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Douleur au dos et hernie discale : découvrez la cause de la douleur et les structures impliquées

Les maux de dos (douleurs lombaires, lombalgie) sont des motifs très fréquents de consultation dans le domaine de la santé. Selon l’OMS, cette condition est un problème de santé mondial et constitue la principale cause d’invalidité dans le monde, indépendamment de l’âge et du sexe. Puisqu’au moins un épisode de mal de dos est susceptible de survenir chez la majorité des adultes au cours de leur vie, il est important de comprendre comment minimiser ses chances de survenue tout en priorisant la santé globale et les saines habitudes de vie.

Cet article vous permettra de comprendre les structures impliquées dans l’apparition des maux de dos et mettra l’emphase sur la santé des disques intervertébraux. Sachant qu’à long terme, ils peuvent jouer un rôle sur l’apparition de douleurs au dos, vous en apprendrez davantage sur ces éléments de la colonne vertébrale et par le fait même, leur lien dans la survenue de la hernie discale.

La colonne vertébrale lombaire : structures et alignement

La région lombaire repose sur le sacrum et constitue la base de la colonne vertébrale. Comme toutes les autres régions de la colonne, son alignement et ses structures doivent fonctionner en synergie afin que le corps puisse exprimer son plein potentiel de santé. Voici en détail les composantes de la colonne vertébrale lombaire :

1. La colonne vertébrale lombaire est constituée de 5 vertèbres.

2. Chaque vertèbre lombaire s’articule avec celle de son niveau supérieur via les processus articulaires (les facettes, une de chaque côté).

3. Chaque vertèbre lombaire s’articule avec celle de son niveau inférieur via les processus articulaires (les facettes, une de chaque côté). Concernant la 5e vertèbre lombaire, elle s’articule avec la base du sacrum et non une vertèbre, mais le mouvement se fait tout de même via les processus articulaires (les facettes).

4. Entre chaque vertèbre (et entre la 5e vertèbre et la base du sacrum), un disque est présent. Le disque intervertébral a comme fonction d’amortir les chocs et transférer leur énergie en fonction de l’orientation de l’impact. Il contribue également au mouvement vertébral. La santé du disque intervertébral est primordiale puisque sans lui, le mouvement et la transmission des impacts ne peuvent être optimaux. En conséquence, une défaillance dans son fonctionnement peut être à l’origine de maux de dos.

5. Les muscles permettent le mouvement de la colonne vertébrale. Plusieurs groupes influencent la région lombaire. Certains sont superficiels alors que d’autres sont profonds. Dans tous les cas, ils ont comme fonction de permettre le mouvement et donner une stabilité à la colonne vertébrale.

  • Les muscles abdominaux (transverse, obliques, grands droits)
  • Les muscles érecteurs du rachis lombaire
  • Les muscles carrés des lombes
  • Les muscles ilio-psoas
  • Les muscles interépineux
  • Les muscles multifides
  • Les muscles fessiers (petit, moyen, grand)

6. Les ligaments offrent la stabilité à la colonne vertébrale. Ils travaillent en synergie avec le reste des éléments vertébraux. Ils permettent aux diverses articulations de rester dans leurs amplitudes normales et ainsi éviter les mouvements trop grands et les blessures.

  • Ligaments longitudinaux antérieurs
  • Ligaments longitudinaux postérieurs
  • Ligament jaune
  • Ligaments interépineux
  • Ligaments intertransversaires
  • Ligaments supraépineux

Les disques comme source de douleur au dos : pourquoi?

Comme mentionné précédemment, les disques intervertébraux peuvent contribuer à l’apparition de maux de dos. Les douleurs peuvent être légères, modérées ou sévères. Elles peuvent être de courte durée ou persister. Elles peuvent être associées à une condition nouvelle, une récidive ou un état chronique.

Toutes ces possibilités viennent une fois de plus confirmer l’importance de consulter un professionnel de la santé pouvant évaluer, diagnostiquer et traiter de façon adéquate les conditions neurovertébrales comme celles associées aux disques intervertébraux. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien fait partie de ces professionnels.

Différentes conditions peuvent toucher le disque intervertébral et être associées à des douleurs lombaires

L’anatomie du disque est faite de façon à ce qu’il puisse absorber les chocs et transmettre l’énergie reçue en fonction de son orientation. Il est composé de 2 éléments :

  • Le noyau pulpeux, constitué majoritairement d’eau
  • L’anneau fibreux, constitué de fibrocartilage, ce qui le rend rigide et lui permet de contenir le noyau pulpeux

Comme n’importe quelle structure du corps humain, sa fonction peut être compromise. Voici différents facteurs qui peuvent avoir un impact sur le disque intervertébral et en conséquence, sur sa fonction et l’apparition de douleurs :

  • Le processus de vieillissement
  • Les blessures
  • Le surpoids
  • Le tabagisme
  • L’ostéoarthrose
  • La sédentarité

Le processus de vieillissement touche la majorité des structures du corps humain et le disque intervertébral n’y échappe pas. La régénérescence cellulaire se fait moins rapidement avec le vieillissement, la guérison est au ralenti et les capacités du disque à réagir aux impacts sont moins présentes. La vascularisation diminue également. En conséquence, le disque perd ses propriétés, les fibres de l’anneau fibreux sont moins rigides et retiennent moins efficacement le noyau pulpeux.

Les blessures comme les traumatismes directs peuvent blesser automatiquement le disque en faisant ressortir le noyau pulpeux à travers les fibres de l’anneau fibreux.

Le tabagisme influence le disque intervertébral puisqu’il limite la bonne vascularisation, comme partout ailleurs dans le corps humain. Le disque intervertébral voit donc ses capacités habituelles diminuées.

Le surpoids et la sédentarité influencent le corps en général. Avec le surpoids, le centre de gravité se déplace vers l’avant et la charge au niveau de la colonne lombaire augmente. La stabilité du tronc diminue et les risques de blessures augmentent.

L’ostéoarthrose est un processus dégénératif, mais peut se développer suite à un traumatisme à la colonne lombaire (ex.: impact direct, mauvaise posture, etc.). Lorsqu’elle s’installe, elle influence nécessairement le disque intervertébral puisque les surfaces articulaires s’amincissent, le cartilage du disque perd de son élasticité et commence à se désintégrer. Le disque se déforme et le noyau pulpeux peut se frayer un chemin entre les fibres de l’anneau fibreux.

Les douleurs associées au disque intervertébral ne sont pas toujours associées à l’importance de la condition à laquelle elles sont associées puisque certaines personnes qui présentent une ostéoarthrose sévère ne ressentent parfois aucune douleur. En contrepartie, une forme légère d’ostéoarthrose peut quant à elle provoquer des douleurs très importantes.

Elles peuvent se traduire comme ceci :

  • Douleur locale légère, modérée ou sévère
  • Douleur irradiante au dos et/ou à la fesse
  • Douleur associée à une diminution des amplitudes de mouvement lombaires
  • Douleur associée à un engourdissement à la fesse ou la jambe
  • Douleur associée au mouvement du dos ou de la jambe
  • Douleur au repos

Souvent, les conditions discales sont associées à des symptômes neurologiques comme les engourdissements puisque lorsque le disque se bombe ou que le noyau pulpeux sort de l’anneau fibreux comme dans le cas de la hernie discale, une compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses peut survenir. Puisque les symptômes neurologiques peuvent être associés à différentes formes de complications, il est judicieux de consulter lorsqu’ils sont présents.

Dans tous les cas, une consultation avec un chiropraticien pourrait s’avérer très bénéfique pour vous, puisqu’avec ses connaissances en santé globale, il sera en mesure de déterminer quelle est la cause associée à vos douleurs. Il pourra déterminer si le disque est en cause et vous proposer le suivi approprié à vos besoins.

N’hésitez pas à en parler avec lui!

 

Sources, telles que consultées le 21 avril 2024

https://chiropractic.ca/fr/loms-publie-des-lignes-directrices-sur-la-lombalgie-chronique/

https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/376185/9789240085619-fre.pdf

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/douleurs-lombaires-et-cervicales/hernie-discale?query=disque%20intervert%C3%A9bral

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3 conseils pratiques pour combattre les maux de dos

La lombalgie, communément appelée mal de dos, touche une grande partie de la population mondiale. Les jeunes comme les moins jeunes seront aux prises avec un épisode de mal de dos au moins une fois dans leur vie, ce qui fait de cette condition celle causant le plus haut taux d’invalidité dans le monde. Dans cet article, vous découvrirez une foule d’astuces naturelles et sensées qui vous aideront à soulager la douleur lombaire.

Lombalgie, mal de dos et douleur lombaire : c’est quoi au juste?

Vous l’aurez sans doute deviné : ces trois termes ou expressions définissent la même chose. La douleur lombaire peut se traduire comme ceci :

  • Douleur ou inconfort ciblant la région lombo-sacrée
  • Douleur ou inconfort ciblant la région des crêtes iliaques, ou même plus bas
  • Douleur ou inconfort localisé sous le rebord des côtes inférieures
  • Douleur ou inconfort localisé au-dessus des plis fessiers.

Dans chacune de ces situations, une irradiation peut être présente ou non dans le membre inférieur.

Comme mentionné en introduction, la lombalgie est très fréquente. Elle représente d’ailleurs le trouble neuromusculosquelettique le plus fréquent. Plusieurs causes peuvent lui être attribuables :

  • La posture de travail
  • La posture de sommeil
  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • L’âge
  • La mauvaise pratique d’un sport
  • La manipulation de charges trop lourdes
  • La mauvaise utilisation de son centre de gravité de façon répétitive
  • Le port de mauvaises chaussures
  • Les facteurs psychosociaux (stress au travail, stress à la maison, charge mentale, milieu de vie difficile)

Les causes sont nombreuses, ce qui favorise un risque accru au sein de la population, n’est-ce pas?

Voici donc comment vous pourriez aider et même prévenir l’apparition de la lombalgie pour vous et les membres de votre famille.

ASTUCE #1 : Consultez votre chiropraticien régulièrement

Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques et la lombalgie en fait partie. Les ajustements chiropratiques permettent de redonner – ou maintenir – une mobilité articulaire optimale aux articulations de la région lombaire. En conséquence, la douleur peut être diminuée et l’apparition d’une récidive ou d’une nouvelle douleur peut être éloignée dans le temps.

Outre les ajustements chiropratiques, votre chiropraticien pourra vous donner une multitude de conseils et recommander différents changements dans vos habitudes de vie :

  • Adapter votre posture de travail à l’ordinateur
  • Modifier votre posture de sommeil
  • Donner des exercices de renforcement ou d’étirement selon la condition et la cause précises de votre douleur au dos
  • Adapter votre poste de travail
  • etc.

Consulter en chiropratique, ça va au-delà de la douleur! Pensez à voir votre santé d’un point de vue global!

ASTUCE #2 : soyez actifs

Les preuves concernant les bienfaits de l’activité physique au quotidien ne sont plus à faire. Outre celles qu’on lui attribue le plus souvent, comme l’amélioration des capacités cardiovasculaires, l’augmentation de l’énergie et de la qualité du sommeil ou le maintien d’un état mental sain, il faut maintenant penser à l’activité physique comme un moyen de soulager la douleur et prévenir les blessures.

En bougeant régulièrement, vous permettez à votre corps de poursuivre la guérison entamée en chiropratique. Il devient plus mobile et la musculature s’adapte, ce qui peut réduire le risque de récidives.

Saviez-vous que l’activité physique aide à la libération des endorphines? Ces hormones sont les hormones du bien-être et elles aident à soulager la douleur. Un 2 pour 1, quoi demander de mieux? Vous serez toujours gagnants à être actifs, c’est garanti!

Évidemment, en période de grosse douleur, l’activité physique peut ne pas être recommandée. En consultant votre chiropraticien, il sera en mesure de déterminer ce qui est bon ou non pour vous, selon votre condition et vos objectifs de santé. Le repos peut aider temporairement, mais plus tôt l’activité reprendra, le mieux ce sera.

ASTUCE #3 : écoutez votre corps

Le corps humain est une machine exceptionnelle. Les athlètes sont la preuve même qu’il est capable d’accomplir de grandes choses. Il en va de même pour la période entourant la grossesse chez la femme. Ces exemples nous rappellent que certaines situations nous font entrer dans un état de douleur. Si cet état est parfois inévitable comme lors de l’accouchement, il est loin d’être essentiel au quotidien. En conséquence, masquer une douleur ne devrait jamais être la première option à envisager et voici pourquoi :

  • La douleur doit être perçue comme un signal d’alarme. Si elle est présente, cela signifie qu’il y a un déséquilibre dans l’expression du plein potentiel du corps humain.
  • Une douleur qui persiste peut entraîner une adaptation pour le corps humain : certains muscles se contractent et d’autres s’étirent afin de tenter de ramener la situation à la normale. Cet état d’adaptation n’est pas idéal, puisqu’il engendra potentiellement des douleurs collatérales.
  • Plus le corps est en déséquilibre, plus le risque de blessures augmente. Ce principe ne s’applique pas seulement pour les douleurs au dos, mais pour le corps humain entier.

N’oubliez pas ceci : en évitant de reconnaître une douleur, vous placez votre corps dans une situation de conflit entre la santé globale et l’état douloureux.

Le résultat : vous n’écoutez pas vos limites. Cela nous amène à vouloir vous faire réfléchir au pourquoi il devrait en être ainsi. Qu’avez-vous à prouver? Que retirez-vous d’une douleur au dos? Pourquoi attendez-vous d’être incapable de vous lever de votre lit avant de remédier à la situation?

Les enjeux psychosociaux prennent une place importante de notre mode de vie et ils ne sont pas à négliger. Dans cette ère où la tendance au bien-être prend de plus en plus de place, pensez à vous écouter. Vous, ainsi que ceux qui poussent derrière vous, serez fiers de vivre optimalement, sans douleur ni tracas!

 

Sources, telles que consultées le 1er mars 2023
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29573870/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1779012321000243

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7 fabuleux exercices de stabilité du tronc pour prévenir les douleurs au dos

Vous êtes sujets aux maux de dos?

Bien que vous adorez votre chiro, vous préfèreriez le consulter mensuellement pour optimiser votre santé plutôt que chaque semaine pour soulager votre douleur qui réapparaît sans cesse, n’est-ce pas?

Un des secrets pour soulager et prévenir les maux de dos est le renforcement de la stabilité du tronc.

On en parle beaucoup dans le monde de l’entraînement fonctionnel; peut-être que des noms tels que « core training » ou encore « gainage » vous sont plus familiers?

La gaine est un ensemble de muscles qui maintient la stabilité du tronc lors du mouvement. Elle assiste les différents mouvements ainsi que les postures statiques.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la gaine ne se limite pas qu’aux abdominaux.

Les muscles de la gaine aussi appelés stabilisateurs du tronc

1. Les abdominaux

a) Les grands droits : ce sont les plus superficiels, il s’agit du fameux 6-packs. Ils initient la flexion du tronc. Même s’il est le plus connu des muscles abdominaux, il ne contribue que très peu, voire pas du tout à la stabilisation du tronc, contrairement à ce qu’on pourrait croire.
b) Les obliques : ils se situent sur les côtés et permettent la flexion latérale (sur le côté) et avant du tronc.
c) Le transverse : c’est le plus profond. Il enveloppe l’abdomen des côtés vers l’avant. Sa contraction subtile se produit avant même l’initiation du mouvement. Il est souvent endormi, particulièrement chez les femmes qui ont accouché. Son rôle principal est de gainer les organes.

2. Les extenseurs du tronc ou les érecteurs du rachis

Ce sont les muscles qui longent la colonne vertébrale de chaque côté. Ils permettent l’extension du tronc (se pencher vers l’arrière). Ils sont superficiels et très sollicités.

3. Les stabilisateurs

Les multifides sont de tout petits muscles profonds qui relient les vertèbres les unes aux autres. Ils permettent une grande stabilité pour une dépense énergétique faible. Le carré des lombes quant à lui, est, comme son nom l’indique un carré qui va des côtes au bassin de chaque côté de la colonne. Il contribue au mouvement de flexion latérale.

4. Les muscles des hanches et du bassin

a) Les fessiers : ils sont très gros, souvent sollicités et compensent la plupart du temps pour la faiblesse des muscles profonds. D’où leurs spasmes fréquents qui contribuent aux douleurs sciatiques.
b) Le plancher pelvien : il s’agit d’un ensemble complexes de muscles qui a pour fonction de retenir les organes à l’intérieur de la cavité abdominale et stabiliser le tronc notamment. Affaiblis, ils peuvent entraîner de l’incontinence et une descente d’organes.

Tous ces muscles travaillent en synergie, ils ont chacun leur fonction et permettent de conserver la stabilité du tronc lors de mouvements.

Les avantages d’une stabilité du tronc optimale

  1. Réduire les risques de blessures traumatiques
  2. Soulager et prévenir les douleurs au dos et au cou
  3. Réduire les risques de chronicité et de récidives de douleurs lombaires (avoir toujours mal au dos ou de plus en plus souvent)
  4. Améliorer la posture (la faiblesse des stabilisateurs entraîne la posture voûtée)
  5. Améliorer les performances sportives
  6. Améliorer la capacité respiratoire
  7. Améliorer l’apparence physique

Routine de stabilisation du tronc (gainage)

Une routine rapide d’exercices spécifiques pourra rapidement faire une différence dans la gestion de votre douleur au dos. Combinée aux soins chiropratique, cette série d’exercices favorisera un rétablissement rapide et durable de votre problème lombaire.

Soyez patients, cette routine devrait débuter après la phase de soins de soulagement (en phase de correction), lorsque la période de douleur aiguë est terminée.

Tous les exercices doivent être faits LENTEMENT et doivent être combinés à une respiration lente et profonde.

Cet entraînement de stabilisation du tronc (core training) convient parfaitement aux débutants. Toutefois, si une douleur apparaît ou s’aggrave, il est préférable de consulter votre chiropraticien pour qu’il vous aide à adapter l’exercice à votre état.

Respectez toujours les limites de votre corps, soyez à l’écoute. N’hésitez pas à visionner des vidéos tutoriels pour plus de précisions.

1) La planche basse (Low planck)

La planche basse s’exécute sur les avant-bras.
Commencez dans une position à 4 pattes et descendez sur les avant-bras.
Gardez les coudes alignés avec les épaules.
Étendez les jambes derrière en gardant appui sur les orteils ou les genoux selon votre capacité.
Bien pousser sur les coudes pour garder le haut du dos engagé.
Il est important de conserver une ligne droite entre la tête et les jambes, tout en gardant la courbe naturelle du bas du dos.
Pensez à allonger la colonne vertébrale.
Gardez la tête alignée avec la colonne, regardez le bout de vos doigts.
Conservez la position aussi longtemps que possible en mettant le focus sur la contraction de vos abdominaux (rentrez le nombril).
Gardez les épaules loin des oreilles, détendez la mâchoire.
Respirez en engageant les abdominaux!

2) Le pont (Bridge ou demi-pont)

Couchez-vous sur le dos.
Imprimez le haut du dos et les bras sur le sol.
Positionnez vos pieds à la largeur du des hanches.
À l’expiration, soulevez les fesses du sol en dépliant les hanches vers le ciel.
Prenez appui sur la plante des pieds et le haut du dos.
Conservez la position aussi longtemps que possible.
Attention de ne pas laisser les fesses s’affaisser.
Respirez en engageant les abdominaux!

3) Le chat (+ chameau)

Commencez en position 4 pattes.
Placez les mains à la largeur des épaules et les genoux à la largeur des hanches.
Creusez le dos en inspirant profondément et en relevant la tête.
En expirant, dirigez-vous vers un dos rond (chameau).
Engagez les abdominaux.
Regardez au sol.
Revenez à la position initiale en creusant légèrement le dos.
Répétez 10 à 15 fois en conservant une respiration profonde et lente.

4) L’extension croisée (Bird Dog)

Commencez dans la position à 4 pattes.
Placez les mains à la largeur des épaules et les genoux à la largeur des hanches.
Pour cet exercice, il est important d’engager les abdominaux (le transverse principalement) et le plancher pelvien afin de stabiliser le bassin en position neutre (à mi-chemin entre le chat et le chameau de l’exercice #3), pensez à rentrer le nombril.
Allongez la colonne vertébrale.
En inspirant, levez lentement une jambe et le bras opposé.
Tenez la position 10 secondes.
En expirant, revenez à la position initiale.
Répétez de l’autre côté.
Faire 5 à 10 répétitions.
Si vous avez de la difficulté, commencez avec un seul membre (bras ou jambe).

Pour une démonstration vidéo:
https://youtu.be/HjGVRC2sRhk

5) Le dead bug (l’insecte sur le dos)

Couchez-vous sur le dos et relevez les genoux à 90 degrés (les genoux sont pliés et alignés avec les hanches).
Levez les bras au ciel.
Assurez-vous de garder les épaules loin des oreilles.
Relaxez la mâchoire.
Dans un mouvement lent, étendez une jambe et le bras opposé en inspirant.
On arrête la descente des membres lorsqu’on sent que le dos n’est plus au neutre.
Ramenez doucement à la position initiale en expirant.
Répétez du côté opposé.
Faire 1 à 3 séries de 5 à 10 répétitions par côté.

6) La flexion croisée

Couchez-vous sur le dos, les jambes étendues.
Assurez-vous de ne pas imprimer le dos au sol et de le garder engagé tout au long du mouvement afin de stabiliser la colonne vertébrale et le bassin.
En inspirant, relevez le genou vers vous.
Créer une petite pression avec la main opposée sur le genou afin d’engager le grand droit.
Revenez à la position initiale.
Répétez de l’autre côté.
Faire 1 à 3 série de 10-15 répétitions par côté.

7) L’alpiniste (Mountain Climber)

Commencez en position de la planche haute (appui sur les mains).
Placez les mains sous les épaules.
Conservez une ligne droite entre la tête et les pieds (ne pas monter ou descendre les fesses) en conservant la courbe naturelle du bas du dos.
En expirant, amenez lentement le genou vers le coude du même côté.
Revenez à la position de départ en inspirant.
Pensez à engager les abdominaux en roulant le bassin vers l’avant légèrement.
Attention de bien regarder le bout des doigts et de décoller les épaules des oreilles.
Faire 1 à 3 séries de 10-15 répétitions par côté.

N’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. N’oubliez pas que le renforcement des stabilisateurs doit se faire lorsque la douleur aiguë est disparue.

Ce type de routine contribuera à réduire le risque de récidive de votre problème lombaire.

Vous n’avez pas mal au dos? Bonne nouvelle! Sachez que cette routine vous sera aussi bénéfique puisqu’elle réduit les risques de blessures traumatiques ainsi que les risques d’incontinence ou de descente d’organe.

 

Remerciements à Maude-Émilie Auger, entraîneure chez Maude-Émilie Inspiration 7.0, pour la collaboration.

Références telles que consultées le 3 février 2021.

https://chiropractic.ca/fr/blogue/4-exercices-a-eviter-si-vous-avez-mal-au-dos-et-quoi-faire-a-la-place/

https://www.runtastic.com/blog/en/10-moves-strengthen-core/

https://www.thejoint.com/2018/08/01/core-concepts-3-exercises-for-spinal-stability

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3 résolutions à prendre en 2021 pour se libérer d’un mal de dos

Venez-vous de terminer une [autre] année parsemée d’inconforts quotidiens et de maux de dos?

Auriez-vous envie de dormir et vous lever sans douleurs?

Aimeriez-vous être en mesure de jouer avec vos enfants ou vos petits-enfants sans craindre de « barrer »?

Souhaiteriez-vous retourner sur le terrain de golf, patiner ou même skier à nouveau sans avoir peur d’en payer le prix fort le lendemain?

Et si 3 résolutions simples pouvaient vous aider à faire tout ça en 2021?

Résolution # 1 : Visitez votre chiro pour votre mal de dos.

Si vous souhaitez vous débarrasser une bonne fois pour toute de vos maux de dos, vous aurez besoin d’aide. Les maux de dos sont des symptômes dont les causes peuvent être nombreuses.

Pour enfin se libérer d’un mal de dos, il est logique de régler cette cause sous-jacente.

Sans quoi, vous ne soulagerez que temporairement vos douleurs, qui ne reviendront que plus fréquemment et plus intensément.

Le chiropraticien détient une expertise unique sur les problèmes neuro-musculo-squelettiques, dont le mal de dos.

En plus de traiter efficacement la plupart des maux de dos, il est en mesure de vous guider pour éviter que votre problème ne récidive et pourra, par le fait même, vous offrir ses conseils pour améliorer votre santé globale.

Avoir plus d’énergie et de vitalité pour 2021, n’est-ce pas là un bel objectif?

Résolution #2 : Bouger pour soulager votre mal de dos.

L’activité physique est une excellente façon d’optimiser le processus de guérison que vous aurez enclenché en visitant votre chiropraticien.

Bouger, c’est améliorer la capacité d’adaptation de votre corps et renforcer la musculature de façon à réduire le risque de récidive.

L’activité physique permet aussi de libérer des endorphines, les hormones du bien-être, qui auront pour effet de soulager les douleurs.

En résumé, le mouvement vous aidera sur 2 fronts :

  • Renforcer et assouplir votre corps
  • Soulager la douleur en libérant des hormones de bien-être (les endorphines sont des molécules de la famille de la morphine).

Il faut toutefois être prudent lorsqu’on commence à faire de l’activité physique en présence de douleurs au dos.

– L’activité en question ne doit pas aggraver votre douleur, respectez TOUJOURS vos limites.
– Il est préférable de démarrer en douceur et d’augmenter graduellement la fréquence et l’intensité.
Être accompagné par un professionnel est toujours une bonne idée. Il peut s’agir de votre chiropraticien, qui vous saura vous recommander un sport approprié ou une série d’exercices personnalisés, ou encore un expert du mouvement comme le kinésiologue.

En débutant une activité physique dans le but de réduire vos maux de dos, vous aurez 2 objectifs principaux :

  1. Renforcer la musculature, particulièrement les muscles stabilisateurs profonds comme les abdominaux et les dorsaux.
    Les exercices au poids de corps comme la planche sont parmi les plus efficaces pour redonner de la force globale au corps. Les Pilates et le yoga reposent sur ce type d’exercice, c’est possible de l’adapter aux gens souffrant de maux de dos.
  2. Assouplir le corps.
    Les douleurs peuvent être causées, aggravées ou peuvent même engendrer des spasmes musculaires et des tensions. Conserver la souplesse du corps en faisant des étirements tous les jours optimise le processus de guérison.
    Pour en savoir plus sur les différents types de mouvement et sur les activités qui permettent de les travailler, consultez cet article.

Résolution # 3 : Observez-vous au quotidien.

Une fois que vous aurez entrepris un traitement avec votre chiropraticien, vous auriez tout intérêt à porter une attention particulière aux gestes et postures qui pourraient ralentir le processus de guérison, voire anéantir complètement tous vos efforts.

Voici quelques gestes et postures qui contribuent le plus souvent à l’entretien d’un problème de dos.

  • Dormir sur le ventre
  • Une mauvaise technique de pelletage. Par ici pour lire l’article.
  • Le fauteuil de type « La-Z-boy »
  • Passer l’aspirateur
  • Soulever une charge (dont un enfant)
  • Tenir son téléphone intelligent. Par ici pour l’article.
  • Croiser les jambes
  • Se tenir debout ou assis en s’affaissant (épaule voûtées)
  • La position assise au bureau. Par ici pour lire l’article.
  • La position au volant
  • Porter des souliers à talons hauts
  • Porter un sac très lourd sur une épaule

Ces petits gestes peuvent paraître inoffensifs, mais détrompez-vous. Lorsqu’ils sont cumulés, ils entretiennent le problème, ralentissent la guérison et peuvent même être à l’origine de votre mal de dos.

Jetez un œil sur cette image qui relate les différents facteurs de risque des douleurs lombaires. Peut-être y trouverez-vous la cause de vos problèmes?

En vous fixant un seul objectif (soulager son mal de dos) et en le décortiquant en petites tâches (suivre un traitement chiropratique + bouger + s’observer au quotidien), vous aurez de meilleures chances d’obtenir des résultats concrets.

C’est bien souvent le piège des résolutions : on en prend trop, on ne le subdivise pas en tâches et on finit par laisser tomber.

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Maux de dos et relations sexuelles : nos meilleures astuces

Trouvez dans cet article, des trucs et astuces pour éviter les blessures au dos ou au cou lors des relations sexuelles. Que vous soyez un homme ou une femme, certaines positions peuvent aggraver un problème de dos ou de cou. Soyez renseigné et prévenez les lendemains difficiles.

Vos douleurs au dos ou au cou nuisent à vos relations sexuelles? Vous n’êtes pas seul dans cette situation. Les patients sont parfois gênés de parler de ce genre de problème avec leur chiropraticien, mais il n’est pas rare que les douleurs vertébrales impactent sur la qualité et la fréquence des relations sexuelles.

Jusqu’à 84 % des hommes souffrant de lombalgie (douleur au bas du dos) rapportent une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles et affirment que le coït aggrave leur douleur.

L’activité sexuelle est un indicateur reconnu de la qualité de vie. Alors, ne laissez pas votre mal de dos gâcher vos moments intimes.

Jetez un œil à nos meilleures astuces pour une vie sexuelle épanouie et sans douleur!

1. Consultez en chiropratique. Avant toute chose, il est primordial de connaître et traiter la cause de vos douleurs. Souffrez-vous d’une dysfonction articulaire, d’une hernie discale ou d’une entorse musculaire?

L’ajustement chiropratique (manipulation vertébrale) :

  • Corrige les subluxations (dysfonctions articulaires) à l’origine de la plupart des problèmes de dos
  • Restaure la biomécanique normale de la colonne vertébrale
  • Améliore les amplitudes de mouvement du dos, du cou, du bassin et des hanches
  • Optimise les fonctions nerveuses de la moelle épinière et du cerveau — ce qui facilite la communication entre vos organes sexuels et votre cerveau
  • Détend les muscles
  • Augmente la flexibilité
  • Peut améliorer la fonction respiratoire (mouvements des côtes, tensions dans les muscles respiratoires, etc.)

Aussi, une étude présentée à l’International Research and Philosophy Symposium tenu au Sherman College of Straight Chiropractic en 2016 a démontré que l’ajustement vertébral améliorait les différentes fonctions cérébrales, particulièrement celles liées aux ondes alpha, ondes associées à la détente, la relaxation, la santé et la guérison.

Il peut arriver qu’une relation sexuelle soit la cause de l’apparition d’une douleur, mais aussi de son aggravation ou de sa réactivation. Régler la cause du problème réduit les risques de récidives. Vous vous sentirez moins fragilisé et pourrez profiter pleinement du moment sans craindre de vous blesser à nouveau.

2. Attendez le bon moment. Sans vouloir être rabat-joie, nous vous conseillons d’attendre que la phase aiguë (environ 72 heures) de votre problème soit terminée avant de reprendre votre vie sexuelle. Par la suite, allez-y progressivement et surtout respectez vos limites et écoutez votre corps.

3. Choisissez les bonnes positions. Règle générale, la position sur le ventre est à proscrire pour tous les types de problèmes vertébraux (cou et bas de dos). La position sur le dos est généralement la plus confortable pour les personnes souffrant de douleurs vertébrales.

Quelques études ont été menées sur le sujet au cours des dernières années, dont deux par Stuart McGill, à l’Université de Waterloo, en Ontario. À la lumière des résultats, les chercheurs ont recommandé des postures à adopter en fonction du type de douleurs lombaires. Voici les résultats.

Les positions à éviter chez les hommes

  • Intolérants à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté) et le missionnaire sur les avant-bras.
  • Intolérants à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : le missionnaire sur les mains et la levrette (partenaire du dessous sur les avant-bras).
  • Intolérants au mouvement : la levrette (partenaire du dessous sur les mains).

Les positions à éviter chez les femmes

  • Intolérantes à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : le missionnaire (le partenaire du dessus sur les avant-bras et la partenaire du dessous a les hanches et genoux fléchis) et la levrette sur les avant-bras.
  • Intolérantes à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : la levrette sur les mains et la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté).

4. Optez pour le confort. N’hésitez pas à utiliser des accessoires (oreiller, coussin, couvertures, etc.) pour améliorer votre confort. Ne restez pas trop longtemps dans la même position, particulièrement si vous ressentez un inconfort.

5. Mettez toutes les chances de votre côté. Détendez la musculature avant la relation en prenant une douche chaude, en exécutant quelques étirements ou en recevant un massage. Après la relation, vous pouvez appliquer de la glace si vous en ressentez le besoin. Évitez de prendre des antidouleurs avant la séance, vous ne serez pas en mesure de bien écouter votre corps et pourriez aggraver votre problème. Pourquoi ne pas échanger un massage aux huiles essentielles qui favorisent la détente musculaire comme la gaulthérie ou la menthe poivrée?

6. Discutez avec votre partenaire. Le sujet n’a pas à être tabou. Votre partenaire doit connaître et comprendre la nature de votre problème pour mieux vous aider et vous soutenir. Aussi, vous ressentirez moins de pression.

7. Discutez-en avec votre chiropraticien. Votre docteur en chiropratique vous prodiguera des conseils plus personnalisés. Il connaît votre colonne vertébrale et pourra vous guider tout au long de votre rétablissement.

Bonne Saint-Valentin!

 

Références
Sidorkewicz, Natalie, et Stuart M. McGill, « Male Spine Motion During Coitus: Implications for the Low Back Pain Patient », Spine 39.20, 2014, p. 1633–1639.
Maigne et coll., « Assessment of sexual activity in patients with back pain compared with patients with neck pain », Clinical Orthopaedics and Related Research, avril 2001, p. 82-87.
McGill et coll., « Documenting female spine motion during coitus with a commentary on the implications for the low back pain patient », European Spine Journal, mars 2015, p. 513-520.
https://naturalnewsblogs.com/neuroplasticity-improving-brain-function-with-chiropractic-care/, consulté le 15 janvier 2018.

Categories Soyez Ajustés

La science se prononce : les médicaments opioïdes, inefficaces pour les maux de dos

Voilà une découverte qui fait sourire les chiropraticiens. Une étude scientifique vient enfin appuyer ce que nous constatons régulièrement dans nos bureaux. Des centaines de patients se présentent avec des maux de dos qui persistent malgré la prise d’analgésiques opioïdes (Percocet, OxyContin…)

Les résultats de l’étude sont passés un peu inaperçus, pourtant les opiacés se sont souvent montrés inefficaces pour les douleurs lombaires de près de 8000 participants.1 Il s’agit là d’un élément qui tend à prouver que nous avons raison depuis longtemps : on ne peut pas simplement masquer les maux de dos. Il faut traiter la cause.

 

Des résultats peu reluisants…

Le New York Times a publié un article au sujet de l’étude en question.2 Les résultats sont clairs, les opiacés n’apportent pas de soulagement réel. Les médicaments soulageaient légèrement la douleur, mais les effets n’étaient pas significatifs sur le plan clinique. De plus, ils n’amélioraient pratiquement pas l’incapacité. Des doses plus importantes semblaient offrir de meilleurs résultats, mais les taux d’abandon étaient élevés (jusqu’à 75 %) en raison des effets secondaires indésirables ou de l’inefficacité du médicament. Le soulagement rapporté était finalement comparable à celui des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) de type Aspirin.2

Bien que l’étude en soi n’apporte aucune recommandation de meilleures solutions pour les douleurs au bas du dos, l’auteur principal, Andrew McLachlan, souligne l’importance de l’activité physique dans la récupération.2

 

Épidémie de lombalgie au Canada

Les douleurs au bas du dos sont un véritable fléau au Canada et dans l’ensemble des pays industrialisés, où la population est de plus en plus sédentaire. Dans le cadre d’une étude canadienne, 5 personnes sur 10 avaient souffert de douleurs lombaires à l’intérieur d’une période de six mois et il avait été déterminé que jusqu’à 85 % de la population active peut s’attendre à souffrir de lombalgie à un moment ou à un autre. Toutefois, le chiropraticien est outillé pour intervenir efficacement. Il a été démontré que « les patients traités au moyen d’une combinaison d’ajustements et d’exercices ont fait état d’une amélioration importante lors des suivis de trois et douze mois, un élément déterminant, car le taux de récurrence est élevé en matière de lombalgie. » 3

 

Les preuves sont là : faites appel à votre chiropraticien!

D’autres études ont démontré la grande efficacité de la chiropratique dans le traitement des douleurs lombaires. Une d’entre elles mentionne notamment qu’il est possible de recommander avec confiance l’utilisation des manipulations de la colonne vertébrale en tant que traitement des douleurs au bas du dos et des douleurs au cou. Alors si vous souffrez de maux de dos, oubliez les opiacés, ayez plutôt le réflexe chiropratique! C’est la science qui vous le dit.

 

 

Traduction et adaptation d’un article de l’Australian Spinal Reseach Foundation : https://spinalresearch.com.au/studies-find-opiods-often-ineffective-back-pain/

Références :

[1] Christina Abdel Shaheed et coll., Efficacy, Tolerability, and Dose-Dependant Effects of Opioid Analgesics for Low Back Pain: A Systematic Review and Meta-Analysis, JAMA Internal Medicine, 2016

[2] Nicholas Bakalar, Opioids Often Ineffective for Low Back Pain, New York Times, 25 mai 2016

[3] Douleurs lombaires : une épidémie au Canada, Association chiropratique canadienne

[4] Andrew M Briggs et Rachelle Buchbinder, Back pain : a National Priority Area in Australia?,   Medical Journal of Australia, 2009

[5] Gert Bronfort et coll., Efficacy of spinal manipulation and mobilization for low back pain and neck pain: a systematic review and best evidence synthesis, The Spine Journal, 2004.

 

Categories Bougez mieux

Remède miracle et éprouvé contre la sédentarité

Vous êtes-vous déjà demandé s’il est normal pour l’être humain de rester assis durant plusieurs heures? Croyez-vous que l’humain a évolué depuis l’homme des cavernes jusqu’à nos temps modernes pour se retrouver en position accroupie sur une chaise la majeure partie de son temps? La réponse, nous la connaissons tous : évidemment, non! Bien que nous ayons une remarquable capacité d’adaptation à notre environnement, nous ne sommes pas faits pour la sédentarité.

À vrai dire, la sédentarité est maintenant considérée comme le fléau de notre temps. Il ne s’agit pas seulement des risques de développer des douleurs au dos et au cou, ce sont tous les systèmes qui sont affectés par la position assise et le manque d’activité physique : systèmes cardiovasculaire, respiratoire, lymphatique, hormonal, digestif et neuro-musculo-squelettique. Vous ne serez pas surpris si on vous dit que les heures passées assis seraient aussi dangereuses que le tabagisme. (1)

Heureusement, il y a une bouée de sauvetage!

Vous l’aurez deviné, il n’y a pas de pilule miracle contre la sédentarité. La solution est simple : IL faut bouger et rester le moins longtemps assis. Plus précisément, il faudrait bouger au moins une heure par jour pour réduire les risques de morbidité associés à la sédentarité. C’est la conclusion à laquelle est venue une équipe de scientifiques dans le cadre de la publication de l’analyse de 16 autres études (2) ayant porté sur le comportement sédentaire et le risque de décès de plus d’un million de personnes. Tout un soulagement… surtout que vous êtes probablement en train de lire ça à l’écran… assis.

Les chercheurs ont découvert qu’au moins une heure d’activité physique modérée par jour (par exemple, vélo à 15 km/h ou marche rapide) aide à réduire le risque accru de décès lié à un style de vie sédentaire. Ils en sont venus à la conclusion qu’une heure d’activité physique par jour contrebalance les effets négatifs de huit heures par jour en position assise, ce qui est pratique courante dans les bureaux. Toutefois, cette heure d’activité physique ne serait pas suffisante pour compenser plus de huit heures assis. (2) Pensez-y, huit heures sont vite passées lorsqu’on additionne les temps de repas, de travail, de transport, de télévision, de tablette et de lecture.

L’exercice peut-il réellement renverser les dommages?

Les résultats de l’étude présentés plus haut sont probants : il faut bouger! Par contre, comme le souligne la méta-analyse (2), bien des gens passent plus de huit heure assis dans une journée. Une heure d’exercice physique n’est donc pas suffisante pour la majorité des gens. C’est d’ailleurs le son de cloche d’autres chercheurs. Par exemple, la American Heart Association affirme que l’exercice n’est pas un antidote pour les heures trop nombreuses passées en position assise et qu’il faut aussi trouver des moyens de diminuer le temps de sédentarité. (3)

L’idée est la même dans un rapport publié en 2014 dans les Mayo Clinic Proceedings; les chercheurs en sont venus à la conclusion que deux heures en position assise annulent les avantages cardiovasculaires d’un exercice de 20 minutes. (4)

Autrement dit, ce n’est pas un ou l’autre. Il faut bouger plus et s’asseoir moins si on veut vivre longtemps et en santé! Pas plus compliqué que cela.

 

Comment diminuer le temps passé en position assise

Comme la sédentarité est maintenant reconnue comme aussi dangereuse que le tabagisme, il faut saisir chaque occasion d’intégrer l’activité physique dans nos vies. Vous n’êtes pas obligé de vous inscrire à un marathon… Il suffit d’un peu de créativité et de bouger à votre rythme en augmentant graduellement l’intensité.

Voici quelques idées pour éviter de vous asseoir :

  • Réunions marchées
  • Postes de travail debout (certains vont encore plus loin en intégrant un tapis roulant sous leur bureau !)
  • Pauses sur rouleau de mousse (« foam roll » que vous trouverez dans tous les magasins sportifs)
  • Entraînements Fartlek si vous voulez rendre votre course ou marche rapide plus amusante
  • Stationnez la voiture plus loin et marchez jusqu’au travail.
  • Faites quelques squats, jumping-jacks et lunges pour prendre une pause de votre chaise et vous refroidir vos neurones.

 

Il se peut qu’éviter de trop vous asseoir représente tout un défi pour vous, particulièrement si vous avez un emploi de bureau. Saisissez toutes les occasions qui se présentent et créez-en de nouvelles au fur et à mesure. Prenez-le comme n’importe quel autre défi; allez-y graduellement et trouvez-vous un groupe de soutien (amis ou famille) pour vous encourager et partager votre défi santé.

 

 

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible au : https://draxe.com/too-much-sitting/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=aug_29_newsletter_a

Références:

  1. Ding et coll. Traditional and Emerging Lifestyle Risk Behaviors and All-Cause Mortality in Middle-Aged and Older Adults: Evidence from a Large Population-Based Australian Cohort. PLoS Med 12(12) : e1001917. doi : 10.1371/journal.pmed.1001917
  2. Ekelund et coll. Does physical activity attenuate, or even eliminate, the detrimental association of sitting time with mortality? A harmonised meta-analysis of data from more than 1 million men and women. Lancet. 2016 (septembre) 24; 388 (10051) : 1302-10.
  3. Deborah Rohm Young. Sedentary Behavior and Cardiovascular Morbidity and Mortality : A Science Advisory From the American Heart Association. Circulation 2016 (octobre) 14 ; 134
  4. http://www.mayoclinicproceedings.org/pb/assets/raw/Health%20Advance/journals/jmcp/jmcp_pr89_7_1.pdf

 

 

Categories Soyez Ajustés

Nouvelle étude : Usure prématurée à la colonne vertébrale sans douleurs

PAS DE SYMPTÔMES… DONC TOUT VA BIEN?

  Tout le monde connait l’expression « il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais combien l’appliquent vraiment quand il est question de prendre soin du système le plus important de leur corps – le système neurovertébral? Vous savez, celui qui se trouve dans votre dos et votre cou…

 Malheureusement, la très grande majorité des gens minimise l’importance de la colonne vertébrale. Ils la croient en bonne santé puisqu’ils ne ressentent pas de douleur au dos ni au cou, mais ne s’en préoccupent guère autrement. Pourtant, les faits sont probants : il est possible de souffrir d’une sérieuse dégénérescence vertébrale sans avoir mal.

 Les conclusions d’une étude de 2015 (1) viennent soutenir ces dires en démontrant à quel point il est fréquent qu’une personne moyenne souffre d’une mauvaise santé vertébrale sans nécessairement ressentir de la douleur ni même présenter d’autres symptômes.

 Voici quelques observations importantes effectuées dans le cadre de l’étude :

 37 % des personnes asymptomatiques (sans douleur ou autre symptôme) dans la vingtaine présentent une dégénérescence discale; le résultat monte à 96 % pour les octogénaires asymptomatiques.

  • 30 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent un bombement discal; le résultat monte à 84 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 29 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une protrusion discale (une sorte de hernie discale); le résultat monte à 40 % pour les octogénaires asymptomatiques.
  • 19 % des personnes asymptomatiques dans la vingtaine présentent une fissure annulaire (déchirure du tissu intervertébral); le résultat monte à 29 % pour les octogénaires asymptomatiques.

 Le fait que tant de personnes ne ressentent pas de douleur malgré les lésions à leur colonne vertébrale démontre que les symptômes ne sont pas les seuls indicateurs auxquels se fier pour évaluer la santé. Il est primordial de regarder l’ensemble de la fonction lorsqu’on vise un niveau de santé élevé. Voilà le rôle de votre chiropraticien de famille. C’est d’ailleurs une évaluation approfondie de la colonne vertébrale qui permet de détecter rapidement les dérèglements – nommées subluxations vertébrales –  et de s’en occuper avant même qu’ils ne soient douloureux et qu’ils entrainent des problèmes de santé plus graves.

 Ainsi, les constats de cette étude viennent supporter l’idée que tous les bébés, enfants et adultes doivent être évalués régulièrement afin de vérifier la présence de subluxations pour enrayer les risques de problèmes neuro-musculo-squelettiques de la colonne vertébrale et, par le fait même, aider à prévenir d’importants dégâts neurologiques!

 

Référence

  1. Brinjikji et al. Systematic literature review of imaging features of spinal degeneration in asymptomatic populations. American Journal of Neuroradiology avril 2015; 36(4):811-6

 

Categories Pensez mieux

L’incroyable pouvoir d’autoguérison du corps humain

Voici une histoire qui saura en inspirer plusieurs d’entre vous. Une histoire extraordinaire à propos du potentiel de guérison du corps, de la force de l’intelligence innée qui nous habite et du pouvoir de l’esprit sur la guérison. Il s’agit du témoignage de Dr Joe Dispenza, un chiropraticien de très grande renommée en Californie.

 

« Pour certains d’entre nous, les prises de conscience ne se font qu’avec un choc brutal. En 1986, j’ai eu ce choc brutal. Par une belle journée d’avril dans le sud de la Californie, j’ai eu le privilège de me faire heurter par un VUS lors d’un triathlon à Palm Springs. Ce moment a changé ma vie et m’a propulsé dans toute une aventure. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais ouvert depuis relativement peu de temps un centre de chiropratique à La Jolla, en Californie, et je m’étais entraîné avec ardeur pendant des mois en vue de ce triathlon.

 

J’avais terminé le segment de natation et j’avais commencé la portion de vélo de la course lorsque c’est arrivé. J’arrivais à un tournant délicat; je savais que nous empruntions une route où il y avait de la circulation automobile. Un policier, qui faisait dos au trafic, m’a fait signe de tourner à droite et de poursuivre mon chemin. Comme je donnais tout ce que j’avais et que j’étais concentré sur la course, je n’ai jamais quitté des yeux l’officier. En dépassant deux cyclistes sur ce coin, un Bronco rouge à quatre roues motrices qui roulait à environ 90 km/h a frappé mon vélo par l’arrière. Avant que j’aie réalisé ce qui était en train de se passer, j’étais projeté dans les airs puis j’atterrissais directement sur le dos. À cause de la vitesse du véhicule et des lents réflexes de la dame âgée qui conduisait le Bronco, le VUS a poursuivi son chemin vers moi et j’ai rapidement été réuni avec son pare-chocs. J’ai rapidement agrippé le pare-chocs afin de ne pas me faire écraser et d’éviter de passer entre le métal et l’asphalte. J’ai ainsi été traîné pendant un moment avant que la conductrice se rende compte de ce qui arrivait. À ce moment, elle a freiné abruptement et j’ai donc été projeté sans contrôle sur une vingtaine de mètres.

 

J’ai appris rapidement que je m’étais cassé six vertèbres : fracture par compression des vertèbres thoraciques 8, 9, 10, 11 et 12 et de la vertèbre lombaire 1 (des omoplates aux reins). Les vertèbres de la colonne sont empilées comme des blocs individuels et, lorsque j’ai atterri sur le sol avec une grande force d’impact, elles se sont écrasées. La huitième vertèbre thoracique, le segment supérieur de ma fracture, avait été comprimée à plus de 60 % et l’arche circulaire qui contient et protège la moelle épinière était brisée et avait désormais une forme de bretzel. Lorsqu’une vertèbre se comprime et se fracture, l’os doit aller quelque part. Dans mon cas, une grande partie des fragments s’est dirigée à l’arrière vers ma moelle épinière. La situation n’était pas reluisante.

 

Comme si j’étais en plein cauchemar, je me suis réveillé le lendemain matin avec tout un éventail de symptômes neurologiques et diverses douleurs : différents degrés d’engourdissement, des picotements, une certaine perte de sensation dans les jambes en plus de difficultés à contrôler mes mouvements. Après avoir subi les prises de sang, radiographies, tomodensitogrammes et IRM à l’hôpital, le chirurgien m’a montré les résultats et, la mine sombre, m’a annoncé la nouvelle : afin de contenir les fragments d’os qui se trouvaient maintenant sur ma moelle épinière, je devais me faire implanter une tige de Harrington. Pour se faire, il faudrait couper les parties arrière des vertèbres de deux à trois segments au-dessus et en dessous des fractures puis visser et serrer deux tiges en acier inoxydable de 30 centimètres de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ensuite, il faudrait gratter des fragments de ma hanche et les coller sur les tiges. Il s’agissait d’une opération importante, mais j’aurais au moins une chance de marcher de nouveau. Malgré tout, je savais que je resterais quelque peu handicapé et que je devrais vivre avec une douleur chronique pour le reste de ma vie. Il va sans dire que je n’étais pas chaud à l’idée.

 

Mais si je refusais la chirurgie, la paralysie semblait certaine. Le meilleur neurologue de la région de Palm Springs, qui était de l’avis du premier chirurgien, m’a dit qu’à sa connaissance aucun autre patient dans ma situation aux États-Unis n’avait refusé la chirurgie. L’impact de l’accident avait comprimé ma vertèbre T8 en lui donnant une forme de coin qui empêcherait ma colonne vertébrale de supporter le poids de mon corps si je me levais; ma colonne s’effondrerait en poussant les débris d’os dans la moelle épinière et en causant ainsi la paralysie instantanée de la poitrine aux pieds. Cette option n’était guère plus alléchante.

 

J’étais peut-être jeune et audacieux à ce moment dans ma vie, mais j’ai décidé d’aller à l’encontre du modèle médical et des recommandations des experts. Je crois qu’il se trouve à l’intérieur de chacun de nous une intelligence, une conscience invisible, qui donne la vie. Elle nous supporte, maintient, protège et guérit en tout instant. Elle crée près de cent mille milliards de cellules spécialisées (à partir de seulement 2), elle fait battre notre cœur des centaines de milliers de fois par jour, elle peut organiser des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule chaque seconde – et ce n’est qu’un aperçu de ses nombreuses fonctions exceptionnelles. Je me suis dit que si cette intelligence était vraie et qu’elle mettait à mon profit ses capacités remarquables de façon délibérée, attentive et aimante, alors je devrais détourner mon attention du monde extérieur et commencer à regarder vers l’intérieur et entrer en contact avec elle – développer une relation avec elle.

 

Ainsi, même si intellectuellement je comprenais que le corps a souvent la capacité de se guérir lui-même, j’avais alors l’occasion d’appliquer la totalité de ma philosophie et de l’approfondir pour créer une véritable expérience de guérison. Et puisqu’il était hors de question que j’aille où que ce soit ou fasse quoi que ce soit d’autre que de rester allongé sur le ventre, j’ai pris deux décisions. La première, je placerais chaque jour consciemment toute mon attention dans cette intelligence à l’intérieur de moi et je lui donnerais un plan, un programme, une vision, avec des ordres précis, et je confierais ma guérison à cet esprit supérieur doté d’un pouvoir infini afin de lui permettre d’effectuer la guérison pour moi. Et la deuxième, je ne laisserais effleurer mon esprit aucune pensée que je ne voulais pas voir se concrétiser.

 

Neuf semaines et demie à la suite de l’accident, je me suis levé et j’ai repris le chemin de ma vie – sans plâtre ni chirurgie. Je m’étais complètement rétabli. J’ai recommencé à voir des patients après 10 semaines, puis à m’entraîner et à soulever des poids, tout en poursuivant ma réadaptation, après 12 semaines. J’ai découvert que j’étais moi-même un placébo. Et aujourd’hui, 30 ans après l’accident, je peux sincèrement dire que je n’ai pratiquement jamais eu mal au dos depuis. »

 

Cette histoire semble invraisemblable, mais elle est bien vraie. Dr Dispenza a fait l’expérience de ce que peu d’entre nous expérimentent au cours d’une vie; l’autoguérison consciente.

 

Sachez que le partage de cette histoire ne se veut en aucun cas un appel à aller contre les recommandations des experts. Nous avons cru bon de vous la partager pour vous inspirer à être davantage à l’écoute de votre corps et à avoir confiance en vos capacités de guérison naturelle. Le potentiel de guérison en chacun est immense. Il suffit parfois seulement de le reconnaitre et de le laisser s’exprimer pour que les petits miracles, comme les grands, puissent arriver.

 

 

 

Article original disponible en anglais au http://www.healyourlife.com/how-i-healed-myself-after-breaking-6-vertebrae

 

 

Categories Soyez Ajustés

8 effets insoupçonnés d’une mauvaise posture

Bas du dos creux, ventre flasque, épaules arrondies, tête penchée vers l’avant… vous reconnaissez quelqu’un ? Plus ou moins flatteur comme portrait, sans compter les maux de dos, de cou et de tête qui apparaissent tôt ou tard.  Mais bien au-delà de l’esthétique, votre mauvaise posture entraîne son lot d’effets secondaires néfastes pour la santé. Voici 8 excellentes raisons de soigner votre posture peu importe votre âge.

1.      Système nerveux irrité

Une mauvaise posture crée un stress immense sur la colonne vertébrale et lui fait perdre de sa flexibilité. L’exemple parfait est celui d’un vieillard qui, au fil du temps, est devenu figé dans cette posture recourbée. Évidemment, ce genre de situation est évitable si on prend soin de sa posture dès un jeune âge.

Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on adopte une mauvaise posture, les multiples articulations de la colonne deviennent dysfonctionnelles et créent de l’irritation au système nerveux. Ceci affecte la capacité du cerveau à bien communiquer avec le corps. Cette connexion corps-cerveau est évidement primordiale pour un bon fonctionnement général de tous les organes et une bonne santé globale.

C’est donc dire que si votre posture se dégrade, votre santé globale se dégrade aussi et ce, peu importe votre âge.

2.      Mode de survie constant

Une mauvaise posture signifie aussi une sollicitation constante de certains muscles qui sont nécessaires en état de survie. Par exemple, si vous êtes assis, les muscles psoas sont rétractés, comme si vous étiez en train de vous enfuir à la course. Lorsque votre cerveau détecte une contraction soutenue de ces muscles, il entre graduellement en mode « fuite ou attaque » et enclenche une cascade de réactions physiologiques telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone de stress).

3.      Amplification d’émotions négatives

Comme l’explique la psychologue sociale, Dre Amy Cuddy PhD, dans sa présentation sur TED Talks « Votre langage corporel forge qui vous êtes », la posture que vous adoptez peut littéralement affecter la biochimie de votre cerveau et vos hormones. Ainsi, une posture recourbée indique au corps un comportement replié, renfermé et effacé, ce qui cause et amplifie des sentiments de dépression, d’isolation, de baisse d’énergie et de diminution de la confiance en soi.

 

4.      Langage corporel nuisible

Si vous optez pour une posture affaissée, cela n’affectera pas que votre humeur et votre attitude, vous verrez aussi une incidence sur la manière dont les autres vous perçoivent. Si votre patron entre dans votre bureau et vous voit affalé sur votre chaise, il ne pensera peut-être pas à vous au moment de distribuer les promotions. Et probablement que le premier rendez-vous galant n’aura pas de suite si vous projetez l’image d’une personne qui n’a « pas de colonne ».

5.      Troubles digestifs

Une bonne posture tonifie les muscles qui supportent les organes digestifs. Les chercheurs croient qu’une mauvaise posture peut contribuer à divers problèmes digestifs, notamment les reflux gastriques, la constipation et même certains types d’hernies. De plus, l’estomac et les intestins sont alors comprimés, ce qui ralentit le transit et diminue l’absorption des nutriments. Grand-mère avait raison : à table, on se tient droit!

 

6.      Arthrose et ostéoporose

Un bon alignement postural aide le squelette à supporter la masse corporelle tel qu’il le doit et, par conséquent, les os restent forts et les articulations saines. À l’inverse, une mauvaise posture oblige les muscles, tendons et ligaments à faire tout le travail. Avec le temps, la densité osseuse diminue et les articulations s’érodent. Si vous voulez renforcer vos os, garder vos articulations mobiles et retarder l’usure de vos articulations (arthrose), tenez-vous bien droit.

7.      Circulation entravée

Votre corps est une machine qui fait circuler les fluides sans arrêt. Demeurer assis pendant une longue période, particulièrement les jambes croisées et le dos courbé, peut obstruer la circulation sanguine, augmenter la pression et même causer des varices. Il en va de même pour le système lymphatique qui est ralenti dans son drainage des toxines.

8.      Stress intense et anxiété

Une étude récente de Harvard a démontré que le fait de s’affaisser causait une diminution de 10% de la testostérone et une augmentation de 15% du cortisol, conséquemment un niveau élevé de stress et d’anxiété.

 

Si vous êtes inquiet au sujet de votre posture ou de celle d’un membre de votre famille, parlez-en à un chiropraticien. Après tout, c’est lui l’expert de la colonne vertébrale et du système nerveux! Il sera en mesure de bien évaluer la situation et de vous conseiller sur les meilleures solutions possibles.

 

Maintenir une bonne posture, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle, et ça permet d’éviter une panoplie de problèmes!

 

 

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