pourraient favoriser un rétablissement plus rapide.
  • Vous avez mal au bas du dos chaque fois que vous pelletez. Adaptez votre technique de pelletage ou engagez quelqu’un pour le faire à votre place.
  • Vous vous levez chaque matin avec des tensions au cou. Votre oreiller est-il adapté à votre morphologie? Votre matelas pourrait-il être trop ferme ou trop moelleux?
  • Une douleur au tibia s’installe tranquillement depuis que vous avez repris la course à pied. Avez-vous les souliers adéquats selon votre type de pied? Avez-vous une bonne technique de course? Avez-vous augmenté la fréquence ou la durée de vos entraînements?
  • Vous souffrez d’une douleur entre les omoplates et une tension dans la nuque. Combien de temps passez-vous à regarder votre téléphone mobile? Dans quelle posture êtes-vous assis sur le divan? Avez-vous tendance à vous affaisser?

 

Discutez avec votre chiropraticien des habitudes qui pourraient être liées à votre problème afin de mieux cibler celles que vous devrez modifier en priorité.

Prenez le temps d’analyser quelles actions pourraient compléter votre traitement chiropratique. Vous en ressortirez assurément gagnant; que ce soit en raison d’un soulagement plus rapide, d’une guérison plus en profondeur ou simplement de l’adoption d’un style de vie plus sain.

*Il existe des contre-indications à l’utilisation de certains produits de santé naturels et huiles essentielles. Il est très important de consulter un professionnel de la santé comme votre chiropraticien ou votre pharmacien pour connaître les suppléments et huiles essentielles qui conviennent à votre situation, particulièrement si vous prenez des médicaments ou souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

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Visualiser pour mieux guérir et être en meilleure santé

Avez-vous déjà entendu parler de guérison miraculeuse? La plupart de ceux qui en vivent une ont une chose bien précise en commun : ils utilisent leur mental pour encourager leur corps. Ne vous inquiétez pas, cette pratique n’a rien d’ésotérique. Il s’agit simplement de visualisation. Vous pouvez l’ajouter à vos outils de bien-être, que vous soyez malade ou blessé ou que vous désiriez améliorer votre niveau de santé et de vitalité.

 

Ça marche vraiment ?

Une image vaut mille mots dit le dicton. En créant des images positives dans votre esprit, vous faites de l’autosuggestion pour favoriser un meilleur fonctionnement de votre corps. C’est par le biais de l’hypothalamus et du système nerveux que ça se passe. Peu importe l’idée que vous avez en tête, un groupe de neurones est activé pour engendrer une réaction chimique puis un changement dans votre organisme. C’est le principe même du lien corps-esprit.

Ainsi, l’état psychologique/émotionnel d’une personne affecte son système endocrinien. Par exemple, si vous ressentez de la peur, votre corps produira de l’adrénaline. Et sans peur, pas d’adrénaline. L’inverse est aussi vrai : pas d’adrénaline, pas de sentiment de peur. Les deux sont intimement liés. Et ce n’est qu’un aperçu des nombreuses réactions chimiques engendrées par les pensées.

Et plus vous répétez un concept dans votre esprit, plus vous incitez votre cerveau à déclencher la cascade de réactions neurochimiques jusqu’à vos tissus, organes et cellules. Les athlètes de haut niveau sont un très bon exemple. Ils apprennent tôt dans leur carrière à visualiser l’amélioration de leurs performances et leurs victoires. Cela fait partie de leur entraînement et, pour certains, c’est aussi important que l’aspect physique.

La visualisation peut donc être utile pour atteindre différents objectifs, dont celui de favoriser la santé et la guérison. Notamment, les pensées et émotions négatives abaissent la réponse du système immunitaire alors que les pensées et émotions positives la renforcent. Dans la même veine, une étude parue en 2013 (1) a démontré qu’un état d’esprit plus serein, induit par la méditation quotidienne, pouvait améliorer l’expression génétique des cellules immunitaires au niveau de l’inflammation et de la réponse antivirale innée. Incroyable ce que le mental peut faire, non?!

Même s’il ne s’agit pas d’une science exacte, vous ne perdez rien à l’essayer. Au contraire, vous vous sentirez tout au moins dans un meilleur état d’esprit.

 

Comment procéder?

Voici la marche à suivre pour maximiser vos chances d’appuyer votre processus de guérison par la visualisation.

 

  1. Définissez une intention précise

La visualisation fonctionne lorsque vous avez un objectif en tête. Plus le but sera précis, plus les résultats le seront également. N’oubliez pas : votre corps réagira en fonction de vos croyances. Au moment de la définition de votre intention, assurez-vous qu’elle est : claire et atteignable. Vous devez sentir et être convaincu qu’elle se réalise.

  1. Engagez-vous

Tenter de visualiser sans s’engager… c’est un peu une perte de temps. Il faut compter habituellement six semaines avant de commencer à constater des résultats si l’on pratique la visualisation une fois le matin et une fois le soir. Certaines personnes voient ou ressentent des effets dès la première fois, mais le corps et l’esprit de chacun sont différents, alors faites preuve de patience.

  • Prenez l’engagement envers vous-même
  • Effectuez vos visualisations de façon régulière
  • Soyez tenace et patient
  • Maintenez une attitude positive et utilisez des affirmations quotidiennement
  1. Déconnectez

Un état de relaxation permet d’accéder directement au subconscient. Il y a quelques étapes simples que vous pouvez suivre pour vous aider à vous détendre.

  • Trouvez un endroit calme.
  • Installez-vous confortablement dans votre fauteuil préféré ou sur votre tapis de yoga ou allongez-vous.
  • Décroisez vos bras et vos jambes (à moins d’être assis en position de lotus).
  • Centrez-vous en vous concentrant sur votre respiration.
  • Relaxez complètement votre corps et votre esprit.

Une musique calme, de préférence sans parole, peut vous aider à atteindre cet état de détente. Optez pour des sons de la nature, des ondes spécifiques à la méditation et des rythmes lents.

  1. Visualisez

Lorsque vous avez atteint votre état de relaxation, il est temps de passer à la visualisation proprement dite.

  • Pensez à votre intention ou dites-la à voix haute.
  • Fermez vos yeux et imaginez-vous en processus de guérison ou en pleine santé.
  • Regardez votre corps à l’action.
  • Sentez la guérison se produire.
  • Soyez convaincu que la guérison est en phase de réalisation.

 

Si vous éprouvez de la difficulté avec la manière précédemment décrite, vous pouvez essayer une des méthodes suivantes.

  1. Imagerie créative :
    • Visualisez les cellules dans votre corps qui vous guérissent.
    • Imaginez votre système immunitaire en plein combat contre les envahisseurs.
    • Visualisez votre douleur se faire emporter par une vague de guérison.
    • Imaginez-vous dans un endroit magnifique, heureux et en santé.
  1. Lecture de guides de visualisation ou d’autohypnose
  2. Enregistrement de votre propre méditation guidée

 

Dans tous les cas, souvenez-vous qu’il est capital que votre intention soit claire et précise. Et par-dessus tout, utilisez des affirmations et des images positives qui créent en vous des émotions de joie et de bonheur.

Vous verrez que la visualisation est un complément très important à vos soins chiropratiques et à tout le travail que vous faites déjà pour améliorer votre santé. L’état des pensées est un pilier fondamental de votre bien-être, au même titre que l’alimentation, l’exercice physique et le bon fonctionnement de votre système nerveux. La plupart des gens ont tendance à négliger cet aspect de leur santé, mais ils voient la différence lorsqu’ils mettent en place des techniques telles que la visualisation positive. Aussi, comme le système nerveux est à la base du lien corps-esprit, rendez visite à votre chiropraticien pour vous faire ajuster. Et pourquoi ne pas effectuer une visualisation durant votre ajustement? Vous ne pourrez que mieux vous en porter!

 

 

Référence:

  1. D. S. Black et coll. Yogic meditation reverses NF-κB and IRF-related transcriptome dynamics in leukocytes of family dementia caregivers in a randomized controlled trial. Psyneuen. mars 2013; 38 (3) : 348–355
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Faites-vous confiance à votre génie intérieur ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre corps vous envoie des signaux d’alarme (douleurs ou autres symptômes)? Avez-vous l’impression qu’il vous joue des tours ou qu’il « fait défaut »? En fait, sentez-vous que votre corps travaille parfois contre vous?

Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre à cœur votre santé et votre bien-être, mais aussi nombreux à vous sentir démunis lorsqu’un problème fait surface. En tant que société, nous avons encore le réflexe facile de vouloir faire taire les signaux d’alarme, souvent au dépend de la guérison complète. Nous vous invitons aujourd’hui à réfléchir sur la perception que vous avez de votre corps et de ses capacités de guérison et à questionner vos croyances sans doute profondément ancrées.

Pour ce faire, une question simple : Croyez-vous que votre corps est intelligent?

Drôle de question, n’est-ce pas? Pourtant, votre réponse est importante puisqu’elle se reflète totalement dans la façon dont vous prenez soin de votre santé et de celle de votre famille.

Il y a 2 façons très différentes de percevoir le corps humain.
  1. Le corps humain peut se dérégler, se briser et faire défaut. Dans ce cas, les symptômes sont perçus comme une erreur, un dérèglement ou une anomalie qu’il faut corriger avec une intervention, comme si le corps ne savait pas vraiment ce qu’il fait. C’est la vision du corps comme une « machine » dépourvue d’intelligence et d’organisation.
  2. La deuxième façon de percevoir le corps humain, c’est de considérer qu’il est fondamentalement intelligent. Donc, dans cette vision, vous considérez que le corps ne fait jamais rien pour rien. S’il manifeste un symptôme ou une autre forme de réaction, c’est qu’il y a une raison. Votre corps sait ce qu’il fait et le fait dans un but bien précis, même s’il vous est parfois difficile d’en comprendre la raison.

Voici un exemple pour vous illustrer les deux différentes perceptions : la fièvre (élévation de la température interne du corps). Appliquons les deux perceptions possibles.

  1. En croyant que le corps peut faire défaut, vous considérez la fièvre comme quelque chose qui ne devrait pas être là et qu’il faut éliminer. Lorsque vous ou votre enfant commencez à faire de la fièvre, vous vous dépêchez de la faire baisser avec un médicament antipyrétique.
  2. À l’inverse, si vous croyez que le corps est intelligent, vous percevez la fièvre comme une réponse naturelle et importante du corps. Il réagit intelligemment à la présence d’une bactérie ou d’un virus en élevant la température interne pour mieux combattre une possible infection. Dans ce contexte, plutôt que de vouloir diminuer la fièvre à tout prix, vous choisissez de laisser le corps faire son travail. Vous interférez le moins possible avec le processus de guérison en cours pour que le corps ait un maximum de chances de vaincre l’infection.

Donc, vous voyez que votre perception de votre corps vous amène à faire des choix différents, autant dans vos habitudes de vie que lorsqu’un « problème » se déclare. L’exemple de la fièvre n’en est qu’un parmi tant d’autres. Comment réagissez-vous lorsque vous avez : maux de tête, vomissements, diarrhée, toux ou n’importe quelle forme de douleur?

Prenons une autre mise en situation. Vous tournez simplement la tête et un spasme musculaire survient. Un fameux « torticolis » vous prend avec de la douleur et de l’inflammation. Est-ce une réponse intelligente de votre corps ou non?

  1. En considérant que c’est un faux mouvement, une erreur bête de votre corps qui a fait spasmer vos muscles sans raison, vous risquez de vous rendre à la pharmacie à la recherche d’antidouleurs, d’anti-inflammatoires et de relaxants musculaires. Vous voulez réduire les symptômes rapidement et artificiellement, sans nécessairement chercher à comprendre ce que votre corps tente d’exprimer.
  2. À l’inverse, en faisait confiance à l’intelligence de votre corps, vous vous demandez d’abord pourquoi il cherche à limiter le mouvement des vertèbres de votre cou en contractant vos muscles. Vous réfléchissez aux causes possibles de cette réaction désagréable – mais intelligente – de votre corps. Vous comprenez aussi qu’il cherche probablement à protéger les structures autour. Donc au lieu de vouloir éliminer les symptômes, vous êtes plutôt à l’écoute des limites que votre corps vous impose afin de maximiser vos chances de récupération.

Encore une fois, vos croyances déterminent vos actions. Vous l’avez surement deviné, votre chiropraticien de famille choisit de percevoir le corps humain comme étant hautement intelligent. C’est pourquoi il ne cherche pas à supprimer les symptômes, mais vous aide plutôt à trouver les causes et surtout des solutions durables pour que vous puissiez atteindre vos objectifs de santé.

C’est un choix que de voir son corps comme un allié plutôt qu’un ennemi et de travailler avec lui plutôt que contre lui. C’est aussi un apprentissage que de lui faire confiance plutôt que de vivre dans l’insécurité et la peur qu’il vous abandonne.

Alors, selon vous, votre corps est-il intelligent?

 

 

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L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

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