La méditation a de nombreux effets bénéfiques sur la santé et certains vous surprendront! Mais comment est-il possible qu’une activité aussi simple que de se concentrer sur une seule pensée puisse produire des résultats aussi remarquables?
Les bouddhistes méditent depuis des millénaires. Ils en connaissent les effets positifs, notamment la stimulation de la force intérieure et de l’introspection nécessaire à une pratique spirituelle élevée. Mais ce n’est que récemment que les neuroscientifiques ont pu jeter un œil à ce qui se passe directement dans le cerveau. La venue de l’IRM et d’autres techniques d’imagerie médicale ont grandement contribué aux avancées.
Voici ce que des études récentes nous apprennent au sujet de la méditation et de la manière dont elle peut modifier le cerveau.
1. Pense vite!
La méditation renforce le cerveau en améliorant la connexion entre les neurones. Les gens qui pratiquent la méditation présentent des niveaux plus élevés de gyrification – ensemble des replis du cortex cérébral – ce qui permet de traiter l’information de façon plus rapide.
2. J’ai moins mal
La méditation apporte d’autres changements physiques au cerveau. On lie notamment la méditation à l’épaisseur corticale, qui peut se traduire par une diminution de la sensibilité à la douleur.
3. Cerveau, cœur et poumons…
Les différences structurelles observées entre les cerveaux de méditants et de non-méditants ont mené les scientifiques à spéculer que certains bénéfices, comme l’amélioration des réponses cognitives, émotionnelles et immunitaires, peuvent être liés aux effets positifs sur la respiration et la fréquence cardiaque.
4. Par ici le positivisme
L’intégrité de la matière grise, qui joue un rôle majeur dans le système nerveux central, semble vraiment profiter de la méditation; on parle d’une augmentation du volume de l’hippocampe et du lobe frontal. Ainsi, on note des émotions plus positives, un maintien de la stabilité émotionnelle et une plus grande focalisation dans la vie de tous les jours. De plus, la méditation aide à améliorer l’état de conscience et les pensées contemplatives et à alléger les symptômes dépressifs.
5. Protégez votre matière grise
Il a également été démontré que la méditation a des effets neuroprotecteurs. Elle peut diminuer les effets associés à l’âge sur la matière grise et le déclin cognitif.
6. Finies les difficultés de concentration
En plus des composants physiques et chimiques du cerveau, la méditation affecte aussi l’activité cérébrale! Par exemple, la méditation touche les fonctions indésirables qui sont responsables de troubles tels que le TDAH et l’anxiété et de maladies telles que l’Alzheimer.
7. En toute quiétude
La méditation a été liée à des changements considérables dans l’activité électrique cérébrale qui se traduisent par un état d’éveil calme et posé.
8. À bas le stress!
Une étude a démontré, sans grande surprise, que la méditation peut grandement diminuer le niveau de stress après seulement huit semaines de pratique, probablement en raison d’une réduction des niveaux de cortisol (hormone du stress). Fait intéressant, si vous méditez avant une situation stressante, vous vous sentirez moins stressé pendant l’événement.
9. Libre cours à la créativité
Si vous désirez augmenter votre créativité, la méditation en pleine conscience est pour vous : elle favorise la production de nouvelles idées. La méditation en pleine conscience est à l’opposé de la méditation attentive; il s’agit de centrer son attention sur le moment présent.
10. Love is in the air!
Finalement, la pratique d’un type précis de méditation – la méditation amour-bienveillance-compassion – augmente le niveau d’empathie. Il s’agit d’une méditation attentive, mais le pratiquant doit se concentrer sur des sentiments d’amour, de compassion et de compréhension.
Alors qu’attendez-vous? Commencez à méditer et transformez votre cerveau!
Pour en apprendre d’avantage sur les effets bénéfiques de la méditation, consultez les études suivantes, qui ont servi de référence pour l’article :
- http://newsroom.ucla.edu/releases/evidence-builds-that-meditation-230237
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20141301
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3184843/
- http://www.neurobiologyofaging.org/article/S0197-4580%2807%2900243-6/abstract?cc=y=
- http://www.pnas.org/content/108/50/20254.abstract
- http://pss.sagepub.com/content/early/2010/05/11/0956797610371339.abstract
- http://faculty.washington.edu/wobbrock/pubs/gi-12.02.pdf
- http://online.liebertpub.com/doi/abs/10.1089/acm.2010.0142
- http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpsyg.2012.00116/full
- http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0001897
Texte traduit et adapté d’un article de George Dvorsky, The science behind meditation, and why it makes you feel better. http://io9.com/how-meditation-changes-your-brain-and-makes-you-feel-b-470030863